aulnay d'hier et d'aujourd'hui...

Publié le 17 Avril 2024

Le cinéma Le Capitole était situé rue Anatole France à Aulnay-sous-Bois. Sa façade avait le style de l’époque 1930. Sa construction aurait commencé en 1927. La charpente métallique boulonnée aurait été exécutée par les ateliers Eiffel, puis recouverte de béton.

Ce bâtiment devint Sté Cinéma Jojo en 1929. Lors du premier spectacle, il y eut une présentation d’éléphant sur scène. Il aurait même arrosé les spectateurs avec sa trompe.

L’histoire du cinéma Le Capitole à Aulnay-sous-Bois de 1927 à sa disparition

D’une capacité de 1 800 places, le Capitole était la plus grande salle de cinéma d’Aulnay. Sa situation près de la gare la favorisait. La scène était l’une des plus grandes de la région. Le balcon, fort connu de la jeunesse du moment, comprenait au premier plan 6 loges et 18 baignoires. Après un passage pour les spectateurs, il y avait les fauteuils en bois.

Rappelons que les années 1930 marquent l’arrivée du cinéma parlant. Son essor est une des conséquences de l’ouverture du Capitole qui vient concurrencer Le Prado ouvert 20 ans plus tôt.

Pendant la seconde guerre mondiale, la salle du Capitole fut quelquefois réquisitionnée par les Allemands qui venaient y voir des films dans leur langue maternelle.

Le Capitole fut après la guerre le seul cinéma-music-hall à recevoir des vedettes célèbres telles que Dario Moréno, Henri Salvador, Marcel Amont, Edith Piaf ou encore Serge Reggiani. En 1935, on y a présenté des pièces de théâtre dont l’Aventurière jouée par les artistes de la Comédie Française.

L’histoire du cinéma Le Capitole à Aulnay-sous-Bois de 1927 à sa disparition

Chaque année, les enfants ayant participé aux colonies de vacances de St-Hilaire de Riez ou de Varennes sur Amance y donnaient un spectacle. Le Capitole servait aussi pour le Gala annuel de la Mutualité Maternelle et de la Police. Les élèves des écoles s’y rendaient pour la distribution des prix.

Le cinéma Le Capitole fût fermé le 30 novembre 1973. Il a été démoli la première semaine de janvier 1988…

Source information : Cercle Archéologique Historique Région Aulnay (Avec tous nos remerciements).

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Publié le 7 Août 2023

Dans le cœur historique du Vieux-Pays, à côté de l’église Saint-Sulpice, se trouvait autrefois un magnifique château à Aulnay-sous-Bois. On en trouve trace dans les archives pour la première fois en 1208.

Les armoiries de la famille de Gourgue : derniers vestiges du château d’Aulnay-sous-Bois

Composé de deux ailes d’habitation, ces dernières sont reliées par une façade construite sous l’impulsion du comte Dominique Armand de Gourgue.

Côté rue, cette façade respecte l’architecture des deux bâtiments existants, mais côté jardin c’est une superbe façade de style renaissance qui est réalisée. Les travaux s’achèvent en 1869.

C’est sur cette façade, au niveau des tourelles, que figuraient les armoiries de la famille de Gourgue ô combien chargées de symbolisme.

Les armoiries de la famille de Gourgue : derniers vestiges du château d’Aulnay-sous-Bois

Malheureusement, et on regrettera que le maire de l’époque Isidore Nérat (1905 - 1919) n’ait pas souhaité ou pu l’empêcher, le château fut détruit en 1907.

Les armoiries de la famille de Gourgue : derniers vestiges du château d’Aulnay-sous-Bois

Ces armoiries constituent les derniers vestiges du château encore présents dans notre ville. L’histoire retiendra que sa destruction est un véritable drame pour le patrimoine Aulnaysien…

Les armoiries de la famille de Gourgue : derniers vestiges du château d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 13 Juillet 2023

La Ville d’Aulnay-sous-Bois va restaurer la chapelle de la famille De Gourgue, dont Dominique De Gourgue et Auguste-François de Gourgue furent tour à tour maires de la commune. Ce patrimoine aulnaysien, propriété de la commune, abrite les neuf sépultures de la famille.

Pour réaliser ces travaux, dont le coût est estimé à près de 34 500€, la Ville va signer une convention de mécénat financier avec l’association du Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay (CAHRA). Le CAHRA financera intégralement ces travaux de restauration.

Restauration de la chapelle de la famille De Gourgue à Aulnay-sous-Bois

Source information et image : page Facebook de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 23 Février 2023

La rédaction d’Aulnaylibre.com vous propose une petite plongée dans les couloirs du temps. En 1819 exactement. A cette époque, pas moins de cinq fermes étaient implantées sur la commune. Vous pouvez les localiser sur le plan ci-dessous.

L’implantation des fermes à Aulnay-sous-Bois en 1819 : la ferme Trichard

Autrefois, les fermes d’Aulnay appartenaient au Seigneur à l’exception de celle qui était contigüe à l’église Saint-Sulpice. C’était la ferme du Prieuré qui s’appelait en 1819 la ferme Trichard.

L’implantation des fermes à Aulnay-sous-Bois en 1819 : la ferme Trichard

Ancienne ferme du Prieuré datant de l’époque du château, elle fut vendue comme bien national en 1791. Elle s’appela également ferme Dalleux puis ferme Fleury. Les bâtiments furent rachetés par la cure pour créer « la Cité Paroissiale » cédée ensuite à la ville puis démolie pour construire en ces lieux l’Espace Jacques Prévert. Seul un corps de bâtiment existe encore de nos jours…

L’implantation des fermes à Aulnay-sous-Bois en 1819 : la ferme Trichard

Source information et images 1 et 2 : Cercle Archéologique Historique Région Aulnay, avec tous nos remerciements / Source image 3 : Aulnaylibre.com

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Publié le 28 Mars 2022

Il y a 25 ans jour pour jour, le 27 mars 1997, le Prince Charles rendait visite aux jeunes élèves de l'école André-Malraux et aux habitants du Gros-Saule aux côtés de l'ancien maire Jean-Claude Abrioux.

"C'était à l'occasion d'un voyage à Paris que le Prince Charles, ayant appris que certains quartiers d'Aulnay-sous-Bois étaient en réhabilitation, a décidé de venir sur place les visiter" raconte Catherine Andureu, ancienne enseignante à l'école André-Malraux.

Quand le Prince Charles rendait visite à Aulnay-sous-Bois

En souvenir de son passage, un square du quartier porte désormais le nom de square Prince-de-Galles. Le Gros-Saule gardera à tout jamais le souvenir de cette visite princière.

Quand le Prince Charles rendait visite à Aulnay-sous-Bois

Source information et photos : page Facebook d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 19 Janvier 2022

1963. Récemment arrivés d’Algérie, les accords d’Evian ayant donné l’indépendance à ce pays, quatre garçons, natifs d’Oran, se retrouvent et décident de continuer à vivre leur passion : la musique. Déjà à Oran, sous le nom de Jupiters, le quatuor commençait à avoir une petite notoriété. A l’époque, ils interprètent des thèmes puisés dans le répertoire des Machucambos, des Shadows et même d’Elvis Presley. Forts de ce succès, ils écrivent à toutes les maisons productrices de disques et finissent par obtenir une réponse de Pathé Marconi.

Les missiles : un groupe de rock français à succès à Aulnay-sous-Bois

Dès leur arrivée sur le sol Français, les Jupiters reprennent leur activité musicale à Fréjus où ils vivent leurs premiers mois de rapatriés. Au début de 1963, ils débarquent à Paris, s’installent à Aulnay-sous-Bois où ils sont logés par les parents d’Arlette, la fiancée de Bernard Algarra.

Un jeudi, ils tentent leur chance aux studios Pathé à Boulogne-Billancourt, qui recherchent de nouveaux artistes. Les auditions sont longues car il y a de nombreux autres jeunes en quête de gloire. Réussissant l’examen de passage, ils font partie d’une production spéciale appelée Disques PAT. Un premier 45 tours simple destiné aux radios et médias sort. Il faudra attendre le retour médiatique pour donner une suite à cette aventure. Alors, pour survivre, ils font des petits boulots.

En semaine, ils continuent de répéter dans le patronage de quartier, c’est l’Abbé Nigen qui leur prête un local dépendant de l’Eglise Saint-Joseph. Le dimanche, ils se perfectionnent auprès du public. On les retrouve à jouer dans une salle d’un café proche, le Schtroumpf, situé au carrefour du Gros Peuplier. A cette époque, ils ne sont pas encore célèbres et on peut croiser les quatre garçons chez le disquaire situé au début du boulevard de Strasbourg.

Les missiles : un groupe de rock français à succès à Aulnay-sous-Bois

Le groupe se rebaptise Les Missiles et il va bientôt s’imposer à partir de l’automne de l’année 1963 avec un super tube intitulé Sacré Dollar dont les paroles n’ont pas pris une ride « Pour ce petit bout de papier, qui peut tout acheter, je vois faire autour de moi, n’importe quoi… ». Evoluant dans un style folk-rock, bien servi par leur accompagnement vocal, le groupe fonctionne. D’autres titres suivront comme Fume, fume, fume ou encore Boum, Boum, Boum, mon cœur explose !

Au printemps 1964, ce sont leurs premieres planches à Paris, à Bobino, un gala à Londres et enfin l’Olympia, salle parisienne mythique pour tous les artistes confirmés d’alors. Ils seront ensuite dans le peloton de tête des hit-parades notamment celui de Salut les Copains. Ils reçoivent aussi des trophées comme la coupe Age tendre et tête de bois, émission télévisée consacrée aux jeunes, animée par Albert Raisner. Ils seront encore bien présents, avec bonheur pour leurs fans, pendant toute l’année 1965.

Mais, malheureusement, c’est l’année 1966 qui marquera la fin de leur parcours. Le groupe se sépare car, après une foudroyante épopée, la vague rock’n’twist s’essouffle et une relève arrive avec des genres nouveaux. C’est ainsi que s’achève la brève mais fulgurante carrière artistique de ces quatre garçons qui ont pu accéder à la réussite en s’imposant comme un des meilleurs groupes français du moment.

Les Missiles : Bernard Algarra (Guitare solo), Emmanuel Gonzalès dit Manu (Guitare rythmique), Bernard Segura dit Micky (Batterie) et Robert Suire (Guitare basse). Ils ont sorti une bonne douzaine de disques 33 et 45 tours chez Ducretet-Thomson.

Source information : C.A.H.R.A Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay

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Publié le 18 Janvier 2022

Les habitants de notre commune se rappellent grâce à sa façade, que le Prado, actuellement Le New Resto, au 24 rue Jules Princet était un cinéma, haut lieu du septième art à Aulnay-sous-Bois. Il reste dans les souvenirs des anciens les sorties du samedi soir et celles du dimanche après-midi en famille. A pied, en vélo, le cinéma était la distraction de fin de semaine.

Au début du XXème siècle, au temps du cinéma muet, Aulnay disposait de plusieurs établissements dans lesquels étaient projetés des films de cet art naissant. Le premier établissement spécialement construit pour le septième art et accessoirement pour le théâtre fut Le Prado en 1913.

L’histoire du cinéma Le Prado à Aulnay-sous-Bois de 1913 à sa disparition

Il disposait de 700 places. L’ancienne entrée franchie, on pénétrait dans le hall qui donnait accès au balcon par un escalier et, par deux portes latérales, à la salle. Cette dernière, très dépouillée, était plutôt du style hangar avec ses formes métalliques apparentes.

La façade prit l’aspect de celle toujours visible actuellement, les charpentes métalliques disparurent sous un habillage de staff et de contreplaqué. De part et d’autre de la scène, des personnages de la Commedia dell’arte étaient représentés, avec en bonne place, Arlequin et Colombine. Dans la fosse, à l’avant de la scène, se trouvaient les musiciens. Ils accompagnaient par des airs appropriés la projection des films muets. Le Prado s’enorgueillissait dans ses prospectus de disposer d’un « orchestre symphonique sous la direction de Monsieur Lambert ».

L’histoire du cinéma Le Prado à Aulnay-sous-Bois de 1913 à sa disparition

Après le premier conflit mondial, le Prado eut ses heures de gloire avec des films qui marquèrent leur époque comme : le défilé de la victoire sur les Champs-Elysées le 14 juillet 1919, la projection du premier parlant de Maurice Chevalier en septembre 1930 et bien d’autres par la suite.

La concurrence était vive entre les trois grands cinémas (Prado, Capitole, Palace). En plus de la publicité dans la presse, chacun disposait d’une camionnette sur laquelle étaient collées des affiches. Ces véhicules circulaient dans Aulnay, des haut-parleurs diffusaient de la musique et donnaient des informations sur les programmes de la semaine.

Dans « Souvenirs d’un montreur d’ombres », le projectionniste Robert Froment parlait ainsi du Prado : « Pendant la guerre, c’était fou, des marées humaines. De ma fenêtre de cabine, quand je voyais la queue en bas, ça faisait une masse qui se déplaçait à droite, à gauche. Incroyable ! La fille du puisatier, on a fait un massacre avec des films comme ça, avec tous les films de Pagnol d’ailleurs.

Dans les années 50, il y avait du monde. Ça a commencé à tomber… Les patrons du Prado furent Messieurs Verneuil, Reres, Verreca.

Quand vous voyez un film en 70 mm, avec le son stéréophonique… J’ai eu des clients, quand ils sont venus voir Le jour le plus long, c’était une copie en noir et blanc cinémascope, eh bien, les types levaient la tête comme si les bombardiers étaient au-dessus dans les plafonds.

En 70, on travaillait encore bien. Puis Monsieur Puren a repris en 74. Il y a eu une chute continue »

L’histoire du cinéma Le Prado à Aulnay-sous-Bois de 1913 à sa disparition

Peu avant la fermeture du « dernier » cinéma d’Aulnay en 1985, l’association « Les amis du Ciné-sous-Bois » disait « La municipalité devrait, en principe, racheter le Prado. Nous espérons que la vocation cinématographique sera maintenue. Notre association ne peut en effet imaginer une fermeture définitive qui porterait un grave préjudice au développement culturel de la commune ».

La salle restée vide fut occupée par les Restos du Cœur, puis par un dépôt vente de meubles. En 1992, le bail fut repris par un restaurateur. Ce dernier fit refaire la salle pour l’adapter à sa nouvelle fonction. Il eut le bon goût de garder la façade, ne dépaysant pas trop les Aulnaysiens qui ayant connu le cinéma, s’y rendaient pour se restaurer.  

Source information : C.A.H.R.A. Cercle Archéologique et Historique de la Région d'Aulnay, avec tous nos remerciements. 

Source photos 1 et 2 : Archives départementales de la Seine-Saint-Denis / Source photo 3 : Google Maps

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Publié le 17 Janvier 2022

Le superbe château d’Aulnay-sous-Bois présentait à la fin du XIXème siècle une architecture originale : deux bâtiments anciens datant du XVIIème siècle donnaient sur la rue de Gonesse et les fossés existaient encore.

Un cèdre, seul survivant du château d’Aulnay-sous-Bois !

Le Comte de Gourgue compléta l’ensemble dans les années 1860 en créant une façade réunissant les deux ailes anciennes et respectant leur caractéristique. En revanche, la façade arrière donnant sur le vaste parc représentait exactement le style inspiré par Viollet le Duc avec un décor fantaisiste dans le style renaissance.

Un cèdre, seul survivant du château d’Aulnay-sous-Bois !

Ce bâtiment fut préservé jusqu’en 1907, mais la mort du Comte de Gourgue en 1893 s’était accompagnée d’une faillite totale. Sans héritiers directs, la vente du château fit l’objet de spéculations, l’ensemble se prêtant parfaitement à la création d’un vaste lotissement.

Un cèdre, seul survivant du château d’Aulnay-sous-Bois !

La démolition commença en 1907. Le parc du château s’étendait jusqu’au boulevard Lefèvre. Il fut entièrement loti et le Cèdre qui se trouve depuis dans le jardin de la Police Municipale en est le seul précieux vestige…

Un cèdre, seul survivant du château d’Aulnay-sous-Bois !

Source information : C.A.H.R.A Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay avec nos remerciements. Source photo 1, 2 et 3 : département de la Seine-Saint-Denis / Source photo 4 : Aulnaylibre.com

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Publié le 18 Février 2021

Il était une fois… la paléontologie…

Plusieurs témoignages nous ont laissé entendre qu’il aurait été trouvé une dent de mammouth dans le nouveau cimetière de Mitry à Aulnay-sous-Bois. Un témoin affirme avoir tenu cette pièce et déclare qu’elle aurait été donnée au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Cependant, nulle trace n’a pu en être retrouvée.

Et soudain on découvre une dent de mammouth dans le nouveau cimetière de Mitry à Aulnay-sous-Bois !

Cette découverte est à rapprocher de celle réalisée lors du creusement du canal de l’Ourcq à Sevran, à peu près à mi-chemin entre les bornes kilométriques n°17 et 18 du canal, à 5 ou 10 mètres en amont de la gare d’eau des bois de Saint-Denis, près de Villepinte, à 6 mètres de profondeur, une couche à ossements fut reconnue, livrant entre autres une dent de mammouth très évoluée. Ces pièces furent d’abord étudiées par Cuvier et datent du quaternaire.

Et soudain on découvre une dent de mammouth dans le nouveau cimetière de Mitry à Aulnay-sous-Bois !

Source information : Cercle Archéologique Historique Région Aulnay (C.A.H.R.A) avec toute notre gratitude. Source photos d’illustration : Ebay / Wikipédia  

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Publié le 16 Février 2021

Nombreux sont les habitants d’Aulnay-sous-Bois à fréquenter le parc forestier de la Poudrerie. L’histoire ci-dessous raconte comment cette Poudrerie de Sevran, dont la construction date des environs de 1872, aurait pu s’appeler Poudrerie de Vaujours…

Peu de temps après la fin de la guerre de 1870-1871, qui inspira à Emile Zola son fameux roman La débâcle, on commença à implanter une poudrerie sur les confins des communes de Vaujours, Livry, Sevran et Tremblay-les-Gonesse. Le terrain imparti à cet établissement et à ses annexes s’étendait sur plusieurs communes. Dès lors, quelle dénomination devait-on donner à ce nouvel établissement, sachant que les locaux des soldats de garde et certains hangars étaient construits sur Sevran, tandis que les installations essentielles, machines à vapeur, turbines, fours, broyeurs, pulvérisateurs et séchoirs, étaient implantées sur le territoire de Vaujours. Quelle ville pouvait revendiquer la paternité de ce nouvel équipement militaire ?

Parc forestier de la Poudrerie : quand la Poudrerie de Sevran aurait pu s’appeler la Poudrerie de Vaujours !

Les autorités militaires n’eurent pas à se poser ce problème car un incident ne tarda pas à survernir, qui les incita à attribuer au nouvel établissement le nom de « Poudrerie de Sevran » plutôt que de « Vaujours ».

L’abbé Chaudé dans son « histoire de Vaujours » (Paris 1883) a rappelé l’épisode qui, de nos jours, est encore fort connu de la tradition orale. Voici les faits tels qu’ils sont relatés actuellement.  

La femme du concierge de la poudrerie à la suite d’une grave maladie était au bord du trépas et voulut se confesser. Le curé de Sevran appelé d’urgence ne put malheureusement pas satisfaire cette exigence car la dame en question était alsacienne et ne s’exprimait qu’en allemand, langue inconnue du curé. Celui-ci se rendit alors à Paris et en ramena un prêtre allemand. Après quoi, il put administrer les derniers sacrements à la pauvre femme qui décéda peu après.

Le commandant de la poudrerie se rendit tout naturellement à Sevran pour s’entendre avec le curé qui avait témoigné tant de sollicitude, sur les conditions et l’heure du convoi mortuaire. A sa grande surprise, le curé lui déclara que la nouvelle poudrerie était sur le territoire de Vaujours et qu’il fallait, pour les obsèques, prendre contact avec le curé de Vaujours. On imagine la perplexité du Commandant après une telle déclaration. Le cadastre consulté n’apporta guère de solution, car le bâtiment du commandement se trouvait sur la limite des deux communes.

Finalement, il fut décidé de « tirer sur le décamètre » pour attribuer à la commune de Sevran la propriété de la maison. Ceci fait, on avisera victorieusement le curé de Sevran que la poudrerie était sise sur sa paroisse. En conséquence, la défunte femme du concierge fut inhumée à Sevran et la poudrerie, puisque ses habitants relevaient de l’état civil de Sevran, prit le nom de « Poudrerie de Sevran » au détriment de Vaujours.

Parc forestier de la Poudrerie : quand la Poudrerie de Sevran aurait pu s’appeler la Poudrerie de Vaujours !

Les habitants de Vaujours n’ont cependant pas oublié que la poudrerie se trouve en grande partie sur leur territoire et leurs armoiries qui sont « d’azur à la bande bretessée et contre-bretessée d’or ; au chef du même, chargé d’un rai d’escarboucle fleurdelyssé d’azur » sont soutenues en pointe par « un foudre d’or enflammé de gueules » qui est l’insigne du Corps des Officiers des Poudres.

Parc forestier de la Poudrerie : quand la Poudrerie de Sevran aurait pu s’appeler la Poudrerie de Vaujours !

Source : Cercle Archéologique Historique Région Aulnay (CAHRA) avec toute notre gratitude.

Source photo Vaujours - La poudrerie : colletions Archives départementales de la Seine-Saint-Denis  

Source photo parc aujourd’hui : tourisme93.com

 

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Publié le 8 Avril 2020

Au 26 rue Louise Michel à Aulnay-sous-Bois se trouve l’espace Averino. Il a été inauguré le 31 mai 2018.

Ces locaux abritaient auparavant les ASSEDIC. Désormais, ils accueillent différents services communaux comme la jeunesse ou la démocratie de proximité. Ils proposent aussi des salles de réunion au très actif tissu associatif Aulnaysien.

Averino, nom de scène d’un clown et directeur de cirque Aulnaysien nommé Michel Sellier

L’espace Averino porte le nom de scène d’un ancien clown et directeur de cirque Aulnaysien, dont le vrai nom était Michel Sellier (1882 – 1954).

Passionné par les arts du spectacle et le cirque, il se lance, à l’âge de 13 ans, dans l’apprentissage des sauts acrobatiques. Il fera ainsi la tournée des plus grands cirques d’Europe jusqu’à ce qu’il participe à la Grande Guerre.

Pratiquant aussi le trapèze, le domptage et la musique, il s’engage dès 1924 dans la mise en œuvre d’un cirque à demeure, au 13 avenue de la République à Aulnay-sous-Bois, avec son épouse Emma issue d’une grande famille de clowns. Toute la famille se dépense sans compter pour distraire les Aulnaysiens jusqu’en 1932.

Averino continuera ensuite à se produire dans les cirques itinérants avant de s’éteindre en 1954. Les belles teintes variées du bâtiment qui porte aujourd’hui ce nom perpétuent la mémoire de Michel Sellier, personnage haut en couleur…

L’espace Averino à Aulnay-sous-Bois porte le nom de scène de l’ancien clown Michel Sellier !

Source information et photo du clown Averino : C.A.H.R.A, Cercle Archéologique Historique de la Région d’Aulnay, avec toute notre gratitude.

Source photo espace Averino aujourd’hui : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois.

 

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Publié le 27 Août 2019

Louis Barrault nait le 8 juin 1921. Il habitait au 12 rue des Ecoles à Aulnay-sous-Bois.

Pierre Gastaud est né le 23 septembre 1924.

Tous les deux travaillent à la Compagnie des Freins Westinghouse à Sevran, entreprise qui fabriquait du matériel de guerre allemand. Beaucoup d’ouvriers y menaient des actions de résistance.

Louis Barrault et Pierre Gastaud, fusillés pour la France au parc Dumont à Aulnay-sous-Bois

Le 17 août 1944 au soir, les deux camarades Louis Barrault et Pierre Gastaud ont pour mission de surveiller la demeure du Docteur Perlis, qui se situait dans le parc Dumont.

C’est de ce pavillon que le Lieutenant Joyeuse, agent du Services Actions, tente d’entrer en contact avec Londres pour renseigner les Alliés sur la retraite des troupes allemandes.

Pour cette raison, beaucoup de soldats sont dans la gare d’Aulnay-sous-Bois et tout autour. La libération de Paris est proche, la nervosité est à son comble. La radiogoniométrie allemande détecte l’émetteur. Les S.S. investissent le parc.

Louis Barrault et Pierre Gastaud, fusillés pour la France au parc Dumont à Aulnay-sous-Bois

Les deux agents chargés de la surveillance préviennent Joyeuse qui détruit son poste et s’échappe mais il est trop tard pour Louis Barrault et Pierre Gastaud. Ils sont capturés et torturés jusqu’au petit matin avant d’être fusillés contre un arbre dans le parc Dumont.

Leurs décès sont enregistrés à la mairie d’Aulnay-sous-Bois le 18 août à 12 heures par le maire Charles Drocourt, président de la délégation spéciale désignée par l’Etat français.

Les obsèques ont eu lieu en l’église Saint-Joseph d’Aulnay-sous-Bois le 21 août et ils ont été tous les deux inhumés à Aulnay.

A la mémoire de ces deux fusillés de la Résistance, une stèle a été érigée à l’endroit où ils sont tombés. Elle a été inaugurée le 25 août 1945.

Par décision du conseil municipal du 8 octobre 1944, deux rues d’Aulnay-sous-Bois portent le nom de ces deux jeunes victimes.

Source information et photo 2 : C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d'Aulnay) en tous nos remerciements. Source photo 1 : Aulnayllibre.com

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Publié le 12 Août 2019

Charles Dordain, dit « le sévère » nait le 28 mars 1859 à Bavinchove dans le département du Nord. Il consacre une bonne partie de sa vie à s’occuper de l’administration municipale.

Conseiller municipal en 1908, adjoint au maire en 1913 (spécialement chargé des questions financières), il devient maire d’Aulnay-sous-Bois en 1930. En 1931 il est fait Chevalier de la Légion d’honneur.

Charles Dordain l’homme qui posa la première pierre de l’actuelle mairie d’Aulnay-sous-Bois

En 1932 il démissionne de sa fonction de maire, mais enrichit son parcours d’expériences diverses. Il a été délégué cantonal, administrateur de la Caisse des Ecoles et du Bureau de Bienfaisance. Il fut aussi à l’origine des premières études en vue de doter notre ville d’un hôpital intercommunal.

C’est à lui que revint l’honneur d’avoir posé la première pierre de notre actuel Hôtel de Ville en présence de M. Cathala, alors sous-secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, le 13 mars 1932.

Charles Dordain l’homme qui posa la première pierre de l’actuelle mairie d’Aulnay-sous-Bois

Il décède quelques années plus tard, le 31 janvier 1937…

Aujourd'hui, la rue Charles Dordain est située à quelques pas au nord de la gare du RER B. Elle relie l'avenue Anatole France à la rue Jean Charcot. Le numéro 3 de cette rue a longtemps abrité la direction des études urbaines, qui recevait le public notamment lors des modifications du Plan Local d'Urbanisme (PLU). Un moment menacé de destruction, la bâtisse en meulière a finalement été conservée pour accueillir la Maison des projets et du patrimoine.  

Source information et photos : C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay) avec tous nos remerciements.

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Publié le 6 Août 2019

Le nom de Robert Ballanger est étroitement lié à celui d’Aulnay-sous-Bois. Chacun sait qu’il a été donné à un parc de la commune et également à un hôpital intercommunal. Mais qui connait réellement cet homme devenu maire de la ville en 1971 ? En lisant ces quelques lignes vous en saurez beaucoup plus sur lui. Ce qui suit appartient à l’histoire…   

Mais qui était Robert Ballanger maire d’Aulnay-sous-Bois de 1971 à 1978 ?

Robert Ballanger est né le 2 novembre 1912 à Nantes. Il décède le 26 janvier 1981 à Sevran. C’est en 1932 qu’il adhère au parti communiste. Employé de bureau au Ministère des Colonies à Nantes, il exerce très vite d’importantes responsabilités au sein des instances régionales de son parti. Mobilisé en 1939, il participe aux combats. Son action importante dans la clandestinité le désigne au poste de vice-président du Comité de Libération de la Seine-et-Oise en 1944. Il est titulaire de la Croix de Guerre 1939 - 1945 et de la Médaille de la Résistance.

En 1945, à 33 ans, il entre à l’Assemblée Nationale. Il sera de toutes les législatures de la IVème puis de la Vème République, d’abord député de Seine-et-Oise, avant la Seine-Saint-Denis en 1967 ; il n’assumera pas moins de quatorze mandats. Ses multiples interventions à l’Assemblée Nationale le font redouter de ses adversaires politiques. Ses qualités le placent comme l’un des députés communistes les plus écoutés dans l’hémicycle. En 1964, il succède à Waldeck-Rochet à la présidence du groupe communiste à l’Assemblée. Au XIIème Congrès du PCF, en avril 1950, il est écarté du Comité central et n’y reviendra qu’en 1959.

Il fut maire d’Aulnay-sous-Bois de 1971 à 1978, avant de passer la main à Pierre Thomas. Il a contribué à la modernisation de la ville, à l’implantation des zones d’activités dont celle de Chanteloup avec l’Oréal et, en 1973, de l’usine Citroën.

Dans son action de développement de la Seine-Saint-Denis, Robert Ballanger a attiré les investisseurs à Garonor et Paris-Nord 2. Dans le domaine culturel, il est à l’origine de l’Espace Jacques Prévert, haut-lieu de la culture à Aulnay.

Pour honorer sa mémoire après son décès brutal, la Municipalité a donné son nom au beau parc paysager aménagé au nord d’Aulnay. L’hôpital intercommunal d’Aulnay-sous-Bois, Sevran et Villepinte porte également son nom.

Source information : C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay) avec tous nos remerciements. Photo d’illustration : Aulnaylibre.com

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Publié le 5 Août 2019

Suite à notre évocation de la superbe maison située rue Edouard Cornefert à Aulnay-sous-Bois, nous avons voulu en savoir plus sur cet homme, Parisien de naissance et Aulnaysien d’adoption. Formé au métier d’électricien, il voue une passion sans commune mesure pour la musique. Son dévouement sera maintes fois récompensé. Ce qui suit appartient à l’histoire…

Aulnay-sous-Bois : Edouard Cornefert, l’électricien qui aimait la musique

Né le 27 novembre 1876 dans le 15ème arrondissement de Paris, Edouard Cornefert se sent tout jeune attiré par la musique.

Electricien de métier, il est venu s’installer à Aulnay-sous-Bois dans l’avenue du Gros Peuplier et monte un commerce de chansons et d’instruments de musique. Il devient président de l’Ecole de musique et donne à tous l’exemple de l’assiduité et de l’application aux répétitions et aux concerts de l’Harmonie et de la Symphonie Municipales. Il a été aussi le secrétaire adjoint de la Chambre Syndicale du Bâtiment, président de la Société d’Horticulture et administrateur de l’Association des commerçants.

Pour l’ensemble de ses activités durant sa vie, il a reçu de nombreuses récompenses : il a eu sa première Médaille d’Argent à 17 ans au Ministère du Commerce (section Lutherie) et sa première Médaille d’Or en 1932 par la Société d’Encouragement au Dévouement. En 1933, il est nommé officier d’Académie et reçoit la Médaille d’Honneur des Sociétés Musicales de France. Le 31 janvier 1957, il est promu au grade d’officier dans l’ordre des Palmes Académiques ; enfin le 15 janvier 1960, il reçut la première Plaquette d’Honneur de la ville d’Aulnay-sous-Bois.

Il est décédé le 5 juin 1962. Comme il avait su donner un essor formidable à la « Symphonie Municipale » ainsi qu’à « l’Harmonie Municipale » jusqu’à son dernier jour, le Conseil municipal d’octobre 1963 a décidé que la rue du Bocage s’appellerait désormais la rue Edouard Cornefert.

Source information et photo : le C.A.H.R.A, Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay, avec tous nos remerciements

 

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Publié le 30 Juillet 2019

L'été 1944 touche à sa fin. Stationné en gare d'Aulnay-sous-Bois, un train est sous bonne garde allemande. Et pour cause : à l'intérieur, 200 à 300 toiles de maîtres - Picasso, Dufy, Braque - dérobées par les nazis aux musées parisiens. Direction : l'Allemagne, sur ordre d'Adolf Hitler. Mais le 26 août, des résistants français attaquent le train et réussissent à sauver le trésor, au prix de la vie de plusieurs d'entre-eux.

Cet épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale va faire l'objet d'une grande exposition à Aulnay-sous-Bois, fin août, pilotée par les archives. A coups de tweets un peu mystérieux, la ville démarre le teasing sur l'événement.

Une valeur de 1Mds de Reichsmark d'or

«C'est un épisode glorieux de la Résistance », résume Pascal Lecomte, directeur des archives municipales. «Ces tableaux représentaient une manne financière incroyable pour le IIIe Reich. De l'art dégénéré, estimaient-ils... mais une valeur de 1Mds de Reichsmark d'or, soit de quoi se payer dix divisions blindées », chiffre l'historien local. Pas anodin, alors que les Allemands viennent de «perdre » Paris.

L'homme rappelle que c'est une conservatrice de l'Orangerie, à Paris, qui a mis la Résistance sur la piste du train. Lequel, au départ de la Gare du nord, a été ralenti par des cheminots et des résistants, avant d'être «attaqué » à Aulnay, au moment même où les Alliés, qui venaient de libérer Paris, arrivaient dans la commune.

Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici

Source information : journal Le Parisien / Source photo : compte Twitter de la ville d'Aulnay-sous-Bois

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Publié le 22 Juillet 2019

Durant tout l'été,

la Ville d’Aulnay-sous-Bois vous propose de revenir sur quelques faits marquants de l’été 1944 durant lequel Paris et sa banlieue ont été libérés.

À la rentrée, le 31 août prochain, nous célèbrerons cette libération autour d’une journée d’animations et d’hommages.

  • Retrouvez les différents épisodes tout au long de l'été sur le Twitter de la Ville, avec le hashtag #LibérationParis.
  • Retrouvez les également sur la Page Facebook de la Ville.

Source information et image : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 3 Juillet 2019

Il est toujours intéressant d’avoir un œil dans le rétroviseur du passé pour relativiser ce qui arrive au temps présent. Par exemple, en 1911, il n’y avait pas les réseaux sociaux mais la canicule frappait déjà. C’est ainsi que l’on apprend qu’en juillet et août de cette année-là, à Aulnay-sous-Bois, les températures furent particulièrement élevées sur une amplitude de plus de deux mois…     

« On ne parlait pas encore du réchauffement climatique mais pourtant en 1911 les Aulnaysiens se plaignent de la chaleur. Nous sommes en juillet 1911, et c’est à partir du 4 juillet que la température s’envole. A part les 16 et 18 juillet, c’est pendant 70 jours qu’ils vont souffrir de cette canicule qui s’est abattue sur la France.

En juillet et août 1911 la canicule a duré plus de deux mois à Aulnay-sous-Bois !

Les anciens disent que si le mois de juillet est chaud août sera plus frais. Alors nos Aulnaysiens attendent avec impatience ce mois d’août et sa fraicheur promise par les anciens qui ont de l’expérience. Hélas ! Trois fois hélas ! En août la température est au contraire plus chaude qu’en juillet. A aucun moment la température de descendra sous la barre des 30°c. 

Dans toute la France on comptera 41 072 décès due à la chaleur. Les victimes sont principalement des personnes âgées mais aussi des nourrissons. La mortalité infantile a augmenté de 20%. J’ignore combien d’Aulnaysiens sont morts à cause de cette canicule mais par rapport à la capitale ici il y avait des endroits où on pouvait trouver une relative fraicheur : canal de l’Ourcq, forêt de Bondy, la Morée, le Sausset.

Le 14 septembre 1911, la température baisse enfin ».

Source information : Alain RS sur la page Facebook Tu es d’Aulnay Sous Bois, quand…

 

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Publié le 6 Janvier 2019

 

Outre la fin de la patinoire, ce dimanche est aussi le dernier jour pour visiter la grande exposition consacrée à la guerre 14 - 18 à Aulnay-sous-Bois. Inaugurée le 20 octobre 2018, elle s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui rencontrant un très grand succès.

Il vous reste encore quelques heures pour vous rendre à la Ferme du Vieux-Pays pour une plongée dans l'histoire évoquant les temps forts de la première guerre mondiale.

Textes, reconstitutions de tenues de soldats, de tranchées et d'espaces de vie, objets et documentaires sont au menu pour une immersion réaliste sur cette période sanglante qui n'a pas disparu des mémoires comme en témoigne le titre Nineteen Seventeen figurant sur le second album du groupe anglais The Good, The Bad and The Queen sorti le 16 novembre 2018.

"And we waltzed around the world, as though we were off our heads, and I say why, why are we not brought to book ? And where are we today ? Dissolution, our lousy love affairs, if you don't love me let me go, and as I come up again, I leave a little bit of England in a field in France..."

 

Source photo : Aulnaylibre.com

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Publié le 22 Octobre 2018

9,5 millions de morts et disparus. 19 millions de blessés. 300 000 "gueules cassées" dont traite notamment l'excellent film "la chambre des officiers" de François Dupeyron tiré du roman de Marc Dugain, 9 millions d'orphelins, 5 millions de veuves... Voilà résumé en quelques chiffres le bilan de la guerre 14 - 18.

 

Exposition exceptionnelle à Aulnay-sous-Bois sur les 100 ans de la fin de la guerre 14 - 18

Cela parait si loin et pourtant il n'y a que 100 ans nous séparant du 11 novembre 1918, date de la fin de la guerre 14 - 18. Pour ne pas oublier le passé et donc se condamner potentiellement à le revivre, la ville d'Aulnay-sous-Bois a inauguré samedi dernier à la Ferme du Vieux-Pays une exposition consacrée à ce conflit particulièrement meurtrier.

Exposition exceptionnelle à Aulnay-sous-Bois sur les 100 ans de la fin de la guerre 14 - 18

Les agents de la ville ont réalisé un travail exceptionnel de reconstitution permettant une immersion totale au coeur de l'Histoire. 

Exposition exceptionnelle à Aulnay-sous-Bois sur les 100 ans de la fin de la guerre 14 - 18

La ville d'Aulnay-sous-Bois, même si elle n'a connu ni les combats ni l'occupation, a payé un lourd tribut dans ce conflit en perdant au moins 10% de sa population masculine, des jeunes hommes dont la plupart n'avaient pas 35 ans. Pour rappel, notre série sur Aulnay-sous-Bois dans la guerre 14 - 18 est accessible en cliquant sur les liens suivants année par année : épisode 1 / épisode 2 / épisode 3 / épisode 4 / épisode 5 / épisode 6. 

Exposition exceptionnelle à Aulnay-sous-Bois sur les 100 ans de la fin de la guerre 14 - 18

La rédaction d'Aulnaylibre partage avec vous ces quelques photos pour vous donner envie d'aller visiter cette exposition incontournable en famille.

Exposition exceptionnelle à Aulnay-sous-Bois sur les 100 ans de la fin de la guerre 14 - 18

Lors de notre visite, une personne bluffée par la qualité de l'exposition pensait qu'il s'agissait d'une exposition itinérante en provenance de Paris ! Et bien non il s'agit d'un travail 100% made in Aulnay-sous-Bois démontrant que la ville est capable de mettre en valeur régulièrement la richesse de sa culture et de son histoire. 

Exposition exceptionnelle à Aulnay-sous-Bois sur les 100 ans de la fin de la guerre 14 - 18

A cette occasion, le maire d'Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza a lâché une colombe blanche, nous rappelant ainsi la chance qui est la notre de vivre en paix...

 

Exposition exceptionnelle à Aulnay-sous-Bois sur les 100 ans de la fin de la guerre 14 - 18

Robert Ferrand

Source photos : Aulnaylibre.com

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Publié le 6 Février 2018

A la fin du XIXème siècle, dans la forêt de Bondy, on pouvait apercevoir un énorme peuplier sur le bord de la route du « Cul de sac de Nonneville ».

Cet axe routier, qui ressemblait davantage à une sente, s’étendait de la ferme de Rougemont à Sevran vers celle de Nonneville à Aulnay. Un ruisseau alimentant le Rouailler coulait au pied de cet arbre. Le début du XXème siècle allait pourtant bouleverser ce joli paysage.

En effet, après la vente par la famille d’Orléans de la forêt de Bondy, cette dernière fut urbanisée et des routes tracées. C’est ainsi que de nombreux arbres magnifiques furent abattus. Le Gros Peuplier d’Aulnay se trouvait sur le trottoir de l’avenue du Clocher (actuellement Pierre Jouhet) à son intersection avec l’avenue de Nonneville.

L’histoire du Gros Peuplier d’Aulnay-sous-Bois

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le Gros Peuplier ne fut pas supprimé comme ses semblables. Les bucherons étaient peut-être impressionnés par la majesté de ses frondaisons. Ils le laissèrent alors en place malgré la gêne qu’il occasionnait aux piétons. Cet arbre fut rapidement très connu et représenté sur de nombreuses cartes postales de l’époque. On donna même à une rue proche son nom « Avenue du Gros Peuplier ».

En 1910, un immeuble, qui existe toujours, fut construit au bord du trottoir où se trouvait le Gros Peuplier. Le propriétaire demanda au conseil municipal son abattage. Quelle décision fallait-il prendre ? Couper le « Gros Peuple » qui était devenu son nom pour les habitants du quartier ou le conserver en souvenir de la forêt de Bondy. Les avis étant partagés, rien ne fut décidé.

L’histoire du Gros Peuplier d’Aulnay-sous-Bois

Cependant, le propriétaire persista dans sa demande et, en 1914, obtint satisfaction à la condition qu’il prenne à sa charge les frais d’abattage, d’évacuation du tronc, des branches et d’apposition sur son immeuble d’une plaque rappelant le souvenir du peuplier. En fait de plaque, il n’y eut jamais que celle indiquant le nom de l’avenue. La guerre 1914-1918 venait de commencer par de graves revers pour l’Armée française, nos concitoyens avaient d’autres pensées que celle de mise en place de la plaque du Gros Peuplier.

Les souffrances de la guerre s’atténuant, le besoin de plaisir revint à Aulnay-sous-Bois. De nombreuses associations de quartier se créèrent. L’une d’elle rappelant cet arbre fut fondée en 1926 « La commune libre du Gros Peuplier ».

Ne reste aujourd’hui du Gros Peuplier d’Aulnay qu’un poème « Eloge du Gros Peuple » composé le 13 février 1921 par l’écrivain local Auguste Praneuf dont voici un extrait :

Gros peuplier, c’est vieux cliché,

L’arbre ancestral est arraché,

Disparu depuis des années…

Au passé pourquoi se lier ?

Mais d’autres racines sont nées

Du Gros Peuple, au gros peuplier.

Gros peuple est un nom plus puissant,

C’est de la chair, du cœur, du sang,

Cela chante, travaille et vibre…

C’est la cotte ou le tablier,

C’est l’homme simple, honnête et libre…

Gros peuple, vrai grand peuplier !

Source information historique et photos : Le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique Historique Région Aulnay) avec nos remerciements et notre admiration pour ce travail de mémoire

 

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Publié le 4 Mars 2016

Les fermes de Savigny furent pendant des siècles un lieu de peuplement isolé au Nord Est d’Aulnay-sous-Bois, qu’il est possible de situer aujourd’hui entre le stade Vélodrome et le magasin Bricoman, près du carrefour Jean Monnet.

Les fermes de Savigny à Aulnay-sous-Bois

Plusieurs documents conservés aux Archives Nationales attestent qu’au XIIème siècle l’abbaye parisienne de Saint-Antoine-des-Champs possédait déjà terres et bâtiments sur le site et que les chanoines de la Sainte-Chapelle de Paris y étaient propriétaires d’un moulin sur le Sausset au XIVème siècle. A la Révolution, ces fermes furent vendues comme biens nationaux et leurs vastes et excellentes terres continuèrent d’être cultivées jusqu’au milieu du XXème siècle.

Les fermes de Savigny à Aulnay-sous-Bois

Le nom même de Savigny indique étymologiquement une origine très ancienne. Il s’agit, en fait, de la francisation du terme « SAVINIACUS », signifiant qui appartient à SAVIN (SAVINIUS en latin). Un grand domaine (villa en latin), identifié par le nom de son propriétaire, occupait donc le terroir après la conquête de la Gaule par les Romains.

Les fermes de Savigny à Aulnay-sous-Bois

De 1968 à 1970, Alain Bulard, membre du C.A.H.R.A., a mené des fouilles de surface à proximité du Sausset, ruisseau aujourd’hui canalisé, qui descend de Villepinte au lieu-dit « Les Perrières », dont l’étymologie signifie « ruines antiques ». Le matériel recueilli, abondant et diversifié, mais malheureusement composé pour l’essentiel de très petites pièces, a confirmé pleinement l’hypothèse d’une occupation pendant toute la période gallo-romaine, du IIème au IVème siècles. Il a également prouvé la continuité de la présence humaine jusqu’à la fin du Moyen-Age.

Les fermes de Savigny à Aulnay-sous-Bois

Une autre campagne de prospection, en face du site gallo-romain, a permis de faire un nouveau pas dans l’histoire de Savigny. La découverte de tout un outillage en silex, grès et roche calcaire dure, a prouvé que nos lointains ancêtres de la période néolithique avaient jugé propice à leur installation ce bord de ruisseau sain, entouré de vastes espaces plats et ensoleillés.

Les fermes de Savigny à Aulnay-sous-Bois

L’urbanisation du Nord de la commune a porté un coup fatal aux fermes de Savigny. Les bâtiments laissés à l’abandon ont été abattus en 1975…

Source : Le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay-sous-Bois) avec nos remerciements et notre gratitude.

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Publié le 3 Mars 2016

En 1918 le danger revient tout près d’Aulnay-sous-Bois. Paris est bombardé par des avions et d’énormes canons allemands, dont « la Grosse Bertha », tirent sur la capitale depuis la forêt de Compiègne.

Aulnay-sous-Bois pendant la guerre 14-18 (fin) : 1918, ou quand Aulnay a perdu 10% de sa population masculine

En mars, la Municipalité décide d’installer des abris contre les bombardements sous les rampes du pont de la Croix Blanche, dans les contre berges du canal de l’Ourcq et le long de la route de Paris. Une sirène électrique est installée dans le campanile de la gare. La contre-offensive alliée sur la Marne, en Champagne et en Flandre, amène dans la ville de nouveaux réfugiés, des troupes de passage, alors que des trains sanitaires stationnent en gare, attendant des blessés.

En juin, la ville consomme 25 quintaux de farine par jour.

En juillet, il faut placer des gardes messiers dans la plaine pour éviter les vols de pommes de terre. Les troupes de passage sont logées sans interruption par les habitants ou dans les locaux communaux.

Aulnay-sous-Bois pendant la guerre 14-18 (fin) : 1918, ou quand Aulnay a perdu 10% de sa population masculine

En septembre, le meunier d’Arnouville les Gonesse fournit un stock de 540 quintaux de farine, soit 20 jours de consommation.

En octobre, une épidémie inquiète le Conseil municipal. S’agit-il de la terrible grippe espagnole, qui de février 1918 à janvier 1919, tua 25 millions de personnes dans le monde, alors que la Grande Guerre en avait fauché 14 millions ? Aucun document de l’époque ne permet d’en savoir plus.

Le 11 novembre 1918, l’armistice est signé à Rethondes dans l’Aisne.

Aulnay-sous-Bois n’a connu ni les combats ni l’occupation. Elle a cependant perdu au moins 10% de sa population masculine, jeunes hommes dont la plupart n’avaient pas 35 ans.

Aulnay-sous-Bois pendant la guerre 14-18 (fin) : 1918, ou quand Aulnay a perdu 10% de sa population masculine

Le monument aux morts, sculpté par Paul Waroquiez et érigé en 1922, regroupe 256 noms, auxquels font écho les plaques apposées dans les églises Saint-Sulpice et Saint-Joseph.

Aulnay-sous-Bois pendant la guerre 14-18 (fin) : 1918, ou quand Aulnay a perdu 10% de sa population masculine

Les registres de l’Etat Civil recensent les noms des grandes batailles restées dans la mémoire collective : Les Eparges, la Cote 104, le Mort Homme… Ils rappellent aussi la dimension internationale du conflit : Gallipoli, la rade de Corfou, la Turquie seront les dernières visions des blessés aux Dardanelles alors que d’autres succomberont en Tunisie, au Maroc et à Alger.

La liste des hôpitaux évoque l’incessant va et vient des trains sanitaires et les paisibles hôpitaux de province d’où les blessés ne reviendront pas.

Le seul décès enregistré à Bigottini en octobre 1915 est celui d’un petit languedocien de Lagrasse décédé de plaies multiples causées par des éclats d’obus…

Source : Le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay-sous-Bois) avec nos remerciements et notre gratitude.

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Publié le 29 Février 2016

En janvier 1917, les pommes de terre commandées en Bretagne par la Municipalité d’Aulnay-sous-Bois arrivent presque toutes gelées et ne profitent qu’aux porcs d’un nourrisseur.

En avril, un emprunt est voté pour acheter du charbon, dont la vente sera limitée à 50kg par famille. La 2ième carte de rationnement apparait. Le pétrole est lui aussi rationné. La pénurie de produits frais va contribuer à la diffusion des conserves : deux caisses de lait condensé arrivent à Aulnay. Le pain reste un aliment de première nécessité et la Municipalité demande une prolongation de sursis pour le boulanger Papion qui fournit la moitié de la ville et Bigottini, ainsi que le rappel du bourrelier Grellier qui doit ferrer les chevaux avant la moisson. Les grandes plaines céréalières du Nord de la France sont ravagées par les combats et à Aulnay la main-d’œuvre agricole fait défaut.

Aulnay-sous-Bois pendant la guerre 14-18 (5) : 1917, des soldats Indochinois à la Ferme de Savigny

L’armée a envoyé des soldats Indochinois à Savigny. Selon le plan de Gallieni, ministre de la guerre en 1915, des travailleurs annamites avaient été recrutés pour assurer la relève dans les usines métropolitaines, surtout dans le secteur de l’armement et près de 50000 hommes s’engagèrent, suivis par plus de 40000 en 1916.

En juillet et août, de nouvelles cartes de rationnement sont distribuées pour le sucre et le charbon. Dans le même temps, la Municipalité doit régler les problèmes d’équipements collectifs pour la ville, développer le réseau d’égouts, installer le début du réseau d’eau potable. L’Etat a multiplié les emprunts pour soutenir l’effort de guerre. La commune prévoit des impôts extraordinaires en 1918 pour agrandir les écoles, la poste, construire une caserne de gendarmerie et agrandir le cimetière.

L’année 1917 est celles des terribles hécatombes du Chemin des Dames, de Craonne, des mutineries. Les troupes américaines arrivées en juillet sont directement conduites au feu, et le général Foch est nommé au commandement unique des troupes alliées.

Aulnay perd cette année-là une vingtaine de ses hommes. La Municipalité veut honorer leur mémoire. « La remise des diplômes aux familles des victimes fera l’objet d’une convocation spéciale un Dimanche ».

A suivre épisode 6 : 1918, Aulnay-sous-Bois a perdu 10% de sa population masculine !

Source : Le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay-sous-Bois) avec nos remerciements et notre gratitude.

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Publié le 26 Février 2016

1916 est une année terrible en pertes humaines. 200 000 français sont tués lors de la bataille de Verdun. Au cours de la bataille de la Somme, de juillet à septembre, 400 000 britanniques et 200 000 français tombent au combat.

Aulnay-sous-Bois pendant la guerre 14-18 (4) : 1916, 38 nouveaux Aulnaysiens meurent au combat

En mars la municipalité d’Aulnay-sous-Bois subventionne « l’œuvre des Mutilés ». Pour maintenir l’espoir d’une façon symbolique, le boulevard de la Gare change de nom et devient le boulevard Gallieni, en hommage au vainqueur de la Marne.

En juin, une carte de rationnement est mise en place pour le sucre.

En septembre, pour soutenir le moral des combattants, un envoi de 300 colis est négocié avec le Bazar de l’Hôtel de Ville. Des boites de pâté de foie, de tête de veau, de galantine, accompagnées de 5 saucisses en gelée de marque Olida, un paquet de petits beurres, 200 grammes de chocolat et une livre de tabac gris sont ainsi expédiés.

L’ambulance des Dames de France, installée dans le magasin Casino, proche de la place Jeanne d’Arc, n’abrite plus que deux blessés. Les terribles ravages des armes modernes excluent l’amateurisme, même dévoué. La responsable organise néanmoins des distributions de soupe dans les écoles.

Aulnay-sous-Bois pendant la guerre 14-18 (4) : 1916, 38 nouveaux Aulnaysiens meurent au combat

La municipalité aide les familles des combattants en offrant une assistance médicale gratuite et en proposant des billets à tarif réduit pour rejoindre les soldats au repos.

Le nombre de soldats inhumés sur les champs de bataille ou disparus a besoin d’être matérialisé pour permettre aux familles de faire leur deuil. C’est pourquoi, en octobre, un monument aux morts « provisoire » est édifié dans le cimetière. Les noms des victimes y étaient gravés. Ceux des 38 hommes tombés cette année-là n’y furent peut-être pas tous inscrits.

A suivre épisode 5 : 1917, ou quand l’Armée Française envoie des soldats Indochinois à la Ferme de Savigny à Aulnay-sous-Bois

Source : Le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay-sous-Bois) avec nos remerciements et notre gratitude.

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