Publié le 31 Janvier 2011

Peu à peu, les villes du 93 rattrapent leur retard en remplaçant les bibliothèques vétustes par des médiathèques plus attractives,  comme celle qui a été  inaugurée samedi 29 janvier 2011 à Saint-Denis. Offrant un espace de 800 m², la nouvelle médiathèque Ulysse de Saint-Denis dispose d'un fonds de 18 000 livres, CD et DVD et d'une salle multimédia d'une dizaine de postes. La Seine-Saint-Denis compte désormais 79 bibliothèques et médiathèques, ce qui en fait le département le mieux doté de petite couronne selon la récente étude de l'observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France (MOTif).

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Une médiathèque n'est pas seulement un lieu où on emprunte des livres. C'est un lieu de vie où on vient consulter des ouvrages, surfer sur Internet, voir des expositions, des spectacles... Les nouveaux équipements attirent un public plus large. Ainsi, par exemple, en un mois seulement, la médiathèque Colette à Epinay a enregistré 26 000 prêts, alors que les deux anciennes bibliothèques qu'elle a remplacées comptabilisaient péniblement 35 000 prêts à l'année !

Après Epinay-sur-Seine en décembre, Saint-Ouen en 2009, Villepinte en 2008, trois médiathèques vont ouvrir dans les années à venir à La Courneuve, Stains et Pierrefitte. Et à Aulnay-sous-Bois c'est pour quand ?

Stéphane Fleury d'après l'article de Nathalie Perrier dans le Parisien du 29 janvier 2011

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 29 Janvier 2011

Les immigrés sont une excellente affaire pour l'Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d'euros par an et paient nos retraites.

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l'économie française : ils reçoivent de l'Etat 47,9 milliards d'euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d'euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d'habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

Une équipe de chercheurs de l'université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l'immigration pour l'économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif.

Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d'études. Les 47,9 milliards d'euros que coûte l'immigration au budget de l'Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d'euros ; aides au logement 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliards ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.

De leur côté, les immigrés reversent au budget de l'Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d'euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards d'euros ; impôts et taxes à la consommation 18,4 milliards ; impôts locaux et autres 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d'euros. A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d'euros il faut ajouter d'autres revenus pas toujours monétaires, mais d'une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l'immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90% des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d'oeuvre étrangère.

Les immigrés sont de grands consommateurs : ils versent environ 18,4 milliards d'euros à l'Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Ils ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l'immigration, et les artistes d'origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Juan Pedro Quinonero ABC Madrid, in Courrier international janvier 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #La France - vue d'ailleurs...

Publié le 28 Janvier 2011

Hier soir s'est déroulée une réunion publique pour faire le point sur l'évolution des travaux de dépollution de l'ancienne usine d'amiante CMMP. On ne peut pas dire qu'elle ait permis de donner une visibilité totale sur une possible date de fin de chantier à laquelle est suspendue une réintégration des élèves du Bourg 2 dans leur ancienne école. Premier constat, il n'y a avait quasiment aucun parents d'élèves dans la salle. On peut expliquer cette situation en partie parce qu'aucune annonce n'avait été faite dans le cahier des enfants ce qui constitue une erreur de communication aussi étrange qu'inacceptable.

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La seule certitude du moment est que le chantier est bloqué. Apparemment pas pour des raisons techniques. En effet, un délai de trois mois et demi a été évoqué pour mener à terme les travaux de dépollution. Cette annonce a du reste provoqué un certain scepticisme dans la salle. Pour l'instant tout semble figé dans l'attente du rapport de l'expert judiciaire qui devrait remettre ses conclusions au plus tard le 15 juillet 2011.

Si la date de reprise des travaux à partir du 15 juillet se confirmait elle sonnerait probablement le glas d'une réintégration de l'école du Bourg 2 en septembre prochain. A ce sujet quelques parents d'élèves ont exprimé leur frustration d'être baladés d'années en années sans savoir si leurs enfants pourraient un jour revenir dans une école digne de ce nom.

Il faut dire que les algécos qui ont accueilli les enfants jusqu'à présent n'étaient pas programmés pour une durée d'utilisation aussi longue. Si cette solution provisoire  a eu le grand mérite d'éloigner tout le monde du poison que constitue l'amiante, il n'en reste pas moins que ces structures tombent désormais en lambeaux. Celle de l'école primaire semble mieux résister mais celle des maternelles place les parents d'élèves et les enseignants dans une situation proche de la crise de nerfs.

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L'adjoint à l'urbanisme Guy Challier qui présidait la réunion et le maire Gérard Ségura placé, quant à lui dans la salle, se sont voulus rassurants. Ils ont évoqué une expertise à venir pour évaluer l'état de l'algéco des maternelles et un possible remplacement de cette structure pendant l'été si nécessaire. Toutefois plus la soirée avançait et plus le chantier ressemblait à une équation comportant de multiples inconnues.

Nous savons que l'objectif est de rendre propre et totalement dépollué le terrain de l'ancienne usine d'amiante mais nous ignorons encore quelles méthodes seront utilisées, leur efficacité, le coût engendré, l'utilisation future éventuelle de cette parcelle, les rebondissements judiciaires toujours possibles, et donc finalement le délai réel nécessaire pour tendre vers ce but. De ce point de vue Gérard Voide, président du Collectif des Riverains et Victimes du CMMP, a réclamé un consensus large sur la manière dont la dépollution devrait être achevée.

Nous conclurons en écrivant que le déroulement du chantier a pour l'instant été totalement exemplaire. Il serait dommage alors que la fin se profile de le terminer sans certitudes et garanties. Cela semble un devoir pour les victimes, les malades et les générations futures...  

D'autres informations sur cette soirée sont disponibles en cliquant ici. 

Stéphane Fleury (un des représentants des parent d'élèves sur le groupe scolaire Bourg)

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Amiante

Publié le 28 Janvier 2011

Cela n'aura échappé à personne. Aujourd'hui le parc Robert Ballanger est exceptionnellement fermé toute la journée pour une chasse aux lapins. En effet, malgré l'introduction de furets le nombre de nos amis aux grandes oreilles est excessivement élevé cette année. Ainsi ce jour une chasse encadrée et sécurisée est donc organisée.

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L'occasion de constater qu'il est parfois préférable d'être un vilain petit canard plutôt qu'un gentil petit lapin !

Stéphane Fleury

Source : Oxygène n°116 du 27 janvier 2011

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 27 Janvier 2011

Voilà c'est fait. Aulnay-sous-Bois devrait donc disposer de sa station sur le réseau Grand Paris Express. Le tracé a en effet été présenté  hier par  la ministre des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet, le président du Conseil régional d'Ile de France Jean-Paul Huchon et le ministre de la Ville Maurice Leroy. Il constitue une synthèse entre le projet de l'Etat (Grand Paris) et celui de la Région (Arc Express).

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Claude Bartolone, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, s'est dit "très satisfait pour la région et encore plus pour le 93. L'image du département est définitivement réhabilitée. On n'est plus l'arrière-cour des Parisiens. Désormais on va porter en nous les aspirations de milliers de Franciliens. Avec ce projet, c'est 30 ans de retard que l'on rattrape".

Si chacun peut effectivement se réjouir de cette nouvelle qui devrait en principe améliorer grandement la rapidité et l'efficacité des transports franciliens, il reste toutefois quelques inconnues de taille : le calendrier et le financement.

Le calendrier prévisionnel tel qu'il est connu aujourd'hui prévoit le début probable des études de faisabilité du tracé pour l'été 2011. Le premier coup de pioche pourrait intervenir en 2013 si le projet ne prend pas de retard. La fin des travaux du plan de modernisation pourrait intervenir en 2020 et le Grand Paris Express devrait être terminé en 2025...

Côté finance, le Grand Paris Express pourrait coûter 32 milliards d'euros (12 milliards pour le plan de modernisation et 20 milliards pour le métro automatique). 9 milliards devraient être pris en charge par la Région, 9 milliards par l'Etat et 7 par des ressources fiscales (taxes sur les bureaux, location de locaux commerciaux...). Il n'est toutefois pas exclu que les Franciliens voient leurs impôts et le tarif des transports augmenter...

Stéphane Fleury synthèse rapide de quelques données du 20 minutes édition de Paris de ce jour.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 27 Janvier 2011

Une réunion publique aura lieu ce soir au sujet de l'expertise concernant le site amianté de l'ancien Comptoir des minéraux et des matières premières (CMMP), à Aulnay. La réunion portera aussi sur l'ensemble des procédures en cours. Des résultats d'expertise sont attendus pour le printemps. La dépollution des sols est prévue cette année. Deltaville, la société d'économie qui a racheté le terrain, sera présente.

