Tout d’abord remettons l’église au centre du village par rapport à la densification en Ile-de-France.
Pour cela rappelons simplement ce que dit le PADD, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable.
Le PADD du Plan Local d’Urbanisme, révisé par délibération du 16 décembre 2015, rappelle qu’à l’échelle de la Région Ile-de-France, l’Etat estime qu’il est nécessaire de construire 70 000 logements par an pour satisfaire les besoins de la population francilienne.
A l’échelle de notre commune, à savoir Aulnay-sous-Bois, cet objectif correspond à la construction de 660 logements par an.
C’est donc bien l’Etat qui met la pression sur les maires et pousse à construire.
Ainsi, la bétonisation des villes de notre département est largement encouragée par l’Etat, qui d’ailleurs peut prendre la main sur l’attribution des permis de construire si jamais les maires font trop de résistance.
Rappelons-nous, lors du mandat de Gérard Ségura, point de résistance, mais plutôt une joyeuse collaboration décomplexée avec la bétonisation, non seulement sur les axes de centralité mais aussi dans la zone pavillonnaire. Il faut dire qu’à l’époque la « gôche » avait le monopole du cœur, l’œil très humide et la boite de Kleenex toujours à portée de main pour rappeler l’urgente nécessité de construire pour faire face aux 3000 demandes de logements des Aulnaysiens !
Il est d’ailleurs cocasse, pour ne pas dire pathétique, de voir aujourd’hui les représentants de cette même « gôche », pourtant devenue très extrême depuis, vanter désormais les bienfaits essentiels des espaces de respiration, des brins d’herbe délicats, du cœur tendre des arbres, des oiseaux qui chantent et des pistes cyclables de trois kilomètres à 1,5 millions d’euros. Ils étaient pourtant du côté des tronçonneuses en 2010.
Depuis 2014, le maire Bruno Beschizza le concède volontiers sans hypocrisie et en toute transparence. Il est bien forcé de négocier avec l’Etat pour qu’Aulnay-sous-Bois participe à l’effort francilien de construction de logements, mais sa volonté est qu’il s’opère de façon raisonnée. C’est pourquoi de grands axes de centralité comme les rues Jules Princet et Jacques Duclos, par exemple, sont entre guillemets sacrifiés pour préserver et sanctuariser les 40 % de zone pavillonnaire, si caractéristiques de notre commune.
Aujourd’hui, le journal Le Parisien évoque, une fois de plus, la cruciale question de l’urbanisme francilien en relatant la construction de plus de 1 000 logements neufs à Bobigny, dont certains immeubles culminant à 15 étages (voir la photo du quotidien ci-dessus). Au moins, le maire Bruno Beschizza nous protège de cela à Aulnay-sous-Bois…
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici
Source article et photo : journal Le Parisien
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