l'odyssee des cantonales

Publié le 25 Février 2016

Pour celles et ceux qui s’en souviennent peut-être, ce fut l’un des moments les plus tragi-comiques de la campagne des élections départementales (Canton Nord) de mars 2011 à Aulnay-sous-Bois.

En effet, les écologistes locaux étaient alors en conflit ouvert avec le maire de l’époque Gérard Ségura, au point d’avoir démissionné avec fracas de la majorité PS, PCF et EELV qui avait conquis la ville aux élections municipales de 2008.

S’inscrivant dans cette logique de rupture, François Siebecke s’était présenté avec l’étiquette Europe Ecologie Les Verts au premier tour des élections départementales (Canton Nord) de 2011 réalisant 7,54 % des voix. Compte tenu du contexte particulier à Aulnay-sous-Bois, il était en théorie impossible qu’EELV soutienne Gérard Ségura au second tour du scrutin.

Quand le secrétaire d’Etat Jean-Vincent Placé venait faire des selfies avec l’ancien maire Gérard Ségura à Aulnay-sous-Bois !

Et pourtant c’est ce qu’il s’est passé ! En effet, débarquant à l’improviste, Jean-Vincent Placé, alors second vice-président au conseil régional d’Ile-de-France pour EELV, était venu tout sourire prendre la pose à la gare d’Aulnay-sous-Bois pour soutenir ostensiblement Gérard Ségura et offrir en prime le logo Europe Ecologie Les Verts au Parti Socialiste.

Ce simple cliché avait totalement coupé l’herbe sous le pied des écologistes locaux, et en premier lieu à leur leader Alain Amédro, qui lui aussi pourtant était à l’époque 14ième vice-président au conseil régional d’Ile-de-France pour la même formation politique EELV ! Cet épisode démontrait par ailleurs de façon désastreuse que les convictions politiques doivent parfois s’effacer devant la froide discipline des partis…

Quoi qu’il en soit, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. Gérard Ségura est désormais conseiller municipal d’opposition et Alain Amédro semble avoir pris ses distances avec le monde politique.

Jean-Vincent Placé, quant à lui, est devenu récemment Secrétaire d’Etat auprès du premier ministre en charge de la réforme de l’Etat et de la simplification alors qu’il déclarait en 2014 à Jean-Jacques Bourdin devant la caméra de BFM TV (voir vidéo ci-dessous) qu’un écologiste n’avait pas vocation à entrer dans un gouvernement dirigé par Manuel Valls ! Mais ça, c’est une autre histoire…

Robert Ferrand

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Rédigé par Robert Ferrand

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 12 Avril 2011

Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura la machine à gagner les élections

Il flottait, parait-il, sur Aulnay-sous-Bois un parfum de mécontentement. On aurait soi-disant beaucoup promis aux quartiers Nord et peu tenu. La zone pavillonnaire devait, elle aussi, se révolter contre son bétonnage programmé. De ce point de vue, le second tour des élections cantonales du 27 mars offrait, semble-t-il, l'occasion unique d'envoyer un message clair et net au maire de la ville. Une sorte de double avertissement. Le premier pour lui rappeler que l'arrivée au pouvoir de sa majorité en 2008 n'avait tenu qu'à 204 voix et le deuxième pour lui faire comprendre que s'il s'obstinait à n'écouter sciemment qu'une partie de ses administrés, certains d'entre eux finiraient bien peut-être par le lui faire payer tôt ou tard...

GSONEMORETIME.JPGAu vu  des résultats du scrutin, force est de constater que Gérard Ségura sort renforcé. Certes son score n'est pas faramineux loin s'en faut, mais il a été réélu dans un fauteuil. C'était prévisible, mais à aucun moment il n'a été mis en danger. Si rien n'est jamais figé dans le marbre, il semblerait que l'abstention s'installe comme un phénomène pérenne. Qui miserait sur un possible sursaut citoyen pour les prochaines échéances électorales, à l'exception peut-être des présidentielles ? Dés lors le gain d'une élection se jouera sans doute avant tout  sur la capacité d'un parti à mobiliser au maximum son électorat tout en misant sur le fait que l'adversaire soit moins fort dans ce domaine, quelles qu'en soient les raisons.

Dans ce contexte, Gérard Segura a l'air d'une véritable machine à gagner les élections. Pour l'avoir observée (pas espionnée je précise pour les esprits qui fantasment un peu trop sur la toile) à l'œuvre en quelques endroits et occasions j'ai eu l'impression d'une véritable toile d'araignée tissée à force de patience. Une sorte d'armée, à l'effectif impressionnant, quadrillant le terrain sans relâche. Avec méthode, détermination, en direction d'un seul et unique objectif : la victoire. Dans ce domaine il semblerait que le maire et conseiller général ne souffre aucune concurrence.

