Publié le 30 Novembre 2010

EMEUTES, 5 ANS APRES. Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005, le bâtiment du concessionnaire automobile était incendié. Les habitants de la cité voisine s'en souviennent, mais depuis, le terrain a été laissé à l'abandon, en attendant mieux.

GARAGERENAULT.jpg

En cinq ans, le terrain sur lequel était installée l’entreprise Renault a étrangement évolué. Aux moment des émeutes, le bâtiment du concessionnaire a pris feu, mettant les employés au chômage technique. « Je m’en souviens très bien », affirme une commerçante. Et pour cause, elle travaille dans la station essence située juste à côté de l’ancien garage. Elle n’était pas là le soir même, mais les dégâts causés la veille par l’incendie avaient amené la police à bloquer les lieux.

Pendant trois semaines, la station essence n’a pas servi ses clients car il n’y avait pas d’électricité. La station partageait la même borne électrique que l’ancien concessionnaire. « On s’est plaint à la mairie. Nous n’avons pas eu d’aides, ni de compensations et jusqu’à aujourd’hui rien n’a abouti », affirme t-elle en poursuivant sur les lourdes pertes qu’elle a subies sur son chiffre d’affaires, « surtout le premier mois ».

A la cité des Emmaüs, les habitants aussi gardent en mémoire cet épisode. « Les CRS et la police étaient déjà dans le quartier à 15 heures ce jour-là, je m’en souviens, je revenais du travail », raconte une mère de famille en bas de son immeuble. « Les flics cherchaient les jeunes », selon elle. Elle reste choquée que « l’ordre public ait laissé carte blanche aux flics ». Cet incendie, elle le voit comme une « vengeance » des jeunes envers la police et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur. Elle ajoute qu’elle trouvait blessant qu’une entreprise comme Renault n’emploie pas des jeunes du quartier. « C’était pour attirer les flics (l’incendie du garage, ndrl) », me disent deux garçons du quartier se tenant près de leur véhicule. L’un d’eux trouve que « ça fait moche » de voir un terrain comme cela près de chez soi.

Il en est resté un lieu à moitié détruit qui s’est vu attribuer de nouveaux locataires : les Roms. Malgré l’inscription « Danger, risque d’effondrement », ils s’y sont installés. « Ils sont restés longtemps, pas loin de deux ans », rappelle la commerçante. « Ils venaient souvent nous demander de l’eau ou des vêtements », raconte cette mère de famille toujours au bas de son immeuble, qui poursuit en affirmant n’avoir eu aucun soucis avec eux. Les deux autres jeunes confirment.

Plus loin, une jeune fille explique qu’elle s’est faite insulter par des Roms alors qu’elle marchait sur le même trottoir qu’eux. « J’ai fait comme si je ne les avais pas entendus et j’ai avancé. C’était une bande de garçons, on ne sait jamais ce qui aurait pu arriver. » La commerçante de la station essence quant à elle se plaint plutôt du manque d’hygiène, « c’était infecte, il y avait plein de rats ». Sa station essence a pu être dératisée mais pas le terrain où logeaient les Roms. « La ville m’a dit qu’elle ne pouvait pas y avoir accès car il s’agissait une propriété privée, ajoute t-elle, et puis il y avait pas mal de gamins donc pas mal de vols dans ma boutique. » Les Roms se sont faits expulser, un matin à 6 heures.

Aujourd’hui, l’ancienne concession Renault reste un terrain vague encombré de débris. Personne n’est véritablement capable de dire ce qu’il adviendra de cet endroit. « Une zone commerciale », selon l’employée de la station essence. « Moi, j’ai entendu dire qu’il y aura un KFC et un cinéma », rapporte un des deux jeunes. Pour le moment « il n’y a rien qui bouge », dit cette commerçante. En tout cas, il n’y a ni zone commerciale, ni KFC et encore moins un cinéma à l’horizon.

 

Source : Bondy Blog, Imane Youssfi, dimanche 28 novembre 2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 30 Novembre 2010

C'était le samedi 20 novembre à la salle Chanteloup, au matin. La démocratie locale organisait non pas des assises ( j'ai cependant conservé ce terme parce que dans la salle il y avait des chaises et qu'elles ont une importance dans l'histoire qui suit) mais des rencontres, soit un moment d'échanges entre élus et délégués de quartier... J'y reviendrai plus tard avec une note spécifique...

En attendant regardez ces deux photos. Photo 1 les rencontres de la démocratie locale photographiées par Oxygène, l'hebdo des habitants ou plutôt l'hebdo de communication de la municipalité... Photo 2 les rencontres de la démocratie locale photographiées mais de dos.

assisedemolocale.jpg                     (C'est écrit dessus Photo version Oxygène n°109 page 16 du 25/11/2010)

assisesdemolocale2.JPG(Photo prise de dos. Les assises des chaises vides. Au centre tenant le micro, Philippe Gente 18ème adjoint à la démocratie participative en pleine séance d'auto-persuasion. La concertation à Aulnay-sous-Bois j'y crois ! A noter pour Noël le coffret démocratie locale karaoké spécial Aulnay : la démocratie c'est pour après demain... peut-être (!))

Démonstration éclatante de l'art et la manière de faire croire à une salle pleine plutôt qu'à moitié vide !

Etonnant non ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 29 Novembre 2010

L'adresse du site vient de changer. Désormais au lieu de http://aulnaylibre.over-blog.com/ il suffit de taper http://www.aulnaylibre.com/ pour nous retrouver. A nouveau nom, nouvelle présentation. Design de la terre au ciel, manière d'exprimer qu'il faut parfois gratter un peu pour faire jaillir la lumière. De ce point de vue Aulnaylibre.com prend racine tranquillement puisqu'Octobre et Novembre 2010 affichent les meilleures audiences du blog depuis sa création en février 2009. C'est bien simple entre Octobre 2009 et Octobre 2010 la fréquentation mensuelle affiche +370%. Un taux qu'on aimerait bien trouver à la Caisse d'Epargne !

Les blogs sont-ils influents ? Difficile à dire... C'est un élément de plus à disposition du citoyen qui souhaite apporter son regard... Une sorte de complément qui ne saurait pourtant se substituer au travail de terrain... Rien de tel, en effet,  que le contact direct avec les habitants, dans la rue, sur les marchés, en conseil de quartier, réunions publiques ou autres manifestations pour échanger, discuter, débattre, argumenter et convaincre ! C'est aussi une manière de faire passer des messages aux politiciens qui auraient des problèmes d'audition... Enfin c'est une source illimitée d'information en libre accès... Ainsi Aulnaylibre.com reste un laboratoire expérimental qui pose des questions et surtout qui cherche des réponses... et ceci dans une démarche d'esprit totalement indépendante...   

L'aventure continue... dans cet espace libre qu'il n'appartient qu'à vous de vous approprier !  

Je profite de l'occasion pour remercier celles et ceux qui ont pris la plume ou le clavier pour écrire ou commenter en ce lieu. Les lectrices, les lecteurs. Sans oublier celles et ceux qui réagissent sur les profils facebook et twitter du blog. Bref celles et ceux qui contribuent à enrichir ce lieu...

Aulnaylibrement ! votre,

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 27 Novembre 2010

Cela aurait peut-être pu faire l'objet d'une chronique dans vos insolites d'Oxygène... En attendant ce sera sur Aulnaylibre !

Le pont ci-dessous matérialise l'endroit où passait autrefois le Sausset... qu'il fallait donc enjamber pour passer d'un terrain à l'autre... On sait que l'eau est présente en grandes quantités à Aulnay-sous-Bois à des profondeurs finalement assez limitées...

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Allez une dernière photo de cet espace de respiration avec au centre un cèdre. Espérons que ce lieu soit préservé le plus longtemps possible de l'appétit des promoteurs ou autres bétonneurs. Je n'ai désigné personne !