 

Rendez-vous donc ce soir à 19h30, école du Bourg 1, 4 rue de Sevran.

 

A noter que cette fin d'après-midi est particulièrement chargée dans notre ville puisque les élus du groupe Verts - Aulnay Ecologie organisent leurs voeux à la même heure et dans le même groupe scolaire. Vous pouvez lire l'article paru ce matin sur ce sujet en cliquant ici.

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 26 Janvier 2011

Ce qui suit sonne comme un film d'anticipation... Paris et l'Ile de France inondés... Le scénario catastrophe est déjà envisagé... En voici les principales lignes... Rendez-vous en 2014 ! 

Stéphane Fleury

L'Ile de France est-elle à l'abri d'une crue modèle 1910 ? Avec une hauteur de 8,62 mètres, c'est la deuxième plus importante connue après celle de 1658 (8,81 mètres). Elle a une possibilité par siècle de se reproduire, d'où son qualificatif de centennale. Pascal Popelin ,président des Grands Lacs de Seine est affirmatif : "tout le monde a la certitude qu'un tel événement se reproduira sans que l'on sache quand." Daniel Canepa, préfet d'Ile de France renchérit "ce n'est pas une hypothèse, c'est une certitude".

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Les conséquences seraient considérables. La région parisienne s'est fortement urbanisée depuis cent ans. Elle regroupe 12 millions d'habitants. C'est ainsi que si 5% de sa superficie sont inondables, soit plus de 56 000 hectares, les zones qui seraient touchées sont urbanisées en moyenne à 40%. Mais ce pourcentage monte à 90% dans la petite couronne et à Paris.

Ce scénario se déroule dans un futur proche. En 2014 ou 2015. Après les précipitations exceptionnelles de l'automne qui ont saturé les nappes phréatiques et la vague de froid de décembre qui a imperméabilisé les sols, il pleut sans discontinuer sur le plateau de Langres et le Morvan. Les eaux de l'Yonne et de l'Aube viennent s'ajouter à celles de la Seine, puis celles de la Marne les rejoignent. Les lacs réservoirs, en amont de la Seine, qui ont rempli leur mission d'écrêtement des crues depuis plusieurs semaines, n'arrivent plus à réguler les débits du fleuve et des rivières. Les voies sur berge sont fermées dès que la cote de 3,20 mètres est atteinte. Mais la Seine franchit le cap fatidique des 5 mètres et les experts sont formels : nous sommes face à une crue centennale. Une cellule de crise est activée.

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L'eau monte toujours et 4500 patients de plusieurs hôpitaux de la ville, notamment Georges-Pompidou et l'Hôtel-Dieu, sont transférés. Le RER C est en partie fermé. Devant l'inexorable avancée de la crue, la RATP bouche les 477 entrées d'eau répertoriées sur son réseau. Dès 6,20 mètres, la Régie se résout à inonder certaines lignes de RER pour éviter leur implosion sous la pression des eaux, après avoir enlevé toute l'électronique. "Si on ne le fait pas il faudrait des mois pour les remettre en marche", insiste Pascal Popelin. Les gares de Lyon et d'Austerlitz sont touchées tout comme l'Assemblée nationale, plusieurs ministères, un bon nombre d'ambassades et la Maison de la radio.

Les automobilistes désertent les zones touchées pour tenter de se garer dans les bois de Boulogne et de Vincennes. Les ordures ne sont plus jetées dans la Seine comme en 1910 mais entreposées sur des bases aériennes dans l'attente de la reprise d'activité des usines d'incinération. L'alimentation en eau potable de certaines communes est compromise. Au total 2,7 millions de personnes en seront privées. Des dizaines de milliers de bouteilles d'eau potable sont acheminées depuis la province. A 7 mètres, il devient impossible de rester chez soi dans certains quartiers de la capitale et de la banlieue, l'armée évacue alors 50 000 sinistrés et 350 000 foyers sont sans électricité.

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Les stations de pompage des réseaux d'assainissement fonctionnent à plein régime pour empêcher le refoulement des eaux usées chez les usagers, mais une fois atteinte la cote de 7,30 mètres, elles s'arrêtent. Alors les réseaux d'assainissement débordent et les eaux usées ne peuvent plus être évacuées. L'eau monte toujours. A 8,60 mètres, près de 2 millions de personnes n'ont plus d'électricité, donc plus d'internet, de téléphone, de télévision... Aucun règlement ne peut plus s'effectuer par carte bancaire. La distribution du gaz et le chauffage urbain sont également interrompus.

Après avoir atteint son maximum de 8,64 mètres, la Seine amorce sa décrue. Il faudra près de huit semaines pour qu'elle réintègre son lit. Le bilan est catastrophique. 508 communes ont subi directement l'inondation et 31 d'entre elles ont eu plus de la moitié de leur territoire noyé. 170 000 entreprises ont été touchées, dont 86 000 inondées, générant une paralysie régionale qui a affecté l'ensemble de l'économie française. Le coût des dégâts directs est estimé entre 17 milliards et 20 milliards d'euros. Il faut y ajouter les dommages aux réseaux (électricité, gaz, télécoms, chauffage urbain...).

Ce scénario est dans les cartons...

Source : Francis Gouge Le Monde pour Directmatin plus

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 26 Janvier 2011

C'était avant-hier soir et, pour la première fois, l'annonce de notre réunion mensuelle se trouvait carrément dans Oxygène, le vrai journal d'Aulnay-sous-Bois ! En page 16 du dernier numéro, le 115, on peut lire en effet : lundi 24 janvier à 20h00 Vieux Pays - Roseraie - Bourg. M. Mukendi (c'est notre adjoint de territoire). Salle du Bourg, 39 rue de Sevran. Ordre du jour : pot de nouvelle année offert par les délégués.

Si j'en crois la photo ci-dessous nous ne nous sommes visiblement pas trompés d'ordre du jour !

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Malgré le renfort de publicité du magazine contrôlé par l'exécutif municipal et la festive perspective d'un pot de l'amitié citoyen, nous n'étions seulement que 14. Dont 3 élus et 2 personnes faisant partie de la famille des élus. Il n'y a pas si longtemps nous étions 25 à 30 personnes minimum à  chaque fois et il y avait moins d'élus. Amer constat d'une constante érosion.

Il faut avouer que tout a été fait pour nous mettre au pas, notre conseil de quartier se montrant particulièrement actif et productif. Son seul tort est d'avoir été force de proposition sur de nombreux projets dont la mairie n'a malheureusement jamais voulu entendre parler ! Alors certains habitants ont fini par partir...

Mais d'autres ont fait le choix de s'accrocher !

En exclusivité , voici donc l'ordre du jour de notre prochaine réunion programmée le lundi 28 février :

1) Un point sur la rue des Saules

2) Un point sur la fracture numérique. Le nord de la ville est clairement défavorisé en terme de débit internet alors qu'il existe pourtant un relais au niveau du Parc Robert Ballanger. Problème il n'est pas équipé en ADSL ! Alors nous sommes reliés sur un émetteur éloigné situé au sud de la ville, ce qui nous pénalise en débit... Pas de bol !

3) Election d'un nouveau co-président. Notre co-président actuel a présenté sa démission en décembre dernier évoquant une certaine lassitude devant l'absence de réponses  à nos questions et le peu de résultats obtenus  par notre conseil de quartier.

4) Un point sur la circulation et le stationnement sauvage. Par exemple la zone 30 de la rue Maximilien Robespierre n'est pas respectée, générant des incivilités. La densification annoncée dans le secteur, notamment avec l'ensemble immobilier les jardins d'Aulnay, ne devrait pas arranger la situation. La zone de Bricoman, rue de Savigny, est signalée comme étant à risque car non éclairée. Une habitante signale s'être fait exploser la vitre à deux reprises au petit matin pour des tentatives de vol au niveau du feu rouge à la jonction avec la RN2... Nous apprenons aussi qu'une dame aurait été écrasée un mercredi midi à proximité de la rue Joseph Berger.

5) Un point sur le règlement d'urbanisme relatif à la hauteur autorisée des murs en zone pavillonnaire. Il semble que certains habitants du quartier aient fait le choix de se murer littéralement dans leur pavillon, brisant par la même le côté charme et convivial  de ce type d'habitat censé offrir des espaces ouverts et arborés... Une déléguée a vanté les jolies clôtures qui donnent l'impression d'un vrai espace de vie et de respiration... et espère à sa manière lutter contre les hauts murs de béton... Je n'ai pu m'empêcher de rappeler l'exemple de la cité Arc en ciel, étendue d'une soixantaine de pavillons avec des jardins et des clôtures de grillages verts qui offrent un espace ouvert... Et notre chère municipalité n'a rien trouvé de mieux que de construire au milieu un ensemble d'habitat collectif d'une hauteur de 4 étages... J'ai dit ça en fait des murs là ! Allez comprendre pourquoi, ça a jeté un froid...