Aucune concurrence sérieuse... Tout au moins de nature à le mettre en péril dans l'optique de 2014 par exemple...

A suivre : 2014 année charnière ou qui pour battre Gérard Ségura ?  

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 5 Avril 2011

Quand la droite se prend une bonne gauche.

Pour analyser le score de Frank Cannarozzo au premier tour des élections cantonales nord, inutile de trop se triturer les méninges. Direction le site Aulnay Radical, le blog du Parti Radical d'Aulnay-sous-Bois qui fait presque tout le travail pour nous. Je cite "Grande déception à Aulnay-sous-Bois pour ce premier tour  des élections du canton nord. En effet, la droite républicaine ne parvient seulement à recueillir que 22,60 % des suffrages exprimés (-31,37 % par rapport au scrutin du 21 mars 2004)"

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Tout est dit ou presque. Si la langue française est suffisamment riche pour plaquer des mots sur les maux, les chiffres eux sont d'une froideur implacable. Gérard Gaudron engrange  3 651 voix (32,94 %) en 2004 avec certes un taux de participation supérieur d'un peu plus de 20 %, 3 048 voix en 1998 (29 %). En fait, en remontant jusqu'en 1979, on s'aperçoit que jamais un candidat de la droite républicaine n'était descendu en deçà  des 3 000 voix. C'est désormais chose faîte en 2011 avec seulement 1 791 voix. Un score de boxeur groggy après une bonne gauche.

D'ailleurs, en arrivant à la mairie après l'annonce des résultats, le clan UMP avait la mine sonnée... Il y a des signes qui ne trompent pas...

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 30 Mars 2011

Aulnaylibre ! reviendra probablement dans quelques jours avec deux ou trois articles sur sa perception des dernières élections du canton nord. Mais n'en disons pas plus... (Super le teasing !)...

En attendant, le mot de la fin revient au vainqueur de la soirée, le maire et désormais conseiller général réélu Gérard Ségura.

Voici ci-dessous la vidéo de l'intégralité de son discours :

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 29 Mars 2011

Les cantonales en Seine-Saint-Denis c'est comme l'école des fans. Tout le monde a gagné ou presque... D'abord l'abstention, qui s'établit à 66,5 % au second tour, semblant démontrer de manière flagrante le désintérêt des électeurs pour ce scrutin départemental. Est-ce l'écho d'une démocratie en bien triste état ? Ensuite, les partis politiques. A en croire les déclarations des élus PS, PCF et UMP tout le monde est content et affiche de larges sourires. Sauf les écologistes qui font un peu grise mine. Sans doute  Europe Ecologie-Les Verts se rêvait-il un peu mieux placé (comme Jean-Vincent, dimanche soir sur France 3 aux côtés de Claude Bartolone) notamment à Montreuil... Récit ci-dessous de cet auto satisfecit presque général...

Stéphane Fleury

Claude Bartolone, le président socialiste sortant du conseil général, devrait être réélu sans difficulté jeudi matin à la tête de l'assemblée départementale. De ces cantonales marquées par les déchirements à gauche et des résultats en demi-teinte pour le PS et son allié Europe Ecologie-Les Verts (deux sièges gagnés, trois sièges perdus), il retient surtout le chiffre record de l'abstention (66,5 % au second tour). C'est le signe, selon lui, de la "souffrance sociale, de la désespérance dans laquelle vit une partie de la population du 93".

newconseilPour le reste, "c'était une élection piège pour les socialistes, nous avions dix sortants qui retournaient devant les urnes. Et la plupart ont bien été réélus", observe-t-il. Et de citer en exemple Stéphane Troussel, qu'on disait menacé à La Courneuve et qui l'a facilement emporté face au maire PC Gilles Poux. Il devrait en être récompensé jeudi, en devenant le 1er vice-président - Gilbert Roger renonçant à ce poste dans la perspective des élections sénatoriales. Côté satisfaction, il y a aussi la victoire de Claude Dilain sur le canton de Clichy-sous-Bois-Le Raincy, face à la droite. Les défaites, pour Claude Bartolone, sont surtout dues aux "contextes municipaux", comme à Epinay ou Aubervilliers.

Côté communiste, ce lendemain d'élections cantonales ne ressemble décidemment pas aux précédents "On se sent beaucoup mieux, plus dynamique", sourit Hervé Bramy, le patron du PC 93. Pour la première fois depuis treize ans, le groupe PC ne perd pas de siège. S'il n'a plus Sevran - passé aux écologistes - ni Villepinte - où l'UMP l'emporte -, il gagne, sur le PS et les Verts, Aubervilliers-Est et Montreuil-Ouest, perdus en 2004. Ces deux victoires sont pour Hervé Bramy "comme un soleil qui se lève en Seine-Saint-Denis. ça fait du bien au peuple communiste". Le groupe PC a bien l'intention de faire entendre "ses exigences" au sein de la majorité dès cet après-midi lors de sa réunion avec les socialistes.

