Publié le 28 Février 2014

par93-bseigle-2466208900621972888-jpg_640x280.jpgBernard L., le gérant de l’immeuble insalubre situé au 39, rue Gabriel-Péri, à Saint-Denis, a été condamné ce vendredi après-midi, par le tribunal correctionnel de Bobigny, à quatre mois de prison avec sursis, une amende de 2 000 € et le versement de 3000 € de dommages et intérêts aux occupants des logements. La condamnation a une résonance particulière, puisque ce même immeuble a été ravagé par un incendie mortel le 9 septembre 2012, une affaire toujours en cours d’instruction. Trois personnes—un couple et un enfant—y ont perdu la vie. Ce vendredi, Bernard L. a été reconnu coupable d’avoir perçu des loyers pour un «local ayant fait l’objet d’une mise en demeure ou d’une injonction pour insalubrité». Son frère, Thierry L., copropriétaire du bâtiment a en revanche été relaxé. Les deux hommes étaient jugés pour avoir continué à louer l’immeuble en dépit de l’arrêté de péril imminent signé par la mairie, en décembre 2008.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Février 2014

Rom-Cirque-4Le tribunal a décidé de mettre la demande d’expulsion du maire sortant d’Aulnay-sous-Bois Gérard Ségura, concernant le camp Rom situé près de Bricoman le long de la RN2, en délibéré jusqu’au vendredi 28 mars 2014. C’est évidemment une bonne nouvelle pour le Collectif de Soutien aux Roms d’Aulnay-sous-Bois bien que la menace d’expulsion plane toujours. Ce délai supplémentaire permettra en tout cas de continuer le travail de médiation engagé et désormais reconnu puisque la scolarisation des enfants a été évoquée lors de l’audience.

On notera d’ailleurs au passage que seul le magazine de propagande municipale Oxygène, dont le directeur de publication n’est autre que Gérard Ségura, continue délibérément de ne rien relater à propos des nombreuses actions de ce Collectif (campagnes de vaccination avec Médecins du Monde, scolarisation des enfants, sortie organisée au cirque…) préférant présenter la situation sous l’angle le plus hostile possible. Qu’elles semblent bien loin les leçons d’humanité que distillaient Gérard Ségura la larme à l’œil sur son blog en 2010 à propos des Roms ! 

Quoi qu’il en soit, ce matin à 9h30 au Tribunal de Grande Instance, trente personnes des familles du campement Chagall étaient présentes ainsi que des membres du Collectif d’Aulnay-sous-Bois et du Blanc-Mesnil. La solidarité semble donc bien avoir franchi les frontières de la ville…

Marc Masnikosa

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Rédigé par Marc Masnikosa

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Publié le 28 Février 2014

JEAN-PAUL-HUCHON-INTERVIEW-2.jpgINTERVIEW – Le président du Stif et de la région Ile-de-France, publie ce vendredi un essai sur la région…

Quel avenir pour la région? Jean-Paul Huchon, président du conseil régional et du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), publie ce vendredi un essai intitulé «Confiance, cohésion, conviction, De nouvelles vertus pour l’action publique», disponible sur le site de la Fondation Jean-Jaurès. L’occasion pour «20Minutes» de faire le point avec lui sur les travaux prévus cette année pour améliorer la ponctualité des transports et d’aborder son avenir à la tête de la Région.

Pourquoi cet essai?

Dans notre région, riche et puissante, il y a aussi de grandes inégalités. Comment assurer, alors que les municipales arrivent, qu'il n'y ait pas de nouvelles fractures territoriales dans les prochaines années? Le projet de la Région pour 2030 vise à aller dans le sens de cette réduction. Et c'est le but de cet essai que d’apporter des pistes de réflexion.

Dans votre essai, vous pointez l’intérêt du Pass Navigo unique pour les Franciliens…

Oui et même plus que ça. C’est la première carte d’identité des Franciliens. Mais ce pourrait être une carte d’accès à d'autres services publics, utile aux Franciliens qu’ils soient étudiants, salariés, lycéens… pour participer à des événements sportifs et culturels, etc. On est en plein travail là dessus. Le bon support, techniquement, ce serait la carte Navigo. Il faut qu’on s'accorde avec le Stif pour y adjoindre de services nouveaux.

Le Conseil du Stif se tient le 5 mars, d’autres annonces sont attendues ?

Nous allons renforcer la ligne 1, avec 43 rames en plus par jour et par sens, ainsi que la ligne 6 dans les mêmes proportions. Vingt-cinq lignes de Bus améliorées seront également déployées, dont 8 lignes Paris et petite couronne et 17 lignes grande couronne pour augmenter leur capacité, améliorer les horaires de passage, mieux les articuler avec ceux des trains... Enfin, le nombre de tramway va augmenter sur la ligne T5.

L’année 2013 a été compliquée dans les transports. Que peut-on espérer pour 2014?

C’est vrai que ça n’a pas été un bon cru en terme de ponctualité. C’est pourquoi des travaux sérieux doivent permettre d'améliorer les choses. C’est une optique risquée que nous avons prise de fermer des lignes pour ces travaux. Cela supposera une bonne information des voyageurs et un système de remplacement impeccable de la part de la SNCF. Si c'est un peu meilleur en ce début 2014, en particulier sur le D et sur la C, ça reste mauvais au niveau du A et sur le B, pour lequel je suis particulièrement mécontent. Mais avec ces travaux, on serait donc en droit, dès fin 2014, début 2015, d'avoir des améliorations.

Vous parlez beaucoup dans votre essai de la mobilité...

C'est un des moyens privilégiés pour résorber les fractures territoriales et sociales. L'autre est la qualité et la densité du développement économique. C'est-à-dire d'avoir plusieurs pôles de développement. De refuser la spécialisation et l’élitisme dans le territoire. L’idée est de parler d’un développement équilibré, qui donnerait sa chance de développement à chaque territoire.

Comment comptez-vous y parvenir ?

Nous poursuivons le Nouveau Grand Paris. C'est-à-dire permettre une nouvelle couverture des transports de banlieue à banlieue. Ça c’est la nouveauté, pour permette aux gens de banlieues de voyager plus vite sans passer par Paris. Et donc de gagner jusqu'à une demi-heure par jour en terme de transports... Et puis, la mobilité, c'est aussi le prix du transport. Là-dessus, on va vers le dézonage total du pass Navigo. Celui-ci pourra voir le jour dès que nous aurons obtenu l'harmonisation des taux de versement transport entre Paris, la petite couronne et la grande couronne.

Votre essai ressemble à un programme. Etes-vous candidat à votre succession?

Il y a une impatience que je comprends. Mais il y tout un travail pour la naissance de la Métropole, et le développement économique, les startups…  Ça prend un temps fou. La condition essentielle pour notre travail est de rassembler une majorité pour faire avancer les dossiers.  Et c'est aussi une question qui pousse à réfléchir aux  conditions des prochaines élections régionales.

Enfin, comment trouvez-vous le programme de Rock-en-Seine ?

Portishead, pour moi qui suis un grand adepte du trip hop, je suis comblé, même si j'attends de voir sur scène...  Il y aura aussi Arctic Monkeys, extrêmement dynamique et Lana del Rey pour le petit coté populaire. Je la connais peu, mais je suis sur que ce sera un joli truc. Sans oublier notre orchestre de la région qui pourrait jouer, pourquoi pas avec Portishead d’ailleurs…

Source : http://www.20minutes.fr/

 

 

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Publié le 28 Février 2014

le-pass-navigo.jpgEn plus d'un bon souvenir, Oura aura gagné une année de transport gratuit. Cette habitante de Neuilly-sur-Marne, âgée de 21 ans, a accouché la semaine dernière d'un petit garçon, Ahmed, sur le quai de la ligne P, dans la gare SNCF de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). Elle vient de se voir offrir un passe Navigo 5 zones par la SNCF. « Nous avons aussi envoyé un bouquet de fleurs à la maman et une peluche au bébé », ajoute l'entreprise.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Février 2014

1030950.jpgLes « Grandes Gueules » de RMC sont à Sevran ce matin dans le cadre de leur tournée « Allons voter ». L'émission radio invite les Sevranais à se prononcer sur leurs intentions concernant les municipales durant la dernière demi-heure du show. Les habitants volontaires pour passer à l'antenne seront sélectionnés parmi le public. En plus du duo de présentateurs Alain Marschall et Olivier Truchot, trois chroniqueurs participent à l'émission : Pascal Perri, économiste, Etienne Liebig, éducateur en Seine-Saint-Denis, et Franck Tanguy, conseiller en investissements.

De 10 heures à 13 heures à l'auditorium de l'espace François-Mauriac, 51, avenue du Général-
Leclerc. Entrée libre.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Février 2014

3629559_11-0-4140825115_545x341.jpg« La ligne 17 du Grand Paris Express, le futur métro automatique, sera bien réalisée. » En venant signer, hier après-midi, à Roissy-Charles-de-Gaulle puis à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) les deux contrats de développement territorial (CDT) « Coeur économique Roissy Terres de France » et « Val de France-Gonesse-Bonneuil », le préfet de la région Ile-de-France, Jean Daubigny, s'est montré rassurant face aux élus qui avaient exprimé leur crainte de voir cette desserte abandonnée au profit de la liaison directe entre l'aéroport et la capitale. Ces contrats fixent le cadre du développement des territoires pour les quinze prochaines années. Tour d'horizon des grands projets prévus dans les deux territoires signataires de ces contrats.

Roissy Terres de France
Le territoire de 108 000 habitants a prévu de créer «  de 40 000 à 65 000 emplois », selon Patrick Renaud, le président de l'agglomération Roissy Porte de France. Un développement rendu possible grâce à de nombreuses réalisations : des centres d'affaires comme l'International Trade Center, des parcs d'activités comme Parc Mail, le développement du troisième pôle hôtelier d'Ile-de-France ou celui du Parc des Expositions de Villepinte. Côté logements, l'écoquartier de Louvres-Puiseux accueillera à terme 3 200 habitations. Le CDT a également inscrit au programme, pour améliorer les transports, la liaison Comet (corridor métropolitain).

Val-de-France-Gonesse-Bonneuil
Ce territoire de 167 000 habitants mise également sur les transports, avec laliaison du bus à haut niveau de services, dont la réalisation devrait démarrer cette année entre Villiers-le-Bel et Villepinte-Parc des Expositions. Mais le contrat de développement territorial table surtout sur l'aménagement du triangle de Gonesse (Val d'Oise), une zone de 250 ha, avec un quartier d'affaires et EuropaCity. Le fameux complexe culturel, commercial et de loisirs du groupe Auchan prévoit de créer 11 500 emplois directs.

Un projet qui compte toujours des adversaires, à l'image des opposants qui ont manifesté à l'entrée de Val de France, hier, avant la signature. Egalement attendu, le Dôme Arena de Sarcelles (Val d'Oise), capable d'accueillir pour des événements sportifs et culturels jusqu'à 17 000 visiteurs.

« Notre plus grande salle des fêtes, l'Espace Lino-Ventura de Garges (Val d'Oise), n'a de place que pour 650 visiteurs », pointe Didier Vaillant.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Transports

Publié le 28 Février 2014

3629743_11-0-4140149753_545x341.jpgTrente places pour cent enfants de moins de 3 ans. C'est le faible taux d'accueil des tout-petits en Seine-Saint-Denis. Le plus bas de la France métropolitaine, où la moyenne se situe à 54 %. Autrement dit, seuls trois enfants sur dix bénéficient dans le 93 d'un mode de garde. Les chiffres sont alarmants dans un département où la précarité est grande et l'accompagnement des parents et l'éducation, les premières façons de la combattre.

« Il ne faut pas attendre le moment fatidique de l'entrée à l'école pour proposer un soutien. Nous devons être là, à la source des inégalités », a souligné hier Dominique Bertinotti. La ministre déléguée à la Famille a passé la matinée à La Courneuve et Bobigny, avant de signer en préfecture le schéma territorial des services aux familles. Le 93 est en effet parmi les 17 départements pilotes retenus par le gouvernement pour mettre en route ce dispositif dont l'objectif est de créer des « solutions d'accueil » collectives ou individuelles : crèches, maisons d'assistantes maternelles, préscolarisation des 2-3 ans, en y impliquant tous les partenaires, les administrations, collectivités et associations...

 « L'objectif est que dans le département, le taux d'enfants accueillis passe de 30 à 50 % d'ici à 2018 », précise Dominique Bertinotti. Des moyens financiers seront attribués dans ce cadre. Le montant sera connu avant la fin de l'année. La Seine-Saint-Denis compte 75 000 enfants de moins de 3 ans, ce qui représente environ 5 % de sa population. Petite note positive, le taux d'accueil a progressé... Certes, pour s'arrêter à 30 % aujourd'hui, mais en 2010, il n'était que de 26 % ! Il y a six ans, le département avait décidé de réagir en établissant son propre plan Marshall en faveur des tout-petits. Depuis, 4 672 places en crèche ou chez les assistantes maternelles ont été créées. A la même époque, le conseil général avait institué l'Adaje, une nouvelle aide (en plus de celles de la Caisse d'allocations familiales) pour payer les nounous, allant de 50 EUR à 120 EUR par mois, en fonction des revenus. Aujourd'hui, il y a 9 500 allocataires de l'Adaje.

Mais même ce soutien ne règle pas tout, comme le souligne Alain Feretti, de l'Union nationale des associations familiales (Unaf). « Devenir employeur pour des familles qui n'ont elles-mêmes pas de bulletins de paie n'est pas simple », relève-t-il.

