Ici, tout le monde appelait la victime « JP ». Un surnom plus connu que son nom complet, Jean-Paul Benjamin. C’était « un grand black » de 33 ans. Il était père de deux jeunes enfants. « Comme tout jeune de la cité, il faisait son match de foot le dimanche, se souvient un ami d’enfance. Il mettait de la bonne humeur. »
Le trentenaire était à la tête d’une entreprise de livraison. « Il avait une quinzaine de camions. Faute d’emplacement, il les garait un peu partout dans le quartier », en sourit encore ce proche. L’empreinte de l’autoentrepreneur était partout. « C’était une figure emblématique qui était très, très appréciée », souligne Sébastien Bastaraud, adjoint au maire de Sevran. À voir le visage décomposé d’Idris dans la commune voisine d’Aulnay, sa popularité rayonnait au-delà des Beaudottes. Les deux villes sont aujourd’hui plongées « dans une tristesse énorme ».
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