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Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 26 Novembre 2010

Lors du Conseil municipal de mardi dernier, l'évocation du Grand Paris et de ses impacts programmés sur notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois et les Cités alentours a occupé toute la première partie des débats. Et c'est bien normal. Ce sujet induit des transformations considérables. Aulnaysiens jugez plutôt : création d'une gare de super-métro au niveau du carrefour de l'Europe, d'une gare RER B Rougemont-Chanteloup, projet de revitalisation de la Halle usine Idéal Standard sans oublier la fameuse "coulée verte" qui doit s'étendre du Parc Ballanger à la forêt de Bondy...

 

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                                                              (Paris ? Non... Aulnay-sous-Bois...)

La réflexion du cabinet d'architecture berlinois LIN qui planche sur l'étude urbaine de notre territoire ne se limite pas aux grandes infrastructures. L'idée est également de donner une certaine forme d'unité, de cohérence entre les différents éléments qui composent le tissu urbain (zones pavillonnaires, grands ensembles, zones industrielles et espaces verts). Quelles seront les conséquences concrètes sur le cadre de vie des habitants des villes concernées ? Nul pour l'instant ne le sait exactement.

En effet, la présentation projetée sur un tout Petit écran, pour le Grand Paris c'est un comble tout de même (!), n'a pas permis de se faire une opinion précise sur cette question essentielle. D'ailleurs la prochaine fois venez avec vos jumelles ! En parlant de question justement, une dans la salle a retenu mon attention. Une jeune fille a demandé si la population serait consultée et comment elle pouvait peser sur les futures orientations d'aménagement ? C'est un point fondamental. Que des personnes supposées très compétentes et haut placées travaillent sur les villes de demain pourquoi pas ? L'évolution est le propre de l'homme. Mais imposeront-elles leur modèle aux habitants (d'en bas) sans réelle concertation ?      

L'autre chose qui m'a frappé ce soir là est que l'endroit réservé au public pour assister à cette projection était étonnamment presque désert, en dehors des éternels habitués bien sûr(!). Alors que la question du Grand Paris est de première importance pourtant. La population est-elle à ce point déconnectée des politiques ? Sommes-nous de simples machines à voter seulement programmées à glisser un bulletin dans une urne lors des échéances électorales ? J'en étais là dans les interrogations lorsqu'en lisant le Parisien du mercredi 24 novembre (voir article ci-dessous), j'apprenais que notre maire, Gérard Ségura, avait pris la présidence (tournante) d'une association regroupant Aulnay, Clichy-sous-Bois, Livry-Gargan, Montfermeil et Sevran, créée justement pour devenir une puissance de négociation sur la question du Grand Paris.

Quelle ironie tout de même lorsque l'on songe que, localement, ce même monsieur Ségura est incapable de "négocier" avec ses administrés qui en sont réduits à envahir la mairie pour se faire entendre sur les questions d'urbanisme ! C'était le 5 juin dernier. 300 à 400 personnes. Et cela n'a pas suffi à sauver quatre tilleuls d'un massacre à la tronçonneuse cité Arc en ciel. Ni à faire baisser d'un ou deux étages une construction rue Fernand Herbaut et Impasse des Marronniers qui mettra le pavillon d'un aulnaysien de longue date, qui croyait en la Gauche, dans une prison de béton... Sans parler enfin du bétonnage programmé d'une petite zone pavillonnaire excentrée du nord de la ville supposée accueillir un équipement collectif surplombant les pavillons. Quelle en sera la hauteur : 14 mètres ? 16 ? 18 ? 20 ? Au diable les promesses électorales qui parlaient pourtant de préserver et même étendre les zones pavillonnaires !

Parfois, paradoxalement, le maire se porte ostensiblement au secours de certains quartiers. Rue de Pimodan par exemple. Mais c'est pour mieux apparaitre en pleine page du magazine local Oxygène entre deux tours des élections régionales ! Personne n'est dupe...

Dans le même temps, les élus communistes de la majorité municipale, eux, soignent leurs tribunes. On y parle de co-élaboration des projets d'urbanisme avec les habitants. On y écrit aussi qu'il faut avoir la lucidité et le courage (quel grand mot !) d'admettre qu'en terme de concertation avec la population le compte n'y est pas. On dit aussi que l'humain doit passer avant la finance...

De bien belles paroles... De bien beaux effets comme dans les fables et les romans... Mais la réalité est bien différente...

Vous habitez Aulnay ? Bonjour tristesse !      

 Stéphane Fleury

 

 Source article ci-dessous : Le Parisien du 24 novembre 2010. 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 26 Novembre 2010

Mardi soir, au buffet du Conseil municipal d'Aulnay-sous-Bois, salle Chanteloup, quelqu'un a fait rire en disant : Gérard Ségura peut bien sortir un blog Johnny Hallyday sort bien des eaux de toilette...

Pourquoi tant de haine ? Gérard aurait-il sorti un parfum qui n'aurait pas marché ? A moins qu'il ne s'agisse d'un blog... ?

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Illustration : Capture d'écran du blog de Gérard Ségura, d'un seul blog.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Divers

Publié le 25 Novembre 2010

Etonnant non ?

 

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Photo Gérard Ségura in Oxygène n°109 Jeudi 25 novembre 2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 25 Novembre 2010

C'est en sortant des études urbaines du 3 rue Charles Dordain à Aulnay-sous-Bois que je l'aperçus. Elle était là assise sur le bord du balcon dans le petit matin calme. A peine visible dans le rouge des tuiles des briques et le ciel bleu opale. Rêve ou réalité mes yeux n'auraient pu le dire.

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Elle portait une jupe. Etait-ce si important ? L'essentiel n'était-il pas qu'elle soit libre... ? Libre de s'habiller comme elle l'entendait, libre d'offrir ses cheveux au vent, libre d'être elle-même tout simplement...  

Stéphane Fleury

(Je remercie amicalement l'Aunaynaute libre ! qui m'a envoyé les clichés ayant inspiré cette note)

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Liberté

Publié le 24 Novembre 2010

Après les baobabs et la forêt de Bondy, plongeons aujourd'hui au cœur du chêne tel que décrit lors de la dernière fête de l'arbre d'octobre dernier à Aulnay-sous-Bois...

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Aussi loin que l'on puisse remonter dans le passé, on y rencontre les traces de la vénération que l'homme a de tout temps éprouvé pour le chêne. Pour les Romains, comme pour les Celtes et les Germains, c'était le plus sacré des arbres, le support du ciel, l'axe du monde représentant la divinité suprême.

Le chêne présente une ramure puissante. Il existe dans le monde 250 espèces de chênes. En France 8 espèces sont spontanées, chêne pédonculé, rouvre, chêne pubescent ou truffier, chêne vert, liège, chêne kermès, tauzin et chevelu. Ce sont des grands arbres de 30 à 40 mètres de haut. De croissance lente, les chênes vivent 400 ans, certains atteignent même 1000 ans.

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Les feuilles simples, selon les espèces sont très différentes. Celles du chêne rouvre et pédonculé ont des bords arrondis (dit lobés), celles du rouvre ont un pétiole (petite queue) et celles du pédonculé non, et pour les glands c'est l'inverse. Le chêne vert a un feuillage persistant l'hiver. Les fruits sont pour toutes les espèces des glands. L'écorce qui s'assombrit avec l'âge, se creuse de nombreuses et profondes crevasses verticales.

Le bois dur du chêne est le meilleur des bois de chauffage. En ébénisterie, on apprécie particulièrement la partie inférieure du tronc, régulière et sans défaut. La partie située avant les branches sert en menuiserie. La partie supérieure est employée pour les charpentes et les parquets. Le tan (écorce réduite en poudre contenant le tanin) est utilisé pour le tannage.

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Le doyen des chênes français est probablement celui qui s'élève à côté de l'église d'Alouville-Bellefosse, près d'Yvetot (Seine-Maritime). Il mesure 15 mètres de tour et a au moins 1 000 ans. Dans son tronc creux furent aménagées deux chapelles superposées, un escalier extérieur contourne l'arbre conduisant au deuxième oratoire surmonté d'un petit clocher.

Le chêne est également présent à Aulnay-sous-Bois. Voyez à ce sujet une note de Petit Louis : ici.

Source : panneaux d'affichage exposés lors de la fête de l'arbre d'Aulnay-sous-Bois.  

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 24 Novembre 2010

Celui que l'on attendait pas mais qui arrive quand même... Le béton...

Aulnaysien l'entends-tu ? Tapi dans l'ombre bien à l'affût : le PLU. Zone UA : bonjour les dégâts le béton est roi ! Zone UD : attention danger le béton est armé !  Zone UG : bien en sécurité ? prends garde le béton peut frapper ! Zone UC : le béton est déjà passé mais il est maintenant dépassé... Zone N : oublie ta haine et dans les bras de la Nature viens oublier ta peine... à la pensée de quatre tilleuls, coupés par la folie des hommes en un clin d'œil, qui ont hurlé pendant leur chute dans un dernier fracas :  PLU jamais ça !

                             ( La bétonneuse... La meilleure amie de la municipalité en place ? )

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 23 Novembre 2010

Entre le VIIème et le XIIème siècle, des ordres religieux se virent octroyer des domaines dans la forêt de Bondy. Ils les défrichèrent. Peu à peu, au cours des siècles, la forêt se morcela, au gré des besoins de l'agriculture puis de l'urbanisation.

bordducanalLe déclin rapide de la forêt allait commencer. Au XIXème siècle, Paris toujours plus grand, avait besoin d'eau. Le canal de l'Ourcq alimenta la capitale dès 1805, mais sa construction détruisit 25 hectares de bois dans la "basse forêt". Paris manqua bientôt d'eau potable, la "haute forêt" fut à son tour saignée en 1865 par une tranchée de l'aqueduc souterrain de la Dhuys.

Autour de Paris, le chemin de fer s'étend dès 1840 et avec lui la destruction de plusieurs hectares de forêt. Sur le secteur de Livry, 1160 hectares sont mis aux enchères. Louis Xavier Gargan achète une parcelle et implante une scierie mécanique. Les arbres sont débités en planches de wagons, madriers et palissades, et les sociétés de matériaux commencent à éventrer le sol pour transformer le gypse en plâtre.

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En 1862, le train passait à Aulnay mais ne s'y arrêtait pas. Le marquis de Gourgue de l'époque obtint qu'une halte fut prévue à la Croix-Blanche puis en 1875 une gare, à l'emplacement de celle actuelle. Dès la mise en service de cette halte, les Parisiens purent se promener dans les bois.

Quelques membres des familles Dumont, Coullemont et Navarre..., séduits par le cadre achetèrent une vaste parcelle, à laquelle ils donnèrent le nom de "Parc".

L'abbé Coullemont se chargea de la vente des lots : à la belle saison, il allait à l'arrivée des trains proposer des parcelles de forêt aux Parisiens. L'objectif n'était pas de créer une ville, mais plutôt un lieu de villégiature aux portes de Paris pour les dimanches et jours de fêtes, ce qui provoqua en fait un mouvement d'une autre ampleur : en 1886, 31 maisons avaient été construites et 153 personnes y résidaient en permanence.

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De nos jours, le prestigieux passé de la forêt de Bondy disparue, survit à travers les zones boisées à Coubron, Montfermeil et Clichy-sous-Bois.

A Aulnay-sous-Bois ne subsistent de nos jours que quelques arbres dans les parcs Dumont, Bigottini et Faure et dans les jardins de quelques maisons du sud de la ville...

Source : panneaux d'affichage exposés lors de la fête de l'arbre d'Aulnay-sous-Bois. Octobre 2010. Photos : Boulevard du canal Oxygène n°92 du 30/06/2010. Halte de la Croix Blanche Oxygène n°68 13/01/2010. Avenue de Nonneville n°98 du 24/05/2010 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Aulnay d'hier et d'aujourd'hui...

Publié le 23 Novembre 2010

Une opération d’aménagement envisagée en catimini…

 

Nous apprenons grâce à monaulnay.com  un projet important pour l’avenir de notre ville sans que nous en soyons ni informés ni consultés au préalable.

 

Le Conseil Municipal d’Aulnay-sous-Bois s’apprête à voter dans sa délibération n° 29, sans débat préalable, sans que le conseil de quartier directement concerné en soit  informé ou consulté. (Mais à quoi donc peuvent-ils servir dans ces conditions ?)

 

« La prise en considération de la réalisation d’une opération d’aménagement sur le périmètre du secteur Salengro/ Barbusse/ Couturier (Paul Vaillant-Couturier doit se retourner dans sa tombe pour être ainsi réduit à Couturier !)/ Gorki / Séverine/ Pimodan / Strasbourg. ».

 

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                       (Carte du secteur de l'opération d'aménagement projetée)

 

Quelles sont les orientations visées ?

 

- « construire de petits immeubles lorsque des terrains se libèrent le long des voies principales à réaménager, avec, là  ou c’est possible, à rez-de-chaussée des commerces et des services »

- « réaliser des logements sur les terrains libérables et proches de la gare, dans le cadre du renforcement du cœur de ville »

- « conforter la fonction résidentielle du centre-ville au profit d’immeubles respectant l’image traditionnelle de la rue ».

- « un taux global de 30 % de logements sociaux  afin de faciliter les parcours résidentiels ».

 

Dés lors, on est en droit de se poser les questions suivantes :

 

1.      Que veut dire « petits immeubles » ?

2.      Quelles sont les «  voies principales à réaménager » ?

3.      Quels sont les « terrains libérables proches de la gare » ?

4.      Que veut dire « immeubles respectant l’image traditionnelle de la rue » ?

5.      Quelle sera la part réservée aux espaces verts ?

6.      Comment envisager des commerces et des services supplémentaires quand on est incapable aujourd’hui de maintenir des commerces de qualité Bd de Strasbourg ou rue A. France ?

7.      Quel sera le style architectural qui sera retenu ?  La qualité des constructions ?

 

De plus, jamais ne figure dans ce texte, la notion de maison individuelle dont certaines dans ce périmètre sont d’ailleurs remarquables et figurent dans le recensement du patrimoine d’Aulnay effectué par le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis. Sera-t-on capable de les conserver ? Comment des « immeubles » nouveaux  pourront-ils s’harmoniser avec de telles constructions? Mystère. Rien n’est dit à cet égard.

 

Si tout cela est voté, voici donc venu le temps des immeubles dans ce périmètre autour de la Place du Général Leclerc ! Et bien sûr, les propriétaires des pavillons actuels n’ont été ni consultés, ni informés d’un tel projet.

 

Pour l’instant, si j’ai bien compris, cela permettrait peut-être d’éviter des initiatives sporadiques pouvant entraîner les horreurs que nous avons vu poindre en centre-ville (façade et volume arrière de la résidence Edouard VII, rue de Pimodan, immeuble en construction au début de la  rue du 14 juillet) ou bien de ne pas donner suite à des projets de promoteurs privés venant une fois de plus défigurer le fragile tissu urbain d’Aulnay. Mais je n’en suis même pas sûr !

 

Quelle est la situation aujourd’hui ?

 

Il existe un périmètre d’aménagement Pimodan / Salengro/Bd de Strasbourg qui représente  4075 m2 sur lequel l’Etablissement Foncier Public d’Ile de France  possède une parcelle (BH 12) d’une superficie de 440 m2 à la suite d’une préemption effectuée par la mairie.

 

La délibération vise donc à porter à prés de 40 000 m2 (soit 4ha) le périmètre d’aménagement, ce qui change de façon considérable la portée de l’opération (10 fois plus).

 

On remarquera donc en premier lieu les proportions.

 

Aujourd’hui 1% seulement est la propriété d’un établissement public. Le reste soit 99 % est la propriété de personnes privées possédant un pavillon. Personne ne peut donc les forcer à partir. C’est un premier point qu’il faut souligner.

 

C’est pourquoi il est dit quelque part dans les attendus de la délibération « Considérant cependant que la rareté des espaces disponibles suppose un examen fin du tissu urbain »!!! Comme cela est joliment dit. Mais qu’est-ce que cela veut dire au juste ?

 

Ensuite, rien n’est dit ni sur la méthode, ni sur le calendrier ? Comment va-t-on procéder ?

 

Comment une telle délibération peut-elle être prise sans qu’au préalable une réunion publique d’information, réunissant les propriétaires directement concernés et tous les riverains, expose les modalités d’une telle opération. Pourquoi une telle brutalité, un tel mépris pour les habitants  de la part de gens qui se considèrent de « gauche » ?

 

Va-t-on inciter les gens à partir, à vendre leurs pavillons pour laisser la place à des immeubles ou à des logements, sous prétexte de faire du « social » ? Généralement les opérations d’aménagement se font lorsqu’il existe un foncier véritablement disponible ou pour restructurer des ilots d’insalubrité.  Or, à priori, rien de tel ici.

 

Pourquoi attaque-t-on le secteur pavillonnaire (même s’il est classé en zone UD) alors que rien n’est prévu dans les abords immédiats de la gare ou sur le Bd de Strasbourg où pourtant tout reste à faire pour avoir un urbanisme digne de ce nom ?

 

Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’urbanisme ne doit pas évoluer à Aulnay. Je pense même qu’il doit être maîtrisé y compris en centre-ville, mais je m’interroge sur une méthode  qui, une de fois de plus, fait peu de cas des citoyens qui sont directement concernés par les mesures qui sont envisagées, au mépris de toute procédure d’information et de concertation.

 

Je suis pour des mesures d’embellissement du  patrimoine  à Aulnay, pour une politique qualitative respectueuse du cadre de vie, pour une politique équilibrée entre des constructions privées belles et même originales en utilisant des matériaux tels que le bois par exemple  et des constructions à caractère social elles-mêmes de qualité s’intégrant harmonieusement dans un ensemble.

 

Mais sur un tissu déjà très dense, il faut obligatoirement libérer des espaces verts, garantir un recul par rapport à des voies très étroites, avoir des parkings en nombre suffisant (deux par logement), penser aux équipements collectifs et aux conséquences en termes de circulation si l’on veut que l’espace du centre-ville soit agréable et redevienne attractif avec un commerce de centre-ville de qualité.

 

J’ai même proposé pour donner sens à tout cela d’appeler cet espace central d’Aulnay : « Aulnay Village ».

 

Est-ce trop demander à la majorité actuelle du Conseil municipal dont il faut tout de même rappeler qu’elle n’a été élue qu’avec deux cent voies d’avance dont celles des électeurs de sensibilité écologique dont les représentants siègent maintenant dans l’opposition, las qu’ils ont été de constater qu’ils n’avaient pas voix au chapitre ?

 

Veritis.

 

Source Carte : Projets de délibérations - Conseil Municipal du 23.11.10. Délibération N°29 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 22 Novembre 2010

L'édition 2010 des tableaux de l'économie française situe Aulnay-sous-Bois au 54ième rang des communes de France les plus peuplées. Pour la Seine-Saint-Denis, Montreuil se classe à la 39ième place avec une population de 102 097, suivie de près par Saint-Denis, 41ième avec 100 800 habitants.

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Comme vous l'aurez noté, bien qu'il s'agisse de l'édition 2010, le tableau présente la situation avec un décalage de trois ans, soit en 2007. Par ailleurs, c'est le chiffre de la population municipale qui correspond désormais à la notion de population utilisée usuellement en statistique. C'est le chiffre qu'utilise l'Etat pour octroyer les éventuelles dotations, basées sur un critère démographique.

Pour rappel, la population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune (y compris les étudiants mineurs ayant leur logement à l'extérieur), les personnes détenues dans les prisons de la commune, les personnes sans-abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensée sur le territoire de la commune. Par contre les étudiants majeurs sont comptabilisés dans la commune où ils étudient et les militaires dans la commune de leur base militaire.

Source : Tableaux de l'Economie Française Edition 2010 de l'INSEE

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Démographie

Publié le 22 Novembre 2010

La forêt de Bondy comme la plupart des grandes forêts appartenait aux rois de France. En 1872, elle fut restituée à la famille d'Orléans. La forêt s'étendait, au début du XVIIème siècle d'Aulnay à Tremblay-en-France (au nord), de Coubron à la Plaine de Chelles (à l'est) et de Rosny à Gagny (au sud). Elle allait jusqu'aux forêts de Fontainebleau et Vincennes. De nombreuses espèces croissaient : orme, chêne, charme, bouleau, peuplier, saule, châtaignier... et le long des rivières des aulnes, dont la présence inspira les noms de la commune au cours des ans, pour devenir Aulnay.

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La forêt, synonyme de vols, meurtres et trésors...

La réputation de la forêt de Bondy était telle que pour évoquer un endroit peu sûr, où l'on risquait de se faire voler, voire tuer, l'on parlait d'une "forêt de Bondy". Cette forêt très dense, était propice au brigandage de bandes armées, pillant et rançonnant les voyageurs. Les assassinats y étaient fréquents. Déjà, vers 584 au cours d'une chasse, la reine Frénégonde y fit assassiner son époux le roi Childéric Ier. Un prénom funeste puisqu'en 673, c'est autour de Childéric II d'y succomber. En 1743, Armand Pierre Marc Antoine de Gourgue, Marquis d'Aulnay, y fut assassiné à 26 ans.

Pour ajouter encore à la légende, on parle même d'un trésor perdu. La rumeur courut qu'un coffre renfermant les bijoux de Louis XVI et Marie-Antoinette aurait été enlevé au château de Saint-Cloud dans la nuit du 16 au 17 janvier 1793, pour être enfoui dans la forêt de Bondy...

Dans l'article suivant sera évoquée la fin de la forêt de Bondy...

Source : panneaux d'affichage exposés lors de la fête de l'arbre d'Aulnay-sous-Bois. Octobre 2010. Photo : Wikipedia

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Aulnay d'hier et d'aujourd'hui...

Publié le 19 Novembre 2010

Cela va sans dire mais cela va encore mieux en le disant... Ce soir donc à 20h au Foyer Dumont près de la gare RER réunion publique du collectif PLU... Au programme Urbanisme et Démocratie Locale... Ne laissez pas la ville de demain se construire sans vous ! Venez participer au débat !

 

reunionparisien Image : Article du Parisien du vendredi 19 novembre 2010

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 19 Novembre 2010

Pendant la semaine nous avons tous plus ou moins le nez dans le guidon ou la tête dans le sac, au choix. Alors comme c'est bientôt le week-end je relaie ici un petit article qui incite à prendre le temps de profiter du temps... Après le temps perdu, le temps retrouvé...

Contre l'emballement de nos vies, il est urgent de décélérer, rétropédaler, retrouver la vitesse du pas...

logoTGVLe déjeuner s'expédie aujourd'hui en 38 minutes contre 65 il y a trente ans. Nos conversations téléphoniques duraient alors 7 minutes, elles en prennent maintenant moins de 2. On parle en bouffant ses mots et l'écriture SMS écourte la durée d'émission des messages. Sur Facebook, poster des courriers longs et bourrés de sens désigne un ahuri que Twitter redresse en limitant son texte à 140 signes. Sur nos ordis, on utilise les raccourcis clavier, façon de gagner encore du temps.

Et tout à l'avenant... Le speed dating est lui aussi limité à 7 minutes chrono, après on s'ennuie, c'est bien connu ; 7 minutes toujours, c'est le temps moyen que dure le câlin d'un couple français, en deçà les sexologues disent qu'il y a problème. A part ça, on achète des surgelés en deux temps trois mouvements et jusqu'à pas d'heure. Qu'on décongèle en quelques minutes. Dans les hyper, il y a une file paiement rapide quand on a moins de deux achats. Et c'est tant mieux car le parking est limité à vingt minutes.

Vous n'avez pas vous aussi le sentiment que le temps raccourcit ? En vrai, il est comme il est, le temps, il ne bouge pas. C'est nous qui nous agitons de plus en plus. Paul Morand a montré de quelle manière "l'homme pressé", comme s'il était grillé par la coke, ratait sa vie à vouloir tout hâter, tandis que son contemporain Proust préconisait de cultiver un délicieux ennui dans un temps suspendu.

Suivant les conseils de ce dernier, il parait urgent de calmer le jeu et de retrouver la vitesse du pas. Bref, glandouiller...

Source : pascal.dupont@inrocks.com Les inrockuptibles du 10.11.2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 18 Novembre 2010

De l’honnêteté en politique….

 

Les témoignages qui se succèdent dans l’affaire de Karachi viennent à point nommer pour poser à nouveau le problème de l’honnêteté en politique.

 

Il n’est pas si loin le temps où les plus hautes autorités de l’Etat  se payaient pour partie en espèces ainsi que les membres de leur cabinet. Comment une telle chose a-t-elle pu durer aussi longtemps, quels que soient les gouvernements, qu’ils fussent de droite ou de gauche ? Mystère !!! Ces petits arrangements entre amis, synonymes de laxisme et de malhonnêteté ont accompagné pendant trop longtemps les pratiques de ceux dont le comportement aurait dû être exemplaire. Il faut savoir gré à L Jospin d’avoir mis fin à de telles mauvaises manières.

 

Mais malheureusement cela ne suffit pas.

 

De la même manière, une certaine moralisation du financement des partis politiques a été mise en place à l’initiative de M. Rocard. Mais, selon toute vraisemblance, tout indique  que le financement occulte des partis politiques n’a pas cessé pour autant. Comment dans ces conditions pourrions-nous respecter des gens qui utiliseraient des moyens illégaux et détournés pour financer leurs activités politiques ?

 

Un autre problème très sensible concerne aussi les hommes politiques et l’administration : celui de la corruption. Celle-ci ne concerne pas seulement la corruption financière mais aussi de façon générale celle des esprits.

 

En occupant des positions de pouvoir et des postes de décision, les hommes politiques et les décideurs administratifs peuvent être tentés de tirer des avantages personnels directs ou indirects des multiples décisions prises ou des arbitrages rendus pour tel ou tel marché ou sur tel ou tel appel d’offre. Il existe à cet égard deux types de corruption : la corruption active et la corruption passive, mais elles se rejoignent toutes les deux pour gangréner les mécanismes de décision et instaurer des pratiques détestables pour une bonne gestion des finances publiques.

 

Un voile pudique est parfois évoqué pour tolérer de telles pratiques au motif qu’elles auraient été largement répandues en tous temps et en tous lieux. Les exemples ne manquent pas :

 

-          Détournements des aides au développement dont il n’est pas rare que le quart se retrouve directement dans des comptes à l’étranger de dirigeants africains ou autres. 

-          Commissions et rétrocomissions liés à des grands contrats d’armement ou d’équipement payées sur fonds publics.

-          Utilisations des paradis fiscaux pour effectuer ces opérations douteuses et répréhensibles.

-          Utilisation de la pratique du « bakchich », sous une forme ou une autre, en guise de récompense ou de passe-droit.

-          Prise illégale d’intérêt ou favoritisme.

A un niveau plus élémentaire, celui d’une commune, par exemple, cela peut se traduire ainsi par :

 

-          Le recrutement d’un personnel non pas seulement en fonction de ses compétences mais aussi et surtout en fonction de ses affinités politiques.

-          L’octroi de subventions à des associations non seulement pour leur intérêt intrinsèque mais aussi pour leur aptitude à drainer un vote à de futures élections.

-          L’octroi de cadeaux plus ou moins substantiels accordés aux décideurs ou aux élus.

-          L’entente des entreprises pour se partager des marchés ou faire en sorte que la concurrence soit faussée.

-          Le laxisme dans les dépenses ou la faible efficacité ou productivité dans la mise en œuvre des dépenses publiques.

 

Fort heureusement, il existe aussi dans l’administration publique une longue tradition d’intégrité et d’honnêteté. C’est cette attitude désintéressée qui doit être encouragée et respectée si l’on veut bien que les citoyens puissent à nouveau s’intéresser à la chose publique et avoir confiance dans la façon dont les crédits publics, fruits de leurs impôts, sont engagés.

 

A contrario, la lutte contre toutes les formes de dérive, de passe-droit, de favoritisme, de « retour d’ascenseur », d’intéressement plus ou moins déguisé, doit être impitoyable que ce soit au sein des services ou des instances de contrôle ou de décision.

 

Pour que de telles pratiques soient respectées, il est possible d’établir et de porter à la connaissance des citoyens un ensemble de règles de bonne conduite et une charte déontologique rappelant les obligations en la matière, tout en veillant à leur respect.

 

Ces questions ne relèvent ni de la Droite, ni de la Gauche, ni du Centre. Elles relèvent juste du pur bon sens.

 

Cela va sans dire…mais cela va encore mieux en le disant !

 

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 18 Novembre 2010

Dans le blues, on aime les surnoms, et généralement on les choisit outranciers. Celui d'un animal menaçant ou débordant de désir charnel possède un pouvoir attractif évident, tant il affirme la virilité et célèbre le plaisir comme l'élan vital à l'état brut. Face à l'hostilité du monde blanc, se fabriquer une identité peut devenir une nécessité quand on est Noir, dans un réflexe d'autodéfense. Chester Burnett aurait pu être un sanglier fouineur, ou encore un chat de gouttière rôdeur et lubrique, il sera un loup hurlant à la lune la nuit tombée, d'une voix aux accents rocailleux fidèles au blues le plus primitif.

Howlin-_Wolf_-_Front.jpg

Howlin' Wolf... Un patronyme collant comme un gant à un colosse de deux mètres, originaire de Tupelo, non loin du Delta du Mississippi. Rapidement Howlin' Wolf s'impose avec Muddy Waters comme un des principaux pionniers du blues électrique, certes encore à forte dominante rurale. Mais Howlin' Wolf aime déjà la saturation à pleine puissance et le chaos allant avec. Il hurle ses paroles constamment ponctuées par l'harmonica et se roule par terre, gagnant une réputation méritée de bête de scène.

Howlin' Wolf joue fort (pour l'époque), avec une faconde barbare faite de bruit et de fureur, le tout pétri par un lyrisme fiévreux. Ses incantations possédées sont portées par une guitare bringuebalante et martelée, dont les accords débarrassés de toute virtuosité évoquent quelque locomotive souffreteuse.

Repéré par le label Chess, Howlin' Wolf réalisera ses meilleurs enregistrements pour cette maison, notamment l'album Moanin' In The Monlight. Certains, dont Somestack Lightnin' figurant ici, seront repris par les Yardbirds, les Rolling Stones, les Doors ou Cream. De cette musique fauve, c'est toutefois Captain Beefheart qui - seul - saura retenir l'essentiel, jusqu'à cultiver une ressemblance troublante avant atomisation de la chose sur le culte Trout Mask Replica et retour au calme.

Ce soir à 21h dans le cadre du Festival Aulnay All Blues c'est un hommage au père fondateur du Chicago Blues qui vous est proposé. La bonne nouvelle est qu'il reste encore des places. Réservation ici : 01 48 66 49 90. Tarifs : 22euros/19euros/16euros - Moins de 25 ans : 10 euros.

Source : Great black music, un parcours en 110 albums essentiels par Philippe Robert.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 17 Novembre 2010

L'Insee publie un Portrait de la France dans lequel elle dessine le logement des Français.

Dans cette étude qui brosse un tableau de la population française et de ses évolutions entre 1996 et 2006, l'Insee se préoccupe de la manière dont sont logés les Français.

Et voilà ce qu'il en ressort :
-
91m², c'est la surface moyenne du logement principal des foyers (+5% sur 10 ans, +10% sur 22 ans) avec en moyenne 2,3 personnes par logement.
-
57% des Français sont propriétaires de leur logement (+12,8% en 22 ans)
-
57% des logements sont des habitations individuelles.
-
9,7% des logements en France sont des résidences secondaires (un chiffre stable depuis 10 ans)

En ce qui concerne le prix : les inégalités se sont creusées.
Pour les foyers les plus modestes, le poids du logement dans le portefeuille atteint
39% en 2006, contre 34% en 1996 dans le parc privé, 22% contre 21% en 1996 dans le parc social.
Pour les autres, le logement représente 27% des dépenses en 2006 contre 25% dix ans plus tôt.

Et cette augmentation des prix ne s'explique pas forcément par une amélioration du confort (
1,5% des logements sont considérés comme sans confort sanitaire parce que ne disposant pas d'eau chaude ou pas de WC ou pas d'installation sanitaire, contre 4,1% en 1996)... mais par une hausse importante des loyers.

L'Insee nous apprend également que
les Français se sont petit à petit éloignés du centre des villes pour aller s'installer en périphérie. Ils sont 36% contre 32% en 1985. Et ce n'est pas sans conséquence...

Les dépenses liées aux déplacements ont augmenté pour les personnes qui se sont déplacées en périphérie : +10% en moyenne sur la facture énergétique en 20 ans.

Source : Le Post  http://www.lepost.fr/


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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

Publié le 17 Novembre 2010

De la Démocratie Participative…

 

A l’heure où on parle beaucoup de démocratie participative à Aulnay-sous-Bois, je ne résiste pas au plaisir de partager avec les lecteurs d’Aulnay Libre une bien savoureuse lecture d’un entretien avec P.Rosanvallon paru dans le Monde du 21 septembre 2010.

 

Directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, P. Rosanvallon est professeur d’histoire moderne et contemporaine au Collège de France. Créateur de la Fondation Saint-Simon(1982-1999), il a fondé en 2002 un nouveau laboratoire culturel, La République des idées, plutôt classé à gauche. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont «  La Contre-Démocratie. La Politique à l’âge de la défiance » (Seuil, 2006) et « La légitimité démocratique » (Seuil, 2008).

 

Bien que la nature de son entretien porte davantage sur des phénomènes politiques à l’échelon national, il me semble toutefois qu’il peut parfaitement s’appliquer, mutatis mutandis, à l’échelle  municipale… Je vous laisse seuls juges de la pertinence de ces propos et de son application éventuelle à une ville qui nous est chère….

 

Dans son entretien, P.Rosanvallon revient sur la dissociation entre légitimité des gouvernants et confiance des gouvernés. Pour lui, cette défiance s’est renforcée.  Pour au moins deux raisons.

 

La première est « le jeu des personnalités … qui change de fond en comble l’exercice de la confiance, c’est-à-dire de la prévisibilité ».

 

La deuxième est « la dissociation entre une démocratie d’action et une démocratie d’élection ».

 

Puis il poursuit : 

 

«  Le but de la démocratie d’élection est de choisir une personne ou d’en chasser une autre, puisque les élections sont autant des « désélections » que des choix positifs. (…) Mais la démocratie d’action est d’un autre ordre. Elle doit employer un langage différent. Alors que la démocratie d’élection s’exprime sur le registre de la volonté et de la simplification, la démocratie d’action est au contraire confrontée à la complexité et à la contrainte ».

 

Et rajoute :

 

« La démocratie électorale met l’accent sur la personnalisation, l’incarnation et la simplification : c’est une démocratie polarisée. Au contraire, dans le cadre de la démocratie de décision ou de régulation, les choses sont tout à fait différentes. Pour qu’elle fonctionne bien, elle doit accepter la multiplication des instances de débat et de contrôle, assumer la complexité des problèmes et des interactions. »

 

Et encore :

 

« Le ressort de cette vision est que la démocratie signifie : « Puisque je suis élu, je suis la volonté générale » ce qui, lui, semble-t-il, est difficilement acceptable, car en démocratie, personne ne peut se prétendre seul propriétaire de l’intérêt public et incarner la volonté générale ».

 

Pour lui :

 

«  Cette philosophie de la « démocratie » ne fait pas la distinction essentielle entre la légitimation des personnes par l’élection, d’ordre procédural, et la légitimation de leur action, d’ordre substantiel. L’élection donne une légitimité à gouverner sur la durée du mandat, mais elle se joue aussi sur le contenu des décisions. La légitimité n’est pas simplement de l’ordre d’un statut acquis une fois pour toutes, elle est une qualité qui doit s’éprouver en permanence ».

 

Et à propos des fameux slogans « Ma porte vous est ouverte » ou «  Je suis à votre écoute » que faut-il en penser, lui demande-t-on ?

 

«  Mais c’est de la communication. La porte est ouverte, mais ce n’est pas de la considération institutionnelle. C’est une stratégie d’enveloppement et de neutralisation. La démocratie, ce n’est pas simplement aspirer le pouvoir vers le sommet en espérant qu’il sera celui d’un jacobinisme bienveillant. Cela consiste au contraire à donner du pouvoir aux gens, à faire descendre le pouvoir, à le faire circuler dans la société. »

 

puis, il rajoute :

 

« Le monde moderne est d’ailleurs dans une contradiction : on y attend de plus en plus des individus qu’ils se prennent en charge eux-mêmes et qu’ils soient responsables dans tous les domaines, alors qu’en politique on assiste à une sorte de captation du pouvoir et à une déresponsabilisation des individus (« Faites-moi confiance, je m’occupe de tout !»)

 

ou encore :

 

« A chaque élection, les citoyens font provision d’espérances, mais en même temps la démocratie fonctionne de plus en plus à la défiance. Le citoyen essaie de récupérer par ces formes de contre-démocratie ce qu’il ne peut pas accomplir dans l’ordre politique. C’est un réflexe parfaitement sain, il faudrait en quelque sorte institutionnaliser la défiance, si cette défiance signifie que le citoyen ne veut pas faire de chèque en blanc. La démocratie n’est pas la légitimation du chèque en blanc

 

Voilà. Je vous laisse le soin de méditer de tels propos qui me semblent frappés au coin du bon sens.

 

Pour sûr, toute application à la vie municipale d’une commune de notre si Beau Pays ne saurait être que fortuite….

 

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 16 Novembre 2010

Ce samedi 20 novembre 2010 de 9h à 12h45 à la salle Chanteloup - 1, avenue de Nonneville se dérouleront les rencontres des délégués de quartier. Si j'en crois le petit papier que j'ai reçu dans ma boîte aux lettres il s'agira de faire un retour sur deux ans de démocratie participative et de présenter des nouveaux outils. Une sorte de bilan et perspectives.

citoyens.jpg

A cette occasion, bien qu'aucun ordre du jour précis n'ait été fourni, il semblerait que chaque quartier ( la ville a été divisée en 12 secteurs)  présente succinctement le fruit de ses deux années de travail. Lors de notre dernière réunion mensuelle (Vieux-Pays Roseraie Bourg), bizarrement, nous n'avons pas parlé du contenu de cette présentation faîte pourtant au nom des délégués de quartier.  

En fin de séance, nous avons simplement été informés laconiquement que le choix des sujets serait confié en dernier ressort aux deux co-présidents ( dont un élu) et au secrétaire.  Cette manière de procéder a provoqué un certain nombre de réactions parmi les délégués qui ont eu l'impression qu'en quelque sorte on leur confisquait la parole et les thèmes abordés.

J'ai donc pris l'initiative d'envoyer un mail aux deux co-présidents et au secrétaire, en copiant l'ensemble des délégués inscrits, pour leur demander de clarifier exactement ce qui serait présenté. Cela me parait la moindre des choses dans la mesure où ceux qui animent les conseils, qui en sont l'âme, sont bien en premier lieu les délégués de quartier.

A l'heure où j'écris nous n'avons pas encore une visibilité définitive sur ce qui va être présenté pour nous. J'écris bien pour nous dans la mesure où apparemment aucun délégué, aucun habitant n'aura droit à la parole... Seuls les co-présidents et les secrétaires s'exprimeront... 

Aujourd'hui nous sommes quand même à 4 jours de l'échéance. Compte-tenu de ces éléments, il me semble que la politesse élémentaire aurait voulu qu'au moins on relaie par mail (puisqu'il est trop tard pour faire un courrier dommage !) ce contenu, histoire que nous soyons au moins au courant de ce que l'on va dire sur notre conseil de quartier.

En conclusion, je serais assez intéressé de savoir comment cela s'est passé dans les autres quartiers ? A-t-on pris le temps de préparer les présentations ? Les sujets ont-ils été choisis ou imposés ?  

En attendant des réponses à ces questions, rendez-vous donc samedi. Nous verrons bien alors si la démocratie c'est maintenant !

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 16 Novembre 2010

Après une première réunion publique organisée le vendredi 22 janvier 2010 qui avait permis de sensibiliser la population sur les enjeux du plan local d'urbanisme, les différents zonages de la ville et les secteurs impactés par des projets d'urbanisme... Après une manifestation à la mairie le samedi 5 juin pour réclamer plus de concertation et de transparence sur la manière de construire la ville de demain... Le temps est venu pour le collectif PLU d'organiser une autre réunion publique pour faire le point. Rendez-vous donc ce vendredi 19 novembre à partir de 20h au Foyer Dumont (près du Parc Dumont et de la Gare RER côté place du Général de Gaulle).

collectifpluparisien

A cette occasion nous évoquerons particulièrement la problématique : urbanisme et démocratie participative ou comment construire la ville de demain avec les habitants en sortant de cette logique qui consiste à leur imposer des projets venus d'en haut et élaborés sans eux...

Ne laissez pas la ville se construire sans vous. Devenez acteur de votre ville.

Ci-dessous le tract de la réunion publique distribué ces jours-ci sur les trois marchés de la ville et ailleurs...

COLLECTIF PLU AULNAY

Construisons notre ville ENSEMBLE

 

 

Deux modifications de PLU, ont été décidées en 2009 et 2010 sans tenir compte de l’avis de la population. Les projets avancent sur le terrain (arbres coupés à Arc-en-Ciel, acquisitions de pavillons quartier Mairie, etc…).

 

Suite à notre manifestation du mois de juin, le maire a annoncé que la révision du  PLU, inscrite dans le programme municipal, aurait lieu début 2011 et pourrait se terminer à l’été 2012.
Pour cela la municipalité doit délibérer dans les meilleurs délais en indiquant les buts de la révision  et les moyens d’information et de concertation prévus.

 

Forts et déterminés, exigeons de négocier sans délai cette délibération : les objectifs (réaliser des logements et préserver le tissu pavillonnaire comme indiqué dans le programme municipal) mais aussi le processus de concertation.

 

Nous faisons appel aux citoyens, aux délégués de quartiers et aux associations pour en débattre nombreux:

 

 

 

- LE VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 à 20 H  -

Foyer Dumont près du RER

 

Ordre du jour :

- point sur le fonctionnement de la démocratie locale à Aulnay

 

- projets d’urbanisme

 

- propositions pour une concertation réelle pour la ville de demain

 

- quelles actions pour aboutir dans ce combat majeur :

prenons date et soyons présents massivement au premier conseil municipal du 20 janvier 2011 avec nos propositions.

 

 

 

URBANISME :

LES ASSOCIATIONS veulent NEGOCIER

 

  Aulnay Environnement              Environnement 93

             Association Défense des zones Pavillonnaires d’Aulnay sous Bois  DZPAB

             Association SUD-AULNAY

             Les défenseurs de l’Espace vert Arc-en-Ciel

             Association Avenue Coullemont

             Association de défense du cadre de vie des riverains rue F. Herbaut et impasse des marronniers

             Amicale des Habitants d’Arc en Ciel

             Association Quartier Hôtel de Ville

             Les Amis Doudeauville-Riquet

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 15 Novembre 2010

Deux petits extraits... Ambiance... Y'a du beau monde comme on dit !

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 15 Novembre 2010

newresto.JPG

Aulnaylibre ! fait nocturne ce soir, en direct du New Resto situé 24 rue Jules Princet. De mémoire je n'ai jamais vu autant de monde dans cet endroit... Preuve que si événement il y a les habitants savent répondre présent.

Tonight se produisent Bill Sims Jr et Vincent Bucher... Aulnaylibre ! tentera dans la mesure des moyens techniques à sa disposition de vous faire partager un peu de ce moment...

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Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 15 Novembre 2010

La Danse de la Densité Urbaine….

 

Densifions, densifions, il en restera toujours quelque chose…Mais quoi au juste ?

 

Il faut toujours revenir aux définitions des choses sinon on risque d’utiliser des mots sans trop savoir exactement ce qu’ils recouvrent. Ainsi, en va-t-il de cette fameuse densité urbaine….

 

Je me posais, depuis un certain temps déjà, la question de savoir pourquoi les projets urbanistiques de la ville rencontraient très souvent l’hostilité des riverains. On pourrait considérer à première vue, notamment dans les quartiers pavillonnaires, qu’il s’agit là d’un réflexe de « nantis » ou de « petits bourgeois » qui s’opposeraient à toute évolution de l’habitat aulnaysien. Et ce d’autant qu’ils seraient plus particulièrement concernés en qualité de voisins plus ou moins immédiats.

 

Cela peut, certes, exister, mais je crois que ce n’est pas là le fond du problème.

 

Le malentendu vient, je crois, de cette fameuse notion de densité…

 

Pourquoi ? Parce que, en raisonnant ainsi, on confond bien souvent une notion quantitative avec une notion qualitative ; une notion dite « objective » avec une notion subjective qui est de l’ordre du ressenti dans notre rapport à l’espace. Dans notre société urbaine et technocratique, on oublie en effet trop souvent que derrière des projets, des normes, des ratios, des chiffres, il existe des femmes et des hommes qui ont un rapport concret et non pas abstrait avec leur espace de vie et leur environnement.

 

Qu’est ce que cela signifie ?

 

Par exemple, que ce n’est pas la même chose d’avoir un immeuble collectif donnant sur un grand jardin public et offrant à la fois un recul et un horizon, et un immeuble collectif qui vient se surajouter à une structure existante particulièrement dense, même si cette densité s’exprime de façon horizontale et non verticale pour les quartiers pavillonnaires.

 

Ou encore, que ce n’est pas la même chose d’avoir un habitat collectif qui donne avec un important recul sur de larges avenues disposant d’espaces verts, de parkings, de jardins partagés et bénéficiant de commerces et d’équipements public de proximité (crèche, école, poste,…) et un habitat collectif situé dans une rue étroite au surplus embouteillée et n’offrant aux alentours que peu de jardins ou d’espaces verts, un horizon réduit et pourquoi pas des équipements publics insuffisants.

 

Les urbanistes distinguent deux notions : la densité nette et la densité brute. La densité nette s’exprime par le nombre d’habitants ou de logement à l’hectare en tenant compte uniquement de la seule assiette foncière. Mais il existe aussi une notion bien plus intéressante  que l’on nomme la densité brute dans laquelle on intègre les parcs qui sont à proximité, les espaces de voierie, les squares publics, les équipements sportifs et culturels, les zones d’activité, ...Car, il ne s’agit pas de raisonner seulement sur le tissu urbain immédiat mais sur un tissu plus large qui constitue un espace de vie pertinent.

 

Et de ce point de vue il apparaît alors

 

pour peu que les travaux nécessaires de rénovation et de réhabilitations des quartiers Nord de la ville  ( déjà largement engagés depuis l’adoption du fameux Plan de J.L.Borloo qui fut, au passage dans ce domaine un remarquable fédérateur d’énergies et d’initiatives) soient terminés dans le cadre des programmes de l’A.N.R.U.  

 

 que ce ne sont pas les quartiers Nord qui sont défavorisés mais bien les quartiers du centre et du sud.

 

Tout cela semble paradoxal à première vue, mais une rapide analyse de la situation permet de démontrer le bien fondé de cette affirmation.

 

Où se trouvent en effet, les réserves foncières les plus importantes de la Ville ? Au Nord.

Où se trouvent la plupart des stades, des équipements sportifs? Au Nord.

Où se trouvent les deux seuls parcs d’Aulnay ? Au Nord.

Où se trouvent les zones d’activités essentielles d’Aulnay ? Au Nord.

 

Si l’on inclut, de plus, la perspective du futur métro automatique et périphérique du « Grand Paris » près du Carrefour de l’Europe, on voit alors assez vite que le centre de gravité d’Aulnay est appelé à se déplacer vers le Nord.

 

C’est donc là, me semble-t-il, qu’il faut rechercher, le long d’axes structurants et à proximité des zones d’activité actuelles et futures, les véritables leviers pour une future politique urbanistique à Aulnay.

 

A contrario, dans le centre et le sud, les réserves foncières sont quasi inexistantes, les parcs de dimension modeste, les équipements culturels plus limités (bibliothèque Dumont et Maison de l’Environnement), les équipements sportifs limités à deux gymnases (Maurice Tournier et Le Havre), les zones d’activité économique beaucoup plus réduites et les stades ou terrains de tennis pratiquement absents. Parallèlement, le maillage pavillonnaire est très dense, sur des parcelles assez petites (2OO à 400 m2 environ) et comprend aussi, pour partie, une population vieillissante dont les revenus parfois faibles ne permettent pas toujours un entretien satisfaisant des maisons.

 

Il paraît donc nécessaire, me semble-t-il, de prendre en considération de telles données avant d’échafauder quelque politique urbanistique que ce soit pour le quartier de l’Hôtel de Ville, le Centre-Gare et le Sud.

 

Quels sont donc les atouts et les faiblesses du sud et du centre d’Aulnay ?

 

 

L’existence de la gare du RER B est aujourd’hui un atout. Mais il est insuffisamment valorisé car ses alentours immédiats sont peu attractifs, les conditions de circulation des rames et les rames elles-mêmes  souvent inconfortables, particulièrement aux heures de pointe. On peut donc espérer que les travaux d’amélioration des quais, la mise en service de nouvelles rames et la création du futur métro automatique délestant pour une bonne part la ligne B, viendront améliorer à terme les conditions de transport des Aulnaysiens.

 

La proximité des autoroute A3 et A 86 aurait pu, elle aussi, constituer un atout, mais malheureusement celles-ci sont pratiquement toujours embouteillées de sorte qu’il est pratiquement aussi rapide d’aller à Paris en vélo qu’en voiture, sauf que rien n’est fait aujourd’hui pour rejoindre facilement les pistes cyclables du Canal de l’Ourcq à partir d’Aulnay.

 

Les rues du tissu pavillonnaire sont la plupart du temps étroites et ne sont pas adaptées à une circulation de transit qui vient parfois s’y immiscer, ni à une densification de l’habitat non réfléchie et non raisonnée.

 

Par ailleurs, l’existence d’une ligne RER non enterrée venant couper la ville en deux est fortement préjudiciable à la fluidité des circulations et à la définition d’un centre-ville cohérent et intégré.

 

Cette coupure, que l’on pouvait tolérer du temps de la ligne ancienne de chemins de fer et de la faible urbanisation de la ville, aurait dû être abolie depuis longtemps si une barrière mentale et nous dit-on budgétaire n’avait entravée la réflexion des équipes municipales qui se sont succédées depuis vingt ou trente années.

 

Mais quand on voit les travaux réalisés dans l’Ouest Parisien pour enfouir les ouvrages d’art  et les travaux futurs du Métro automatique où la plupart des lignes seront souterraines, on se dit qu’il y a vraiment deux poids et deux mesures dans l’appréciation des priorités d’aménagement du territoire en Région Parisienne. Pourquoi faudrait-il alors que le Grand Est Parisien soit toujours la dernière roue du carrosse ?

 

Une telle initiative aurait permis de libérer une emprise foncière qui, intégrée à un espace vert nouveau, aurait permis de constituer un centre-ville cohérent et intégré permettant à la ville de mieux respirer, tout en autorisant le cas échéant des droits à construire intelligents et raisonnables et une revitalisation du commerce de proximité.

 

Est-il trop tard, à l’heure du « Grand Paris », pour envisager une telle hypothèse ?

 

Je ne sais. Mais à force de croire que rien n’est possible, on finit par se résigner et à accepter l’inacceptable.

 

Quoi qu’il en soit, quel pourrait être, aujourd’hui  la véritable vocation des quartiers centre et sud ?

 

Etre un laboratoire de la qualité de vie en milieu urbain et de la qualité de l’habitat dans un tissu à prépondérance pavillonnaire qui serait progressivement embelli et accompagné de façon intelligente en lui donnant  une trame et une identité urbanistique et architecturale.

 

 

C’est la raison pour laquelle on pourrait envisager de :

 

-          Reconsidérer au centre le front bâti du Bd de Strasbourg en le « densifiant »  raisonnablement lorsque cela est possible et en ravalant et en embellissant les façades au besoin avec des couleurs chaudes mettant en valeur les deux rangées de platanes. Tout cela pourrait alors donner une tonalité « méditerranéenne » sympathique.

-          Utiliser les espaces directement libres derrière le Boulevard de Strasbourg dont certains abritent des logements, à priori en mauvais état, pour concevoir un tissu urbain original dans lequel il serait possible de construire, tout en maintenant un esprit « village ».

-          Donner au mobilier urbain une identité forte, notamment pour les cafés restaurants afin de créer des espaces conviviaux de qualité.

-          Faire le recensement des habitants des pavillons qui pourraient souhaiter en raison de leur âge et de leur revenu adopter un mode d’habitat moins isolé.

-          Encourager le ravalement des pavillons existants afin de leur redonner un nouveau « look » de meilleure qualité.

-          Adopter un programme de remodelage des rues proches de la place du Général Leclerc en supprimant les trottoirs et en redonnant à tout ce quartier un esprit « village » favorisant les vélos et les piétons tout en limitant la circulation des voitures.

-          Réaliser des trompe-l’œil afin de donner une nouvelle cohérence à des pignons disgracieux ou massifs concernant des immeubles récents ayant reçu des permis de construire qui n’auraient jamais dû être accordés si une charte urbanistique plus exigeante avait été adoptée.

 

Cette liste n’est pas limitative, et on pourrait certainement trouver bien d’autres pistes de réflexion qui, si elles faisaient partie d’un plan d’ensemble, pourraient être étudiées plus en détail, hiérarchisées, chiffrées, programmées et intégrées après  une  vaste consultation auprès de la population aulnaysienne.

 

 

Que retenir de tout cela ?

 

Qu’il ne s’agit pas de construire pour construire, tout simplement parce que l’on a des familles à loger. Cela a déjà été fait dans le passé, sous le diktat de la pression démographique, avec les meilleures intentions du monde et l’on a vu les résultats.

 

Il s’agit, au contraire, de réfléchir en profondeur à un véritable urbanisme équilibré pouvant combiner des quartiers pavillonnaires embellis, et même rénovés avec des habitats collectifs de densité raisonnable, à condition qu’ils donnent sur des espaces ouverts et s’intègrent bien dans le tissu urbain de proximité.

 

Et ce, grâce à une nouvelle politique urbanistique et architecturale permettant de donner à nos quartiers sud et centre d’Aulnay un esprit et une ligne qui pourraient en faire un exemple saisissant de réflexion urbaine dans ce quartier du « Grand Paris » qui recevrait à cette occasion le nom symbolique d’ «  Aulnay Village ».

 

Cabinets d’études, architectes,  aménageurs, promoteurs publics ou privés, pourraient alors être conviés à une telle démarche, pour peu qu’ils disposent d’un schéma directeur cohérent établi en concertation véritable avec les Aulnaysiens.

 

Veritis.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis