De son côté, Valérie Pécresse, la présidente (Libres !) de la région Ile-de-France - en charge de la gestion des lycées - a également annoncé lors de sa conférence de presse de rentrée ce mardi matin la distribution de deux masques lavables à tous les lycéens. « Nous renouvellerons ces masques aussi souvent que possible », a-t-elle également certifié, déplorant elle aussi de devoir se « substituer à l'Education nationale » sur cette question.
« Il faut au moins quatre masques lavables pour que leur utilisation soit efficace », juge Anne Pieter, coprésidente de la fédération de parents d'élèves FCPE 93, pour qui ce système de don est loin d'être optimal. Elle poursuit : « Il aurait fallu que la puissance publique - que ce soit l'Education nationale, les collectivités ou même le ministère de la Santé - se saisisse réellement du problème, surtout en Seine-Saint-Denis où l'épidémie a fait de nombreuses victimes. Les collégiens et les lycéens ne sont pas des adultes. On ne peut pas leur demander de penser à changer de masque toutes les quatre heures. Il aurait fallu mettre en place un système de distribution de masques chirurgicaux, qui sont par ailleurs bien plus efficaces, deux fois par jour le matin et après le déjeuner. On aurait par exemple pu imaginer qu'ils le jettent dans une poubelle dédiée avant de manger et en récupère un autre après le repas », souligne la représentante.
« En dessous de trois masques par jour, ce n'est pas vraiment efficace, car les élèves restent souvent plus de huit heures dans leur établissement », rappelle également Mathieu Logothetis, cosecrétaire du syndicat d'enseignants Snes-FSU à l'académie de Créteil. S'il félicite le geste des collectivités, le représentant syndical regrette lui aussi que le ministère de l'Education nationale n'ait pas pris en charge ce dossier.
Les villes qui gèrent les écoles élémentaires mettront-elles elles aussi la main au portefeuille ? En rendant le port du masque obligatoire pour les plus de 11 ans, ce dernier devrait également apparaître dès la rentrée dans les classes de CM2 comptant des redoublants ou en cours d'année pour les élèves qui fêteront leur anniversaire entre janvier et juin. « Pour l'instant, rien n'est décidé, précise ainsi la commune de Montreuil (PCF), deuxième ville de Seine-Saint-Denis, annonçant « des décisions ce jeudi. »
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Source article et photo : journal Le Parisien