en route vers 2014 !

Publié le 8 Mai 2014

Élections européennes : communiqué des organisations
du Front de gauche d’Aulnay-sous-Bois

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Aulnay-sous-bois le 28-04-2014

L'Europe de l'austérité, du libéralisme et des exclusions, c'est Non !
Refonder l'Europe, celle des solidarités, de l'écologie et de la démocratie.

Cinq ans après sa création, le Front de Gauche repart en campagne aux élections européennes avec l’ambition de bousculer le rapport de force à gauche. Nous affirmons qu’une perspective existe hors du consensus entre sociaux-démocrates et libéraux et contre les politiques d’austérité qui enchaînent les peuples. Nos députés européens seront les fers de lance cette résistance au Parlement européen.

Avec le programme « Rompre, et refonder l’Europe », nous défendrons avec tous ceux qui voteront pour ces listes :

- L’arrêt des politiques d’austérité
- Une autre utilisation de l’argent en priorité absolue pour l’emploi
- Une démocratie qui respecte les résultats des référendums, associe les citoyens à l’élaboration des politiques européennes, rend ses pleines prérogatives au parlement national
- Une Europe de paix favorisant la détente, le dialogue, la coopération et non la confrontation et l'interventionnisme militaire
- Le refus du projet de grand marché transatlantique

Les membres du FdG d'Aulnay ; citoyens, Parti Communiste Français, Parti de Gauche et Ensemble - Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire -, vous rencontreront sur les différents marchés de la ville et dans toutes les initiatives et rassemblements qu’ils organiseront.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 4 Avril 2014

Mairie_de_Aulnay-sous-Bois.jpgEn Seine-Saint-Denis, ces municipales ont rebattu radicalement la carte politique. Dix mairies sur quarante ont viré de bord. Du jamais-vu dans le département. Dans le sillage de ces révolutions de palais, s'amorce le grand mercato des collaborateurs de cabinet. Exemples à Saint-Ouen, bastion communiste depuis l'après-guerre, est passé à droite et à Aubervilliers redevenu communiste. .. « Lundi prochain, je serai au chômage », lâche Mickaël Dahan, directeur de cabinet de Jacques Salvator, maire PS d'Aubervilliers battu dimanche par son challenger communiste. Dans son bureau jonché de cartons, il est sur le départ. « Nous sommes engagés sur des contrats qui nous lient à la personne du maire et donc ils se terminent à la fin du mandat », précise-t-il. Une relation privilégiée et précaire. « La confiance avec l'élu est déterminante. Si elle est rompue, nous pouvons être remerciés du jour au lendemain. » Le bras droit de Jacques Salvator avait signé en connaissance de cause. « Nous savons que nous sommes sur un siège éjectable. » Il avait devancé l'appel en 2008. Il avait quitté son poste de chef de cabinet à la mairie du 20e à Paris pour rejoindre Salvator en pleine campagne électorale. Un coup de poker qui colle à l'état d'esprit de ces « mercenaires » de la politique. Ce sont avant tout des militants. Mickaël Dahan a fait ses armes à l'Unef où il a été secrétaire général et affiche 20 ans de fidélité au PS.

« Une fois qu'ils ont accepté ce job ils sont marqués. Ils assument les conséquences qui peuvent être brutales », reconnaît l'un de ses collègues. Mickaël Dahan ne peut pas espérer rebondir en douceur dans l'administration, il n'est pas fonctionnaire.

Pour ces collaborateurs engagés à gauche, les lendemains de défaite s'annoncent difficiles en Seine-Saint-Denis. D'autant plus que beaucoup ne l'avaient pas vu venir. « C'est douloureux. Le téléphone s'arrête de sonner. Le monde tourne sans vous. Ce qui me met un coup sur la tête ce n'est pas tant un échec personnel que de voir un bastion PC passer à droite », confie un conseiller à Saint-Ouen.

« Avec la Bérézina du PS cela va être plus compliqué de trouver du travail », reconnaît Mickaël Dahan. Au cabinet de Stéphane Troussel, président PS du conseil général de Saint-Denis, les CV affluent depuis dimanche. « Nous en avons reçu une vingtaine émanant de villes de Seine-Saint-Denis. Désormais, il nous en arrive du 92 et même de la ville de Paris. Et nous nous attendons à en recevoir maintenant de toute la France. »

A cette hécatombe, il faut ajouter les assistantes. Détachées auprès du cabinet du maire ou affectées à un élu, il faudra leur retrouver une place dans les services. Leur retour est toujours délicat car elles risquent d'être placardisées par la nouvelle équipe. Omar Aït-Bouali, maire-adjoint à la jeunesse à Aubervilliers prévient : « Les collaborateurs connaissent les règles du jeu. Pas elles. Si on ne s'occupe pas d'elles, elles vont être broyées. »

Source : Le Parisien / Photo : Wikipédia

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 2 Avril 2014

BRER.jpgAprès les courriers et les pétitions, la facture. Le maire de Tremblay, François Asensi (Front de gauche), vient d'adresser par courrier à Guillaume Pepy la facture engendrée par les retards répétés du RER B depuis dix années. Le montant de ces retards a été estimé à près de 290 000 €.  

« De telles conditions de transport ne sont pas acceptables et ne sont pas dignes d'une capitale européenne, écrit le député-maire de Tremblay, rappelant la journée noire du 15 janvier où près de 15 000 passagers avaient dû être évacués des rames. Un colis suspect avait mis à l'arrêt tant de trains, qu'une caténaire vétuste, avait fondu à Aulnay au petit matin. Le trafic était paralysé jusqu'au soir.

La ville a pointé les retards de ses salariés

Les services municipaux de Tremblay ont pointé les retards de salariés qui empruntent le RER B pour aller travailler. « Le calcul a été fait en fonction de la catégorie d'emploi, du salaire et du retard moyen constaté », indique-t-on en mairie. Un an de retards est ainsi chiffré à 28 927 € à la charge de la collectivité. Sur dix ans, on frôle 300 000 €.

« Je vous adresse donc la facture de 289 270 €, écrit François Asensi. Cette somme pourrait par exemple, financer le renforcement de l'offre de transports sur le territoire de Tremblay, Sevran, Villepinte. Elles compléteraient les dispositifs déjà mis en place par la collectivité comme T bus et Filéo ». Le chèque n'est pas arrivé et n'arrivera sans doute pas. Aucune indemnisation n'est prévue, assure-t-on à la 
SNCF, en rappelant que la mise en place de la desserte RER B nord +, depuis septembre, offre une meilleure desserte à Tremblay. Ce service omnibus vise à améliorer la fiabilité et l'offre de transports sur cette ligne empruntée par 900 000 voyageurs chaque jour. La deuxième ligne d'Europe. Le chantier a duré cinq ans. 650 M€ ont été investis et les promesses ne sont pas au rendez-vous. « Il y a 8 à 10 trains en heure de pointe contre 4 par heure avant », précise l'opérateur. La SNCF convient que les mois de janvier et février ont été marqués par de nombreux incidents d'origines diverses mais que les efforts menés depuis commencent à porter leurs fruits : « en renforçant en particulier la maintenance de la caténaire sur la partie nord, en poursuivant les opérations de renouvellement de voies et d'appareils sur l'ensemble de la ligne ». « Une rame est rénovée tous les dix jours », précise l'opérateur.

La réalisation d'un troisième quai à Denfert-Rochereau à 
Paris, devrait permettre de désengorger la ligne B en cas de problème, à partir de la fin 2014. « En dehors des journées marquées par des incidents lourds, la ponctualité des voyageurs atteint fréquemment, y compris en semaine, des niveaux supérieurs à 90 % » rétorque la SNCF. Les résultats de février sont en cours de validation. Sur l'année 2013, 17 % des trains avaient accusé un retard de plus de cinq minutes. Alors que l'objectif fixé par la région était de 6 %.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 2 Avril 2014

BBwins.jpgSur le marché du boulevard de Strasbourg, à Aulnay, les commerçants lui donnent du « Bruno ». « Tu l'as bien mérité », lui glisse-t-on entre deux bises. Tout sourire, Bruno Beschizza distribue les accolades, serre les mains, et convie les uns et les autres au conseil municipal d'installation : « Au gymnase Scohy, samedi matin, il y aura de la place pour tout le monde ! ».Le « parachuté » de l'été 2013 a bien pris ses marques dans la ville de 82 000 habitants. Philippe Dallier, sénateur-maire UMP des Pavillons, notait, au soir de la victoire, qu'il y avait « du Jean-Claude Abrioux » en Bruno Beschizza, allusion à la faconde du défunt député-maire RPR d'Aulnay. « Il a le contact facile, les gens ont besoin de ça ici », renchérit-on dans l'entourage de son prédécesseur et rival malheureux, le socialiste Gérard Ségura.

L'ancien policier de 46 ans, conseiller régional UMP, qui avait tenté sa chance en Seine-Saint-Denis lors des législatives de 2012, arrivait précédé d'une réputation de « dur ». Les militants de gauche n'ont pas manqué d'exhumer les propos tenus sur un plateau télé, lors des émeutes de 2005. Il était alors représentant de Synergie, syndicat d'officiers de police, et évoquait des « islamistes radicaux » qui auraient « entraîné et manipulé des jeunes ». A Aulnay, il fait campagne sur les thèmes classiques de la droite. La sécurité, bien sûr. « Oui, je privilégie la victime au voyou en dénonçant la culture de l'excuse », clame-t-il lors de l'inauguration de sa permanence de campagne. Mais il met aussi en avant les « valeurs familiales », et distribue un tract intitulé « Non à la théorie du genre dans nos écoles », surfant sur la rumeur qui inquiète certains parents d'élèves.

Son score solide au second tour (60,7 %) montre qu'il a réussi à grappiller des voix au-delà de l'électorat traditionnel de droite. Sa méthode : labourer le terrain, séduire les déçus de la gauche. « J'avais fait campagne pour Ségura en 2008, mais cette fois, j'ai incité tout le monde à voter Beschizza ! », glisse un ancien animateur de la cité de l'Europe. Le candidat de droite aime répéter qu'il a tenu « 170 réunions d'appartement en 8 mois », et n'a négligé aucun soutien. En janvier, un habitant du quartier du Gros-Saule, Bilel Hidri, interpelle le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lors de sa visite, devant les caméras. Bruno Beschizza contacte le jeune homme et l'enrôle dans sa campagne. « Je n'étais pas candidat sur la liste, mais je l'ai soutenu, explique Bilel Hidri. Quand je l'ai rencontré, le contact est bien passé. C'est un visionnaire, loin des clichés sur l'ancien flic hautain. Je l'ai vu dans son rôle de bon père de famille ».

Quand la température monte, dans l'entre-deux-tours, des affichettes sauvages fleurissent dans les cités du nord de la ville, le comparant à Le Pen. Bruno Beschizza contre-attaque en diffusant sur Internet le message vidéo du comédien Saïd Taghmaoui, natif d'Aulnay. Depuis un tournage à l'étranger, l'acteur indique avoir « eu la chance de discuter longuement avec lui par téléphone » : « J'avais entendu tout et n'importe quoi, comme par exemple qu'il allait détruire la mosquée. Il m'a rassuré ». « Je veux rassembler tout le monde », n'a cessé de clamer le nouveau maire d'Aulnay, que l'opposition attend désormais au tournant, pointant une équipe « sans expérience ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 1 Avril 2014

A l’issue d’un second tour des municipales plein de rebondissements, douze hommes et une femme prennent les rênes de villes jusque-là détenues par d’autres. La droite est en force.

Qui aurait imaginé il y a quelques semaines encore que les élections municipales se traduiraient par un tel bouleversement en Seine-Saint-Denis ? Dix maires sortants ont été battus, souvent à plates coutures, par leurs challengeurs (à Aulnay, Villepinte, Livry, Bobigny, Le Blanc-Mesnil, Saint-Ouen, Bagnolet, Coubron, Le Raincy, Aubervilliers). Trois villes, où les sortants ne se représentaient pas, se sont, elles aussi, choisi de nouveaux dirigeants : Montreuil, Gournay et Stains.

En tout, ce sont donc treize nouveaux élus – douze hommes, une femme – qui vont bientôt ceindre l'écharpe tricolore de premier magistrat. Leurs victoires redessinent une nouvelle carte politique du département avec la moitié des communes dirigées par la droite (11 UMP, 5 UDI, 4 DVD), 19 par la gauche (8 PS, 2 EELV, 2 DVG et 7 Front de gauche) et une sans étiquette (Gournay).

 carte-maires-93.JPGMartine Valleton (UMP), la mieux élue du second tour. Elle avait perdu Villepinte pour 63 voix en 2008, elle le reprend à la gauche avec une marge considérable : 62,8 % des suffrages face à Nelly Roland (DVG), soit 2 411 voix d'avance. A Aulnay, Bruno Beschizza (UMP) bat Gérard Ségura de plus de 5 000 voix, avec 60,7 % des suffrages. Dans cette ville, les électeurs ont été particulièrement mobilisés : la participation a augmenté de 5 points en une semaine.

Les autres candidats de la droite qui ont renversé des villes de gauche ont réalisé de beaux scores : 56,2 % pour Pierre-Yves Martin (UMP) à Livry, 54 % pour Stéphane De Paoli (UDI) à Bobigny, 52 % pour William Delannoy (DVD) à Saint-Ouen. L'écart le plus faible est au Blanc-Mesnil : Thierry Meignen (UMP) ne gagne qu'avec 209 voix d'avance sur le sortant PC, Didier Mignot – il y a six ans, l'écart, dans l'autre sens, était de 45 voix.

C'est à Gournay qu'on a le plus voté. Ce dimanche, Coubron a laissé échapper son « titre » de champion de la participation au profit de Gournay-sur-Marne : 70,7 % des électeurs se sont rendus aux urnes pour trancher entre les trois prétendants à la succession de Michel Champion (UMP). Le dauphin désigné, Franck Attal (UMP), a été battu de 87 voix par la liste sans étiquette d'Eric Schlegel.

C'est à Stains, une autre ville où le sortant ne se représentait pas, qu'on a le moins voté au second tour : à peine 43,1 % de participation, c'est toutefois mieux que le 23 mars (39 %). Dans cette commune 
communiste, l'ancien premier adjoint Azzedine Taïbi (PCF) prend le relais de Michel Beaumale (PCF).

Des bastions historiques ont basculé. La droite a fait tomber des bastions presque centenaires comme Bobigny, rouge depuis la création du Parti communiste au congrès de Tours en 1920, ou Livry-Gargan, passé à gauche cette même année. Le Blanc-Mesnil était communiste depuis 1935, Saint-Ouen depuis l'après-guerre. Quant à la ville de Bagnolet, seule conquête du PS ce 30 mars 2014, elle était gérée par le PCF depuis... 1928.

Deux maires de moins de 40 ans. Le plus jeune maire du 93, Pierre-Yves Martin (UDI), vainqueur surprise à Livry-Gargan, a réussi, à 33 ans, à déboulonner Alain Calmat (DVG), 73 ans. Patrice Bessac, nouveau maire communiste de Montreuil, a 35 ans. Le doyen des maires est l'UMP André Veyssière, 76 ans, réélu dès le premier tour à Dugny.

Quatre femmes seulement vont présider des conseils municipaux, à Bondy, Romainville, Villetaneuse et Villepinte.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 31 Mars 2014

BB« 60 %, ce n’est plus un score partisan, je suis vraiment le maire de tous les Aulnaysiens ». Bruno Beschizza n’entre pas à la mairie d’Aulnay par la petite porte. Si dès 21 h 30 hier soir, le candidat UMP n’avait plus guère de doute sur l’issue du scrutin, il ne pouvait prédire que sa victoire serait aussi large. Mais au fil de la soirée, les yeux des militants, rassemblés dans la petite permanence de campagne, se sont écarquillés, à la vue de scores parfois inattendus.

Dans plusieurs bureaux des quartiers pavillonnaires du sud, ancrés à droite, Bruno Beschizza a fréquemment dépassé les 70 %. Dans le nord de la ville, il a aussi réalisé de très bonnes performances, coiffant par exemple au poteau son adversaire socialiste, le maire sortant Gérard Ségura, dans deux bureaux de l’école Ormeteau.

Deux heures plus tard, les jeux étaient faits. Une Marseillaise tonitruante faisait trembler les lustres de la salle des conseils de l’hôtel de ville. Celui qu’on présentait comme le candidat « parachuté », installé depuis moins d’un an à Aulnay, s’est donc largement imposé, avec un score de 60,7 %, face à au sortant socialiste.

La ville de près de 82 000 habitants retombe dans le giron de la droite, qui avait été délogée en 2008. A l’époque, le PS ne l’avait emporté que de 204 voix. Cette fois, Bruno Beschizza est très loin devant, avec 5 120 suffrages d’écart. Il a annoncé hier vouloir « instaurer l’apaisement dans cette ville » : « Pendant six ans, les Aulnaysiens ont subi un système qui les a divisés, entre nord et sud, communautés, religions, associations », a-t-il clamé, visant son prédécesseur.

Celui-ci, quelques instants auparavant, a quitté les lieux, non sans avoir appelé les militants à le rejoindre à sa permanence de campagne, pour « construire demain ». Gérard Ségura a proclamé les résultats face à une foule compacte, entouré par le député PS Daniel Goldberg et quelques collaborateurs aux yeux rougis. Celui qui reste vice-président du conseil général a appelé ses soutiens à « sortir la tête haute ».

« J’assume l’entière responsabilité de la défaite », a encore déclaré Gérard Ségura. S’il s’estime victime de la « sanction nationale », infligée par les électeurs aux maires PS, il confie avoir commis des « erreurs », notamment dans le rythme de construction de logements ou encore l’écoute accordée aux administrés. « Une partie de notre électorat, la population des quartiers populaires est en recul », note-t-il, en misant sur la « nouvelle génération de militants » qui s’est selon lui révélée au cours de la campagne.

Source article : Le Parisien / Vidéo : mairie d’Aulnay-sous-Bois

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 31 Mars 2014

BB.JPGSaint-Ouen, Le Blanc-Mesnil et Bobigny, trois bastions rouges, ont été remportés par la droite, qui gagne aussi trois villes socialistes et divers gauche : Aulnay-sous-Bois, Villepinte et Livry-Gargan.

HISTORIQUE. Trois fiefs du PCF submergés par la vague bleue, mais aussi Aulnay-sous-Bois et Villepinte, perdues par l'UMP en 2008 et qui reviennent dans le giron de la droite, ou, plus inattendue, la victoire du jeune Pierre-Yves Martin, 33 ans, à la tête d'une coalition avec l'UDI, contre Alain Calmat (DVG) qui s'attendait à décrocher un 4emandat à Livry-Gargan.

Hier soir, le sénateur-maire (UMP) des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier jubile au côté de Bruno Beschizza, nouveau baron de la droite en Seine-Saint-Denis. « C'est historique, même en 1983 on n'avait jamais vu une telle victoire ! Le PS et le PC sont en pleine débâcle ! » claironne le parlementaire qui lorgne déjà sur la présidence du Grand Paris en 2016.

L’élection a pris des allures de grand chamboule-tout

Pour le président (PS) du conseil général, Stéphane Troussel, « le résultat de ces municipales sonne comme un avertissement sévère à l'égard du gouvernement et du président de la République ». Il estime qu'il est « urgent de donner des signes clairs aux citoyens ». Le chef de file du PCF dans le département, Hervé Bramy, est resté injoignable hier soir.

Dans l'ensemble du département, l'élection prend des allures de grand chamboule-tout : dix maires sortants ont été battus, dont Eric Raoult (UMP) au Raincy ou encore Raymond Coënne (UMP) à Coubron, tous deux devancés par des dissidents de droite. Les communistes, qui perdent trois villes, en gagnent tout de même deux : Montreuil, l'ex-verte, et Aubervilliers, l'ex-PS.

A noter, la seule conquête du PS, Bagnolet, qui était communiste depuis 1928. Sans surprise, Michel Pajon (PS, 42,9 %) a été réélu à Noisy-le-Grand, Sylvine Thomassin (PS, 47,4 %) a gagné à Bondy, Laurent Rivoire (UDI, 58,5 %) à Noisy-le-Sec, Corinne Valls (DVG, 49 %) à Romainville, Claude Capillon (UMP, 49,4 %) à Rosny-sous-Bois, Stéphane Gatignon (EELV, 50,6 %) à Sevran, Azzédine Taïbi (PC, 50,3 %) à Stains et Carinne Juste (FG, 43,3 %) à Villetaneuse.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 30 Mars 2014

Bruno-Beschizza-Aulnay

Bruno Beschizza l’emporte avec 60,7 % des voix à Aulnay-sous-Bois au second tour des municipales de 2014.

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 28 Mars 2014

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Publié le 28 Mars 2014

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Publié le 28 Mars 2014

Aulnay-leblog... la nausée ! 

Par Alain Froment et Sébastien Ville, membres du Front de Gauche.

 pg93.jpegAulnay-leblog aura sciemment manipulé l'information jusqu'au dernier jour de la campagne, caché derrière un anonymat qui rappelle les grandes époques où la délation était encouragée par l'Etat.

En publiant un article sur le Parti de Gauche, le blog anonyme ne cite pas notre communiqué et manipule le propos.

Car si nous caractérisons la droite de Beschizza, nous disons aussi que c'est de la responsabilité du Maire battu si elle arrive à ce niveau dans notre ville.

Cette gauche qui a failli continue de le faire en tronquant nos propos et se montre indigne de nous représenter.

Qu'il soit dit haut et fort que personne dans l'équipe de Vivre Mieux Ensemble ne lâche Alain Amédro, encore moins les membres du Front de Gauche qui connaissent ce que loyauté veut dire.

Nos expressions diverses sont notre attachement à la démocratie. Nous avons ensemble fait une campagne dont nous sommes fiers qu'elle ait été portée à ce niveau par notre ami, notre camarade Alain Amédro.

Il a montré, dans toute cette campagne un attachement fort à faire vivre un collectif, il a su fédérer autour de lui des énergies différentes. Grâce à lui et son sens du collectif, il a su faire naître une campagne honnête et transparente. A l'opposé des méthodes d'Aulnay-le-Blog qui, comme les positions xénophobes de Ségura à propos des Rroms, devraient disparaître du champ de la gauche. 

Merci Alain !

Alain Froment, Secrétaire du Parti de Gauche, candidat Vivre Mieux Ensemble à Aulnay, membre du Front de Gauche.

Sébastien VilleEnsemble, candidat Vivre Mieux Ensemble à Aulnay, membre du Front de Gauche.

 

 

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 28 Mars 2014

Source : http://www.islametinfo.fr/

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 28 Mars 2014

munps.jpg« DIMANCHE, c'est Massacre à la tronçonneusePearl Harbor, ou la Tour infernale, au choix », ironise un parlementaire de la majorité. Au PS, on s'attend à un très mauvais scénario pour le second tour des élections municipales. Alors que la campagne officielle se termine ce soir à minuit, les socialistes jettent leurs dernières forces dans la bataille. Porte-à-porte, rappels téléphoniques, ciblage des abstentionnistes en passant les listes d'émargement au peigne fin pour mobiliser. Mais le moral n'y est plus. « On se bat jusqu'au bout mais on sait qu'on va s'en prendre plein la gu... », souffle une députée.

Hypothèse la moins pessimiste, la perte de « 60 à 90 villes » en plus de celles déjà lâchées à l'UMP au premier tour. Parmi elles, Angers, Laval, Reims, Argenteuil, Amiens... Mais le scénario du pire, avec le basculement de « plus de cent villes » de plus de 10 000 habitants, n'est plus exclu par personne. Toulouse et Strasbourg passant à droite dans quarante-huit heures constitueraient un coup de grâce que tous les socialistes redoutent. Certes, une victoire à Avignon ou Bourges mettraient un tout petit peu de baume au coeur. « Mais il ne faut pas attendre de miracle, se désole le député de l'Essonne Jérôme Guedj. La logique, c'est une amplification des résultats du premier tour, avec des petits effets correctifs ici ou là... »

Dans les rangs du gouvernement, on fait officiellement mine de croire encore « à un sursaut » des électeurs de gauche qui se sont abstenus en masse au premier tour. Mais la déprime est bel et bien là. « Je suis très pessimiste, je ne vois pas pourquoi ils se remobiliseraient, je prédis une aggravation de la claque », souffle un ministre. « Une lame de fond se prépare... » anticipe un autre. Bref, le remake des municipales de 1983 qui avait vu une correction des résultats au second tour en faveur de la gauche s'éloigne dans les esprits. « A l'époque, se souvient Julien Dray, tout le monde était sur le pont, il y avait un pack. »

« C'est la semaine des chats noirs »

Cette fois, la gauche semble plombée. « Comment peut-il y avoir un sursaut après une telle semaine ? » fait remarquer un élu. Intervention ratée de Jean-Marc Ayrault lors de la soirée électorale du premier tour, retard du gouvernement à reconnaître le vote-sanction, mauvais chiffres du chômage... Et hier encore, la censure par le Conseil constitutionnel d'une partie de la loi Florange  pour faciliter la reprise des sites industriels en difficulté. « C'est la semaine des chats noirs », soupire un élu. « Sans compter le cirque médiatique de ceux qui attendent le coup de fil de nomination à Matignon. Ça leur fait une belle jambe à ceux qui comptent chaque euro à la fin du mois », dénonce un socialiste.

Dernier point d'inquiétude soulevé par le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon : « Le désistement républicain a pris du plomb dans l'aile. » En clair, dans plusieurs dizaines de villes, la liste de gauche arrivée en tête doit encore affronter dimanche des concurrents qui, bravant les consignes, ne se sont pas retirés ou n'ont pas fusionné . Ce qui compromet encore un peu plus les chances de l'inversion de la courbe... des résultats.

Source article et image : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 27 Mars 2014

Bruno-Beschizza-AulnayDans cette ville de 81 000 habitants, en Seine-Saint-Denis, le candidat UMP a obtenu 41,3 % des suffrages au premier tour.

Il sourit avec gourmandise, serre les mains à tour de bras, tapote sur ce qu'il faut d'épaules, donne du " salut chef ! " à chaque étal, et sert le tout avec sa gouaille charmeuse d'ancien " flic " syndicaliste. En retour, commerçants et chalands l'apostrophent par son prénom, comme s'il arpentait le marché depuis des lustres. C'est sa fierté.

Ce jeudi matin, le soleil brille au-dessus d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et le baromètre personnel de Bruno Beschizza est au beau fixe. " On peut passer à 54 % ", pronostique-t-il. " Quand j'ai été parachuté ici, il y a moins d'un an, je savais qu'il ne fallait surtout pas que je sois le gars de l'UMP. Il fallait que je sois “Bruno”. "

C'est pourtant bien rue de Vaugirard, à Paris, au siège du parti, qu'a été lancée il y a un an et demi l'" opération Beschizza ", pour partir à la reconquête d'Aulnay-sous-Bois, perdue par la droite en 2008. Les stratèges de l'UMP, en se penchant sur la carte électorale de l'Ile-de-France, n'ont pas eu besoin de réfléchir longtemps pour cocher la troisième ville de Seine-Saint-Denis (81 000 habitants) parmi leurs objectifs prioritaires.

Dans la marmite aulnaysienne, ils ont vu foison d'ingrédients qui étaient autant de raisons d'espérer : un édile socialiste vieillissant (65 ans), Gérard Ségura, en conflit avec les écologistes de sa majorité ; une ville bercée par la triste complainte de la fermeture de l'usine PSA, symbole d'une certaine impuissance gouvernementale ; et une sociologie potentiellement sensible à un air du temps, où il ne fait pas bon être socialiste.

Aulnay-sous-Bois est un cas d'école de ville coupée en deux. Au sud, de coquets pavillons accueillent une petite bourgeoisie aisée, plutôt à droite, sensible aux sirènes des discours sur l'" insécurité ". Dans le nord, les grands ensembles d'immeubles, célèbres depuis les émeutes de 2005, sont à l'inverse une terre de gauche. Quand les électeurs se rendent aux urnes.

Nord contre sud, sud contre nord : en 2008, le match était équilibré. M. Segura s'est imposé d'une courte tête, avec 50,43 % des voix. Quatre ans plus tard, en 2012, Aulnay a plébiscité François Hollande (62,7 %). Mais ce 23 mars, lors du premier tour, la balance s'est renversée. Brutalement.

Aulnay la pavillonnaire s'est mobilisée. Aulnay la populaire, elle, a boudé. M. Beschizza en a profité pour virer en tête (41,29 % des suffrages), très loin devant M. Segura (26,66 %). Jusqu'à faire désormais figure de grand favori. C'est en janvier 2013, pour le candidat de l'UMP, que l'aventure a commencé. " Je n'ai rien demandé. J'ai été convoqué par Jean-François Copé et Valérie Pécresse. Ils m'ont dit : “tu as le bon profil pour t'implanter à Aulnay-sous-Bois”. " Il y est allé.

Bruno-Beschizza-Aulnay-copie-1Son profil ? Celui d'un ancien secrétaire général de Synergie, l'un des deux principaux syndicats d'officiers de police, marqué à droite. " Je n'ai même pas besoin d'en parler, il y a écrit sécurité sur mon front ", s'amuse-t-il. Celui, aussi, d'un enfant du " 9-3 ", à défaut d'être d'Aulnay-sous-Bois.

" Mon père est italien. Il est arrivé à Paris, s'est installé chez des marchands de sommeil. Il a rencontré une petite Française. Ils ont déménagé en Seine-Saint-Denis, à Montreuil, pour avoir les toilettes et la salle de bain. Le parcours classique, quoi… ", raconte-t-il.

Durant l'été 2013, M. Beschizza a quitté son domicile de la ville voisine de Rosny, avec sa femme et ses cinq enfants, pour filer s'installer à Aulnay-sous-Bois. " J'emmène mes enfants à l'école tous les jours. C'est aussi ça, faire campagne. En cette période de crise, les gens ont besoin de contact, qu'on leur fasse la bise ", théorise-t-il.

Et de lister les raisons, selon lui, de son succès : " Les gens veulent entendre des mots simples : entreprise, famille, insécurité. Contrairement à ce qu'on imagine, ici, ils sont obnubilés par la réussite scolaire de leurs enfants. Ils ont peur de la réforme des rythmes scolaires et de la théorie du genre. "

Avant d'être un " bébé Copé ", M. Beschizza a surtout été un " bébé Sarkozy ". C'est l'ex-président de la République, qu'il avait côtoyé dans ses fonctions précédentes de ministre de l'intérieur, qui l'a poussé à entrer en politique en 2010, lors des élections régionales, avec la Seine-Saint-Denis pour terrain de jeu. Il lui a octroyé au passage un avantageux statut de sous-préfet hors cadre. Ses débuts, en dépit de ce parrainage, ont été un rude apprentissage. Eric Raoult, le vieux baron UMP du Raincy, attendait au tournant ce concurrent adoubé par le " Château ". Jean-Christophe Lagarde, le maire UDI de Drancy, a aussi sorti les dents.

S'il s'impose à Aulnay-sous-Bois, M. Beschizza peut devenir, de fait, le fer de lance de l'UMP dans ce département de mission. Avec un profil qui permet de ratisser large, de la droite " classique " à l'électorat du FN, dont l'appareil est à la peine en Seine-Saint-Denis.

Dans son bureau de la mairie, M. Segura, son adversaire socialiste, veut cependant croire que la messe n'est pas dite. " Au premier tour, son électorat était très mobilisé. Il faut qu'on mobilise le nôtre. "

Le combat, à quelques jours du vote, se joue dans les quartiers nord. M. Segura attaque le profil " droite dure " de son adversaire. " Il n'y a plus eu à Aulnay d'explosion sociale depuis 2007. On a apaisé la ville. Il la clive ", poursuit-il, en guise d'avertissement. En attendant, en coulisses, les deux camps s'accusent d'achats de voix.

Source : Le Monde

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 27 Mars 2014

Europe_ecologie_les_Verts_logo_2011.pngC'EST UN SOUTIEN EXPLICITE que la direction nationale d'Europe Ecologie vient d'apporter au maire PS d'Aulnay. Le logo et un mot de sa secrétaire nationale Emmanuelle Cosse apparaissent en bonne place sur la profession de foi de Gérard Ségura, en ballottage défavorable face à l'UMP. Mais la prise de position fait bondir Alain Amédro, ex-tête de liste écologiste, vice-président du conseil régional. Avec 9,12 % des voix, celui-ci ne pouvait se maintenir au second tour. Il a en revanche fait savoir dès lundi qu'il n'appellerait pas à voter pour le sortant PS, qu'il qualifie de « maire autocratique et clientéliste ».

« Ce que fait Emmanuelle Cosse est scandaleux, et va à l'encontre de nos statuts qui laissent la primauté des décisions aux militants locaux », martèle Alain Amédro.Ce dernier affirme avoir fait l'objet de « pressions et menaces ». Il accuse Emmanuelle Cosse de lui avoir laissé entendre qu'il pourrait perdre son fauteuil de vice-président régional. « C'est faux, je lui ai simplement dit qu'il n'était pas un militant lambda. Les socialistes lui en veulent beaucoup, il ne devra pas s'étonner s'ils tentent de lui retirer sa vice-présidence », s'agace la patronne d'Europe Ecologie. Elle précise : « Nous avons pris la décision lundi d'attribuer le logo à Gérard Ségura. Nous sommes ancrés à gauche. On ne regarde pas ailleurs quand il y a des combats électoraux. »


« On ment aux électeurs en prétendant faire barrage à la droite. Mes voix additionnées à celle de Gérard Ségura ne suffisant pas à empêcher la droite de passer », rétorque Alain Amédro.

Source : Le Parisien

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 27 Mars 2014

Les associations cultuelles ont officiellement pris position pour les candidats UMP ou PS, qui les écoutent mais se défendent pourtant de tout clientélisme religieux.

3713227_1_545x341.JPG« POURQUOI NOUS ne soutenons pas Gérard Ségura. » Tel est l'intitulé du communiqué publié juste avant le premier tour des municipales par l'association Espérance musulmane de la jeunesse française (EMJF) à Aulnay-sous-Bois. Jamais encore cette association cultuelle, ancrée dans les quartiers nord, n'avait aussi nettement pris position à la veille d'un scrutin. Plus encore, elle assume son engagement lors des précédentes municipales en faveur du maire PS sortant : « La campagne de 2008 fut très rude et a demandé de gros efforts. »

Des efforts dont elle estime ne pas avoir été récompensée : l'élu avait selon elle pris des engagements, notamment sur la vente d'un terrain pour y construire une école privée. Le terrain a bien été vendu, mais avec des clauses qui déplaisent à l'association, laquelle dénonce d'un ton acerbe la condescendance et l'arrogance de la majorité sortante.

A l'approche du second tour, le président de l'EMJF, Hassen Farsadou, vient de franchir un nouveau pas : « Je le dis publiquement. A titre personnel, je soutiens Bruno Beschizza », le challengeur UMP arrivé en tête dimanche. Hassen Farsadou devait hier assister au meeting de campagne du candidat de droite et promettait d'y entraîner « 70 à 100 personnes ». « Il m'a dit qu'on pouvait revoir les clauses de la vente du terrain », affirme-t-il.

Une campagne électorale se gagne-t-elle à coups de promesses auprès d'associations cultuelles ? Le maire PS comme son challengeur UMP se défendent de tout clientélisme. « Le terme d'engagements n'est pas exact », affirme Gérard Ségura, certain qu'une partie des membres de l'EMJF le soutiennent : « Je ne suis pas sûr qu'Hassen Farsadou ait consulté tout le monde. » « Je ne suis pas entré dans une relation de deal, assure de son côté Bruno Beschizza. Je discute avec eux depuis six mois, ils ont peut-être apprécié ma constance. »

Bien entendu, l'EMJF n'est pas la seule association à faire campagne, mais sa prise de position publique est nouvelle. Il y a six ans, confirme Gérard Ségura, le message était resté plus discret : « Dans les cercles d'amis, elle disait qu'il valait mieux voter pour moi. » Un ancien adhérent de l'EMJF était alors sur sa liste. « Je ne l'avais pas choisi pour représenter l'association, mais parce que c'était un délégué syndical d'une entreprise de la ville. » On ne peut reprocher au maire sortant un travail exclusif avec l'association.

Si celle-ci a pu installer dès 2010 ses cours d'arabe dans une ancienne école de la Rose-des-Vents, c'est une autre structure, l'Association culturelle des musulmans d'Aulnay, qui a pu faire construire sa mosquée sur un terre-plein de la N 2. Une troisième association, des Musulmans de la Rose-des-Vents, a bénéficié de l'aide de la ville pour remettre aux normes le bâtiment industriel abritant ses salles de prière. « Il a fait avancer les choses pour nous, on soutient Gérard Ségura », indique d'ailleurs son président Mohamed Aït Hammou.

Mais le maire sortant le répète : « Je ne chasse pas les voix des associations religieuses. » Et d'accuser son rival de droite d'avoir fait « une proposition plus intéressante » à l'EMJF, qui expliquerait le revirement de cette dernière.

Ce que Bruno Beschizza dément avec assurance : « Je ne suis pas dans le contractuel. J'ai approché toutes les associations et je n'ai proposé aucune place à l'EMJF sur ma liste. » Toutefois, sa campagne, comme celle d'autres candidats de droite dans le 93, a sans doute eu un écho favorable auprès de certains membres de l'association musulmane. Il a notamment publié un tract contre la théorie du genre, dont la rumeur voulait en janvier qu'elle soit enseignée à l'école et qui avait suscité la crainte de quelques familles.

Quel est le poids d'un tel soutien ? « Il y a cinquante ans, dans les villages italiens, le prêtre disait pour qui voter, et tout le monde obéissait. Aujourd'hui, on n'est plus dans cette situation », minimise Bruno Beschizza. Gérard Ségura revendique de son côté un lien « direct et presque naturel avec les habitants, musulmans ou non, des quartiers nord, où j'ai enseigné pendant quarante ans ».

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 26 Mars 2014

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LA DROITE UNIE en démonstration de force à Aulnay-sous-Bois ce soir. L'UMP Bruno Beschizza et l'UDI Jacques Chaussat tiennent une réunion publique à partir de 19 h 30 à la salle Chanteloup. Le sénateur-maire (UMP) des Pavillons, Philippe Dallier, et le maire (UDI) du Bourget, Vincent Capo-Canellas, devraient être présents pour soutenir ces anciens rivaux, désormais alliés pour affronter le maire sortant (PS), Gérard Ségura.

Source article : Le Parisien. Source Photo : http://www.93600infos.fr/


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Publié le 26 Mars 2014

Alain Amédro

Vice-président de la région Ile-de-France

Candidat Vivre mieux ensemble à Aulnay-sous-Bois

Communiqué de presse

Mardi 25 mars 2014

 

A Aulnay, chantage au soutien

Alain-AMEDRO-280x300Les résultats du premier tour des élections municipales sont tombés sans appel. Alors que le maire sortant ne réalise que 26% des voix, le candidat de l'UMP est à quelques jours d'une victoire quasi certaine depuis sa fusion avec la liste UDI.

Si cette situation ne me surprend pas, elle m'attriste évidemment. Je suis écologiste et de gauche, je ne peux que déplorer de voir la droite aux portes de ma ville, une droite dure, celle des amis de Jean-François Copé, une droite qui divise et qui manipule les peurs.

Je n'ai cessé, depuis 2010, de mettre en garde contre les dangers de politiques et de méthodes dangereuses dans notre ville, loin de l'idéal démocratique qui est le mien. Je l'ai dit au soir du premier tour : ces résultats révèlent le rejet d'un système.

Notre liste a décidé de ne pas apporter son soutien à l'un des candidats de second tour. Les adhérents des partis politiques qui soutenaient Vivre Mieux Ensemble à Aulnay-sous-Bois (EELV, Ensemble, Front de Gauche) ont pris la même décision.

Je suis choqué d'apprendre que se retrouvera le logo Europe Ecologie – Les Verts sur les tracts et documents de Gérard Ségura. Cette décision a été prise par les instances nationales d'EELV en dépit des règles de notre parti qui rendent souverains les militants locaux.

Il m'est demandé avec insistance depuis dimanche soir d'apporter mon soutien à la liste Aulnay avance. Je m'y refuse. Un système s'effondre et ce n'est pas à moi, pas à mes colistiers, de le remettre sur pied. Notre responsabilité est de construire l'alternative, de gauche, citoyenne, écologiste, solidaire.

Parce que je ne soutiens pas Gérard Ségura au second tour, les instances nationales d'EELV menacent de me faire retirer ma délégation de vice-président à l'aménagement de la région Ile-de-France. Ce chantage ne m'effraie pas. Je travaille en bonne intelligence avec mes collègues de l'exécutif de Jean-Paul Huchon. Je suis un élu intègre et fier des avancées obtenues pendant ce mandat. Je ne cèderai pas aux pressions, d'autant plus qu'elles sont disproportionnées.

Après avoir dénoncé, sobrement mais fermement, les méthodes de l'équipe sortante, je ne pourrais aujourd'hui faire la girouette et apporter mon soutien à cette même équipe. Il est trop tard pour appeler à « faire barrage à la droite » car aucune digue ne le permettra.

Je ne mentirai pas aux électeurs aulnaysiens.

Contact presse : Alain Amédro : 06 12 84 03 34

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Publié le 25 Mars 2014

Moktar-Fahrat-copie-1.pngChères aulnaysiennes, chers aulnaysiens, 

Vous venez d'assister à la naissance du mouvement Aulnay Vers Le Haut : il pèse 5,42% et mesure 1203 voix !
Nous adressons nos remerciements les plus sincères à tous les citoyens qui nous ont soutenus dans cette élection. Vous avez écrit avec nous une page importante de l'histoire d' Aulnay-Sous-Bois.

En dépassant le seuil des 5% au 1er tour, nous sommes entrés dans la vie politique et faisons désormais partie des acteurs incontournables de cette ville. Dorénavant, plus rien ne se fera sans nous!

Nous nous sommes engagés à ne faire aucun ralliement, et vous le constaterez par vous-même, notre parole sera tenue.
Aulnay Vers Le Haut ne sera récupéré par aucun parti. Plutôt qu'une écharpe ou une délégation, nous préférons l'honneur, la dignité, la justice et la loyauté!
Notre mouvement bouleverse les moeurs politiques, nous plaçons le citoyen au coeur de nos préoccupations avec l'éthique comme socle de nos actions.
De plus, aucune consigne de vote n'est donnée pour le second tour. Nos électeurs sont libres et feront le choix qui leur semble le plus juste.

Nous sommes déterminés et nous vous inviterons dans quelques semaines à rejoindre l' équipe AVLH.
Ni de droite, ni de gauche...mais toujours plus haut!

Moktar Farhat et son équipe

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Publié le 25 Mars 2014

Alain-Amedro-2014

9,12% : un très beau résultat !

Notre liste a réalisé 9,12 % des suffrages. Nous remercions les 2023 électeurs qui nous ont fait confiance et apporté leur voix. Cela nous conforte dans nos objectifs : construire une gauche combattive, démocratique à Aulnay.

A travers notre score, l'intégrité et la morale politique sont enfin reconnues dans notre ville et nous en sommes fiers.

Le résultat de premier tour des élections municipales à Aulnay-sous-Bois est sans appel : les électeurs ont massivement sanctionné l'équipe sortante. Avec moins de 27% des suffrages exprimés, Gérard Ségura n'a aucune chance de remporter le second tour. C'est le mode de gestion municipale des six dernières années qui est totalement désavoué.

La droite la plus dure, celle qui divise, oppose les populations, et qui s'attaque aux plus faibles, est à quelques jours de remporter la ville. C'est une nouvelle menace pour les aulnaysiens, nous la combattons et la combattrons.

La gauche aulnaysienne est à reconstruire. L'ensemble des colistiers de la liste Vivre Mieux Ensemble à Aulnay-sous- Bois est déterminé à poursuivre le travail engagé. La gauche humaniste, écologiste et solidaire a su faire ses preuves pendant la campagne, elle poursuivra !

Contact presse : Alain Amédro : 06 12 84 03 34

www.vivremieux-aulnay.fr 29 rue Anatole France 93600 Aulnay-sous-Bois

contact@vivremieux-aulnay.fr ou 06 12 84 03 34

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Publié le 25 Mars 2014

Mairie_de_Aulnay-sous-Bois.jpgLE SCÉNARIO d'une élection n'est jamais écrit à l'avance. C'est en tout cas ce dont les militants socialistes, réunis hier soir à Aulnay, tentent de se convaincre. Mais le maire sortant (PS) Gérard Ségura est décidément en délicate posture. Arrivé en deuxième position lors du premier tour, il devra faire face dimanche prochain à une droite rassemblée, rêvant de reprendre une ville perdue en 2008.  

L'UMP et l'UDI fusionnent

Hier matin, le centriste Jacques Chaussat, arrivé troisième avec 14,4 % des voix, s'est rangé derrière le candidat UMP Bruno Beschizza, en 
tête avec 41,3 %. Six places d'élus ont été réservées à l'UDI, dont trois de maires-adjoints. Voilà de quoi mettre un peu de baume au coeur du centriste : « Nous avons fait un beau score. On n'a jamais tout ce qu'on souhaite », glissait hier le conseiller général qui avait un temps cru pouvoir prendre la tête du peloton.

Gérard Ségura aura du mal à renverser la tendance. Son appel au soutien de « tous les candidats de gauche » semble résonner dans le vide... Alain Amédro, candidat Europe Ecologie, se refuse à donner la moindre consigne de vote aux électeurs qui lui ont accordé 9,1 % des voix. « On est face à une gauche désavouée et une droite dure. On sait déjà qu'on est dans l'opposition », affirme l'élu régional, pour qui « la défaite de Gérard Ségura est acquise ». Le soutien ne viendra pas non plus de Moktar Farhat, qui ne donnera « aucune consigne », lui non plus. Candidat sans étiquette, ce dernier a fait un score non négligeable, dépassant les 5 %. Dans les quartiers nord, il a sans doute capté une partie des voix qui s'étaient portées en 2008 sur Gérard Ségura.

Le maire PS mise sur les abstentionnistes

Celui-ci a pâti d'un double phénomène. Une forte mobilisation de l'électorat de droite, dans les quartiers pavillonnaires : dans le canton sud, il ne recueille que 16,47 % des voix, tandis qu'un électeur sur deux a voté Beschizza. Quant à l'électorat de gauche, il a boudé les urnes. L'abstention, qui atteint 48,8 % sur l'ensemble de la ville, culmine à 53 % sur le canton nord, où Gérard Ségura avait fait le plein des voix il y a six ans... et où il est cette fois au coude à coude avec l'UMP. L'analyse des scores semble redonner un peu de courage au camp socialiste : « Il faut trouver 2 500 voix parmi les abstentionnistes de gauche. C'est faisable. Certains regrettent déjà aujourd'hui de ne pas être allés voter », assure-t-on dans l'entourage du maire sortant. « On va essayer de convaincre notre entourage de se mobiliser pour Gérard Ségura », confiaient dimanche soir Fatou et Ibtissam, deux habitantes trentenaires de la cité de la Rose-des-Vents, effrayées du retour annoncée de l'UMP. « On a vécu 25 ans avec la droite, on a senti la différence. Il y avait une barrière dans la ville », assure Fatou. Mais dans le camp d'en face, on est tout aussi mobilisé : « On va se battre pour le second tour. Le changement c'est maintenant », ironisait dimanche un partisan de l'UMP.

Source article : Le Parisien / Photo : Wikipédia

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 24 Mars 2014

Des surprises au soir du premier tour des élections municipales. La socialiste Aulnay pourrait rebasculer tandis que l’UDI et l’UMP arrivent en tête dans trois bastions rouge : Bobigny, Le Blanc-Mesnil et Saint-Ouen.

3702083_11-0-4218227401.jpgL'ancien maire (DVG) Jean-Pierre Brard en tête avec 25,5 % à Montreuil, l'UMP Bruno Beschizza qui cartonne avec 41,3 % des suffrages à Aulnay. Plus étonnant encore l'UDI qui double le PC... à Bobigny et l'UMP qui arrive en tête au Blanc-Mesnil. Et même si hier, pas moins de 51,3 % des électeurs du 93 ont boudé les urnes, la soirée a été pleine de rebondissements au 1er tour des élections municipales.  


La droite en force. Dans le 93, la droite est en tête dans six villes de gauche. « Quand un maire sortant fait 26 %, cela exprime un rejet. C'est le rejet du système Ségura mis en place depuis six ans », d'après l'analyse de Bruno Beschizza qui verrait bien Aulnay, 3 e ville du département, perdue en 2008, revenir dans le giron de la droite. Même son de cloche du côté deVillepinte où l'ancienne maire (UMP), Martine Valleton, jouit d'une avance généreuse (48,3 %). « Même dans les quartiers, on arrive en tête, c'est gagné ! », fanfaronnait hier soir un colistier. Plus surprenant encore àBobigny, l'UDI Stéphane de Paoli vient menacer la maire (PC) sortante, Catherine Peyge, dans son fief. Avec ses 11 % Pierre Ramos (DVD) pourrait jouer les arbitres. A Saint-Ouen aussi, le candidat (DVD) William Delannoy est en tête. Le duel UMP-PC s'annonce en revanche plus serré au  Blanc-Mesnil, où l'UMP Thierry Meignen a séduit 46,5 % des électeurs contre 44,5 % pour le communiste Didier Mignot. A Livry-Gargan aussi, l'historique Alain Calmat (DVG) se fait doubler par l'UMP Jean-Yves Martin et devra compter sur un report de voix de... Lutte ouvrière (6,1 %) pour être réélu.

Des sortants menacés. A Aubervilliers, le maire sortant (PS), Jacques Salvator, qui a révélé qu'il souffrait d'un cancer en janvier, est devancé par celui qu'il avait battu en 2008, le communiste Pascal Beaudet (32,9 %). A Bagnolet, pour le maire (DVG), Marc Everbecq, qui n'a pas eu l'investiture du PC, c'est la dégringolade avec 15,9 % des voix. Son 1 er adjoint (PC) Laurent Jamet affiche le meilleur score avec 21,3 % des suffrages, talonné d'une voix par le socialiste Tony Di Martino. Ici, six candidats sont en mesure de se maintenir au second tour ! Du côté de Coubron, le maire sortant UMP Raymond Coënne (36,2 %) a du souci a se faire, loin derrière le candidat (DVD) Ludovic Toro avec un beau 48,2 %. Au  Raincy, le maire UMP Eric Raoult, récemment mis en cause par une ancienne collaboratrice qui l'accuse de harcèlement sexuel et moral, est en danger avec un maigre 32,9 % (NDLR : il avait fait 48,8 % au 1 er tour en 2008 ), juste devant Jean-Michel Genestier (DVD) (32,2 %). Dès hier soir, Roger Bodin arrivé en 3 e position avec un généreux 20,8 % a fait savoir qu'il était prêt à fusionner avec Genestier.

Duel gauche-gauche annoncé à Saint-Denis. La droite ne siégera plus au conseil municipal. Seuls le maire sortant (PC) Didier Paillard, doté d'une confortable avance (40,2 %) et le député (PS) Mathieu Hanotin (34.3 %) s'affronteront dimanche prochain.

C'est le sénateur-maire (UMP) des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier, qui a été réélu avec les plus gros scores : 82,8 % des voix. Les autres édiles à avoir réussi dès le 1 er tour sont Vincent Capo-Canellas (UDI) au  Bourget, Olivier Klein (PS) à Clichy-sous-Bois, Gilles Poux (PC) à La Courneuve, Jean-Christophe Lagarde (UDI) à Drancy, André Veyssière (UMP) à Dugny, Hervé Chevreau (DVD) àEpinay, Michel Teulet (UMP) à Gagny, Daniel Guiraud (PS) aux  Lilas,Michel Bourgain (EELV) à l'Ile-Saint-Denis, Xavier Lemoine (UMP) àMontfermeil, Christian Demuynck (UMP) à Neuilly-Plaisance, Jacques Mahéas (DVG) à Neuilly-sur-Marne, Bertrand Kern (PS) à Pantin, Michel Fourcade (PS) à Pierrefitte, Gérard Cosme (PS) au Pré-Saint-Gervais,François Asensi (FG) à Tremblay, Dominique Bailly (UDI) à Vaujours,Patrice Calméjane (UMP) à Villemomble.

Source : Le Parisien

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 24 Mars 2014

Bruno-Beschizza-Aulnay

1. Bruno Beschizza (UMP)   9150 voix soit 41,29 %

2. Gérard Ségura (PS)        5910 voix soit 26,66 %

3. Jacques Chaussat (UDI) 3183 voix soit 14,36 %

4. Alain Amédro (EELV)       2023 voix soit 9,12 %

5. Moktar Farhat (AVLH)      1203 voix soit 5,42 %

6. Marc Darsy (LO)               407 voix soit 1,83 %

7. Michel Lefebvre (POI)  284 voix soit 1,28 %    

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 20 Mars 2014

LE MAIRE PS D'AULNAY a-t-il d'ores et déjà décidé d'augmenter les impôts juste après les municipales ? L'intéressé s'en défend, mais c'est pourtant ce que laisse entendre le candidat Europe Ecologie, Alain Amédro. Dénonçant « une situation financière dissimulée et catastrophique », l'élu d'opposition a publié sur Internet, à quelques jours du premier tour des municipales, deux documents internes de la ville : une note de la direction des finances adressée au maire en février 2013 et un « point d'étape » sur la préparation du budget 2014, présenté lors d'un bureau municipal en janvier.« Il est temps que tout cela soit sur la table et que les Aulnaysiens sachent où ils vont », assène-t-il.

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« Il s'agit de documents classiques comme nous en rédigeons chaque année, rétorque le maire socialiste Gérard Ségura. Les décisions restent à prendre ». L'élu n'a procédé à aucune hausse d'impôts depuis son élection en 2008.

Or, le « point d'étape » publié sur Internet envisage, comme une piste parmi d'autres, d'« appliquer une augmentation significative de l'ensemble de la fiscalité en début de mandat ». Plusieurs calculs ont été réalisés, envisageant une hausse de 5 à 20 %. Dans ce dernier cas, une famille de deux enfants pourrait payer de 173 à 256 € de plus par an.

« Un maire a l'obligation d'envisager toutes les hypothèses. Nous l'avions fait les années précédentes. Nous ferons tout pour l'éviter », assure Gérard Ségura, qui défend sa gestion « extrêmement saine et extrêmement serrée ».

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Reste une situation délicate. Les dotations de l'Etat ont fondu : de 97,45 M € versés entre 2002 et 2007 à... 39,76 M € entre 2008 et 2013. Le départ de PSA a déjà fait perdre cette année 640 000 € de recettes fiscales. A l'horizon 2016, la perte sera de 3 M €. Pour ne pas être dans le rouge, la ville devra donc « serrer les boulons partout », note Gérard Ségura, qui espère obtenir des subventions de Fonds structurels européens et de la région.

De son côté Alain Amédro entend mettre en oeuvre, s'il est élu, « un audit financier sur toutes les dépenses de la ville » et dénonce « la gestion opaque de certains marchés ». Sur les mesures à prendre il est en revanche prudent : « Ce serait totalement démagogique de promettre de ne pas augmenter les impôts. On peut aller chercher des subventions, mettre en place une intercommunalité de projet... ». C'est au futur maire d'Aulnay qu'il reviendra de trancher, au mois d'avril.

Source article : Le Parisien du 19 mars 2014. Graphiques : Journal du Net

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 19 Mars 2014

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