urbanisme

Publié le 12 Juillet 2011

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Nous sommes situés au croisement des rues Camille Pelletan et Ordener. Du ciel, on distingue assez nettement un parking. Pour les habitués du quartier, c'est le lieu de rendez-vous des randonneurs avant leur départ. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Une fois de plus il sera question d'urbanisme puisque la maison au toit orange du 2, rue Ordener dont le terrain longe cet espace de stationnement a été préemptée par la mairie. Elle en a évidemment parfaitement le droit.

Toutefois, en cas de préemption, il est de rigueur d'expliciter une destination, c'est-à-dire la raison pour laquelle la municipalité a jugé utile d'acquérir ce bien. Or, dans le cas présent, malgré quelques coups de fil passés aux services concernés, il est impossible à l'heure actuelle de savoir exactement à quoi ce terrain va servir.

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On m'a d'abord indiqué qu'il s'agirait probablement d'agrandir le parking. Une nouvelle qui m'a laissé pantois puisque lors d'une réunion de conseil de quartier, organisée peu de temps auparavant dans le secteur Vieux-Pays Roseraie Bourg, Bruno Defait, alors encore adjoint-au maire délégué aux transports, nous expliquait au contraire que la stratégie municipale était de limiter la place dédiée aux voitures dans la ville.

En échangeant plus tard avec un autre interlocuteur l'extension du parking a paru beaucoup moins évidente. Le terrain qui constitue une réserve foncière, m'a-t-on précisé, pourrait très bien être destiné à accueillir des logements. La possibilité d'un changement de zonage de la parcelle actuellement en secteur pavillonnaire (UG) et d'une enquête publique pour le valider m'a clairement été signifiée. Depuis, évidemment, quelques riverains du secteur sont inquiets et en alerte simplement parce qu'ils ne savent pas ce qu'il va se passer. On a tous besoin d'un minimum de visibilité pour pouvoir se projeter. Ce n'est pas les salariés de PSA qui diront le contraire, même si cela n'a pas de rapport direct.  

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Alors quid de ce terrain ? Extension de parking, construction de logements, changement de zone au niveau du plan local d'urbanisme ? Va-t-on prendre le temps de concerter convenablement les habitants du quartier avant tout début de réalisation ? En attendant la réponse à ces questions le mystère de l'étrange préemption du 2, rue Ordener reste entier...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 2 Juillet 2011

Vous trouverez ci-dessous un article du journal le Parisien paru ce matin. Il évoque les travaux de réhabilitation prévus à la cité de l'Europe d'Aulnay-sous-Bois. D'abord quelques chiffres clés. La cité de l'Europe ce sont 801 logements construits en deux tranches (sept petites barres en 1956, puis dix tours de neuf étages dans les années 1970). La dernière réhabilitation date de 1995. Le coût estimé des travaux de rénovation est de 16,5 M€ soit environ 20 000€ par appartement. La réhabilitation devrait durer 3 ans soit 5 semaines par appartement. Le chantier commencerait début 2012 après consultation des habitants.  

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Il y a quelques jours, le projet était présenté à quelques 150 locataires, réunis dans le réfectoire de l'école maternelle Croix-Rouge, à Aulnay-sous-Bois. Le bailleur Emmaüs Habitat s'apprête à réhabiliter la cité de l'Europe et ses 801 logements. Les travaux devraient débuter en 2012, après consultation des habitants. Ils porteront à la fois sur les parties communes, les façades des immeubles et des appartements. Dans ce quartier, le seul du nord de la ville à ne pas bénéficier des crédits de la rénovation urbaine, la dernière réhabilitation remontait à 1995.

Les attentes sont donc nombreuses. "L'électricité est en mauvais état, il faut sécuriser le local à poubelles. Et quand il pleut, ça coule dans la salle de bains", énumèrent en cœur Stéphanie et Gérard. Ce dernier espère que les travaux ne nuiront pas à "l'esprit de l'abbé Pierre" : "C'est grâce à lui que tout a été construit. C'est un monument ce quartier !"

A deux pas des tours couleur brique, s'étend toujours l'immense champ de gravats laissé par la démolition en 2009 de l'ancien garage Renault. "Les jeunes d'ici se sentent enclavés avec ces vieux bâtiments, explique Aurélien 25 ans. Ce projet c'est une bonne chose. Ça leur montre qu'ils peuvent être pris au sérieux. " Mais d'autres locataires sont plus circonspects : "La réhabilitation ne suffira pas, assure Vincent, père de famille. Emmaüs devra prendre des mesures de suivi de chantier, pour que tout ne soit pas dégradé au bout d'un an ou deux."

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Des appartements témoins à visiter en septembre

"L'intervention portera d'abord sur les fenêtres des cuisines dans les barres, puis sur les réseaux en sous-sol, ce qui correspond à une demande forte des habitants", explique Herman Cruse, chef de projet renouvellement urbain chez Emmaüs. En 2009, un questionnaire distribué aux locataires avait permis au bailleur de connaître leurs attentes.

Reste cette inquiétude, exprimée par un retraité installé à la cité de l'Europe depuis 1974 : "Est-ce que les loyers vont augmenter ?" Emmaüs Habitat prévoit bien une hausse pour atteindre le prix maximal de 3,25 par mètre carré. "Mais plus de 80 % des locataires sont déjà à un tarif de 3,24 € le mètre carré. Et le projet à vocation à faire réduire les charges, en diminuant les fuites et réparations", indique Herman Cruse. A l'automne, Emmaüs Habitat enverra un courrier à l'ensemble des habitants, indiquant le montant du loyer après travaux en leur demandant leur accord pour le lancement du chantier. Deux nouvelles réunions publiques, avec la visite d'appartements témoins, seront organisées en septembre. Le bailleur travaille également sur un projet de résidentialisation des immeubles (installation d'espaces clos au pied des tours) en lien avec la municipalité.

Source article et seconde photo : Gwenael Bourdon. Le Parisien du samedi 2 juillet 2011. Photo 1 : googlemaps.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 1 Juillet 2011

L'enquête publique initiée le 11 avril dernier dans le cadre de la nouvelle modification du plan local d'urbanisme (PLU) d'Aulnay-sous-Bois a rendu son verdict. La commissaire-enquêteur a émis un avis favorable. Avec deux réserves toutefois. La première concerne une parcelle de terrain située dans la ZAC des Aulnes, à proximité du carrefour de l'Europe. L'objet de la modification était d'y autoriser l'installation de commerces sur la totalité de la surface alors que la réglementation la limitait à 30 % auparavant.

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La Chambre de Commerce et d'Industrie s'est interrogée sur la pertinence d'accroître l'offre commerciale dans un secteur déjà bien pourvu (O'Parinor...), relayée en ce sens par le collectif PLU qui, lui, a évoqué d'autres projets gigantesques en cours d'élaboration à proximité tels que Aeroville ou Europa City. Pour sa part, le Préfet de Seine-Saint-Denis a rappelé que le PLU actuel prévoit de favoriser les activités tertiaires et de service à proximité du carrefour de l'Europe. S'éloigner de ces prérogatives obligerait la commune à modifier cette orientation particulière d'aménagement.  La commissaire-enquêteur a ainsi consigné que les potentielles  opérations commerciales futures du secteur devraient être compatibles avec ces différents impératifs.  

La seconde réserve a trait à la zone des grands ensembles (UCb). Elle concerne un secteur qui longe la RN2, périmètre concerné par deux projets d'envergure que sont la construction dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) de l'îlot X en lieu et place des tours du Galion démolies ainsi que la démolition - reconstruction du foyer des travailleurs migrants ADEF.

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Le vélodrome est également impacté suite au projet d'un double aménagement immobilier, d'environ deux cent logements, prévu entre les rues du Moulin de la Ville et la rue de Bigorre sur un ancien terrain de sports désaffecté.

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Là encore, c'est le préfet de Seine-Saint-Denis qui intervient en précisant qu'il serait souhaitable de compléter les articles 9 et 13 de la zone UCb qui ne fixent pas de limite d'emprise au sol des constructions. De même, ce zonage n'impose pas de surface minimum d'espaces verts de pleine terre afin de limiter l'imperméabilisation des sols , de maintenir les continuités écologiques et garantir un cadre de vie qualitatif pour les habitants. Cette remarque est reprise dans son intégralité par la commissaire-enquêteur.

