Le saviez-vous ? 30%, c'est le taux d'erreurs de tri dans le bac jaune sur le territoire Paris Terres d’Envol qui regroupe les villes d’Aulnay-sous-Bois, le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Drancy, Dugny, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte.
Face à la hausse du coût de la collecte et du traitement des déchets, chacun peut contribuer à faire des économies !
Pour rappel, le coût de la collecte et du traitement des déchets à l’échelle du territoire pour l’année 2022 dépasse la barre des 50 millions d’euros (fonctionnement et investissement). C’est de loin la dépense de fonctionnement la plus importante du budget principal en dehors de la dotation d’équilibre versée à la Métropole du Grand Paris (MGP) pour un peu plus de 96 millions d’euros cette même année. Sachant que cette compétence est financée quasi-exclusivement par l’impôt, à savoir la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), chaque geste compte…
Le 1er geste, c’est de trier sans erreurs.
Voici résumés en images quelques conseils pour mieux trier cet été !
Notons enfin que, presque de manière prémonitoire, nous avions rédigé un article sur le bac jaune ou bleu en expliquant de façon détaillée ce qui pouvait y entrer… (lire ici). Il garde visiblement toute sa pertinence.
Source information et images : page Facebook de la ville d’Aulnay-sous-Bois
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Aussi, les plus belles photos d’Aulnay-sous-Bois seront partagées en story Instagram, n'attendez pas pour participer !
Le Grand Paris Express, dans notre ville, ce sera demain une nouvelle gare de métro avec l’arrivée de la ligne 16, mais aussi l’installation d’un centre d’exploitation et de maintenance pour piloter et entretenir les trains des lignes 16 et 17.
C’était un événement important pour le quartier Balagny mais aussi pour l’ensemble de la ville d’Aulnay-sous-Bois. L’espace Jules Verne était officiellement inauguré ce vendredi 14 février 2020. Outre Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, Eric Cesari, vice-président de la Métropole du Grand Paris (MGP) était présent à cette occasion.
Dans son intervention à voir en vidéo ci-dessus, Eric Cesari a rappelé l’importance de la réalisation du métro du Grand Paris Express qui permettra à Aulnay-sous-Bois d’être à moins d’une demi-heure du quartier de la Défense, important gisement d’emplois. Il a aussi précisé que la MGP a financé différents projets de notre commune pour un montant total de 2,6 millions d’euros en trois ans.
Comme chacun sait, la politique est loin d’être un long fleuve tranquille. Elle aboutit à des situations relativement paradoxales et cyniques puisque, parfois, vos pires ennemis surgissent au sein de votre propre parti ! Dès lors, les coups (bas) pleuvent jusqu’à ce que mort (politique) s’en suive.
Le dernier exemple en date est relaté dans les colonnes de notre quotidien préféré à savoir le journal Le Parisien (lire ici). On y apprend ainsi que le maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, attaque le maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, sur sa gestion en tant que président du territoire Paris Terres d’Envol.
A bien y regarder cette charge s’avère un coup d’épée dans l’eau.
Recherche du consensus et prudence budgétaire
En effet, jusqu’à présent, on ne peut guère reprocher quoi que ce soit à Bruno Beschizza dans sa gestion du territoire Paris Terres d’Envol qui regroupe au sein d’une même intercommunalité les villes d’Aulnay-sous-Bois, le Blanc-Mesnil, le Bourget, Drancy, Dugny, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte
Dès le premier conseil de territoire, son président, Bruno Beschizza, a tout de suite indiqué qu’il souhaitait que les débats de cette instance soient menés dans l’intérêt des huit villes au-delà des clivages et des étiquettes politiques. Il a, dès lors, cherché systématiquement le meilleur consensus possible pour faire vivre cette intercommunalité créée de toute pièce le 1er janvier 2016 suite au vote de la loi NOTRé.
Sur le plan financier, la gestion en bon père de famille de Bruno Beschizza est plutôt inattaquable. Les excédents cumulés de fonctionnement se montaient à fin 2017 à 12 316 668,10 euros, chiffre que l’on retrouve en bas de la page 5 du compte administratif 2018 dans la section R 002 excédent de fonctionnement reporté de N-1. S’y ajoutent, pour l’exercice 2018, 5 112 165,23 euros, ce qui porte l’excédent de financement sur la section de fonctionnement à 17 428 833,33 euros à fin 2018. Rappelons enfin que l’Etablissement Public Territorial (EPT) Paris Terres d’Envol est, aussi, peu endetté.
Des commissions thématiques créées sous l’impulsion de Bruno Beschizza pour que les conseillers du territoire s’approprient les dossiers
Outre les éléments développés ci-dessus, l’EPT Paris Terres d’Envol dispose de plusieurs instances qui permettent de travailler les dossiers bien en amont des conseils de territoire. Il y a bien entendu, le conseil des maires qui comme son nom l’indique réunit les maires des huit villes du territoire. Il y a également le bureau du territoire qui réunit les maires et les vice-présidents. Enfin, sous l’impulsion du président Bruno Beschizza, des commissions thématiques ouvertes à tous les conseillers territoriaux ont été mises en place pour travailler et s’approprier les dossiers.
Elles sont au nombre de cinq, chaque conseiller est libre de s’y inscrire sans restriction et elles couvrent la totalité des compétences qui entrent dans le giron de l’EPT Paris Terres d’Envol. La commission numéro 1 regroupe le pôle ressources (RH, Finances), la commission numéro 2 : la rénovation urbaine, l’habitat, la politique de la ville, la commission numéro 3 : le développement économique, les transports, le numérique, la commission numéro 4 : les services techniques et l’environnement et enfin la commission numéro 5 : les jeux olympiques Paris 2024, les sports, la culture, le handicap, l’accessibilité. On retrouve d’ailleurs le nom de Brigitte Lemarchand, adjointe au maire au Blanc-Mesnil dans la commission numéro 5 où figure le thème de la culture !
Enfin, il va sans dire que l’administration de l’EPT se réunit régulièrement pour faire un point d’avancement des dossiers en cours et demeure à la disposition des élus pour toute question ou précision.