C'est tout pour le moment...  

Stéphane Fleury, délégué de quartier itinérant...

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 25 Janvier 2011

Désenclaver. Le département, qui veut réduire son retard en matière de transports, s'est lancé dans une série de travaux qui doit le conduire au Grand Paris. A plus ou moins long terme, il s'agit de l'un des enjeux majeurs pour la région.

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Si "tout commence par les transports" comme l'affirme Claude Bartolone (président du conseil général de Seine-Saint-Denis (93)), l'impression générale est, qu'en la matière, rien ne se termine réellement. L'enclavement et le droit à la mobilité sont encore d'actualité dans ce département, à la fois le plus pauvre et le plus jeune de France métropolitaine, qui accuse un retard important dans ses infrastructures de transports. Redessiner le territoire, redéfinir les axes, tel que l'entend le Grand Paris, est l'un des enjeux majeurs à venir pour l'Ile-de-France, qui dans un même temps doit trouver des compromis entre les projets à long terme, quinze à vingt ans, et les besoins immédiats.

"Parce que nous accusons un retard de trente ans en terme d'investissements", martèle Claude Bartolone, le département veut faire de 2011 un grand chantier. A commencer par les tramways. Le T5, d'ici la fin de l'année, devrait relier Saint-Denis, Garges et Sarcelles (Val D'Oise). Le T1 sera prolongé jusqu'à Asnières et Gennevilliers d'ici à 2012. La même année devrait voir la ligne 12 arriver à la mairie d'Aubervilliers (le tunnelier a réalisé la jonction avec la Porte de la Chapelle le 12 janvier dernier). En 2013, le Tram'y, le T8, devrait relier Saint-Denis, Epinay-sur-Seine et Villetaneuse, en passant par l'université de Paris-XIII. En 2014, une partie de la Tangentielle Nord, voie ferrée reliant Sartrouville (78) à Noisy-le-Sec (93), doit également entrer en fonction. A cela s'ajoutera, en 2016, la prolongation du T1 jusqu'à Val-de-Fontenay, en passant par Montreuil.

"Nous sommes le département dans lequel les personnes utilisent le plus leur voiture, car l'essentiel du réseau est en radial et la demande se fait de plus en plus importante pour relier la banlieue à la banlieue", souligne le président du conseil général. Aujourd'hui, un habitant de Clichy-sous-Bois doit passer près d'1h30 dans les transports pour rejoindre l'aéroport de Roissy, situé... à 15km à vol d'oiseau.

"Je ne suis pas venu par hasard. C'est ici que se jouent les principales évolutions du Grand Paris" a déclaré Maurice Leroy(Nouveau Centre), ministre de la Ville et en charge du Grand Paris, le 6 janvier dernier. Venu apporter son soutien au tracé du futur Arc express, métro automatique de rocade en petite couronne, son arrivée semble marquer un nouveau pas dans le consensus entre l'Etat, la région et le département dans le cadre du Grand Paris. Reste la question du tracé de l'Arc express que soulève Hervé Bramy, adjoint au Blanc-Mesnil, regrettant qu'un seul tracé ait été présenté, sans qu'il ne soit réellement débattu avec les habitants.

Source : Adrien Chauvin in Le Monde pour Direct Matin

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 24 Janvier 2011

Les maladies provoquées par l'amiante .

Elles sont essentiellement de deux types : des fibroses et des cancers.

Les fibroses.

Les fibres d'amiante inhalées provoquent une réaction de défense de l'organisme avec apparition d'un tissu fibreux qui entraîne une rigidification au niveau des bronches, des plèvres, des alvéoles pulmonaires et du tissu pulmonaire dans les interstices entre les alvéoles. Ce tissu fibreux ralentit les échanges gazeux, d'où un déficit en oxygène, voire des conséquences au plan cardiaque. Les zones fibreuses ont tendance à fixer le calcium. Cette calcification les rend encore plus rigides et plus imperméables aux échanges gazeux.

Les fibroses pleurales

Les deux plèvres forment une double enveloppe autour du poumon : la plèvre viscérale (au contact de l'organe) et la plèvre pariétale (côté paroi extérieure). Les plèvres sont élastiques et coulissent l'une sur l'autre quand on expire et inspire. Lorsqu'une fibrose atteint l'une de ces plèvres, elle perd de l'élasticité et devient localement plus épaisse et plus rigide.

La fibrose pulmonaire

Quand la fibrose due à l'amiante atteint le parenchyme, c'est-à-dire le poumon, on parle d'asbestose. L'asbestose entraîne une insuffisance respiratoire, plus ou moins sévère, avec essoufflement rapide à l'effort et même au repos chez les personnes les plus gravement atteintes. Quand la fibrose rigidifie les petites bronches, elle les rend plus fragiles aux polluants et aux infections. Cette atteinte se traduit souvent par une toux plus ou moins chronique.

L'évolution des fibroses

Les atteintes par fibrose sont irréversibles et irréductibles aux soins. On peut soigner les complications et atténuer les conséquences ; on ne peut se débarrasser de la fibrose. Selon la quantité d'amiante accumulée dans les poumons, la maladie est évolutive ou tend à se stabiliser. Pour les expositions très fortes, une évolution pouvant être fatale peut survenir en quelques années. Pour les expositions faibles à moyennes, ce qui est le cas le plus fréquent aujourd'hui, les fibroses sont décelées de 10 à 40 ans après la première expositions, en fonction de la dose accumulée dans les poumons.

Les pleurésies

Elles s'accompagnent d'un épanchement de liquide entre les deux feuillets des plèvres. Elles peuvent récidiver ou non. Elles sont parfois le signe d'un mésothéliome et sont donc à suivre de près.

Les cancers

Le cancer broncho-pulmonaire

C'est le plus fréquent des cancers dus à l'amiante. Il est identique à celui du fumeur. Il peut apparaître de 10 à 40 ans après la première exposition. Les signes annonciateurs sont souvent la toux associée à un amaigrissement important et des douleurs thoraciques.

Le mésothéliome

A la différence du cancer broncho-pulmonaire, le mésothéliome est une maladie spécifique de l'amiante. Il peut survenir après des expositions faibles et de courte durée. Il apparaît en moyenne 35 à 40 ans après l'exposition. Ce cancer touche le plus souvent les plèvres (enveloppes du poumon), et plus rarement le péritoine (enveloppe des intestins), ou le péricarde (enveloppe du coeur).

C'est un cancer très grave, difficile à soigner. Le tabac ne joue aucun rôle causal dans le mésothéliome.

Autres cancers

Le cancer du larynx, déjà reconnu en Allemagne comme pouvant être causé par une exposition à l'amiante. Le cancer colorectal, qui apparait avec une fréquence anormalement élevée chez les ouvriers de l'industrie de l'amiante.

Prochaine question abordée : de la communication autour du chantier de l'amiante d'Aulnay-sous-Bois

Source : Amiante Guide pratique, maladies professionnelles dans l'Oise. ARDEVAP, CODERPA 60, ADVASUM

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 22 Janvier 2011

Aulnay-sous-Bois,  un tract dans ma galette des rois !

En ce moment  je vois du tract partout.  C'est fou ! Dans la boîte aux lettres, à l'entrée de l'école, sur les marchés. C'est vrai on est en pleine période pré-électorale parait-il. Alors canton aime on ne compte pas ! Mais hier soir, en coupant ma dernière galette des rois de l'année, incroyable mais vrai au milieu de la frangipane devinez quoi ? Un tract ! Regardez la photo ci-dessous. Un truc dingue. Même dans les galettes !

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Bon allez ok j'admets c'est une blague ! Il n'y avait pas de tract dans ma galette... J'espère que l'humour n'est pas interdit en politique ! Et puis après tout cette photo est peut-être un heureux présage. Nous tenons là, sait-on jamais, le roi et la reine des prochaines cantonales...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Janvier 2011

Photo 3

Si  les photos 1 & 2 ont été à l'origine de confusions quant à l'identification des parcs concernés, la photo 3 n'a posé aucun problème. Il s'agit bien sûr du site de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois pris sur les hauteurs du Parc Robert Ballanger. Pour plus de détails sur cet endroit cliquez ici.

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Cette photo illustre une des caractéristiques notables d'Aulnay-sous-Bois à savoir que les principales zones d'activité économique ( industrielles, artisanales ou commerciales) sont situées au Nord de la ville, la seule exception étant la zone du secteur Chanteloup. La carte ci-dessous est de ce point de vue éloquente. En rose-gris les zones d'activité économique, en vert les grands parcs Robert Ballanger et du Sausset  et en jaune les grands ensembles ( 3000, cité de l'Europe...) concentrés dans un périmètre fortement marqué au Nord.

ZONEUINORDNORSOUESTRegardons maintenant sur la carte ci-dessous, simplement en comparaison, la partie Sud et le quartier Nonneville par exemple. A l'exception des zones denses autour du boulevard de Strasbourg il n'y a globalement que des pavillons (matérialisés en jaune clair). Autre endroit, autre cadre de vie. Ces contrastes impressionnants entre quartiers expliquent sans doute en partie les aspirations différentes voire contradictoires de la population aulnaysienne quant à l'évolution urbanistique de la ville.

NONNEVILLE

Qu'Aulnay-sous-Bois soit amenée à des mutations cela semble naturel. Les choses ne peuvent pas toujours rester figées dans le marbre. Mais pour faire évoluer les mentalités ne faut-il pas un brin de pédagogie ? Plutôt qu'une armada de tractopelles et de pelleteuses agissant comme les bras armés d'élus imposant leur vision de la ville brutalement sans tenir compte un minimum de l'existant et  de l'avis des habitants. Il y a pourtant parait-il dans notre belle Cité des outils de concertation répondant au doux nom de démocratie locale. Sont-ils seulement là pour amuser la galerie ?

Urbanisme, affaire à suivre...    

Photo 4

La photo 4 a posé quelques problèmes également. C'est un parc urbain du Sud de la ville. Il semble tellement petit que le site de la mairie n'en indique pas la superficie. Il s'agit donc du Parc Emile Zola. Il contient des chênes de l'ancienne forêt de Bondy et une belle aire de jeux pour les enfants apprend-on également sur le site de la mairie.

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Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 20 Janvier 2011

Photo 1

Les enfants l'appellent le parc des animaux parce qu'il y a un cheval, un âne, un mouton, des chèvres et des volatiles en tous genres. Cet endroit propose des vues lointaines vers Paris ... Tour Eiffel, Tour Montparnasse et des plongées visuelles sur O'Parinor ou l'usine PSA Citroën. D'après le site de la mairie il est d'une superficie de 29 hectares et c'est le plus grand parc communal d'Aulnay-sous-Bois. Un incontournable du samedi et/ou dimanche pour nous les "Nordistes". Il s'agit donc du Parc Robert Ballanger.

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De tout ce que cet endroit a à offrir je retiendrai en particulier le bac à sable. Un lieu presque magique du vivre ensemble. Les enfants se passent les pelles et les seaux sans se préoccuper de ce qui appartient à qui. Et ainsi souvent de pâtés en châteaux de sable les parents se rencontrent et tout le monde partage le goûter ensemble. J'ai vécu plusieurs fois cette expérience et c'est un vrai bonheur ! Parfois faudrait arrêter de grandir !

Photo 2

La première fois que j'ai pu visualiser ce parc c'était en cliquant sur MonAulnay.com. La note de Jean-Marc parlait d'un parcours aérien. Cela a piqué la curiosité de quelques-uns à la maison... En parlant de maison justement cet endroit abrite la maison de l'environnement que l'on aperçoit au second plan en bois. D'après le site de la mairie elle est dédiée au développement durable et a été bâtie selon les normes HQE (haute qualité environnementale). Des expositions, ateliers, conférences-débats et ballades y sont proposés afin de réfléchir à la problématique environnementale. Vous trouverez le programme en cliquant ici. D'une superficie de 9000 m² il s'agit donc du Parc Faure.

S1I2

Ces deux photos illustrent à leur manière la dichotomie très forte entre le Nord et le Sud de la ville en termes de parcs et d'habitats. Parcs d'une superficie immense au Nord auprès d'un habitat de grands ensembles. Parcs en nombre réduit et d'une relative petite superficie en comparaison au Sud dans un habitat essentiellement pavillonnaire. Ce contraste devrait d'ailleurs s'accentuer si jamais le projet d'abattre le Galion se concrétisait... dans la mesure où un nouveau parc pourrait voir le jour à cet endroit... Affaire à suivre...

Stéphane Fleury   

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 20 Janvier 2011

Pas de doute la campagne pour les cantonales semble déjà lancée ! De fait, ce matin, en passant à l'école du Bourg 1 j'ai eu droit comme tout le monde à mon petit tract. Qu'il y ait des militants ou des élus dans la rue pour porter des idées  cela me semble faire partie de la vie politique normale mais de là à squatter l'entrée des écoles pour distribuer aux parents au milieu des enfants... Je ne sais pas vous mais personnellement j'ai trouvé cela quelque peu indécent. Je n'étais pas le seul visiblement.

D'autant plus lorsque le tract provient de la force principale de l'actuelle majorité municipale. Ne dispose-t-elle pas déjà des outils suffisants sur la ville pour faire passer ses messages sans avoir à solliciter les parents d'élèves dés le petit matin ? Question de point de vue j'imagine ... En attendant moi ce moment m'est resté sur l'estomac...

Ah oui au fait le message d'accroche du tract c'est Gérard Ségura avec vous. Je ne sais pas si c'est très marketing et à la limite je m'en fiche. Lorsque j'emmène mon gamin à l'école j'aime bien juste profiter de ce moment sans que l'on me casse les pieds avec la politique ! Il y a bien d'autres endroits qu'une école publique pour cela il me semble...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Janvier 2011

Dans la famille où sortir à Aulnay-sous-Bois je demande roulements de tambours... Le Monico. C'est écrit sur la devanture il s'agit d'un bar-brasserie-restaurant-salon de thé situé juste en face de la gare côté place du Général de Gaulle. Rien à voir avec l'Auberge des Saint Pères évidemment, c'est un autre monde... Celui des bloggeurs notamment qui s'y retrouvent à intervalles plus ou moins réguliers pour refaire le monde justement ! Ne négligez pas cet endroit car en ces périodes de fracture numérique Le Monico possède l'un des biens les plus précieux de nos jours : un accès Wifi gratuit. Ce n'est pas rien. Je me souviens encore de l'incroyable impossibilité de me connecter pendant des vacances passées aux alentours de Trégastel dans les côtes d'Armor. Certes la région possède plein d'autres atouts mais pour twitter c'est la galère !

monico.JPG

Le Monico m'a tout de suite fait penser aux petits bars espagnols qui ne payent pas de mine en décoration mais dont l'ambiance possède quelque chose d'assez difficile à définir avec des mots : une âme. On s'y retrouve pour partager un moment ensemble plutôt que de rester chez soi devant la télé ou un pc. L'ambiance a un je ne sais quoi de familial et chaleureux.

L'image ci-dessus est collector. Le Monico a désormais disparu pour faire place au café du centre, tout rénové. On ne va pas tarder à y croiser François Bayrou ou Hervé Morin si ça se trouve !

Je ne sais pas quand aura lieu la prochaine réunion de la blogosphère mais désormais elle ne se tiendra plus au Monico... C'est étrange mais ça fait presque tout bizarre...

Stéphane Fleury 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Où sortir à Aulnay

Publié le 18 Janvier 2011

Tout d'abord un grand merci à tous les participants qui ont bien voulu prendre le temps d'envoyer leurs réponses et particulièrement ceux qui ont tenu la cadence jusqu'au bout. J'avoue que les commentaires souvent humoristiques m'ont grandement donné le sourire.

pressoirpomme.JPG

D'après les calculs cinq noms se distinguent dans le classement que je publierai symboliquement lorsque toutes les réponses auront été données... Je cite donc dans le désordre Martine B., Petit L., Xavier A., Alex et Hervé S. qui se reconnaitront !

De tout ce que j'ai pu lire en commentaire je retiendrai cette phrase : faudrait un jour que je songe à me balader à Aulnay ! Cela résume plutôt bien le sens de ma démarche. Offrir à travers quelques photos un regard sur l'incroyable diversité qui émane de notre Cité et dont nous n'avons peut-être pas tous conscience. Et par là même peut-être susciter l'envie d'aller voir au delà de sa rue ou de son quartier...

Après l'attaque de la BNP du Vieux-Pays j'ai souvent lu des "analyses" qui semblaient très soucieuses de l'image d'Aulnay-sous-Bois à l'extérieur. Sans vouloir négliger cet aspect des choses je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a également un travail énorme à effectuer à l'intérieur de la ville pour désenclaver les quartiers, tordre le cou aux aprioris et aux préjugés et ainsi tenter de donner un peu plus  d'unité à notre commune.

Le mieux vivre ensemble ne se décrète pas en paroles mais se fait. Je ne nie pas la complexité de la tâche mais l'exemple donné par certains partis politiques qui n'ont pas hésité à exacerber et accentuer les fractures entre les quartiers et les habitants sur des questions aussi fondamentales que l'avenir urbanistique et économique de notre ville est aussi choquant que catastrophique... Si même nos élus locaux ne sont pas capables de nous rassembler autour d'une ville apaisée dans un avenir commun c'est vraiment à désespérer...

Heureusement il reste des potentiels d'énergie positive à tous les coins de rue et aussi surprenant que cela puisse paraitre il finissent toujours par se rencontrer et se rassembler. On n'y peut rien c'est comme ça. La lumière finit toujours par l'emporter sur le côté obscur. Ce n'est qu'une question de temps...

En attendant, Aulnaylibre ! poursuit sa route, le plus souvent à vélo, dans l'espoir de nouvelles rencontres. Rien de plus simple. La première démarche c'est aller vers l'autre...

Stéphane Fleury, blogueur itinérant d'Aulnay-sous.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 17 Janvier 2011

La librairie folies d’encre a fait l’événement ce samedi 15 janvier en recevant Dali Touré. Cette jeune auteure de 16 ans aussi lumineuse que brillante, à la maturité et la sagesse étonnantes, en toute simplicité nous a offert une rencontre délicieuse.

 

À la fin de la lecture, des élus précédés du maire sont arrivés en délégation féliciter ce jeune talent. On peut se réjouir de l’intérêt des élus pour cet esprit libre.

Je me permets de citer ici un passage important qui pourrait éclairer ceux qui rétorquaient que le bonheur de vivre n’avait rien à faire dans l’ équation du PLU qui préoccupe cette ville.

Cicatrices Page 24

« Chez nous, les habitations étaient un peu trop dégradées et on ne les rénovait pas. La plupart de nos rues portaient le nom de peintres célèbres tandis que les bâtiments ressemblaient aux « œuvres » abstraites que nous pouvions faire à la maternelle. Nos bâtiments n’étaient presque jamais nettoyés. Les femmes de  ménage en avaient marre parce qu’il y avait des gens qui pissaient partout dans les escaliers. Et puis, « Nous ne sommes pas vos chiennes après tout ! », disaient-elles.

C’est vrai que la saleté ne nous dérangeait pas plus que ça. En effet, nous nous n’en plaignons pas vraiment mais c’est vrai que nous aurions préféré une plus belle ville comme j’aimais le faire dans mes dessins. »

 

Si seulement nous pouvions tous avoir été touché par la sagesse de cette jeune fille.

Et qu’ensemble nous œuvrions pour que notre ville ressemble aux rêves de nos enfants.

 

 Eve

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Rédigé par Eve

Publié dans #Culture

Publié le 17 Janvier 2011

Et si l’on supprimait la Légion d’honneur ?...

 

France 2, Envoyé spécial. Une émission de service public….

 

C’est à propos de la Légion d’honneur. Passionnant  reportage qui montre les vanités des hommes avides de distinctions ou de récompenses.

 

L’expression « Les hochets de la République » vient de Napoléon, l’inventeur de cette fameuse distinction. Et Dieu sait si Napoléon s’y connaissait en matière de maniement des hommes … surtout pour les conduire à la mort. Alors pourquoi ne pas récompenser les rescapés ou ceux qui pouvaient servir ce petit général, qui finalement se sacrera lui-même empereur. On se demande bien : pourquoi ?

 

Diablement intelligent (au moins d’un certain point de vue) il avait bien compris qu’avec quelques hochets on pouvait effectivement mener ou influencer des hommes « haut placés » mais tellement peu sûrs d’eux-mêmes qu’ils ont besoin de la reconnaissance des « autorités » pour se persuader qu’ils ont quelque mérites à faire valoir.

 

Mais pourquoi diable certains feraient-ils des pieds et des mains pour avoir cette fameuse rosette ?  Il paraît que la Légion d’honneur s’octroie et ne se demande pas. Mais il semble que l’on doive aussi, même si c’est de pure forme, la demander. On s’y perd un peu, dans cette dialectique subtile entre dominés et dominants, redevables ou affidés  et dispensateurs de la précieuse récompense… Comme des bons points ou des images qui récompensent des enfants !

 

A une  échelle plus petite, on retrouve aussi, très souvent, le même phénomène. Quelques leaders autoproclamés ou acclamés qui rassurent ceux qui manquent de confiance en eux ou ne se sentent peut-être pas assez sûrs pour exister par eux-mêmes. Et qui, alors, par intérêt ou par lâcheté,  préfèrent fermer leurs yeux devant des pratiques détestables et intolérables. Ou qui, peu à peu, finissent par accepter l’inacceptable.

 

L’histoire est pleine de phénomènes de ce genre. Combien de collaborateurs pour un résistant ? Combien ont le courage de témoigner, de s’indigner ou de se révolter pour cent qui se taisent ?

 

Imagine-t-on Jésus ou Bouddha recevoir la Légion d’honneur ? Les hommes qui ont marqué leur époque et au-delà l’humanité toute entière n’ont pas eu besoin de hochets pour exister. Ils n’étaient pas des suiveurs mais des éclaireurs. Ils ne suivaient pas les  autres mais frayaient leur propre chemin.  Ils déroutaient ou dérangeaient, mais poursuivaient leur route, sûrs de la lumière qu’ils portaient en eux.

 

 

Veritis.

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 15 Janvier 2011

Un des berceaux de notre civilisation est assurément la Méditerranée. Athènes, Jérusalem, Rome : trois villes essentielles qui  expliquent chacune à sa  manière le développement d’une culture qui s’est enrichie de chacun de ces apports.   Cela est vrai  des Grecs qui ont inventé ce que l’on a coutume d’appeler la démocratie. Cela est vrai aussi de ces Juifs devenus Chrétiens au point de fonder une religion qui envahît d’abord l’Orient avant de se propager en Occident. Cela est vrai  enfin des Romains qui, non contents d’avoir fondé un Empire, ont fini par assimiler cet héritage grec et chrétien.

 

Philosophes, religieux ou juristes : ces trois corps de la société avaient fort à faire pour pacifier et domestiquer un univers dans lequel les excès n’étaient jamais bien loin. De la mesure des grecs à la notion de loi chez les juifs, les chrétiens ou les romains, tout se passe  alors comme si de savants rappels à l’ordre nécessitaient à intervalles réguliers l’émergence d’un code de bonne conduite comme antidote aux débordements excessifs qui menacent la paix civile et sociale.

 

Car la Méditerranée, c’est aussi un climat, un  état d’esprit, une faconde, des mœurs, des choses troubles, des règlements de compte, des relations parfois difficiles, des clans, des rapports de force, des affaires pas toujours honnêtes. Tout se passe alors comme si la chaleur du terroir ou la sècheresse de la végétation induisaient des réflexes ou des comportements particuliers liés à des rapports faits d’allégeance ou de rivalité que l’homme de bien se doit de combattre. Au nom de valeurs supérieures qui transcendent les bas instincts ou les mauvais penchants de tout homme, quel que soit son rang ou son influence dans la société.

 

Pourquoi parler de tout cela ?

 

Tout simplement parce que l’histoire (grande ou petite) s’adresse de temps à temps à nous pour nous rappeler ces vérités premières sans lesquelles un contrat social ne peut  exister. Que ce soit de l’autre côté de la Méditerranée ou de ce côté ci, les exemples abondent, en effet, pour mettre en garde ceux qui se laisseraient aller à de coupables dérives…

 

C’est ainsi que le système corrompu, autoritaire et policier de Ben Ali a, semble-t-il, été chassé de Tunisie le 14 janvier 2010. Je dis bien « semble-t-il » parce que si Ben Ali est parti, rien ne dit aujourd’hui que « les 40 voleurs d’Ali Baba » sont partis avec lui ! C’est ainsi encore que le système Berlusconi dont la réputation est sulfureuse en bien des domaines  (politique, financier ou autre…) est sérieusement menacé en Italie. C’est aussi le système grec symbole de faillite mais aussi, ceci pour une bonne part expliquant cela, synonyme de combines ou de fraudes fiscales…

 

Alors on aimerait que de telles pratiques n’existent pas dans notre Bon Pays de France, que ce soit à l’échelle de l’Etat, de la Région, du Département ou de la Commune.

 

Car, dans ce cas, nous aurions alors une sorte de « double peine » : des pratiques détestables, mais le soleil et le climat en moins !

 

Malheureusement, il existe encore de trop nombreux comportements  que l’on pourrait qualifier de « méditerranéens ». Il ne s’agit pas de fustiger ici tel ou tel type de population, mais assurément un certain type de conduite.

 

Mais, fort heureusement aussi, il existe encore dans notre pays une tradition de service public irréprochable, dévoué et compétent qui n’a pour but que de servir les citoyens que nous sommes.

 

Il en va de notre responsabilité de citoyen que de choisir le style que nous voulons pour notre commune, notre département, notre région ou l’Etat.

 

Alors, « Méditerranéen ou pas » ?

 

 

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 14 Janvier 2011

Lorsque j'ai su que j'allais rencontrer Dali Touré pour la première fois, afin de réaliser une sorte d'interview pour MonAulnay.com, j'ai commencé à parcourir les lignes de ses récits pour m'imprégner de son œuvre... Et alors quelque chose d'étonnant s'est passé. Sans que je sache vraiment pourquoi une connexion s'est établie avec Billie Holiday. Instinctivement. J'ai passé une partie de l'après-midi à lire tout en écoutant ce timbre de voix si particulier de cette Lady qui chante le blues. Et là tout était clair.

 

Dali n'a que 16 ans mais possède déjà quelque chose de la grande chanteuse. Même spontanéité, même force, même élan... et une capacité étonnante à capturer les émotions et exprimer les bleus de l'âme. Le contraste entre la douceur de son visage et la gravité de certains de ses propos ont fait de cette rencontre un moment en apesanteur, presque hors du temps et  plein de surprises...

dali

Ce samedi 15 janvier (demain donc) à partir de 16h, Dali Touré sera dans l'un de mes endroits préférés de notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois : au 41 boulevard de Strasbourg à la librairie Folies d'encre en séance de dédicace, lecture... N'hésitez pas un instant à aller faire un saut là-bas... Vous allez faire une très jolie rencontre...

Stéphane Fleury

Ci-dessous quelques extraits parus dans la gazette de folies d'encre.

"J'aimais bien être seule, j'aimais bien écrire et parler toute seule. J'aimais m'imaginer dans un cercueil. Personne ne m'écoutait mieux que moi-même, je savais résoudre mes problèmes. Je me répétais souvent que je n'étais pas faible mais que j'étais forte. La vérité c'est que je faiblissais intérieurement et que cela avait une grande emprise sur mon physique." Cette jeune fille de banlieue a grandi dans la violence. Entre tristesse, rire, humour et souffrance elle nous raconte son histoire, son vécu donc ses cicatrices.

"Le temps s'accélère d'un coup, scotché au beau milieu de la route, je ne comprends plus rien du tout, j'ai tellement de doutes. Tandis que la personne qui se trouve en face de moi a tant de certitudes. Je regarde la voiture qui va bousiller ma vie et face à elle je me sens tout petit."  Le récit d'un jeune homme de dix-sept ans qui devient handicapé. Il nous fait part de sa souffrance, son incompréhension ainsi que la rencontre qui va chambouler sa vie.

Source : Encre folle. La gazette de folies d'encre, librairie créée en 2005 à Aulnay-sous-Bois. Janvier 2011

Source photo : http://www.dalitoure.com/

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 14 Janvier 2011

Décidemment l’équipe rédactionnelle d’Aulnaylibre est sur tous les fronts… et n’hésite pas dans les grandes occasions à privilégier une pluralité de points de vue.

 

Contrairement à mon ami Stéphane (je croyais qu’il était espiègle, mais, peut-être le suis-je encore plus !), je voudrais donc revenir ici sur ces fameux « œufs ». 

 

La cérémonie des vœux donne lieu à  des agapes réjouissantes, des retrouvailles bien sympathiques ou parfois même à des rencontres impromptues.  C’est l’occasion de rencontres informelles entre les élu(e)s de la Ville, les corps constitués, les principaux cadres de la commune, les responsables des associations, les délégués de quartiers, les commerçants, les forces vives de la commune, etc….

 

La commune avait mis les petits plats dans les grands. Sans conteste la palme revient au foie gras de l’Auberge des Saints-Pères qui a régalé nos papilles au delà de toute espérance ! C’est vrai que c’est une excellente idée que de mettre en avant les entreprises locales que ce soit dans le domaine des petits fours, des fruits, des fromages ou des desserts…

 

De plus, nous avons pu apprécier les quelques morceaux joués par l’Ecole départementale à rayonnement régional  de la ville d’Aulnay ainsi que les magnifiques photos du Club photo d’Aulnay projetées sur les toiles blanches tendues qui ornaient de très agréable façon le gymnase P. Scohy  et rehaussaient le décor, comme dans un jour de fête ou de gala.

 

Voilà donc une excellente entrée en matière !

 

Tout aurait été parfait si ….

 

Première impression étrange : quand on arrive on voit une longue queue en train d’attendre patiemment avant de pouvoir entrer dans le saint des saints. Et l’on se dit : tiens s’agit-il d’une nième séance de cinéma projetant « Règlements de compte à O.K. Coral » ? Ou bien d’une  queue inopinée devant les Restaurants du Cœur, en raison de la paupérisation de la ville ? Mais, on se rassure assez vite en voyant quelques figures familières.

 

Non, tout cela est dû à un étrange protocole (paraît-il identique à celui qui avait cours du temps de la « droite »), par lequel on ne peut entrer que si l’on s’engage vers une espèce de file qui ressemble en réalité à un  goulet d’étranglement constitué du Maire et des Adjoints qui, placés en enfilade, les uns après les autres, tiennent à serrer la main à chacun des invités.

 

On avait donc un peu l’impression d’être plusieurs siècles en arrière ou le Bon peuple et les courtisans pouvaient s’amasser pour espérer toucher la main du Roi ou présenter ses lettres de créances.  Nous espérions une « gauche » novatrice, mais là nous n’avions qu’une « gauche » furieusement conventionnelle et protocolaire à souhait. Certes, rien ne remplace le contact avec le peuple ; mais rien ne vaut le contact libre et spontané à l’opposé du contact obligé et convenu.

 

Mais le meilleur reste à venir….

 

Dans son discours, notre Premier magistrat, vit sa langue fourcher comme cela devient   coutumier, maintenant, chez nombre de politiques. En effet, au moment de nous présenter ses vœux, il eut, l’espace fatal d’une seconde … fort longue toutefois, l’intention de nous présenter « ses œufs ». Nous avions déjà été familiarisés, il y a, fort longtemps, avec les « vieux »  et non les vœux de Jospin au temps où il se bagarrait avec Chirac, mais là les « œufs » ? Qu’est-ce que tout cela peut bien signifier ? Nous nous perdons  en conjecture…

 

Etait-ce dû à la présence de Mme Guigou, ancien ministre et député de la Seine-Saint-Denis dont les images fort avenantes nous revenaient en mémoire du temps où à l’Elysée elle était la proche collaboratrice de F. Mitterrand ? Etait-ce dû à un serrage de mains fort répétitif ou la gent féminine n’était point absente ? Mystère….

 

Ou bien faut-il voir là une traduction de l’expression populaire qui lors des manifestations peut se traduire par des combats d’œufs exprimant les frustrations ou les déceptions des citoyens ? Pure hypothèse ?...

 

Ou bien encore, Monsieur le Maire a-t-il conscience de marcher sur des œufs lorsqu’il évoque à demi mot  son bilan et la perspective des élections futures ? Peut-être ?...

 

Ou bien enfin, s’agit-il d’une expression inconsciente qui tendrait à prouver, en vérité, qu’en dépit de tonitruantes affirmations ou d’une méthode chère à notre ami Emile Coué, la mayonnaise ne  prendrait pas entre Monsieur le Maire et ses concitoyens ? Sait-on jamais ?...

 

 

Je laisse à chacun à l’idée de se faire sa propre opinion. Allo, Dr. Freud ?...

 

 

Veritis.

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 14 Janvier 2011

C’est à quelques heures de Paris, de l’autre côté de la Méditerranée, cette Grande Bleue, dans laquelle on aime tant se baigner. Hammamet, Djerba : ces magnifiques plages parsemées d’hôtels qui accueillent des touristes européens heureux de profiter du soleil, mais aussi la beauté des sables du désert et une vraie gentillesse de ses habitants.

 

Nous savions bien que le régime était autoritaire, qu’il pouvait y régner une certaine corruption, que des journalistes avaient pu y être emprisonnés, mais nous avions le sentiment que, peu à peu, les choses pouvaient peut-être s’arranger, avec la manne touristique et le boom économique qui semblait se manifester. Et puis, au moins les fondamentalistes islamiques n’avaient pas pignon sur rue !

 

Patatras ! La crise économique y a aussi ses effets. Les emplois sont devenus plus difficiles et le chômage augmente, notamment pour des jeunes diplômés qui avaient déjà du mal à s’intégrer, mais qui, là, se révoltent devant les inégalités et les injustices d’un système gangréné par la corruption à un point que l’on n’osait imaginer !

 

Car, aujourd’hui le monde a bien changé. Le temps des dictatures ou des régimes opaques et autoritaires est compté. Pourquoi ? Parce que le phénomène de la toile ou des réseaux sociaux balaye tout et passe au-dessus des crispations et des conservatismes des hommes de pouvoir ainsi que par delà les frontières. Dés lors, à l’aide d’un téléphone portable ou d’un ordinateur, tout se sait. Les forums se multiplient, les témoignages affluent, les réactions s’amplifient. Tout cela fait boule de neige et alimente des phénomènes collectifs qu’il est alors difficile de réprimer, tant leur puissance peut être dévastatrice.

 

Et c’est là, où existe une différence fondamentale entre les Démocraties et les Régimes autoritaires. Dans le premier cas, la liberté de manifestation est garantie, voire encadrée par des organisations syndicales  et des services d’ordre tant syndicaux que policiers. Il peut exister quelques violences ou quelques bavures, mais en général la vie humaine est préservée (c’est ce qui s’est passé, par exemple, en mai 68). Dans le second, la police ou l’armée n’hésitent pas à tirer avec des balles réelles sur des manifestants, peut-être non pacifiques, mais en tous cas non armés.

 

C’est ainsi que l’on compte déjà, semble-t-il, au moins 66 morts liés à ces manifestations. Pauvre Maghreb qui, a certes conquis son indépendance depuis 50 ans environ, mais qui est toujours aux prises avec des régimes non démocratiques et corrompus ! Et si le sursaut était pour demain ?

 

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 13 Janvier 2011

Hier soir, à la salle Pierre Scohy d'Aulnay-sous-Bois, s'est déroulée la traditionnelle présentation des vœux du maire à la population. Contrairement à l'an passé il fallait montrer son carton d'invitation à l'entrée. La décoration était différente également. Les dorures baroques  un tantinet pompeuses ont fait place à des toiles blanches tendues  éclairées de lumières diffuses. Sobre et épuré. Un bon point.

DECO.JPG 

L'ambiance sonore était assurée de façon très talentueuse par nos musiciens locaux. Au programme beaucoup de bandes originales de films. Je cite en vrac : la folie des grandeurs de Gérard Oury déjà jouée l'année dernière, la guerre des étoiles de George Lucas ou encore les dents de la mer de Steven Spielberg. On peut légitiment se demander qui fait le choix des morceaux et s'il n'y aurait pas parfois derrière des messages subliminaux... ?

GSSPEECH

Toujours est-il qu'enfin le moment du discours de Gérard Ségura arrivait... Chacun des élus municipaux entend scander son nom dans le micro repris en chœur par une foule en délire comme au stade de France en 1998... OK j'exagère un peu évidemment, c'est mon côté taquin. Bref, les élus se rassemblent autour du maire sur une scène légèrement surélevée à l'exception notable des représentants de l'UMP et d'Europe Ecologie-Les Verts qui ont préféré rester parmi les habitants... Y'aurait-il un message derrière cette attitude ? Enfin, pour la petite histoire, Elisabeth Guigou et Claude Bartolone faisaient office de Guest Stars silencieuses.

THECUBE.JPG

                                  (Les mêmes version The Cube... Les Experts à Aulnay-sous-Bois...)

Occultant le traditionnel bilan aulnaysien de l'année écoulée, probablement à cause des cantonales de mars prochain, le maire s'est contenté de saluer de manière appuyée les forces vives, toutes sensibilités confondues, qui animent au quotidien notre ville d'Aulnay-sous-Bois, en assurant le rayonnement. Un discours humaniste et croulant sous les bons sentiments diront certains... Un monologue creux et mielleux trouveront d'autres... Du reste on a trouvé le premier édile plus en verve en d'autres occasions... Pour l'anecdote il a fait un petit lapsus évoquant la cérémonie des œufs au lieu de celle des vœux, déclenchant une certaine hilarité dans les premiers rangs... Cela dit pas de quoi en faire un fromage...

Tiens en parlant de fromage et de creux justement, les estomacs s'impatientent. On applaudit poliment et c'est la ruée vers le buffet varié et fort succulent ma foi. L'accès en est fort compliqué, certains squattant aux abords des coupes de champagne et des petits fours sans se soucier de ceux qui n'ont pas encore pu être servi. Une sorte de représentation en miniature de l'inégalité sociale il me semble.  Du reste, je suggère qu'un jour le maire adresse ses voeux sans buffet. On verra alors s'il y a autant de monde dans la salle pour boire ses paroles. Il m'a semblé qu'il y avait moins de personnes que l'an dernier. Attendons tout de même le comptage officiel d'Oxygène qui donnera forcement le bon chiffre !   

Au delà de la cérémonie qui tient plus du protocole qu'autre chose je retiendrai évidemment les rencontres... Des visages, des figures, toutes celles et ceux avec lesquels j'ai appris à échanger avec le temps. La liste serait trop longue pour les citer tous... Mais je vais en retenir un. Celui de Mamadou Sidibé avec lequel j'ai évoqué les incertitudes qui pèsent encore sur l'avenir de certains des anciens grévistes de l'entreprise STN. Malgré l'incroyable longévité de leur combat ils continuent de lutter avec espoir.

Puissions-nous tous porter cette petite flamme en l'avenir...  L'espoir en quelque chose de meilleur...

A l'année prochaine !

Stéphane Fleury    

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 12 Janvier 2011

Aulnaylibre innove et lance une nouvelle rubrique pleine de charmes, de surprises, d’analyses décapantes, de reportages en direct, etc. Elle revêtira  la forme d’un feuilleton. Suspens, mystère, rebondissements… Nul doute que nos fidèles lecteurs pourront trouver là matière à s’informer, mais aussi à sourire…

 

A moins de trois mois des prochaines échéances électorales, Aulnaylibre se devait de suivre d’encore plus près l’actualité de la  vie aulnaysienne. Ainsi tous ses envoyés spéciaux seront mobilisés pour vous tenir fidèlement informés  des idées, des programmes, des joutes et des rebondissements qui ne manqueront pas d’égayer la campagne.

 

Aucun parti pris là dedans, sauf le parti d’informer et accessoirement le parti d’en rire ou d’en sourire…

 

Aulnay libre fait confiance à la sagacité de ses e-lecteurs (e comme électronique) pour se faire leur propre opinion. Mais une opinion ne peut être éclairée que si elle repose sur une information elle aussi libre et éclairée….Telle est donc la tâche  à laquelle va s’assigner notre blog avec la philosophie qui l’a toujours animé jusqu’à présent : un zeste de sérieux, un zeste d’humour…ou l’inverse !  Alors, merci de votre fidélité et bonne lecture pour ce premier numéro.

 

2011 :  L’Odyssée des cantonales (1) :  Batling Gégé  contre Super Franky 

 

Lors du dernier conseil municipal, une passe d’armes à opposé notre premier magistrat à Frank Cannarozzo à propos des temps de parole accordés aux uns et aux autres dans le cadre de l’exercice de leur mandat.

 

Celle-ci était d’autant plus vive qu’en même temps, ou peu après, nous avons appris deux informations intéressantes.

 

La première émane du Sous-Préfet de la Seine-Saint-Denis qui rappelle à notre premier magistrat la nécessité d’une libre expression démocratique au sein du Conseil municipal, et d’une expression équilibrée, notamment en matière de temps de parole. Vous pourrez vous reporter à l’intégralité de cette missive en consultant le site de Monaulnay.com.

 

En clair, cela veut dire que le Maire a beau avoir la police de l’assemblée, il doit être le gardien des principes républicains qui ont pour nom : liberté, égalité, fraternité. Liberté de parole donc, équité des temps de parole aussi et pourquoi pas fraternité républicaine. Mais pour cette dernière s’agissant d’un sentiment subjectif, il ne faut peut-être pas trop  demander…Bien qu’il ait pu exister autrefois un sentiment de chevalerie avec lequel des adversaires pouvaient s’affronter, y compris durement, tout en se respectant.

 

La deuxième émane du blog de F. Cannarozzo, Aulnay en clair,  par lequel il a fait part d’une demande d’informations relative au coût détaillé d’un certain nombre de dépenses de fonctionnement et adressée à Monsieur le Maire, conformément à des dispositions prévues par la loi non seulement pour les conseillers municipaux mais aussi pour les simples citoyens que nous sommes.  Bref, un travail de routine effectué par un conseiller municipal…

 

Or qu’apprend-on  à la lecture du blog de F. Cannarozzo ?  Que le maire lui aurait reproché de « faire les poubelles » ! Et là, il faut bien dire que si c’est vrai, cela a de quoi nous laisser pantois…

 

Le pauvre préfet Poubelle, qui a donné son nom à des contenants destinés à recueillir les déchets ménagers ou autres, a dû se retourner dans sa tombe !

 

Que les comptes et les dépenses d’une mairie reflétant des décisions prises dans le cadre de l’exercice d’un mandat soient considérés comme des poubelles est une considération à priori bien surprenante.

 

Cela signifie-t-il que nous devrions désormais mettre directement à la poubelle nos feuilles de taxes d’habitation ou de taxes foncières ?

 

S’agit-il de considérer les comptes d’une collectivité, uniquement sous l’angle de sous-produits de peu d’intérêt ?

 

S’agit-il d’assimiler à de l’indiscrétion, un droit réservé à tout citoyen ?

 

S’agit-il d’en déduire qu’il y aurait peut-être des choses à cacher dans l’administration de la commune ?

 

Nul ne sait. Nous nous perdons donc en conjecture devant une telle affirmation qui semble témoigner d’une certaine crispation. Pourquoi ?

 

Parce que nos deux protagonistes vont s’affronter lors des élections cantonales prochaines du mois de mars prochain sur le canton nord d’Aulnay-sous-Bois ? Assurément. Parce que « remettre son titre en jeu » expose à des critiques qui peuvent être légitimes même s’il est peut-être difficile de les entendre ? Sans doute. Parce qu’il est toujours délicat de rendre des comptes, même si on a été élu pour ça ? Peut-être aussi.

 

Or, une élection, c’est aussi l’occasion de dresser un bilan sur des réalisations ou sur des méthodes et d’examiner des projets. Rien que de très banal, s’agissant d’une échéance électorale prochaine (moins de trois mois maintenant). Alors pourquoi un tel énervement ? Un tel emportement ? Etrange non, aurait dit Hercule Poirot dans un roman d’Agatha Christie…

 

Première escarmouche d’une longue série ?  Peut-être. Comment tout cela va-t-il se terminer ? Nul ne le sait. Mais il est à peu près certain que ce n’est que le début d’un match qui pourrait se dérouler avec comme arrière-plan quelque chose qui ressemble au chaud climat méditerranéen. Match à fleurets mouchetés, art de l’esquive ou choc frontal, il est encore trop tôt pour connaître la tournure des évènements.  Alors qui l’emportera : la vivacité italienne ou la fougue espagnole ? Et si un troisième larron bousculait le jeu ? Quoiqu’il en soit, au football, chacune de ces deux équipes connut son heure de gloire. Le suspens reste donc entier…

 

Cela étant, au vu des premiers mouvements, les arbitres présents sur le terrain sont obligés de reconnaître un avantage en faveur de Super Franky qui a débordé par la droite, Battling Gégé, lequel, dans un mouvement défensif, a bien essayé de tacler son adversaire mais sans succès. Qu’en sera-t-il par la suite ?...

 

Alors, ne manquez pas chers amis lecteurs le prochain épisode de notre passionnant Feuilleton : « 2011 :  L’Odyssée des cantonales » qui vous sera délivré gracieusement chez vous par la magie de l’électronique si vous vous abonnez au flux  en provenance d’Aulnaylibre !

 

 

Toute l’équipe rédactionnelle d’ Aulnaylibre ! vous en remercie.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 11 Janvier 2011

De la « négritude » en littérature.

 

De tous ces gens qui ont du pouvoir ou de l’entregent, qu’ils soient journalistes, écrivains, hommes politiques ou hommes d’affaires, on aimerait pouvoir dire qu’ils sont honnêtes et que leur position n’est due qu’à leur talent. Bien souvent du talent, ils en ont d’ailleurs, et parmi eux celui de savoir s’entourer de quelques collaborateurs plus ou moins précieux…

 

La plupart du temps, les hommes politiques, les sportifs, etc… n’écrivent pas eux-mêmes leurs ouvrages. Trop occupés … et puis écrire est un métier ! Il ne suffit pas d’avoir de la matière, il faut aussi la mettre en forme afin que l’ouvrage soit plaisant à lire. Les plus honnêtes se confient à travers un magnétophone à un interlocuteur qui reprend, avec sa propre écriture, son propre style, les propos qui lui sont confiés. Cela peut se présenter sous la forme de questions et de réponses ou bien celle d’un récit, le tout étant remis en forme et réécrit. Le collaborateur, bien souvent un journaliste, est alors cité et rémunéré pour son travail.

 

Mais il existe aussi un autre forme de collaboration : celle des documentalistes. Jusqu’à présent, rien à redire. Mais pour des biographies, notamment, il arrive, cependant, que ces documentalistes aient un rôle qui dépasse largement celui de la pure documentation pour se transformer en quasi écriture. Et c’est là où le bats blesse….

 

De plus, il arrive aussi que ces fameux collaborateurs eux-mêmes se contentent de plagier des passages entiers d’autres ouvrages, sans bien entendu, citer leurs sources.  Eventuellement, le signataire de l’ouvrage peut lui-même se laisser abuser….C’est dire alors le sérieux de l’entreprise ! Mais, il peut aussi - beaucoup de critiques eux-mêmes ne lisant pas les livres dont ils sont chargés de rendre compte – et suivant le principe classique du « pas vu, pas pris » se laisser aller à quelque facilité…

 

C’est ainsi qu’A. Minc, en publiant une biographie de Spinoza, fut condamné pour plagiat car il reprit in extenso des éléments parfaitement inventés d’une biographie sérieuse sur le fond, mais quelque peu romancée sur la forme. C’est ainsi encore que B.H. Lévy cita des extraits d’un ouvrage écrit par un certain Botul qui n’a jamais existé, puisqu’inventé par un journaliste du Canard enchaîné, F. Pagès.

 

Et puis de temps en temps, les critiques littéraires font leur travail… C’est ainsi que J. Dupuis qui collabore à l’Express a clairement identifié sur une bonne centaine de pages des similitudes étonnantes entre une biographie de Peter Griffin (aujourd’hui décédé) parue en 1989 en France et celle de PPDA qui devrait (ou aurait dû ?) paraître ce mois-ci. Tout cela s’apparentant à une sorte de copier-coller grossièrement maquillé par des synonymes ou des tournures inversées.

 

Pour  leur défense, PPDA et son éditeur, ont expliqué qu’il y a eu « erreur de fichier » et que les journalistes ont reçu un ouvrage dédicacé par PPDA qui n’était pas le bon ! Etrange !... C’est à croire que chez les éditions Arthaud (filiale de Gallimard) on ne signe pas les bons à tirer… C’est accroire aussi l’idée que celui qui dédicace son livre n’a même pas la curiosité de le relire !

 

Bref, nous verrons bien la teneur de l’ouvrage lorsqu’il sortira en librairie ! Suspens donc ! Il y a fort à parier que le corps du délit sera fortement remanié et sérieusement expurgé… Nul doute aussi que des journalistes sérieux se pencheront sur la question pour vérifier tout cela.

 

En attendant, le mal est fait. Cette affaire a eu pour mérite de révéler au plus grand nombre des pratiques que le petit milieu de l’édition connaît parfaitement… et voire même encourage ! Cela  participe malheureusement d’une sorte de délitement des mœurs que l’on observe dans nombre de milieux, censés être prestigieux et ayant pignon sur rue.

 

Et l’on s’étonne après ça, que le Bon Peuple se mette à douter, à propos de ces « élites » autoproclamées censées dispenser la Bonne Parole…. Encore faudrait-il qu’elles fussent crédibles pour que l’on consente à les écouter !

 

Il paraît même que certains blogueurs auraient des « nègres » pour écrire leurs papiers….

 

Rassurez-vous, chers lecteurs d’Aulnay Libre, ces billets sont 100% cousus main.

 

No « negritis » in Veritis !

 

Veritis.

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis