Voilà une nouvelle relatée pour le journal Le Parisien qui ne devrait pas améliorer l’image de notre ville… Lisez plutôt :
« Ces jeunes braqueurs ne pouvaient pas faire fortune. Armés et violents, ils ont choisi des cibles faciles et finalement pas très riches : des jeunes femmes sans défense qui se prostituent en indépendante à leur domicile ou à l’hôtel. Le 11 mai 2023, ces quatre hommes, âgés de 20 à 21 ans, ont été présentés au parquet de Bobigny. Ils sont soupçonnés d’avoir, depuis le mois octobre 2022, agressé et braqué, six prostituées dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise, pour un butin estimé à quelques centaines d’euros.
Finalement, le 10 mai 2022, les quatre suspects sont arrêtés à leur domicile d’Aulnay et dans un hôtel de Villepinte. Les perquisitions permettent de saisir environ 9400 euros, deux cagoules, un poing américain, un grand couteau et une dizaine de téléphones. »
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Source information : journal Le Parisien / Source photo d’illustration : Wikipédia
Emmanuel Macron et Elisabeth Borne semblent dans l’impasse après l’épisode de la réforme des retraites. Certes, la France n’est pas à l’arrêt, mais le président et la première ministre ne semblent plus en capacité de réformer le pays.
En effet, aucune majorité ne parait se dégager à l’Assemblée nationale pour voter des lois, comme celle sur l’immigration par exemple, et l’abus du 49.3 ne ferait probablement que renforcer ce sentiment de détestation vis-à-vis de celles et ceux qui nous gouvernent.
Dissolution, remaniement ministériel, démission, les options de l’exécutif sont limitées à l’heure où le président de la République et la première ministre ont dressé une feuille de route dite « des 100 jours » peu lisible et sans doute assez irréaliste.
En attendant, une nouvelle action coup de poing s’est déroulée aujourd’hui au terminal 1 de l’aéroport de Roissy pour protester une fois de plus contre la réforme des retraites repoussant l’âge légal à 64 ans.
Cette mobilisation s’inscrit probablement dans une volonté de mettre la pression sur nos gouvernants avant la journée du 1er mai 2023 qui pourrait être historique. En effet, hier soir, la plupart des médias relayait une certaine forme d’inquiétude dans la mesure où les services de renseignements prévoyaient entre 80 000 et 100 000 dans la capitale avec des risques potentiels de violence et de dégradations à la clé.
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65 jours en moyenne pour obtenir un premier rendez-vous et une probabilité de 41,7 % de trouver un créneau à Bobigny. 64 jours en moyenne pour obtenir un premier rendez-vous et une probabilité de 46,1 % de trouver un créneau à Paris. Voilà la triste situation en matière de renouvellement des passeports.
Hé oui quelle surprise, le service public ne remplit même plus ses missions de base ! Et pourtant, la France a 3 000 milliards d’euros de dette et la pression fiscale dans notre pays est l'une des plus élevée au monde avec un taux de prélèvements obligatoires égal à 45,3 % du produit intérieur brut en 2022. Cherchez l’erreur !
Si jamais vous cherchez des coupables quant au manque de moyens des services publics, il faut regarder du côté de François Hollande et Emmanuel Macron. C’est eux qui ont réduit drastiquement les dotations de l’Etat aux collectivités locales. Aulnay-sous-Bois, par exemple, a ainsi perdu 171 millions d’euros de dotation globale de fonctionnement depuis 2013.
N’oublions pas que cet effort d’économie demandé aux collectivités locales et donc au service public n’aura servi à rien puisque, dans le même temps, le quoi qu’il en coûte aura généré 600 milliards d’euros de dette entre 2019 et 2022. Par ailleurs, la montée des taux bancaires devrait générer entre 60 et 70 milliards d’euros d’intérêts de la dette en 2023 ce qui absorbera les deux tiers de l’impôt sur le revenu des Français.
Pour illustrer cette défaillance en matière de renouvellement des papiers d’identité, le journal Le Parisien évoque aujourd’hui le cas d’un gérant de boutique qui a déposé sa demande de passeport le 15 juin 2022. Il lui a fallu attendre 5 mois, soit le 7 novembre 2022, pour obtenir un rendez-vous auprès de la mairie des Lilas pour lancer les démarches. Depuis, les formalités administratives sont toujours en cours… Pire encore, le tribunal administratif de Montreuil vient de rejeter sa requête d’urgence alors qu’il a déjà dû annuler trois voyages…
Mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
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Aulnay-sous-Bois fait partie des 18 communes de la Seine-Saint-Denis ayant signé une convention territoriale globale avec la Caisse d’allocations familiale (CAF), nous informe le journal Le Parisien.
Rappel : plus d’un habitant sur deux dans le 93 est couvert par une aide de la CAF. Notre département est le plus pauvre de France Métropolitaine avec des taux de pauvreté et de chômage supérieurs à la moyenne nationale. La Seine-Saint-Denis est également un département extrêmement jeune abritant une population fragile.
Cette convention devrait permettre d’intervenir sur des domaines aussi variés que l’accès aux loisirs et aux vacances, l’accompagnement numérique, l’insertion professionnelle et sociale, la formation, le soutien à la parentalité et aux structures jeunesse, l’accès aux droits et le logement. Mais le chantier prioritaire semble être celui de la petite enfance dans la mesure où les places d’accueil pour les jeunes enfants est inférieur en Seine-Saint-Denis par rapport au niveau national.
La CAF aurait mis une enveloppe de 200 millions d’euros sur la table pour les objectifs de cette convention se transforment en actes concrets…
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Ci-dessous vous pouvez revoir les discours de Tahar Belmounès, directeur de la CAF de Seine-Saint-Denis et de Jean-Pierre Tourbin, président du CA de la CAF du 93, prononcés le 29 septembre 2015 lors de l’inauguration des nouveaux locaux de la CAF à Aulnay-sous-Bois.
La cour d’assises de Seine-Saint-Denis est allée en dessous des réquisitions de l’avocat général qui avait demandé 28 ans de prison et une peine de sûreté des deux tiers pour Kalilou T., 38 ans. Ce vendredi, elle a prononcé un verdict de 25 ans de réclusion, sans période de sûreté, assorti d’une interdiction définitive du territoire. Cet homme de nationalité malienne a été reconnu coupable de « séquestration suivie de mort » pour avoir torturé et tué Ridah Achouar, 47 ans, qui était alors son colocataire.
L’accusé a accepté la sentence sans broncher. À l’issue des débats, il a lu ces mots touchants et empreints de sincérité : « Il faut rendre justice à Redah (NDLR : ainsi appelait-il sa victime) pour la façon atroce dont il est mort. C’était un garçon gentil. Il méritait de vivre sa vie.
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L’image d’un homme balancé dans le vide du 6e étage comme un vulgaire paquet de linge sale est restée ancrée dans la tête des témoins de cette scène abominable. Le 11 novembre 2020, en face du foyer Adef, dans le quartier des 3 000 à Aulnay-sous-Bois, cette forme « en boule », qui s’écrase lourdement au sol, est un être humain.
On découvrira un corps saucissonné, des câbles enserrant ses pieds et ses mains, un rideau de douche reliant chevilles et poignets de la victime.
Ce jeudi l’homme accusé d’avoir tué son colocataire du foyer Adef à Aulnay-sous-Bois risque une peine de 28 ans de prison et l’interdiction définitive du territoire.
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En novembre 2020, la mort par défenestration de Ridah, 47 ans, avait provoqué une onde de choc dans le quartier des 3000 à Aulnay-sous-Bois. Pourtant, de nombreux témoins manquent à l’appel au tribunal. Les rares personnes présentes cette semaine à l’audience demeurent traumatisés par ce drame.
Mohamed se souvient avec une émotion intacte de la vision d’horreur qu’il a eue quand il a vu Ridah basculer dans le vide : « Personne ne peut penser que des choses comme ça, ça peut se passer. C’est inimaginable. »
« Il y avait une silhouette de dos, en boule, assise sur le rebord de la fenêtre », explique-t-il en mimant la position fœtale de la victime. Puis il enchaîne : « Il n’est pas tombé directement. On sentait qu’il était retenu. Ensuite, il est tombé de l’étage le plus haut sur le bitume. C’était choquant. »
Autour du corps inerte, « c’est l’affolement total », rembobine Mohamed. Personne n’ose s’approcher. Mohamed s’avance en premier et découvre l’image d’un supplicié. « Il était ligoté, souffle-t-il, la gorge nouée. Son visage gonflé n’était plus reconnaissable. »
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Le 11 novembre 2020, rue Henri-Matisse, à Aulnay-sous-Bois, les clients d’un café assistent à une scène hallucinante. En levant les yeux, ils voient au 6e étage du foyer Adef un homme suspendu la tête en bas, les pieds reliés à la tête « en position fœtale ». Il est maintenu dans le vide par un individu.
Tétanisés, ils s’époumonent : « Ne lâche pas, ne lâche pas ! » Malgré leurs suppliques, l’étreinte se desserre et le corps s’écrase lourdement au sol. Les secours constatent que la victime Ridah Achour, 47 ans, est attachée fermement par les pieds et les mains avec un enchevêtrement de cordons, de câbles et de tissus. « Les liens avaient été ancrés dans les chairs car la peau était à vif », détaillera une enquêtrice de la police judiciaire.
Le suspect sera finalement retrouvé peu de temps après par les motards de la CRS autoroutière nord alors qu’il déambulait sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A104, puis la traversait à la vue des policiers. Il s’agit de Kalidou T., le colocataire de la victime.
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Un homme de 30 ans a été retrouvé mort par la police ce samedi matin, aux alentours de 8 heures, à Aulnay-sous-Bois. Il aurait succombé à ses blessures après avoir été frappé à l’arme blanche quelques heures plus tôt dans la nuit. Les circonstances de cet homicide, qui se serait produit vers 3 heures du matin selon les premiers éléments recueillis ce samedi par les enquêteurs, restent inconnues à ce stade.
Le drame se serait noué à l’intérieur d’une famille. La victime, de nationalité moldave, a été touchée « par, au moins, un coup de couteau au niveau du cœur », confie une source proche du dossier. Elle n’a pu être sauvée par les pompiers, qui sont arrivés au petit matin sur les lieux du drame.
Quelques minutes plus tard, un suspect, âgé de 35 ans, a été interpellé sur place par la police. Lui aussi habiterait le pavillon et n’aurait pas prévenu la police après avoir frappé la victime. C’est un autre membre de la famille qui, découvrant le corps inanimé au petit matin, a contacté les secours.
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Source information : journal Le Parisien / Source photo d’illustration : Wikipédia
Ce matin, des manifestants contre la réforme des retraites ont bloqué l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Ainsi, les accès routiers vers le terminal 1 ont été perturbés obligeant les voyageurs à finir leur trajet à pied pour prendre l’avion.
D’autres actions coup de poing ont eu lieu notamment l’invasion des voies de la gare de Lyon.
En ce moment même, il suffit de regarder les chaines d’infos en continu pour constater que la mobilisation et la violence sont en hausse en ce 23 mars 2023.
L’intervention du président Macron n’a semble-t-il pas permis de calmer la frustration générée par l’adoption d’une réforme de retraite qui n’a tenu qu’à un 49.3 et une motion de censure rejetée par seulement 9 voix.
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Source information : Actu.fr / Source photo : compte Twitter CGT Roissy CDG Aéroport
Comme chaque année, l’association Villes et villages où il fait bon vivre a sorti son top des communes de France dans le journal du dimanche.
Il faut bien évidemment prendre ce type de classement avec des pincettes, mais néanmoins, Aulnay-sous-Bois s’en tire plutôt bien puisqu’elle est classée 756ème sur 34820 au niveau national en 2023.
Le classement des autres communes membres de l’établissement public territorial Paris Terres d’Envol est le suivant : Drancy 739ème , Le Blanc-Mesnil 751ème , Le Bourget 778ème , Tremblay-en-France 872ème, Villepinte 884ème , Sevran 1036ème et enfin Dugny 1661ème .
On croyait que cela n’existait que dans les séries télévisées comme Dexter et pourtant l’affaire du féminicide des Buttes-Chaumont à Paris dévoile un peu plus chaque jour son lot d’horreurs macabres.
En effet, d’après le journal Le Parisien, à la suite d'une dispute le mari aurait étranglé puis découpé le corps de son épouse dans la cuisine de son appartement avant de le disperser dans des sacs poubelle.
Pour rappel, Assia avait 46 ans et elle était mère de trois enfants.
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Source information : journal Le Parisien / Source photo d’illustration : Wikipédia
Selon le journal Le Parisien, l’enquête autour du meurtre d’Assia, retrouvée découpée en morceaux dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris le 13 février dernier, aurait connu une avancée décisive. En effet, son mari serait passé aux aveux.
La mère de famille âgée de 46 ans aurait donc été victime d’un féminicide. A Montreuil, où habitait le couple, c’est l’incrédulité qui domine après ce meurtre atroce.
Articles complets du journal Le Parisien à lire ici et là
Depuis lundi soir, un homme de 70 ans qui marchait le long du canal de l’Ourcq qui traverse Villeparisis ne donne plus signe de vie. Les forces de l’ordre craignent que le retraité soit tombé dans l’eau. Un important dispositif de secours avec des plongeurs des sapeurs-pompiers a été déployé afin d’inspecter de fond en comble le cours d’eau.
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Source information : journal Le Parisien / Source photo d’illustration : Aulnaylibre.com
C’est le Figaro.fr qui évoque cette affaire. Une jeune fille aurait pu être victime d’un enlèvement en pleine rue au niveau du secteur de la Croix Rouge à Aulnay-sous-Bois.
Selon un témoin, elle aurait été forcée à monter dans une voiture grise de marque BMW. Les caméras de surveillance de la ville ont permis d’identifier un véhicule de ce type immatriculé dans le Rhône.
Pour le moment l’identité de la jeune fille en question n’a pu être établi. L’enquête est d’ailleurs toujours en cours pour déterminer s’il s’agit réellement d’un enlèvement.
Article complet du Figaro.fr à lire en cliquant : ici
Source information : Le Figaro.fr / Source photo d’illustration : Wikipédia
Nous en parlions ici. Un corps découpé en plusieurs morceaux a été découvert par des agents municipaux dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris. Grâce aux empreintes digitales, les enquêteurs de la brigade criminelle ont pu identifier la victime. Il s’agit d’une mère de famille de 46 ans domiciliée à Montreuil. Son mari avait signalé sa disparation au commissariat le 6 février dernier.
Pour le moment, le mystère autour de cette macabre affaire reste entier.
Le journal Le Parisien évoque ce dossier dans un article à lire : ici
Source information : journal Le Parisien / Source photo d’illustration : Wikipédia
Une partie de corps humain a été découverte aujourd’hui dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris. Il s’agirait du bassin d’une femme. Il a été trouvé dans un sac par des élagueurs. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce qui s’apparente à un assassinat.
Onze chiens affamés ont été saisis à Aulnay-sous-Bois. Ils vivaient dans des conditions effroyables, en cage, sans eau ni nourriture. Leur propriétaire, apparemment un récidiviste, est visé par une plainte pour actes de cruauté.
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Lola, 12 ans, a été tuée dans des conditions épouvantables vendredi à Paris. Elle faisait partie d’un club de gymnastique de Seine-Saint-Denis. Son père, très apprécié, était notamment investi dans la vie de l’association. Les autres parents sont sous le choc.
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Le corps d’une adolescente âgée de 12 ans a été découvert cette nuit dans le 19ème arrondissement de Paris. Il était dans une valise. Des plaies au niveau de la gorge auraient été constatées après les premières constations.
Elle avait disparu hier après-midi alors qu’elle rentrait de son collège.
Un homme de 49 ans s’est jeté d’un parking du centre commercial O’Parinor à Aulnay-sous-Bois, jeudi, en fin de journée. Il est mort sur le coup. Le corps n’a pu être enlevé que plus de cinq heures plus tard pour des raisons procédurales.
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L’affaire avait fait grand bruit. Plusieurs interpellations ont eu lieu après l’intervention de la Brigade de protection des familles du commissariat d’Aulnay-sous-Bois. Elle a mis au jour un réseau criminel d’exploitation de la mendicité d’enfants aux ronds-points et aux feux rouges. L’enquête se poursuit. Permettra-t-elle de mettre un terme définitif à la mendicité dans notre commune ? Rien n’est moins sûr...
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Le journal Le Parisien consacre aujourd’hui un article au trafic de drogue. Le ministère de l’Intérieur annonce ainsi que 123 points de deal ont été démantelés à Paris et en petite couronne grâce à son opération baptisée Point Break. Certains applaudissent cet effort destiné à soulager les riverains. D’autres n’y voient que des mesures sans efficacité réelle.
« Chaque semaine, la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne mène des arrestations, précise le ministère de l’Intérieur. Les policiers font un travail de fourmi pour éviter que les dealeurs ne reviennent après le passage des forces de l’ordre. »
Depuis un peu plus d’un an, 227 vagues d’arrestations ont été lancées, dont douze sur les seules villes d’Aulnay-sous-Bois et Sevran (Seine-Saint-Denis), ce qui a donné lieu à 818 gardes à vue et à 287 écrous. Au chapitre des saisies : 876 kg de résine de cannabis, dont 507 dans le seul 93, et 121 kg d’herbe, mais aussi 14 kg de cocaïne et 60 armes. Plus de 2,3 millions d’euros d’avoirs criminels ont été confisqués aux trafiquants.
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Onze hommes et femmes avaient été interpellés dans deux pavillons jeudi dernier, à Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis) et à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Depuis le début de l’année, ils contraignaient leurs propres enfants à mendier. Des enfants âgés de 8 à 12 ans faisaient la manche aux carrefours et aux feux rouges, à Aulnay-sous-Bois.
Le réseau avait ciblé la période du ramadan, du 1er avril au 1er mai, pour augmenter ses profits. L’un des chefs de réseau reconnaîtra que « les gens donnent plus en période de ramadan ». Cette grande fête religieuse est de fait associée à la solidarité et au partage dans l’islam.
Les parents envoyaient leurs gamins devant les mosquées. Quelquefois, les mères accompagnaient leurs enfants. Elles étaient vêtues des longues abayas et portaient le voile pour faire croire qu’elles étaient musulmanes. Les enfants de plus de 8 ans étaient déposés seuls le matin et pouvaient être récupérés tard le soir. Quelquefois, ils quémandaient jusqu’à minuit devant les lieux de prière, totalisant des journées de dix heures.
Les enfants pouvaient récolter jusqu’à 500 euros par jour.
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On les voyait sur le carrefour Jean-Monnet, à Aulnay-sous-Bois avec un petit carton où il était griffonné « famille syrienne ». De jeunes enfants tendaient la main, quelquefois accompagnés de jeunes femmes à la peau mate dans de longues robes, les cheveux couverts. On y croyait presque à cause de ces familles entières jetées sur le chemin de l’exil depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011.
Mais ce mardi, une vague d’interpellations a mis fin à l’une de ces usurpations. Onze personnes ont été interpellées par des équipes du commissariat d’Aulnay-sous-Bois dans deux pavillons à Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis) et Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) pour « des faits de traite des êtres humains sur mineur en bande organisée, association de malfaiteurs criminelle et privation de soins par ascendant sur mineur ».
Au-delà de 6-7 ans, « on les laisse seuls »
Les perquisitions ont permis de mettre la main sur 62 190 euros en liquide. Mais ce butin serait encore provisoire. Le trafic était très lucratif. Une surveillance avait été mise en place au niveau du grand carrefour Jean-Monnet où des flopées d’enfants se livraient à la mendicité. Leurs petites bouilles tristes attendrissaient plus les automobilistes que ne l’auraient fait des adultes. « Quand ils ont 6-7 ans ils sont encore accompagnés d’adultes mais au-delà on les laisse seuls », a pu constater un policier à Aulnay-sous-Bois. La police municipale de la ville avait déjà mené un gros travail de repérage en s’appuyant sur les images de vidéosurveillance.
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