Dans ces conditions, si l’on a besoin d’une information, il suffit de la chercher ou de la demander pour la trouver !
En conclusion, on ne va pas tirer sur l’ambulance et pointer du doigt les absences des uns ou des autres, mais, à l’examen de ces différents éléments, il parait clair que les critiques du maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, à l’égard du maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, quant à sa gestion en tant que président du territoire Paris Terres d’Envol sont sans réel fondement.
On peut bien entendu toujours faire mieux, mais il est préférable d’être force de propositions en interne plutôt que d’étaler ses supposés griefs dans la presse, surtout lorsque l’on est soi-même vice-président ! L’ambition personnelle n’excuse pas tout !
Quoi qu’il en soit, cette attaque de Thierry Meignen dans la presse locale semble un petit coup d’épée dans l’eau…
Lors du conseil de Territoire qui a eu lieu hier soir à l’Espace Pierre Peugeot, le maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, qui est aussi président dudit Territoire, a souhaité retirer une délibération portant sur le projet du CDG Express qui prévoit une liaison directe entre l’aéroport Charles de Gaulle de Roissy et la gare de l’Est à Paris.
Loin de céder à l’urgence ou à une quelconque pression, Bruno Beschizza a pris la sage décision de laisser l’opportunité à chacune des huit villes du Territoire Paris Terres d’Envol (Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte) de débattre du projet du CDG Express dans leurs conseils municipaux respectifs.
Du reste, ces notions sont parfaitement maîtrisées par Bruno Beschizza, puisque sous sa présidence, l’Etablissement Public Territorial Paris Terres d’Envol se structure et avance dans ses projets sans heurts majeurs. En ce qui concerne, spécifiquement, le CDG Express, Bruno Beschizza a précisé la position de la ville d’Aulnay-sous-Bois puisqu’un avis défavorable devrait être émis en conseil municipal ce mercredi sur cette question.
Trop de travaux tuent les travaux !
Bien qu’il faille trouver des solutions pérennes et adaptées au transport des voyageurs en provenance de l’aéroport Charles de Gaulle en direction de Paris, cela ne saurait se faire au détriment des Séquano-Dionysiens. En effet, la mise en place du CDG Express soulève un certain nombre de questions majeures. Ce futur train emprunterait les voies dédiées actuellement à la ligne K (liaison entre Crépy-en-Valois et Paris Gare du Nord) qui constitue la dernière ligne permettant aux habitants d’Aulnay-sous-Bois de rejoindre Paris en moins de 15 minutes depuis la suppression des trains directs et semi-directs.
En ce qui concerne spécifiquement les habitants d’Aulnay-sous-Bois, il est évident qu’ils souffrent quotidiennement de conditions de transport dégradées et qu’ils ne comprendraient pas que des moyens très importants soient engagés pour une nouvelle ligne comme le CDG Express. Dès lors, il parait évident que les investissements doivent se diriger vers les infrastructures existantes comme le RER B afin d’enrayer la spirale des avaries matérielles, des caténaires qui lâchent et des problèmes ou pannes divers qui frappent cette ligne.
Au regard de ces différents éléments, Bruno Beschizza a donc fait le bon choix en retirant la délibération relative au CDG Express qui devait être présentée hier soir en conseil de Territoire.
Aulnay-sous-Bois et l’Etablissement Public Territorial Paris Terres d'Envol participent au financement du permis de conduire des 18-30 ans.
Sous condition d'engagement citoyen auprès d'une association du territoire (70 heures), la ville et le territoire proposent aux 18-30 ans de participer au financement de leur permis de conduire sous forme de "chèques Kadodrive".
Pour bénéficier du financement, les jeunes devront, après dépôt de candidature :
Justifier de 70h d'activité citoyenne dans une association du territoire dans les 6 mois suivant la signature de la convention
S'inscrire dans une auto-école éligible
Participer à une demi-journée de sensibilisation à la sécurité routière
Hier soir se déroulait à l’Espace Pierre Peugeot à Aulnay-sous-Bois la seconde réunion de l’Etablissement Public Territorial Paris Terres d’Envol composé des villes d’Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte.
Aucune décision majeure n’a été prise puisque cette instance est toujours clairement en phase d’installation. C’est ainsi qu’un certain nombre de commissions ont été officiellement créées dont la plus importante stratégiquement est la CLECT (Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées). Celle-ci aura en effet pour objectif de fixer les critères de charges pris en compte pour déterminer le besoin de financement des compétences exercées par l’Etablissement Public Territorial en lieu et place des communes. Jacques Chaussat et Daouda Sanogo y représenteront Aulnay-sous-Bois.
La séance s’est ensuite quelque peu animée suite à divers échanges à propos du soutien à apporter à la candidature de Paris pour l’organisation des jeux olympiques et paralympiques. Si quelques voix isolées ont questionné le retour financier réel d’un tel événement pour notre territoire au regard de ce qui a pu se passer en 2004 pour Athènes par exemple, la quasi-totalité des conseillers de Paris Terres d’Envol ont voté pour, estimant qu’accueillir une manifestation d’une telle ampleur internationale ne pouvait que valoriser l’image de Paris, de l’Ile-de-France, et bien entendu de la Seine-Saint-Denis.
La soirée s’est achevée avec la présentation du logo désormais officiel de Paris Terres d’Envol (voir image ci-contre). Les prochaines séances de mars et avril consacrées au débat d’orientation budgétaire et au budget devraient permettre assurément d’y voir plus clair sur les missions futures de l’Etablissement Public Territorial et la manière de les financer…
La Seine-Saint-Denis aura six représentants à la métropole du Grand-Paris. Vendredi, la nouvelle collectivité a procédé à l’élection de son président — le député-maire LR de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) Patrick Ollier (LR) — et de vingt vice-présidents.
Parmi eux, six sont issus du département. Le 4e vice-président est Patrick Braouezec, conseiller municipal (FG) de Saint-Denis, le 5e vice-président est Phillippe Dallier, sénateur LR, le 6e vice-président est Daniel Guiraud, le maire PS des Lilas, le 15e vice-président est Laurent Rivoire, le maire UDI de Noisy-le-Sec, la 16e vice-présidente est Séverine Maroun, maire-adjointe LR à Aulnay, et enfin, le 17e vice-président est Olivier Klein, maire PS de Clichy-sous-Bois.
Hier soir à 20h dans le gymnase « Espace Pierre Peugeot » à Aulnay-sous-Bois s’est déroulée devant un public d’une centaine de personnes la réunion d’installation du Conseil de Territoire qui marque l’entrée de plein pied de notre commune dans la Métropole du Grand Paris.
Comme nous l’expliquions en détail dans un article paru en octobre dernier (à relire ici), Aulnay-sous-Bois, Drancy, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte font désormais officiellement partie d’un même bloc intercommunal d’environ 350 000 habitants.
Cet ensemble nouvellement créé est amené à collaborer étroitement dans des domaines aussi variés que l’eau et l’assainissement, la gestion des déchets ménagers, les équipements culturels et sportifs, la politique de la ville, l’action sociale, le plan local d’urbanisme (PLU) ou encore le plan climat air énergie.
Aucun sujet de fond n’a été réellement traité lors de cette séance, il s’agissait avant tout de formalisme en vue de donner corps à l’Etablissement Public Territorial (EPT) dont le nom initial (T7) est devenu Paris Terres d’Envol en référence aux deux aéroports du Bourget et de Roissy.
Dans la mesure où Aulnay-sous-Bois est la ville la plus peuplée, qu’elle a été également désignée comme étant le siège et le lieu de tenue des futurs conseils de territoire, compte-tenu enfin qu’à l’exception de Sevran et Tremblay-en-France les autres communes sont dirigées par la droite (UMP-UDI-Modem), c’est donc sans la moindre surprise que Bruno Beschizza a été élu président de l’EPT.
L’édile Aulnaysien s’est cependant voulu rassembleur invitant les conseillers territoriaux à travailler ensemble dans l’intérêt et pour le succès de Paris Terres d’Envol au-delà des clivages et des étiquettes politiques. Pour celles et ceux qui auraient encore pu en douter, cette nouvelle responsabilité permet d’affirmer durablement l’ancrage local et territorial de Bruno Beschizza.
Par ailleurs, 14 vice-présidents et une conseillère territoriale déléguée ont également été désignés. Alain Ramadier (8ième vice-président), Denis Cahenzli (12ième vice-président) et Frank Cannarozzo (14ième vice-président) représenteront Aulnay-sous-Bois. A noter que notre ville pouvait prétendre à une quatrième vice-présidence, mais elle a été rétrocédée à Dugny afin que toutes les communes soient représentées.
La soirée s’est terminée par la fixation des indemnités de fonction aux élus. Bruno Beschizza, qui pouvait prétendre à 4181,62 euros brut mensuel en tant que président de l’Etablissement Public Territorial, ne percevra pas un centime pour ce poste compte tenu de ses autres mandats. En revanche, les 14 vice-présidents, parmi lesquels Alain Ramadier, Denis Cahenzli et Franck Cannarozzo, toucheront chacun 1672,64 euros brut mensuels.
A noter enfin, pour être presque totalement exhaustif, que tous les autres conseillers territoriaux, à l’exception de la conseillère territoriale déléguée issue de Tremblay-en-France Amel Jaouani, ne percevront pas la moindre indemnité pour ce mandat alors qu’ils auraient pu prétendre théoriquement à 228,09 euros brut mensuels. Voilà une belle preuve que l’engagement politique n’est pas une affaire d’argent.
Pour mémoire, ont été désignés comme conseillers territoriaux pour la ville d’Aulnay-sous-Bois lors du conseil municipal de décembre dernier : Séverine Maroun, Jacques Chaussat, Bruno Beschizza, Annie Delmont-Koropoulis, Alain Ramadier, Fatima Belmouden, Denis Cahenzli, Karine Lanchas-Vicente, Frank Cannarozzo, Sabrina Missour, Stéphane Fleury, Amélie Pinheiro, Paulo Marques, Aïssa Sago, Olivier Attiori, Céline Marqueton, Marie-Jeanne Queruel et Guy Challier.
Peut-être ne le savez-vous pas, mais le 1er janvier 2016, soit très prochainement finalement, notre bonne ville d’Aulnay-sous-Bois va être absorbée dans la Métropole du Grand Paris (MGP) suite à l’adoption de la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République).
Ce processus instaure la création de douze territoires, chacun étant composé de 300000 habitants minimum. L’ensemble ainsi constitué regroupera trois départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val de Marne) et Paris (aussi considérée comme un département). Cela représentera au final 131 communes et 6,7 millions d’habitants.
Aulnay-sous-Bois doit faire partie de l’Etablissement Public Territorial (EPT) numéro sept, soit le T7, avec les villes du Bourget, Dugny, Drancy, Tremblay, Villepinte, Sevran et Le Blanc-Mesnil qui formeront ainsi un même bloc intercommunal d’environ 350000 habitants.
A partir de 2016, un certain nombre de compétences quitteront alors le giron communal Aulnaysien pour être confiées et pensées à l’échelle du territoire nouvellement créé (T7): assainissement et eau, gestion des déchets ménagers et assimilés, équipements culturels et sportifs d’intérêt territorial, politique de la ville, action sociale d’intérêt territorial, plan local d’urbanisme (PLU) et plan climat air énergie.
La Métropole du Grand Paris (MGP), quant à elle, héritera de compétences aussi fondamentales que l’aménagement (opérations d’aménagement, action de restructuration urbaine, constitution de réserves foncières), le développement économique (zones d’activité, actions de développement économique) ou encore l’habitat (OPH, améliorations du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de l’habitat insalubre).
Ces deux nouvelles organisations, MGP et EPT, seront principalement financées par la fiscalité des entreprises. La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) ira à l’Etablissement Public Territorial, tandis que la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) sera confiée à la Métropole du Grand Paris. Cela signifie concrètement que désormais les villes ne disposeront plus que de la fiscalité des ménages comme levier fiscal dynamique.
Si évidemment des économies d’échelle sont attendues, les villes pouvant mutualiser leurs dépenses au niveau d’un territoire, on ne sait pas encore concrètement ce que donneront ces nouveaux ensembles qui peuvent apparaitre comme un mille-feuille supplémentaire plutôt complexe. Le temps nous le dira certainement. En attendant, à partir du 1er janvier 2016, Aulnay-sous-Bois entrera en terre inconnue…
Deux cents pages, plus de quatre ans de travail, des études financées par l’Etat. Le tout pourrait bien finir... au panier. On caricature un peu, mais le contrat de développement territorial (CDT) que préparaient ensemble les communes d’Aulnay, de Clichy, Montfermeil, Livry-Gargan et Sevran, vient de rencontrer un obstacle inattendu.
Dans un vote quasi-unanime (42 voix sur 43), le conseil municipal de Livry a décidé de ne pas signer le document dans sa version définitive. Or sans ce paraphe, le contrat, censé accompagner la création du futur métro GrandParis Express, ne sera pas validé.
«On n’est pas contre les projets, mais il faut être cohérent. Ce CDT n’a plus de pertinence, puisque les villes appartiendront demain à des territoires différents dans le cadre du Grand Paris», souligne le maire (Les Républicains) Pierre-Yves Martin.
En apparence, il y a effectivement télescopage : d’un côté, le CDT, sorte de «feuille de route», élaborée avec les services de l’Etat, fixant des projets communs aux cinq villes traversées par la future ligne de métro 16 : un Arc paysager, des équipements culturels, la construction de 19 900 logements d’ici 2028. De l’autre, les «territoires» du Grand Paris : Aulnay et Sevran appartiennent au «T7», autour des deux aéroports du Bourget et de Roissy. Livry, Clichy, Montfermeil sont inclus dans un conglomérat de 14 villes au sud-est du 93, le «T9».
Les autres maires surpris et déçus
Mais du côté de la préfecture de région, on accueille la décision de Livry «avec surprise». Il y a deux semaines, un comité de pilotage, réunissant les élus concernés, a semble-t-il approuvé le CDT revu et corrigé après l’enquête publique de cet été. Ce que Bruno Beschizza, maire (LR) d’Aulnay confirme : «Les équipes, de toutes couleurs politiques, étaient d’accord. On ne doit pas oublier la ligne 16, une avancée majeure pour désenclaver nos quartiers.» A Montfermeil, Xavier Lemoine (LR) estime que ce contrat entre les cinq communes est «vital» : «Les villes du nord et du sud du département sont conscientes qu’il faut continuer à discuter. Rien n’empêche de poursuivre les projets avec ceux qui le veulent.» Sans Livry, il n’y a toutefois plus de continuité territoriale au sein du CDT. Ce n’est pas un obstacle, pense Olivier Klein, maire PS de Clichy : «On peut créer un syndicat, avec ou sans Livry». Peut-être même avec une autre voisine, Chelles, en Seine-et-Marne. «Il faut des coopérations souples, on ne peut pas perdre le travail accompli.»
La commune de Livry est donc la seule à retenir le stylo. Ses réticences ne sont pas nouvelles : l’ancien maire (divers gauche) Alain Calmat avait déjà suspendu les discussions avec l’Etat. En cause : les craintes suscitées par les objectifs de construction. «Nous plaidions pour que Livry reste un espace de respiration», rappelle Pascal Popelin, conseiller municipal et député PS. Si la commune maintient sa position, le CDT sera donc caduc. Il n’était pas assorti d’engagements financiers de l’Etat, mais il ouvrait tout de même la voie à certaines aides. Signer un CDT facilite ainsi l’obtention de l’aide aux «maires bâtisseurs».
Le Parti Ouvrier Indépendant (POI) nous informe de la tenue d’une réunion – débat ce mercredi 17 décembre 2014 à 19h30 à la salle Dumont d’Aulnay-sous-Bois. La réforme territoriale et la métropole du Grand Paris seront notamment évoqués. Vous trouverez le document complet autour de cet événement en cliquant ici.
C'est la traductiond'un nouvel équilibre politique... et des clivages si particuliers propres aux villes du nord-est du département. Pour la première fois de son histoire, le syndicat intercommunal Seapfa*, qui regroupe les communes d'Aulnay, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay et Villepinte, est présidé par un élu de droite. En l'occurrence le maireUMPd'Aulnay, Bruno Beschizza, qui a été élu lundi dernier lors du comité syndical réunissant des élus des cinq villes.L'édile s'est félicité de son élection, y voyant le début d'une « nouvelle logique territoriale où la ville d'Aulnay aura toute sa place ». Au terme de trois tours de vote, il a obtenu 27 voix face au maire Europe Ecologie-les Vertsde Sevran, Stéphane Gatignon, qui n'a obtenu que 10 suffrages.
Jusqu'à présent, le Seapfa, créé en 1971, n'avait connu que deux présidents : son fondateur, Robert Ballanger, ancien premier magistrat d'Aulnay, puis François Asensi. Le député-maire (Front de gauche) de Tremblay a présidé pendant dix-neuf ans la structure qui gère, entre autres, les déchets ménagers, le centre équestre, le cimetière intercommunal et porte désormais un projet de construction d'un crématorium.
François Asensi (Front de gauche) appelle les siens à voter... UMP
Cette fois-ci, François Asensi n'était pas candidat. Au troisième tour de l'élection, il a clairement invité les élus Front de gauche à voter... pour l'UMP. Pourtant, avec 19 voix cumulées au sein du comité syndical (contre 18 à droite), lePS, le PRG, EELV et le Front de gauche auraient pu élire Stéphane Gatignon. « Quel est le message politique envoyé ? » s'interroge ce dernier. « Comment comprendre que la gauche, déjà en posture difficile au plan national, laisse la place à la droite ? Et ce, alors que les élus communistes à Aulnay dénoncent la politique de Bruno Beschizza, vis-à-vis des Roms par exemple... »
François Asensi invoque, lui, le simple respect des électeurs. « J'ai suivi le suffrage universel. La logique voulait que le président soit de droite, puisque c'est le parti majoritaire sur notre territoire », explique l'élu, brandissant le résultat des élections de mars -- l'UMP a conquis Le Blanc-Mesnil, Aulnay et Villepinte. Du reste, assure-t-il, « le travail s'est toujours fait dans le consensus au sein du Seapfa ». Un état d'esprit qui régnait déjà en avril lors du premier conseil de l'agglo Terres de France (Tremblay, Sevran, Villepinte) : la maire UMP de Villepinte, Martine Valleton, est devenue première vice-présidente, aux côtés du président François Asensi.
*Syndicat d'équipement et d'aménagement des Pays de France et de l'Aulnoye.
Bruno BESCHIZZA, maire d’Aulnay-sous-Bois, a été élu hier président du Syndicat d’Equipement et d’Aménagement des Pays de France et de l’Aulnoye (SEAPFA) face à Stéphane GATIGNON, maire de Sevran.
Le SEAPFA, créé en 1971, à l’initiative de Robert BALLANGER a pour principal objectif la création d’un lien de solidarité et d’entraide entre les communes membres. Regroupant les villes d’Aulnay-sous-Bois, du Blanc-Mesnil, de Sevran, de Tremblay-en-France et de Villepinte, soit 255.000 habitants ainsi que la communauté d’agglomération Terres de France, ce Syndicat a progressivement étendu le service apporté aux villes membres (collecte des ordures ménagères, crématorium, travaux des pôles gares, aires d’accueil de gens du voyage).
L’élection de Bruno BESCHIZZA en tant que président du SEAPFA est une excellente nouvelle pour les Aulnaysiennes et les Aulnaysiens car après l’isolement subi par la ville ces dernières années, une page se tourne à l’aube de la mise en place de la Métropole du Grand Paris. Pour Bruno BESCHIZZA, cette élection est donc le premier pas de l’inscription d’une nouvelle logique territoriale où la Ville d’Aulnay-sous-Bois aura toute sa place.
La métropole, c’est maintenant, ou plutôt ce sera pour le 1er janvier 2016. Hier, l’Assemblée nationale a voté en première lecture l’article de loi qui prévoit la création d’une métropole du Grand Paris. Un nouveau pas significatif vers ce mastodonte administratif regroupant Paris et les trois départements de petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), soit 124 villes et 6,7 millions d’habitants. Par rapport au projet gouvernemental, qui s’inspirait de l’accord historique passé entre les ténorsPS franciliens Anne Hidalgo, Jean-Paul Huchon et Claude Bartolone, peu de différences mais quelques ajustements.
UMP, UDI et Front de gauche sont contre
Au 1er janvier 2016 donc, et non plus 2015, la future métropole du Grand Paris sera bien une super intercommunalité, c’est-à-dire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui pourra lever l’impôt. Ses compétences seront au nombre de trois : habitat, environnement et aménagement, les transports continuant à relever de la région Ile-de-France.
Les intercommunalités existantes au sein de son périmètre, comme Est Ensemble ou Plaine Commune, seront supprimées. A la place seront découpés des « territoires », d’au moins 300000 habitants. Nouveauté : leurs conseillers seront élus au suffrage universel direct. Ceux-ci siégeront avec les représentants des communes et du Conseil de Paris au sein d’un conseil métropolitain. Autre nouveauté : avant le 1er janvier 2016, les intercommunalités de grande couronne, limitrophe de la métropole, pourront y adhérer. La même règle s’appliquera pour les communes limitrophes isolées. A la demande du député-maire PS de Cachan (94), Jean-Yves Le Bouillonec, une mission de préfiguration de la future métropole (rassemblant élus et société civile), sera mise sur pied, probablement début 2014.
Hier, Marylise Lebranchu a vanté une organisation synonyme de « simplification » et de « solidarité accrue entre territoires ». Au contraire UMP et UDI ont voté contre une organisation jugée coûteuse et génératrice de doublons. Le Front de gauche, qui a réclamé en vain un référendum, est encore plus remonté dénonçant « un monstre technocratique ». Le débat, déjà houleux, risque de continuer après les vacances lorsque le texte repartira au Sénat.
Une super intercommunalité à fiscalité propre de 124 villes et 6,7 millions d’habitants regroupant Paris et les trois départements de la petite couronne. La nouvelle mouture de la métropole du Grand Paris présentée mercredi et adoptée par la commission des lois de l’Assemblée, avant d’être examinée du 16 au 19 juillet par les députés, a déclenché un vent de colère à l’agglomération Plaine Commune*. Celle-ci a, dans l’urgence, convoqué un conseil extraordinaire sur son avenir dans le Grand Paris mercredi prochain à 19 heures. Son président (Front de gauche) Patrick Braouezec a dénoncé hier dans un communiqué un « putsch parlementaire », reprenant l’expression du député PS de Paris Jean-Marie Le Guen qui, lui, s’en félicitait.
Les intercos deviendraient de super arrondissements
Il faut dire que la future organisation de la métropole prévoit la disparition pure et simple toutes les intercommunalités de petite couronne transformées en « conseils de territoire », des super arrondissements de 300000 habitants minimum.
Une « mise sous tutelle » pure et simple, tonne Patrick Braouezec. « Ne nous y trompons pas, poursuit-il. Le projet, en créant un monstre technocratique et bureaucratique, dépossède les maires de tout ce qui est stratégique et s’attaque à la démocratie de proximité, au service public […] C’est la banlieue populaire, ses conquêtes pour le droit à la ville que l’on veut étouffer pour faire taire sa revendication à une métropole solidaire où chacun a droit à la centralité. » L’ex-député refuse le « statu quo » mais trouve inacceptable que le nouveau projet de loi tire un trait sur Paris Métropole, le syndicat mixte d’études créé en 2009 et qui regroupe 206 collectivités, « expérience unique au monde ».
*Aubervilliers, Epinay, L’Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse, soit 408000 habitants.
Vous trouverez ci-dessous un communiqué de la mairie annonçant que les villes d'Aulnay-sous-Bois et de Gonesse forment une entente pour dynamiser le développement de leur territoire.
Aulnay-sous-Bois, le 25 juin 2013
Les Villes d’Aulnay-sous-Bois et de Gonesse forment une entente pour dynamiser le développement de leur territoire
Dans sa séance du 20 juin dernier, le Conseil municipal d’Aulnay-sous-Bois a voté une délibération consacrant le principe d’une entente entre les villes d’Aulnay-sous-Bois et de Gonesse. L’entente est une formule souple qui permet un travail commun entre les collectivités locales sur un mode libre.
Les deux entités ont souhaité se rapprocher afin d’impulser une coopération destinée à favoriser l’emploi dans le cadre de projets respectifs d’aménagement et de développement. Aulnay et Gonesse se situent en effet à la charnière stratégique de projets d’envergure, au centre de l’axe structurant de développement Nord/Sud de la chaussée aéroportuaire Le Bourget/Roissy, au coeur de la dynamique du Grand Paris (lignes 16 et 17) et du Grand Roissy.
Cette singularité géographique des deux communes se faisant face de part et d’autre de l’Autoroute A1, en limites communales, scelle leur destin touchant deux autres dossiers de grande ampleur :
- l’aménagement du triangle de Gonesse et son projet phare de réalisation d’un quartier d’affaires international de nouvelle génération d’une superficie de 130 hectares,
- la redynamisation des zones d’activités Nord de la ville d’Aulnay-sous-Bois, soit 336 hectares, comprenant en particulier le défi de la réindustrialisation du site de PSA.
Les deux villes ont d’ores et déjà convenu d’engager un travail de réflexion et de suivi sur le devenir des terrains de PSA, en complémentarité avec les projets du Triangle de Gonesse et du Grand Paris.
Le pacte vient d’être scellé. Aulnay et Sevran veulent mutualiser leur réseau de chaleur. Les villes voisines (qui font toutes deux partie du syndicat intercommunal, Seapfa) y travaillent depuis un an. L’objectif affiché : chauffer mieux et moins cher en anticipant l’envolée des prix du gaz et en limitant les émissions de CO2. Il s’agit aussi de mieux utiliser un réseau aujourd’hui surdimensionné en le raccordant à un plus grand nombre d’immeubles.
Le projet concerne 20 000 logements répartis sur les quartiers Gros-Saule et Rose-des-Vents pour Aulnay, les Beaudottes, Montceleux-Pont-Blanc, Rougemont et le centre-ville pour Sevran. Si le projet tient ses promesses, ces foyers, où l’on a déjà du mal à boucler les fins de mois, pourraient voir leur facture énergétique baisser dans les quinze années qui viennent. Concrètement, des études vont être confiées aux délégataires de service public en charge de la fourniture de chaleur aux quartiers concernés. Le secteur est aujourd’hui entièrement alimenté par des chaufferies au gaz. L’objectif est d’y substituer un réseau fonctionnant avec des énergies renouvelables, notamment la géothermie et la biomasse.
Dans le cas de la géothermie, notamment, il faudra évaluer la température de l’eau pouvant être puisée en sous-sol mais aussi l’endroit permettant de creuser un puits. Il faudra ensuite étudier le réseau de canalisations existant, envisager le maintien de certaines des chaufferies actuelles. En effet, l’usage du gaz restera probablement nécessaire en appoint pour fournir un complément de chaleur. Il reste à évaluer les retombées d’un telinvestissement. « Un puits de géothermie coûte entre 12 et 15 M€. Mais les villes qui ont investi dans cette technologie ont fait baisser les factures de leurs locataires de 10% par rapport à un réseau au gaz », explique Daniel Carleschi, directeur des services techniques d’Aulnay. « Si on ne fait rien, on court à la catastrophe, et il y aura un problème financierqui se traduira par une hausse du coût pour les usagers », résume le maire de Sevran (EELV), Stéphane Gatignon.
« Si on fait une approche en coût global, les réseaux de chaleur sont l’outil le plus compétitif en termes économiques », analyse Nicolas Garnier, pour l’association Amorce, l’association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour lagestiondes déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur qui fédère près de 800 collectivités. Six pour cent des ménages de France sont ainsi chauffés. Les communes ne seront peut-être pas les seules à investir. Outre les aides publiques, la possibilité existe de confier le financement des travaux à une structure extérieure, du type d’une société d’économie mixte, qui exploiterait ensuite le réseau.
Un projet de mise en commun de leur réseau de chaleur
Aulnay-Sevran agissent contre la précarité énergétique
Dans un territoire fortement exposé, des solutions concrètes pour lutter contre la précarité énergétique s’imposent plus que jamais. Voilà pourquoi, les maires d’Aulnay-sous-Bois et de Sevran ont décidé de mutualiser leur réseau de chaleur en construisant des installations «intelligentes » dont un des objectifs est de diminuer, de façon conséquente, le budget « énergie » des ménages. Les deux communes, déjà investies dans ces problématiques par le biais de leur Plan Climat Energie Territorial (PCET) respectif, optent pour une politique énergie-climat volontariste.
Aulnay-Sevran : un axe énergétique, écologique et innovant
En pleine mutation sur le plan économique, Aulnay-sous-Bois et Sevran sont concernées par d’ambitieux projets de rénovation urbaine visant à revaloriser le territoire sur le plan économique, mais aussi social et culturel. Cette stratégie, notamment portée par le projet du Grand Paris et définie par l’accord cadre du « Contrat de Développement Territorial Est-Seine-Saint-Denis » (CDT), s’accompagne aujourd’hui d’une importante avancée en matière énergétique.
Le projet doit donner naissance à un « axe énergétique » qui s’étendra le long de l’arc paysager « Nature et loisirs » imaginé par le cabinet Finn Geipel dans le cadre du CDT, et de la future ligne du Grand Paris Express. Ce périmètre allant du canal de l’Ourcq aux zones d’activités d’Aulnay-sous-Bois, concerne quatre réseaux de chaleur qui desservent 20 936 équivalents logements et fonctionnent à 100% à partir d’énergies fossiles. La mutualisation permettra d’amortir les investissements nécessaires pour accéder aux énergies locales et renouvelables comme la géothermie profonde (gisements d’énergie en sous-sol) ou la biomasse (reposant principalement sur le bois-énergie et une filière d'approvisionnement).
Les Maires des villes de Sevran et d’Aulnay-sous-Bois
Stéphane GATIGNON et Gérard SEGURA,
tiendront une conférence de presse
jeudi 28 février à 16h30 en mairie d’Aulnay-sous-Bois
Comme nous l'évoquions dans un précédent article, la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) devait se prononcer début octobre sur le projet de multiplexe qu'UGC souhaite ouvrir à Aulnay-sous-Bois en septembre 2013 au sein du centre commercial O'Parinor. Depuis, la bonne nouvelle est tombée puisqu'avec 9 voix pour et 3 contre la CDAC a donné son feu vert à ce nouvel aménagement qui prévoit la construction de 14 salles pour une fréquentation estimée à 750 000 spectateurs par an. En outre, 120 emplois pourraient être créés.
Tout pourrait donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf que pour la ville voisine du Blanc-Mesnil ce projet a tout l'air d'un mauvais film. En effet le nouveau multiplexe envisagé du côté d'Aulnay risque de venir directement concurrencer le cinéma municipal Louis Daquin dans lequel la commune vient d'investir massivement. Dans un communiqué publié sur son blog le maire Didier Mignot fustige sans équivoque "un projet qui n'a fait l'objet d'aucune concertation, élaboré dans le plus grand secret et motivé avant tout par la recherche du profit financier".
Ainsi la ville du Blanc-Mesnil pourrait déposer un recours contre la décision de la commission départementale d'aménagement commercial rendant l'ouverture du nouveau multiplexe aulnaysien plus qu'incertaine. Ce qui est frappant dans ces événements est qu'ils interviennent à l'heure où s'engage le débat sur l'intercommunalité dans le département de la Seine-Saint-Denis. C'est à dire au moment précis où les villes du 93 sont invitées à mettre de côté les petits égoïsmes locaux pour envisager au sein d'une communauté d'agglomérations une véritable cohérence territoriale, économique et sociale.
Cet exemple noyé parmi tant d'autres dans la région Ile-de-France, projet de Pôle Rugby à Sevran, Aéroville, Europa City semblent démontrer que chaque ville est plus soucieuse de défendre ses propres intérêts que ceux de ses voisins. Un comportement qui laisse présager que le chemin menant vers l'intercommunalité ne sera décidemment pas un long fleuve tranquille...
Concertation et intercommunalité, l'exemple d'Est Ensemble
Pas facile de motiver les habitants pour plancher sur les projets de la communauté d'agglomérations. Seule une vingtaine de personnes ont répondu, lundi soir, à l'invitation d'Est Ensemble à Romainville, pour dire ce qu'elles attendent de la structure née en janvier 2010. Pour autant, les propositions ont fusé. Avec 400 000 habitants, Est Ensemble est la plus grande communauté d'agglomérations d'Ile-de-France, dotée d'un budget de plus de 276 millions d'euros.
Outre les compétences obligatoires, elle cumule les compétences optionnelles : l'eau, l'assainissement, les ordures ménagères, la construction d'équipements sportifs et culturels et l'action sociale. Deux autres sont en réflexion : la santé et le tourisme. Mais ce sont d'abord les transports qui ont intéressé les habitants, lundi soir. "Il y a de véritables difficultés pour circuler entre les villes, analyse un Montreuillois. Or on sait que c'est le syndicat des transports d'Ile-de-France qui décide à peu prés tout. On souhaite qu'Est Ensemble ait suffisamment de poids pour défendre des projets."
En matière économique, on ne manque pas d'idées. "Est Ensemble doit faire venir et pérenniser les commerces de proximité, propose un participant. Il faudrait que les tarifs des cinémas, des théâtres et des équipements sportifs soient spécifiques aux habitants du territoire." Quant à la question sociale, "le quotient familial doit être le même pour tous, en s'alignant sur le meilleur, insiste cette femme. Est Ensemble pourrait aussi faciliter les échanges d'appartements HLM entre les villes partenaires. Elle devrait être maître d'œuvre dans la construction de logements pour réaliser une vraie cohérence sur son territoire".
Ont aussi été évoquées la construction de crèches et la nécessité de faire venir des spécialistes, pédiatres et gynécologues. Cette troisième réunion clôt un cycle de concertation entamé à Bobigny et Pantin. En juin, des tables rondes thématiques permettront de confronter les propositions de la population et d'Est Ensemble. A l'automne, la communauté d'agglomérations fera un bilan et rendra ses conclusions avant leur mise en œuvre à partir de janvier 2012
Source : Sébastien Thomas, Le Parisien du 25 mai 2011
Seine-Saint-Denis et Intercommunalité, encore quinze villes à marier...
Il reste encore quinze villes à marier. Le préfet les invite à créer une communauté de communes ou à rejoindre l'une des cinq déjà en place dans le département. Des projets émergent, comme hier au Blanc-Mesnil, mais d'autres villes font encore de la résistance.
Une "large intercommunalité", regroupant 8 à 10 villes entre les deux aéroports du Bourget et de Roissy. "L'idée n'est pas neuve, mais elle gagne du terrain", assure le maire (PC) du Blanc-Mesnil, Didier Mignot. L'élu se chargeait en tout cas de la relancer dans une déclaration commune, hier, avec le maire (Front de Gauche) de Tremblay, François Asensi, et celle (divers gauche) de Villepinte, Nelly Rolland.
Tous trois imaginent le regroupement de deux intercommunalités existantes, celle de l'aéroport du Bourget (Drancy, Dugny, Le Bourget), et Terres de France (Tremblay, Villepinte, Sevran), en englobant au passage Aulnay, Le Blanc-Mesnil, et deux villes de Seine-et-Marne, Mitry et Compans. L'ensemble compterait environ 400 000 habitants, l'équivalent de ce que pèsent aujourd'hui Plaine Commune ou Est Ensemble. "Nous serions une force de lobbying de première importance", souligne François Assensi, tandis que Nelly Rolland insiste sur la "mutualisation des moyens", face à la diminution des dotations de l'Etat.
Des projets d'alliances qui se télescopent
Si l'hypothèse refait surface aujourd'hui, c'est que les élus ont été sollicités par le préfet du 93 pour élaborer un "schéma départemental de la coopération intercommunale". Mais contrairement au reste du territoire français, les villes de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne) n'ont pas l'obligation de rejoindre une intercommunalité d'ici à 2013-2014. Le préfet se contente de lancer des pistes.
Du coup, les idées jaillissent, et se télescopent parfois. La ville de Sevran a beau faire partie de Terres de France, son maire (Europe Ecologie), Stéphane Gatignon, défend un projet légèrement différent : "Il faut une grande intercommunalité sur l'est du département avec le Blanc-Mesnil, Aulnay, Livry, Clichy, Montfermeil, Coubron, Vaujours, Tremblay, Villepinte et Sevran." On sait que le maire PS d'Aulnay, Gérard Ségura, s'est surtout mobilisé autour du futur métro automatique du Grand Paris, dans une association avec Sevran, Livry, Clichy et Montfermeil.
Enfin, l'alliance des villes entre les deux aéroports, prônée par Didier Mignot, ne convainc pas totalement Vincent Capo-Canellas, président (Nouveau Centre) de la communauté d'agglomération du Bourget. "Sur le long terme, pourquoi pas ? Mais avant de rassembler les deux aéroports, il faut déjà réunir l'intégralité des villes autour de chacun d'eux !" indique l'élu, lui-même en pleines négociations avec la ville de Bonneuil-en-France (Val-d'Oise). Mais les tractations vont bon train : " Rien n'est contradictoire", assurait hier François Asensi. A la préfecture, on souligne que les communes vont avoir de plus en plus de mal à rester isolées : "Comment feront-elles lorsqu'il faudra démarrer les études autour des projets de transports, de logements dans le cadre du Grand Paris ?"
A suivre partie 3 : concertation et intercommunalité, l'exemple d'Est Ensemble
Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du 25 mai 2011
Aulnay-sous-Bois, ville célibataire, cherche autres villes pour union au sein d'une intercommunalité... Le titre peut prêter à sourire, mais si vous suivez un tant soit peu la vie politique locale, tôt au tard vous entendrez parler d'intercommunalité. De quoi s'agit-il ? Pour faire simple, il est question de regrouper différentes villes au sein d'une communauté d'agglomérations. Une fois réunies, elles gèrent ensemble un certain nombre de compétences (aménagement du territoire, développement économique, habitat...) du territoire ainsi créé.
Actuellement en Seine-Saint-Denis existent cinq communautés d'agglomération :
Est Ensemble créée en 2010 qui comprend Bobigny, Pantin, Bondy, Noisy-le-Sec, Romainville, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Bagnolet, Montreuil et regroupe 396 819 habitants.
Plaine Commune créée en 2000, composée d'Epinay-sur-Seine, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, Saint-Denis, l'Ile-Saint-Denis, La Courneuve , Aubervilliers et représentant 353 791 habitants.
Terres de France créée en 2010 avec Tremblay-en-France, Villepinte, Sevran soit 122 875 habitants.
Aéroport du Bourget née en 2006 et réunissant 91 063 habitants avec Dugny, Le Bourget et Drancy.
Enfin Clichy-Montfermeil qui existe depuis 1997 et qui regroupe 53 974 habitants autour de Clichy-sous-Bois et Montfermeil.
Aujourd'hui quinze villes du département, dont Aulnay-sous-Bois, n'ont semble-t-il pas encore trouvé chaussure à leur pied. Même si la réforme des collectivités territoriales n'impose pas aux villes du 93 de rejoindre obligatoirement une intercommunalité, on peut néanmoins légitiment se poser les questions de savoir si Aulnay-sous-Bois a intérêt à s'allier avec d'autres villes et si oui lesquelles, ou si nos élus feront le choix de voguer en solitaire... ?
En attendant les réponses à ces questions faisons connaissance avec l'intercommunalité en quelques questions et réponses justement...
Stéphane Fleury
L'intercommunalité :
C'est quoi ?
L'intercommunalité permet aux villes de se regrouper et de coopérer au sein d'un établissement public. Elles doivent former un ensemble d'un seul tenant et sans enclave. Il existe trois types d'établissements publics intercommunaux (Epic) à fiscalité propre, suivant la population. En Seine-Saint-Denis, tous sont des communautés d'agglomération ( à partir de 50 000 habitants).
Comment est-ce créé ?
Les élus ou le préfet en sont à l'origine. Une fois le territoire défini par un arrêté préfectoral, les conseillers municipaux ont trois mois pour se prononcer. Cette étape peut aussi se faire sous la forme d'un référendum local.
Comment ça fonctionne ?
Chaque conseil municipal désigne des conseillers qui siègent au conseil communautaire, au moins une fois par trimestre en séance publique, qui élit un président et des vice-présidents.
A quoi ça sert ?
A assurer ensemble certaines missions (assainissement, transports...) et à mener des projets de développement du territoire. Regroupées, les communes ont plus de poids et de moyens financiers.
Une histoire de compétences...
Les villes transfèrent des compétences à la communauté d'agglomération. Il y a les compétences obligatoires : aménagement du territoire, développement économique, habitat, politique de la ville. Les communes doivent choisir des compétences optionnelles, comme l'assainissement, l'eau, le ramassage des déchets, les équipements sportifs et culturels, l'action sociale.
Avec quel financement ?
La dotation globale de fonctionnement versée par l'Etat, la contribution économique territoriale - qui a remplacé la taxe professionnelle - et éventuellement un prélèvement supplémentaire sur les impôts locaux. Jusqu'à présent, les communautés d'agglo du 93 n'y ont pas eu recours.
Toutes les villes doivent-elles s'unir ?
Selon la réforme des collectivités territoriales, aucune commune ne doit être isolée au 31 décembre 2013. Exception : Paris et les villes de la petite couronne, comme celles du 93.
Source l'intercommunalité en quelques questions et réponses : BS Le Parisien du 25 avril 2011
A suivre partie 2 : Seine-Saint-Denis et Intercommunalité, encore quinze villes à marier...