urbanisme

Publié le 3 Juin 2010

Magie des flux RSS, je suis tombé sur cet article du blog Noisy 93. J'avais eu la chance de pouvoir rencontrer les rédacteurs lors d'un rendez-vous WebCitoyens. A table, on avait parlé... d'urbanisme. Divine surprise !

 

Aujourd'hui je me permets de relayer un de leurs articles. Je trouve leur analyse particulièrement intéressante et vous verrez que leurs conclusions ressemblent étrangement aux demandes faîtes par un collectif associatif aulnaysien qui a appelé à manifester ce samedi 5 juin à 11H devant l'Hôtel de Ville.

 

Comme quoi il est toujours utile de s'ouvrir aux villes voisines pour constater que certaines problématiques sont similaires et que des citoyens arrivent aux mêmes conclusions !

 

Vous pouvez accéder à leur note en cliquant ici.

 

J'ajoute au passage un autre article consacré à ce blog dont l'auteur est actuellement poursuivi en justice. Il semble faire écho de manière étonnante à celui écrit sur MonAulnay.com. Il est l'occasion de rappeler que la France souvent citée en exemple dans le monde comme le pays de la liberté semble parfois mettre celle d'expression au placard...

 

A nous d'être vigilants et d'entretenir la flamme des blogs...

 

Vous pouvez accéder au second article en cliquant ici. 

 

Stéphane Fleury.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 2 Juin 2010

Il fallait donc en arriver là ? Manifester devant la mairie d'Aulnay-sous-Bois pour enfin débattre d'urbanisme ! Samedi 5 juin l'Hôtel de Ville deviendra donc place des citoyens. Rien de plus normal en somme. Sur le papier ce rassemblement aurait tout l'air d'une preuve de belle vitalité démocratique. Sauf que, alors que les conditions d'une discussion ouverte, sereine et apaisée n'ont jamais été réunies, alors même que le débat de fond sur des questions aussi essentielles que le logement, les équipements (école, gymnase...), les transports ( circulation, stationnement...), les espaces de respiration nécessaires en ville à la qualité de vie et au bien vivre ensemble, sans oublier les nécessités environnementales, la population aulnaysienne se présente déjà divisée.

D'un certain point de vue, le 5 juin sonne le glas définitif de la démocratie participative à Aulnay-sous-Bois. Cette instance n'aura finalement servi qu'à instrumentaliser la communication de l'exécutif municipal. Chacune des propositions émises par les délégués de quartier n'allant pas dans le sens de la majorité en place a été systématiquement ignorée ou brisée . Plutôt que de laisser une chance au dialogue, à la véritable concertation, de faire du citoyen une force de proposition, plutôt que de tenter cette expérience humaine qui aurait consisté à rapprocher élus et administrés dans un projet commun, la démocratie locale aulnaysienne s'est fourvoyée dans l'ennui, la manipulation et l'imposture. 

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Aujourd'hui, le tract estampillé Parti Communiste Français, Parti Socialiste et Parti Radical de Gauche franchit indiscutablement une étape en attisant un processus de partition de la ville. On a du mal à croire que ce sont les mêmes personnes qui écrivaient il y a deux ans en page 1 du programme des élections municipales "Aulnay renaît avec Gérard Ségura" : ce projet est habité du souci de ne pas opposer les générations, les quartiers, les origines, mais de tout faire pour réunir la diversité des composantes de notre ville. Les forces de la gauche aulnaysienne auraient-elles perdu leurs valeurs en route en même temps que leur sang-froid ?

Le tract en question repose sur des affirmations erronées. Il explique que le collectif associatif PLU est contre la construction de logements neufs et le développement économique de notre ville. Pour le logement, ce discours s'appuie évidemment sur quelques exemples récents où des habitants se sont effectivement opposés à des projets de constructions, mais seulement parce qu'ils étaient littéralement imposés par la force sans prendre en compte la dimension humaine des quartiers. En aucun cas, il ne s'est agi d'une position fermée et systématique contre le logement. L'urgence du PRU (Plan de Rénovation Urbaine), le Plan de Cohésion Sociale et le droit au logement sont des éléments que le collectif a parfaitement intégré dans sa réflexion. 

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Quant à l'opposition supposée du collectif au développement économique d'Aulnay-sous-Bois c'est un non-sens total pour ne pas dire une idiotie. Tout le monde rêve d'une ville dynamique et créatrice d'emplois et pas sûr du reste que la variable construction de logements soit la plus fondamentale dans l'équation économique. Mais peut-être peut-on en discuter ? Car au delà de la gestion erratique des problématiques urbanistiques par l'actuelle majorité depuis le début de sa mandature, ce qui est le plus choquant c'est cette logique du bulldozer,  du rouleau compresseur, qui écrase tout sur son passage, y-compris les élus Verts et leur adjoint à l'urbanisme qui ont préféré démissionner plutôt que de continuer à cautionner  des méthodes jugées inacceptables.  

Si le rassemblement du 5 juin se limitait à une confrontation qui n'envisagerait le débat que sous l'angle du rapport de force alors nous aurions tous perdu. Et dans ce cas, le PCF, le PS et le Parti Radical de Gauche, qui ont pris le risque de politiser le débat public en attisant volontairement la division entre les quartiers et leurs habitants , en porteraient l'entière responsabilité. En revanche, si les citoyens arrivent à voir au-delà  du discours volontairement tronqué de certains politiciens qui ne présentent les choses que sous l'angle qui les arrangent, alors le 5 juin sera l'occasion d'une réelle chance à saisir pour échanger et se comprendre. A cet égard, le collectif PLU a reçu un accueil très chaleureux lors de sa distribution sur les trois marchés aulnaysiens.

 

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Parce que nous habitons tous la même ville, il est grand temps de voir au delà des supposés préjugés ou clivages pour enfin imaginer et construire ensemble la ville de demain. Pas les uns contre les autres. Mais les uns avec les autres.

Et vous, quelle ville voulez-vous ?

Stéphane Fleury  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 31 Mai 2010

Ce n'est pas nouveau, souvenez-vous. Lors du rassemblement sur le terrain de la cité Arc en Ciel, organisé à l'initiative des différentes associations regroupées autour des questions d'urbanisme, les blogueurs masqués d'AulnayAutrement ainsi qu'un mystérieux groupe facebook, filtrant ses membres et du nom de Citoyens Aulnaysiens Unis pour la Construction de Logements pour Tous, avaient déjà appelé à contremanifester au même endroit le même jour à la même heure. Au dernier moment, cette contremanifestation avait été annulée.

Aujourd'hui cette situation se répète pour une autre manifestation lancée par le même collectif PLU (Plan Local d'Urbanisme) qui réclame un débat apaisé sur la ville de demain avec la volonté d'associer élus et habitants. L'objectif clairement affiché depuis le début est de construire la ville ensemble, les uns avec les autres plutôt que les uns contre les autres. Les associations ont appelé à un rassemblement devant l'Hôtel de Ville ce samedi 5 juin à 11H en ce sens.

Même phénomène donc, mais approche totalement différente puisque, cette fois-ci, ce sont les partis politiques de l'actuelle majorité municipale ( PCF, PS, Parti Radical de Gauche) qui ont appelé ostensiblement à contremanifester. Pour ce faire, un tract a été largement distribué sur le marché du galion ou des 3000 ce dimanche 30 mai 2010 au matin. Ce document appelle à un autre rassemblement devant l'Hôtel de Ville le même jour mais à 10H30.

Voici ci-dessous le tract en question. Je le livre sans commentaire pour que chacun puisse avoir sa propre opinion sur le sens de cette démarche et les conséquences possibles...

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A suivre partie 2 : Aulnay-sous-Bois, une ville les uns contre les autres ?

 

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 27 Mai 2010

Parce qu'il est toujours intéressant d'observer ce qui se passe dans les villes voisines en matière d'urbanisme, Aulnaylibre ! relaie un article consacré par Le Parisien à Clichy, paralysé à la suite du rejet par le conseil municipal du plan local d'urbanisme (PLU) qui devait dessiner l'avenir de la ville pour les vingt prochaines années.

 

Instructif...

 

Stéphane Fleury.

 

Urbanisme : Clichy paralysé

Coup de théâtre au conseil municipal de Clichy mardi soir. Les élus ont voté contre le plan local d’urbanisme présenté par le maire, bloquant les projets de construction.

Certains n’ont pas hésité à qualifier ce vote de « tragédie ». Après deux longues heures de suspense et dans une ambiance orageuse, le plan local d’urbanisme (PLU), qui devait dessiner l’avenir de la ville pour les vingt prochaines années, a été rejeté mardi soir lors du conseil municipal. Malgré le soutien affiché du groupe DVD, 21 élus ont voté contre, 19 pour et 3 se sont abstenus.

 
Un désaveu pour Gilles Catoire, le maire , lâché par une partie de sa majorité.

 

Après avoir retiré à la dernière minute ce point de l’ordre du jour du conseil municipal en février, l’élu croyait cette fois tenir ses troupes. Il avait d’ailleurs obtenu des engagements des élus socialistes trois jours plus tôt. Mais, lorsqu’une partie de sa majorité a approuvé le vote à bulletin secret, réclamé par , le maire a compris que les garanties d’hier risquaient de ne plus tenir. « Le PLU serait passé s’il avait été voté à main levée », reconnaît l’élu vert, Alain Fournier.

 

C’est le projet d’implantation de tours (5 au total aux 3 entrées de villes, dont 3 d’une soixantaine de mètres, 1 d’une centaine de mètres et 1 autre de 80 m) qui a cristallisé le rejet. Les Verts, les communistes et le MoDem s’opposent à leur construction depuis le début des discussions sur le PLU, dénonçant « un bétonnage de la ville au détriment des Clichois ». Ces détracteurs « historiques » ont été rejoints par de nouveaux élus de la majorité municipale, dont quasiment la moitié du groupe socialiste. Et les voix de la droite n’ont pas permis de faire pencher la balance.

 

« Quatre-vingts pour cent des 5200 personnes qui ont répondu se sont opposés à la construction de tours dans le questionnaire diffusé par la ville, rappelle Patricia Bahmed, adjointe PS chargée du développement économique et du commerce, qui se dit elle-même hostile à ces projets. Gilles Catoire, Jean-Pierre Auffret (le premier adjoint) et Catherine Alfarroba ont refusé d’entendre les habitants. Les principes de la démocratie participative ont été bafoués. Le maire a été sanctionné. Mais il ne faut pas en faire une affaire personnelle. » « Comment ose-t-on ignorer l’avis des citoyens, renchérit Alain Fournier, élu vert, et passer sous silence une étude dans laquelle les cabinets d’investissement se déclarent sceptiques, voire hostiles, à la construction de tours de bureaux à Clichy. »

 

« Ce vote est purement idéologique, rétorque Catherine Alfarroba. C’est une tentative de révolution de palais. La preuve : le projet de PLU a été voté à la majorité absolue en 2008. Ces élus qui n’ont pas eu le courage de voter à main levée ont une lourde responsabilité. C’est une tragédie pour l’urbanisme de la ville. » « Ces élus devront s’expliquer devant les habitants, affirme de son côté Gilles Catoire. Ils ont bloqué des projets très attendus par ces derniers et qui ne verront pas le jour avant la fin de ce mandat. Et privé la ville de recettes pour financer des équipements publics. Clichy ne veut pas être un village gaulois avec ses huttes en paille quand les villes voisines s’offrent des palais romains. » Le chef de file du groupe UMP DVD, Rémi Muzeau, le rejoint sur ce terrain. « Les élus sont irresponsables, critique-t-il. Clichy va rester à la traîne. Quel gâchis. »

 

Source : Christine Henry, Le Parisien, 27.05.2010 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 21 Avril 2010

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Situé au cœur d'un tissu pavillonnaire, ce programme de construction vise à offrir des logements sociaux de grande qualité et à favoriser la mixité sociale dans les quartiers pavillonnaires. 24 logements seront construits rue Maurice Nilès et 3 logements rue Maurice Berthelot à Blanc Mesnil.

Les futurs appartements seront conçus sur un système de maison de ville à 1 ou 2 étages : les accès aux logements de chaque étage seront séparés et individuels, il n'y aura pas de parties communes mais un espace vert central. Cet espace vert intérieur créera des ouvertures et atténuera les masses. A l'arrière et à l'avant des bâtiments, des jardins privatifs engazonnés et bordés de haies offriront un cadre végétal à l'ensemble immobilier. La plaine terre sera maintenue sur la majeure partie du terrain (hors parking) permettant la plantation d'arbres de haute-tige.

L'implantation des bâtiments, leur forme, leur hauteur, leur volume sont autant d'éléments qui permettront l'intégration en douceur du projet dans le tissu urbain environnant. Les matériaux utilisés favoriseront l'harmonie de l'ensemble : les façades seront recouvertes de la même teinte que les maisons avoisinantes, les fenêtres seront en PVC blanc et les volets seront du même vert que les volets déjà présents sur les bâtiments annexes...

Au final, ce programme immobilier permettra :

- d'avoir une architecture en harmonie avec le paysage existant,

- de s'inscrire dans l'ensemble voisin de la "résidence Nilès" et de participer à la nouvelle identité de cet ensemble récent,

- de créer des logements de grande qualité et à faibles charges,

- d'obtenir un bon compromis entre l'utilisation maximale des possibilités du Plan Local d'Urbanisme et la conservation du caractère pavillonnaire du secteur : un collectif qui sera traité comme un type d'habitat individuel.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Avril 2010

L'Office est engagé depuis 2005 dans la convention ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) qui a pour objectif la reconstitution de l'offre de logements. La participation de l'OPH  d'Aulnay-sous-Bois à ce renouvellement se concrétise par l'offre de 322 nouveaux logements : 62 pavillons ont déjà été livrés pour la résidence Arc en Ciel, rue Maurice Nilès, des logements sociaux de grande qualité disposant tous de jardins privatifs.

Prochainement, 118 logements seront dévoilés près du stade Vélodrome. Ils seront livrés en 2 lots de 82 et 36 logements. Cette convention permettra aussi de mettre en location 62 logements après acquisition et amélioration d'un patrimoine qui appartenait à la ville. Toujours dans le cadre de la convention ANRU, 40 nouveaux logements seront construits à Balagny et permettront d'ouvrir l'ensemble des bâtiments sur l'extérieur plutôt que de refermer la cité sur elle-même : deux immeubles de six niveaux maximum bordés par des espaces verts donneront une atmosphère de résidence. Les logements seront valorisés par la présence de terrasse ou balcon sur chacun des séjours. Enfin, 40 logements seront créés pour l'îlot dit Savigny, près du rond point Robert Schuman.

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         ( le terrain de la cité Arc en ciel ou l'histoire d'un monumental gâchis démocratique ) 

De plus, le Plan national de Cohésion Sociale exige de construire ou de rénover 75 logements par an. Dans ce cadre, l'Office a déposé, en 2009, des dossiers pour construire 65 logements. Ce qui signifie que nous devons continuer de construire car nous sommes actuellement en deçà de ce que la loi impose. Les projets de construction se répartissent de la manière suivante : 15 logements à la place de l'ancienne gendarmerie, rue du Moulin de la Ville, dont 3 seront équipés pour accueillir des personnes à mobilité réduite. 24 logements supplémentaires pour la résidence Arc en Ciel et 3 à Blanc Mesnil, rue Maurice Berthelot.

Enfin près du quartier des Etangs, 23 logements du projet Vélodrome seront conçus dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale. Cette politique ambitieuse de construction a pour but de permettre l'accès à un toit au plus grand nombre, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions de confort et de modernité, tout en proposant des solutions innovantes et respectueuses de l'environnement.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 14 Avril 2010

Je ne sais pas vous, mais moi dès que j'emprunte le tronçon de la rue Maximilien Robespierre qui mène au stade Vélodrome je me mets instantanément à parler avé l'accent. Pas la peine d'aller jusqu'à Marseille finalement, puisque notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois dispose elle aussi de son Vélodrome.

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                      ( l'entrée du Vélodrome aulnaysien. Même les marseillais nous l'envient ! ) 

Cette zone qui comporte encore quelques espaces de verdure conséquents est amenée à de profondes mutations urbanistiques. L'article que je relaie ci-dessous nous en dit plus...

Près du stade Vélodrome, le patrimoine de l'OPH s'enrichira prochainement de 141 logements locatifs supplémentaires...

Un premier lot sera composé de 5 bâtiments accueillant 59 logements allant du 2 au 5 pièces, tout comme le second lot qui sera constitué de 82 logements entouré d'un parc urbain. Le quartier ne disposant d'aucun espace vert familial, ce parc d'un hectare constituera donc le cœur du projet, par sa taille, sa situation et son aménagement. Il est prévu d'y réaliser des cheminements reliant les différentes parties du quartier et permettant de définir des zones d'aménagements variées : enfants, personnes âgées, aires de jeux, etc. Il sera évidemment fortement planté d'arbres et clos le soir pour la sécurité des riverains.

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                                           ( le quartier vu des tribunes du stade Vélodrome )

Enfin, 75 logements seront proposés en accession à la propriété par un promoteur. La position du bâtiment a été étudiée pour dégager un espace vert privatif en limite de propriété, et ainsi augmenter le dégagement visuel de la rue.

La conception urbaine et architecturale répondra aux exigences élevées de l'OPH en termes de qualité du bâti. L'opération sera certifiée Qualitel (référence sur la qualité de l'habitat : confort d'usage du logement, maîtrise des charges, respect de l'environnement et qualité des services associés) et les bâtiments seront aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale).

Pour la première tranche, le chauffage sera assuré par le raccordement de tous les logements au réseau urbain de gaz, permettant à la fois un meilleur rendement énergétique et un niveau sensiblement bas des charges locatives (tous les logements bénéficieront de la classification THPE : Très Haute Performance Energétique).

L'objectif de ce programme immobilier sera de :

- désenclaver le quartier par la création d'une nouvelle rue traversante entre la rue du Moulin de la Ville et la rue d'Artois. En effet, la nouvelle voie créée sera bordée côté parc d'une liaison inter-quartier pouvant accueillir piétons et cycles, pour une circulation en toute sécurité. De l'autre côté de la rue seront créées des places de parking pour les riverains et un trottoir planté d'arbres,

- requalifier le quartier par la construction de logements contemporains d'échelle intermédiaire entre les pavillons et la cité des Etangs,

- de recentrer le quartier autour d'un équipement public structurant et fédérateur, en créant du lien social entre les différentes populations voisines.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Mars 2010

Vous avez reçu ou vous allez bientôt recevoir une lettre de la mairie, de ce type.

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Cette missive est loin d'être anodine puisque derrière ces trois lettres, PLU, se cache le plan local d'urbanisme et donc tous les aménagements urbains futurs envisagés par la municipalité en place. Le moins que l'on puisse dire c'est que la communication autour de ce sujet reste assez vague alors que la modification du PLU ne comporte pourtant que six évolutions, que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Il aurait été pourtant très simple soit d'évoquer clairement ces six modifications dans le numéro 78 d'Oxygène, ou bien d'écrire dans cette lettre celles qui concernent le territoire 4, dont les habitants vont découvrir ce soir les projets en cours. A la dernière minute une fois de plus ! Ce qui est phénoménal, c'est que la modification est déjà programmée dans ses grandes lignes puisqu'il est même prévu de la voter en Juillet au Conseil municipal. C'est dire le peu de cas que l'on fait de l'enquête publique qui précédera ce vote.

Nous avons évidemment fait circuler l'information en distribuant environ 1000 tracts sur ce secteur avec les quelques documents dont nous disposions. Et devinez quoi ? Ce matin mon téléphone sonne sans arrêt ! Pourquoi ? Parce qu'une majorité de riverains n'est absolument au courant de rien ! Notamment rues Riquet et Doudeauville. Une fois de plus la manière de procéder est catastrophique. L'information va donc se limiter à ces cinq réunions publiques ? Va-t-on réellement débattre du fond alors que cette modification est menée au pas de charge, lancée comme par hasard après les élections, mélange urgence du PRU et projets annexes et est déjà presque considérée comme entérinnée par l'exécutif municipal ?

Je pensais pourtant qu'on en avait fini avec les problèmes de méthode et qu'enfin on allait appliquer le fameux ce qui se conçoit bien s'énonce clairement ! Il y a encore du boulot. 

Stéphane Fleury

Ci-dessous notre tract : NE LAISSEZ PAS LA VILLE DE DEMAIN SE DECIDER SANS VOUS !

NE LAISSEZ PAS LA VILLE DE DEMAIN SE DECIDER SANS VOUS !

Les semaines et les mois qui viennent vont dessiner les contours de la ville de demain à travers une modification et une révision du plan local d'urbanisme (PLU).

La modification est imminente. Elle concerne l'habitat avec la création de : 36 logements sociaux rue Riquet et rue Doudeauville, 200 appartements dans le quartier de la mairie boulevard Felix Faure et de l'Hôtel de Ville, 220 logements dans les quartiers nord (ZAC des Aulnes) à proximité de la RN2 et enfin 40 logements à la cité Emmaüs. Sont également à l'ordre du jour des aménagements dans la zone industrielle ( Garonor, Fosse à la Barbière, emplacement du garage Renault).

Cette nouvelle modification est menée au pas de charge et dans l'urgence puisque la municipalité compte boucler ces dossiers par un vote au conseil municipal en juillet 2010 sans réel débat de fond avec la population. La mairie se contente d'organiser 5 réunions publiques qui auront plus valeur d'information que de concertation et de consultation.

Cela augure mal du lancement de la révision du plan local d'urbanisme prévue à la fin de cette année qui pourtant va décider du visage futur d'Aulnay-sous-Bois pour les 5, 10 ou 15 ans à venir. Notre collectif associatif (Aulnay Environnement, Environnement 93, l'association de sauvegarde de l'environnement de l'avenue Coullemont, l'association de défense du cadre de vie des riverains de la rue F. Herbaut et de l'impasse des marronniers, l'amicale de l'Arc en Ciel, Sud Aulnay, les amis d'Aulnay et l'association de défense des zones pavillonnaires d'Aulnay-sous-Bois) réclame depuis des mois un véritable débat ouvert et démocratique permettant de mettre clairement sur la table les enjeux de l'urbanisme en y associant le plus largement possible l'ensemble des habitants.

Nous demandons le gel de tous les projets immobiliers en cours, en particulier à Balagny et à la cité Arc en ciel (courrier du collectif remis en main propre au maire le 18/02/2010) pour que la gestion du coup par coup cesse et qu'enfin un projet de ville, global, raisonné et élaboré en transparence avec les aulnaysiens puisse voir le jour.

Ne laissez pas la ville de demain se décider sans vous ! Pour cela, venez nombreux au réfectoire Fontaine des Prés, 25-27 rue de l'arbre vert le Lundi 29 mars à 20H00

Coordonnées de contact :

http://www.aulnayenvironnement.asso.fr/

http://www.lesamisdaulnay.typepad.fr/

http://dzpab.over-blog.com/




   

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 26 Mars 2010

Il a suffi qu'un litre d'essence remplace dix paires de jambes ou cent paires de bras pour bâtir un monde dérisoire. Le temps est venu de "toucher terre".

La faillite industrielle.

La lucidité nous impose de considérer qu'avec l'épuisement de l'énergie et des matières premières, le développement industriel ne sera jamais durable et que le sort des villes et des mégapoles est à revoir sous un angle plus large que celui d'un "aménagement" citadin. A l'échelle planétaire, la relève énergétique dont tout dépend n'est pas assurée avant de longues décennies.

Au-delà des bulles financières et immobilières, nous aurons vécu dans une bulle industrielle, le temps de l'essor des grandes villes, des années folles et des Trente Glorieuses, pour vivre aujourd'hui "la plus belle faillite de l'économie de marché qui n'a pas intégré, dans ses calculs, le coût progressif de la diminution des matières premières ainsi que des provisions budgétaires considérables pour les pollutions et risques climatiques" (rapport Olivier Stern).

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Nous sommes à genoux, faute de ressources et peut-être aussi par humilité, ce mot dont la racine même, humus, nous révèle la clé du sens de notre humanité. Tel le fils prodigue, nous sommes assignés, comme le dit Pierre Rabhi, "au recours à la Terre". En citant le titre des trois livres de Pierre Gevaert, L'avenir sera rural, L'exode urbain est pour demain, La famine mondiale est imminente, nous retournons à l'évidence que la Terre sera notre premier besoin et qu'il nous faudra faire la part des choses en quittant "l'urgence pour l'essentiel" (Edgar Morin).

Face à cette réalité, nous avons le choix du déni, du refus, du catastrophisme, de la peur... ou d'accueillir avec enthousiasme cette occasion unique d'un développement tout autre qu'un dernier sursaut d'aménagement d'une économie moribonde.

La nouvelle dynamique rurale.

" On ne va tout de même pas mettre tout le monde à la campagne !"
Sûrement pas. Pour parer au "tout et tout de suite" qui engendrerait le chaos et la souffrance, c'est "maintenant et pour bientôt" qu'il faut se préparer. Rappelons que l'exode rural a déplacé des dizaines de millions de personnes en un temps record vers les villes champignons et les banlieues ouvrières. Pourquoi pas l'inverse ? Qui a décidé pour nous ?


Le documentaire Baraque Blues retrace l'énorme pression des pouvoirs publics pour chasser pauvres et même riches des cabanes dressées en hâte en 1945, après la destruction systématique des villes comme Brest, Saint-Nazaire, Lorient... Malgré cette précarité, la vie, la créativité et la solidarité s'étaient organisées spontanément pour faire de ces camps provisoires des lieux où il faisait bon vivre. Pour allécher les clients, le ministère de la Reconstruction fut contraint de baisser les loyers des HLM en stigmatisant ceux qui refusaient le confort. Cet exemple montre que, malgré de nombreuses résistances, une volonté officielle inspirée d'un plan Marshall s'est imposée de gré ou de force, après la Seconde Guerre mondiale, au nom du "développement" mené rapidement et de main de maître, engendrant des fortunes colossales.


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Aujourd'hui, l'amorce d'un flux des villes vers les campagnes est l'expression de nouvelles valeurs. La lassitude d'un monde où le confort se paie cher en argent, en travail et en temps, en perte de sens, de liens humains et de créativité éveille le désir d'autre chose. Le besoin de Nature refait surface pour se relier à sa propre nature...

Source : Patrick Baronnet, Biocontact Février 2010.


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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 25 Mars 2010

Il a suffi qu'un litre d'essence remplace dix paires de jambes ou cent paires de bras pour bâtir un monde dérisoire. Le temps est venu de "toucher terre".

Les villes ont toujours existé à travers les civilisations avec leurs grandeurs, palais fastueux, voûtes romanes, ogives gothiques des cathédrales, parcs et pièces d'eau, théâtres et places animées, entrelacs d'humbles ruelles, créations artistiques, innovations architecturales, bouillons de culture et métissage, témoins de l'Histoire et du patrimoine humain... et leurs décadences.

La ville rurale.

Pendant des millénaires, l'expansion des villes, en surface et en population, se régule selon la capacité de la paysannerie à gérer les besoins fondamentaux des cités. Erigées au temps des civilisations rurales, elles vivent aux dépens des surfaces agricoles environnantes, du travail des paysans, des serfs ou des esclaves qui paient les charges : taille, gabelle... prélevées par les collecteurs d'impôts, soutenus par une armée en cas de jacquerie.

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La ville industrielle.

L'ère industrielle amorce la désertification des campagnes et engendre progressivement les agglomérations urbaines surpeuplées. En imposant de produire de plus en plus de nourriture avec de moins en moins de main-d'oeuvre (60% des exploitations agricoles ont disparu en 30 ans), les villes deviennent aujourd'hui un non-sens en matière de gestion des territoires. Totalement sous perfusion, elles ne pourront survivre à l'inéluctable rareté des énergies fossiles limitées et polluantes.

Vers la moitié du XIXé siècles, avec la découverte des richesses du sous-sol, les pionniers du "développement" produisent en série des objets manufacturés et, surtout, inventent le machinisme agricole. Les moteurs et la chimie ont ainsi fait chuter la population agricole de 70% à 3% en un siècle environ. Cette main-d'oeuvre libérée (ou plutôt exilée), afin d'être disponible sur place, s'engouffre dans la gueule des usines implantées dans les villes qui ne sont plus des places de marché et des lieux de négoce mais des centres industriels grossissant en nombre d'habitants et en surface, au fil du développement scientifique et technologique.

Encerclé dans l'étau de ses nouvelles ceintures, le centre-ville devient centre historique, les agréables rues piétonnes aménagées offrent aux passants et touristes le témoignage de l'époque préindustrielle. Le coeur des villes abrite les nouveaux commerces : centres de téléphonie, agences immobilières, assurances et banques... tout un symbole ! Peut-on encore appeler "villes" ces banlieues aux cages superposées construites à la hâte où dorment, entassés dans les constructions "hors-sol" des cités-dortoirs proches des zones industrielles, les esclaves du développement ?

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Afin d'alimenter les villes en énergie, matières premières et nourritures, le transport devient la clé de voûte stratégique sans laquelle la ville industrielle n'existerait pas (90% des régions européennes sont dépendantes de la grande distribution et des transports internationaux). Les infrastructures concernant la gestion de l'eau potable, des eaux usées, des déchets et des services deviennent de plus en plus lourdes et onéreuses. Ainsi, la ville contemporaine est indissolublement liée au développement industriel. L'empreinte écologique et l'emprise au sol des mégapoles est démesurée : pour survivre, la ville de Londres a besoin de 150 fois sa propre surface. La laideur des banlieues, la délinquance, le manque diffus de nature, la destruction du tissu social rural et des sociétés sont les conséquences humaines d'une absence de gestion des territoires.

Source : Patrick Baronnet, Biocontact Février 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Mars 2010

Au moment où je lisais un tract électoral, en vue des régionales du week-end prochain, qui envisageait la construction de 60 000 logements par an en Ile-de-France, je suis tombé par hasard dans une cage d'escalier sur cette affichage de la CNL 93. La CNL c'est la confédération nationale du logement, la plus importante association de locataires.

 

Dans la communication de la CNL que je reproduis ci-dessous et qui date de février 2010, l'association s'affirme très prudente quant à l'atteinte de l'objectif de l'OPH de construire 300 logements. Deux obstacles à cela selon elle : les problèmes de financement et les hausses de loyers...

 

Stéphane Fleury.

 

 

Au conseil d'administration du 4 février 2010, une présentation du budget inquiétante.

Budget       : 41 716 427 euros
Emprunts : 20 847 938 euros

Les emprunts correspondent à 50% du budget.

L'objectif de l'OPH : Construire 300 logements.

Construire, oui, mais sans remettre en cause l'équilibre financier de l'OPH au risque d'un déficit budgétaire à terme.

Construire, oui, mais avec un financement de subventions substantielles correspondant à l'objectif.

La CNL dénonce le désengagement financier de l'état et des collectivités (région, département, municipalité).

Le président de l'OPH, Monsieur Ségura, estime que pour atteindre cet objectif, il est à considérer la sous-évaluation des loyers de 10 à 15% de l'OPH d'Aulnay-sous-Bois comparativement à d'autres offices, sous entendue une augmentation potentielle.

Déclaration surprenante d'un président maire de "gauche" qui pense que les loyers ne sont pas assez élevés.

 

Locataires, attendez-vous à des lendemains qui déchantent.

La CNL, avec vous, s'oppose à toute augmentation de loyers.

 

Source : La CNL 93, Aulnay-sous-Bois Février 2010.

 




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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 11 Mars 2010

Ces temps-ci, comme chacun le sait, l'urbanisme est un thème assez récurrent dans les conversations aulnaysiennes. Profitant d'une fiche pratique d'une habitante de notre cité, à laquelle je fais un clin d'oeil amical au passage, Aulnaylibre aborde ce matin la préemption. Ce n'est pas le sujet le plus fun du moment, j'en conviens, mais parfois il est utile de connaitre ses droits. Voici donc quelques informations ci-dessous.

Stéphane Fleury.  


Lorsque vous vendez votre maison, la commune peut user de son droit de préemption pour acheter votre bien. Mais vous disposez de moyens pour vous faire entendre. Toute commune a la possibilité, dans le cadre de sa politique d'aménagement, de s'arroger des prérogatives en vue de réaliser des opérations d'intérêt général (création de logements sociaux, d'équipements collectifs, accueil d'activités économiques...). Elle peut ainsi instaurer un droit de préemption urbain (DPU) sur tout ou partie de son territoire. Lorsqu'un bien immobilier (maison, terrain nu...) est mis en vente, elle peut se substituer à l'acquéreur. L'acheteur évincé  ne peut prétendre à aucune indemnisation. Il récupère seulement la somme versée d'avance au moment de la signature de la promesse ou du compromis de vente.

S'informer avant de vendre.

Vous pouvez vous renseigner auprès des services d'urbanisme de la mairie afin de savoir si votre bien se trouve (ou risque de se trouver prochainement) dans une zone de préemption. Si c'est le cas, rien ne vous empêche d'adresser vous-même une demande d'acquisition à la commune. Si celle-ci vous informe de son intention d'acheter, inutile de chercher un acquéreur. Mieux vaut négocier directement avec la mairie. Avant de signer le moindre document, prenez toutefois conseil auprès d'un avocat spécialisé, ou de spécialistes en la matière.


maisoneuro.jpg

La commune doit être prévenue de la vente.

Une fois la promesse ou le compromis de vente signé, le notaire informe la mairie de la mise en vente de votre bien par le biais d'une déclaration d'intention d'aliéner. Celle-ci fait état de votre identité, de la nature du bien vendu et des conditions de la vente. Le maire dispose alors d'un délai de deux mois, à compter de la réception de ce document, pour informer le notaire de son souhait d'acheter ou non. Son silence équivaut à un refus d'acquérir. Vous pouvez alors vendre votre bien, mais seulement au prix et aux conditions indiquées dans la déclaration d'intention d'aliéner.

A noter que si aucune déclaration n'est envoyée à la commune, le maire peut, pendant 5 ans à compter de la publication de l'acte à la Conservation des hypothèques, demander l'annulation de la vente. 

La commune accepte le prix.

Si la commune vous fait savoir qu'elle souhaite exercer son droit de préemption et accepte le prix demandé, vous êtes obligé de lui vendre votre maison. L'acte authentique de vente doit être signé dans les 3 mois suivant l'acceptation par la commune. Celle-ci doit vous payer dans les 6 mois. Vous avez le droit, et tout intérêt, à rester dans les lieux jusqu'au paiement intégral du prix. En cas de retard de paiement, vous pouvez saisir le tribunal de grande instance pour demander des intérêts de retard.

La commune propose un prix inférieur.

Vous avez 2 mois à compter de la réception de la réponse de la mairie pour vous décider. Vous pouvez accepter l'offre, la refuser, ou renoncer à vendre. Votre silence sera interprété comme un refus de vendre. Si vous refusez le montant proposé par la commune, celle-ci doit saisir le juge de l'expropriation afin qu'il détermine un prix. Il vous faudra démontrer que celui proposé par la commune est trop faible, en présentant des références de biens semblables au vôtre vendus récemment près de chez vous. Bien que ce soit facultatif, il est recommandé d'avoir recours aux services d'un avocat spécialisé afin de constituer un dossier solidement étayé.

Si vous jugez la proposition de la commune insuffisante, n'hésitez pas à la refuser. La mairie devra saisir le juge de l'expropriation afin qu'il fixe le prix de vente :

Etape 1 : informez la mairie que vous acceptez de vendre, mais pas au prix proposé (par lettre recommandée avec AR).

Etape 2 : la mairie a 15 jours à compter de la réception de votre réponse pour saisir le juge de l'expropriation (tribunal de grande instance). Elle doit consigner dans les 3 mois une somme d'argent (15% du prix évalué par les Domaines).

Etape 3 : le juge de l'expropriation rend sa décision et fixe le prix de vente. Vous disposez alors d'un délai d'un mois pour choisir de faire appel de la décision ou non.

Etape 4 : vous ne faites pas appel dans le délai de 1 mois. Vous avez encore 2 mois pour choisir entre deux options :

- Vous acceptez le prix fixé. L'acte de vente est signé chez le notaire dans les 3 mois à compter du jugement devenu définitif. Dans tous les cas, restez dans le logement jusqu'au paiement intégral du prix (en principe dans les 6 mois).

- Vous renoncez à la vente. Adressez un courrier recommandé avec AR à la mairie pour l'informer de votre décision. A noter que la mairie peut aussi renoncer à acheter. Dans ce cas, vous avez cinq ans pour vendre le bien à la personne de votre choix, mais au prix fixé par le juge (révisé selon l'indice du coût de la construction).

A noter enfin que si la vente a été confiée à un agent immobilier, la commune lui versera sa commission s'il est indiqué, dans la déclaration, que ces frais sont à la charge de l'acquéreur.

maisoneuro2.jpg

Vous contestez le droit de préemption.

Vous avez également la possibilité de faire annuler la décision de préemption pour illégalité. Il vous faut alors démontrer devant le tribunal administratif que la procédure de préemption n'a pas été respectée (décision non ou mal motivée, délai non respecté). L'assistance d'un avocat spécialisé en droit administratif est vivement recommandée pour ces dossiers à caractère technique. Si cette situation vous a occasionné un préjudice, vous pouvez demander à être indemnisé (par exemple, perte de revenus qui auraient pu être tirés du placement du capital correspondant au prix de vente). Les juges se prononcent au cas par cas. Si la préemption est annulée, aucune nouvelle décision de préemption ne peut intervenir pendant un an à compter de la décision de justice définitive. Durant ce délai, vous pouvez donc vendre librement aux prix et conditions que vous souhaitez.

Contrôlez l'utilisation du bien.

Si, dans les cinq ans après l'avoir préempté, la commune utilise le bien à une autre fin que celle initialement prévue, elle doit vous en informer et vous pouvez alors intenter un recours en illégalité. Par ailleurs, si elle revend le bien, elle doit vous proposer en priorité de le racheter.

En cas de désaccord sur le prix, c'est le juge de l'expropriation qui est compétent. Si, finalement, vous renoncez à racheter, la commune doit alors proposer le bien à l'acquéreur évincé, c'est-à-dire celui qui est cité comme acheteur dans la déclaration d'intention d'aliéner.

Où trouver l'info ?

Auprès de l'agence départementale pour l'information sur le logement (Adil). Coordonnées de votre agence au 0 820 1675 00 (0,12
€/mn) et sur www.anil.org 

Auprès de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) : 11, quai Anatole-France, 75007 Paris. Coordonnées de votre chambre syndicale au 01 44 11 32 42 et sur
www.unpi.org

Pour télécharger la déclaration d'intention d'aliéner : Formulaire Cerfa 10072*01 sur le site www.service-public.fr dans "Services en ligne et formulaires", taper "déclaration d'intention d'aliéner".

Source : Pleine vie, les fiches pratiques de la vie quotidienne. En collaboration avec Frédérique Lehmann. Février 2010.

 






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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 5 Mars 2010

COSLa modification du PLU d'avril 2009 a donc supprimé le COS dans la zone UG pavillonnaire. Maintenant, revenons sur les remarques d'Aulnay Environnement, association agréée dans le cadre géographique communal d'Aulnay-sous-Bois, concernant ce sujet. Les voici ci-dessous :

Depuis plus de 20 ans notre association s'est opposée à la densification dans les zones pavillonnaires : le COS était passé de 0,60 à 0,45 en 2008 avec l'argument que cela ne changerait rien pour les droits à construire étant donné les autres règles et l'expérience du POS précédent.
Aujourd'hui on nous explique que cela réduit les possibilités de construction et qu'il faut purement et simplement supprimer le COS. Ceci est incompréhensible. On pouvait conserver un COS à 0,50 par exemple puisque cela ne gênait pas.

Dans le même temps, on a supprimé les règles qui évitaient de construire du collectif dans la zone pavillonnaire ( des pavillons contenant plusieurs logements ), les divisions des terrains sont facilitées au détriment des espaces verts, les contraintes diverses ( hauteur, bande de constructibilité, distances... ) sont modifiées dans le but de construire davantage, donc de bétonner plus.
Reste la contrainte des 40% d'espaces verts qui n'est très vite plus respectée. La facilitation de la division des parcelles entraînera la fin des jardins et des potagers à l'heure où on se bat pour les A.M.A.P. et les jardins potagers. Du coup les stationnements de nombreux véhicules à l'intérieur ou à l'extérieur des propriétés se développeront, et le sol sera presque partout imperméabilisé aux risques d'inondations locales ou régionales...

Cela conduira aussi à l'évidence au développement des marchands de sommeil, surtout si le véritable logement social ne suit pas.
Dans ces conditions notre association agréée et nos adhérents qui travaillent sur ces sujets depuis plus de 20 ans ont l'impression de ne pas être pris au sérieux.

Toutes ces observations qui posent de réelles questions n'ont semble-t-il pas rencontrer le moindre écho auprès du commissaire enquêteur en charge de rédiger le rapport donnant un avis favorable sur cette modification du PLU. Dans ce rapport, datant du 5 juin 2009, on note une simple recommandation pour prendre toutes les mesures ponctuelles permettant quand cela est possible de préserver le caractère pavillonnaire ancien de certains quartiers. Pas plus...

closdarconMaintenant, illustrons par un exemple concret les propos d'Aulnay Environnement sur un point précis : les divisions des terrains sont facilitées au détriment des espaces verts... Comme indiqué sur le panneau ci-contre, nous sommes rue du Clos D'arçon, une des nombreuses rues perpendiculaires à la rue Maximilien Robespierre. Cette rue est située en pleine zone pavillonnaire, zone UG donc. En marchant dans cette rue, un pavillon se distingue particulièrement des autres par l'importance de son terrain. Belle étendue d'herbe, gentiment arboré, bref un bel espace de respiration végétal. Et bien profitez-en parce que bientôt à la place d'un seul pavillon, il y aura trois pavillons sur ce même terrain.

pavillonclosdarcon

Ci-dessus, voici le pavillon en question. L'allée centrale restera intacte pour mener vers le pavillon que l'on aperçoit au fond et qui restera tel quel, mais à gauche et à droite ce sont deux nouveaux pavillons qui vont voir le jour au détriment d'un espace vert. Aulnay Environnement avait donc parfaitement raison. Alors certes, les deux pavillons en question respecteront les règles de la zone UG en terme de hauteur et ne dépasseront pas 10 mètres ( ils feront 9,90m exactement ) mais cet espace vert va disparaître dans sa grande majorité. Et ne parlons pas des pavillons voisins qui auront vue sur un mur aveugle en béton plutôt que sur des arbres et du gazon. Il suffit de se rendre au bureau 135 du centre administratif de la Mairie pour visualiser le plan des futures constructions.

Pour conclure sur le COS et sa suppression, faisons quelques recherches sur le web pour voir si d'autres villes ont planché sur cette question. Miracle de l'internet, en quelques clics on tombe sur Grenoble et un communiqué du 10 avril 2007 d'Anne Frémaux, Porte-parole des Verts, relatif à une enquête publique de 2007 sur un projet de modification du PLU dans cette ville de l'Isère.

Ce communiqué dit : la suppression du coefficient d'occupation des sols (COS) a offert aux promoteurs privés des occasions de sur-densifier les petites parcelles et de réaliser ainsi des profits considérables.
En effet, bénéficiant du large assouplissement des normes en terme de surface constructible au sol et de hauteur de construction ( aux règles arithmétiques contraignantes se sont substituées des règles géométriques beaucoup plus aléatoires ), ils ont pu construire des logements plus haut et plus densément implantés au sol, rognant ainsi sur les espaces verts et les espaces de respiration nécessaires à la qualité de vie des habitants. Réalisant par la même des profits considérables, les promoteurs ont pu acheter le foncier à des prix exorbitants amplifiant ainsi la spéculation immobilière déjà forte dans la ville.

L'une des principales propositions des Verts consiste donc à rétablir un "COS de sécurité" dans toutes les zones du PLU...

Etonnant et intéressant, non ? Surtout lorsque l'on sait que la suppression du COS dans les zones pavillonnaires d'Aulnay-sous-Bois vient du fait exclusif de la majorité actuellement en place...

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Allez, pour terminer, je ne résiste pas à la tentation de ce dernier cliché pris également sur ce terrain. On aperçoit en premier plan une "jolie" machine à sonder les terrains, et en arrière plan la statue d'un ours polaire. J'ai trouvé le symbole troublant. Lorsque vous regardez un film comme un jour sur terre, vous comprenez que la fonte des glaces est en train de tuer à petit feu le plus grand carnivore terrestre de notre planète.

Toute proportion gardée, espérons que la densification et les modifications ou révisions successives du plan local d'urbanisme d'Aulnay-sous-Bois ne vont pas entraîner une disparition à petit feu des espaces verts et des espaces de respiration nécessaires à la qualité de vie des aulnaysiens... Sinon, à l'instar de l'ours polaire, ces espaces ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir...

 Stéphane Fleury


Sources : -Lettre d'Aulnay Environnement du 8 avril 2009 : observations d'Aulnay Environnement sur la modification du PLU d'Aulnay-sous-Bois.
   
                    - Communiqué du 10 avril 2007 : Modification du PLU, enrayons la spéculation immobilière à Grenoble ! Par Anne Frémaux, Porte-parole des Verts de Grenoble.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 3 Mars 2010

COS.jpgLe COS c'est le coefficient d'occupation des sols. Pour faire simple, c'est un coefficient qui permet de déterminer la densité d'une construction autorisée sur un terrain. Prenons un exemple : imaginons que vous achetez un terrain de 500m² et que le COS soit de 0,3. En multipliant la surface du terrain par le coefficient vous obtenez 150m². Cela signifie que vous pourrez construire au maximum 150m² de plancher hors oeuvre. En théorie si la construction envisagée dépasse ce coefficient, le permis de construire doit être refusé.

Vous l'aurez compris, le COS est contraignant parce qu'il réduit les possibilités de construction,   notamment dans la zone pavillonnaire (classée UG au PLU). Coup de chance pour les aulnaysiens, Aulnay-sous-Bois n'aime pas les contraintes. C'est pourquoi la modification du plan local d'urbanisme, initiée en avril 2009 par la municipalité actuelle, s'est chargée de faire évoluer le règlement de la zone UG pour encourager la création de nouveaux logements en zone pavillonnaire.

C'est d'abord l'article 13 du règlement de la zone UG qui a été modifié. Celui-ci imposait de créer 20% d'espaces verts par logement en plus d'un minimum de 40% de la surface du terrain à aménager en espace vert. Jugée trop bloquante notamment pour la réalisation de lotissements ou de construction de plusieurs bâtiments sur une parcelle amenée à être divisée, cette exigence de 20% d'espace vert par logement a été supprimée dans la modification.

Puis, l'article 14 relatif au COS de la zone pavillonnaire a été supprimé. En effet, l'application du COS a également été jugée comme un élément bloquant pour certaines extensions ou surélévations ou pour la création de SHON (surface hors oeuvre nette) supplémentaire dans le volume bâti (aménagement de combles). Ainsi, de ce fait, la possibilité de gérer les COS en cas de division de terrain ne trouve plus à s'appliquer.

En conclusion de cette première partie, un peu théorique mais nécessaire, on retiendra que la modification du PLU a supprimé 20% d'espace vert par logement, et éliminé le COS dans la zone pavillonnaire aulnaysienne pour faciliter la densification.

Dans la seconde partie, nous reviendrons sur la prise de position de l'association Aulnay Environnement quant à cette modification, sur le peu de cas qu'en a fait le commissaire enquêteur, et surtout nous montrerons un exemple très concret des conséquences de cette modification, notamment la facilitation de la division des parcelles dans la zone pavillonnaire... 

Stéphane Fleury. 


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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 17 Février 2010

david-vincent3.jpgLes promoteurs : ces êtres étranges venus d'une autre planète. Leur destination : Aulnay-sous-Bois. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus ! Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre à étudier le plan local d'urbanisme d'Aulnay-sous-Bois à la recherche d'une zone UG que jamais il ne trouva.

Cela a commencé par une révision et une modification du PLU mal fagotées et  par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l'atterrissage d'un vaisseau venu d'une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les promoteurs sont là !, à la recherche de la moindre zone UD ou UA, qu'ils ont pris forme humaine avec des costards cravates et des dents blanches de vendeurs de cuisine... et qu'il lui faut convaincre une ville incrédule que le cauchemar a déjà commencé...

Cet après-midi, grâce à un Huggy les bons tuyaux, j'ai passé un moment dans les rues de Pimodan et Henri Barbusse avec quelques habitants. Ce qui m'a frappé c'est l'instabilité qui règne dans le quartier. Depuis que les promoteurs ont fait main basse sur quelques pavillons, allant parfois jusqu'à payer des sommes qui donnent le tournis, les riverains sont sur le qui vive, à l'affût de la moindre information. 

A tel point qu'en prenant quelques photos du coin  en partant, des personnes m'ont interpellé pour me demander si je savais quelque chose... Dans le quartier, les conversations vont bon train : et à tel numéro c'est déjà vendu ? Et à un autre c'est en cours de négociation ? Mais que vont-ils construire ? Et moi, j'ai acheté pour un certain cadre de vie, que va-t-il advenir de tout cela ? Je l'ai senti, c'était palpable, la belle sérénité de cette zone pavillonnaire paisible située à proximité du centre ville s'est évanouie...

03265SALENGRO.jpg( ci-dessus le plan du quartier. Le gros trait noir c'est le périmètre d'étude, voté en Conseil municipal en octobre dernier, permettant à la mairie de "contrôler" l'action des promoteurs. Le problème est que ces derniers ont frappé juste à côté en s'appropriant les pavillons des 16 et 18 rue Henri Barbusse et du 27 rue de Pimodan. Autre aspect intéressant, rue de Pimodan côté numéros pairs c'est en zone UG pavillonnaire, alors que côté numéros impairs c'est en zone UD)

La faute à qui ? A la zone UD. En effet, bien que ces rues soient composées quasi exclusivement de pavillons, dont certains il faut l'avouer ont un certain cachet, au sens du plan local d'urbanisme ce n'est plus une zone pavillonnaire et il est donc possible de construire un immeuble de 15 mètres (au faîtage). Une fois de plus, ce n'est pas forcement le fait de réaliser des logements qui pose problème. Les riverains savent que ces rues sont situées prés de la gare et à proximité du boulevard de Strasbourg et de ses commerces. Cette densification de centralité semble donc pertinente et certains habitants l'ont parfaitement intégré.

Ce qui cloche et cela devient une habitude, c'est la méthode. Ce grignotage successif suscite une inquiétude réelle chez ceux que j'ai rencontrés. D'autant plus que, dans certains cas, les pressions sont énormes sur les propriétaires. On m'a dit qu'on était allé jusqu'à raconter à un couple de personnes âgées qu'ils seraient expulsés s'ils ne vendaient pas. Alors ils ont vendu. C'est une manière plutôt barbare de procéder. Parfois je me demande dans quel monde on vit ?

DSC03609(ci-dessus la rue de Pimodan)

Pour dire la vérité, ces rencontres et ces conversations m'ont rappelé les événements de l'avenue Coullemont dont on disait il n'y a pas si longtemps plus jamais ça... Il faut croire que c'est encore possible. Les habitants oscillent entre colère et amertume parce qu'ils sentent bien que le devenir du quartier leur échappe, pestant contre ceux qui ont cédé aux sirènes du gros chèque... Certains espèrent encore une réelle et sincère concertation dans l'élaboration du projet final, leur garantissant la préservation d'une certaine harmonie architecturale du quartier.

L'occasion sera justement donnée ce jeudi 18 février à 20h à la salle Dumont d'y voir un peu plus clair puisqu'une réunion des habitants des quartiers Centre gare et Nonneville en présence du maire a été annoncée.

Affaire à suivre...

Stéphane Fleury



  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 1 Février 2010

reunion 
L'urbanisme est un sujet qui commence à faire causer à Aulnay-sous-Bois... C'était vrai en réunions publiques organisées par le maire, mais désormais, et c'est un fait relativement remarquable de par son ampleur, la discussion se déplace hors du circuit politique traditionnel. Et c'est sans doute ce qui agace un certain nombre de nos politiciens locaux qui sentent que le contrôle leur échappe. Lassés de voir la démocratie locale aulnaysienne pédaler littéralement dans la choucroute, des habitants d'un bon nombre de quartiers de la ville prennent les choses en mains et sont en train de s'approprier cette question.

 

Les faits sont là et indiscutables : distributions de tracts, signatures de pétitions, discussions spontanées, sur les marchés, dans la rue, création de collectifs de riverains et d'associations... jusqu'à ce vendredi 22 janvier 2010 où un collectif structuré s'est présenté à la population en réunion publique. Entre les présents dans la salle et ceux restés à l'entrée faute de place, 200 personnes étaient réunies, preuve s'il en est que la demande d'information sur ce sujet semble croître de manière exponentielle parmi les habitants. Signe des temps, même les blogs deviennent des sources de renseignements précieuses tant la question est brûlante...

 

Comment en est-on arrivé là ? D'abord par manque de méthode. Des projets de construction, comme par magie, sont sortis du chapeau sans réelle information, consultation ou concertation avec les habitants des quartiers. Rue des Saules, les riverains ont été alertés par une machine à sonder les terrains alors que les élus leur expliquaient depuis des mois que rien n'était prévu ! A la cité Arc-en-ciel, constituée de logements sociaux pavillonnaires, les habitants attendaient un équipement et/ou un espace vert et se voient finalement proposer un immeuble de 24 appartements au milieu des pavillons. Même s'il est en conformité avec la zone UD du Plan Local d'Urbanisme, ce projet présenté en réunion publique de démocratie participative n'a pas reçu un accueil franchement chaleureux de la part des riverains. Cependant les élus n'en ont pas tenu compte...

 

...A l'exception notable d'Alain Amédro, 5éme adjoint au maire, élu Vert, ... en charge des questions d'urbanisme, enfin sur le papier, qui n'a eu de cesse de dénoncer l'absence de méthode dans la gestion des dossiers de l'Arc-en-ciel... et de Balagny ou cette fois-ci c'est un espace vert qui fera les frais de la sacro-sainte densification. Rendons-lui au moins cela. Sans renier ses aspirations à une plus grande justice sociale, il a été le seul, au sein de la majorité plurielle, à tenter de concilier besoin de logements, exigence environnementale en termes de qualité de construction et réelle volonté de concertation avec les riverains dans l'élaboration du projet final. Il a d'ailleurs proposé des alternatives, bien reçues par les habitants concernés, mais classées sans suite depuis...

 

PRUDepuis, les inquiétudes des habitants grandissent de jour en jour face à cette gestion du coup par coup, où les projets de construction s'élaborent de façon isolée sans réelle approche d'ensemble à l'échelle de la ville. Désormais, aucun quartier n'est épargné, du nord au sud. Cette situation provoque des réunions passionnées, la dernière en date étant la réunion publique des prévoyants. Auparavant, la municipalité avait l'excuse du PRU, le plan de renouvellement urbain, qui obligeait la ville à fournir à l'ANRU, l'agence nationale pour la rénovation urbaine, avant la fin de l'année 2009, la liste précise des 821 logements à reconstruire dans ce cadre, sous peine de perdre des millions de subventions. Mais aujourd'hui, le PRU est sauvé. Cette urgence là est passée et désormais les conditions d'une réflexion approfondie et apaisée sur le projet de ville du futur semblent réunies...

 

... A condition que les élus y mettent un peu de bonne volonté. Car en effet, au delà du manque de méthode, au-delà même du manque d'information, puisque certains aulnaysiens découvrent presque par hasard que leur habitation est située dans un périmètre d'études urbaines, ce qui choque le plus à Aulnay-sous-Bois c'est le manque de vision quant au projet de ville du futur... Combien de révision ou de modification du PLU faudra-t-il pour enfin décider des grandes orientations urbanistiques de notre cité en mettant clairement les enjeux (logement, environnement, circulation... ) sur la table et en associant aux débats le plus largement possible ceux qui sont notre ville à savoir nous, les habitants ?

Ces derniers mois, les réactions épidermiques des habitants face à des projets immobiliers menés séparément et sans réelle cohérence, ajoutées aux confrontations quartier par quartier parfois savamment entretenues dans un souci de division, n'ont fait qu'accroître les tensions autour des questions d'urbanisme. Préférant nier l'importance du phénomène, nombre d'élus locaux de la majorité municipale se sont crispés au fur et à mesure, adoptant le plus souvent une posture autiste. Jusqu'à quand ?

Après la réunion publique du 22 janvier 2010, il serait dommage de ne pas saisir cette chance qui s'offre à nous, de ne pas s'appuyer sur cette force constituée des associations et de la population prêtes, à travers des ateliers d'urbanisme, à apporter leur pierre à l'édifice, et de laisser filer cet instant de démocratie où, ensemble, nous pouvons imaginer et construire notre ville pour demain...

Stéphane Fleury.  





  
 

 

  

 

  

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 26 Janvier 2010

Nous continuons notre série consacrée à l'urbanisme. Toujours le même objectif : donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain.

Episode 9 : les zones
 N et A du PLU d'Aulnay Sous Bois.

La zone N, c'est la zone naturelle. Elle correspond aux grands parcs situés au nord de la ville, le parc Ballanger et le parc du Sausset. Les abords du canal de l'Ourcq situés au sud-est sont également classés en zone N. La zone naturelle s'étend sur une superficie de 160 hectares soit environ 10% du territoire communal. Cette zone a une vocation récréative et de promenade puisqu'elle couvre des espaces verts et naturels qui participent à l'amélioration du cadre de vie aulnaysien.


zoneNNORD.JPG


Ci-dessus, à gauche le parc Ballanger et à droite le parc du Sausset, en vert. A noter le secteur Na, au niveau des stades où les constructions à vocation sportive sont autorisées afin de permettre la confortation des installations sportives du stade de la rose des vents.

canalourcq

Ci-dessus la bande verte en zone N du canal de l'Ourcq.


La zone A, c'est la zone agricole. Et oui il y a une zone agricole à Aulnay-sous-Bois ! Elle se situe à l'extrémité nord de la ville en continuité territoriale de la commune de Gonesse. Elle mesure 12,4 hectares soit 0,8% du territoire. Elle a pour vocation d'accueillir uniquement des constructions liées à l'activité agricole ou des équipements ou des installations d'intérêt collectif. Voir sur la carte ci-dessous : la zone A en jaune au nord du site PSA.


zoneagricole 

Voilà donc passées en revue les différentes zones du plan local d'urbanisme qui donnent donc un instantané de la situation urbanistique de notre ville... Mais comme on le verra dans l'épisode suivant, un plan local d'urbanisme peut être amené à évoluer à travers une procédure de modification ou de révision... C'est d'ailleurs un sujet ô combien d'actualité...   

Stéphane Fleury.

Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.


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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 25 Janvier 2010

Nous continuons notre série consacrée à l'urbanisme. Toujours le même objectif : donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain.

Episode 8 : les zones
 US et UV du PLU d'Aulnay Sous Bois.

La zone US est celle qui accueille les équipements de service public ou d'intérêt collectif. Ils sont de différentes natures : scolaire, culturelle et administrative. La hauteur maximale de la zone US est de 20 mètres.

 


La zone UV, quant à elle, est destinée aux espaces verts, aux espaces de loisirs, de sport ou de plein air. Cette zone s'applique également aux cimetières de la ville. La hauteur maximale est également de 20 mètres.

Ci-dessous quelques exemples en carte.

USUVFERMEDUVIEUXPAYS.JPG 


En bas à gauche l'école Fontaine des Prés, puis à droite la piscine d'Aulnay-sous-Bois dont on distingue les bassins. Puis à droite de haut en bas, l'école Croix Rouge, le collège Christine de Pisan, le Protectorat Saint-Joseph et enfin la Ferme du Vieux-Pays.

USUVROSERAIE

Ci-dessus en haut à droite en zone US le lycée Jean Zay en face de la Roseraie en zone UV. Plus bas, le stade du Moulin Neuf en UV et en face le collège Gérard Philippe en US.

USUVPOMPIERS

 

Enfin dernier exemple ci-dessus pour terminer. Je vous laisse le soin de trouver vous-mêmes à quoi correspondent les différentes zones US et UV, histoire de voir votre degré de connaissance de la ville en vision PLU ! Indice : en haut à droite, il s'agit de la caserne des pompiers.

A suivre épisode 9 les zones N et A.

Stéphane Fleury

Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 14 Janvier 2010

Nous continuons notre série consacrée à l'urbanisme. Toujours le même objectif : donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain.

Episode 7 : la zone
 UI du PLU d'Aulnay Sous Bois.

Zone UI avec un I comme Industrie, c'est assez facile à retenir c'est la zone industrielle. Plus généralement cette zone se définit comme celle des activités économiques qu'elles soient industrielles, artisanales ou commerciales. A Aulnay-sous-Bois elle se situe dans sa vaste majorité au nord et au nord-ouest de la ville comme le démontre la carte ci-dessous.

ZONEUINORDNORSOUEST.JPG

En gris-rose on aperçoit une sorte de L représentant donc la quasi-totalité de la zone d'activités de la ville. En haut à droite on reconnait l'immense site PSA puis en descendant le L, Garonor à l'ouest de la A3. A l'est de la A3 se trouve le centre commercial régional parinor. Juste en bas de ce dernier la fosse à la barbière, puis les ZI du coudray, des mardelles et enfin la garenne.

Au sud de la ville, sur la carte ci-dessous la zone d'activités du secteur Chanteloup.

ZONEUICHANTELOUP

Enfin pour terminer, un petit zoom sur une partie de la zone d'activités située autour du carrefour de l'Europe, ci-dessous.

ZONEUICARREFOUREUROPE

La zone UIf c'est l'ancien garage Renault. Le quartier du carrefour de l'Europe est amené à de grandes mutations à la fois avec l'arrivée potentielle d'une station du métro automatique du Grand Paris et aussi l'installation envisagée d'un multiplex comprenant 11 salles de cinéma.

Pour terminer sur la zone UI, la hauteur maximale des constructions peut aller jusqu'à 25 mètres.


Prochain épisode : la zone US.

Stéphane Fleury

Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 12 Janvier 2010

Nous continuons notre série consacrée à l'urbanisme. Toujours le même objectif : donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain.

Episode 6 : la zone
 UC du PLU d'Aulnay Sous Bois.

La zone UC concentre les habitats collectifs de grande taille implantés sur de vastes unités foncières. Ce qui est particulièrement frappant, c'est que la quasi-totalité de ce type de logements est présente dans le nord de la ville d'Aulnay-sous-Bois. Sur la carte ci-dessous, elle se matérialise en couleur jaune. Chacun reconnaîtra les 3000, les étangs, les merisiers, le Gros Saule et Savigny-Mitry. 

ZONEUCNORD.JPG 

En regardant les différentes zones d'urbanisme de la ville on comprend donc mieux cette dichotomie entre le nord et le sud. Il serait vain de nier ces différences manifestes qui sautent tout de suite aux yeux et qui semblent confirmer qu'il existe bien plusieurs villes dans la ville. Le nord avec ses grands ensembles et qui concentre 88% des logements sociaux. Le centre-ville matérialisé par la zone UA qui s'étend de l'avenue Anatole France au Boulevard de Strasbourg, et enfin le sud très majoritairement pavillonnaire et donc situé en zone UG. Reste à savoir si les futurs projets de construction vont continuer d'accentuer ces déséquilibres ou au contraire vont tendre vers un rééquilibrage sur l'ensemble du territoire urbain aulnaysien.

 

ZONEUCBALAGNY.JPG 

Ci-dessus autre zone UC, celle de Balagny. Pour avoir assisté à la réunion publique de quartier en présence du maire, sur ce secteur, j'ai eu l'impression que le quartier Balagny était à lui seul une autre ville dans la ville de par son isolement et sa situation très enclavée.

ZONEUCPELLETANROSERAIE.JPG

Pour en terminer avec la zone UC située sur le nord de la ville, ci-dessus, les tours de la rue Camille Pelletan jusqu'à la Roseraie en bas à droite. Pour l'anecdote une habitante de longue date du quartier m'a confié que le bâtiment situé dans la zone UC jaune au centre de cette carte et qui forme une sorte de L s'appelle " la banane " !

ZONEUCSUDCHANTELOUP.JPG 

Pour clore sur la zone UC, on notera ci-dessus la seule présence de ce type d'habitat dans le sud de la ville dans le quartier Chanteloup en haut à droite. Pour avoir également assisté à la réunion publique de quartier sur ce secteur, c'est à se demander si Chanteloup n'est pas non plus une autre ville dans la ville, souffrant d'un manque de dynamisme et d'un certain isolement.

Prochain épisode la zone UI.

Stéphane Fleury.

Source Plan : Mini P.L.U. Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.



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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 5 Janvier 2010

Après la période des vacances scolaires, propice à explorer d'autres domaines, sans d'ailleurs que l'audience d'Aulnaylibre ! ne s'en ressente puisque décembre 2009 est le mois où notre blog a été le plus fréquenté depuis sa création, avec une progression de +54% entre novembre et décembre, nous revenons aujourd'hui plus spécifiquement à la ville qui nous intéresse : Aulnay Sous Bois...

Ainsi, nous poursuivons notre série consacrée à l'urbanisme avec toujours le même objectif : donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain ?

Episode 5 : la zone
UG du PLU d'Aulnay Sous Bois.

Comme nous l'avions vu en première partie ( ici ), la zone pavillonnaire aulnaysienne représente 44% du territoire de notre commune. C'est donc un espace immense et potentiellement disponible pour qui souhaiterait densifier la ville. Comme nous l'avons d'ailleurs déjà écrit, on peut très bien vivre en pavillon et être entouré de pavillons et donc se croire légitiment en zone pavillonnaire et pourtant être au niveau du plan local d'urbanisme dans une zone de densification collective : ce sont la zone UD dont je remets le lien ici pour rappel et la zone UA .

Mais parfois le danger frappe même en pleine zone pavillonnaire, dite zone UG au niveau du plan local d'urbanisme. L'exemple le plus célèbre à ce jour est bien entendu celui de la rue des Saules, une petite enclave pavillonnaire dont le tort, visiblement, est d'être située au nord de la ville d'Aulnay Sous Bois. J'écris le tort, parce qu'il semble que dans notre ville, on envisage le nord d'Aulnay uniquement comme un espace d'habitats collectifs... Le nord concentre déjà 88% des logements sociaux de la ville, la plupart des grands ensembles et malgré cela, dans l'un des derniers endroits du nord de la ville de la zone pavillonnaire, les riverains ont eu la surprise de découvrir un plan d'étude urbaine, oh certes il s'agissait d'esquisses parait-il, mais pourtant suffisamment élaboré pour qu'ils comprennent que, de fait, on ait envisagé de leur ôter le caractère pavillonnaire UG de leur zone au plan local d'urbanisme.

Plan-Provisoire-Rue-Des-Saules.jpg

Je ne me lasse pas de voir ce plan. Cela s'appelle une étude urbaine. Celle de la rue des Saules. Comme l'a indiqué Alain Amédro en réunion publique, cette étude n'est pas tombée du camion. Elle nous a été remise en mains propres par l'élu Vert en charge des questions d'urbanisme, suite à une rencontre à la Mairie avec quelques riverains. Comme vous pouvez le constater, il y a du R+1 ( rez-de-chaussée plus un étage), du R+2 ( rez-de-chaussée plus deux étages ) et même du R+3 ( rez-de-chaussée plus trois étages ). Imaginer un rez-de-chaussée plus trois étages en zone pavillonnaire, fallait y penser tout de même. Après coup, on nous a expliqué, à nous riverains, que finalement il n'y aurait pas de R+3. On nous a même présenté cela comme un acquis, presque comme une faveur ou un cadeau alors qu'en réalité un R+3 est tout bonnement impossible en zone UG pavillonnaire au niveau du plan local d'urbanisme...

En haut du plan, vous noterez la partie hachurée. C'est en fait un terrain vierge qui, à l'époque, n'appartenait même pas à la Mairie... Et pourtant, le plan de l'architecte considérait déjà comme acquis qu'il y aurait des constructions sur cette parcelle. Et je ne parle pas de cette belle ouverture potentielle dans le prolongement de la rue Marcel en direction de la rue du Sausset. Autant d'éléments qui pouvaient impacter sensiblement la vie du quartier...

Voilà donc le genre de faits, incontestables pour le coup, qui sont de nature à inciter le citoyen éclairé à la méfiance et à la vigilance. Car personne ne peut faire comme si rien ne s'était passé rue des Saules... Maintenant, l'avenir nous dira si les beaux discours distillés en réunions publiques sur la préservation des zones pavillonnaires tiendront face à la réalité des faits... La rue des Saules sera un bon indicateur que nous ne manquerons pas de répercuter à l'échelle de la ville...

Mais revenons, à présent, à la zone UG pavillonnaire située dans le sud de la ville. En réunion publique à Nonneville, j'ai été assez surpris de ne pas entendre parler de crise du logement, de logement social, de nécessaire densification de la ville, mais plutôt de qualité de vie propre aux quartiers pavillonnaires, de jardins à embellir... Etonnant non ? Est-ce à chaque quartier son discours, ou plutôt à chaque électorat son discours ? D'un côté un discours très culpabilisateur pour les habitants des zones pavillonnaires du nord de la ville d'Aulnay Sous Bois et en particulier les riverains de la rue des Saules ou même ceux de la cité Arc en Ciel où l'on pointe du doigt un égoïsme forcené et de l'autre un discours tout en rondeur, presque caressant pour les habitants des zones pavillonnaires du sud de la ville à qui on garantit une tranquillité paisible... Cette césure entre le nord et le sud de la ville, déjà visible en termes d'urbanisme, sera-t-elle toujours de mise dans les futurs projets de construction qui s'annoncent pour répondre à la densification, qualifiée d'inéluctable... ?

Passons, enfin, aux dernières cartes du mini-plu qui permettent de situer les zones pavillonnaires des quartiers sud de notre cité aulnaysienne.

NONNEVILLE.JPG

Ci-dessus, le quartier Nonneville.

 

PONTDELUNION.JPG 

Et enfin ci-dessus, le secteur Pont de l'Union reconnaissable entre autres au canal de l'Ourcq matérialisé par la bande verte zone N en bas à droite.

Voilà pour le tour complet de la zone pavillonnaire UG, zone à observer de très prés dans les mois à venir...

Prochaine zone passée au crible : la zone UC, la zone des grands ensembles d'habitat collectif.


Stéphane Fleury.


Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 4 Janvier 2010

chantier3.jpgLe nombre de mises en chantier de logements neufs en France a reculé au cours de la période allant de septembre à novembre, pour atteindre 79000, soit 16% de moins qu'un an plus tôt, a annoncé le ministère de l'Ecologie. Le nombre de permis de construire a lui baissé de 13,9% à 95908 unités sur la même période. Au cours des 12 derniers mois ( décembre 2008 à novembre 2009 ), le nombre de mises en chantier est en repli de 19,2% à 298168 unités et le nombre de permis chute de 21,5% à 361386 unités.

" On va être juste au-dessus de la barre des 300000 mises en chantier pour l'ensemble de l'année 2009, contre 359092 en 2008 et 415287 en 2007, les nouveaux chiffres révisés par le ministère, ce qui nous fait revenir au niveau de 2002, il y a 7 ans. ", souligne Michel Mouillart, professeur à l'Université Paris-X interrogé par l'AFP.

Pour répondre à la demande de logements non satisfaite en France, l'objectif affiché du gouvernement était de 500000 nouveaux logements par an.

" Les mesures du plan de relance devraient permettre une remontée des mises en chantier à 327000 en 2010, ce qui sera considéré comme insuffisant par beaucoup, et à 375000 en 2011 ", ajoute M. Mouillart.

Source : le parisien 30/12/2009.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 10 Décembre 2009

grand métroMalgré les critiques, les députés ont voté pour le projet porté par Christian Blanc. Il prévoit la création d'un métro automatique de 130 km autour de Paris.

L'opposition de la gauche et les réserves d'élus UMP franciliens n'ont pas empêché les députés d'adopter hier le volet transports du chantier du Grand Paris.

Le projet : Un métro automatique de 130 kilomètres en rocade qui reliera le centre de Paris (via la ligne 14), les principaux pôles urbains ( Saclay, la Défense, Saint-Denis, Aulnay, Descartes-Noisy...), le TGV et les aéroports, soit une quarantaine de gares. Il circulera à 60 kilomètres/heure, 24 heures sur 24, transportant 40000 personnes en heure de pointe. Les travaux pourraient débuter fin 2013 pour une mise en service des premiers tronçons en 2017.

La méthode : Le projet est mené par la Société du Grand Paris, établissement public où l'Etat est majoritaire. Elle conduira les opérations d'aménagement et de construction autour des futures gares, où elle dispose d'un droit de préemption et d'expropriation. Le chantier doit contribuer à la création d'un million d'emplois en quinze ans.

 

Les critiques : L'ensemble du projet est jugé "technocratique" par la gauche en raison du faible poids des collectivités locales, coûte 35 milliards, dont 21 milliards d'euros pour le seul métro automatique. Le principal mode de financement retenu est l'emprunt, mais le rapporteur du budget et député UMP Gilles Carrez a pointé plusieurs insuffisances. Il a également émis des réserves sur le tracé, qui privilégie les déplacements travail-travail au détriment du domicile-travail, pourtant jugé prioritaire par les Franciliens.

Les députés ont adopté le projet de loi par 299 voix contre 216 malgré des critiques à droite. S'il ne repasse pas devant l'Assemblée, le texte sera examiné au Sénat en février puis promulgué en mai. Le débat public pourrait avoir lieu entre septembre et décembre 2010. Après les transports, l'Etat devra s'atteler aux grands projets d'urbanisme, sur lesquels ont travaillé dix équipes d'architectes. Un Atelier international du Grand Paris verra le jour.

Source : Vincent Michelon sur Metrofrance.com

Sur cette question je relaie l'article paru sur MonAulnay.com ici.

Le point très intéressant c'est évidemment qu'avec le Grand Paris, l'état sera maître de l'urbanisme dans un périmètre de 1km autour de chaque gare. Si le projet de gare voit le jour à Aulnay, l'impact sur l'urbanisme sera majeur.

En réunion publique au Quartier de l'Europe, a été évoqué le tracé du Grand métro. Il y aurait une fourche au Bourget avec deux directions : d'un côté vers Roissy en longeant l'usine Citroën, de l'autre vers l'est en direction de Sevran, Clichy Sous Bois, Montfermeil et le Val de Marne. La station d'Aulnay prévue se situerait au niveau du rond point de l'Europe du côté du magasin But.

Stéphane Fleury 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 7 Décembre 2009

Nous continuons notre série consacrée à l'urbanisme. Toujours le même objectif : donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain.

Episode 5 : la zone
UG du PLU d'Aulnay Sous Bois.

La zone UG c'est donc la zone pavillonnaire. Si vous cliquez sur le site de la ville,
ici, vous apprenez que 44% du territoire aulnaysien est composé de zones pavillonnaires.  C'est sans doute la raison pour laquelle j'entends souvent dire que ce qui caractérise la ville d'Aulnay Sous Bois c'est son tissu pavillonnaire.

Ce tissu est présent aux quatre coins de la ville, au sud évidemment, mais également au nord. La première partie passera en revue et en cartes le différentes zones pavillonnaires de la ville situées au nord de la gare. 



Ci-dessus, quartier rose des vents, en face du parc Robert Ballanger, rue Michel Ange.

 



Cette fois-ci en face du parc du Sausset, en descendant l'avenue Raoul Dufy pour aller croiser la RN2.

 

Ici au nord du quartier du Gros Saule.

 




Là un fort tissu pavillonnaire dans le quartier Vieux Pays. On reconnait, au milieu, la rue Maximilien Robespierre. En haut à gauche, on aperçoit comme un petit carré sans habitation. C'est le terrain de la rue des Saules. En pleine zone UG. J'ai dû mal à comprendre pourquoi on tient absolument à nous construire du collectif à cet endroit. En réunion publique à Chanteloup-Pont de l'union le discours que j'ai entendu c'était plutôt : préservons les zones pavillonnaires, évitons de faire comme dans les zones UD où des immeubles poussent au milieu des pavillons sans respecter l'harmonie architecturale.

En réunion publique à Nonneville je n'ai entendu parler que de préservation et de protection des zones pavillonnaires, de circulation à réduire pour en garantir la tranquillité et de jardins qu'il fallait bien entretenir pour la beauté du quartier. C'est bizarre, lorsque les riverains de la rue des Saules tiennent ce discours on sort tout de suite l'artillerie lourde. On nous parle d'égoïsme, de crise du logement, de densification nécessaire. Mais pas à Nonneville. Pas une seule fois au cours de cette réunion publique dans un quartier sud et pavillonnaire de la ville, je n'ai entendu ces mots : crise du logement sans précédent, densification, logement social, égoïsme. Pas une seule fois. Visiblement c'est à chaque quartier son discours : à Nonneville c'est la douceur de vivre en zone pavillonnaire en se demandant comment trouver du compost ou comment économiser de l'eau en arrosant son jardin, pour la rue des Saules c'est il faudra construire. Et oui le Sud... et le Nord... ne semblent visiblement pas logés à la même enseigne.

Attention, que l'on ne se méprenne pas. Je n'attaque pas les gens du sud et leurs préoccupations. Je les respecte comme il se doit. Je pointe simplement du doigt la différence de traitement entre eux et nous, c'est tout.

Maintenant revenons à la rue des Saules et faisons une projection folle... Imaginons qu'à terme l'objectif soit de dynamiter ( c'est une image ) la zone UG d'une ligne qui irait du chemin du moulin de la ville jusqu'à la rue Maximilien Robespierre. On commence par la rue des Saules et par grignotages successifs on fait tout le reste... C'est n'est qu'une projection folle...

 


 


Une autre zone pavillonnaire massive, celle du quartier Balagny.


    

Enfin dernière zone pavillonnaire d'importance, celle située dans le quartier hôtel de ville, au nord est de la voie ferrée.

Pour l'anecdote la voie ferrée a l'air d'être classée en zone UG pavillonnaire comme semble l'indiquer le plan ci-dessous du mini PLU. Bien que je ne sois pas expert ès urbanisme, je doute fort que l'on construise des pavillons sur la voie ferrée !


 

 


Pour terminer, quelques lignes sur la hauteur maximale des constructions en zone UG pavillonnaire. La règle générale dit : la hauteur de façade est limitée à 6 mètres et la hauteur maximale de la construction est limitée à 10 mètres.

Il y a quelques dispositions particulières. En zone UGa, hauteur maximale de façade limitée à 5,50 mètres et hauteur maximale de la construction limitée à 7,50 mètres. En zone UGb, hauteur maximale de façade limitée à 8 mètres et hauteur maximale de la construction limitée à 11 mètres. En zone UGe, la hauteur maximale de la construction est limitée à 4 mètres.

UGa, UGb et UGe sont des subdivisions de la zone UG qui ne répondent pas aux mêmes règles, d'où l'intérêt vraiment de se procurer le mini PLU pour savoir où vous êtes situés.

L'article 10/2.4 est intéressant aussi. Il stipule que pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif, la hauteur maximale de la construction est portée à 14 mètres. Il semble donc que dans ce cas on puisse aller jusqu'à 14 mètres, même en zone UG pavillonnaire, mais nous y reviendrons dans un article spécifique consacré à la rue Maximilien Robespierre.

A suivre, la partie 2, consacrée aux zones pavillonnaires du sud de la ville.

Stéphane Fleury

Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 2 Décembre 2009

Nous nous lançons dans une série consacrée à l'urbanisme. L'objectif est clair. Il s'agit de donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain ?

Episode 4 : La zone UD du PLU d'Aulnay Sous Bois (Partie 3).

Nous terminons cette longue partie consacrée à la zone UD du plan local d'urbanisme en passant au crible les différentes parties de la ville situées au sud de la gare.



D'abord le secteur déjà connu dans l'hyper-centre autour de la place du Général Leclerc avec le cercle de la rue de Pimodan amené à être densifié. Sont concernées, dans l'ordre, une partie des rues Salengro, Henri Barbusse, Paul Vaillant Couturier, Maxime Gorki et Séverine. Enfin une partie sud du boulevard de Strasbourg est également amenée à se densifier. 



Tout proche de ce secteur, mais cette fois à l'est de la route de Bondy, la zone UD s'étend jusqu'à la place Jeanne d'Arc, la place Camélinat et le rond point Henri Dunant. 



La zone UD continue encore un peu plus à l'est en suivant la rue Arthur Chevalier en direction du canal de l'Ourcq.



Plus au sud, cette fois-ci, au croisement des avenues d'Aligre, de la Croix Blanche, de Nonneville, et des Pavillons Sous Bois, encore un secteur en zone UD.



Et enfin pour terminer, un peu plus à l'est du secteur précédent, en longeant l'avenue de Nonneville, un nouveau secteur UD en croisant l'avenue du Clocher et le boulevard Emile Zola.

Voilà, à peu prés, l'ensemble des zones UD de la ville passé en revue en trois parties. La zone UD, comme la zone UA du reste, font peser une sorte de menace pour toute personne persuadée de vivre dans un tissu pavillonnaire alors qu'au sens du plan local d'urbanisme ce n'est plus le cas. Une personne s'est d'ailleurs exprimée hier soir à la réunion publique de Nonneville en disant que sans doute beaucoup d'aulnaysiens ne savaient pas dans quelle zone ils se situaient. Cette méconnaissance peut évidemment avoir des conséquences fâcheuses. En revenant de la réunion de Nonneville j'ai vu qu'un autre pavillon de l'avenue Coullemont était sur le point d'être démoli. Les transactions semblent se poursuivre sur un dernier pavillon, l'occupant souhaitant troquer son bien contre un appartement.

De toutes façons, la situation instable qui règne en ce moment dans la ville d'Aulnay Sous Bois autour des questions d'urbanisme devrait inciter tout acheteur à beaucoup de prudence... Coïncidence ou pas, je discutais samedi dernier avec un riverain de l'Arc en Ciel qui m'expliquait qu'une trentaine de maisons étaient actuellement en vente dans ce secteur, comme si une partie des gens avaient décidé de quitter le quartier... Et oui, instabilité, incertitude, manque de projection et de vision sur le projet de ville du futur, autant d'éléments qui freinent ou devraient freiner fatalement les envies d'acheter dans notre commune. D'autres habitants pourraient également aspirer à quitter la ville en quête d'endroits plus stables...

Quoi qu'il en soit, un conseil si je puis me permettre, regardez bien dans quelle zone du plan local d'urbanisme (PLU) vous vous situez, ou même si vous souhaitez acheter... Ce n'est peut-être pas ce que vous croyez...

Prochain épisode. La zone UG, soit la zone pavillonnaire.

Stéphane Fleury

Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.


 


 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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