A Europe Ecologie-Les Verts, on digère tant bien que mal la "grosse surprise" de Montreuil. "C'est un résultat très décevant, on espérait vraiment gagner", avoue sans ambages Lino Ferreira, le patron d'EELV dans le 93, qui veut se laisser le temps d'analyser "l'alchimie locale". Les écologistes n'ont finalement obtenu qu'un seul siège, celui qu'occupera le Sevranais Jean-François Baillon. Hier, les tractations ont débuté avec les socialistes autour de sa vice-présidence, d'ores et déjà acquise. "Notre demande vise l'économie sociale et solidaire et l'emploi pour les plus défavorisés", indique Lino Ferreira.

Côté majorité présidentielle, enfin, dès dimanche soir, le patron de l'UMP 93 marquait sa "satisfaction". "On ne s'est pas mal débrouillés", note Eric Raoult, ravi d'avoir gagné un siège. Le député-maire du Raincy ironise sur les cantons perdus par le PS : "Bartolone rêvait de battre des communistes et des UMP. ça a été plus compliqué que prévu." Reste une sérieuse épine pour Eric Raoult : la perte du canton à cheval sur sa commune et celle de Clichy-sous-Bois, remporté par le PS Claude Dilain. "Evidemment, je suis déçu", confie-t-il, tout en dénonçant, comme Ludovic Toro, le candidat déchu des "irrégularités" dans le scrutin. Les élus d'opposition désigneront, avant jeudi, le successeur de Ludovic Toro à la tête de leur groupe.

Source : Blandine Seigle et Gwenael Bourdon. Le Parisien du 29/03/2011

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 28 Mars 2011

L'UMP a perdu son chef de file au conseil général de Seine-Saint-Denis, Ludovic Toro, le sortant du canton du Raincy-Clichy battu par le socialiste Claude Dilain (51,2 % des voix). Pour autant, la droite a réussi à grignoter un siège à la majorité de gauche puisque, avec 62,7 % des voix, Hervé Chevreau, le maire d'Epinay-sur-Seine (DVD) a mis au tapis le sortant Serge Mery (app. PS), tandis que l'ex-maire UMP de Villepinte, Martine Valleton (51,8 %), ravit son poste à Nelly Roland (DVG).

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Au sein de la majorité PS-PC, les équilibres ne sont pas fondamentalement remis en cause, même si les quatre duels fratricides (à Saint-Denis, Montreuil, Romainville et Aubervilliers) ont majoritairement été favorables au PC. Ce second tour marque ainsi un léger regain des communistes par rapport aux quatre dernières élections cantonales où le PS était en constante progression, jusqu'à s'emparer de la présidence du conseil général en 2008.

Le PC a reconquis deux de ses anciens fiefs : à Aubervilliers-Est, l'ex-maire Pascal Beaudet bat de 69 voix la sortante socialiste Evelyne Yonnet, tandis qu'à Montreuil-Ouest, le jeune candidat Belaïde Bedreddine s'impose face à l'écologiste Catherine Pilon, qui était soutenue par le PS. Et à Saint-Denis, la sortante PC Florence Haye n'a finalement pas été inquiétée par le candidate EELV-PS, Fatima Laronde, qu'elle bat par 52,1 % des voix contre 47,9 %. Seule Corinne Valls (DVG), la maire et conseillère sortante de Romainville, bat à plate couture (57,8 %) la communiste Sofia Dauvergne.

Les premières victimes de ces duels sont les écologistes. Malgré l'accord conclu avec le PS, ils n'obtiennent qu'un seul siège, à Sevran, où Jean-François Baillon, solidement implanté dans sa ville l'emporte avec 67,5 % des voix face au candidat FN Pierre-Antoine Lebeault (32,5 %). Comme au premier tour, c'est dans ce canton que le Front national réalise son meilleur score.

A noter que la participation a très légèrement augmenté pour ce second tour, passant de 32,7 % à 33,4 % alors même que sur deux cantons (Pierrefitte-Villetaneuse et La Courneuve), il y avait un candidat unique.

Source : Véronique Maribon-Ferret avec Blandine Seigle. Le Parisien du 28 mars 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 28 Mars 2011

Nombre d'inscrits : 26 520

Votants : 9 344

Taux de participation : 35,23 %

Abstention : 17 176

Taux d'abstention : 64,77 %

Bulletins nuls : 451

Gérard Ségura (PS): 5 425 voix soit 61,00% (et 20,5% des inscrits)

Frank Cannarozzo (UMP) : 3 468 voix 39,00%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 27 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 61,00%

Frank Cannarozzo (UMP) : 38,99 %

Gérard Ségura semble être réélu au poste de Conseiller Général.

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 27 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 52,62%

Frank Cannarozzo (UMP) : 47,37%

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 27 Mars 2011

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Voici les taux de participation du second tour des élections cantonales Aulnay-Nord.

11h00 : 6,38 %

16h00 : 23,47 %

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 25 Mars 2011

Ce soir, bien placé au fond de la boite aux lettres, je suis tombé sur un tract d'Europe-Ecologie-Les Verts. Avec une chouette photo devant la gare dis-donc. Gérard Ségura, le candidat-maire au second tour des élections cantonales,  avec à ses côtés Jean-Vincent Placé, le bien nommé justement.

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Et que dit-il Jean-Vincent Placé qui, d'après Wikipedia, est membre du bureau exécutif d'Europe Ecologie et deuxième Vice-président de la région Ile-de-France, chargé des transports et des mobilités ? Et bien ni plus ni moins qu'il faut voter Gérard Ségura et Leila Abdellaoui au second tour des cantonales !

Avouez que c'est comique quand même ! Oui à Aulnay-sous-Bois, la ville où les représentants locaux d'Europe-Ecologie-Les Verts ont démissionné avec fracas en dénonçant les pratiques inacceptables de l'actuelle majorité en place et en particulier celles du maire !

De quoi déboussoler n'importe quel électeur d'Europe-Ecologie-Les Verts qui doit se demander ce soir à quel saint se vouer ! Comment au sein d'un même parti deux approches totalement antagonistes peuvent-elles s'exprimer ? Y'aurait-il de la friture sur la ligne, enfin je veux dire des problèmes de communication dans cette formation politique ?

En tout cas, ce dont je suis sûr, c'est qu'il y en a un qui doit bien se marrer ce soir. Parce que non seulement avec ce tract il va probablement récupérer une bonne partie des voix écologistes et qu'en plus il envoie par la même un joli camouflet à François Siebecke et à tous les représentants locaux d'Aulnay Ecologie-Les Verts !

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 25 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

et93

L'Etat mal à l'aise sur la question

L'Etat, enfin, n'est pas épargné pour sa mollesse sur ce front. Peut-être parce que, comme l'indiquait le gouvernement en réponse aux critiques de la Cour des comptes sur ce sujet dans son rapport général 2009, l'endettement local est "largement disséminé" et ne représente qu'un "risque globalement diffus" et en tout cas pas "systématique". "Nous suivons cette question avec beaucoup d'attention", insiste Philippe Richert, le ministre des Collectivités territoriales, mais les ministères se retranchent vite derrière la "libre administration" accordée par la loi de décentralisation de 1982, et le respect de contrats d'ordre "privé". Même des professionnels de la finance s'étonnent que l'Autorité des marchés financiers (AMF) ne se soit jamais autosaisie de la question. "Actionnaire important de Dexia, l'Etat a longtemps fait le choix de fermer les yeux. Mais, après 2008, cela n'était plus possible", souligne-t-on du côté de l'Association des maires de grandes villes de France.

Les Finances et l'Intérieur ont donc confié à l'inspecteur général des Finances, Eric Gissler, la mise au point d'une charte de bonne conduite entre banques et collectivités territoriales, publiée en décembre 2009, et une circulaire de juin 2010 impose désormais davantage de transparence sur ces opérations. "C'est un peu tard, ironisent les élus, car ce n'est plus le sujet : ce modèle économique s'est écroulé !" Pour tous, le problème est le stock de dettes. Le Parti Socialiste a monté un groupe de travail sur une société de défaisance, à l'américaine, pour y isoler ces dettes toxiques, à laquelle l'Etat apporterait évidemment son financement. Mais pour le moment, du côté de Bercy, "c'est silence radio !". Ces emprunts sont décidément toxiques pour tout le monde.    

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 25 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

 Tout commence par le meilleur...

Mais pourquoi donc avoir foncé tête baissée dans des formules aussi hasardeuses ? Parce qu'elles sont un rien perverses : tout commence par le meilleur, le pire n'arrivant - éventuellement- que plus tard. L'option sur indices combinée au prêt "fonctionne comme une assurance à rebours", explique l'avocat Michel Klopfer : "La banque verse une prime abaissant artificiellement le taux d'intérêt du prêt des deux ou trois premières années. C'est la période de "tarte aux fraises" durant laquelle la collectivité locale paie des intérêts à un taux inférieur au marché." On entre ensuite, et pour le reste de la vie du prêt, dans la zone de tous les dangers, car c'est la collectivité qui porte le risque en cas d'évolution défavorable des marchés, "et ce sans aucun plafond".

et93

"Avec la fin de la période de taux bonifié, le 24 janvier, on est entré dans le dur, confirme Philippe Yvin. Notre emprunt est désormais soumis aux aléas de la variation de cours entre le dollar et le franc suisse, et on peut passer d'un coefficient de 1 à 10 en termes de remboursement." D'autres vont suivre en 2011 et 2012, qui "dépendront eux aussi des décisions monétaires de la Fed américaine ou de la Banque centrale européenne", soupire Claude Bartolone.

La crise financière mondiale et ses bouleversements sont, de fait, passés par là et, à l'heure des comptes, des procès d'intention et des recours judiciaires, chacun pointe les responsabilités. Celle des clients, d'abord. Ces taux à 0,5 % ou 1 %, contre 3 % - 3,5 % sur le marché, ont fasciné les trésoriers des collectivités locales. Ils ont été crédules. "Il était facile pour les banques de les convaincre qu'ils allaient passer pour des génies de la finance aux yeux de leurs élus. Les collectivités empruntaient pour une charge d'intérêt égale et pouvaient construire leurs ronds-points sans augmenter les impôts. Elles découvraient "la nouvelle finance" en pensant que les banques allaient gérer tous les risques. Pour les gestionnaires, c'était une drogue douce. Ils y sont allés à fond, et en klaxonnant !", explique une vieille routière des finances publiques.

Celles des banques, ensuite. Elles renvoient les collectivités locales à leurs "effectifs importants" et à une "chaîne de décision et délibération" synonymes de ressources en termes d'appréciation des risques, tout en leur rappelant "qu'elles ont payé durant des années des taux d'intérêt ridicules". Mais elles n'échappent pas au pilori. A l'époque, le marché débordait de liquidités et était devenu peu rentable. C'est à ce moment qu'elles ont adopté une "démarche industrielle" pour attaquer les collectivités locales avec ces produits opaques associés à de juteuses commissions de gestion, résume un financier.

Parmi elles, Dexia - 40 % environ du marché des collectivités locales et dont l'Etat français est l'actionnaire principal - est certainement la plus visée. Héritière directe de la Caisse des Dépôts et du Crédit Local de France, son image très "service public" a visiblement contribué à nourrir la confiance de ses clients face à une complexité qu'ils ne maîtrisaient pas, témoignent nombre d'entre eux.

A suivre épisode 4 : l'Etat mal à l'aise sur la question...

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 24 Mars 2011

Silencieux jusqu'à présent sur "l'affaire" des Présidents de bureaux de vote déplacés du nord vers le centre de la ville, la section du Parti Socialiste d'Aulnay-sous-Bois nous adresse un communiqué expliquant sa position. Vous pouvez en prendre connaissance ci-dessous :

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 24 Mars 2011

Dans un communiqué commun, François Siebecke (candidat Europe Ecologie - les Verts), Sébastien Ville (candidat Nouveau Parti Anticapitaliste) et Daouda Sanogo (candidat "ensemble pour le changement") tous les trois en lice lors du premier tour des élections cantonales, considèrent qu'en remplaçant unilatéralement des Présidents de bureaux de vote, Gérard Ségura s'assure une couverture des quartiers populaires exclusivement par des Présidents de sa famille politique.

Il jette ainsi, selon eux, le discrédit sur l'honnêteté du scrutin. Vous trouverez ci-dessous l'intégralité de leur message.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 24 Mars 2011

Décidemment la décision de Gérard Ségura de procéder à des mouvements de Présidents et vice-présidents de bureaux de vote sur le nord de la ville entre les deux tours des cantonales n'en finit pas de faire couler l'encre et les communiqués. Cette fois-ci c'est au tour de Daouda Sanogo, candidat indépendant en lice le 20 mars, de prendre position. Il appelle le candidat-maire à donner les raisons de son choix et suggère qu'il revienne sur sa décision sous peine de faire perdre la démocratie. Vous trouverez l'intégralité de son texte ci-dessous :   

 

COMMUNIQUÉ « ENSEMBLE POUR LE CHANGEMENT »

 

Cantonales Aulnay sous Bois Nord

 

POURQUOI ?

 

Je suis également très surpris de cette décision d’évincer des Présidents et vice-présidents des bureaux de vote sur le Nord de la Ville pour le second tour des Élections Cantonales.

 

Ce dimanche 20 mars 2011, le jour du scrutin du premier tour, j’ai pris le soin de visiter tous les bureaux de vote sans exception, ce qui m’as permis d’échanger avec l’ensemble des Président et Secrétaire de bureaux. Et aucun n’incident n’a été déploré à ma connaissance.

 

Alors, je m’interroge sur les raisons qui pousse M. le Candidat-Maire à prendre cette décision. D’autant plus qu’il est en tête sur l’ensemble des bureaux concernés par ces évictions.

 

Alors POURQUOI ? Peut-il au moins nous donner les raisons de son choix ?

 

A mon sens, la meilleure solution serait qu’il revienne sur sa décision, car dans le cas contraire et quelque soit le l’issue du scrutin de ce dimanche 27 Mars, il n’y aura qu’un seul perdant : La DEMOCRATIE.

 

       Daouda SANOGO

Candidat Indépendant Cantonales Aulnay sous Bois Nord

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 24 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

Des milliers de collectivités concernées...

Coincé, le conseil général a donc décidé d'attaquer trois banques en justice pour faire annuler 5 contrats. Une première. Dexia, Crédit Agricole-CIB (ex-Calyon) et l'irlando-allemand Depfa Bank, parmi la dizaine de banques créancières, viennent de recevoir leurs assignations. "Et ce n'est qu'un début !", affirme-t-on à Bobigny. Son angle d'attaque : des produits trop complexes pour être compris par le souscripteur et un défaut de conseil de la part des banques envers la présidence communiste. A preuve, "sur certains prêts, la charge d'intérêt aurait été deux fois moindre avec un simple emprunt en Euribor !", tempête Claude Bartolone.

et93

En attaquant, l'élu socialiste met d'abord la pression sur les banques pour tenter d'arracher une transaction. "Il négocie ne coulisse, car il y a des choses dans les dossiers", affirme un avocat. Pour l'heure, les prêteurs sont intraitables. "Pour sortir d'un prêt de 84,5 millions d'euros, l'indemnité à leur payer est de 59 millions !", s'énerve Philippe Yvin. L'objectif est également de faire jurisprudence, car "les emprunts toxiques des collectivités locales sont en passe de devenir un gros problème récurrent national", explique un expert financier du secteur.

Leur montant global est évalué - avec beaucoup de prudence - entre 12 et 15 milliards d'euros sur 120 milliards d'endettement global, et le nombre de leurs victimes ne cesse de croître. Une vraie liste à la Prévert : si le "9-3" et la mairie de Saint-Etienne sont à l'avant-garde du combat, on cite aussi les communes de Saint-Maur ou de Ploeren, dans le Morbihan, l'hôpital d'Ajaccio, le port du Havre, le service départemental des pompiers de l'Ain... Des milliers de communes seraient touchées - et notamment des petites -, tout comme 18 régions, 62 départements, des centaines d'hôpitaux et largement plus de 100 sociétés d'HLM. "Les banques ont ratissé large", ironise un expert qui s'insurge qu'elles aient même souvent "refourgué des prêts sur trente-cinq ans". Difficile d'établir un tableau exhaustif toutefois, faute de remontées : "Il est difficile de faire la publicité de ses propres erreurs, surtout quand les mêmes équipes sont encore en place", ironise-t-on à l'Association des maires de France.

A suivre épisode 3 : tout commence par le meilleur...

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 23 Mars 2011

Vous trouverez ci-dessous un communiqué des élus Verts Aulnay-Ecologie, dénonçant un changement de présidence dans les bureaux de vote à l'occasion du second tour des élections cantonales d'Aulnay-sous-Bois Nord, prévu le 27 mars prochain.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 23 Mars 2011

Le FN à Aulnay-sous-Bois, un résultat en trompe-l'œil...

Comme si l'air se saturait soudain d'iode. Une sombre journée teintée d'écume. Un vague pressentiment de catastrophe. Tout le monde ou presque le prédisait après la parution d'un sondage dans le Parisien. Le raz-de-marée bleu du Front National pouvait frapper Aulnay-sous-Bois. Et pourtant... S'il est vrai que le FN a progressé en pourcentage des suffrages exprimés, passant de 14,27 % en 2004 à 15,82 % en 2011, le parti d'extrême-droite a perdu 329 voix en sept ans, glissant de 1  582 en 2004 à seulement 1 253 en 2011.  

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Si l'on plonge plus loin dans le passé, le score de cette année parait encore plus médiocre. En effet, au premier tour des élections cantonales de 1998, le Front National avait récolté 2 160 voix soit 20,55 % des suffrages exprimés, atteignant  même un pic à 2 929 voix et 22,97 % en 1992 pour le même scrutin. Les chiffres le démontrent. Le FN n'a pas vraiment progressé.

Néanmoins, la formation menée par Marine Le Pen reste solidement ancrée comme troisième force politique du nord de la ville. Le plus étonnant dans cette histoire est que cette performance ait été réalisée par un illustre inconnu, dénommé Didier Caron, qui, d'après nos informations, n'habite même pas Aulnay. N'ayant fait aucune campagne, aucune réunion publique, ne se donnant même pas la peine de distribuer le moindre tract et de présenter son candidat, le FN réussit pourtant à obtenir plus de voix que les Verts et le PCF réunis, alors que ces formations sont représentées par des élus locaux !

Peu importe le flocon pourvu qu'on ait l'ivresse. Comme si le FN se suffisait à lui-même et n'avait plus besoin de faire quoi que ce soit pour fédérer un électorat. Sentiment étrange, troublant, voire inquiétant. Surtout si l'on jette un œil sur les résultats du premier tour des dernières régionales de mars 2010. A périmètre constant, c'est à dire en considérant uniquement les mêmes 31 bureaux de vote d'Aulnay-sous-Bois du canton Nord, les voix Frontistes progressent de plus de 31%, passant de 955 à 1253 en l'espace d'un an ! A abstention quasiment égale puisqu'elle était de 69,9 % au premier tour des  régionales contre 69,4 % à celui des cantonales.

C'est en comparant ces deux scrutins espacés de 12 mois que l'on mesure à quel point, localement et notamment dans les quartiers nord, le parti de Marine Le Pen n'est peut-être pas aussi moribond qu'il en a l'air. Vaste nébuleuse en trompe-l'œil allant et venant comme la marée... qui pourrait cacher une prochaine vague ? De quelle ampleur ?   

A suivre partie 4 : quand la droite se prend une bonne gauche.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 23 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

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L'écho lointain d'un souvenir a allumé en lui une alerte "presque inconsciente". "Quand j'ai pris ici, en 2008, mes fonctions de président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, j'ai été saisi d'un petit doute lorsque le responsable financier m'a annoncé : "La gestion de la dette du département est à un taux remarquablement bas". C'était presque suspect", raconte Claude Bartolone dans son bureau de Bobigny. "M'est alors revenue en mémoire une visite de Dexia en 2001, lorsque j'étais à la mairie du Pré-Saint-Gervais, qui m'avait proposé un réaménagement de la dette de ma commune. C'était attractif mais je n'y comprenais rien, j'ai donc refusé."

Quelques années plus tard, l'élu prudent est rattrapé par l'histoire. Et, surtout, par la gestion communiste qui l'a précédé. L'audit du début de mandat révèle un stupéfiant record : 92,96 % des 930 millions d'euros (ce taux est de 72 % aujourd'hui) de la dette du département le plus pauvre et parmi les plus endettés de France sont des "emprunts structurés", ces produits financiers complexes, indexés sur des variables monétaires ou de taux et agissant comme des bombes à retardement lorsque leur taux s'envole en cas de changement de tendance. Avec leurs relents de "subprime", leur sobriquet d'"emprunts toxiques" n'est pas volé, reconnaissent d'ailleurs les experts.

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Le staff de Claude Bartolone en fait aujourd'hui concrètement l'amère expérience. Le 24 janvier, la mécanique infernale de la toxicité s'est mise en route. Le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros est brutalement passé de 1,42 % à 24 %, générant un surcoût de 1,5 million d'euros. Et les 63 contrats "à structure" souscrits par l'équipe précédente sur de longues années font craindre le pire. "La perte potentielle maximale est actuellement estimée à 280 millions d'euros, soit près du tiers de notre stock de dettes" explique Jean-Luc Porcedo, directeur de cabinet de Claude Bartolone. "Cela fait environ 30 millions d'euros par an, soit le coût de la construction d'un collège", regrette le patron du département. Ce qui tombe mal.

Le plan "21 collèges pour le XXIe siècle" projette la construction de 6 établissements en cinq ans... " En 2008, on savait que l'endettement du département était maximal, mais je n'aurais jamais imaginé cela", ajoute-t-il. Si on n'en est pas arrivé au cas de figure du comté d'Orange, en Californie, dont la faillite retentissante, après avoir investi dans des produits exotiques liés aux taux d'intérêts, a fait le tour du monde en décembre 1994, ce département à la population si fragile n'échappera pas à un douloureux tour de vis.

"Nos dépenses sociales explosent et représentent déjà 1 milliard d'euros sur 1,6 milliard de budget annuel, dans lequel plus de 80 % des dépenses sont obligatoires. Notre budget d'investissement n'est que de 200 millions, et nous sommes tenu à 40 millions d'autofinancement minimum. Nous n'avons aucune marge de manœuvre. Nous en sommes à 10 millions près pour boucler notre budget", indique Philippe Yvin, directeur général des services de Seine-Saint-Denis.

A suivre épisode 2 : des milliers de collectivités concernées...

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Mars 2011

Le Vert plutôt que le Rouge...

Inutile de le cacher, il y a avait dans ce premier tour de l'élection cantonale un intérêt particulier à suivre le score d'Europe Ecologie-Les Verts et du Parti Communiste Français. Comme chacun sait, ces deux formations politiques, qui ont contribué à porter Gérard Ségura sur le fauteuil de maire en mars 2008, ont depuis suivi des trajectoires diamétralement opposées. Les Verts sont sortis de la majorité avec éclat pendant que les communistes ont choisi de poursuivre l'aventure.

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Dans ce contexte, François Siebecke, qui portait les couleurs de l'écologie, obtient 598 voix soit 7,55% des suffrages exprimés. Pour faire une comparaison avec un scrutin de même type, il faut remonter à 1998 puisqu'en 2004 il n'y avait pas de candidat Vert. Il y a 13 ans, c'est l'actuel Vice-président de région et ancien adjoint à l'urbanisme, Alain Amédro, qui avait endossé le rôle de prétendant au poste de Conseiller général.

A l'époque, il avait réalisé 5,74% des suffrages avec 604 voix. Ainsi, Europe Ecologie-Les Verts progresse en pourcentage bien que le nombre de voix, lui, reste à peu prés équivalent. La tragédie japonaise qui a porté sur le devant de la scène le débat sur le nucléaire français n'a semble-t-il eu aucun effet sur le scrutin. Pas plus que le triple effet. Les Verts ont néanmoins réussi à  maintenir leurs positions. Ce n'est en revanche pas le cas du PCF. Loin de là. Emmenés par Miguel Hernandez, les communistes, lors de leur réunion de lancement de campagne, avaient exprimé le besoin et l'envie de se compter pour pouvoir peser le plus possible sur les orientations futures du Conseil général et celles du Conseil municipal.

Ce n'est pas la peine de sortir la grosse calculette. Miguel Hernandez n'a recueilli que 432 voix soit 5,45% des suffrages. Ce score confirme la lente mais constante érosion du parti communiste français lors de ce type de scrutin. Pour mémoire, Bernard Labbé obtenait en tant que candidat PCF, 1 749 voix et 16,64% en 1998 puis 908 voix soit 8,19% en 2004. Que s'est-il donc passé pour que le Front de Gauche réalise un si petit score ? Cette formation politique a-t-elle perdu en route son électorat local  ou s'agit-il d'une erreur de casting ?

 A suivre partie 3 : le FN à Aulnay-sous-Bois, un résultat en trompe-l'œil...

    

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Mars 2011

Une participation en chute libre et des petites formations à la peine...

Depuis 1979, le nombre des suffrages exprimés lors du premier tour des élections cantonales nord à Aulnay-sous-Bois n'avait jamais été en dessous de la barre des 10 000. L'année 2011 sonne comme celle d'un triste record puisque seuls 7922 habitants ont jugé utile de voter pour un candidat. Comment expliquer une telle désaffection pour les urnes alors que les principaux prétendants au poste de Conseiller général du canton nord sont des habitués de la politique locale ?

Dés lors, dans un contexte de faible taux de participation, 30,6% en 2011 contre 51,3% en 2004 au premier tour, les petites formations politiques ont peiné à exister pendant cette élection. S'il est sain et souhaitable dans une démocratie que chacun puisse exprimer sa sensibilité, le résultat des urnes, lui, est d'une logique arithmétique froide et incontestable.

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Ainsi, Jacques Leblond pour le POI récolte en 2011 122 voix soit 1,54% des suffrages exprimés contre 356 voix et 3,21% en 2004. Le NPA, quant à lui, ne fait guère mieux avec 130 voix soit 1,64%. La surprise du scrutin est venue de Daouada Sanogo, candidat sans étiquette, qui frôle le cap des 3% (2,93% exactement) soit 232 voix pour sa première campagne.

A suivre partie 2 : le Vert plutôt que le Rouge...

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Mars 2011

Hier soir, comme c'est la tradition, le maire d'Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura, a annoncé les résultats du premier tour des cantonales nord en direct de l'Hôtel de Ville. Il en a également profité pour commenter le scrutin. Voici un extrait vidéo de son intervention.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Mars 2011

Nombre d'inscrits : 26 519

Votants : 8 103

Taux de participation : 30,56 %

Abstention : 18 416

Taux d'abstention : 69,44 %

Bulletins nuls : 182

Gérard Ségura (PS): 3 364 voix soit 42,46%

Frank Cannarozzo (UMP) : 1791 voix 22,60%

Didier Caron (FN) : 1 253 voix 15,81%

François Siebecke (EE-Les Verts) : 598 voix 7,54%

Miguel Hernandez (PCF) : 432 voix 5,45%

Daouda Sanogo (Sans étiquette) : 232 voix 2,92%

Sébastien Ville (NPA) : 130 voix soit 1,64 %

Jacques Leblond (POI) : 122 voix 1,54%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 20 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 42,46%

Frank Cannarozzo (UMP) : 22,60%

Didier Caron (FN) : 15,81%

François Siebecke (EE-Les Verts) : 7,54%

Miguel Hernandez (PCF) : 5,46%

Daouda Sanogo (Sans étiquette) : 2,92%

Sébastien Ville (NPA) : 1,64 %

Jacques Leblond (POI) : 1,54%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales