Publié le 31 Décembre 2009

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Aujourd'hui, entre 19h52 et 20h52, le soleil, la terre et la lune s'aligneront parfaitement. La lune, qui sera pleine, passera dans le cône d'ombre de la terre. L'éclipse ne sera que partielle, puisque seulement 8% du diamètre de la lune sera croqué par la pénombre. Néanmoins, ce soir, l'échancrure sera bien visible à l'oeil nu. La lune paraîtra cabossée. Il sera possible de l'observer, encore mieux et sans risque, avec une paire de jumelles, dans un espace dégagé et une petite laine... Si les nuages nous font la grâce de bien vouloir s'éclipser, on pourra voir la lune se lever à l'est vers 18h15 et monter jusqu'à 30° au-dessus de l'horizon. L'occultation maximale se produira à 20h22, l'astre se situant alors dans la constellation des Gémeaux.

A noter sur vos agendas : la prochaine éclipse totale de la lune prévue le 15 Juin 2011 à 22h.

A l'année prochaine...

Stéphane Fleury


 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 30 Décembre 2009

mangeur-de-viande.JPG" L'homme est un mangeur de viande, par nécessité physiologique surtout et par goût aussi ". Préhistorienne, Marylène Patou-Mathis est remontée loin pour comprendre pourquoi la viande avait un statut si singulier, étroitement lié à la place de l'animal, et une place toujours importante dans la société. Les rituels et les mythes souvent associés à cet aliment qui contient du sang et provient d'autres êtres vivants en témoignent. Dans son livre " Mangeurs de viande", l'auteure montre que la quête d'alimentation carnée et de protéines animales a été l'un des moteurs de l'évolution. Lorsque nos ancêtres se sont mis à manger de la viande, ce nouveau régime alimentaire pourrait avoir déclenché la séparation de notre lignée de celle de nos cousins les grands singes. Quant à la pratique de la chasse, avec ses conséquences socio-économiques et symboliques, elle aurait favorisé, d'après certains chercheurs, l'émergence de l'Homme sociétal. Des hypothèses qui dérangent !

Alors peut-on se passer de viande, voire de protéines animales comme certains le réclament ? Des médecins affirment qu'un régime végétalien ( sans même de lait, d'oeuf ou de poisson ) entraînerait à terme le développement d'ostéoporose ( fragilité excessive du squelette ), d'anémie ( anomalie sanguine ), d'hypothyroïdie ou encore des troubles neurologiques et de la croissance... Si ce débat est loin d'être clos, il reste des valeurs décrites dans le livre de Marylène Patou-Mathis : " La viande réchauffe, donne une impression de vigueur et de vitalité accrues. Nutriment recherché, elle est porteuse de symboles : force, fougue, puissance, richesse. C'est un aliment souvent considéré comme noble".

Source : Marylène Patou-Mathys, directrice du recherches au CNRS. in La France Agricole 18-25 Décembre 2009 Hebdomadaire n°3314 - 3315

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Décembre 2009

tournedos-rossini-2190040_1350.jpgPour les fêtes de fin d'année, que diriez-vous d'un tournedos Rossini ? Imaginé par le compositeur italien qui lui a légué son nom, c'est le savoureux mariage d'un tendre médaillon de filet de boeuf et d'une tranche de foie gras. Il y a là de quoi exciter les papilles de tous vos convives, à moins d'avoir à table un de ces militants donneurs de leçon sur la dangerosité de l'élevage bovin pour la planète, ou sur les souffrances infligées aux palmipèdes et plus largement aux animaux de rente.

Car en pleine période de convivialité, les attaques contre la viande se multiplient, et surtout contre la viande bovine. " Il y a toujours eu un mouvement de fond conduit par les végétariens et les welfaristes (soucieux du bien-être animal), remarque Denis Sibille, président d'Interbev. Mais, depuis la parution en 2006 d'un rapport de la FAO, le mouvement s'est amplifié ". C'est dans ce document que les détracteurs de la viande se servent copieusement pour mener leur offensive : depuis le poids de l'élevage dans les émissions de gaz à effet de serre jusqu'à la concurrence pour l'alimentation entre les animaux et les hommes, en passant par la ressource en eau.

" Ce rapport de la FAO n'est pas écrit par des végétariens, insistait Paul McCartney ( le chanteur des Beatles ) le 3 décembre dernier, dans l'hémicycle du parlement européen à Bruxelles. Mais par des gens qui mangent probablement de la viande et qui constatent que l'industrie de l'élevage produit plus de gaz à effet de serre que tous les transports réunis : voiture, train, avion... ". L'avion que le chanteur aime prendre pour aller répandre la bonne parole, celle du "monday free meat", le lundi sans viande.

Défendre ses idées dans ce lieu symbolique n'est pas donné à tout le monde. Surtout quelques jours avant un sommet sur le climat à Copenhague. C'est Edward McMillan, un eurodéputé, qui a organisé cette matinée du 3 décembre intitulée " le réchauffement planétaire et la politique alimentaire : moins de viande = moins de réchauffement ". Vice-président du parlement, il avoue, en guise de mise en bouche, ne pas avoir consommé de viande depuis Noël. Suit le plat de résistance : l'intervention d'Alan Dangour de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui ne voit aucune objection à réduire de 30% la consommation de viande de ses concitoyens. Bien au contraire, ce serait même bon pour leur santé !

paulmccartney less meat less heatLa cerise sur le gâteau est laissée aux bons soins de Paul McCartney et Rajendra K. Pachauri, président du Giec (Groupe d'experts international sur l'évolution du climat). " Le réchauffement climatique a atteint des proportions que l'on ne peut plus ignorer, assène Rajendra K. Pachauri. Nous pouvons apporter notre contribution à l'échelle individuelle. L'élevage est un domaine dans lequel nous pouvons faire la différence ". Paul McCartney lui emboîte le pas. " Les gens sont perdus, assure-t-il. Ils veulent apporter leur contribution, mais ne savent pas comment ". Qu'ils ne s'inquiètent pas, le chanteur est prêt à les éclairer.

" Notre campagne dit " essayez une journée sans viande" poursuit-il, avant de dresser un bilan des actions qu'il conduit au nom de cette cause. Et à n'en pas douter, les écoles et les enfants sont au coeur de la cible. C'est moins choquant que les actions sanguinolentes conduites par certaines organisations de défense du bien-être animal, mais sans doute plus efficace sur le long terme. " Nous devrions faire de notre mieux pour l'avenir de nos enfant. Je suggère que le Parlement européen et les gouvernements du monde encouragent les gens à réduire leur consommation de viande. Ce n'est plus un choix individuel. Cela affecte l'ensemble de la planète ".

Il y a peu de personnes dans l'hémicycle pour répondre à ces réquisitoires. Les représentants des producteurs peinent, eux, à faire reconnaître le rôle de l'herbe comme puits de carbone dans l'élevage bovin européen, oublié dans le rapport de la FAO. A la tribune, ils n'ont que le soutien de Mairead McGuiness, membre de la commission agriculture du Parlement, qui a quatre minutes pour défendre son point de vue. " Je crois en la modération. C'est ennuyeux mais cela marche. Ne laissez pas croire que si nous sommes tous végétariens, nous aurons moins de problème de changement climatique ".

Car si demain un chercheur découvrait que les végétaux sont des êtres sensibles, que les poireaux souffrent quand on les arrache et qu'on les entasse dans des cageots pour les transporter dans des camions réfrigérés sans lumière. Que nous resterait-il à manger ?

Source : Carole Hiet et Eric Roussel in La France Agricole 18-25 Décembre 2009 Hebdomadaire n°3314 - 3315

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 26 Décembre 2009

rayons_soleil_filtrant_sapins_brume_20.jpg" Le Giec ( Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat ) a émis des hypothèses raisonnables, intelligentes et intéressantes, mais a sous-estimé beaucoup d'incertitudes, juge Vincent Courtillot, directeur de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP)". A partir des données de 44 stations météorologiques européennes et 150 stations américaines fournissant des données denses sur cent ans, l'IPGP a reconstruit des courbes de températures pour les comparer à celles du Giec. " Il y a bien un réchauffement d'environ 1°C en Europe, mais il n'est absolument pas progressif, avec une marche d'escalier en 1988, indique Vincent Courtillot. Quant aux Etats-Unis, la courbe montre une phase de réchauffement suivie d'un refroidissement équivalent, avant de repartir à la hausse après 1970. Dans les deux cas, la courbe du réchauffement ne suit absolument pas celle de la concentration de CO2 de l'atmosphère ".

L'IPGP explique les évolutions climatiques observées par des hypothèses électromagnétiques. Et soutient même que la température moyenne du globe redescend depuis dix ans. " Ceci ne veut pas dire que l'évolution ne repartira pas à la hausse un jour ni que le CO2 n'aura jamais d'effet, tempère Vincent Courtillot. Mais simplement que le réchauffement observé peut-être dû en majeure partie au soleil ". Le physicien admet que ses hypothèses sont incertaines. Mais il réclame que le débat reste ouvert, craignant que les scientifiques rendent un mauvais service à la science en étant trop sûrs d'eux. " Si l'on trompe la confiance des populations, il y aura un retour de bâton antiscience. Quant à économiser les énergies, cela semble raisonnable, mais réduire les émissions de 50% d'ici à 2020 revient surtout à fermer des usines et à créer des chômeurs. Par ailleurs, il existe de nombreux combats socio-écologiques à mener, sur la sécurité alimentaire, la pauvreté ou la gestion des déchets. Est-il juste de préférer investir l'argent public dans un problème qui aura lieu dans cent ans, plein d'incertitudes et peut-être même faux ? ".

Source : La France Agricole, 4 décembre 2009, Hebdomadaire n°3312.




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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 24 Décembre 2009

CO2.jpgToutefois, l'agriculture n'est pas une simple victime du changement climatique. Elle a une carte à jouer pour tenter d'équilibrer les flux de gaz à effet de serre. Selon l'APCA ( Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture ), l'agriculture représente 10 à 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ( CO2, méthane, protoxyde d'azote...). Mais elle permet, par ailleurs, de fixer du carbone atmosphérique dans les sols. A ce sujet, une étude, financée par la Commission et les Etats membres, a mobilisé deux mille chercheurs pendant cinq ans dans le cadre du programme Carboeurope. Le bilan des entrées et sorties de CO2 qui en ressort est satisfaisant, mais les résultats sont plus mitigés si l'on s'intéresse à l'ensemble des gaz à effet de serre. Les écosystèmes cultivés sont en effet émetteurs de protoxyde d'azote et de méthane, dus respectivement aux épandages d'engrais et à la fermentation entérique des ruminants.

" Dans l'UE à 25, la biosphère terrestre est bien un puits à carbone, avec une absorption de 129 millions de tonnes de carbone par an, représentant 15 à 20% des émissions d'origine humaine, rapporte Nicolas Viovy, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE). En revanche, si l'on prend en compte l'ensemble des gaz à effet de serre, les écosystèmes terrestres seraient légèrement émetteurs, avec un bilan de + 16Mt d'équivalent carbone/an." En élargissant la zone d'étude, incluant des pays de l'Est ayant des systèmes plus extensifs, le bilan s'améliore. En termes de carbone seul, le bilan fait état d'une absorption de 300Mt/an. Pour l'ensemble des gaz à effet de serre, on a une absorption nette de 60 Mt d'équivalents carbone/an. Sur l'Europe continentale, les écosystèmes terrestres (naturels et cultivés) absorbent donc globalement plus de gaz à effet de serre qu'ils n'en rejettent.

puits-de-carbone_940x705.jpg" Plusieurs facteurs jouent sur l'efficacité des puits de carbone, souligne Nicolas Viovy. Sur les sols cultivés, la capacité de séquestration du carbone est améliorée par les méthodes permettant d'accroître les niveaux de matières biologiques, dont le carbone est le principal constituant. Limiter ou supprimer le labour, incorporer plus de résidus au sol permet de déstocker moins de CO2. De la même manière, plus l'écosystème est productif au-dessus, plus le sol stockera de carbone. Enfin, selon leur structure, les sols sont plus ou moins capables de retenir du CO2." La température comme l'humidité jouent également un rôle. Les basses températures favorisent l'accumulation de CO2 dans le sol. Par conséquent, le réchauffement progressif du globe devrait tendre à diminuer l'efficacité des puits de carbone. Le réchauffement pourrait ainsi s'auto-accélérer...

" Mais le déterminant est l'affectation des terres, souligne Nicolas Viovy. Tout changement d'utilisation des sols entraîne des modifications des flux de carbone en fonction de l'historique des terres en question. Un sol en culture mis en forêt permettra de stocker beaucoup de carbone alors que la conversion d'une forêt en terre cultivée entraînera des pertes de CO2 considérables". Outre la réduction des émissions, l'amélioration du stockage du carbone laisse entrevoir des possibilités d'atténuer le réchauffement.

Les enjeux du changement climatique sont de taille, notamment pour l'agriculture. Sa fonction de puits de carbone vient s'ajouter à sa mission - plus que jamais essentielle - d'assurer la sécurité alimentaire. Pourtant, de nombreuses incertitudes subsistent, que ce soit sur l'évolution du climat, les adaptations du règne végétal et animal, ou encore l'origine du réchauffement constaté. Semant le doute, certaines voix s'élèvent pour remettre en question le rôle des gaz à effet de serre. Sans contester les propriétés physiques des gaz à effet de serre, des scientifiques évoquent d'autres processus pouvant être à l'origine d'une perturbation du climat. Actuellement, les scénarios élaborés par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) font référence et servent de support aux décisions internationales. S'ils devaient être remis en question, la conférence de Copenhague et les suivantes ne seraient plus qu'une vaste usine à gaz...

Source : Bérengère Lafeuille, La France Agricole, 4 décembre 2009, Hebdomadaire n°3312.




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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 23 Décembre 2009

Du 7 au 18 décembre, la communauté internationale s'est réunie à Copenhague. L'objectif était de trouver un accord mondial sur le climat pour succéder au protocole de Kyoto dès 2013. Le monde agricole est concerné à double titre par la problématique du changement climatique. D'abord, parce qu'il en subira les conséquences. Ensuite, parce qu'il contribue à la fois à l'émission et à l'absorption des gaz à effet de serre incriminés dans le réchauffement de la planète.

glace terreLes négociations internationales ont porté sur un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et sur des aides à octroyer aux pays en développement pour s'adapter au changement climatique. A travers l'adoption du Paquet énergie-climat, fin 2008, l'Union européenne (UE) s'est déjà engagée à réduire ses émissions de 20% d'ici à 2020 par rapport à 1990. L'objectif serait porté à 30% si les principaux pays partenaires consentaient de leur côté à un effort conséquent. L'idée est de limiter les conséquences du réchauffement amorcé, en freinant l'accumulation dans l'atmosphère de différents gaz dus aux activités humaines, qui absorbent l'énergie solaire. Au premier rang des accusés figurent le dioxyde de carbone (CO2), mais également le méthane (CH4), et le protoxyde d'azote (N2O). Selon l'organisation météorologique mondiale, leur concentration n'a cessé d'augmenter dans l'atmosphère depuis le début de l'ère industrielle et la concentration en CO2 croît à la cadence exponentielle de +0,5% par an.
  

Or, le climat ne peut évoluer sans d'importantes répercussions sur la production agricole. "De manière générale, le CO2 stimule la photosynthèse, indique Bernard Seguin, responsable de la mission Changement climatique et effet de serre à l'Inra d'Avignon. C'est plus vrai pour les espèces des milieux tempérés (blé, betterave, riz...) que pour les espèces tropicales (maïs, sorgho...)". Certaines études récentes remettent cependant en cause l'effet bénéfique du CO2.

La hausse de température agit à deux niveaux. "Une hausse modérée d'un ou deux degrés permettrait, dans les régions du Nord, d'atteindre l'optimum thermique pour la photosynthèse, mais elle tendrait aussi à raccourcir le cycle de croissance des végétaux, souligne Bernard Seguin. Ce qui pénaliserait la productivité des cultures annuelles, mais serait plutôt favorable aux forêts et cultures pérennes qui n'ont pas de cycle prédéterminé". Avec l'augmentation globale de l'évapotranspiration et un accroissement des contrastes dans la répartition des pluies, les végétaux risquent d'être plus exposés aux stress hydriques. "Globalement, on peut s'attendre à une stimulation de la production de 10 à 20% dans les zones tempérées pour une hausse de 1 à 2°C, puis à une chute si l'on va au-delà. Dans le Sud, le changement climatique aurait des effets négatifs, jusqu'à moins 50% de la production à la fin du siècle.

nord-sud.jpgCe partage Nord-Sud établi au niveau mondial se retrouve assez bien à l'échelle de la France, qui se situe à la charnière entre ces deux grandes zones climatiques". Par prudence, les scientifiques préfèrent se montrer plus pessimistes que les modèles. " Tout en ayant confiance dans les modèles, nous ne sommes pas certains qu'ils reproduisent bien ce qui va se passer dans des conditions jamais expérimentées, comme des gammes de températures de 40 à 45°C, admet Bernard Seguin. En outre, les modèles donnent des prévisions de moyennes, mais les évènements extrêmes peuvent être fréquents". La crainte porte également sur les accidents climatiques (sécheresses, inondations...).

 

Le réchauffement pourrait aussi entraîner une migration des zones de culture. Avec des impacts sur la notion de terroir, notamment pour les vignes et les productions AOC. Concernant les prairies, "la composition botanique pourrait être remaniée, indique Jean-François Soussana, spécialiste des écosystèmes prairiaux à l'Inra de Clermont-Ferrand. La qualité des fourrages peut être modifiée, l'augmentation du CO2 atmosphérique pouvant influer sur les teneurs en sucres solubles et en matières azotées". Enfin, un autre corollaire du réchauffement pourrait être l'extension des zones de propagation des maladies et ravageurs.

 

A suivre seconde partie : l'Agriculture facteur d'équilibre des flux de gaz à effet de serre...

 

Source : Bérengère Lafeuille, La France Agricole, 4 décembre 2009, Hebdomadaire n°3312.

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 22 Décembre 2009

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En quoi le climat a-t-il évolué ?

Depuis 1900, une hausse moyenne de près de 0,8°C a été enregistrée dans le monde et la cadence actuelle est de +0,2°C par décennie. Ce réchauffement est plus important sur les continents que dans les océans, et s'amplifie lorsqu'on monte en latitude. La répartition des précipitations est modifiée, augmentant les contrastes de disponibilité en eau. Le réchauffement entraîne par ailleurs la fonte de la couverture neigeuse des montagnes et de l'océan arctique, ainsi qu'une dilatation des océans. Au final, ces deux phénomènes engendrent une hausse du niveau des océans de 3mm/an, mesurée par satellite. Ces changements se poursuivent et s'accélèrent. On a assisté en cinquante ans à une évolution qui aurait lieu naturellement à l'échelle du millénaire.

 


Et en France ?

 

La température moyenne s'est élevée de 0,95°C depuis 1900, les contrastes d'humidité entre le Nord et le Sud se sont amplifiés et les phénomènes violents semblent plus fréquents (inondations, canicule). Mais l'essentiel se joue au niveau mondial, avec un accroissement des déséquilibres, notamment pour l'accès à l'alimentation. Les pays les moins vulnérables, comme la France, pourraient alors subir l'afflux de réfugiés climatiques.

 


Comment prévoit-on les évolutions futures ?

 

Les projections du climat futur sont basées sur des modèles validés sur le climat passé. Ils ne donnent pas une prévision directe mais des prévisions moyennes à l'échelle de dix ans. Il existe une vingtaine de modèles intégrant l'ensemble des processus physiques connus qui influencent le climat. A partir d'un scénario de développement socioéconomique, les modèles prévoient l'évolution physique de l'atmosphère, de l'océan et de la cryosphère. Pour chaque scénario, le croisement des données des modèles permet d'élaborer des prévisions et de calculer l'incertitude.

 


Quels sont les différents scénarios envisagés ?

 

Avec un développement conservant la cadence actuelle, le réchauffement moyen du globe serait de 4,5°C en 2100. Les autres scénarios sont basés sur des objectifs de limitations du réchauffement, respectivement à 2°C et 3°C. On pense que les dommages liés au changement climatique seront limités si on ne dépasse pas +2°C, ce qui constitue le seuil de réchauffement à la base des négociations à Copenhague. Or ce scénario implique un plafonnement des émissions mondiales de CO2 avant 2015, alors qu'elles croissent à une cadence exponentielle.

 


Quels sont les facteurs d'incertitude ?

 

L'incertitude liée aux modèles est une incertitude scientifique mesurable. Mais c'est le scénario socioéconomique qui déterminera le climat à la fin du siècle. Il repose sur des hypothèses démographiques, politiques et économiques. Cette incertitude là n'est pas mesurable.

 

Source : Gilles Sommeria, expert de l'Organisation météorologique mondiale, secrétaire adjoint du Giec in la France Agricole 4 décembre 2009 Hebdomadaire n°3312.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 21 Décembre 2009

DSC03388Non mais vous avez vu de quoi j'ai l'air là, accroché par les bras à un rosier... Pourtant dans ma longue carrière de père Noël de décoration j'en ai connu des situations cocasses... Accroché à la gouttière, à la cheminée, au lustre d'entrée, parfois même la tête en bas... mais cette fois-ci je n'en puis plus... J'ai les bras ankylosés et déchirés par les épines. La neige qui est tombée ces derniers jours a gelé sur ma joue et je ne la sens déjà plus... Alors voici le SOS d'un père Noël de décoration en détresse. Au secours venez me décrocher !

Cette fois-ci c'est décidé, je raccroche, basta, c'est fini... Je ne veux pas terminer en nain de jardin à demeure à l'année. J'en ai soupé des nuits froides à attendre la fin des fêtes qu'on veuille bien me ranger au chaud. Je pose la question ? Qui se soucie de mes conditions de travail ? Même pas un brasero pour mon confort, même pas un vin chaud pour réchauffer mon corps et améliorer l'ordinaire... Rien. Alors ma décision est prise... Une fois rangé dans ma boîte j'attendrai l'occasion de filer en douce, au soleil, pour enfin connaître des jours meilleurs. Je vous le dis, je l'aurai bien mérité... Tiens, si c'était à refaire j'embrasserais une autre carrière, pourquoi pas celle de super héros ?

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Regardez Spiderman par exemple, bien peinard sur son canapé en train de lire le journal. Lui, on lui fiche la paix. Il est libre et au chaud... Alors moi aussi, le temps est venu de prendre ma liberté, direction plein sud... Avant de filer, j'irai trouver tous les pères Noël de décoration du monde entier pour leur dire de décrocher pour enfin aller vivre des jours meilleurs... Voilà...


C'était donc le témoignage saisissant qui nous est parvenu hier en salle de rédaction et qui résonne comme un cri qu'Aulnaylibre ! ne pouvait que relayer jusqu'à vous...

Stéphane Fleury
 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Vous avez la parole

Publié le 20 Décembre 2009

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Les quatre tilleuls de la cité Arc en ciel semblent avoir revêtu leurs habits de Noël. Le soleil se reflétant sur la neige et le mélange des couleurs donnent à cet endroit un petit air festif... qui cache peut-être des lendemains plus difficiles... En effet, est-ce le dernier Noël de ces arbres avant abattage ? Oh bien sûr, comme indiqué en réunion publique de quartier, il y a une pause dans le projet, avec des études complémentaires sur la circulation et le stationnement dans le secteur. Sursis réel, vraie chance de modifier la donne, ou simple concertation de façade en attendant la mise en conformité du permis de construire final ?

En lisant le courrier de la Mairie rejetant le recours du collectif contre le permis de construire, il est clairement indiqué que, dans l'état actuel du projet, ces arbres doivent disparaître... Alors, certes, après tout, que représentent quatre arbres au moment où les dirigeants politiques de la planète sont incapables de s'engager sur des mesures fermes et définitives pour endiguer le réchauffement climatique et ses conséquences ? Mais peut-être est-ce un signe finalement ? Le signe que si les hommes politiques n'arrivent pas à prendre les bonnes décisions, c'est aux citoyens de prendre les choses en mains, de se réapproprier le pouvoir...


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Quatre arbres donc, et un message : Petit Papa Noël, nous sommes les enfants sages du village Arc en ciel. Pour Noël, peux-tu sauver nos arbres et nous apporter un square. Merci.

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Si le père Noël existe, nul doute qu'il ne restera pas insensible à cet appel... qui a franchi les grilles. Comme un symbole... Lorsqu'un pouvoir en place, quel qu'il soit, s'enferme dans une posture autiste, n'écoutant plus que lui-même et sa propre logique, il ne fait que renforcer la détermination de ceux qui s'opposent à sa ligne directrice pour en faire évoluer les orientations. C'est une évidence mécanique et fermer un peu plus les grilles ne fera qu'accélérer le phénomène... Il n'est peut-être pas trop tard pour s'en rendre compte...

Alors, donnons-nous l'occasion de respirer un peu plus à l'air libre... Allez, si on ouvrait les grilles !

Stéphane Fleury    

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 18 Décembre 2009

fond-ecran-decoration-de-noel.jpgAttention J-7 avant la fin du grand concours international des décorations de Noël qui cette année se déroule dans notre chère cité... Jusqu'à Noël un jury cosmopolite, issu des cinq continents va parcourir la ville à la recherche de la meilleure décoration de Noël de la ville. Esthétisme, choix des couleurs, sens de la perspective, jeux de lumières, maîtrise artistique, harmonie d'ensemble, pertinence des effets, autant de critères qui seront passés au crible par le jury d'experts internationaux. Les résultats du concours qui n'ont qu'une valeur symbolique, puisque l'important comme chacun sait est de participer, seront publiés le samedi 2 janvier 2010 en exclusivité sur Aulnaylibre !

Alors n'hésitez pas à participer. C'est ouvert à tous et c'est gratuit !

En attendant, l'équipe d'Aulnaylibre ! vous souhaite un joyeux Noël !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 17 Décembre 2009

securite_publique.jpg"Depuis un an, dix personnes sont tombées sous les balles dans notre département. Et combien d'autres y ont échappé par miracle ? Combien de policiers blessés en service ou passés à un cheveu de la mort ? Combien de passants épargnés simplement par hasard ?" Ces mots sont ceux de Claude Bartolone président du Conseil général et député de la Seine-Saint-Denis. Le 2 octobre dernier, il réunissait les élus de toutes sensibilités (conseillers généraux, maires, députés, sénateurs), le préfet de police de Paris. Au centre du débat : la sécurité des habitants du département. Cette rencontre, une première en Seine-Saint-Denis, a permis aux élus de rappeler le sentiment de mal-être et de souffrance devant la dégradation des conditions de sécurité.

En mai dernier, Claude Bartolone alertait déjà par courrier le président de la République lui rappelant l'urgence en Seine-Saint-Denis à apporter des réponses pour les habitants. Il citait quelques chiffres : en 2009, violences physiques : +3,2%, violences sexuelles : +6,4% et infractions à la législation sur les stupéfiants : +14%. Depuis le 14 septembre, l'organisation de la police a changé. Le préfet de police de Paris est à la tête de la nouvelle police d'agglomération englobant la capitale et les trois départements de la petite couronne (92,93,94). Le Grand Paris de la sécurité va mutualiser les forces de l'ordre à l'échelle de Paris et de la petite couronne. L'idée : permettre plus d'égalité entre les territoires... mais certains craignent une dilution des effectifs de police. C'est pourquoi le président du Conseil général demande au préfet de police que "le premier chantier du Grand Paris de la sécurité soit consacré à un plan d'urgence en faveur de la Seine-Saint-Denis".

Le département attend toujours les 400 policiers réclamés depuis si longtemps pour rejoindre les commissariats. Les Unités territoriales de quartier (UTEQ) pourraient être généralisées aux 20 circonscriptions du département d'ici 2010. "Les habitants ne demandent que cela". Cette présence pérenne et efficace, dans un espace de proximité, ne peut que rassurer les populations et faire reculer l'insécurité et le sentiment d'insécurité. Le président Claude Bartolone a demandé que l'Observatoire national de la délinquance présidé par Alain Bauer travaille à la mise en place d'un Observatoire départemental de la délinquance pour la Seine-Saint-Denis. Enfin, en associant tous les élus du département, quelle que soit leur sensibilité, les Etats généraux de la sécurité en Seine-Saint-Denis vont être lancés. "La situation est en train de se tendre dans le département, ça ne peut plus durer" avertissait le président du Conseil général, à l'issue de cette réunion. A suivre.

Source : Claude Bardavid, Seine-Saint-Denis, le magazine, nouvelle série n°9 novembre 2009.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 16 Décembre 2009

DSC03356Lorsque je suis arrivé à Aulnay Sous Bois dans l'optique de m'y installer, c'était en décembre. Tout de suite on m'a parlé de la fameuse patinoire... Avec un certain orgueil, perceptible dans la voix de mon interlocuteur qui avait presque envie de bomber le torse... Je lui ai demandé si cela coûtait cher, il m'a répondu oui, mais que la ville avait les moyens... J'ai mis le temps mais dimanche j'ai donc enfilé les patins pour voir... Côté organisation c'est un sans faute. Le flux des patineurs est parfaitement géré que cela soit à l'entrée de la ferme du Vieux Pays, au moment de chausser les patins, jusqu'à l'entrée sur la glace. Par ailleurs, une séparation entre les moins de 7 ans et les plus aguerris assure que chacun puisse prendre du plaisir. Le prix est dérisoire pour les enfants : 4 euros les cinq entrées. Comptez 16 euros les cinq entrées pour les adultes. Franchement, la patinoire c'est fun et cela permet de passer un moment agréable en famille ou entre amis.

DSC03365.JPGPar curiosité je suis allé côté coulisses pour voir par quel miracle on arrivait à créer une patinoire en pleine ville au nez et à la barbe de Dame Nature. J'ai vu des containers remplis de liquide faisant un bruit assez épouvantable. Du reste, des riverains en ont parlé en réunion de conseil de quartier, parait-il... Alors certes, j'ai passé un chouette moment mais en plein Copenhague je n'ai pu m'empêcher de me demander si la création artificielle d'une patinoire en milieu urbain était bien pertinent, écologiquement parlant, ou si c'était plutôt un non sens écologique... ?

Stéphane Fleury. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 15 Décembre 2009

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Coup de folie en ce samedi 11 décembre, je décide d'aller inaugurer mon vélo flambant neuf. Cela doit bien faire 16 ans que je n'ai pas pris place sur une selle, mais voilà la décision a été prise d'enfin équiper toute la famille en bicyclettes. Comme un besoin, comme une envie de circuler autrement. Et en ce petit matin force est de constater que je ne me suis pas trompé. Malgré une petite brise glacée, un bonnet et des gants et tout de suite c'est la grande impression de liberté... Je parcours la ville à l'inspiration, sans destination précise, à la recherche d'un regard neuf et inattendu.

Il est encore tôt et pourtant la circulation me parait déjà dense. Aux feux rouges, derrière les pots d'échappement, ce n'est pas franchement le bonheur. Une impression désagréable m'arrive par les narines. Je me demande si l'air vicié que je respire des voitures n'est pas de nature à éliminer les bienfaits théoriques occasionnés par cette pratique sportive... Autre constat désarmant, l'absence de pistes cyclables. Sur les grands axes la cohabitation avec l'automobile est des plus chaotiques et aux feux j'ai la méchante envie de monter sur les trottoirs pour m'extirper des fumées. Pas de doute, la ville d'Aulnay Sous Bois n'a absolument pas été conçue pour les deux roues. Certes, il y a le canal de l'Ourcq, mais bon dans la ville c'est pas top.

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J'adore cette magnifique piste cyclable du pont de la croix blanche qui symbolise bien la place de l'utilisateur de vélo dans cette ville. Entre les voitures et les bus c'est vraiment la grande aventure... Quand je pense aux quelques villes du nord que j'ai pu traverser, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne je ne peux m'empêcher de penser que décidemment nous avons raté quelque chose. Quelqu'un travaille-t-il sur ce sujet à la Mairie ou est-ce déjà une cause perdue ? Gardons espoir toutefois car j'ai quand même croisé quelques collègues en vélo. En se regardant, c'est tout de suite une imperceptible envie de sourire presque de rigoler parce qu'il faut une bonne dose d'humour, de folie ou d'inconscience pour utiliser ce moyen de transports dans la ville.

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En revanche, en s'écartant des grands axes, il n'y a toujours pas de pistes cyclables, mais l'absence de voiture vous fait passer un joli moment de liberté à vélo, en flânant au gré du vent. Sur la photo ci-dessus rue Jacques Duclos, c'est pas de chance la piste cyclable fait office de parking... Je vous le dis, pour rouler à vélo à Aulnay Sous Bois il faut avoir l'âme d'un aventurier...

Je termine par un petit coup du pub ( je n'ai pas eu de remise pour ça je le précise ) pour les Cycles Tilly anciennement situés avenue Anatole France et qui maintenant ont déménagé rue Jules Princet. La boutique est super, les vélos d'enfer, et les gens vous accueillent dans un commerce de proximité où on prend le temps de s'occuper de vous. C'est un peu plus cher que chez Décathlon mais vous avez l'impression de ne pas repartir avec un vélo mais avec votre vélo.

Voilà, c'était mon début de semaine tous à vélo... A très bientôt sur les routes de notre chère cité...

Stéphane Fleury.

  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 14 Décembre 2009

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Paris a son Velib' et la ville est plus belle à vélo, Caen a son V'eol et la ville est plus facile, alors en passant un peu par hasard rue Jules Valles à Aulnay Sous Bois, j'ai bien crû tomber sur la première station de vélo accessible de notre ville. A mesure que je m'approchais de l'endroit, ma certitude grandissait. Pas de doute, le logo officiel de la ville est bien visible pensais-je, je ne me suis pas trompé. Un A comme Aulnay dont le pied sert de base à un arbre qui fait office de Sous Bois. Je prends une jolie photo où dans le fond j'aperçois deux vélos que j'appelle instantanément Vélo'lnay. Je trouve que ça sonne bien.


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En voyant les engins, je me dis que la ville n'a pas mégoté. Super roues renforcées, carénage à l'avenant avec lumière intégrée, un design bleu turquoise des mers du sud du meilleur effet, et en plus fonctionnels avec une petite valise arrière bien pratique pour transporter ses affaires. En plein sommet de Copenhague, je me dis qu'enfin notre ville a pris les devants pour offrir une alternative crédible à l'automobile et que nos élus Verts servent à quelque chose. J'allais partir le coeur léger lorsque j'ai vu ce qui était écrit sur la petite valise... Domino's pizza. Ah oui ok d'accord, méprise totale. Suis-je naïf. Avec les 38000 voitures que compte la ville d'Aulnay Sous Bois et sachant que ce chiffre croît de 1% tous les ans, avec des pistes cyclables d'une discrétion à toute épreuve, il faudrait vraiment être fou pour créer un tel réseau sur notre ville... ou peut-être tout simplement fou pour rouler à vélo à Aulnay Sous Bois... 

Stéphane Fleury  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 11 Décembre 2009

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Tonight's the night ! Ze place to be ! Enfin, bref, ce soir à 21heures est programmée au Monico, le bar branché et connecté en face de la gare côté sud, la cinquième nuit de la blogosphère aulnaysienne. Ce rendez-vous est ouvert à toutes et à tous. Rédacteur, commentateur, lecteur ou simple curieux... Juste le plaisir de se rencontrer et de se taper un bon moment de discute ensemble importent.

You're more than welcome ! Vous êtes attendus !

The night never sleeps... La nuit ne dort jamais...

Stéphane.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 10 Décembre 2009

grand métroMalgré les critiques, les députés ont voté pour le projet porté par Christian Blanc. Il prévoit la création d'un métro automatique de 130 km autour de Paris.

L'opposition de la gauche et les réserves d'élus UMP franciliens n'ont pas empêché les députés d'adopter hier le volet transports du chantier du Grand Paris.

Le projet : Un métro automatique de 130 kilomètres en rocade qui reliera le centre de Paris (via la ligne 14), les principaux pôles urbains ( Saclay, la Défense, Saint-Denis, Aulnay, Descartes-Noisy...), le TGV et les aéroports, soit une quarantaine de gares. Il circulera à 60 kilomètres/heure, 24 heures sur 24, transportant 40000 personnes en heure de pointe. Les travaux pourraient débuter fin 2013 pour une mise en service des premiers tronçons en 2017.

La méthode : Le projet est mené par la Société du Grand Paris, établissement public où l'Etat est majoritaire. Elle conduira les opérations d'aménagement et de construction autour des futures gares, où elle dispose d'un droit de préemption et d'expropriation. Le chantier doit contribuer à la création d'un million d'emplois en quinze ans.

 

Les critiques : L'ensemble du projet est jugé "technocratique" par la gauche en raison du faible poids des collectivités locales, coûte 35 milliards, dont 21 milliards d'euros pour le seul métro automatique. Le principal mode de financement retenu est l'emprunt, mais le rapporteur du budget et député UMP Gilles Carrez a pointé plusieurs insuffisances. Il a également émis des réserves sur le tracé, qui privilégie les déplacements travail-travail au détriment du domicile-travail, pourtant jugé prioritaire par les Franciliens.

Les députés ont adopté le projet de loi par 299 voix contre 216 malgré des critiques à droite. S'il ne repasse pas devant l'Assemblée, le texte sera examiné au Sénat en février puis promulgué en mai. Le débat public pourrait avoir lieu entre septembre et décembre 2010. Après les transports, l'Etat devra s'atteler aux grands projets d'urbanisme, sur lesquels ont travaillé dix équipes d'architectes. Un Atelier international du Grand Paris verra le jour.

Source : Vincent Michelon sur Metrofrance.com

Sur cette question je relaie l'article paru sur MonAulnay.com ici.

Le point très intéressant c'est évidemment qu'avec le Grand Paris, l'état sera maître de l'urbanisme dans un périmètre de 1km autour de chaque gare. Si le projet de gare voit le jour à Aulnay, l'impact sur l'urbanisme sera majeur.

En réunion publique au Quartier de l'Europe, a été évoqué le tracé du Grand métro. Il y aurait une fourche au Bourget avec deux directions : d'un côté vers Roissy en longeant l'usine Citroën, de l'autre vers l'est en direction de Sevran, Clichy Sous Bois, Montfermeil et le Val de Marne. La station d'Aulnay prévue se situerait au niveau du rond point de l'Europe du côté du magasin But.

Stéphane Fleury 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 7 Décembre 2009

Nous continuons notre série consacrée à l'urbanisme. Toujours le même objectif : donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain.

Episode 5 : la zone
UG du PLU d'Aulnay Sous Bois.

La zone UG c'est donc la zone pavillonnaire. Si vous cliquez sur le site de la ville,
ici, vous apprenez que 44% du territoire aulnaysien est composé de zones pavillonnaires.  C'est sans doute la raison pour laquelle j'entends souvent dire que ce qui caractérise la ville d'Aulnay Sous Bois c'est son tissu pavillonnaire.

Ce tissu est présent aux quatre coins de la ville, au sud évidemment, mais également au nord. La première partie passera en revue et en cartes le différentes zones pavillonnaires de la ville situées au nord de la gare. 



Ci-dessus, quartier rose des vents, en face du parc Robert Ballanger, rue Michel Ange.

 



Cette fois-ci en face du parc du Sausset, en descendant l'avenue Raoul Dufy pour aller croiser la RN2.

 

Ici au nord du quartier du Gros Saule.

 




Là un fort tissu pavillonnaire dans le quartier Vieux Pays. On reconnait, au milieu, la rue Maximilien Robespierre. En haut à gauche, on aperçoit comme un petit carré sans habitation. C'est le terrain de la rue des Saules. En pleine zone UG. J'ai dû mal à comprendre pourquoi on tient absolument à nous construire du collectif à cet endroit. En réunion publique à Chanteloup-Pont de l'union le discours que j'ai entendu c'était plutôt : préservons les zones pavillonnaires, évitons de faire comme dans les zones UD où des immeubles poussent au milieu des pavillons sans respecter l'harmonie architecturale.

En réunion publique à Nonneville je n'ai entendu parler que de préservation et de protection des zones pavillonnaires, de circulation à réduire pour en garantir la tranquillité et de jardins qu'il fallait bien entretenir pour la beauté du quartier. C'est bizarre, lorsque les riverains de la rue des Saules tiennent ce discours on sort tout de suite l'artillerie lourde. On nous parle d'égoïsme, de crise du logement, de densification nécessaire. Mais pas à Nonneville. Pas une seule fois au cours de cette réunion publique dans un quartier sud et pavillonnaire de la ville, je n'ai entendu ces mots : crise du logement sans précédent, densification, logement social, égoïsme. Pas une seule fois. Visiblement c'est à chaque quartier son discours : à Nonneville c'est la douceur de vivre en zone pavillonnaire en se demandant comment trouver du compost ou comment économiser de l'eau en arrosant son jardin, pour la rue des Saules c'est il faudra construire. Et oui le Sud... et le Nord... ne semblent visiblement pas logés à la même enseigne.

Attention, que l'on ne se méprenne pas. Je n'attaque pas les gens du sud et leurs préoccupations. Je les respecte comme il se doit. Je pointe simplement du doigt la différence de traitement entre eux et nous, c'est tout.

Maintenant revenons à la rue des Saules et faisons une projection folle... Imaginons qu'à terme l'objectif soit de dynamiter ( c'est une image ) la zone UG d'une ligne qui irait du chemin du moulin de la ville jusqu'à la rue Maximilien Robespierre. On commence par la rue des Saules et par grignotages successifs on fait tout le reste... C'est n'est qu'une projection folle...

 


 


Une autre zone pavillonnaire massive, celle du quartier Balagny.


    

Enfin dernière zone pavillonnaire d'importance, celle située dans le quartier hôtel de ville, au nord est de la voie ferrée.

Pour l'anecdote la voie ferrée a l'air d'être classée en zone UG pavillonnaire comme semble l'indiquer le plan ci-dessous du mini PLU. Bien que je ne sois pas expert ès urbanisme, je doute fort que l'on construise des pavillons sur la voie ferrée !


 

 


Pour terminer, quelques lignes sur la hauteur maximale des constructions en zone UG pavillonnaire. La règle générale dit : la hauteur de façade est limitée à 6 mètres et la hauteur maximale de la construction est limitée à 10 mètres.

Il y a quelques dispositions particulières. En zone UGa, hauteur maximale de façade limitée à 5,50 mètres et hauteur maximale de la construction limitée à 7,50 mètres. En zone UGb, hauteur maximale de façade limitée à 8 mètres et hauteur maximale de la construction limitée à 11 mètres. En zone UGe, la hauteur maximale de la construction est limitée à 4 mètres.

UGa, UGb et UGe sont des subdivisions de la zone UG qui ne répondent pas aux mêmes règles, d'où l'intérêt vraiment de se procurer le mini PLU pour savoir où vous êtes situés.

L'article 10/2.4 est intéressant aussi. Il stipule que pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif, la hauteur maximale de la construction est portée à 14 mètres. Il semble donc que dans ce cas on puisse aller jusqu'à 14 mètres, même en zone UG pavillonnaire, mais nous y reviendrons dans un article spécifique consacré à la rue Maximilien Robespierre.

A suivre, la partie 2, consacrée aux zones pavillonnaires du sud de la ville.

Stéphane Fleury

Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 5 Décembre 2009

Juste quelques mots pour les plus distraits... ou les autres. J-6 avant notre rendez-vous de la blogosphère aulnaysienne prévu au bar le Monico en face de la gare (côté sud) vendredi prochain 11 décembre 2009 à partir de 21h... Que ce soit pour quelques minutes, quelques heures ou jusqu'au bout de la nuit, vous êtes toutes et tous les bienvenus pour partager ce moment avec nous...