Malgré ces efforts, des assistantes maternelles restent au chômage dans le 93 : « 50 % des places pour lesquelles le conseil général a donné un agrément ne sont pas occupées », reconnaît Stéphane Troussel, président PS du conseil général. L'une des raisons est parce qu'elles vivent dans des quartiers où les parents n'ont pas forcément envie d'y laisser leurs enfants. Pour contourner ce problème, ont été lancées des maisons d'assistantes maternelles (MAM). Il en existe six dans le département. Une septième est en projet, à Neuilly-Plaisance.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié dans #93 Infos

Publié le 27 Février 2014

3628757_capturecadets_640x280.JPGLa préfecture de Police de Paris lance une grande campagne de recrutement de cadets de la République et d'adjoints de sécurité (ADS). Une opportunité offerte à tous les candidats, âgés de 18 à 30 ans, de bénéficier d’une formation pour pouvoir prétendre, après concours, aux métiers de policier Dans sa dernière lettre hebdomadaire, PP-rama, la Préfecture rappelle les conditions à remplir pour postuler, les offres proposées ainsi que les diverses possibilités de carrière.

Tous les renseignements sont disponibles en cliquant ici.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Emploi

Publié le 27 Février 2014

Education-lhumour-larme-fatale-du-professeur-pour-mieux-ens.jpgLe quotidien « 20minutes » est allé, l’espace d’une journée, à la rencontre d’un professeur qui manie l’humour pour enseigner, au sein d’un lycée difficile de Seine-Saint-Denis

D’après 20 minutes, Mathilde Levesque, enseignante au lycée polyvalent Voillaume à Aulnay-sous-Bois apprend aux élèves à analyser la littérature et à comprendre le théâtre tout en jonglant avec les (bons) mots, dans le but de mieux capter l’attention de ses élèves. Si Racine leur semble insurmontable, l’enseignante les rassure : « A force d’écouter la pièce, vous connaîtrez Phèdre comme Stromae.

Dans la classe de Mathilde Levesque, l’humour est roi

Chaque jour depuis deux ans, l’enseignante de lettres modernes fait de tout son possible pour intéresser ses élèves. Sa technique : l’humour. Ce dernier est effectivement omniprésent dans sa classe. Ca va le salon d’esthétique au fond ?, s’exclame Mathilde Levesque. Dès les premières minutes du cours, le ton est donné. L’espiègle enseignante a dégainé l’ironie, son arme favorite, en taquinant des élèves qui discutaient d’une crème de beauté au lieu de participer au cours.

Humour et fermeté, le cocktail gagnant

Le professeur l’avoue, elle rit en permanence auprès de ceux qu’elle définit comme « des éponges ». En effet, le contenu n’est pas toujours évident pour eux, mais ils s’adaptent à tout, explique-t-elle. Ainsi, au lieu de râler à la moindre erreur de leur part, cette dernière les taquine ou les félicite en laissant entendre que c’est de l’antiphrase.

Toutefois, selon le quotidien, l’enseignante sait d’un regard rappeler qui représente l’autorité et que la place du chewing-gum est dans la poubelle. Autrement dit, la jeune femme sait rester ferme avec ses élèves et bien exercer son travail de professeur tout en ajoutant une touche d’humour à ses cours.

Source : 20minutes

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Publié dans #Education

Publié le 27 Février 2014

urne-municipales-2014.jpgLes candidats aux élections municipales ont jusqu'au 6 mars 18 heures pour déposer leur liste en préfecture de Bobigny. « Mardi, 36 listes seulement ont été déposées sur un total attendu d'environ 180. Cela correspond à 20 % des listes qui seront déposées, à 7 jours ouvrables de la fin de la période de dépôt », s'alarme le préfet de Seine-Saint-Denis dans un communiqué. Il invite les candidats à anticiper leur venue afin d'éviter les files d'attente et à s'inscrire cette semaine de 9 heures à 16 heures. Il rappelle qu'il est aussi possible de venir sur rendez-vous en appelant le 01.41.60.62.04. ou le 01.41.60.62.05.

Source : Le Parisien

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 27 Février 2014

Vous trouverez ci-dessous une communication de l’union locale des syndicats et sections syndicales CGT d’Aulnay-sous-Bois qui tient à démentir une rumeur persistante et mensongère laissant entendre que la CGT appellerait à voter pour la liste conduite par le maire sortant Gérard Ségura aux municipales de mars prochain. C’est totalement faux indique la CGT ! Rappelons à toutes fins utiles que l’UL CGT a été exclue du dernier forum des associations d’Aulnay-sous-Bois alors qu’au moins un autre syndicat de salariés avait pu y participer ! Quoi qu’il en soit, voilà en tout cas une position qui tranche avec celle de Tanja Sussest du SIA (Syndicat Indépendant de l’Automobile) qui elle a succombé aux sirènes de monsieur Ségura pour rejoindre sa liste Aulnay avance

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 27 Février 2014

Le candidat Europe Ecologie Alain Amédro à Aulnay a bouclé sa liste. Il annonce l'avoir déposée ce mercredi en préfecture, malgré la défection d'Alain Boulanger. Le conseiller municipal sortant (sans étiquette) pointe « une équipe qui n'est pas claire dans ses objectifs, sauf en écologie, préoccupation qui n'est souvent pas celle des Aulnaysiens ». « Je pensais que cette liste m'assurerait d'être clairement dans une démarche d'une sanction sans appel du présent bilan et de son principal responsable (le maire sortant PS Gérard Ségura, NDLR) », affirme-t-il.

Source article : Le Parisien / Vidéo : Aulnaylibre !

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 27 Février 2014

3626789_11-0-4137460331_545x341.jpgJusqu'à l'an dernier, on le connaissait à Aulnay comme l'un des fondateurs de l'association Créo-Adam d'aide à la création d'entreprise. Désormais, Moktar Fahrat est candidat. Tête de liste même, se présentant « sans étiquette », et refusant le « clivage gauche-droite, patron-ouvrier ». « La liste est faite, on la déposera mercredi prochain (Ndlr: le 5 mars) », annonce-t-il.

A 36 ans, ce consultant en développement économique, père de deux enfants, est sûr de lui : « On sera présent au second tour. Et on se maintiendra ». Pas question donc, de prêter allégeance à un vainqueur potentiel. « On veut faire prendre conscience qu'il y a une vie en dehors des partis ». Sa liste, « Aulnay vers le haut », comprend des chefs d'entreprise, un éducateur sportif, des agents territoriaux. Une priorité : lutter contre la « morosité économique », en agissant pour la formation (soutien scolaire, conseillers 
emploi dans les écoles), pour les entreprises (cellule d'aide aux sociétés en difficulté).

Moktar Fahrat reproche au maire sortant Gérard Ségura d'avoir « pris position pour les syndicats » de PSA. Il indique avoir rencontré les responsables du groupe et de l'UIMM, puissant syndicat patronal. « Il faut travailler en partenariat avec eux. Des fonds pour la formation existent, ils peuvent servir à mettre en place une école d'ingénieurs, un incubateur de talents ». Avant de se lancer officiellement, Moktar Fahrat a mené une « web-campagne », en 11 débats sur 
Internet, qui ont chacun totalisé 2 000 à 3 000 vues. Il va désormais investir les marchés de la ville avec ses partisans.

Source : Le Parisien 

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 27 Février 2014

3627193_11-0-4137745830_545x341.jpgLes mineurs interpellés en flagrant délit de vandalisme sur les vélos en libre-service qui acceptent de réparer peuvent échapper aux poursuites.

Vélib' arrachés de leur socle, tordus, volés... Désormais, qui casse répare. Devant le nombre toujours plus important de dégradations, une convention signée entre JCDecaux, l'exploitant des vélos en libre-service, la Ville de Pariset la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), propose une mesure de réparation pénale aux mineurs interpellés en flagrant délit de vandalisme.

La formule a déjà fait des petits : plusieurs autres conventions viennent d'être signées avec le parquet des mineurs de Bobigny, la PJJ du Rhône, de l'Ain, et une cinquième est en cours de négociation à Toulouse (Haute-Garonne), où sont également proposés des vélos en libre-service. Si les parents et l'auteur l'acceptent, le jeune devra revêtir le bleu de travail et effectuer deux jours de labeur, de 8 heures à 16 heures, pendant les vacances scolaires, sur l'un des deux sites parisiens de réparation, aux côtés de mécaniciens aguerris. Si la proposition est refusée, il appartient à la justice de trancher sur le sort réservé à l'intéressé. En Seine-Saint-Denis, où une trentaine d'espaces de location de Vélib' existent*, trois jeunes interpellés pour avoir dégradé des vélos ont déjà été accueillis durant ces vacances de février dans un atelier de réparation.

Ruben, 18 ans, a choisi cette option. Dans l'atelier de la rue des Reculettes, à Paris (XIII e), il s'affaire sur des pièces de Vélib' endommagées.

Pour éviter une amende, le jeune homme a préféré jouer le jeu. Non sans appréhension : « J'ai cru qu'on allait m'agresser. Mais non, j'ai été bien accueilli. Tout le monde a été gentil avec moi. Mais ça fait bizarre, complète-t-il, de voir tout le monde s'activer, je pensais que c'était des machines qui réparaient les vélos. » Comme lui, 38 jeunes ont travaillé dans les ateliers JCDecaux l'an dernier. Aucun n'a été à nouveau interpellé depuis, preuve, selon Myriam El Khomri, adjointe (PS) de Bertrand Delanoë à la sécurité, que ce type de mesure « aide à briser le cercle de la récidive ». « En outre, ajoute-t-elle, les policiers hésitent moins à interpeller, parce qu'ils savent maintenant qu'il y aura une réparation pénale rapide au lieu de longs mois d'instruction. Et puis, c'est une manière aussi de montrer aux habitants que l'on prend en compte les biens publics dont ils doivent pouvoir disposer. »

* Par exemple à Bagnolet, Montreuil, Saint-Ouen, Aubervilliers, Saint-Denis, La Courneuve, Drancy, Pantin, Les Lilas ou au Pré-Saint-Gervais.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 27 Février 2014

Logo Pôle Emploi110 750 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi dans le département au 31 janvier. La courbe du chômage en Seine-Saint-Denis suit l'évolution francilienne. Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (n'ayant pas travaillé du tout) a stagné depuis décembre (+ 0,1 %) mais connaît une hausse importante (+ 7,3 %) ces douze derniers mois (+ 5,5 % au niveau régional). Les plus de 50 ans sont en première ligne (+ 13,6 % d'inscriptions à Pôle emploi en un an).

Source : Le Parisien

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Publié dans #Emploi

Publié le 26 Février 2014

Les-diamants-sont-eternels---generique.jpgVol spectaculaire ce mercredi midi dans un hôtel Kyriad Prestige, au Blanc-Mesnil près de l’aéroport de Roissy. Alors qu’ils étaient en pleine transaction, deux diamantaires se sont fait dérober leur mallette où étaient enfermées pour 100 000 € de pierres précieuses. Ils étaient en négociation avec un acheteur quand celui-ci s’est emparé brusquement des cailloux et a pris la poudre d’escampette. Les deux victimes s’étaient déplacées d’Anvers, la prestigieuse place diamantaire de Belgique, pour rencontrer l’acquéreur. Après plusieurs heures de discussion, il avait réussi à gagner leur confiance. Ils étaient tous descendus à l’accueil quand l’escroc a arraché la mallette. Il a pu sans encombre passer la porte et disparaître avec le précieux butin. Les services de la police judiciaire ont été saisis de l’enquête.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié dans #93 Infos

Publié le 26 Février 2014

2014-FEVRIER 0099 2-1024x682-640x320MUNICIPALES 2014. L’ancienne tête du syndicat policier Synergie-Officiers Bruno Beschizza, parachuté à Aulnay en juin dernier, fait le pari d’un basculement de la ville à droite. Garde à vue.

Investi à Aulnay-sous-Bois en juin dernier, le candidat de l’UMP s’accapare le terrain. Il brigue le fauteuil du maire actuellement occupé par le socialiste Gérard Ségura.Réunions d’appartement, tractages sur les marchés, régulièrement invité sur les plateaux télévisés (notamment pour évoquer la thématique de la sécurité), Bruno Beschizza use de tous les moyens pour se faire connaître et remporter l’élection municipale. Confiant, il affirme « je ne me suis jamais excusé d’être un homme de droite, je ne me suis jamais excusé d’être à l’UMP ».

Marié et père de cinq enfants, Bruno Beschizza s’est installé à Aulnay peu après son investiture. Conseiller régional, il est aussi ancien officier de police et ancien secrétaire général du  syndicat Synergie-Officiers. En juin 2012, il perdait les élections législatives de Noisy-le-Grand face au socialiste Michel Pajon. Il grandit à Montreuil et s’installe par la suite à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Aujourd’hui, c’est Aulnay-sous-Bois qui l’intéresse.

En novembre dernier, il fait déplacer à Aulnay-sous-Bois le président de l’UMP, Jean-François Copé, accompagné de Valérie Pécresse, Hervé Mariton (délégué général au projet de l’UMP), Philippe Dallier (sénateur UMP de Seine-Saint-Denis)  et Eric Raoult (maire du Raincy) pour un meeting de soutien à la salle Chanteloup (quartier sud d’Aulnay). Le matin même, les jeunes socialistes de Seine-Saint-Denis distribuaient des pains au chocolat à la gare d’Aulnay en signe de protestation à la visite du député-maire de Meaux.

Valérie Pécresse revient le soutenir le 1er février. L’ancienne ministre fait le marché du Vieux-Pays (près du centre-ville) avec lui et termine sa visite en prenant un café dans une brasserie avec militants, sympathisants et l’équipe de campagne du candidat. Les ténors de l’UMP se déplacent à Aulnay, mais pas dans les quartiers Nord…

Opposé au maire sortant, Gérard Segura (PS), il lui écrit une première fois en novembre lui demandant de rétablir le chauffage pour les habitants de l’OPH et ceux du quartier des « Milles-Milles » (Gérard Segura est également président de l’OPH d’Aulnay). Bruno Beschizza lui écrit une seconde fois en décembre, envoyant une copie du courrier à la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Il reproche au maire sortant de se servir du magazine municipal Oxygène pour faire campagne. Un article avait été publié en octobre dernier sur la construction d’un futur commissariat. « Je ne veux pas faire une campagne sur la revanche, explique Bruno Beschizza, ni revanche, ni nostalgie, je ne veux pas non plus du discours « c’était mieux avant » ».

Le jour où Gérard Segura prévoit de publier sa liste et son projet lors d’une soirée à la salle Chanteloup, Bruno Beschizza court-circuite l’évènement en dévoilant son programme le matin même.  Il définit ce dernier autour de quatre grandes thématiques : développer la ville au bénéfice de tous, permettre le développement de chacun, protéger tous les Aulnaysiens et agir avec respect.

Son concurrent politique faisait salle pleine le soir, plus de 600 personnes présentes à la salle Chanteloup selon le parti de la rose. Il présentait sa liste où figure entre autres Daniel Goldberg (député de la Seine-Saint-Denis) et Tanja Susset (délégué syndicale SIA chez PSA Peugeot Citroën Aulnay).

La liste du candidat UMP est encore inconnue, « il y aura des jeunes et des moins jeunes qui viennent de tous les quartiers d’Aulnay » nous confie-t-il. Quelques noms sont déjà connus, il a été rejoint par des personnalités locales : Rezak Bezzaouya (MoDem), Fatima Belmouden (conseillère nationale de l’UDI), Daouda Sanogo (chef d’entreprise, Alliance & Co et ancien candidat sans étiquette aux élections cantonales) entre autres.

La polémique « Mehdi met du rouge à lèvres »

Le 19 février, un article d’Europe1.fr créé le buzz sur la toile. Intitulé « Quand l’UMP fait la cour à l’électorat musulman », l’article revient sur un livre utilisé par Bruno Beschizza lors de sa campagne, Mehdi met du rouge à lèvres. Le candidat UMP ne dément pas et avoue avoir entendu parler de cet ouvrage dans un article du Figaro et l’avoir acheté par la suite, « j’ai lu le contenu ».  « La famille est universelle. Le message n’est pas spécifique aux musulmans, tout le monde peut s’y retrouver. Je ne drague pas les musulmans avec ça » se défend-il. « Les valeurs d’un maire, c’est les valeurs d’un bon père de famille ». Ce weekend, son parti en a même distribué un tract sur les marchés,  « si vous m’accordez votre confiance lors des prochaines élections municipales, je m’engage à faire qu’à Aulnay, nos enfants ne soient pas exposés à des livres tel que « Tous à poil » ou « Medhi met du rouge à lèvres » » peut-on y lire.

Le bilan de François Hollande et la volonté de certains habitants de changer de mandature à Aulnay pourrait mettre en difficulté Gérard Segura. Cependant, la population n’est pas plus amnésique sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy. « UMP et PS c’est pareil » se désole un habitant des quartiers Nord.

Source : http://www.bondyblog.fr/

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 26 Février 2014

FEVRIER 2014

chantier-250x187.jpgA la recherche des 40 000 victimes d'exposition à l’amiante du CMMP :

le dispositif ARS (Agence Régionale de Santé représentant le Ministère en région parisienne) de recherche active et de suivi des personnes exposées autour de l’ancienne usine de broyage d’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois est prévu pour être opérationnel ce printemps. Il est axé, dans un premier temps (en espérant qu’il y aura une suite) sur la recherche des anciens élèves des trois écoles voisines : Bourg 1, Bourg 2, Ormeteau, évaluée à 11 000 personnes fortement contaminées. Il consiste à retrouver les adresses actuelles de ces personnes afin de les informer de leur exposition à la poussière d’amiante du CMMP, en les invitant à se rapprocher de leur médecin traitant. Une information médicale leur sera proposée ainsi qu’à leur médecin par le truchement d’un plateau téléphonique et d’un site internet confiés à  deux entreprises privées. Les personnes en région parisienne pourront, si elles le souhaitent, prendre contact avec le service de pneumologie de l’hôpital intercommunal Robert  Ballanger d’Aulnay.

Cette note d'information fait le point de la lutte menée auprès des autorités sanitaires (Agence Régionale de Santé, ARS), présente le dispositif local de suivi des personnes exposées à l'amiante et au zircon radioactif, qui sera créé dans les semaines qui viennent et fait le point sur le chantier du site du CMMP rue de Mitry.

I – La lutte menée auprès des autorités sanitaires

La recherche des victimes de contamination par l'amiante : résultat d’une lutte

Ce dispositif ARS ne tombe pas du ciel. Il est le résultat d’une âpre lutte de maintenant 16 ans, d’un mouvement citoyen, égrainée de réunions publiques, motions aux préfets, pétitions, manifestations de rue, conférences de presse, médiatisation, réunions épiques et quelquefois houleuses en préfecture et sous-préfecture et inspection du travail.

-   Dès 1995, nous donnions l’alerte au préfet, au ministre en 1998, à la DGS (Direction Générale de la Santé, service auprès du ministère) en 2000, dossier à l’appui

  

-     Il était donc grand temps que les autorités réagissent !...


-    Outre la dépollution-démolition de l’ancien site industriel sous confinement étanche aujourd’hui achevée, le mouvement a obtenu 2 études scientifiques officielles révélant la présence d’une véritable catastrophe sanitaire et environnementale.


-      L’étude CIRE/InVS (Cellule Interrégionale d’Epidémiologie d’Ile-de-France,  antenne régionale de l’InVS) en 2007 prouve que la pollution du CMMP est responsable des maladies de l’amiante autour de l’usine.

  

-      L’étude GISCOP 93 (Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle en Seine-Saint-Denis) démontre une contamination d’au moins 40 000 personnes autour de l’usine et la possibilité de retrouver les adresses actuelles d’un bon nombre d’entre elles, en vue de les informer et de les faire bénéficier d’un « suivi post-exposition ».

Fait unique dans les annales, ces études officielles ont été réalisées en étroite collaboration avec les associations qui ont fourni la totalité des dossiers des malades retrouvés (avec leur accord). Fort de cette expérience, elles demandaient la poursuite de cette collaboration avec la société civile et les associations en particulier.

Les refus des autorités de santé aujourd’hui

Si l'ARS a admis le principe d'une recherche formelle des personnes exposées, en revanche elle refuse de s'engager dans une démarche de concertation et de construction.

Refus de l’ARS  d'une coopération effective des associations (réunion du 26/09/2013) : nous sommes réduits au rôle de figurants, informés tous les quatre mois formellement sans pouvoir infléchir quoi que ce soit sur le dispositif.

Plus grave : l’étude GISCOP 93 recommandait comme une évidence dans le dispositif, la mise en place à Aulnay, dans un lieu unique, dédié, d’une équipe professionnelle  capable d’une prise en charge médicale, psychologique, administrative (indemnisation) et sociale des personnes. C’est d’ailleurs ce qu’assurent bénévolement depuis 14 ans avec leurs petits moyens, les associations, renforcées depuis 2009 par les permanences hebdomadaires, tout aussi bénévoles, du docteur Allouch, au lieu et place des autorités ; bilan : 120 malades recensés, plus de 60 décès, plus de 30 mésothéliomes (cancer de la plèvre). Rejet de l’ARS (réunion du 03/02/2014) « elle n’est pas obligée de retenir la recommandation GISCOP 93 » ; la décision vient de la ministre elle-même « en concertation avec la mairie d’Aulnay » ; les associations n’ont pas été invitées à cette concertation, ni même le docteur Maurice Allouch pourtant président du comité de pilotage missionné par le conseil municipal unanime. La « démocratie participative » a bien du mal à se frayer un chemin …

Le devoir des autorités de santé d’aujourd’hui

L’ARS n’a pas le droit –du moins moralement- de se dédouaner de ses responsabilités en se contentant d’informer les personnes exposées et de les renvoyer auprès de leur médecin traitant sans assurer le moindre suivi dans le temps des conséquences d’une telle annonce (des maladies se déclareront au moins jusqu’en 2025). Les victimes n’ont aucune responsabilité dans la maladie qui les frappe. Leur seul tort est d’avoir résidé à côté d’une usine polluante.

Les autorités d’aujourd’hui n’ont-elles pas le devoir d’assumer leurs carences d’hier en organisant la prise en charge complète des victimes et de réparer au moins ce qui peut l’être ?

Si le pollueur CMMP est le premier responsable de la catastrophe sanitaire, les autorités le sont, pour leur part, de ne pas avoir assuré leur devoir de contrôle et de protection de la santé des riverains et des travailleurs de l’usine.

Responsables ? Indéniablement !

Coupables ? Au sens moral, certainement ; au sens pénal, ils échappent tous à la justice car tous décédés (PDG, préfets successifs, chefs des services de contrôle) ; c’est la seule raison qui a permis au TGI de Paris, le 3 juillet 2013, de conclure à un non lieu, y compris pour l’entreprise florissante CMMP qui échappe  - en dépit de l’avis de la juge mais grâce à la chambre d’instruction -  à la condamnation en tant que personne morale.

Ce qu'il faut en conclure :

En raison du temps de latence entre l’exposition et la survenance de la maladie, l’impunité est totale pour le CMMP qui n’est non seulement pas condamné mais n’indemnise même pas les malades puisque c’est le FIVA (Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante) qui  le fait à sa place.

De même pour le coût du désamiantage (17 millions d’euros) entièrement à la charge du contribuable aulnaysiens, la mairie s’étant substituée au pollueur.

La loi pollueur=payeur est une nouvelle fois bafouée !

Les autorités sont d’autant plus responsables que le CMMP, entreprise travaillant pour l’Etat et l’armée, a bénéficié d’une véritable complaisance (réf. Etude CIRE 2007 pages 50 à 81 – voir le lien sur le site http://www.ban-asbestos-france.comdans la page « actualité » historique 2013, mois de juillet). Pas moins de 101 contrôles officiels déclenchés à la suite des plaintes de riverains, sans aucun résultat ni une quelconque répression. Tout s’est passé comme si le CMMP était au dessus des lois.

II - Un dispositif, à Aulnay, de suivi des personnes exposées à l’amiante et au zircon du CMMP 

Le comité de pilotage initié par la mairie (élus, associations, médecins, chercheurs en santé publique, représentant CPAM) décide - en dépit du refus de l’ARS - de mettre en place le dispositif d’accueil recommandé par GISCOP 93.

D’ores et déjà, la mairie propose un local proche de l’hôtel de ville et de la gare RER, au 15 rue Hoche. Le docteur Allouch y fera, dès que possible, ses permanences. Le but est de mettre à disposition des personnes exposées et malades, le plus vite possible, en un seul lieu, une équipe de professionnels capable de répondre à tous les problèmes des victimes :

-          Un accueil des personnes sur rendez-vous

-          La reconstitution de leur parcours d’exposés

-          Un soutien psychologique individuel et en groupe de parole

-          Une orientation personnalisée vers les services médicaux en lien avec le médecin traitant

-          Une aide aux démarches administratives en vue d’indemnisation

Les associations sont prêtes à participer bénévolement avec leur « expérience du terrain » à ce travail. Mais nous sommes encore loin de la coupe aux lèvres ; reste à financer ce projet car il faudra bien rémunérer les vacations de ces professionnels. A défaut de l’ARS, nous espérons que Conseil Régional et Conseil Général  - qui ont subventionné le désamiantage du site CMMP au lieu et place du pollueur -  auront à cœur de subventionner ce qui pour le coup est de leur ressort : l’action de santé publique !

Un document présentant en détail le dispositif (voir le lien sur le site http://www.ban-asbestos-france.com  en bas de la page « actualité ») a été remis le 3 février 2014 à l’ARS en demandant sa collaboration. Sans succès ! Néanmoins, il nous fut accordé, non sans une vive discussion, que :

-          soient référencées les coordonnées (adresse et téléphone) du dispositif local

-          nous participions à la rédaction de la lettre envoyée aux personnes exposées retrouvées

l’ARS refuse par contre catégoriquement de nous communiquer les cas retrouvés pourtant indispensables pour assurer aide et suivi aux personnes, dans le temps, ni même d’inclure la question dans son courrier : « souhaitez- vous que vos coordonnées soient transmises au dispositif local ? ». A-t-on seulement idée à l’ARS du bouleversement dans la vie des victimes et de leur famille à l’annonce d’une maladie aussi grave que le mésothéliome ou l’épée de Damoclès que représente le fait d’avoir fortement été contaminé à l’amiante ? Est-ce la charité ou le devoir de porter assistance à des gens qui ont eu seulement la mauvaise idée de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment ?

si l’ARS persiste dans sa position, nous émettons de sérieux doutes quant à l’efficacité d’un dispositif amputé où la main droite ignore ce que fait la main gauche. Deux dispositifs qui fonctionneront en parallèle mais avec échange à sens unique. Nous devrons communiquer les cas retrouvés mais la réciprocité n’existera pas et les moyens resteront donc totalement inégaux. A se demander si les autorités souhaitent vraiment rendre visible cette catastrophe sanitaire et environnementale que nous sommes seuls depuis 19 ans à dénoncer.

A suivre …. Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions.

III - Le chantier du site CMMP rue de Mitry

La dalle de béton armé, ultime bouclier réclamé par les associations, recouvre désormais l’ensemble du site. La pollution résiduelle en sous-sol reste contenue au-delà des 80 centimètres de la couche de terre rapportée. Les eaux de pluie sont drainées vers les évacuations publiques.

Le projet d’aménagement sur la dalle reste l’affaire d’une concertation entre la municipalité, les riverains et les parents d’élèves.

Reste la demande de tous de réserver un endroit visible pour ériger une stèle à la mémoire des victimes et de vérifier les démarches officielles pour enregistrer, aux hypothèques, sans limite de temps, la restriction d’usage du terrain resté partiellement pollué en sous-sol.

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 26 Février 2014

3624195_11-0-4134317120_545x341.jpgVous avez toujours eu envie de travailler parmi les cheminots sans jamais avoir osé le demander ? C'est le moment ou jamais. SNCF Infra, la branche de la SNCF chargée de l'entretien et de la rénovation du réseau, lance une vaste campagne de recrutement dès cette semaine sur l'Ile-de-France. L'objectif est de répondre aux nouveaux besoins de personnels liés au programme de chantiers de modernisation entrepris avec Réseau ferré de France à partir de cette année. Un programme qui devrait « multiplier par 2,5 le nombre de chantiers en Ile-de-France », annonce la direction de la SNCF. Il est vrai que le défi est de taille : il s'agit d'éviter les effets de l'usure des infrastructures et du matériel pour garantir la sécurité des milliers d'usagers quotidiens mais aussi pour assurer le respect des horaires des trains.

Du BEP au Bac scientifique

Au total, 900 collaborateurs seront recrutés en 2014 pour la maintenance et les travaux sur le réseau francilien. Une partie de ces embauches aura lieu la semaine prochaine, les 4 et 5 mars, lors d'un forum organisé à Paris, Les postulants doivent envoyer dès maintenant leur candidature en remplissant un dossier sur Internet*. Ces premiers recrutements concernent trois métiers : opérateur de signalisation électrique, opérateur des installations Télécoms et opérateur de la caténaire. Dans les trois cas, il s'agit d'assurer une part de surveillance, d'entretien et de modernisation. L'opérateur des installations Télécoms, par exemple, interviendra dans un domaine particulièrement lourd de conséquences pour les usagers, à savoir la maintenance des installations de télécommunication comme la radio sol/train, le réseau informatique, la sonorisation, la vidéosurveillance, le téléaffichage ou la téléphonie.

Profils recherchés : être titulaire d'un BEP, CAP ou d'un bac scientifique, technologique ou professionnel en particulier dans les spécialités de l'électrotechnique, électricité, automatisme informatique, énergie, gros oeuvre, travaux publics, travail des métaux, froid et climatisation, ou maintenance des systèmes mécaniques automatisés.

Après étude de leur dossier sur Internet, les candidats présélectionnés seront invités à l'une des deux journées des 4 et 5 mars. A cette occasion, on leur présentera en détail les métiers en question et ils devront passer les tests et entretiens d'embauche. 

* Dépôt des candidatures aux journées d'entretiens des 4 et 5 mars dès maintenant sur http://www.sncf.com/fr/emploi/recrutements-infrastructure.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Emploi

Publié le 26 Février 2014

PSARECUPLe directoire de PSA Peugeot Citroën vient de confier à Jean-Paul Bailly, ancien président du groupe la Poste, la mission de travailler sur la reconversion de l'usine d'Aulnay, qui ferme cette année. Il sera conseiller dans le cadre de la mise en route d'un projet d'avenir qui tiendra compte de sa vocation industrielle ainsi que des enjeux en termes d'aménagement du territoire. Gérard Ségura, maire PS d'Aulnay, précisait hier prendre acte de cette mission et demande à Jean-Paul Bailly de « s'entretenir au plus tôt » avec lui. « Notre ville reste plus que jamais déterminée à une reconversion cohérente et durable du site, à haute valeur ajoutée et créatrice de milliers d'emplois », souligne le maire.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 25 Février 2014

3621393 11-0-4131650305 545x341Le vent s'engouffre par rafales dans cette allée coincée entre le centre commercial et une longue barre de logements sociaux de La Courneuve. Et le vent, c'est mauvais quand il s'agit d'enregistrer et de filmer une interview. Queeny et Marion, 22 ans, le savent. Mais ils font appel à leurs nouvelles connaissances pour composer avec les conditions météo et tourner une vidéo qui tiendra la route. Avec quatorze autres jeunes vivant dans les quartiers populaires de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine, ils suivent un chantier d'insertion d'un an qui les forme aux métiers du numérique.

Et c'est là toute l'originalité. Les participants, en décrochage scolaire ou au
chômage, ne repeignent pas les cages d'escalier et ne réparent pas les murs, comme dans les classiques chantiers d'insertion. « Au lieu d'en faire des maçons, nous en ferons des opérateurs multimédias », résume Anne Dhoquois, journaliste qui anime Banlieues créatives, le site pour lequel ces jeunes travaillent. « Il s'agit d'une plate-forme Web réalisée sur et avec la banlieue, portée par l'association Permis de vivre la ville. On veut montrer que dans les quartiers, il existe des initiatives intéressantes et valorisantes, sans pour autant tomber dans l'angélisme », détaille Anne Dhoquois.

Ce jour-là, l'action que Banlieues créatives veut faire découvrir est celle de Fatoumata Sidibé. Le rendez-vous est pris à La Courneuve. Queeny et Marion, accompagnés d'Anne Dhoquois et du réalisateur professionnel Mehdi Bara, vont filmer la créatrice d'entreprise de 29 ans de Villepinte et lauréate du prix Talents des cités. Elle a été récompensée pour son site Web offrant à la diaspora africaine la possibilité de faire ses courses en ligne pour acheter des produits exotiques. La jeune femme est également ravie de voir des jeunes en insertion s'intéresser aux gens résidant dans les quartiers populaires. « Je suis convaincue que tout le monde a un talent et il y en a énormément en banlieue », conclut-elle.

Renseignements auprès des missions locales et à l'adresse banlieuescreatives@gmail.com.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 25 Février 2014

cpam-seine-saint-denis.pngDes associations accusent la caisse primaire d'assurance maladie de Seine-Saint-Denis (CPAM 93) d'avoir écarté volontairement des demandes d'aide médicale d'Etat (AME) afin de désengorger ses services. L'AME permet une prise en charge de frais médicaux des étrangers en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois consécutifs et en situation précaire. 

Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Santé Marisol Touraine, l'Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), regroupant une vingtaine d'associations, assure qu'une consigne écrite a circulé à cette fin au sein de la CPAM 93. « Nous avons eu confirmation orale qu'une note interne de la CPAM demande à ses services de ne pas traiter les demandes d'aide médicale d'Etat déposées et non encore instruites au 6 décembre 2013 , écrit l'ODSE. En refusant d'examiner les demandes des usagers, qui ne sont ni informés ni mis en position d'exercer des recours, la CPAM démissionne purement et simplement de son obligation de service public. » La CPAM de Seine-Saint-Denis n'a pas pu être jointe. Selon Jean-François Corty, directeur des missions France à Médecins du Monde, 300 à 400 demandes d'AME ont été déposées à la CPAM du 93 entre le 10 octobre et le 5 décembre, dont 140 domiciliées au sein de l'association.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 25 Février 2014

video-surveillance-4.jpgPendant un mois, la police municipale a scruté sans relâche les écrans de vidéosurveillance à la recherche d'un très jeune homme, à la stature imposante, qui sévissait dans le quartier de la gare du Bourget, agressant des jeunes femmes. Après des nuits interminables passées à visionner les images des 28 caméras de la ville, vendredi, les fonctionnaires ont retrouvé la trace du mineur, aux abords de la gare. Méfiant, le garçon a réussi à sortir du champ de vision des caméras et s'est évanoui dans la nuit. Il a été interpellé le lendemain au domicile familial du Bourget.

Les policiers ont découvert un adolescent mesurant 1,85 m, qui vivait avec ses parents et ses six frères et soeurs. Un jeune apparemment comme tous les autres, encore au collège, inconnu des services de police, mais qui, la nuit venue, sortait pour se mettre à l'affût de jeunes victimes.

Depuis un mois, les effectifs locaux, renforcés par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, ont pu réunir des preuves irréfutables. Dans la nuit du 24 janvier au Blanc-Mesnil, avenue de la Division-
Leclerc, une jeune femme est violée par un individu qui l'entraîne à l'écart et lui annonce tout de suite ses intentions : « Je vais te violer », lance-t-il à sa victime. Il n'est pas armé et opère à visage découvert.

De plus, les enquêteurs isolent son ADN. Le 7 février, au Bourget, l'agresseur se jette sur une jeune fille d'une vingtaine d'années. Elle échappera au 
viol et elle parvient à décrire le visage de son assaillant. Un portrait-robot du prédateur est dressé. Il est affiné avec le témoignage d'une autre femme, qui avait été agressée sexuellement le 2 janvier au Bourget.

L'étau se resserre autour du violeur. Entre-temps, les enquêteurs parviennent à le contrôler dans la rue et obtiennent ainsi son identité. Il faut maintenant l'interpeller en flagrant délit.

Vendredi dernier, le suspect est repéré par les caméras alors qu'il tente une fois de plus de passer à l'acte. Il déjoue la surveillance de la police. Celle-ci décide de l'arrêter dès le lendemain. « Il fallait qu'on agisse vite. Il pouvait recommencer à tout moment et était en train de monter en puissance », estime une source proche de l'affaire. Les policiers qui l'ont examiné sont convaincus d'avoir mis fin au parcours d'un agresseur sexuel en série. Le jeune homme a un profil inquiétant. Qualifié de très dangereux, il attendait que ses parents soient endormis pour se glisser hors du domicile familial. Il ciblait ses proies, « des jeunes femmes d'une vingtaine d'années, plutôt petites et frêles ».

En garde à vue, il a avoué le viol et les deux agressions sexuelles. Il n'aurait montré « aucune compassion » vis-à-vis de ses victimes. Hier soir, il a été placé en détention provisoire comme l'avait requis le parquet de Bobigny. Une information a été ouverte pour viol et agressions sexuelles.

L'enquête se poursuit. Les policiers le soupçonnent d'avoir sévi à d'autres reprises. Vincent Capo-Canellas, maire du Bourget, s'est félicité « du travail d'enquête remarquable de la police municipale et de la PJ ». Il a aussi saisi l'occasion pour vanter la pertinence de son réseau de caméras.

Source : Le Parisien

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Publié dans #93 Infos

Publié le 25 Février 2014

3621515_11-0-4130637586_545x341.jpgPour célébrer la Fashion Week, Seine-Saint-Denis Tourisme organise pour le grand public une croisière mode exceptionnelle. Le samedi 22 mars, à 14 heures, vous pourrez embarquer sur le canal Saint-Denis, au pied du Stade de France, pour rencontrer des designers textiles, des sérigraphes, des costumiers, des tapissiers en basse-lisse ou encore des designers dentellière. Vous découvrirez la richesse de l'industrie textile le long des canaux avant de regarder, en clôture, le défilé de mode du couturier Lamyne, installé à Saint-Denis (voir photo).

Croisière mode, 25 EUR. Arrivée au canal de l'Ourcq, église de Pantin. Réservation indispensable au 01.49.15.98.98.

Source : Le Parisien

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Publié dans #93 Infos

Publié le 25 Février 2014

3621509_11-0-4130672918_545x341.jpgDepuis lundi matin, la préfecture de Bobigny enregistre les candidatures dans les quarante villes du département. Il faut quatre jours pour vérifier que tout est en règle.

Ils ont jusqu'au 6 mars, 18 heures, pour déposer leur liste. Lundi matin, les premiers candidats aux municipales sont venus s'enregistrer en préfecture, à Bobigny. A 9 heures, la file d'attente devant le bâtiment est plus longue que d'habitude, ce qui agace un peu les personnes venues chercher leur carte grise. « J'avais fait exprès de me déplacer pendant les vacances, croyant que ça irait plus vite », se plaint un automobiliste.  

Candidats et simples citoyens ont donc dû faire la queue une vingtaine de minutes avant de passer les contrôles et d'entrer dans la préfecture. Une salle au premier étage est dédiée aux municipales. Ils sont une vingtaine de têtes de liste et de colistiers à attendre leur tour. Parmi eux, les candidats Lutte ouvrière de plusieurs villes, dont Armonie Borde, de Pantin, mais aussi des PRG parmi lesquels Dieunor Excellent, de Villetaneuse. « On m'a dit que j'en avais pour une heure avant de passer », explique-t-il.

La prise des noms des colistiers et les vérifications administratives prennent un peu de temps. « En une heure, nous avons enregistré six listes », constate le responsable des inscriptions.

Dans la salle sombre, quatre employés de la préfecture entrent les noms des candidats et de leurs colistiers sur un ordinateur. Ils vérifient les âges des personnes inscrites -- il faut avoir minimum 18 ans. Les colistiers doivent tous être inscrits sur une liste électorale, mais pas forcément dans la commune où ils se présentent. « Tous doivent avoir une attache fiscale dans la ville où ils sont candidats et avoir signé une demande de figurer sur la liste », précise encore le responsable. Une fois les listes enregistrées, il faut compter quatre jours supplémentaires et de nouvelles vérifications pour qu'elles soient définitivement validées. « Il s'agit d'éviter, par exemple, qu'une même personne se retrouve sur deux listes. Ça arrive rarement mais ça arrive quand même. Une erreur de vérification peut invalider une élection et conduire à une élection partielle (NDLR : ce fut le cas début 2003 à Noisy-le-Sec après l'invalidation des 
élections de 2001) », conclut-il.

Pour la journée d'hier, déjà 37 listes ont été déposées, selon la préfecture.

Source : Le Parisien

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