urbanisme

Publié le 8 Novembre 2018

Comme chacun sait, l’actuel maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, s’efforce toujours quand cela est possible de protéger les témoignages du passé de notre ville.

La municipalité attentive au devenir de l’ancien café Jaudou au 105 route de Bondy à Aulnay-sous-Bois

Quelques exemples récents le prouvent de manière éclatante. L’acquisition par la ville d’Aulnay-sous-Bois de la laiterie Garcelon. Les mises en ventes de certaines propriétés communales comme le 2 rond-point Dunant ou le 46 boulevard de l’Hôtel de Ville avec comme règle fixée avec les acquéreurs privés la stricte préservation de l’identité de notre commune.

 

La municipalité attentive au devenir de l’ancien café Jaudou au 105 route de Bondy à Aulnay-sous-Bois

Actuellement la municipalité est attentive à une parcelle située au 105 route de Bondy à Aulnay-sous-Bois. Cet endroit abritait autrefois le café Jaudou. La présidente du C.A.H.R.A (Cercle archéologique et historique de la région d'Aulnay), Pierrette Hirgorom, suit également ce dossier de près.

 

La municipalité attentive au devenir de l’ancien café Jaudou au 105 route de Bondy à Aulnay-sous-Bois

D'après nos informations, Bruno Beschizza souhaite accompagner l'éventuel futur acquéreur de l'ancien café du 105 route de Bondy dans la réouverture de ce lieu de vie, en travaillant avec lui à la conservation des éléments architecturaux de ce bien. Il a également proposé au C.A.H.R.A de l'accompagner dans cette démarche pour redynamiser ce secteur, par la création et la valorisation de cette propriété, pour que ce café-restaurant retrouve ses charmes et son attractivité d'antan.

 

La municipalité attentive au devenir de l’ancien café Jaudou au 105 route de Bondy à Aulnay-sous-Bois

Robert Ferrand

Source photo 1 : https://patrimoine.seinesaintdenis.fr / Source autres photos : Aulnaylibre.com

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Publié le 6 Novembre 2018

Pour celles et ceux qui ont encore un peu de mémoire, avant 2008, les questions d'urbanisme avaient peu agité la ville d'Aulnay-sous-Bois. L'arrivée de Gérard Ségura allait profondément changer cette donne. En effet, outre une frénésie de constructions sur les grands axes, le maire de l'époque s'était mis en tête de miter la zone pavillonnaire avec de l'habitat collectif.

La contestation des habitants de la zone pavillonnaire (la fameuse zone UG du Plan Local d'Urbanisme qui représente environ 40% du territoire Aulnaysien) ne s'était dès lors pas fait attendre. Il faut dire que monsieur Ségura avait écrit dans son programme d'avant élections municipales qu'il préserverait les zones pavillonnaires. Une fois élu, il faisait exactement le contraire ! D'où une réaction en chaîne totalement inédite qui allait avoir comme point d'orgue une manifestation mémorable en mairie seulement deux ans après l'élection du désormais ancien édile.

Préservation de la zone pavillonnaire rue Legendre à Aulnay-sous-Bois (1/2)

Aujourd'hui, la situation de la zone pavillonnaire est largement pacifiée. Le Plan Local d'Urbanisme a été révisé fin 2015 avant que cette compétence ne soit transférée à l'Etablissement Public Territorial Paris Terres d'Envol conformément aux dispositions de la loi NOTRe et à la mise en place de la Métropole du Grand Paris.

Cette révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) impulsée par l'actuel maire de la commune, Bruno Beschizza, avait deux objectifs principaux. Premièrement, dessiner les contours futurs de l'Aulnay-sous-Bois de demain et deuxièmement préserver la zone pavillonnaire. Pour ce deuxième point, le contrat a même été respecté au delà des attentes puisque la zone pavillonnaire a été étendue.

 

Préservation de la zone pavillonnaire rue Legendre à Aulnay-sous-Bois (1/2)

On voit clairement maintenant les effets des ces orientations sur le tissu pavillonnaire Aulnaysien. Par exemple, au niveau du numéro 60 de la rue Legendre. En effet, il est fort probable que, s'il avait été réélu, Gérard Ségura aurait tenté d'imposer de l'habitat collectif  dense à cet endroit. Bruno Beschizza, quant à lui, et conformément à ses engagements, a préféré préserver cette zone pavillonnaire en plein coeur du quartier du Vieux-Pays. C'est ainsi qu'en ce moment s'y construisent des maisons individuelles... (voir les photos ci-dessus).

Robert Ferrand

Source photos : Aulnaylibre.com

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Publié le 5 Novembre 2018

La fin de l’année 2018 devrait sceller l’achèvement du chantier de démolition de l’ancienne usine d’amiante CMMP à Aulnay-sous-Bois.

Parking et terrain scolaire multisport sur l’ancien site de l’usine d’amiante à Aulnay-sous-Bois

En effet, le réaménagement complet de cette zone est programmé. Un parking public de 98 places ainsi qu’un parking scolaire de 42 places feront ainsi leur apparition.

L’arrivée d’un terrain scolaire multisport, réclamé depuis des années, est également prévu.

Parking et terrain scolaire multisport sur l’ancien site de l’usine d’amiante à Aulnay-sous-Bois

Cette opération permettra à terme de repenser totalement la configuration du groupe scolaire du Bourg 2 et le secteur du Soleil-Levant.

Parking et terrain scolaire multisport sur l’ancien site de l’usine d’amiante à Aulnay-sous-Bois

Robert Ferrand

Source photos : Aulnaylibre.com

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Publié le 22 Octobre 2018

Début octobre, l’association Aulnay Environnement adressait une missive (à lire sur son blog ici) au préfet de la Seine-Saint-Denis à propos du projet de parking souterrain de la place Abrioux à Aulnay-sous-Bois.

Cette correspondance a été reprise telle quelle par quelques blogueurs béni-oui-oui (notamment nos confrères de MonAulnay.com pour ne pas les citer) sans réelle analyse de fond. Or la matière urbanistique est particulièrement technique. Et il se trouve que la lettre d’Aulnay Environnement est truffée d’inexactitudes et d’erreurs. En voici un certain nombre ci-dessous.

Aménagement du parking de la place Abrioux à Aulnay-sous-Bois : les inexactitudes et erreurs de l’association Aulnay Environnement

Concernant la question de la dissolution du gypse

Ce risque, qui existe sur l’ensemble du territoire de notre commune, est, comme le prévoit la réglementation, pris en compte dans le projet d’aménagement de la place Abrioux. Ainsi, des sondages ont été effectués par la Ville en juin 2017 pour vérifier l’état du sous-sol et garantir aux maîtres d’ouvrage la pérennité de toutes les constructions qu’elles soient publiques ou privées. Les résultats de ces sondages ont été transmis aux entreprises candidates.

En outre, avant la mise en œuvre effective des travaux du parking souterrain, la commune a souhaité saisir le Tribunal Administratif de Montreuil afin de réaliser un référé préventif. Ce référé a pour but de prémunir les riverains et palier toute contestation après l’achèvement des travaux sur l’état antérieur des ouvrages avoisinants.

Cette expertise avant travaux n’est pas obligatoire, mais représente une sécurité pour la municipalité et les riverains parce qu’elle est opposable. La Ville a donc assigné en référé tous les propriétaires riverains, mais également ses propres constructeurs, un courrier du Tribunal Administratif a d’ailleurs été adressé, il y a peu, aux riverains.

Concernant le niveau de la nappe phréatique et les risques d’inondation évoqués par l’association Aulnay Environnement

En préambule, il faut rappeler que la nappe phréatique s’étend sur tout le territoire de la commune à une profondeur moyenne comprise entre -1,00 m et -4,00 m. Plus particulièrement, son niveau au droit de la place Abrioux est compris entre -1,60 m et -2,90 m de profondeur. Son niveau est contrôlé grâce à 63 piézomètres.

L’amalgame que tente de faire cette association entre les inondations de 2013 et le niveau de la nappe est dénué de tout fondement. Les inondations de 2013 sont dues au dimensionnement des collecteurs d’eau de pluie qui n’étaient pas calibrés pour faire face à des précipitations intenses et abondantes.

C’est pourquoi, afin de prévenir les risques d’inondations comme la ville en a connu en 2013, la commune d’Aulnay-sous-Bois aura actualisé le schéma directeur d’assainissement pour la fin de l’année. Elle a, de plus, construit 4 bassins enterrés depuis 2014 permettant d’absorber ces précipitations dont celui de la rue Jean-Jacques Rousseau. 5 autres bassins seront réalisés dans les prochaines années.  

Ainsi, la Ville contrôle le niveau de la nappe phréatique et prend des mesures pour prévenir les risques d’inondation.

Concernant le réseau viaire et le défaut de sécurité des piétons

Il est nécessaire de rappeler que l’objectif de la municipalité est de réaménager la place Abrioux pour la rendre aux piétons et aux commerces, avec pour corollaire de diminuer la présence des voitures. La nouvelle place sera en effet entièrement piétonne ce qui augmentera la sécurité des usagers des établissements scolaires (école/collège) mais aussi de la clinique, de la crèche et des commerces. Le parking souterrain permettra quant à lui d’augmenter l’offre de stationnement tout en supprimant le mouvement et le stationnement des véhicules sur la place actuelle avec les entrées et sorties à proximité du collège du Parc et l’annexe Solbès.

A ce titre, afin de ne pas augmenter le flux de véhicules et sécuriser la place et ses abords il a été choisi de créer la trémie d’entrée et de sortie dans un seul et même ouvrage. Elles seront situées sur l’emprise actuelle du parking de surface de la Place Abrioux, en face de la rue Louis Barrault. Et, donc, contrairement à ce qu’affirme l’association Aulnay Environnement, les rampes d’accès au futur parking souterrain ne seront pas dans l’emprise du leg Pecoroni.

Par ailleurs, la circulation sur la voie Paul Langevin entre les rues Barrault et République sera alternativement automobile zone 30 et piétonne par l’installation de plots rétractables avec feux permettant la circulation automobile le matin et le soir pour les créneaux d’entrée et de sortie des élèves des groupes scolaires, le reste du temps cette voie sera piétonne.

En ce qui concerne le collège, les échanges de flux piétons seront uniquement sur la rue de la République puisque le collège le Parc intégrera les locaux situés entre la rue du 14 juillet et la rue de la République. Les études concernant l’annexe Barrault sont en cours. Les deux établissements qui seront le collège du Parc dans sa nouvelle configuration et le nouvel établissement scolaire seront séparés par cette place piétonne.

En conclusion, il s’agit donc d’une opération de revitalisation de cette place qui redeviendra ainsi un pôle de centralité, avec des commerces de proximité donnant sur une place piétonnisée, verdoyante et attrayante.

La proposition alternative visant à construire un parking en silo sur l’emplacement de l’ancienne perception, ne permet pas de répondre aux besoins de stationnement ni aux exigences souhaitées en matière d’esthétique. Aulnay Environnement évoque en effet la construction d’un parking silo de 40 places environ comme la capacité de la place Abrioux actuelle. Or, il aurait été honnête de la part de cette association de comparer un parking silo de 100 places au moins comparable aux capacités du parking souterrain prévu. Dans la configuration énoncée, cela conduit pour 100 places à un parking de 5 à 6 niveaux, un ascenseur duplex et deux cages d’escaliers. Cela conduirait à altérer les façades de la rue des Ecoles et son environnement immédiat assombrissant les propriétés voisines.

Dès lors, un projet de ce type engendrerait de nombreuses nuisances, notamment visuelles, dans un environnement d’habitations et de commerces, de surcroit mitoyen d’une crèche collective construite en R+1. Il est d’ailleurs étonnant qu’Aulnay Environnement fasse pareille proposition avec une telle hauteur de construction comparable à celle qu’elle a décriée au moment de la révision du Plan Local d’Urbanisme sur la Place Abrioux.

Concernant l’essence des arbres présents

Concernant l’essence des arbres présents, il ne s’agit pas d’une essence remarquable. Elle ne fait ni partie des arbres protégés au titre de l’article 13-2 du Plan Local d’Urbanisme (PLU), ni au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme. Ces arbres sont composés essentiellement de tilleuls réputés allergènes. Une re-végétalisation de la place est, quoi qu’il en soit, prévue dans le projet. Et bien évidemment, la ville d’Aulnay-sous-Bois respecte le un pour un.

Pour finir, il est fait mention, dans le courrier d’Aulnay Environnement, que la place Abrioux, était en 2008, reconnue d’intérêt patrimonial par le Département. Cette affirmation est erronée : seul le Collège du Parc a été protégé au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.

Concernant la partie technique en vue de l’exploitation du futur parking

Pour la partie technique en vue de l’exploitation du futur parking, les documents constituant le programme fonctionnel du futur ouvrage ont été transmis à l’ensemble des candidats. Ce marché de travaux, appelé marché de conception/réalisation, donne les principales orientations à prendre en compte mais laisse au regard de la complexité du sujet et de son environnement, la pleine responsabilité au constructeur/concepteur sur la possibilité de proposer une solution viable et sécure quant à la réalisation et la future exploitation. Du fait de ces chevauchements de procédure, il est normal que les exploitants potentiels ne puissent disposer du projet car le lauréat de ce marché de conception/réalisation n’était pas désigné et de facto sa proposition graphique et fonctionnelle n’était pas connue de la Ville.

 

Source photo : Aulnaylibre.com

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Publié le 10 Septembre 2018

Depuis le 1er septembre,  les propriétaires de logements à Aulnay sont tenus d’effectuer une déclaration de mise en location à chaque signature de bail.

Pour lutter contre les phénomènes d’insalubrité et de division pavillonnaire, la Ville s’est dotée d’un nouvel outil :
La déclaration de mise en location, obligatoire pour les propriétaires privés à compter du 1er septembre. Elle ne concerne pas les renouvellements de baux mais uniquement les nouvelles mises en location.

Les propriétaires sont tenus de déclarer les caractéristiques du bien mis en location, afin de vérifier sa conformité aux règles de décence des logements. Une visite du logement par un agent assermenté de la Ville pourra être réalisée après le dépôt de cette déclaration.

L'absence de déclaration expose le propriétaire à des sanctions financières et à la perte du bénéfice du paiement en tiers payant des aides personnelles au logement.

Pour faire cette déclaration, le formulaire Cerfa n°15651 est disponible en ligne sur www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_15651.do. Il doit être envoyé dans un délai de 15 jours après la signature du bail par courrier ou déposé au service Habitat, au centre administratif (14/16, boulevard Félix-Faure), rez-de-chaussée, premier bureau à droite des ascenseurs.

Source information et photo : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 18 Juin 2018

La rédaction d’Aulnaylibre ! a reçu cette communication relative à l’aménagement futur de la place Jean-Claude Abrioux. Il y est question de valoriser cet endroit historique et emblématique de notre commune. Ce qui est aujourd’hui un parking sans vie et sans animation pourrait devenir à nouveau un espace ouvert, aeré, piétonnisé et commerçant…

Vous pouvez lire cette communication en cliquant sur l’image ci-dessous.

 

Oui à une place Abrioux piétonnisée, verdoyante et commerçante à Aulnay-sous-Bois !

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 15 Mai 2018

Inutile de vous diriger vers le 23 boulevard de Strasbourg, l’office de tourisme d’Aulnay-sous-Bois a définitivement fermé ses portes à cette adresse.

L’office de tourisme d’Aulnay-sous-Bois quitte définitivement le boulevard de Strasbourg

Quelque peu décrié à ses débuts, y-compris sur notre blog à l’humour parfois corrosif, l’office de tourisme avait finalement trouvé peu à peu sa place dans le paysage Aulnaysien offrant à la fois un espace de discussion et d’information contribuant à sa façon au mieux vivre ensemble.

L’OT (pour les intimes) avait au fil du temps étendu sa fonction en accueillant par exemple de nombreux artistes locaux pouvant exposer leur œuvre à un public élargi.

Rappelons que contrairement à une légende urbaine infondée mais qui circulait parfois, l’office de tourisme d’Aulnay-sous-Bois était financièrement autosuffisant grâce à la taxe de séjour.

Nul doute que quiconque aura franchi le seuil du 23 boulevard de Strasbourg aura son petit souvenir à raconter sur l’OT. Que cela soit une discussion impromptue autour d’un bon café toujours servi avec le sourire, ou encore le plaisir d’un vernissage accompagné d’une part de cake salé.

Il est toutefois inutile de sortir les mouchoirs pour se laisser aller à une vagabonde nostalgie puisque l’office de tourisme va bientôt rouvrir ses portes au 3 rue Charles Dordain où va être inaugurée prochainement la Maison des projets et du patrimoine.

Robert Ferrand

Source photo : Aulnaylibre.com

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Rédigé par Robert Ferrand

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Publié le 10 Juillet 2017

45 logements devraient être livrés dans les prochains mois aux 57 - 61 rue Jules Princet à Aulnay-sous-Bois. Cet axe structurant, bâti autour de la route départementale 115, accueillera ainsi la résidence la pléiade.

Construction de la résidence la pléiade rue Jules Princet à Aulnay-sous-Bois

Les tarifs des appartements devraient avoisiner 132 858 euros pour un T1, 155 260 euros pour un T2, 214 725 euros pour un T3 et 235 350 euros pour un T4.

Construction de la résidence la pléiade rue Jules Princet à Aulnay-sous-Bois

Si les constructions sont encore loin d’être achevées, les engins de travaux publics ont déjà fait place nette.

Construction de la résidence la pléiade rue Jules Princet à Aulnay-sous-Bois

Robert Ferrand

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Rédigé par Robert Ferrand

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Publié le 12 Juillet 2016

Il veut des sanctions ! Bruno Beschizza, maire LR d’Aulnay-sous-Bois, vient d’adresser un courrier au procureur de la République de Bobigny, pour lui demander de poursuivre, autant que nécessaire, ceux qui ne respectent pas les règles d’urbanisme dans sa commune. Dans sa missive, il explique que depuis son élection en mars 2014, 25 plaintes de la ville concernant un non-respect de ces règles n’ont fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire.

Bruno Beschizza veut lutter contre les infractions à l’urbanisme à Aulnay-sous-Bois

« L’absence de sanction sur un certain nombre de dossiers symboliques de la dégradation de la qualité de vie des zones pavillonnaires entraîne un sentiment d’impunité des contrevenants », ajoute l’édile. Qui souhaite « trouver des solutions » avec le parquet pour enrayer cette situation.

Source article : Le Parisien / Photo d’illustration : Aulnaylibre !

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Publié le 27 Novembre 2015

Les Aulnaysiens peuvent constater que les travaux de démolition de deux pavillons ont commencé rue du 14 Juillet pour faire place à un immeuble massif à l'alignement.

Nous avons fait tout notre possible pour bloquer ou amender ce projet que nous jugeons, en l'état néfaste pour le paysage urbain, et contraire aux vœux des Aulnaysiens.

• Par rapport aux autres constructions de la rue, cet immeuble de grande hauteur (R+4 étages) et à l'alignement, remplaçant des pavillons en retrait, constitue une véritable agression visuelle, sans qualité architecturale ni recherche d'harmonie avec le reste de îlot. C'est une nouvelle étape de la transformation de cette partie de la rue agréable et lumineuse en un couloir étroit bordé de hauts immeubles au ras du trottoir, commencé par ailleurs sous la précédente mandature. C'est le reproche essentiel à faire au projet. Mais ce n'est pas tout.

Projet immobilier "Côté Parc" à Aulnay-sous-Bois : Aulnay Environnement jette l'éponge !

• Les pavillons (des maisons doubles) qui vont être détruits ont été repérés dans le Diagnostic du patrimoine aulnaysien (réalisé en 2008 par les services du département et validé par la commune) comme "éléments d'intérêt patrimonial". Construits en 1896, probablement par la Compagnie du Nord pour ses cheminots, ces pavillons présentent un exemple unique de décor de briques.

• Le projet comprend un autre immeuble sur la rue Gatouillat. Il va entraîner, outre la destruction d'une "maison double" jumelle de celle du 14 Juillet, la disparition d'un bel acacia dont la vue agrémente le croisement avec la rue de Bondy. Au lieu de cela, les riverains pourront admirer un mur aveugle de 15 m de haut et 19 mètres de long.

• La rue Gatouillat est la seule voie d'accès au parking Dumont pour les véhicules venant du sud. Or l'accès au parking de la résidence se fera par cette rue. On peut douter que cela facilite la circulation dans cette voie étroite.

Par distribution de tracts, par la présentation de vues permettant de juger de l'impact du projet, nous avons fait notre possible pour sensibiliser les habitants et les responsables municipaux. Nous avons présenté un recours gracieux au maire, qui nous a débouté. Nous avons ensuite déposé deux référés au tribunal administratif. Puis, lorsqu'en juillet la commune a pris un nouvel arrêté pour remplacer le premier arrêté de permis de construire avec une modification subtile de la dénomination du promoteur, afin de rendre caduc nos précédents recours, nous avons engagé une nouvelle procédure "en urgence", car cette manœuvre nous paraissait annoncer un début imminent des travaux.

Sur cette procédure, nous avons perdu en octobre. Le Tribunal Administratif a condamné Aulnay Environnement à verser 1500€ à la commune.

Les premiers recours sur le fond n'ont pas pour autant été jugés, mais il est très rare que le jugement définitif infirme un premier jugement. Nous avons compris qu'il serait plus sage de renoncer. De son côté, après les retards provoqués par nos recours, le promoteur a vu l'opportunité de commencer les travaux au plus vite, sans avoir à attendre le jugement sur le fond, et nous a proposé, contre un retrait immédiat, de couvrir tous nos frais de justice.

La mort dans l'âme, nous avons accepté, à condition:

• Que la porte d'accès du parking sur la rue Gatouillat soit en retrait, afin que le véhicule qui attend son ouverture n'empiète pas sur la voie publique ni sur le trottoir

• Qu'une fresque soit réalisée sur le mur aveugle face à la rue de Bondy. Cette fresque représentera l'acacia et la maison double détruite.

Ces acquis ont été finalisés et signés en présence de nos avocats respectifs.

On pourra penser qu'il s'agit là d'acquis dérisoires. Cependant nous trouvons un certain réconfort en pensant que chaque fois qu'ils emprunteront cette rue, les Aulnaysiens se rappelleront les promesses de mettre fin au "bétonnage" et le peu de cas que la municipalité fait du patrimoine et du paysage urbain cher aux Aulnaysiens.

Projet immobilier "Côté Parc" à Aulnay-sous-Bois : Aulnay Environnement jette l'éponge !

Source : communiqué de l'association Aulnay Environnement

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Publié le 10 Novembre 2015

Le Collectif citoyen PLU d’Aulnay-sous-Bois écrit au préfet du 93 sur la révision du plan local d’urbanisme

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’une lettre du Collectif citoyen PLU d’Aulnay-sous-Bois adressée au préfet de la Seine-Saint-Denis.

Collectif citoyen PLU d’Aulnay-sous-Bois le 5 novembre 2015 12, avenue Dumont 93600 Aulnay-sous-bois

A Monsieur le Préfet de Seine-Saint-Denis,

Copies à : Monsieur BESCHIZZA, maire Monsieur GOLDBERG, député Monsieur le Commissaire enquêteur

Monsieur le Préfet, Par courrier en date du 29 septembre 2015, vous avez donné un avis et fait vos remarques au sujet projet de PLU de la ville d’Aulnay-sous-Bois, voté le 24 juin.

Nous avons été surpris par le fait que votre souci principal soit de densifier davantage, sans que vous évoquiez pour autant les risques d’inondations forts dus en particulier à l’imperméabilisation des sols, liés évidemment à la densification.

Nous considérons que comparativement au PLU révisé en 2008, dans la zone UD, la densification va pouvoir être augmentée d’environ 40 % (un étage de plus et une profondeur de constructibilité passant de 14 à 19 mètres).

Dans la zone UG (pavillonnaire) qui représente 60% de la surface totale, la suppression du COS et les possibilités accrues de divisions des terrains, sans mesures compensatoires, peuvent faire évoluer le COS qui était de 0,45 en 2008 à plus de 1, soit plus du double.

Evoquons aussi les conséquences du CDT du Grand Paris et la mise en place d’une zone UH dans de nouveaux territoires jusqu’alors préservés (terrains de sport route de Mitry)…

A l’évidence, les risques « forts » vont devenir « très forts » : pour mémoire, les inondations de 2013 étaient de type cinquantennal.

Il est de la responsabilité du préfet de mettre à l’étude un PPRI (plan de prévention des risques d’inondations). Nous vous le demandons expressément et nous vous demandons aussi de surseoir au projet de PLU actuel qui ne tient pas compte de cette problématique. Un PLU intercommunal devrait permettre de mieux étudier les risques sur les bassins versants.

Sauf à prendre le risque d’inondations qui finiront par mettre les vies en danger. En espérant obtenir satisfaction, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, nos respectueuses salutations.

Pour le collectif André CUZON Evelyne BLAZA

PS : Une citation de l’étude diagnostic du PLU de 2015:

PLU Aulnay-sous-Bois (93) – État initial de l’environnement Page 202 sur 248

Source préfecture de Seine-Saint-Denis : Arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturel

-­‐ Des bassins versants de grande taille ; -­‐ Une urbanisation dense avec des sols fortement imperméabilisés. On peut considérer que les anciennes zones marécageuses, les thalwegs des anciens rus et étangs sont les plus concernés. Si ces zones évacuaient difficilement l'eau par le passé, on peut penser qu'actuellement, avec l'imperméabilisation des sols, l'évacuation reste toujours problématique. Pour ces raisons, la commune est classée « à risque fort ».

Source DDRM 2008 : les bassins de rétention et collecteur sur Aulnay-sous-Bois

A terme, le Département vise une protection de l’ensemble du territoire contre les risques engendrés, sur son propre réseau, par une pluie de fréquence décennale. Cela passe par la création de bassins de rétention, mais aussi la limitation des apports d’eaux pluviales liés à l’urbanisation nouvelle. D’où l’importance d’une limitation des surfaces imperméabilisées et d’une gestion « à la source » des eaux pluviales.

La commune a fait l’objet de 10 arrêtés préfectoraux de catastrophe naturelle entre 1983 et 2013 pour des inondations et des coulées de boue.

Bizarrement dans le diagnostic de 2007 il était écrit :

Elle a fait l’objet de 9 arrêtés préfectoraux de catastrophe naturelle entre 1983 et 2001 pour des inondations et des coulées de boue

Source image : MonAulnay.com

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Publié le 29 Octobre 2015

L’ancien adjoint à l’urbanisme d’Aulnay-sous-Bois Alain Amédro s’inquiète d’un plan local d’urbanisme destructeur d’espace verts

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un communiqué de presse d'Alain Amédro, ancien adjoint à l'urbanisme d'Aulnay-sous-Bois, et vice-président actuel du Conseil Régional chargé de l'aménagement.

Communiqué de Presse :

Alain AMEDRO Aulnay-sous-Bois, le 27 octobre 2015

Ancien adjoint à l'urbanisme, aux espaces verts de la ville d'Aulnay-sous-bois

Vice-président du Conseil régional en charge de l'aménagement.

Alerte sur un PLU, destructeur des espaces Verts !

Depuis 18 mois, j'ai été discret sur les politiques municipales, pour laisser à la nouvelle équipe le temps de trouver ses marques. Mais aujourd'hui, ancien adjoint aux espaces verts, à l'urbanisme et au développement durable, je me dois d'alerter les aulnaysiens.

Je ne reviendrai pas sur les déjà nombreuses critiques justifiées faites à ce PLU comme la disparition de la piscine qui passe en zone UD, petit collectif, privant toute une génération d'enfants de piscine, ni sur la mauvaise compréhension de certains éléments du SDRIF.

J'insisterai sur le règlement du Plan Local d'Urbanisme. Un règlement qui est bien éloigné des articles gentillets du journal municipal présentant le PLU et du mode trop classique de pseudo-concertation qui n'a pas expliqué les changements et quels changements ! Jugez-vous mêmes !

ALERTE sur les terrains des services des espaces verts :

Des immeubles de grande hauteur à la place des serres municipales !

Des terrains déclassés au profit de la zone UH

(zone aux bâtiments de 20 mètres, la plus carencée en espaces verts : 20% seulement).

Détruites les serres municipales qui attirent de très nombreux visiteurs et constituent un lieu de savoirs, d'échanges entre la population et nos agents du service des espaces verts, un lieu de production pour une grande partie des plantes et fleurs de nos parterres et jardins municipaux.

Détruit le jardin pédagogique ouvert aux écoles et aux aulnaysiens trop souvent privés de jardins,

Détruits les champs de production notamment de chrysanthèmes qui font la renommée de la ville

Détruit le savoir-faire de tout un service, connu pour son professionnalisme, sa créativité, son souci du développement durable et l'intégration de nombreux jeunes en formation...

Détruit le classement de notre ville en 4 fleurs, le rayonnement de notre ville et la fierté des aulnaysiens !

Au nom de quoi ? de la trop souvent brandie réduction budgétaire ?

Notre ville doit au contraire faire vivre ses espaces aux services de la population du nouveau territoire du grand Paris auquel nous allons adhérer au 1er janvier 2016.

Aulnay doit en être le cœur vert, nous devons avoir une ambition paysagère pour un territoire très urbain et marqué par une densité forte. Aulnay doit porter la lutte contre le changement climatique, les îlots de chaleur par la végétalisation de nos places, de nos rues et espaces collectifs.

Nous avons un savoir faire à préserver et même à développer par un centre de formation aux métiers de la ville et des espaces verts.

La ville ne peut se contenter de construire, elle doit produire les équipements qui profiteront aux habitants : écoles, médiathèque...mais aussi permettre une qualité de vie renouvelée en faisant du paysage : fleurs, arbres, murs végétaux, agriculture urbaine, le socle de sa politique de qualité de vie à Aulnay-sous-bois. C'est la condition pour réussir une ville agréable à vivre et qui allie nouvelles constructions et bien vivre.

Ce PLU doit être combattu en faisant entendre votre voix auprès du commissaire enquêteur avant le 7 novembre 2015 notamment :

· en relevant les non-dits, les éléments cachés découverts à la faveur d'une lecture attentive de la carte de destination des sols. Cette destruction des serres comme bien d'autres éléments aurait dû figurer dans les documents préparatoires et notamment le journal municipal.

· en demandant le retour en zone US et UV des terrains des espaces verts et plus largement des services techniques municipaux, patrimoine de tous les aulnaysiens.

· en demandant le retour du terrain de la piscine en zone US.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Communiqués, #Urbanisme

Publié le 16 Octobre 2015

Gros flop pour la réunion d’Aulnay Environnement et Capade sur le plan local d’urbanisme à Aulnay-sous-Bois

Les férus des questions urbanistiques attendaient sans doute avec impatience la réunion publique organisée conjointement par Aulnay Environnement et Capade hier soir sur la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Force est de constater que les attentes suscitées auront été globalement très déçues. D’abord, le peu de personnes dans la salle a surpris. 70 à 80 personnes maximum en comptant les organisateurs, les adhérents des deux associations, les politiques, les blogueurs et les éternels habitués. On est loin de l’effervescence suscitée dès 2009 lorsque la salle Dumont était pleine à craquer d’habitants réunis pour combattre les modifications successives du PLU portées par Gérard Ségura.

Ensuite, René-Augustin Bougourd a d’une certaine façon torpillé en plein vol sa propre réunion. Répondant à la question d’une spectatrice lui demandant ce que proposait Aulnay Environnement dans le cadre de la révision du plan local d’urbanisme il a maladroitement déclaré : on est pas là pour proposer mais pour alerter ! Voilà qui sonne comme un aveu d’inertie ou pire d’impuissance.

Bien entendu, sur le fond, on ne pourra évidemment rien reprocher à Aulnay Environnement et Capade qui ont tenté de décortiquer les rouages complexes du processus actuellement en cours. Les éléments présentés à la population étaient globalement de bonne qualité, mais au final, après la réunion, on est plutôt dans le constat que dans l’action.

Sur la forme, en revanche, on notera des moments particulièrement embarrassants. Comme l’intervention, tel un cheveu gras sur la soupe, d’André Cuzon, ancien président d’Aulnay Environnement, qui a tenté de défendre son point de vue beaucoup plus militant et critique vis-à-vis de l’actuelle majorité municipale, avant de se faire recadrer sans ménagement par Alain Boulanger, président de Capade. Il est vrai, et ce point échappera sans doute aux non-initiés, que l’union entre Aulnay Environnement et Capade est davantage un mariage de raison qu’un mariage d’amour.

Mais peu importe après tout. Ainsi va la vie du monde associatif Aulnaysien parfois miné par les querelles d’égos, les ambitions personnelles, les contradictions et les accointances avec les partis politiques. A cet égard justement, on se souvient encore que le président de Capade, Alain Boulanger, n’avait pas hésité à rompre le principe fondamental de neutralité politique des associations en appelant à voter Bruno Beschizza avant le second tour des municipales de 2014. Avec le recul, en se rasant le matin, il doit d’ailleurs se dire qu’il aurait mieux valu qu’il figure directement sur la liste UMP-UDI plutôt que de perdre son temps avec Alain Amédro dans la quête d’un mandat électif.

Autre instant très gênant de la soirée, l’intervention du commissaire-enquêteur. Trop heureux sans doute de pouvoir s’exprimer dans le micro il a tenté de se donner un peu d’importance. Il aurait d’ailleurs gagné un peu en crédibilité s’il avait mis une chemise, mais il ne s’est même pas donné cette peine. A quoi bon de toute façon. Toutes celles et tous ceux qui ont suivi de près les enquêtes publiques depuis 2008 et les modifications successives du plan local d’urbanisme savent qu’il ne s’agit que d’une simple procédure administrative, une sorte de chambre d’enregistrement de décisions qui sont prises à un autre niveau.

Pour le fun, on aurait aimé voir le commissaire-enquêteur passer en mode candidat Hollande. Cela aurait pu donner : « Moi commissaire-enquêteur ! Je ferai un gros rapport sans concession !». « Moi commissaire-enquêteur ! Je ferai des recommandations et des bonnes en plus ! » Heureusement, il nous a épargné ça. Il est vrai que le candidat Hollande s’est depuis mué en président de la République avec le résultat que l’on sait...

Finalement, et c’est paradoxalement l’événement de la soirée, c’est Bruno Beschizza qui a su adroitement tirer son épingle du jeu. Alors que l’ancien édile socialiste Gérard Ségura se faisait régulièrement chahuter et vilipender lors de telles réunions publiques dans le passé, le maire d’Aulnay-sous-Bois a réussi l’exploit de se faire applaudir après une intervention il est vrai d’une clarté limpide. L’édile a en effet dit l’essentiel, à savoir que le PLU élaboré actuellement était sans doute perfectible mais que, compte-tenu de l’entrée en vigueur de la Métropole du Grand Paris le 1er janvier 2016, il était préférable que l’exécutif Aulnaysien actuel élabore les grandes lignes de la ville de demain avant qu’une autre instance ne décide à sa place…

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Publié le 15 Octobre 2015

Débat sur le plan local d’urbanisme d’Aulnay-sous-Bois

Les associations Aulnay environnement et Capade organisent une rencontre-débat ce soir autour de la révision du PLU (plan local d'urbanisme) en cours sur la ville. Il s'agit de discuter notamment de l'avenir du tissu urbain et commercial, de la circulation, de l'éducation dans la perspective des futurs territoires du Grand Paris. Les associations souhaitent recueillir les avis des habitants et des commerçants afin de les transmettre d'ici la fin du mois au commissaire-enquêteur.

Débat ce soir à 19 heures salle Dumont, à Aulnay.

Source article : Le Parisien/ Image : MonAulnay.com

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Publié le 14 Octobre 2015

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous de l’affiche annonçant une réunion publique tenue par l’association Aulnay Environnement sur le plan local d’urbanisme (PLU). Elle se déroulera le jeudi 15 octobre 2015 de 19h à 22h salle Dumont face à la gare du RER B.

Réunion publique d’Aulnay Environnement sur le plan local d’urbanisme à Aulnay-sous-Bois
Réunion publique d’Aulnay Environnement sur le plan local d’urbanisme à Aulnay-sous-Bois

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Publié le 25 Juin 2015

Le bétonnage menace-t-il à nouveau Aulnay-sous-Bois ?

Quelle maîtrise la commune d’Aulnay aura-t-elle demain sur ses aménagements et ses logements ? A la veille de la création d’une métropole du Grand Paris, qui aura compétence en matière d’habitat, la ville de 80 000 habitants doit aussi composer avec les projets de reconversion sur le site PSA (180 ha), et le projet d’une Opération d’intérêt national (OIN), visant à faire pousser 2 600 logements sur son territoire. Le sujet a été débattu lors du conseil municipal de mercredi soir. Et une chose semble acquise : Aulnay va grossir.

450 logements neufs par an. C’est bien plus que la moyenne des constructions ces dernières années (160 logements en moyenne, sous un maire PS pourtant accusé de « bétonner la ville »). Mais c’est le « potentiel » identifié au sein du Programme local de l’habitat (PLH), voté par les élus de la majorité UMP-UDI (les élus PS et PC ont voté contre)*. Ce document obligatoire fixe les orientations en matière de logement pour la période 2015-2020. Un diagnostic, établi par le cabinet Sémaphores, indique que les « catégories intermédiaires » fuient vers les communes voisines où l’immobilier est moins cher, et le parc locatif privé plus important. En guise de remède, le PLH préconise des constructions davantage tournées vers l’accession à la propriété (65 % dont 25 % à « prix maîtrisés »), le logement social ne représentant que 10 %. Le choix fait réagir l’opposition : « Allez dire aux 9 000 familles en attente d’un logement social que vous ne faites rien pour elles ! Vous voulez changer la population d’Aulnay », accuse le député PS Daniel Goldberg. Le maire UMP Bruno Beschizza lui oppose la proportion de logements sociaux déjà existants (35,8 %) : « Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est construire un parcours résidentiel. »

PSA, principale zone à aménager. Elles sont identifiées dans le projet de Plan local d’urbanisme (PLU) voté par le conseil municipal (là encore sans les voix de l’opposition). Le document est une version révisée du PLU mis en place en 2008 (déjà modifié au fil des ans). Il permet d’identifier les zones où l’on pourra construire du logement : le secteur des grands ensembles (Rose-des-Vents, Mitry-Ambourget), concerné par des programmes de renouvellement urbain. Le PLU y limite la hauteur des bâtiments à 20 m. Mais le PLU permet aussi de construire sur les terrains PSA (le constructeur a présenté un projet comportant activités et logements). Là, les constructions pourraient atteindre par endroits jusqu’à 44 m de façade. Le communiste Miguel Hernandez s’alarme de la création « d’un quartier isolé de 7000 à 8000 habitants isolés, sans équipements ». « Ce zonage n’est qu’une traduction de ce que voulait le gouvernement », répond Bruno Beschizza, allusion au projet d’OIN sur ce secteur. Le PLU sera soumis à enquête publique en octobre, avant d’être validé d’ici fin 2015.

13,8 M€ pour démolir le Galion. Le conseil d’administration de l’Agence nationale de rénovation urbaine a accordé 13,8 M€ pour les dernières démolitions dans le quartier de la Rose-des-Vents, dans le cadre du projet engagé en 2004. C’est ce qu’a annoncé mercredi Bruno Beschizza en début de conseil. Cette rallonge va permettre de démolir la barre du Galion et deux tours voisines soit 170 logements.

*Le chiffre est néanmoins inférieur à celui de 639 logements par an, préconisé dans le Contrat de développement territorial (CDT), document élaboré avec l’Etat, actuellement en enquête publique.

Source : Le Parisien

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Publié le 5 Mai 2015

C'est la première d'une série de huit réunions publiques sur la révision du Plan local d'urbanisme, à Aulnay. Elle se tiendra ce soir, à partir de 19 h 30, au Conservatoire, rue de Sevran, pour les habitants du quartier du Vieux-Pays et de la mairie. Demain, une seconde rencontre aura lieu à la même heure au gymnase Scohy, rue Aristide-Briand (quartier Fontaine des Prés).

Réunion publique ce 5 mai 2015 au Conservatoire de musique sur la révision du plan local d’urbanisme d’Aulnay-sous-Bois

D'ici au 4 juin, les Aulnaysiens sont invités à s'exprimer sur l'évolution de leur ville dans les vingt prochaines années. Lors du dernier conseil municipal, le maire UMP Bruno Beschizza a présenté un Projet d'aménagement et de développement durable, qui donnait les grandes orientations (équipements, logements, commerces, transports...).

Source article : Le Parisien / Image : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 10 Avril 2015

Aulnay Environnement fait des propositions sur le plan local d’urbanisme d’Aulnay-sous-Bois

La réflexion sur la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) va enfin être portée au grand jour par un débat au conseil municipal, suivi le mois prochain par des réunions publiques. Aulnay Environnement n'a pas attendu pour conduire sa propre réflexion. En voici les grandes lignes. En même temps l'association lance un appel à tous les citoyens Aulnaysiens pour qu'ils prennent leur part au débat et avancent leur propres propositions.

I/ LE PADD

Quelle croissance?

L'avenir des terrains de PSA et la création d'une gare du Grand Paris Express justifieraient à eux seuls la révision du PLU. Mais ces dossiers doivent s'intégrer à une réflexion d'ensemble sur l'avenir que nous souhaitons pour notre commune. Or il nous manque un document essentiel, qui définisse les besoins réels en habitat (PLH).

Dans un pays dont la population continue de croître, il serait illusoire d'imaginer que la population aulnaysienne puisse rester toujours au même niveau. On ne peut chercher à attirer des entreprises, à développer l'emploi de la commune et croire que cela se ferait sans accroissement démographique, sachant qu'une grande partie des emplois proposés à Aulnay sont assurés par des personnes étrangères à la commune, qui souhaitent légitimement dès que possible rapprocher leur domicile de leur emploi. D'autre part, qui peut se féliciter de voir les jeunes quitter la commune par manque de logements à leur portée?

Il n'en reste pas moins qu'on ne peut souhaiter non plus que la population aulnaysienne augmente rapidement, ce qui impliquerait d'augmenter tout aussi vite l'offre de services publics. Cela semble très difficile dans le contexte actuel. Il faut opter pour une croissance mesurée, donc contrôlée. Ce contrôle de la croissance devrait être l'une des données de base du PLU.

La densification des centres est une nécessité. Le temps de la ville mangeuse d'espace est révolu. Non seulement parce qu'il faut préserver les espaces agricoles, mais surtout parce que l'étalement urbain multiplie et allonge les déplacements, facteurs de stress, de gaspillage et de pollution. Mais cette densification doit être limitée, pour ne pas dégrader les conditions de vie des habitants.

Il faut donc mettre des limites à la construction. C'est dans le règlement du PLU que ces limites doivent être bien définies: nombre d'étages, recul par rapport à la chaussée, surface minimum ne permettant pas la division à l'extrême des parcelles, etc.

L'attractivité

Le maître mot du Plan d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) devrait être "attractivité". Entendons par là le caractère d'une commune qui attire mais surtout où l'on souhaite rester. Cela suppose d'offrir à des personnes de classes d'âge et de niveau de revenu différents des logements, des emplois, des services ( commerce, transport, santé, éducation, loisirs, culture) avec un cadre de vie agréable (convivialité et sécurité). Cela passe par la correction des faiblesses et la mise en valeur des atouts.

En matière de logements, la principale lacune est le déséquilibre qualitatif et spatial de l'offre, aux deux extrémités du parcours résidentiel. Notre commune manque de logements pour jeunes et foyers monoparentaux, mais aussi de logements de standing pour les cadres des entreprises du secteur ou adaptés aux besoins des personnes âgées. De plus, actuellement, ces différents types de logement sont implantés géographiquement de façon très inégalitaire. Il faut prévoir l'implantation de logements d'un standing plus élevé dans le nord, et dans le sud, des logements locatifs accessibles aux enfants de ceux qui y habitent déjà.

L'état du CD 115, vitrine de notre commune pour tous ceux qui la traversent est alarmant: il commence par un goulet d'étranglement, avec des verrues architecturales, et continue avec une succession de friches et deux cimetières. Il faut un projet ambitieux pour réhabiliter cette voie essentielle.

Il nous faut d'urgence un plan de prévention des risques et impérativement prendre en compte la vulnérabilité de notre territoire aux risques naturels. Outre les risques de dissolution des gypses et de contraction des argiles, la faible pente, la proximité de la nappe phréatique, la présence aujourd'hui masquée de deux rivières, font que le risque d'inondation est partout présent. C'est pourquoi il faut éviter la création de garages en sous-sol pour les pavillons, de même que de parkings enterrés sur deux niveaux pour tous les immeubles collectifs, sans oublier les bassins de rétention à aménager dans les quartiers les plus exposés.

Les mobilités doivent être facilitées, mais l’étroitesse des rues et le bâti existant laissent peu de place à des améliorations autres que pour les piétons (souterrains de la gare, trottoirs…), le développement des transports collectifs et une meilleure répartition des activités culturelles ou sportives sur tout le territoire. L'accentuation du rôle de centralité sous-régionale de la commune demandera des capacités supplémentaires pour le bus et le rail, ainsi que la création d'un parking souterrain (PIR) coté Gare-Nord Mairie. Les parkings publics de 2 roues devront être systématiques, et les constructions privées avoir des parkings 2 roues et poussettes au niveau du sol. Enfin, la recherche de remèdes aux discontinuités de l'espace créées par la Nationale 2 et le réseau ferré doit rester une préoccupation fondamentale.

Les atouts de la commune doivent être préservés et mis en valeur. Les espaces verts doivent être mis en relation pour que l'on puisse parcourir une trame verte. La zone pavillonnaire doit être préservée, aussi bien les espaces végétaux que le patrimoine architectural : dans ce but il est impératif de mettre un terme à la division des terrains. L'offre commerciale, qui a été un atout de la commune, doit voir son déclin enrayé et trouver un nouveau dynamisme. Le pôle culturel du Vieux Pays, avec des institutions de grande qualité, doit être plus visible. Il faut aussi mieux valoriser la centralité régionale apportée par la gare RER en implantant à proximité équipements culturels (autre lieu d'implantation possible pour la médiathèque : voir plus loin), salles pour les grandes réunions et expositions, activités communes aux villes dans le cadre de l’intercommunalité. Par ailleurs, en raison des dimensions de la commune, à l'échelle des quartiers, il faut que chacun dispose d'antennes décentralisées pour les services et des salles de réunion pour les associations.

Où construire?

Où sont les réserves foncières? La tentation de construire autour des "axes structurants" pose problème. Le terme convient historiquement bien à l'axe Anatole France-route de Bondy, aujourd'hui, dans sa partie nord surtout, en déprise commerciale. Il est profondément affecté par la coupure du réseau ferré. Les constructions nouvelles, en particulier sur les terrains libérables par la SNCF doivent s'intégrer à une réflexion d'ensemble sur l'amélioration des échanges de part et d'autre des voies. L'étroitesse des rues de ce quartier est une contrainte dont il faut également tenir compte. L'aménagement envisagé pour le quartier Mairie ne doit pas être abandonné, mais revu à la baisse. Ce quartier Centre Gare-Mairie revêt une importance essentielle et doit servir à développer la mixité sociale, avec le pourcentage de logements sociaux prévu dans la convention avec la région (EPFIF).

Avec la nouvelle gare du GPE, le CD 44, surtout la rue Jacques Duclos va voir renforcée sa fonction d'axe structurant. Le développement d'un bâti de meilleur standing peut être opportun, à condition qu'il ne dégrade pas le cadre de vie des zones pavillonnaires limitrophes.

Le CD 115, qui contourne les pôles historiques de développement, n'a jamais été un axe structurant. C'est bien au contraire un axe à structurer. Affecté par des nuisances significatives dues à une importante circulation de transit, il n'est pas souhaitable d'y implanter des immeubles de grande hauteur qui nuiraient également aux zones pavillonnaires limitrophes. Cet axe serait plus adapté à l'implantation d'équipements, par exemple la médiathèque qui manque à notre commune. Édifiée dans la zone du carrefour du Soleil Levant, à la pointe du pôle culturel, elle pourrait à la fois être ici, par un geste architectural fort, un emblème de notre ville et le point de départ d'un cheminement piéton vers les autres grandes institutions culturelles.

On ne devra pas considérer comme réserve foncière des espaces appropriés par la population comme espaces de loisirs, tels que les terrains au sud du vélodrome, essentiels pour les habitants du quartier Savigny. Les espaces libérés dans la partie sud doivent s'intégrer à un paysage urbain extrêmement divers, qui permet d'envisager des formes d'habitat intermédiaire, collectif et locatif, répondant aux lacunes du parcours résidentiel, mais dont les formes ne seraient pas en rupture avec l'environnement, et permettant une protection efficace du patrimoine arboré.

Il faudrait repartir du PLU 2008 pour la réflexion et permettre l’adaptation fine des permis, en fonction des modifications et des problèmes connus depuis.

II/ LE ZONAGE

On peut définir des sous-zones pour s’adapter au mieux (sur mesure) au parcellaire. Avant 2008 existait une zone UE intermédiaire : maisons de ville (R + 2). Pourquoi pas des zones UD (franges du centre ville) différenciées : R + 3 ou R + 4 ? Et en zone UA (centre ville), des zones R+5 R+6? Éventuellement sur des parcelles précises (parking Dumont, terrains SNCF) des hauteurs plus élevées pour des repères urbains et architecturaux animant le centre-ville.

A l’inverse dans les rues étroites ou avec trottoirs insuffisants il faut se limiter à des maisons de villes (type UE R + 2). Les zones patrimoniales sont à définir. (café du Soleil Levant, pavillon Rapaud). La zone UC (grands ensembles collectifs) doit être rénovée et équipée en priorité. Les zones vertes (UV) doivent le rester, les sols doivent être protégés : on peut réfléchir à des usages différents au cours de l’année qui ne mettent pas en cause les sols. Par exemple une zone de camping et de rassemblements festifs, de plage d’été…

III/ LE RÈGLEMENT

Le retrait doit être la norme. A cause des voies étroites, de l’augmentation des circulations, de la place à réserver aux piétons et aux bus, la route des petits ponts, par exemple, accueillera difficilement des sites propres pour les bus avec des constructions à l’alignement ! En zone commerciale (boulevard de Strasbourg) seuls les commerces peuvent être à l’alignement. Il faut un plan de reconquête des trottoirs pour l’accessibilité qui à ce jour n’existe pas : il faudrait partout 2 mètres minimum.

La profondeur de la zone de constructibilité doit revenir à 14 mètres (au lieu de 19 mètres depuis 2009) en zone UD (franges du centre ville) pour préserver le cadre de vie des riverains (vue, ensoleillement etc.).

Les surfaces minimum : elles doivent être spécifiées pour toutes les zones. En zone UG (pavillonnaire) il faut limiter à 200 ou 250 m2, aussi bien pour la préservation de la biodiversité des espaces verts et boisés, que pour restreindre la largeur en façade. Le règlement doit également trouver une parade à la suppression du COS. Le multi-logement qui se développe (souvent des "marchands de sommeil") doit être limité ou empêché.

Les parkings : En zone UG (pavillonnaire) il faut interdire les parkings souterrains et imposer 1, 2 ou 3 places au sol perméable en fonction de la SDP (surface de plancher). Il faut des puisards pour les eaux de pluies en plus des 40% d’espaces verts et limiter au maximum les rejets à la rue. Les parkings souterrains, très coûteux, doivent être limités aux zones les plus denses. En zone UD (franges centre ville) : un seul niveau maximum et une place minimum par logement (un mode de calcul en % de la SDP est souhaitable). On doit encourager les parkings en rez-de-chaussée qui diminueraient le coût des logements.

Une nécessaire ambition

Un PLU n'est pas un document circonstanciel. C'est un projet à long terme pour la ville. Il doit offrir des perspectives séduisantes, l'expression d'un dynamisme, et non pas se recroqueviller sur des positions défensives. Mais s'il doit donner aux responsables communaux les moyens d'orienter le développement, il doit aussi leur donner tous les moyens de le maîtriser sur des bases parfaitement claires pour tous les habitants. C'est là que le règlement jouera un rôle fondamental, car il est vrai aussi que les belles intentions des PADD qui font souvent consensus ne pèsent pas lourd face aux réalités sonnantes et trébuchantes qui sont fonction des droits à construire définis par les règlements.

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 23 Février 2015

Des associations écrivent au maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza sur le bétonnage et la révision du PLU

Vous trouverez ci-dessous un communiqué du président d’Aulnay Environnement René-Augustin BOUGOURD.

Monsieur le Maire,

Le 3 février 2015, les représentants des associations aulnaysiennes intéressées aux problèmes du développement urbain se sont réunis et ont décidé de vous présenter deux demandes:

1/ L'adoption dans les meilleurs délais en conseil municipal d'un moratoire sur les constructions nouvelles.

Avec la multiplication des projets, on voit que le "bétonnage" qui a alimenté le débat électoral du printemps dernier se poursuit de plus belle. Certains projets sont autorisés, d'autres sont refusés en vertu d'un sursis à statuer, selon des critères qui demeurent opaques. Le moratoire vise à obtenir une lisibilité suffisante. Ce moratoire prendrait la forme d'une annulation des modifications du PLU de 2009 concernant les zones UG (pavillonnaire) et UD (intermédiaire), soit 75% du territoire de la ville. Cela n'interdirait pas les constructions conformes au PLU de 2008, 2015 ne doit pas être une année blanche car des logements nouveaux sont assurément nécessaires.

Cette demande est motivée par le constat des effets extrêmement négatifs de ces dispositions de 2009 qui permettent en zone UG des divisions de terrain entraînant la destruction des espaces verts, des arbres remarquables et de la biodiversité, aggravant l'imperméabilisation des sols et l'exposition aux risques naturels.

En zone UD, l'extension de la bande de constructibilité passée de 14 à 19 mètres se fait au détriment des riverains et de tous les usagers, les constructions se faisant au ras du trottoir: encaissement des rues, insuffisance des trottoirs, engorgement de la circulation. La maximalisation du nombre de logements, induisant la création de deux sous-sols de parking, majore là aussi les risques liés à la circulation des eaux souterraines et aux inondations.

2/ La mise en place au plus vite de la concertation pour la révision du PLU. Ce qui est annoncé nous paraît encore confus. Le temps qui passe est préjudiciable à la sérénité de débats techniques méritant calme et pédagogie. Les décisions ne doivent pas se prendre dans une urgence peu propice au travail collectif que vous dites souhaiter.

Pour cela, il faut:

  • que nous soient préalablement communiqués les dossiers de base (La définition des objectifs poursuivis et celle des modalités de concertation, les documents SDRIF, PLH, CDT, ANRU, SDUC, Plan de préemption des baux commerciaux, les études en cours du plan de circulation…)
  • que soit mis en place sans délai un groupe de travail, dans lequel les signataires représenteront leur association, associés aux autres acteurs que la municipalité invitera
  • que le travail de ce groupe, dont les réunions seront au minimum mensuelles, soit organisé en différents chapitres ( besoins et création de logements, besoins d’équipements, plan général d'urbanisme, vitalité et maillage du commerce local, circulation, lutte contre les inondations..… )
  • que ce travail s'articule avec celui des conseils de quartiers, d'où remontera la perception locale des problèmes.

Bien sûr, ce travail, qui doit être entrepris dès ce printemps, ne peut être confondu avec l'enquête publique qui ne pourra avoir lieu qu'en fin d'année.

A nos yeux, c'est à ce prix qu'on pourra parler d'une vie démocratique effective dans notre commune, pour une ville pensée et développée dans l' intérêt des habitants, présents et à venir.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de nos meilleures salutations

Aulnay Environnement X

Collectif Mitry Croix Nobillon

Capade ?

Association de défense des riverains rue F. Herbaut/impasse des marroniers

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 16 Février 2015

Recours contre la construction d’un immeuble avenue du 14 juillet / rue Gatouillat à Aulnay-sous-Bois

Vous trouverez ci-dessous la copie d’une lettre de l’association Aulnay Environnement adressée au maire Bruno Beschizza soumettant un recours gracieux relatif au projet de construction d’un immeuble situé avenue du 14 juillet / rue Gatouillat à Aulnay-sous-Bois.

Monsieur le Maire d’Aulnay-sous-Bois,

Vous nous avez reçu le mardi 3 février sur les problèmes du PLU.

Nous vous avons demandé un moratoire pour arrêter le bétonnage dans l’attente de la modification ou de la révision du PLU.

En conséquence, nous vous confirmons par ce courrier notre opposition au permis de construire n°9300514C0098 qui « bénéficie » du PLU de votre prédécesseur, maximisant le nombre de logements avec l’implantation des immeubles à l’alignement limite de propriété avec des balcons sur des rues étroites avec des trottoirs qui ne sont pas aux normes pour les handicapés côté rue Gilbert Gatouillat.

Nos arguments:

  • Cela conduit à la réduction des maigres espaces verts et à un parking à 2 niveaux ce qui peut menacer les constructions avoisinantes et dont la sortie voitures est côte de Gilbert Gatouillat.
  • Ce programme comporte 64 logements sur un terrain de 1.364 mètres carrés avec 3.540 mètres carrés de SDP (surface de plancher) soit un COS (coefficient d’occupation des sols) de 2,5 environ !
  • Les espaces verts restants sont de 273 mètres carrés (dont une majeure partie en pleine terre) soit à peine plus de 20%.
  • La hauteur de ce R + 4 est de 15 mètres. Les bâtiments sont à l’alignement du trottoir sur les 2 rues. Il n’a y aucune transition en dégradé sur le voisinage qui est en retrait de la rue.

Sur ces bases nous vous soumettons un recours gracieux à fin de sursoir à ce projet et de le faire modifier.

Nous souhaitons que soit remis en cause l’alignement au ras du trottoir, et que le bâtiment s'aligne au contraire sur les pavillons voisins qui sont en recul, pour préserver l'aspect et la luminosité actuelle de la rue. Nous souhaitons qu'il n'y ait pas de double niveau de parking souterrain.

Il faut en conséquence aménager le programme en diminuant le nombre de logements.

Dans l’attente de votre réponse recevez monsieur le Maire nos salutations respectueuses.

Robert HALIFAX (Secrétaire Général d’Aulnay Environnement)

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Publié le 20 Décembre 2014

AULNAY ENVIRONNEMENT

BP91

93622 Aulnay-sous-Bois Cedex

Association  régie par la loi de 1901

Déclarée sous le N° W932001007.

Aulnay.environnement@orange.fr 

PLU: Aulnay Environnement tire la sonnette d'alarme!

 La réunion publique sur le PLU organisée le 10 décembre2014 par Aulnay Environnement a fait le plein.

 

aulnay-environnement-aulnay-sous-boisAprès des décennies d'immobilisme pour le centre et le sud de notre ville, le bureau d'AE ne nie pas la nécessité de construire, mais il ne veut pas que cela se fasse sans contrôle citoyen. La mise en route d'une révision du PLU est une bonne chose, mais pour l'instant les intentions de la municipalité restent très opaques. Quel sera le rôle des comités de quartier? Les premières réunions ne permettent pas de penser qu'ils puissent avoir un rôle sérieux à ce niveau. Qu'en est-il du comité de pilotage, indispensable pour faire émerger une vue d'ensemble? Rien n'a été fait dans ce sens. 6 mois se sont déjà écoulés, alors que la procédure doit être achevée dans un an: la démarche de la nouvelle équipe ne semble pas témoigner d'un impérieux souci de démocratie, d'une intention sérieuse de consulter les habitants. Et voici que les permis de construire délivrés par la nouvelle équipe vont dans le sens du "bétonnage" tant décrié lorsqu'il s'agissait de séduire les électeurs. (Faut-il rappeler les promesses de campagne?) Ces projets profitent des dispositions définies par une modification du PLU votée en 2009. Il faut donc  une modification préliminaire à la révision pour revenir au plus vite sur les dispositions les plus destructrices de notre cadre de vie.

Un exemple: le COS ayant été supprimé, la hauteur des constructions augmentée de 13 m à 14 m, leur profondeur de 14m à 19m, on va construire rue Jacques Duclos un immeuble sur 5 niveaux et deux sous-sols, de 70 mètres de long au ras du trottoir: 104 logements à la place de 3 pavillons. Le cas est analogue rue du 14 Juillet.

Tous ces logements sont en accession à la propriété. Aucun logement social de niveau supérieur ne sera proposé à ceux de nos enfants qui n'ont pas les moyens d'investir dans la pierre.

Et à quand la réflexion sur les conséquences de la densification et les risques d'inondation?

Les participants à la réunion ont dénoncé le manque d'information, la densification du centre ville en raison de l'étroitesse des rues (veut-on n'en faire que des couloirs obscurs?), l'étroitesse des trottoirs qui oblige les poussettes à rouler sur la chaussée.

Les habitants sont unanimes à souhaiter que les immeubles ne soient plus alignés en bordure du trottoir, mais en retrait. C'est essentiel pour préserver le cadre de vie!

On rappelle les données du territoire aulnaysien: 4m seulement de dénivelé sur 4,2km de long, partout le risque de dissolution du gypse, un espace traversé par deux rivières et des quantités de ruisseaux, tous souterrains, alors que la surface s'imperméabilise à grande vitesse.  Le réseau mis à niveau dans les années 80 n'est plus adapté à cette densification, en cas de très fortes précipitations comme celles du 19 juin 2013 restées dans toutes les mémoires.

Des témoignages rapportent les déboires des habitants des nouveaux immeubles: rue Charles Dordain, l'ascenseur noyé, rue Anatole France, le 2e niveau de parking inondé, la rue Jean Charcot  régulièrement embouteillée.

Quel est l'avenir de la rue Jules Princet? Ne peut-on provisoirement ouvrir les terrains libérés au parking de voitures plus nombreuses?

Il faut engager avec les habitants la réflexion sur la circulation Nord-Sud, vouée à l'intensification avec la nouvelle gare du Grand Paris. S'il faut une densification, ne serait-elle pas plus pertinente aux alentours de la cette gare? Quelle vue d'ensemble sur le développement de la ville?

Et les écoles? La solution sera-t-elle d'interdire l'accès des locaux scolaires aux associations, pour les consacrer exclusivement aux activités scolaires? Prévoit-on pour les associations des locaux nouveaux, déjà en trop petit nombre aujourd'hui? La vraie démocratie passe par la vitalité de la vie associative!

Aulnay respectueuse de la vie associative, voilà ce que nous demandons!

La qualité du débat de mercredi montre que les habitants sont capables d'une réflexion sérieuse.

Il faut que les associations d'habitants soient reçues par la municipalité avant que les projets ne soient bouclés. Il faut entendre l'expertise des riverains, et en tenir compte. Mais les recevoir en ordre dispersé n'est pas la bonne méthode, à moins que la seule logique soit de "diviser pour régner".

Assez de bonnes paroles! Organiser des réunions promotionnelles d'information sur des projets déjà bouclés, cela n'a rien à voir avec une véritable concertation avec la population! Est-ce ainsi que l'équipe municipale envisage la préparation du PLU?

Faudra-t-il lancer des pétitions et manifester pour obtenir une concertation digne de ce nom, avec un comité de pilotage représentatif? 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 16 Décembre 2014

La liste des quartiers retenus pour l'Anru 2 a été publiée, hier soir, par le ministère de la Ville. De nouveaux quartiers apparaissent. Pour d'autres, il s'agit de prolonger les chantiers engagés avec l'Anru 1.

rue8mai1Les nouveaux

Quartiers de la Maladrerie et Emile-Dubois à Aubervilliers ; Ambourget Gros-Saule à Aulnay-sous-Bois ; quartiers de l'Abreuvoir et Gaston-Rouleau à Bobigny ; quartier Sud à Bondy ; quartier des Tilleuls au Blanc-Mesnil ; quartier Sud de l'Ile-Saint-Denis ; quartier du Londeau à Noisy- le-Sec ; quartier des Joncherolles-Fauvettes à Pierrefitte-sur-Seine ; quartier Gagarine à Romainville ; quartiers Cordon - La Motte-Taupin et Vieux Saint-Ouen à Saint-Ouen ; centre-ville à Saint-Denis ; quartier Saint-Leu à Villetaneuse.

Ceux qui étaient déjà dans l'Anru 1

Les Malassis et la Noue à Bagnolet ; les quartiers Nord au Blanc-Mesnil ; quartiers Nord à Bondy ; Karl-Marx et Paul-Eluard à Bobigny ; Bas-Clichy et Bois-du-Temple à Clichy ; les 4 000 à La Courneuve ; Orgemont et les Sources à Epinay ; les Fauvettes à Neuilly-sur-Marne, les Quatre-Chemins et Villette à Aubervilliers-Pantin, le Franc-Moisin, Floréal, les Saussaies et Courtille à Saint-Denis ; les Beaudottes, Pont-Blanc et Montceleux à Sevran ; le Clos-Saint-Lazare à Stains.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 16 Décembre 2014

C'était il y a dix ans tout juste. Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Cohésion sociale de Jean-Pierre Raffarin (UMP) venait, sous des trombes d'eau, donner le top départ de la rénovation urbaine à Aulnay-sous-Bois, puis à Clichy-Montfermeil. Les deux premières conventions lançaient deux chantiers d'ampleur, qui en annonçaient d'autres.

ANRU.jpg

La Seine-Saint-Denis est le département qui compte le plus grand nombre de projets de rénovations urbaines. Pas moins de trente-trois conventions ont été signées en dix ans sur trente villes. Le coût total des projets atteint 4,78 Mds€ avec une participation de l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine), c'est-à-dire de l'Etat, de près d'un tiers (le reste des financements provient des bailleurs et des collectivités). Dix ans après, des milliers de logements délabrés ont été démolis, autant ont été reconstruits. Plusieurs quartiers ont été entièrement rénovés, d'autres sont encore en travaux ou attendent de savoir s'ils bénéficieront ou pas de l'Anru 2.

Balladeurbainerosesdesvents5.JPGNous sommes retournés hier à Aulnay et sur Clichy-Montfermeil, qui représentent les plus grosses opérations. « Evidemment, ça va réussir », s'enthousiasmait Jean-Louis Borloo il y a dix ans. Demain, à l'occasion de la signature du 11 e et dernier avenant de la convention de Clichy-Montfermeil, l'ancien ministre, aujourd'hui retraité de la vie politique, a été invité par les élus à venir constater par lui-même ce qui a changé.

baladeurbainerosedesvents8.JPGSource : Le Parisien

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Publié dans #Urbanisme

Publié le 8 Décembre 2014

L’association Aulnay Environnement organise une réunion publique à la salle Gainville, située 24 rue de Sevran à Aulnay-sous-Bois, le mercredi 10 décembre 2014 de 20h à 22h pour évoquer la concertation autour de la révision du plan local d’urbanisme (PLU) actuellement lancée dans notre commune. Vous trouverez ci-dessous l’affiche annonçant cet événement.

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Publié dans #Urbanisme

Publié le 24 Novembre 2014

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un reportage tourné par France 2 à Aulnay-sous-Bois sur les thèmes  de la densification et du bétonnage rendus possibles par la loi afin d’endiguer la crise du logement.

La suppression du COS (Coefficient d’Occupation des Sols), entérinée en 2009 par l’ancienne municipalité conduite par Gérard Ségura, permet notamment une plus grande facilité de division des parcelles de terrain et donc de construire toujours plus dans notre commune, notamment en zone pavillonnaire.

La nouvelle majorité menée par Bruno Beschizza lutte désormais contre ce phénomène dans la mesure où comme l’indique l’adjoint au maire en charge de l’urbanisme, Denis Cahenzli, l’urbanisation ce n’est pas seulement accueillir de nouveaux habitants. Il est nécessaire d’avoir un réflexion plus globale et cohérente sur les équipements, les moyens mais aussi la préservation du cadre de vie. La révision du Plan Local d’Urbanisme qui doit s’achever à la fin de l’année 2015 devrait tendre vers ces objectifs.

S’il est évidemment intéressant de voir un média national se pencher sur cette question dans notre commune, on ne peut tout même s’empêcher de se demander où étaient les caméras quand des dizaines d’associations luttaient dès 2009 contre le bétonnage dans les quartiers !

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