Stéphane Fleury.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 4 Décembre 2009

Voici le témoignage d'un délégué de quartier qui a souhaité s'exprimer sur Aulnaylibre ! Nous relayons aujourd'hui son écrit.


Je souhaite relayer l'article très réaliste du 16 novembre de monsieur Fleury sur les "j'aime les réunions de quartier libres". En effet, pour être délégué dans un autre quartier que je ne nommerai pas afin de ne pas attiser le feu, je pourrais faire strictement les mêmes remarques. D'ailleurs nos réunions passent totalement inaperçues et ne sont même pas dans l'agenda de monaulnay. Mais je n'en tiens pas les rédacteurs pour responsables.

Lorsque les réunions de quartier furent remises en place à la rentrée de septembre 2008, nous étions encore dans l'euphorie d'un changement important pour Aulnay ( même si le recours était toujours en cours) et c'est avec plein d'espoir que je me proposais de participer à ces rencontres de quartier sous la bannière du nouveau slogan à la mode sur Aulnay : LA DEMOCRATIE LOCALE ET PARTICIPATIVE. Et en plus des déclarations de l'adjoint chargé de cette démocratie qui en promettaient beaucoup, dont entre autres : "l'époque où les mairies décidaient seules est révolue" ou bien "informer la population, se concerter et élaborer avec elle les projets de ville" ... pour être bref.

Dans mon quartier, peu de participants, dont des élus inscrits en tant que simples aulnaysiens du quartier mais presque toujours absents ( heureusement, il n'y a pas d'indemnités à verser...). Avec enthousiasme, nous nous mettions au travail devant les nombreux problèmes, soucis... de notre secteur en pleine mutation que nous souhaitions évoquer. Il est certain que sur la base du bénévolat pour les délégués, ces réunions n'ont jamais été un exemple d'une grande rigueur au niveau des horaires, au niveau des présences et absences, au niveau des prévisions de dates de réunions non décidées ensemble et prévenues quelques jours avant, au niveau de l'organisation des débats souvent à bâton rompu sans personne pour les mener efficacement ( c'est un métier ). Malgré tout, les comptes rendus parfois difficiles à se procurer devaient certainement s'accumuler au fur et à mesure des séances, mais dans quel but ? Où sont-ils ? On ne sait pas. Peut-être dans le tiroir du fond d'un bureau de la démocratie locale, peut-être à l'Hôtel de Ville, peut-être à Aulnay ?

Une année de passée et aucun résultat, aucune réponse, aucune concrétisation de quoi que ce soit. Et on repart dès la rentrée 2009, en recommençant de nouveau à "bavarder" et de nouveau sur les mêmes remarques déjà évoquées. Trop c'est trop, même si les espoirs s'étaient déjà émoussés au cours de l'année 2009. Je ne peux qu'en tirer les conclusions suivantes, certainement bien affutées par ses dirigeants, mais il faut préciser que ces réunions sont obligatoires légalement pour notre ville et non, ainsi que certains doivent le penser, une faveur accordée à ses habitants : la démocratie a ses limites !

Au panier le fameux slogan, si même il a vécu un temps soit peu, le temps du recours ? Peut-être, mais je ne m'en souviens plus. L'objectif de ces réunions de quartier est très simple : il est d'apporter des informations sur les décisions et réalisations, sur le fonctionnement de tels ou tels services ou des justifications sur la politique menée... alors que tout est déjà ficelé, il n'y a plus aucune discussion à avoir, c'est fait et nous devons être satisfaits, car en même temps il ressort que de toute façon, c'est la meilleure orientation possible, et que s'il y a un "bug" c'est de la faute des prédécesseurs. L'assurance du premier magistrat déteint sur son entourage, mais il faut être solidaire...

Car chaque délégué a pu le constater, des intervenants, souvent les mêmes circulent dans nos réunions pour apporter la bonne parole. Ils  récitent leur texte, avec du matériel, parfois une batterie d'appareils audiovisuels qui ne peut qu'impressionner. Mais les réunions étant limitées par le temps, on a bien enregistré et on ferme ! 

Quelques exemples :
- le pôle gare, avec des explications sur des décisions déjà prises. Où est la trace d'une participation quelconque d'un aulnaysien en réunion de quartier ?
- la sécurité, où l'on vous détaille le plus souvent le service de la police municipale, ses effectifs, ses activités... pour en arriver à signifier aux délégués que si la délinquance est toujours présente, si l'insécurité règne à Aulnay, c'est de la faute du manque de moyens, il faut du personnel en plus, mais non un problème possible d'hommes, de gestion à revoir... Donc il n'y a pas grand chose à faire...
- les commerces, avec une intervenante, élue naturellement qui en fait vient décrire les objectifs municipaux. Place aux petits commerces le plus souvent, mais en 20 mois rien n'est concrétisé le moins du monde. Combien de commerces, malgré cette soi-disant volonté restent vides ou sont fermés régulièrement. L'ancienne municipalité souhaitait redonner vie aux quartiers d'Aulnay en perdition. Depuis échec total, combien de petits commerces ont disparu ?

Ainsi on donne l'impression aux délégués de quartier qu'ils ont leur mot à dire, qu'ils participent au fonctionnement de leur ville, qu'ils sont impliqués dans la vie de leur ville et qu'ils représentent une force d'action au sein de leur ville... et ça marche ! Que nenni.

Et l'on me dira que la politique ce n'est pas de la manipulation ? J'en suis personnellement attristé !

Eric, un délégué de quartier.

     

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 3 Décembre 2009

Voilà ! Il fallait bien que cela arrive un jour. Aulnaylibre !, le blog qui parle en toute liberté de notre ville et de ses habitants, le blog proche de chez vous, 100% garanti sans étiquette politique, 100% sans langue de bois, 100% libre, publie aujourd'hui son 100éme article. Que de chemin parcouru depuis le 21 février dernier et cette photo d'une machine sondant le terrain de la rue des Saules alors qu'on nous certifiait qu'il ne se passait rien ! Je remonte le temps en quelques dates : le 7 mars et notre rencontre avec Gérard Ségura sur le marché du Vieux Pays où le projet de la rue des Saules est qualifié de "petit projet", le 11 mars où avec une poignée de riverains nous rencontrons enfin Alain Amédro en charge de l'urbanisme et que nous comprenons que s'il ne se passe rien il y a quand même un plan élaboré avec un architecte ! Et enfin le 27 mars, une réunion publique, pas une réunion publique du quartier Vieux Pays Roseraie Bourg, mais une réunion publique organisée autour d'un seul et unique sujet : le projet de la rue des Saules.

Ce soir là, nous sommes 150 dans la salle. Soit presque la moitié de l'ensemble des délégués de quartier de toute la ville d'Aulnay Sous Bois. En groupe de travail sur la rue des Saules, nous sommes 60 personnes autour des tables, soit 3 fois plus que n'importe quelle réunion de conseil de quartier Vieux Pays Roseraie Bourg, soit 15 fois plus que le groupe de travail consacré à l'aménagement de la place de la poste et de l'église St-Sulpice. Il faut bien prendre la mesure de ce qui s'est passé dans le quartier, grâce à vous, grâce à nous. A la fois, moment citoyen très fort, tentative d'instaurer un dialogue serein et confiant avec les élus si c'est encore possible, et enfin révélateur que le citoyen n'est pas qu'une machine programmée pour glisser un bulletin de vote lors des échéances électorales mais bien un acteur de sa ville au quotidien, cette expérience restera quoi qu'il arrive une expérience citoyenne phénoménale.

Quoi qu'il arrive. Et oui, rien n'est encore réglé et la rue des Saules reviendra sur le devant de la scène dans quelques semaines, voire même quelques jours... Nous nous ferons évidemment largement l'écho de ce qui va se passer sur Aulnaylibre ! L'audience du blog est en constante augmentation, +48% de visites entre septembre et novembre, tout cela grâce aux lecteurs, aux copains de la blogosphère aulnaysienne, au bouche à oreille, et évidemment sans doute grâce au travail de terrain... Distribution de publicité dans les boîtes aux lettres, rencontre directe avec les aulnaysiens sur les marchés, dans la rue... Dans les jours et les semaines à venir, nous allons intensifier nos actions, monter en puissance, aller sur le terrain pour ressentir la ville... Tous les moyens seront bons pour informer, pour apporter un regard un peu moins lisse et consensuel, pour replacer les habitants d'Aulnay Sous Bois au centre des débats en cours dans la ville... Sur les questions d'urbanisme et sur le projet de ville du futur, par exemple...

En regardant quelques données de visite, j'observe que des internautes arrivent sur Aulnaylibre ! en tapant sur google : plan local d'urbanisme aulnay sous bois, modification plu aulnay sous bois, quartier balagny aulnay sous bois, projet urbanisme aulnay sous bois, rue des saules, projet rue coullemont, zone ua aulnay. Alors, je me dis que cet endroit sert à quelque chose et j'en suis satisfait.

Merci à toutes et à tous, lectrices, lecteurs, riverains de la rue des Saules ou d'ailleurs... A très bientôt. Je rappelle quelques coordonnées de contact : aulnaylibre@yahoo.fr   / tél : 06 81 95 11 50.

Très cordialement.
Stéphane Fleury. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 2 Décembre 2009

Nous nous lançons dans une série consacrée à l'urbanisme. L'objectif est clair. Il s'agit de donner accès au plus grand nombre à des éléments d'information permettant à chacun de s'approprier cette question essentielle : quel sera le visage de la ville d'Aulnay Sous Bois demain ?

Episode 4 : La zone UD du PLU d'Aulnay Sous Bois (Partie 3).

Nous terminons cette longue partie consacrée à la zone UD du plan local d'urbanisme en passant au crible les différentes parties de la ville situées au sud de la gare.



D'abord le secteur déjà connu dans l'hyper-centre autour de la place du Général Leclerc avec le cercle de la rue de Pimodan amené à être densifié. Sont concernées, dans l'ordre, une partie des rues Salengro, Henri Barbusse, Paul Vaillant Couturier, Maxime Gorki et Séverine. Enfin une partie sud du boulevard de Strasbourg est également amenée à se densifier. 



Tout proche de ce secteur, mais cette fois à l'est de la route de Bondy, la zone UD s'étend jusqu'à la place Jeanne d'Arc, la place Camélinat et le rond point Henri Dunant. 



La zone UD continue encore un peu plus à l'est en suivant la rue Arthur Chevalier en direction du canal de l'Ourcq.



Plus au sud, cette fois-ci, au croisement des avenues d'Aligre, de la Croix Blanche, de Nonneville, et des Pavillons Sous Bois, encore un secteur en zone UD.



Et enfin pour terminer, un peu plus à l'est du secteur précédent, en longeant l'avenue de Nonneville, un nouveau secteur UD en croisant l'avenue du Clocher et le boulevard Emile Zola.

Voilà, à peu prés, l'ensemble des zones UD de la ville passé en revue en trois parties. La zone UD, comme la zone UA du reste, font peser une sorte de menace pour toute personne persuadée de vivre dans un tissu pavillonnaire alors qu'au sens du plan local d'urbanisme ce n'est plus le cas. Une personne s'est d'ailleurs exprimée hier soir à la réunion publique de Nonneville en disant que sans doute beaucoup d'aulnaysiens ne savaient pas dans quelle zone ils se situaient. Cette méconnaissance peut évidemment avoir des conséquences fâcheuses. En revenant de la réunion de Nonneville j'ai vu qu'un autre pavillon de l'avenue Coullemont était sur le point d'être démoli. Les transactions semblent se poursuivre sur un dernier pavillon, l'occupant souhaitant troquer son bien contre un appartement.

De toutes façons, la situation instable qui règne en ce moment dans la ville d'Aulnay Sous Bois autour des questions d'urbanisme devrait inciter tout acheteur à beaucoup de prudence... Coïncidence ou pas, je discutais samedi dernier avec un riverain de l'Arc en Ciel qui m'expliquait qu'une trentaine de maisons étaient actuellement en vente dans ce secteur, comme si une partie des gens avaient décidé de quitter le quartier... Et oui, instabilité, incertitude, manque de projection et de vision sur le projet de ville du futur, autant d'éléments qui freinent ou devraient freiner fatalement les envies d'acheter dans notre commune. D'autres habitants pourraient également aspirer à quitter la ville en quête d'endroits plus stables...

Quoi qu'il en soit, un conseil si je puis me permettre, regardez bien dans quelle zone du plan local d'urbanisme (PLU) vous vous situez, ou même si vous souhaitez acheter... Ce n'est peut-être pas ce que vous croyez...

Prochain épisode. La zone UG, soit la zone pavillonnaire.

Stéphane Fleury

Source Plan : Mini PLU Plan local d'urbanisme d'Aulnay Sous Bois. Juillet 2009. Echelle 1/6000éme.


 


 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 1 Décembre 2009

Mise au vert. Je précise pour les mordus de politique, ceux qui ne décrochent jamais et qui traquent dans mes écrits la moindre parcelle partisane (ils se reconnaîtront), que je ne suis pas aller m'encarter chez les Verts, non j'ai juste profité de la brise tiède qui soufflait sous le soleil sur les coups de 14Heures pour aller faire un tour au Parc du Sausset. Sans mentir, ça doit bien faire quatre ans que je n'y avais pas mis les pieds. J'avais un souvenir diffus de l'étang mais guère plus. Désormais j'y retournerai plus souvent car l'endroit est magnifique et idéal pour s'aérer l'esprit...

Je me suis rendu à la Maison du Sausset. Bien que la pancarte indiquait des heures d'ouverture le dimanche de 11 à 17 Heures, j'ai trouvé portes closes. Des gardes à moto sont venus spontanément à notre rencontre pour expliquer que cette Maison était gérée par du personnel privé, alors parfois ils viennent et parfois ils ne viennent pas... Tiens donc, mais passons.

Le Parc du Sausset fait 200 hectares et on y trouve des vignes, des ruches, pléthore de jeux pour les enfants dont le labyrinthe végétal (fermé cet hiver) ... et puis aussi des étendues d'eau : marais et l'étang de Savigny qui est un site classé Natura 2000   . En effet, et le hasard a bien fait les choses, nous sommes tombés sur des membres de l'association du Centre Ornithologique Ile-de-France, le Corif, venus avec une longue vue nous montrer et nous expliquer en quoi ce lieu est un endroit privilégié pour les oiseaux. A la fois ressource de nourriture, espace de repos pendant les migrations et lieu de reproduction, cet étang et les marais abritent diverses espèces qui changent au fil des saisons. J'avoue que j'ignorais la richesse et la diversité que pouvait offrir ce parc. Un cormoran bagué aux Pays-Bas vient régulièrement ici depuis 10 ans, par exemple.

Bol d'air et de couleurs.

Stéphane Fleury

  





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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement