Publié le 21 Avril 2010

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Situé au cœur d'un tissu pavillonnaire, ce programme de construction vise à offrir des logements sociaux de grande qualité et à favoriser la mixité sociale dans les quartiers pavillonnaires. 24 logements seront construits rue Maurice Nilès et 3 logements rue Maurice Berthelot à Blanc Mesnil.

Les futurs appartements seront conçus sur un système de maison de ville à 1 ou 2 étages : les accès aux logements de chaque étage seront séparés et individuels, il n'y aura pas de parties communes mais un espace vert central. Cet espace vert intérieur créera des ouvertures et atténuera les masses. A l'arrière et à l'avant des bâtiments, des jardins privatifs engazonnés et bordés de haies offriront un cadre végétal à l'ensemble immobilier. La plaine terre sera maintenue sur la majeure partie du terrain (hors parking) permettant la plantation d'arbres de haute-tige.

L'implantation des bâtiments, leur forme, leur hauteur, leur volume sont autant d'éléments qui permettront l'intégration en douceur du projet dans le tissu urbain environnant. Les matériaux utilisés favoriseront l'harmonie de l'ensemble : les façades seront recouvertes de la même teinte que les maisons avoisinantes, les fenêtres seront en PVC blanc et les volets seront du même vert que les volets déjà présents sur les bâtiments annexes...

Au final, ce programme immobilier permettra :

- d'avoir une architecture en harmonie avec le paysage existant,

- de s'inscrire dans l'ensemble voisin de la "résidence Nilès" et de participer à la nouvelle identité de cet ensemble récent,

- de créer des logements de grande qualité et à faibles charges,

- d'obtenir un bon compromis entre l'utilisation maximale des possibilités du Plan Local d'Urbanisme et la conservation du caractère pavillonnaire du secteur : un collectif qui sera traité comme un type d'habitat individuel.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 15 Avril 2010

 

J’ai visionné le conseil municipal ( Du jeudi 8 avril 2010 sur le site de la mairie) …

 

Et là ébahie, j’ai découvert un homme courageux, un héros des temps modernes.

 

A Aulnay un espoir est né. Un homme s’est levé pour un idéal, refusant l’oppression et le déni démocratique .

 

Alors que tous subissent l’effet soporifique d’un fauteuil confortable dans un monde de compromission ou le compromis comme le ver dans la pomme finit par ronger la démocratie, l’intérêt d’un petit nombre dévorant le bien être de tous…

 

Il y a deux ans le séducteur discours politique promettait un lien, une vison d’ensemble d’un tous ensemble  qui  finalement n’imposa  que la servitude de ceux qui y ont cru . Cet homme a coupé ses liens, arrêtant d’être une marionnette, il a repris sa liberté terminant par la même le temps de l’obscurantisme. Parce que le temps de réagir est terminé et que le temps d’agir est venu…

 

Le devoir de tout citoyen responsable face à l'injustice ( que ce soit une loi, un règlement, un ordre) est de refuser l'inacceptable.

 

L' INACCEPTABLE commence toujours par l'acceptation. DEBOUT, REVEILLONS-NOUS.

 

Le droit de tout homme est d’écouter sa conscience et son devoir, d’agir selon ce qu’elle lui dicte. (Albert Einstein)

 

Ceux qui possèdent le pouvoir créent la peur. Si vous avez peur vous devenez esclave, emplissez vous d’amour, vous leur enlèverez le pouvoir.

 

Libertéee

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 15 Avril 2010

L'Office est engagé depuis 2005 dans la convention ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) qui a pour objectif la reconstitution de l'offre de logements. La participation de l'OPH  d'Aulnay-sous-Bois à ce renouvellement se concrétise par l'offre de 322 nouveaux logements : 62 pavillons ont déjà été livrés pour la résidence Arc en Ciel, rue Maurice Nilès, des logements sociaux de grande qualité disposant tous de jardins privatifs.

Prochainement, 118 logements seront dévoilés près du stade Vélodrome. Ils seront livrés en 2 lots de 82 et 36 logements. Cette convention permettra aussi de mettre en location 62 logements après acquisition et amélioration d'un patrimoine qui appartenait à la ville. Toujours dans le cadre de la convention ANRU, 40 nouveaux logements seront construits à Balagny et permettront d'ouvrir l'ensemble des bâtiments sur l'extérieur plutôt que de refermer la cité sur elle-même : deux immeubles de six niveaux maximum bordés par des espaces verts donneront une atmosphère de résidence. Les logements seront valorisés par la présence de terrasse ou balcon sur chacun des séjours. Enfin, 40 logements seront créés pour l'îlot dit Savigny, près du rond point Robert Schuman.

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         ( le terrain de la cité Arc en ciel ou l'histoire d'un monumental gâchis démocratique ) 

De plus, le Plan national de Cohésion Sociale exige de construire ou de rénover 75 logements par an. Dans ce cadre, l'Office a déposé, en 2009, des dossiers pour construire 65 logements. Ce qui signifie que nous devons continuer de construire car nous sommes actuellement en deçà de ce que la loi impose. Les projets de construction se répartissent de la manière suivante : 15 logements à la place de l'ancienne gendarmerie, rue du Moulin de la Ville, dont 3 seront équipés pour accueillir des personnes à mobilité réduite. 24 logements supplémentaires pour la résidence Arc en Ciel et 3 à Blanc Mesnil, rue Maurice Berthelot.

Enfin près du quartier des Etangs, 23 logements du projet Vélodrome seront conçus dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale. Cette politique ambitieuse de construction a pour but de permettre l'accès à un toit au plus grand nombre, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions de confort et de modernité, tout en proposant des solutions innovantes et respectueuses de l'environnement.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 14 Avril 2010

Je ne sais pas vous, mais moi dès que j'emprunte le tronçon de la rue Maximilien Robespierre qui mène au stade Vélodrome je me mets instantanément à parler avé l'accent. Pas la peine d'aller jusqu'à Marseille finalement, puisque notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois dispose elle aussi de son Vélodrome.

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                      ( l'entrée du Vélodrome aulnaysien. Même les marseillais nous l'envient ! ) 

Cette zone qui comporte encore quelques espaces de verdure conséquents est amenée à de profondes mutations urbanistiques. L'article que je relaie ci-dessous nous en dit plus...

Près du stade Vélodrome, le patrimoine de l'OPH s'enrichira prochainement de 141 logements locatifs supplémentaires...

Un premier lot sera composé de 5 bâtiments accueillant 59 logements allant du 2 au 5 pièces, tout comme le second lot qui sera constitué de 82 logements entouré d'un parc urbain. Le quartier ne disposant d'aucun espace vert familial, ce parc d'un hectare constituera donc le cœur du projet, par sa taille, sa situation et son aménagement. Il est prévu d'y réaliser des cheminements reliant les différentes parties du quartier et permettant de définir des zones d'aménagements variées : enfants, personnes âgées, aires de jeux, etc. Il sera évidemment fortement planté d'arbres et clos le soir pour la sécurité des riverains.

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                                           ( le quartier vu des tribunes du stade Vélodrome )

Enfin, 75 logements seront proposés en accession à la propriété par un promoteur. La position du bâtiment a été étudiée pour dégager un espace vert privatif en limite de propriété, et ainsi augmenter le dégagement visuel de la rue.

La conception urbaine et architecturale répondra aux exigences élevées de l'OPH en termes de qualité du bâti. L'opération sera certifiée Qualitel (référence sur la qualité de l'habitat : confort d'usage du logement, maîtrise des charges, respect de l'environnement et qualité des services associés) et les bâtiments seront aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale).

Pour la première tranche, le chauffage sera assuré par le raccordement de tous les logements au réseau urbain de gaz, permettant à la fois un meilleur rendement énergétique et un niveau sensiblement bas des charges locatives (tous les logements bénéficieront de la classification THPE : Très Haute Performance Energétique).

L'objectif de ce programme immobilier sera de :

- désenclaver le quartier par la création d'une nouvelle rue traversante entre la rue du Moulin de la Ville et la rue d'Artois. En effet, la nouvelle voie créée sera bordée côté parc d'une liaison inter-quartier pouvant accueillir piétons et cycles, pour une circulation en toute sécurité. De l'autre côté de la rue seront créées des places de parking pour les riverains et un trottoir planté d'arbres,

- requalifier le quartier par la construction de logements contemporains d'échelle intermédiaire entre les pavillons et la cité des Etangs,

- de recentrer le quartier autour d'un équipement public structurant et fédérateur, en créant du lien social entre les différentes populations voisines.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 13 Avril 2010

La maison dite "passive", à l'isolation exceptionnelle, devrait s'imposer comme la norme thermique de demain. Ses performances lui permettent de se passer de système de chauffage classique.

Episode 3 : la maison passive, un excellent placement.

Une maison passive, comment faire ?

La maison passive est a priori hors de portée des auto-constructeurs : sa conception exige une approche assez radicalement nouvelle, qui mêle une très bonne technicité dans la méthode de travail et le savoir-faire. Les corps de métier doivent être très coordonnés et formés avant cela. Par exemple, il ne s'agit pas que l'électricien, par méconnaissance, dégrade la performance de l'enveloppe en y perçant des trous pour y faire passer ses gaines. La conception exige une réflexion pointue, intégrant le plus possible en amont les interventions successives des professionnels. C'est souvent en atelier que se gagnent de telles performances : précision d'usinage des panneaux, incorporation d'éléments divers (isolant, gaines, etc.) pour éviter des opérations indésirables en aval (découpes, perçages, etc.), joints sur mesure, etc.

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Le logiciel Passive House Planning Package (PHPP), d'abord destiné aux maîtres d'oeuvre, aide à la conception des habitations passives et permet de valider ses performances dans le but d'obtenir le prestigieux label Passivhauss. Il est donc recommandé de s'adresser à des spécialistes de la maison passive. Hélas, ils sont encore très peu nombreux en France.  La porte d'entrée, c'est, cependant, l'architecte. Ce concept est accessible à tout bon professionnel. Il faudra qu'il assume un rôle de chef de projet. Le passif n'est pas réservé au neuf. Parce qu'aucune des techniques utilisées n'en est exclusive (il s'agit plutôt de pousser les meilleures pratiques classiques jusqu'à l'excellence ), il est possible de les appliquer à des bâtiments anciens ( tertiaire, collectif, individuel) - en rénovation lourde. On parvient à des résultats très satisfaisants, avec des économies d'énergie allant jusqu'à 95%. S'il est généralement exclu d'atteindre le seuil des 15 kWh/m² annuels d'énergie de chauffage, on tombe couramment en dessous de 30 kWh/m².

La maison passive, un excellent placement.

La construction passive coûte plus cher à l'investissement que la construction neuve standard. Mais à peine 15% de plus pour les habitations au label Minergie-P. Sur le marché allemand, en plein développement, où l'on dispose de plusieurs années de recul, le surcoût peut tomber à 10% seulement en maison individuelle, voire à 5% en résidence groupée. Certains constructeurs s'alignent même parfois sur les tarifs de la construction standard. Et, dans le tertiaire, il arrive que l'on constate des coûts inférieurs jusqu'à 5%. Notamment grâce à l'économie importante que représente l'absence de système de chauffage collectif classique, mais aussi par l'efficacité d'une conception très soignée.

De fait, la construction passive représente un optimum de rentabilité quand on considère l'économie d'énergie (dont la valeur ira en augmentant avec la crise du pétrole...) pendant la durée de vie du bâtiment. Ce placement énergie rapportait jusqu'à 1000 euros par an (valeur 2007, en Allemagne). Le retour sur investissement peut ainsi approcher une douzaine d'années, ce qui est très attractif pour un bien qui n'aura probablement pas besoin de rénovation importante avant 30 ans, voire plus.

Quelques sites web pour aller plus loin :

http://www.passivehouse.com/

http://www.lamaisonpassive.fr/spip/index.php

 

Source : Patrick PIro, Biocontact n°199

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 12 Avril 2010

La maison dite "passive", à l'isolation exceptionnelle, devrait s'imposer comme la norme thermique de demain. Ses performances lui permettent de se passer de système de chauffage classique.

Episode 2 : la maison passive, une enveloppe à toute épreuve.

La maison passive, c'est d'abord une "enveloppe" - murs, sols, toit - conçue et réalisée avec un soin extrêmement poussé afin de piéger la chaleur : ajustements entre dalles, murs, toiture ; joints d'huisseries ; traitement des "ponts thermiques" (échappatoires à chaleur), etc.

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Les incontournables de la maison passive :

- orientation du bâtiment : privilégier l'exposition au sud (mais ce n'est pas une condition sine qua non) ;

- enveloppe extérieure : il faut viser des épaisseurs d'isolants de 30 cm (murs) à 40 cm (toitures) ;

- ponts thermiques : ils doivent être éliminés ;

 - confort d'été : les apports solaires (exposition, superficie des ouvertures) doivent être soigneusement calculés. Une maison passive mal dimensionnée risque la surchauffe, estivale et même hivernale ;

- ouvertures : il faut des triples vitrages et des châssis très haute performance ;

- un système de ventilation à double flux et récupération de chaleur. La santé des occupants (et du bâti aussi) exige que l'air soit normalement renouvelé... mais sans rejeter les calories. Ces systèmes permettent de récupérer la chaleur de l'air vicié avant expulsion, pour élever la température de l'air neuf admis, grâce à un échanger de chaleur (sans contact). Pour une maison passive, le taux de récupération de cette chaleur doit dépasser 75%. Optionnel, mais recommandé : le puits canadien, qui permet de réchauffer l'air neuf admis en hiver, en le faisant circuler au préalable dans une tuyauterie enterrée sous la maison (le sous-sol est plus tempéré que l'air ambiant). Ce dispositif permet inversement de rafraîchir l'air en été ;

- appareils ménagers : ils sont nécessairement "haute efficacité énergétique", pour rester sous le seuil de consommation imposé par le label - et pour limiter les apports de chaleur interne.

A suivre Episode 3 : la maison passive, un excellent placement.

Source : Patrick Piro Biocontact n°199

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 7 Avril 2010

La maison dite "passive", à l'isolation exceptionnelle, devrait s'imposer comme la norme thermique de demain. Ses performances lui permettent de se passer de système de chauffage classique.

 

Retour sur ce concept en trois épisodes . Episode 1 : qu'est-ce qu'une maison passive ?

 

La maison passive... Peut-être connaissez-vous cette dénomination un peu ambiguë : un qualificatif plutôt péjoratif (on préfère les actifs, dans la société productive...) pour une habitation très désirable.

 

"Passive", parce qu'elle n'a plus besoin de système de chauffage -ou presque : adieu la chaudière, les convecteurs, le gros poêle, le bâti conserve tellement bien les calories que l'ensoleillement ainsi que le dégagement de chaleur dû au métabolisme des occupants et aux divers appareils suffisent à assurer le confort thermique - l'équivalent de trente bougies, autre image frappante.

 

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C'est en Allemagne que naît ce concept audacieux et très pragmatique, à l'initiative de chercheurs qui se lancent le défi, dans les années 1980, de mettre au point une Passivhaus (maison passive). Cela revient à limiter les pertes thermiques à 15 kilowattheures par mètre carré et par an (kWh/m² par an) - soit un besoin de chauffage de 150 litres de fioul par an pour 100 m² habitables ! Grâce à la traque méthodique de toutes les déperditions, l'exploitation optimale des apports solaires, etc., et surtout une isolation très poussée.

Les labels existants

 

Le standard "passif" dépasse, et de loin, toutes les exigences réglementaires. Il fait l'objet d'un label Passivhauss certifiant que la construction respecte un cahier des charges :

 

-  la maison ne doit pas consommer plus de 15 kWh/m² par an d'énergie de chauffage (environ quatre fois moins qu'avec l'actuelle réglementation thermique française RT 2005)

 

- la consommation totale d'énergie primaire de la maison (chauffage, eau chaude sanitaire et consommation électrique des appareils) doit rester inférieure à 120 kWh/m² par an

 

- l'étanchéité à l'air doit être telle qu'une différence de pression de 50 pascals entre l'intérieur et l'extérieur de la maison (obtenue par le test dit "de la porte") ne doit pas laisser fuir plus de 0,6 fois son volume d'air, ce qui est beaucoup plus exigeant qu'avec la RT 2005, et encore de trois fois plus qu'avec le label Bâtiment basse consommation (BBC).

 

Il existe un autre label "passif" : le Minergie-P suisse. Avec des exigences de même ordre que le Passivhaus, il impose (principalement) une consommation maximale de 30 kWh/m² par an d'énergie primaire pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire et la ventilation, ainsi qu'un coût ne dépassant pas de plus de 15% celui d'une construction classique. Le label Minergie-P-eco est attribué à ceux de ces bâtiments qui se distinguent de surcroît par la qualité sanitaire et écologique de la construction (choix des matériaux, impact sur l'environnement, etc.). Minergie dispose d'une antenne en France pour décerner son label à des bâtiments.

 

A suivre épisode 2.  Le secret de la maison passive : une enveloppe à toute épreuve.

 

Source : Patrick Piro, Biocontact n°199.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 5 Avril 2010

Saluons en quelques lignes et photos l'organisation de cette chasse aux œufs de pâques hier matin dans le parc du Sausset, occasion d'une balade bucolique dés potron-minet.

 

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Pas moins de 2000 œufs  étaient à collecter faisant la joie des grands et des petits dont les courses effrénées dans le parc faisaient plaisir à voir. Au bout la récompense : des sachets d'œufs en chocolat distribués en fonction de votre butin.

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Un grand merci aux organisateurs dont l'enthousiasme était communicatif et qui malgré le vent et la pluie ont fait de ce moment un instant de fête.

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A l'année prochaine !

En rentrant je suis tombé sur ce post de Petit Louis. Cela m'a rappelé mon propre adieu aux larmes, un été de canicule, les yeux brouillés par le départ d'un épagneul-papillon âgé lui aussi de 17 ans. J'ai une pensée pour ce fier pirate.

Stéphane Fleury.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 3 Avril 2010

Note en préambule : lectrice ou lecteur d'Aulnaylibre !,  si tu es allergique aux slips de bain ou aux boxers de bain, ne lis pas cet article car il y a des photos d'hommes portant slip et boxer de bain.  

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Y'a des jours comme ça. Il pleut, c'est un temps pour aller à la piscine alors vous vient comme l'idée d'aller à la piscine. Sauf que c'est pas le bon jour, et quand ça veut pas rigoler ça rigole pas. Bref, 14H30, j'arrive sur le parking de la piscine d'Aulnay-sous-Bois et surprise il y a à peine 10 voitures. Je descends avec mon petit d'homme, tout heureux d'aller patauger, direction l'entrée. Et là surprise on me demande de montrer slip de bain.

Devant ma légère incompréhension, en effet je suis plus habitué au contrôle d'identité qu'au contrôle de slip de bain, on m'explique que, suite aux événements intervenus dans la matinée, l'accès à la piscine est réservé aux seuls slips de bain. Mon interlocuteur m'explique en substance avec une prudence perceptible dans la voix, un peu comme s'il devait marcher sur des gâteaux-secs sans les casser avec des sabots aux pieds, que la police est venue ce matin même, ainsi  que des élus, et qu'à la suite de ça c'est slip de bain pour tout le monde obligatoire, sinon c'est la porte.

 

 

slipdebain.jpg (Slip de bain : tu rentres à la pisicne d'Aulnay!)

 

Pas de bol j'ai un boxer. Pas n'importe quel boxer. Un boxer de piscine homologué pour la compétition. Je le sors d'ailleurs à l'entrée pour le prouver puisque j'ai eu la présence d'esprit de le laisser dans mon sac. J'en ai fait des longueurs avec à la piscine d'Aulnay. Mais aujourd'hui mon boxer n'a pas une tête de slip de bain.  Je vois le distributeur de slips de bain sur la gauche, mais pas de chance il est cassé. Quand ça veut pas, ça veut pas. Pour la petite histoire j'ai roulé jusqu'à la piscine de Livry-Gargan moins regardante sur les slips de bain à ce qu'il parait. Mais c'était complet. Sans doute que tous les porteurs de boxers de bain aulnaysiens avaient trouvé refuge là-bas.

Direction la maison où je m'empresse de passer un coup de fil à la piscine. Oui bonjour j'ai appris que désormais à la piscine d'Aulnay-sous-Bois c'était slip de bain pour tout le monde et pourquoi donc ? Mon interlocutrice me reparle d'élus ayant donné cette instruction. J'évoque la police, des problèmes de sécurité éventuels et là je sens qu'elle instaure entre nous une distance digne de la muraille de chine. Il ne se passe rien, non, non, non me rassure-t-elle sur un ton qui sonne aussi faux qu'un concerto de violon de Brahms joué par André Rieux. Je n'insiste pas, je sais qu'elle n'en dira pas plus au téléphone.

 

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 (Boxer de bain : tu rentres pas à la piscine d'Aulnay!)

 

L'information a l'air en apparence anodine. Elle prête même à sourire.  Désormais, à la piscine d'Aulnay-sous-Bois, pour entrer, il faut montrer slip de bain. Au delà de l'affichage absent à l'entrée expliquant la mise en place de cette nouvelle règle ce samedi précisément, d'une présence anormalement nombreuse du personnel de la piscine au niveau des barrières d'accès ou même de la déception de mon petit d'homme obligé de rebrousser chemin à cause du boxer de son papa sans bien comprendre pourquoi, c'est la manière de communiquer qui m'a paru des plus étranges. Soit on m'en a dit trop ou pas assez...

Y-a-t-il des problèmes de sécurité à la piscine d'Aulnay-sous-Bois ? Si oui, de quelle nature ? Si non alors pourquoi cette chasse aux boxers ? Planque-t-on des trucs dangereux dans les boxers et si oui la solution est-elle vraiment le slip de bain ? Y'a-t-il un contrôle des informations dans la ville pour ne pas laisser filtrer certains faits de nature à bouleverser la population ?  Autant de questions qui me taraudent au moment où j'écris ces lignes. Si j'étais inscrit au conseil de quartier du secteur Tour Eiffel, La Plaine, Balagny dont doit dépendre la piscine, je m'empresserais de poser quelques questions lors de la réunion mensuelle, histoire de savoir exactement de quoi il retourne.

 

Je suis conseiller de quartier mais je ne dépends pas de ce secteur et je ne pourrais donc malheureusement pas poser ces questions moi-même. Non pas que le conseil de quartier Tour Eiffel, La Plaine, Balagny soit verrouillé. Bien au contraire, c'est un endroit ouvert et chaleureux. Mon voisin et moi avons d'ailleurs eu la chance d'assister à une réunion mensuelle et à cette occasion nous avons reçu de la part de Messieurs Philippe Gente et Miguel Hernandez un accueil particulièrement chaleureux qui avait à l'unisson réchauffer nos beaux cœurs de démocrates. On se faisait d'ailleurs la réflexion ce midi avec mon voisin, dommage que nous ne puissions pas assister à toutes les réunions mensuelles de ce quartier.

 

Alors, une ou un volontaire pour poser quelques questions sur la piscine ? Je n'ai pas le temps, je dois aller acheter un slip de bain...

 

Stéphane Fleury.  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 1 Avril 2010

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 Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 1 Avril 2010

Pékin est une ville moite et polluée. L'humidité de l'air se mêle à un brouillard diffus venant des mines de charbon qui alimentent largement la ville en énergie. Le soleil semble éprouver toutes les peines du monde à percer cet écran de fumée à l'aspect jaunâtre. Nous prenons le périphérique et après plusieurs kilomètres dans la ville je suis surpris de ne pas voir de vélos. Mes collègues m'expliquent que ce symbole de la Chine disparait progressivement de la capitale au profit des voitures, dont le nombre ne cesse d'augmenter de semaines en semaines... 

Au bout d'une heure nous atteignons le centre-ville et un immeuble luxueux où ma société met à disposition de son personnel expatrié un certain nombre d'appartements. A peine garé au parking que cinq ou six chinois s'affairent autour du véhicule pour savoir s'il faut procéder au lavage. On m'explique qu'avec quelques renminbis on peut s'offrir un abonnement annuel pour laver sa voiture aussi souvent qu'on le souhaite. La Chine semble être le pays de tous les possibles...

Arrivé dans l'appartement d'un de mes collègues où je vais loger quelques jours, je suis invité à laisser mes chaussures à l'entrée. Son épouse chinoise, ancienne speakerine de la télévision chinoise à Singapour où ils se sont rencontrés, m'invite à boire un verre d'eau chaude, symbole de l'amitié. L'accueil est doux, presque sensuel. Je fais un tour sur le balcon. J'aperçois des personnes âgées marchant en arrière dans un parc. Cette pratique est censée retarder le vieillissement du corps et de l'esprit.

La densité de population est impressionnante et beaucoup font du commerce dans la rue. On assiste à une véritable ruée de la campagne vers les lieux citadins au point que les autorités chinoises tentent de refouler une partie des gens en quête des fruits de la croissance économique. Cette dernière est affolante et presque incontrôlée. La monnaie est sous-évaluée. Au carrefour local, qui ressemble fortement à celui de Paris Nord 2, tous les prix par rapport à l'euro sont divisés par 10 ou 11. Avec 4 euros on peut faire le tour de Pékin alors qu'à Paris on paye le double juste pour s'asseoir sur le siège en cuir.

Il plane dans l'air comme un parfum d'autorité, matérialisé par la présence de nombreux militaires. Ces derniers réprimandent d'ailleurs ostensiblement les chinois qui crachent par terre par habitude. Les trottoirs sont jonchés de crachats et des distributeurs de sacs plastique sont censés permettre aux chinois de cracher librement et proprement. Je n'y prête pas attention mais mes collègues me montrent des caméras presque invisibles, enfermées dans des boules de verre. Il y en a des milliers.

On m'explique qu'à tout moment un automobiliste peut être repéré pour un excès de vitesse ou s'il empiète sur un couloir de bus, de taxi ou une piste cyclable. Compte tenu du nombre d'habitants dans la capitale, les réprimandes ne se font pas par courrier, mais les chinois sont invités à consulter un site internet pour vérifier qu'ils n'ont pas commis de fautes de conduite éventuelles. Ce n'est pas une plaisanterie et les têtes en l'air peuvent après un certain temps être convoquées par les autorités pour suppression du permis de conduire.

 C'est un monde étonnant qui inspire à la fois de la fascination et de la peur. Face au modèle de développement occidental, qui semble à bout de souffle, la vitalité chinoise parait offrir, à contrario, des opportunités et des possibilités illimitées. Mais à quel prix ? La Chine semble vouloir passer directement du communisme à la démocratie mais en sautant la case social-démocratie. C'est donc ici que je vais bientôt vivre puisque ma multinationale m'a proposé un contrat d'expatriation de deux ans dont les conditions sont telles qu'il m'est assez difficile de refuser.

Dans quelques semaines, Aulnay-sous-Bois me paraîtra un lointain souvenir et je me vois mal créer Beijinglibre !

Stéphane Fleury.

  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers