Publié le 30 Juin 2023
« Jusqu’à cent cinquante personnes ont tenté d’attaquer le poste de la police municipale (PM), assure un agent présent au cœur des affrontements. Nous avons reçu une pluie de gros pavés, des tirs tendus de mortier, des cocktails Molotov pendant cinq à sept minutes non-stop. »
À l’intérieur du bâtiment se trouvaient une dizaine de policiers municipaux, notamment ceux chargés du centre de supervision urbain relié aux 500 caméras de vidéosurveillance de la municipalité. Celles-ci n’ont pas échappé aux dégradations. Trente-neuf appareils ont été détruits. Après avoir volé une pelleteuse, des émeutiers ont foncé sur les mâts qui supportaient ces équipements.
À Aulnay, Bruno Beschizza a mis le paquet sur la « PM » depuis qu’il a été élu maire de la ville en 2014. Forte de 80 hommes et femmes, elle est dimensionnée pour faire face aux situations de violences urbaines : casques, gilets pare-balles, boucliers, armes, parmi celles-ci des lanceurs de balles de défense (LBD). « Sans cela, nous étions cuits, et la PM aurait cramé », assure le même policier. En riposte aux jets nourris de projectiles, les forces de l’ordre ont procédé la nuit dernière à 150 tirs de LBD.
En 2005, c’était très compliqué, mais je ne m’étais pas senti en danger dans mon intégrité physique. Hier (dans la nuit de jeudi à vendredi), ils venaient pour tuer des policiers. » La « municipale » a tenu bon. Pour ce professionnel, ce n’est qu’un répit : « Ce qu’ils veulent, c’est cramer le poste. »
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Source information : journal Le Parisien / Source photo : page Facebook de la ville d’Aulnay-sous-Bois