Dans une seconde partie nous reviendrons sur les quelques recommandations annexes de ce rapport et sur le peu d'intérêt que cette enquête a suscité au sein de la population.

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 27 Juin 2011

Vous trouverez ci-dessous un article du journal Le Monde qui intéressera les férus d'urbanisme, thème particulièrement à la mode à Aulnay-sous-Bois. Au moment où la question de la préservation du cadre de vie est au centre des préoccupations locales, le gouvernement semble plancher sur un projet qui simplifie le code de l'urbanisme en le rendant moins contraignant ! De quoi faciliter le travail des bétonneurs...   

Le projet du gouvernement est passé inaperçu, mais il est d'importance, car il contient une batterie de mesures visant à permettre aux particuliers de construire plus facilement en France. Ce projet a été présenté lors d'un séminaire de professionnels du bâtiment, à l'Hôtel Concorde à Paris, les 26 et 27 mai. Cette assemblée réunissait quelque 200 personnes qui ont planché depuis dix mois, à la demande de Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement, sur un assouplissement des règles de l'urbanisme.

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Il en est sorti un rapport baptisé "Urbanisme de projet" et 72 propositions qui pourraient bouleverser le quotidien des Français. Notamment une, la plus spectaculaire, qui va réjouir ou inquiéter : agrandir ou surélever sa maison ou son immeuble sans permis de construire avec une simple déclaration préalable en mairie deviendrait légal jusqu'à 40 m2 de surface supplémentaire, et non plus 20 m2, comme le prévoit le code de l'urbanisme.

Ces projets répondent à "la demande du président de la République qui souhaitait que notre pays engage une simplification profonde de notre urbanisme", commente le cabinet de M. Apparu, pour qui toutes les mesures devraient être applicables au 1er janvier 2012. "Ce n'est pas le grand soir de l'urbanisme, mais toute une série de petits matins pour simplifier la vie des Français."

DÉGRADATION DU PAYSAGE

On imagine la satisfaction du secteur du bâtiment – des constructeurs aux agences immobilières. Le gouvernement, pour qui l'enjeu est comptable, l'a bien compris : il y a une demande de logements, donc il faut doper la construction, et pour cela, il faut alléger les règles.
A plusieurs niveaux. Pour les particuliers, la procédure d'extension des logements sera simplifiée et accélérée. La simple déclaration préalable en mairie pour tout projet de construction inférieur à 40 m2 aura un effet immédiat : il n'y aura plus besoin d'attendre le feu vert d'un permis de construire – de deux mois à un an en moyenne.

Une autre mesure consiste à prendre en compte la surface dite "plancher" et non plus la surface habitable qui inclut les murs : soit un gain de 10% du potentiel constructible. De plus, pour lutter contre la rétention foncière, tout terrain constructible non bâti serait surtaxé et non l'inverse, comme actuellement. "Il faut densifier les zones pavillonnaires", renchérit le cabinet de M.Apparu.

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Cette batterie de mesures inquiète tous ceux qui défendent la qualité du paysage et de l'environnement et veulent préserver les sites protégés. C'est la mesure phare des 40 m2 qui a déclenché la mobilisation des Architectes des bâtiments de France (ABF), du Conseil national de l'ordre des architectes, du G8 patrimoine, regroupant les huit principales associations de défense du patrimoine.

 

Lionel Carli, président de l'ordre des architectes, s'inquiète pour la qualité du paysage "banal", déjà bien dégradé par des constructions anarchiques et de qualité médiocre: "Libérer la densité de la construction sans contrôler sa qualité ne peut qu'amplifier la dégradation des sites et paysages. Les conséquences de ces mesures seront les plus catastrophiques dans les lotissements et zones pavillonnaires." Pour M.Carli, le problème n'est pas tant celui de la surface constructible que "la manière dont elle est mise en œuvre, pour quels besoins et pour quels bénéfices pour les propriétaires et usagers du quartier".

Frédéric Auclair, secrétaire général de l'Association nationale des ABF s'emporte aussi, en mettant en avant – c'est son rôle – sa mission de protection du paysage :"La liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres. L'Etat est dans l'abandon du contrôle. Au lieu de dire qu'il n'y a plus de fonctionnaires pour accomplir ce contrôle, il change la loi. Nous les ABF – contrôlant le respect des codes de l'urbanisme et de l'environnement, les projets en secteurs sauvegardés et sur les sites inscrits ou classés monuments historiques –, sommes trop peu nombreux, il suffirait d'en mettre quarante de plus." M. Auclair conclut : "On ne se demande plus comment dépenser pour le patrimoine, mais combien il rapporte."

Les ABF montent une fois de plus au front, rappelant que nos voisins européens nous envient nos outils de protection de l'environnement et du patrimoine. "Il faut arrêter de toucher à ces outils et réfléchir au renforcement susceptible d'en assurer une application impartiale. L'interrogation majeure, non résolue depuis 1981, reste la séparation administrative de l'architecture et du logement", insiste M.Auclair.

Pour l'Etat, dans une autre logique, il n'est pas question de reculer, mais plutôt d'accélérer, afin que les mesures entrent vite en vigueur. Le cabinet de M. Apparu réfléchit à la rédaction des textes définitifs. La modification du code de l'urbanisme concernant le permis de construire imposé désormais à partir de 40 m2 fera l'objet d'un décret du Conseil d'Etat, dans les semaines à venir. La réforme "Urbanisme de projet" sera traduite par quatre ordonnances, prévues par la loi Grenelle II et qui pourraient être présentées en conseil des ministres, courant juillet ou en septembre.

Florence Evin. Le Monde, article paru dans l'édition du 24.06.11

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 27 Juin 2011

La nouvelle est d'importance puisque je l'ai même trouvée dans ma boîte mail professionnelle, probablement récupérée dans les méandres d'une liste de distribution. Jacques Chaussat, Conseiller général et municipal d'Aulnay-sous-Bois se porte ostensiblement au secours des riverains de l'avenue de la Croix-Blanche. Comme chacun sait, les habitants de ce secteur font face à un projet immobilier élaboré par l'actuelle majorité afin d'aménager l'ancien centre des impôts. Présenté en réunion publique le 10 juin dernier il a reçu un accueil plus que glacé. Il est vrai qu'au cours de cette soirée une bonne partie de la population a plutôt eu l'impression qu'on lui imposait un choix entre quelques alternatives sans réelle marge de manœuvre sur la suite des opérations.

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L'histoire a montré que le mois de juin est celui des appels, alors le leader du parti radical d'Aulnay a lancé le sien en faveur d'une "réelle concertation sur le devenir du terrain de l'ancien Centre des Impôts". Afin de préserver le cadre de vie du quartier il annonce qu'"une contre-proposition sera réalisée en s'appuyant sur les riverains concernés". Cette démarche n'est pas sans rappeler celle du collectif des habitants de la rue des Saules et des alentours qui, sans l'intervention des partis politiques toutefois, a lui aussi élaboré son propre projet. Dans le communiqué dont vous pouvez lire l'intégralité ici, Jacques Chaussat est particulièrement mis en avant. Ainsi il est écrit qu'"il a été le premier opposant politique aux projets immobiliers sans réelle concertation dans les secteurs de la Cité Arc en Ciel, de la rue Fernand Herbaut ou de la rue des Pavillons. Il est aussi intervenu activement sur le projet vélodrome".

Enfin, le leader du Parti Radical local rappelle qu'il "était le seul responsable politique  d'opposition présent" le jour de la présentation publique du projet Croix Blanche à la population. Une manière assez nette de tacler au passage l'absence des représentants locaux de l'UMP qui avaient sans doute mieux à faire. Ces derniers ont pourtant prévu d'évoquer ce sujet lors de leur réunion mensuelle habituelle ce soir à 20h à la salle Gainville (rue de Sevran). Certains Radicaux ont semble-t-il déjà annoncé qu'ils bouderaient cordialement ce rendez-vous. Ils suivent ainsi d'une certaine façon la stratégie d'éloignement de leur chef de file au niveau national, Jean-Louis Borloo, qui après trois années et demi de bons et loyaux services en tant que ministre sous la présidence Sarkozyste se rêve déjà calife à la place du calife en 2012...

Nous suivrons bien entendu l'évolution de ce dossier avec grande attention. Ceci dit en passant, en lisant cette communication, je me suis dit que la prochaine fois que je croiserai Jacques Chaussat je ne lui ferai pas trop de compliments. Il s'en charge très bien lui-même !

Stéphane Fleury  

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 22 Juin 2011

Est-il nécessaire de remplir un questionnaire ou le message est-il assez clair ?

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 20 Juin 2011

Les balades urbaines, ça marche !

mitry5.JPGDans une note publiée sur son blog, le maire Gérard Ségura s'exclame dans un bel enthousiasme : les balades urbaines, ça marche ! J'avoue partager ce point de vue. Je l'ai écrit ici, le concept est extrêmement séduisant. Plonger les habitants au coeur de leur quartier pour en découvrir les contours et esquisser avec les élus ce qu'ils pourraient être demain semble  une approche tout à fait pertinente. Il s'agit, ni plus ni moins, d'une première pierre sur laquelle doit se construire la co-élaboration des projets d'aménagement urbain, tant mise en avant par l'exécutif municipal en place.

 Mais poser la première pierre n'est pas suffisant, loin de là. Il faut ensuite avoir le courage de laisser la population s'emparer totalement d'un projet urbain pour envisager toutes les options possibles, quitte à ce qu'ensuite les élus recadrent les débats en fonction des besoins d'ensemble de la ville. On ne va évidemment pas construire une crèche, une école ou une maison de retraite à tous les coins de rue. Jusqu'à présent, en terme de co-élaboration cette municipalité a clairement montré ses limites. Elle a , par exemple, préféré  sortir sauvagement les tronçonneuses à la Cité Arc en Ciel pour imposer ses vues.

Elle a, de la même manière, pris de haut un collectif rassemblé autour d'habitants de la rue des Saules qui, sans le moindre support de sa part, a proposé un projet respectant à la fois le plan local d'urbanisme et les belles promesses électorales de préservation de la zone pavillonnaire ! Celles et ceux qui sont actuellement en place à la mairie ont décidemment la mémoire bien courte ou alors plus grave ils n'ont même pas lu leur programme !  Enfin, dernier exemple en date, la réunion publique concernant le projet Croix Blanche a également montré les limites de la co-élaboration théoriquement en cours. En effet, les grandes lignes du projet semblent déjà tracées. Les riverains n'auront alors sans doute pas d'autre alternative que de se battre pour se faire entendre.

restitutionconcertationmitryprincet Ainsi, au regard des quelques exemples cités ci-dessus, la balade urbaine dans le quartier Mitry, aussi agréable fut-elle, n'est sans doute qu'un mirage de plus dans un désert d'illusions perdues. D'ailleurs, à y regarder de plus près, nous n'étions que cinquante personnes. Cinquante à décider pour un quartier entier ! Et la démocratie locale de l'adjoint Philippe Gente, qui s'apparente plutôt à de la démagogie totale, n'y changera rien. Il faut ouvrir les yeux. Les conseils de quartier, qui en sont l'expression, demeurent des instances totalement confidentielles qui peinent à réunir une dizaine ou une vingtaine de personnes  par mois et sur lesquelles l'exécutif municipal a la mainmise. Ils ont même réussi l'exploit de faire fuir les meilleures volontés du monde qui ont préféré partir devant tant d'inefficacité et de supercherie !

Nous sommes le 20 juin 2011. J'habite Aulnay-sous-Bois. J'observe l'horizon à la recherche de la co-élaboration et j'ai l'impression de ne voir que des montagnes de sable devant moi...   

Mais où se trouve donc l'oasis... ?

A noter ce soir à 19h30, la mairie organise une réunion publique de restitution de la concertation autour du projet Mitry-Princet.

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 18 Juin 2011

La mairie l'avait promis pendant la réunion publique du vendredi 10 juin 2011. Elle a tenu parole. Les documents concernant les différents scénarios possibles d'aménagement de l'ancien centre des impôts ont bien été mis en ligne sur le site de la ville. Cette initiative permet indéniablement d'y voir beaucoup plus clair sur le projet. Si la réactivé et la transparence affichées par la municipalité sont à saluer à juste titre, elles ne préfigurent cependant en aucun cas de la qualité de la concertation qui va suivre. En effet, la co-élaboration pourtant largement mis en avant par les élus risque fort de se limiter à un simple choix entre quelques alternatives déjà bien avancées et ficelées. Comme si l'orientation semblait déjà toute tracée...

Dans ces conditions, nous verrons bien alors si la population a réellement le pouvoir d'influer sur l'issue final du projet ou s'il s'agit d'une pure validation de principe. Nous suivrons, bien entendu, l'évolution de ce dossier avec une attention toute particulière.  

L'ensemble des documents architecturaux est disponible ici. Et le formulaire de concertation publique . Ci-dessous les plans des quatre scénarios.

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Stéphane Fleury

Source documents projet Croix Blanche : aulnay-sous-bois.com

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 16 Juin 2011

coubron.jpgIl n'y a pas longtemps j'ai jeté un oeil sur le journal du conseil régional et suis tombé sur la page 10 consacrée à Coubron. Un article est dédié à cette ville d'environ 5 000 habitants située en Seine-Saint-Denis et qui se distingue par son caractère rural. L'accroche m'a bien plu : Coubron résiste au béton ! On y apprend comment cette commune cultive son originalité avec une volonté affichée de garder sa spécificité. La région a d'ailleurs l'air de s'en féliciter.

 En lisant, je n'ai pu m'empêcher de penser à Aulnay-sous-Bois. Evidemment, rien de comparable entre Coubron le village et notre bonne ville de plus de 80 000 habitants. A priori. Parce qu'à y regarder de plus près, l'idée qu'une commune à travers celles et ceux qui y vivent  soit attachée à certaines caractéristiques qui en font le charme ou la distinguent des autres n'est finalement pas une question de nombre.

 Prenons un exemple tout simple. Celui de la zone pavillonnaire. Elle représente un peu plus de 40 % du territoire aulnaysien, ce qui rend notre commune unique dans le département à bien des égards. La question n'est pas de rester figé sur des positions immobilistes qui excluraient la moindre évolution du tissu urbain. Elle est en revanche de savoir si en tant qu'habitants nous sommes prêts à laisser détruire cette spécificité sans réagir, seulement pour laisser assouvir à quelques-uns leurs délires mégalomanes d'une ville à plus de 100 000 âmes.

 J'ai souvent entendu parler d'égoïsme à propos de celles et ceux qui défendaient la zone pavillonnaire d'Aulnay-sous-Bois du bétonnage. A Coubron, dans le même département, on a l'air de trouver cela tout à fait normal. Avouez que c'est tout de même troublant...

Ci-dessous l'article en question :

Connaissez-vous la Seine-Saint-Denis ? Ses pâturages qui se perdent dans les bois, son paysage de bocage, ses champs vallonnés bordés d'arbres et de bosquets... Non ? C'est pourtant cette vision verte et aérée qui s'offre au visiteur de passage à Coubron (93). Ce village d'irréductibles ruraux cultive son originalité à l'abri de la forêt de Bondy à 14 kilomètres de Paris. Déterminée à préserver son patrimoine agricole et forestier, la commune s'est alliée à la Région et à l'Agence des espaces verts (AEV) d'Ile-de-France en signant la charte des coteaux de l'Aulnoye. Au programme : protection de la biodiversité, actions pédagogiques, aménagement des espaces forestiers, maintien d'une activité agricole respectueuse de l'environnement...

Bois et terre agricoles

La charte n'en est pas restée au stade des belles intentions. Les responsables d'un élevage laitier qui occupait 50 hectares à Coubron devaient partir à la retraite. Mais pas question de laisser l'exploitation se disperser ! "La commune craignait que soient laissées à l'abandon certaines parcelles moins intéressantes, explique Benoît Lelaure, chargé de mission à l'Agence des espaces verts d'Ile-de-France. Le risque était alors de voir se développer des occupations illicites. Pour protéger un espace, le mieux est d'y construire un projet." L'AEV se lance alors dans une vaste opération foncière : 4,7 millions d'euros sont mis sur la table pour acquérir au total 80 hectares de terres agricoles et de bois éparpillés entre une centaine de propriétaires. Ensuite, un appel à projet est lancé pour trouver un agriculteur capable de valoriser le domaine en respectant la charte et les vœux de la commune.

Ferme idéale

C'est la candidature de Thierry Leleu qui est retenue. Un vrai coup de coeur ! Ardent défenseur de l'agriculture biologique et des circuits courts de type Amap, Thierry Leleu est déjà à la tête d'une exploitation de 60 hectares, dans l'Oise, qui emploie six salariés. Son projet : faire de son activité à Coubron une vitrine. "Mais, précise-t-il, pas une ferme pédagogique artificielle, une vraie exploitation maraîchère ouverte sur le public." Dans deux ou trois ans, les Coubronnais reverront des vaches paître dans leurs prés, pourront peut-être acheter à la ferme le fromage local, récolter eux-mêmes leurs légumes ou les cultiver dans les jardins familiaux. En attendant, l'Agence des espaces verts, la commune et Thierry Leleu investissent et travaillent à faire pousser leur ferme idéale dans un îlot rural planté au milieu du béton.

Source : Jean-François Hennion, le journal du conseil régional. Juin 2011.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 16 Juin 2011

Des mérovingiens

Si tout le monde connait probablement les fameux Carolingiens du circuit Carole, il n'est pas certain en revanche que tous les habitants d'Aulnay-sous-Bois sachent que notre belle Cité abrite un cimetière Mérovingien. Il a été mis à jour à la suite de sondages au sol effectués à proximité du Vélodrome en vue de la construction de logements. Face à l'importance de la découverture le projet immobilier initial est tombé à l'eau et nos ancêtres ont gentiment été rendus à leur repos. Dans un monde idéal on pourrait bien entendu valoriser cet endroit pour en faire pourquoi pas un musée avec le support de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Mais tout cela a un coût et cette éventualité  n'est pour l'instant pas vraiment à l'ordre du jour.

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Il m'est parvenu à l'oreille que d'autres Mérovingiens se trouvaient peut-être en dessous de l'actuel Bricoman sans que je sois en mesure de vérifier cette information. La légende veut que leurs esprits s'amusent la nuit dans les travées de cette enseigne de bricolage. C'est pour cela que rien n'est jamais rangé dans les bons casiers. Les Mérovingiens sont visiblement facétieux. Sur les photos postées dans cette note on aperçoit assez nettement le profil du Galion et de deux tours. Cette balade urbaine a révélé que leur démolition couterait 15 millions d'euros.

On peut le constater aisément. Aulnay-sous-Bois semble être en pleine mutation, mais savons-nous seulement vers quelle ville nous allons ?

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L'ultime partie servira de conclusion. On se posera la question de savoir si les balades urbaines ça marche !

Stéphane Fleury  

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Juin 2011

De la densification et des mérovingiens

Après le parking Atac et la rue du 8 mai 1945, la balade urbaine dans le quartier Mitry s'est poursuivie pour atteindre une vaste étendue verte  située en face du stade Vélodrome. Cette large parcelle est notamment utilisée tous les week-ends pour des parties de football endiablées. A terme, la Municipalité a prévu de retraiter totalement l'espace pour en faire un Eco-quartier. C'est à la mode et ça sonne bien.  A écouter les conversations, l'impression générale était qu'à Aulnay-sous-Bois on finirait inévitablement par aménager toute friche abandonnée, ce qui peut très bien se concevoir, mais aussi le moindre petit bout de terrain.  Au nom de la densification.

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D'ailleurs c'est un phénomène qui tend à se généraliser en ce moment même dans la zone pavillonnaire (Zone UG) par exemple. Un terrain qui accueillait autrefois un seul et unique pavillon se trouve divisé pour en accueillir deux voire trois. A la cité Arc en ciel, cette fois sur une parcelle située en zone UD, on exploite presque totalement les possibilités du plan local d'urbanisme pour construire un maximum quitte à remettre en cause l'esprit du quartier qui reposait sur l'unité architecturale de 62 pavillons sociaux dont chacun s'accordait pourtant à louer la réussite en terme de conception. La zone UA, la plus dense par définition,  n'est pas non plus épargnée comme le démontrent la rue Fernand Herbaut et l'Impasse des Marronniers où les riverains peinent à faire baisser le niveau d'une construction sous prétexte de mettre en péril la rentabilité de l'opération immobilière en cours, leur dit-on.   

Aulnay-sous-Bois semble prise de la fièvre d'Urbicande. Il faut construire vite et partout en exploitant la moindre parcelle.  En parlant d'exploiter justement il est presque troublant de juger sévèrement PSA qui pense à rationaliser ses moyens de production au nom de la rentabilité quitte à étouffer les emplois et les salariés et d'expliquer aux habitants d'un quartier qu'il faut bétonner au maximum pour garantir l'équilibre financier d'une opération immobilière quitte à étouffer les espaces de respiration nécessaires au bien vivre ensemble...

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Mais revenons à la balade. Nous avons jeté un œil sur le carrefour Bricoman  et son rond-point totalement ridicule pour ne pas écrire dangereux. La rue Maximilien Robespierre qui y conduit devrait être déviée vers l'autre carrefour où convergent déjà la rue Claude Debussy et l'avenue de Savigny.  L'extension de la rue du 8 mai devrait également rejoindre ce point. (C'est plus clair en regardant sur la carte ci-dessous. J'ai indiqué en orange la déviation de la rue Maximilien Robespierre et le prolongement de la rue du 8 mai).

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Cette promenade urbaine interactive s'est enfin achevée au niveau du carrefour Robert Schumann. Il est prévu la création d'une liaison publique vers le quartier du Gros Saule l'idée étant de désenclaver les quartiers en créant des passerelles entre eux...

Et les mérovingiens me direz-vous. Dans la note qui suit...

Stéphane Fleury, blogueur en balade urbaine  

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Juin 2011

S1I19C'était la grosse actualité du vendredi soir dernier du côté sud de la voie ferrée. The place to be comme disent outre-Atlantique les campeurs qui squattent jour et nuit devant la nouvelle maison de DSK. Même Marc Fretter était . C'est dire l'importance de l'événement. Au programme il est vrai, une tentative inédite de co-élaboration d'un projet d'aménagement urbain à Aulnay-sous-Bois. Elus et habitants devaient en effet plancher sur le devenir de l'ancien centre des impôts dans le secteur Croix-Blanche. 

 Inutile de ménager le suspense. L'expérience a tourné court. Si Jacques Chirac avait été dans la salle il aurait dit "elle a fait Pschitt !" Il faut dire que les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette concertation étaient particulièrement épouvantables. Entassé comme du bétail à 200 ou 250 dans le réfectoire de l'école république, le public s'est montré peu réceptif malgré les bonnes intentions du cabinet CUADD ( Concertation en Urbanisme et en Architecture pour un Développement Durable) qui a essuyé les plâtres de la démocratie participative à la sauce aulnaysienne.

 Rien ne garantit toutefois qu'organisée dans un espace aéré et plus convivial cette réunion aurait rencontré un franc succès. En effet, dés le début, les habitants ont clairement manifesté leur hostilité  au projet avant même qu'il ne soit totalement présenté. Les "on n'en veut pas, on n'en a rien à foutre, c'est pas la peine on ne veut pas d'immeubles, on ne veut pas de logements sociaux, on sera devant les pelleteuses" ont fusé dans la salle. Dans un chahut relatif, les deux axes principaux envisagés pour l'aménagement de cette parcelle d'un peu plus de 4 000 m² ont été portés à la connaissance du public.

dialogueurbain.JPGHypothèse numéro 1 : 45 logements accompagnés d'une crèche et de la mairie annexe. Hypothèse numéro 2 : 65 logements accompagnés de la seule mairie annexe. La proportion de logements sociaux de ce programme de construction pourrait osciller entre une dizaine et une vingtaine. Des variantes de disposition et de hauteur des bâtiments ont été présentés sans convaincre davantage. L'opinion générale préférait ostensiblement des pavillons ou bien un parc. Plus la soirée avançait et plus les esprits s'échauffaient. Il manquait indéniablement la présence du maire, Gérard Ségura. Aurait-il été capable, lui, de mieux porter et défendre le projet ?

 Au rayon des grands absents ou des silencieux, les représentants de l'UMP, des Verts ou du PCF ont remporté la palme. Dans ces conditions, un large boulevard s'ouvrait pour le Parti Radical local et son représentant le plus connu, Jacques Chaussat. Ce dernier a eu le mérite de poser la vraie question fondamentale de cette soirée à savoir quelles étaient les limites de cette co-élaboration entre élus et habitants et à qui appartiendrait la décision finale ? Sur ce point, l'adjoint à l'urbanisme, Guy Challier, a répondu sans ambigüité. Le projet fera l'objet d'un vote en conseil municipal, seul véritable décisionnaire au final.

C'est la fameuse frontière entre la démocratie participative, censée permettre aux habitants d'agir réellement sur les décisions de la mairie, et la démocratie représentative exercée par les élus à travers leurs mandats. Dans les faits, les premiers proposent mais les seconds disposent en tout état de cause. Dans ces conditions, la concertation a pu paraitre largement corsetée ou même déjà ficelée dans la mesure où les riverains devront à priori se prononcer entre les deux hypothèses et ses variantes évoquées plus haut. Une personne dans la salle a ainsi résumé à sa façon la démocratie participative et la manière dont l'exécutif municipal présentait le projet : "c'est avec ou sans vaseline".

Monsieur Chaussat a ensuite poursuivi son propos en pointant du doigt le manque de commerces et d'équipements du secteur rendant inopportun, de son point de vue, une construction trop dense de logements à cet endroit. La soixantaine de places de parking incluse dans le projet d'aménagement ne serait pas non plus suffisante pour résorber les problèmes de stationnement du quartier. Copieusement applaudi, le leader local  du Parti Radical a toutefois posé une question qui est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe. Il souhaitait savoir avec une certaine insistance quel serait le pourcentage réel de logements sociaux inclus dans cette opération. On n'ose croire que Jacques Chaussat puisse être réticent à une meilleure mixité sociale à Aulnay-sous-Bois dusse-t-elle franchir la voie ferrée côté sud. Alors, quel est le bon taux à son avis ? C'est aussi la question que se pose David dans sa note (ici).

Côté réglementaire maintenant, le projet induit nécessairement une modification du plan local d'urbanisme ce qui a fait réagir Denis Cahenzli actuel co-président du conseil de quartier centre gare,  président de l'association des Amis d'Aulnay et ancien directeur des services Voirie et Espaces verts  à la mairie d'Aulnay. Il a clairement critiqué "les constructions successives, projet par projet, dans une ville que vous ne maîtrisez plus" laissant entendre l'utilisation de tous les recours possibles contre l'actuel  projet.  Son intervention a fait remonter à la surface d'anciennes querelles politiques qui ont fait sortir Philippe Gente, l'adjoint à la démocratie participative, de sa réserve habituelle.    

Quoi qu'il en soit, les discussions devraient se poursuivre dans le cadre de conseils de quartier élargis pour l'occasion aux habitants du secteur...  

Pour être totalement complet sur la question vous trouverez ici le résumé d'Aulnay-Radical et celui de Petit Louis monté sur le pont pour parler plu.

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 10 Juin 2011

S1I19Oh mais que se passe-t-il ? Mais que se passe-t-il ? Oh qu'est-ce-qui se passe ? La Municipalité qui organise une réunion publique de concertation avec la population à propos de l'aménagement futur de l'ancien centre des impôts dans le secteur Croix-Blanche. Avec pour objectif d'aboutir à l'élaboration d'un projet co-élaboré, cohérent et partagé ! Non mais pince-moi je rêve ! On est bien à Aulnay-sous-Bois et pas à Lourdes ?! Quelle métamorphose spectaculaire ! Cet exécutif serait-il sur le point d'évoluer d'un urbanisme imposé aux habitants avec force et cynisme à un urbanisme participatif dans lequel les citoyens ont  encore leur mot à dire ?  Les bras m'en tombent !

 En effet, on a vraiment du mal à y croire tant l'histoire récente est chargée d'épisodes malheureux. La cité Arc en ciel et ses tilleuls coupés est le plus emblématique d'entre eux. On peut citer également l'indifférence à laquelle se heurte l'association de défense des riverains de la rue Fernand Herbaut et de l'Impasse des Marronniers. Ces exemples, noyés parmi tant d'autres, ont fini par former une vague de contestation citoyenne sans précédant, entamant largement le crédit d'une municipalité pourtant avide de déclarations tapageuses dans l'hebdo de communication Oxygène.

 Ainsi, dans l'organe de presse locale, la démocratie participative de Philippe Gente en promettait des tartines. Le temps où les mairies décidaient seules était révolu et les habitants seraient étroitement liés au processus décisionnel nous expliquait-on à longueur de pages. Mais dans les faits les projets urbains les plus  fous germaient, notamment dans la zone pavillonnaire, rue des Saules ou rue Riquet-Doudeauville par exemple. Des aménagements qui piétinaient allégrement le Plan Local d'Urbanisme en vigueur et les belles promesses du programme électoral Aulnay renait qui prétendait pourtant protéger et étendre la zone pavillonnaire ! Et les élus pensaient pouvoir les imposer sans que la population ne finisse par réagir et s'unifier ?  

croixblanchelogo.jpgAvec le recul, c'est franchement une erreur stratégique manifeste. Elle parait même surprenante pour de supposés fin limiers de la politique. N'aurait-il pas été préférable d'expliquer clairement à la population les nécessités auxquelles la nouvelle majorité était confrontée : le plan de rénovation urbaine, les millions de subvention en péril ? En jouant cartes sur table. En prenant seulement un peu de temps pour réfléchir à des endroits possibles pour construire. Une fois identifiés, les élus, les cabinets d'architecte et les habitants des quartiers auraient pu se réunir pour proposer, discuter, retravailler des esquisses jusqu'à envisager la solution la plus adaptée aux contraintes de chacun.

 Il fallait au moins laisser une chance à cette manière de fonctionner. Une chance aux habitants de s'approprier leur ville en leur donnant vraiment l'opportunité de travailler à un avenir commun. Au lieu de cela, l'urgence a tout excusé. La précipitation et l'arbitraire, détruisant durablement la confiance qui est pourtant l'une des clés fondamentales pour qu'un électeur choisisse votre nom lorsqu'il dépose son bulletin dans l'urne...

 Alors, dans ces conditions, on peut légitiment se demander si ce revirement à mi-parcours de mandature est simplement stratégique en vue des échéances futures ou s'il y'a une véritable prise de conscience que les méthodes brutales employées jusqu'ici doivent laisser place à un vrai dialogue ? Il est encore trop tôt pour le dire... Hier soir, en parlant de l'ancienne usine d'amiante, Alain Amédro, non sans malice, rappelait que la mémoire des hommes, notamment en politique, était volatile. Mon petit doigt me dit que celle des aulnaysiens ne l'est pas et qu'ils se souviendront le moment venu...       

Rendez-vous ce soir à 19h30 au réfectoire de l'Ecole République-Le Parc 2, rue du Docteur Lavigne.

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 18 Mai 2011

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La résidence s'appelle Vélodrome. Située rue Maximilien-Robespierre, elle compte 59 logements, répartis en 5 bâtiments, et vient d'être inaugurée par le maire PS d'Aulnay, Gérard Ségura. Construit dans le cadre de la rénovation urbaine, l'ensemble, qui appartient à l'OPHLM, va notamment accueillir 17 familles du quartier du Galion, concerné par les démolitions. Un second lot, Vélodrome A, sera livré en janvier 2013 et comptera 82 logements entourés d'un parc urbain de 1 ha.

S1I19

Pendant ce temps là, dans le sud de notre commune, je lis sur MonAulnay.com que la perspective de construction de logements sociaux en lieu et place de l'ancien centre des impôts semble rencontrer l'opposition d'un certain nombre de riverains qui sont sur le point de faire circuler une pétition contre ce projet.

Curieux paradoxe du nord au sud, comme s'il y a avait plusieurs villes dans la ville...

Stéphane Fleury

Source pour la résidence Vélodrome. Le Parisien du 18/05/2011

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 13 Mai 2011

ciment.jpgSi nous étions le premier avril, Aulnaylibre ! aurait d'abord cru à un canular. Mais le calendrier est formel : aujourd'hui c'est le vendredi 13 mai 2011. Contactée par téléphone, la rédaction de notre blog a été informée de la constitution d'un collectif aulnaysien du nom de "j'aime le béton". Pour sceller sa création, ses représentants devraient organiser, dans les prochaines semaines, un événement dont le lieu et la date ne nous ont pas encore été communiqués. A l'instar de la fête des fleurs ou de l'arbre, le concept serait de célébrer le béton à travers un moment festif et convivial.

parpaing.jpgQuelques éléments de cette manifestation en devenir nous ont été fournis : exposition de bétonneuses à travers l'histoire, ateliers ludiques et pratiques "faîtes du béton" et discussions autour du thème parpaings et nature : cohabitation impossible ? Entre autres. Nous ne manquerons pas de suivre l'actualité de ce nouveau collectif,  pour le moins atypique, qui nous a sollicité pour annoncer sa constitution. Comme vous le savez, Aulnaylibre ! est animé par des électrons du même nom, qui considèrent cet espace comme un lieu de libre expression. C'est pourquoi nous avons relayé cette information.

Stéphane Fleury, pour la rédaction

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Mai 2011

En rue de mai fais ce qu'il te plait

La seconde partie de la balade s'est concentrée quasi-exclusivement sur la rue du 8 mai 1945 et son prolongement envisagé. Les lignes qui suivent sont annonciatrices d'un certain nombre de bouleversements qui me semblent tout sauf anodin pour le quartier. La photo ci-dessous illustre mieux que des mots ce qui pourrait se passer. La voiture grise, située au centre, tourne mais à terme elle pourra aller tout droit et passer au milieu en direction du groupe scolaire de Savigny ( maternelle I et primaire I).

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 (Perspective de la rue du 8 mai 1945. Le chemin de terre pourrait donc à terme devenir une route)

Pour ce faire il faut traverser le seul espace vert de respiration situé entre les tours. Cette perspective m'a laissé plus que perplexe. Tout comme les enfants du quartier qui jouaient au ballon et avec qui j'ai discuté. Ils sont venus me voir spontanément en me demandant ce que nous faisions. J'ai expliqué le sens de notre démarche. D'abord, ils ne semblaient pas au courant de l'initiative en cours et ensuite l'idée de voir passer une voie de circulation sur ce qui leur sert de terrain de football quotidien ne les a pas franchement enthousiasmés.

rue8mai2.JPG

    (Le prolongement théorique de la rue . Il y a des arbres et un groupe scolaire sur le passage...) 

J'ai entendu que le parc du Sausset pourrait faire figure de lieu de substitution. C'est sans doute possible le week-end, mais en semaine pour taper dans le ballon après l'école en bas de chez soi est-ce une solution réellement crédible ? Autre interrogation, l'impact de cette nouvelle route pour l'école Savigny. En effet, le tracé envisagé actuellement prévoit un passage en plein milieu de l'actuel groupe scolaire, entre la maternelle I et la primaire I. Si la première structure devrait être conservée, rien n'est réellement défini pour la seconde.

rue8mai3.JPG

         (Le groupe de balade urbaine en pleine réflexion. Mais elles vont passer où les voitures ? ) 

Comme on le voit le prolongement de la rue du 8 mai 1945 est source d'un certain nombre d'interrogations. Je sais qu'il y a une sorte d'obsession municipale de désenclaver coûte que coûte les quartiers en ouvrant diverses voies de communication. Officiellement on dit que c'est pour créer une ville ouverte. Officieusement on espère au passage régler des problèmes de sécurité dans certains secteurs de la commune. A tort ou à raison...

Je ne vis pas dans ce quartier et je ne prétends donc pas en avoir une expertise d'usage. J'en discutais hier soir avec un ancien habitant des lieux et pour lui l'ouverutre est vitale. Pourquoi pas ? Mais d'autres pensent-ils différemment ? J'espère simplement qu'une véritable consultation/concertation de qualité et bien plus large que celle du groupe de balade urbaine ou même des délégués de quartier soit organisée avec les riverains de cette rue pour que chacun puisse vraiment appréhender les bouleversements induits, leurs conséquences et se prononcer en toute connaissance de cause...

La balade s'est ensuite poursuivie en direction du vélodrome d'où l'épisode 3 : de la densification et des mérovingiens.

Stéphane Fleury, blogueur itinérant

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 9 Mai 2011

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C'est écrit sur le panneau, nous sommes situés rue Cérès dans le quartier Balagny à Aulnay-sous-Bois. A quelques pas de la cité Arc en ciel.

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 Au 26 se trouve un pavillon agencé sur un vaste terrain à l'arrière. Prochainement il devrait être remplacé par un immeuble.

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Certes le futur bâti est annoncé à taille humaine : petite copropriété de 7 appartements F2 et F3, parking privé, belles prestations et un bâtiment basse consommation (BBC). Néanmoins, cette nouvelle construction qui se profile à l'horizon est symptomatique d'un phénomène qui semble désormais inexorable sur notre ville : la mort annoncée de la zone pavillonnaire.

villaceres.JPG 

Pourtant si l'on s'attarde un peu sur le programme  de l'exécutif municipal en place depuis le 16 mars 2008, répondant au doux nom de "Aulnay renait", les raisons d'espérer à une préservation de la zone pavillonnaire, cette spécificité aulnaysienne qui représente 40 % du territoire, semblaient légitimes.

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En effet on peut y lire : "les zones pavillonnaires doivent être protégées et même étendues" et point 46 "nous nous engageons à préserver et embellir les quartiers pavillonnaires". Dans les faits, on le voit dans cet exemple parmi tant d'autres, le mitage, le grignotage façon gruyère de la zone pavillonnaire est déjà amorcé.

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A terme, on le sent venir gros comme une maison, les pavillons vont devoir laisser la place à du collectif, même dans les zones situées loin des grands axes. L'éclosion par ci par là d'immeubles va détruire l'harmonie architecturale du tissu pavillonnaire, en même temps qu'un certain mode de vie. Ce qui choque le plus dans cette histoire c'est d'avoir fait croire à la population qui vit en pavillons que tout serait fait pour la protéger du béton. Les programmes électoraux sont-ils rédigés pour les idiots qui ont encore la naïveté de croire en de belles promesses ?  

En attendant la réponse à cette question, habitants de la zone pavillonnaire,  vous pouvez trembler. Le cauchemar a déjà commencé...

Stéphane Fleury    

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 6 Mai 2011

Marche Atac

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Le point de départ de la balade urbaine était l'incontournable parking Atac. En ce moment il fait plutôt peine à voir. Un peu comme le semblant de zone commerciale de proximité alentours qui aurait besoin d'un bon coup de neuf pour redynamiser le quartier. Pourtant elle est bien pratique et je l'ai du reste pas mal fréquentée lorsque j'habitais à Sevran rue Augustin Moreau.

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Mais oublions le passé et focalisons-nous sur l'avenir. L'ambition est grande pour ce secteur de la ville. Outre l'arrivée prochaine de 1 000 m² de surface commerciale alimentaire sous la forme d'un Netto, dont l'ouverture est plutôt prévue pour septembre et non pas en juin comme affiché sur la photo, l'autre projet majeur est l'implantation de la maison des services publics. Elle serait composée en autres d'une mairie-annexe, d'un centre social et d'une médiathèque de 1 200 m². D'autres cellules commerciales pourraient être créées sans toutefois rogner sur le nombre de places de stationnement. Les platanes devraient eux aussi être conservés. Les platanes auraient-ils plus de chance que les tilleuls ?

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Autre amélioration envisagée, la requalification des abords de l'Eglise Saint Paul. Son architecture atypique, en particulier le toit, mériterait indéniablement d'être mise davantage en valeur.

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Enfin le groupe scolaire Ambourget ne devrait pas être oublié. Il est prévu une démolition des Algeco et un agrandissement de l'école.

A suivre épisode 2 : en rue de mai fais ce qu'il te plait.

Stéphane Fleury    

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 6 Mai 2011

Dans le cadre du projet NQU (Nouveaux quartiers urbains), les chemins de Mitry-Princet,  j'ai effectué la balade urbaine du secteur Mitry organisée le samedi 30 avril dernier. Les quelques 50 participants ont pu en cette occasion mieux appréhender les futurs aménagements prévus. J'ai souvent eu la dent dure (à juste titre de mon point de vue évidemment) avec l'exécutif municipal en ce qui concerne les questions d'urbanisme. J'avoue avoir été, cette fois-ci, totalement emballé. Aller à la rencontre d'un quartier et de ses habitants, consigner des remarques sur un livret  remis aux élus, échanger avec ces derniers directement sur le terrain en voyant concrètement les choses constituent les éléments d' un concept tout à fait pertinent. A mon avis, il devrait d'ailleurs être généralisé dans l'ensemble des quartiers.

baladeurbaine

Pour ce faire on pourrait, dans un premier temps, utiliser comme base les conseils de quartier et ainsi permettre aux délégués et habitants d'effectuer une balade dans leur secteur pour commencer. L'idée serait d'avoir une vision de ce qu'était le quartier hier (on demanderait l'intervention du C.A.H.R.A si possible), de ce qu'il est aujourd'hui et ensuite d'imaginer pourquoi pas ce qu'il pourrait être dans le futur. Cette démarche amènerait  presque naturellement la population à apporter des remarques, suggérer des améliorations en direct sur le terrain. Au delà, l'intérêt serait de préparer, avec une certaine forme de pédagogie, les habitants à une évolution possible de leur quartier qu'elle soit nécessaire ou non. A ce propos, les élus devraient avoir le courage d'écouter les riverains et de modifier certains projets, ce qu'ils sont peu enclins à faire pour le moment...

La fréquence resterait à définir, une fois par an étant sans doute le minimum. A terme, on devrait d'ailleurs décliner ce concept pour envisager des balades inter-quartiers permettant aux aulnaysiens qui le souhaiteraient de sortir un peu de leur cadre de vie pour voir ce qu'il se passe ailleurs. Cette démarche assurerait sans doute une meilleure compréhension de la ville dans sa globalité et permettrait peut-être aussi de tordre le cou à quelques clichés, sait-on jamais. Enfin ce sont juste quelques réflexions que je fais en passant et que je jette comme une bouteille à la mer...

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En attendant voici le récit de ma balade urbaine dans le quartier Mitry. J'ai réellement apprécié ce moment et j'en redemande !

A suivre, épisode 1 : marche atac...

Stéphane Fleury          

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 3 Mai 2011

En mars 2010 j'avais rédigé deux notes successives (ici et ) sur le COS, le coefficient d'occupation des sols. J'y relayais notamment les craintes de l'association Aulnay Environnement qui expliquait par exemple que l'assouplissement des règlements d'urbanisme dans notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois facilitait les divisions des terrains au détriment des espaces  verts (jardins et potagers). Comme si une course effrénée à la densification des parcelles constructibles était sur le point de s'amorcer. Cette association agréée dans le cadre géographique communal d'Aulnay exprimait également ses inquiétudes face à l'imperméabilité des sols et aux risques d'inondations qui pouvaient en découler.

Il est vrai qu'au fil des années le COS de la zone pavillonnaire (UG) s'est peu à peu réduit dans notre commune. De 0,60 maxi en 1996, il est passé à 0,45 maxi en 2008 sous l'ancienne majorité. L'actuelle l'a supprimé en 2009 avec les conséquences possibles évoquées dans le paragraphe ci-dessus. Pour illustrer mon propos j'avais pris à l'époque l'exemple d'un terrain situé en zone pavillonnaire dans le quartier Vieux-Pays. J'expliquais alors qu'un terrain occupé à l'origine par une seule et unique maison et offrant un espace de respiration végétal conséquent allait accueillir deux maisons supplémentaires.

pavillonclosdarcon

Ces maisons, le magazine Oxygène les a évoquées dans un article paru en page 9 de son numéro 122 sorti en mars 2011. Toujours dans le souci de présenter les choses sous leur meilleur jour, l'hebdo de communication municipal focalisait exclusivement sur les qualités environnementales de ces constructions.

woodhouses.jpg

Aujourd'hui ces nouvelles habitations sont quasiment terminées. Si les enfants des alentours ont assisté avec un certain émerveillement à l'assemblage des pièces en bois à la façon d'un puzzle, les adultes sont plus mitigés. Au delà de l'aspect architectural qui pose la question de l'insertion dans le bâti actuel, ce qui choque le plus c'est l'emprise au sol. Comme si le moindre espace disponible avait été exploité par la réglementation urbanistique en vigueur dans l'objectif de densifier au maximum. Au final, il ne reste quasiment plus aucun espace pour la végétation.

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Comme quoi Aulnay Environnement avait peut-être raison...

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 30 Avril 2011

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Dans le cadre du projet de requalification urbaine de la partie nord du centre-ville, "Les Chemins de Mitry-Princet", une balade urbaine est organisée sur le secteur Mitry le samedi 30 avril 2011 de 14h00 à 17h00. Départ sur le parking de Netto (comprendre ex-ATAC et futur Netto).

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 14 Avril 2011

Alain Boulanger, conseiller municipal, nous a transmis une lettre adressée à Madame la Commissaire Enquêteur, dans le cadre du processus de modification du plan local d'urbanisme (PLU) engagé depuis le lundi 11 avril.

Dans sa missive, le président de l'association CAPADE Sud pointe du doigt "le déficit d'information relatif à l'avis d'enquête", expliquant que "sur l'ensemble des 50 panneaux administratifs, seuls 5 font office de panneaux officiels. Est-ce bien suffisant ? s'interroge-t-il ?

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Pour mémoire, l'an passé, également lors d'une modification du PLU, M. Boulanger avait soulevé le même problème et obtenu un allongement de l'enquête publique... Nous verrons s'il en sera de même cette fois-ci...

Vous trouverez ci-dessous l'intégralité de sa lettre :

Madame,

Lors de la précédente enquête publique portant sur une modification du PLU, j'ai déjà eu à faire apprécier le déficit d'information relatif à l'avis d'enquête.

Au premier jour de l'enquête, cet avis n'est apposé sur aucun des panneaux administratifs prévus aux informations officielles, dont le nombre a été réduit à sa plus simple expression.

Dans la grande majorité, ces panneaux n'assurent plus que l'affichage des événements organisés par des associations et de la photo du maire à l'exclusion de tout autre élu.

 

Pour rappel, cette photo est restée en place pendant toute la campagne des cantonales à laquelle il était candidat. Il lui était interdit Oxygène mais apparemment pas les panneaux administratifs.

 

Nous avons bien entendu, de la part des Services, que l'avis n'avait pas nécessairement à faire l'information sur le ou les quartiers concernés à toutes fins "d'intéresser" un public le plus large possible.

 

De surcroît, sur l'ensemble des 50 panneaux administratifs, seuls 5 font office de panneaux officielles. Est-ce bien suffisant ?

 

Visiblement la municipalité confond information et communication au point qu'un excès de "com" sur le quartier Princet-Ambourget à une période concomitante aurait pu induire en erreur certains aulnaysiens.

Quand on veut mobiliser sur un dossier, les moyens de la ville ont montré un vrai savoir-faire. Lorsque l'on ne se donne pas les moyens, le résultat est immédiat quant à l'inquiétude qui se manifeste voire jusqu'à la suspicion.

 

Je souhaite que cette forme de jurisprudence édictée par votre collègue, vous engage à reporter votre enquête d'une durée permettant un déroulement satisfaisant.

 

Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie d'agréer, Madame, mes salutations distinguées.

 

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Publié le 11 Avril 2011

Aulnaylibre ! s'est procuré ce matin le dossier d'enquête publique relatif à la modification du plan local d'urbanisme. Trois modifications sont au programme... Voici la troisième... qui met en place les conditions du projet Vélodrome. Pour rappel l'enquête publique se déroule du 11 avril au 13 mai 2011...

III Modification du secteur du Vélodrome

Le Vélodrome est concerné par un projet de construction de deux ensembles immobiliers situés entre les rues du Moulin de la Ville et la rue de Bigorre sur un ancien terrain de sports désaffecté. Le programme comporte un premier ensemble de logements locatifs sociaux au nombre de 85 ainsi que la construction d'un second ensemble comprenant une centaine de logements en accession.

Ces programmes participent à la fois à la reconstitution de l'offre locative du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) et à la fois à la promotion de la mixité sociale. Or, une petite partie du programme en accession empiète sur l'espace sportif du Vélodrome et, par conséquent, sur le zonage et l'emplacement réservé qui lui sont dédiés.

1) Modification du zonage

Les espaces de sports, loisirs et plein air disposent d'un zonage spécifique (UV) qui n'autorise pas la construction de logements. De ce fait, il est proposé d'étendre le périmètre UCb vers l'Est afin qu'il épouse le périmètre de l'opération. La diminution de surface du zonage UV est marginale.

velodrome1.JPG

2) Suppression d'une réserve pour création de voirie.

Le terrain situé 61 rue de Bigorre (cadastré DO 21) a été classé en réserve pour création de voirie par le Plan Local d'Urbanisme (PLU) approuvé en 2008 avec pour objectif l'amélioration des circulations inter-quartiers. Or, dans l'intervalle, ce terrain a été acquis par la ville et la voie projetée sera réalisée dans le cadre de l'opération de construction. Elle sera ouverte à la circulation mais se terminera en impasse pour les véhicules ; la liaison entre la voie nouvelle et la rue de Bigorre n'étant que piétonne suite à la concertation menée avec les riverains. De ce fait, l'emplacement réservé n'a plus lieu d'être.

velodromeplu1.JPG

(Photo : au centre, la voie nouvelle, qui de gauche à droite relie le Chemin du Moulin de la ville à la rue de Bigorre )  

3) Modification du périmètre d'un emplacement réservé.

L'espace sportif du Vélodrome est également concerné par l'emplacement réservé C.16 pour "l'aménagement de zone pour complexe sportif - culturel et activité" d'une superficie de 111 502 m² soit plus de 11 hectares. Or, de même que pour le zonage dont le périmètre est strictement identique, une petite partie du programme en accession empiète sur cet emplacement. De ce fait, il est proposé de repousser légèrement la limite occidentale de l'emplacement réservé pour une diminution de celui-ci de seulement 2 181 m² environ.

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Source : Dossier d'enquête publique, service aménagement et urbanisme, 3 rue Charles Dordain, Aulnay-sous-Bois.

 

 

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Publié le 11 Avril 2011

Aulnaylibre ! s'est procuré ce matin le dossier d'enquête publique relatif à la modification du plan local d'urbanisme. Trois modifications sont au programme... Voici la seconde... qui préfigure la démolition des tours du Galion. Pour rappel l'enquête publique se déroule du 11 avril au 13 mai 2011...

II Modification du zonage applicable au secteur "Galion Est"

1) Passage de la zone UC à la zone UCb

Le secteur dit du Galion est délimité à l'Est par la rue Eugène Delacroix, au Nord par la rue Henri Matisse et, au Sud et à l'Ouest, par la rue Abraham Duquesne. Ce périmètre est concerné par deux projets d'envergure que sont la construction dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) de l'îlot X en lieu et place des tours du Galion démolies ainsi que la démolition - reconstruction du foyer des travailleurs migrants ADEF.

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Afin de permettre à ces projets de se développer et de s'insérer au mieux dans l'environnement existant, il est proposé de les passer de la zone UC à la zone Ucb qui, conformément à sa vocation, doit régir "des quartiers déjà bâtis, composés en quasi-totalité de logements locatifs sociaux gérés par des opérateurs publics ou bailleurs sociaux. Les règles d'urbanisme applicables dans ce secteur visent à permettre la requalification urbaine, les travaux de résidentialisation, l'entretien et la restructuration des immeubles ainsi que les reconstructions programmées".

En effet, par la relative souplesse de ses règles, la zone Ucb favorise l'adaptation du projet au cadre environnant et permet d'intégrer les spécificités propres à chaque enjeu.

En revanche, le règlement applicable à la zone Ucb n'est pas changé.

Source : Dossier d'enquête publique, service aménagement et urbanisme, 3 rue Charles Dordain, Aulnay-sous-Bois.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 11 Avril 2011

Aulnaylibre ! s'est procuré ce matin le dossier d'enquête publique relatif à la modification du plan local d'urbanisme. Trois modifications sont au programme... Voici la première... Pour rappel l'enquête publique se déroule du 11 avril au 13 mai 2011...

I Modification de la partie activités de la ZAC des Aulnes (Zone UI j)

1) Autorisation du commerce

Dans le règlement actuel, le commerce n'est autorisé qu'à hauteur de 30 % dans cette zone et à condition qu'il constitue l'accessoire d'une autre destination. Or, le terrain constituant la partie économique de la ZAC des Aulnes, destiné initialement à un parc d'activités, reste inexploité à l'heure actuelle faute d'investisseurs.

Aussi, dans le but de le valoriser, il est proposé d'autoriser à 100 % le commerce en cohérence avec les modifications précédentes du PLU (2009 et 2010) qui identifiaient un "croissant" commercial partant du centre commercial Parinor I, incluant la partie Est de la fosse à la Barbière puis intégrant le site de l'ancien garage Renault situé en face du terrain de la ZAC.

Le périmètre ainsi défini vise à rendre cohérente la localisation du commerce sur la partie Nord de la ville. En outre, une implantation commerciale sur le terrain permet une valorisation foncière optimale pour le bilan financier de la ZAC ainsi qu'une source d'emplois potentiels notamment pour les habitants des quartiers riverains.

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2) Modification des règles d'implantation par rapport aux voies

Dans le PLU actuellement applicable, l'implantation des bâtiments en zone UIj peut se faire soit à l'alignement de toutes les voies concernées, soit avec le recul défini comme suit :

- 8 mètres minimum par rapport à l'alignement de la rue Paul Cézanne et du Boulevard Marc Chagall ;

- 4 mètres minimum par rapport à l'alignement des autres voies ;

- 15 mètres maximum sur le Carrefour de l'Europe.

Toutefois, afin de ne pas compromettre les aménagements futurs, notamment dans le cadre du Grand Paris et de l'aménagement de la RN2, il est proposé de rendre obligatoire le recul sur le carrefour de l'Europe et sur le Boulevard Marc Chagall.

La nouvelle rédaction de l'article 6/2.6 est la suivante :

Dans le secteur UIj, les constructions doivent être implantées en respectant les reculs suivants :

- 8 mètres minimum par rapport à l'alignement du Boulevard Marc Chagall ;

- 15 mètres minimum sur le Carrefour de l'Europe.

Sur la rue Paul Cézanne et sur les autres voies non mentionnées ci-avant, les constructions pourront s'implanter à l'alignement ou en retrait de 4 mètres minimum.

En dehors des futurs aménagements pouvant intervenir à terme sur le réseau viaire, le principe du retrait par rapport à l'alignement permet de conserver la végétalisation des espaces libres en cohérence avec les règles de l'article UI13 relatives à la plantation et la valorisation des marges de recul.

Source : Dossier d'enquête publique, service aménagement et urbanisme, 3 rue Charles Dordain, Aulnay-sous-Bois.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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