Publié le 12 Février 2013

C’est une usine où le temps semble s’être arrêté en même temps que la production. La grève paralyse largement le site PSA d’Aulnay depuis le 16 janvier. Les grévistes se sont organisés, d’assemblées en manifs. Et les autres? Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui étaient hier à leur poste, au sein d’un atelier de montage toujours à l’arrêt. Dans les bureaux du service qualité, séparés du reste de l’atelier par des parois vitrées, on trouve les techniciens, rarement en grève. Trois seulement débrayent de temps en temps, en ciblant « les jours importants ». Avec une production au compte-gouttes, le service qualité, censé repérer les défauts des véhicules, tourne lui aussi au ralenti depuis plusieurs semaines. Certains bavardent, d’autres pianotent sur leurs ordinateurs.

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Les têtes se relèvent à la détonation d’un pétard. « Ça fatigue autant que le boulot, c’est de la tension nerveuse », confie Raoul. Le quinquagénaire s’interroge sur l’avenir : « Il me reste six ans jusqu’à la retraite, je veux rester dans le groupe. On construit toute une vie autour du lieu de travail, et puis tout se casse la figure. » Dans un local de repos, ils sont une dizaine d’ouvriers désœuvrés. « C’est difficile, on ne fait rien, on est bloqués », soupire un opérateur. Parfois, expliquent les salariés, la chaîne démarre : « Tant qu’elle tourne, on est en place. Quand on entend arriver les grévistes, on a l’autorisation de quitter nos postes, pour éviter les problèmes. » « On les connaît, il y a juste des discussions animées », tempère un ancien. Deux syndicalistes entrent justement dans le local, fustigeant les « mobilités provisoires » que la direction veut proposer. Arbia, 40 ans, écoute les uns et les autres. Mais elle a déjà pris sa décision : « Je veux quitter l’entreprise et trouver un autre travail. Si je pars à Sochaux ou à Rennes, qui me dit que ça ne fermera pas là-bas aussi? »

Pause-cigarette sur le parking où l’on stockait autrefois les véhicules à livrer. Il est vide. « Ça va être long », soupire un moniteur de l’équipe de l’après-midi. Le bruit circule qu’« on ne produira pas avant 21 heures ». « Moi, dès que la cellule de reclassement sera ouverte, je serai le premier devant la porte », assure un jeune opérateur, en tirant sur sa cigarette. Il vise l’usine de Poissy (Yvelines), censée accueillir 1300 ouvriers d’Aulnay. Son voisin approuve : « Il faudra réussir à être du voyage! Même si je ne retrouve pas le même poste qu’ici, je garderai mon salaire, mon ancienneté. Quand on voit ce qui se passe dehors, tous ces gens sans boulot qui crèvent la gueule ouverte… » En bord de ligne, cinq opérateurs jouent aux dominos pour passer le temps. Taoussi est intérimaire, il a travaillé régulièrement à l’usine depuis 2007. Il s’inquiète. Sa mission s’arrête en principe cette semaine. « Peut-être qu’elle sera prolongée? Pour l’instant, je n’ai aucune nouvelle… ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 12 Février 2013

Comme nous l’évoquions dans une interview accordée à Europe 1 il y a peu, la ville d’Aulnay-sous-Bois dispose d’une pépinière de blogueurs très motivés qui ne comptent pas leurs heures pour couvrir sur le terrain bon nombre d’événements de l’actualité locale. C’est ainsi que la rédaction d’Aulnaylibre ! s’est rendue aux vœux d’Europe Ecologie Les Verts le 23 janvier dernier à la salle Dumont. Plusieurs interventions ont eu lieu ce soir-là autour des valeurs portées par les écologistes ou encore leur combat contre l’opacité qui règne sur le transport des déchets nucléaires. Visiblement celle d’Alain Amédro a marqué quelque peu les esprits. En effet, évoquant l’échéance des prochaines municipales de 2014, le vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France a déclaré sans ambages qu’il fallait virer le maire actuel Gérard Ségura (voir notre vidéo ci-dessous).

Cette déclaration n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisque monsieur Ségura s’est fendu d’une missive datée du 1 février où il s’adresse directement aux conseillers régionaux pour exprimer son courroux. Nous précisons au passage que, contrairement à ce que le maire laisse entendre, nous ne filmions pas en caméra cachée. Nous étions au premier rang bien visibles. Ces propos ont donc été sciemment tenus et il était évident pour les intéressés qu’Aulnaylibre ! les diffuserait sur son site comme il en a l’habitude après chaque réunion publique. On s’étonnera par ailleurs que Gérard Ségura, parfois vindicatif à l’égard des  blogs, utilise « à son profit » l'article et la vidéo d’un blogueur ! Comme quoi nous sommes bien utiles finalement !

Quoi qu’il en soit cette réaction épidermique ne respire pas la sérénité. Il faut dire que si les écologistes constituaient une liste élargie capable de rassembler au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour des municipales en 2014 et donc en position de se maintenir au second, la réélection du maire actuel paraitrait compromise. A moins que Jean-Vincent Placé ne fasse à nouveau le déplacement comme lors des cantonales nord de 2011 pour changer la donne… En attendant d’y voir plus clair dans cette équation à plusieurs inconnues, nous vous proposons de prendre connaissance ci-dessous du message en question rédigé par le maire.

 

gerardseguraMadame la conseillère régionale,

Monsieur le conseiller régional,

Lors des vœux à Aulnay-sous-Bois dEurope-Ecologie-Les Verts, M. Alain Amédro, Conseiller régional, a déclaré publiquement à mon propos, je cite : « Il faut virer ce maire ! ». Sans doute ignorait-il que son discours était filmé par un blogueur local. Diffusées sur la Toile, ces images ont provoqué la stupeur de nombreux militants socialistes, et au-delà, d’électeurs écologistes et de gauche, de toutes tendances, qui mont témoigné leur indignation en même temps que leur sympathie, ce dont je leur suis reconnaissant.

Je tenais à mon tour à exprimer mon émotion face à un tel comportement qui sajoute à dautres dérapages verbaux, lesquels discréditent son auteur et déshonorent la fonction délu. Je souhaite que chacun de ceux amenés à prendre des décisions, au sein de nos instances politiques respectives, veuille bien se souvenir de ces faits le moment venu.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma haute considération.

Lien vers l'article reprenant les propos et la vidéo

Gérard Ségura,

Maire d'Aulnay-sous-Bois

Vice-Président du Conseil  Général en charge du développement économique, de la reconquête industrielle et de l'aménagement.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 12 Février 2013

Véronique Decker, institutrice en Seine-Saint-Denis depuis trente ans, interpelle le ministre sur le non-remplacement des professeurs.

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La mobilisation d’aujourd’hui contre la réforme du rythme scolaire promet d’être importante en Seine-Saint-Denis. Parce qu’ici, la colère dépasse le débat sur la semaine de quatre jours et demi, objet initial de cette journée d’action. La situation catastrophique liée aux absences d’enseignants non remplacés pousse aussi les instituteurs à défiler. Bien que Vincent Peillon ait pris acte de la situation propre au 93 et s’engage à redresser la barre sur le long terme, il n’a pas rassuré les enseignants.

L’école Marie-Curie*, à Bobigny, dont vous êtes la directrice, est fermée aujourd’hui. Pourquoi faites-vous grève?


VÉRONIQUE DECKER. 
Ça dépasse la réforme du rythme scolaire. Il faudrait déjà qu’il y ait un rythme! En ce moment, c’est du n’importe quoi scolaire. Soit les élèves n’ont pas d’instituteurs, et c’est de la garderie, soit ils en ont un, mais ils sont aussi avec 4, 6, voire 10 gamins d’autres classes, qui n’ont pas les mêmes habitudes, qui s’embêtent. Depuis la rentrée, avec la maternelle Anne-Frank du même groupe, nous avons eu quarante-quatre journées non remplacées, tous niveaux confondus. C’est trop, on est au-dessus de nos forces et pourtant, on n’est pas des chochottes.

Les parents d’élèves ont lancé une pétition. Ils se plaignent d’être des « laissés-pour-compte de la République ». Comment cela se traduit-il?

Des parents ont le sentiment d’être bafoués. A la maternelle, ils s’en sont pris ce matin au directeur. Leur colère est légitime, mais ils se trompent d’adversaire. Chez nous, en élémentaire, les instituteurs ont refusé de monter en classe ce matin. Et moi, je donne vaguement une photocopie le matin d’un exercice que je n’ai pas vraiment le temps de corriger. En termes d’apprentissage, il n’y a rien. On n’a plus d’assistant d’éducation, pas d’assistant administratif. En zone d’éducation prioritaire, il ne nous restait plus que la limite d’élèves par classe, à 23 élèves par classe, et là, elle saute.

Vous venez d’obtenir un remplaçant pour les CM 1-CM 2, sans enseignant depuis plus de deux semaines…

Oui, c’est un remplaçant qu’on enlève à la maternelle Vaillant où il devait rester jusqu’au 22 février. On déshabille Pierre pour habiller Paul. On nous propose 60 postes en Seine-Saint-Denis alors qu’il en manque déjà 250. J’invite Vincent Peillon à venir à l’école Marie-Curie, les élèves l’attendent. Qu’il leur explique pourquoi ça se passe comme ça ici. Le minimum n’est pas assuré dans notre département. Ici, on enseigne dans des conditions extrêmes de difficulté, à des enfants qui n’ont pas de logement, qui n’ont pas mangé le matin, et on ne leur donne même pas un instit par classe. On va dans le mur. Si l’école n’est plus un lieu où les enfants travaillent et apprennent, l’école est décédée. Ça fait plus de trente ans que j’enseigne en Seine-Saint-Denis, je n’ai jamais demandé ma mutation, j’ai peut-être eu tort.

* L’école est située dans la cité Karl-Marx et scolarise près de 280 élèves.

 Source : Le Parisien

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 12 Février 2013

logementsLa mobilisation grandit parmi les élus de Seine-Saint-Denis contre la hausse de la TVA sur le logement social. Le 6 novembre dernier, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que le taux applicable aux travaux d’investissement dans le logement social passerait au 1er janvier 2014 de 7% à 10%. La mesure est jugée inacceptable par de nombreux élus et bailleurs de Seine-Saint-Denis. Ils craignent en effet qu’elle ne freine la construction et qu’elle pèse aussi sur les finances des offices.

Stéphane Peu, président de l’office Plaine Commune Habitat et vice-président de l’Union sociale de l’habitat (USH), vient d’adresser une lettre ouverte à Elisabeth Guigou, Matthieu Hanotin et Bruno Le Roux, les trois députés PS de l’agglomération Plaine Commune qui ont voté la loi. « Cette hausse fait suite à l’augmentation de 5,5 à 7% décidée en 2011 par le gouvernement Sarkozy, rappelle cet élu communiste de Saint-Denis. Elle impacte les capacités financières des organismes HLM, ce qui aura une conséquence négative sur le secteur du bâtiment, grand pourvoyeur d’emplois. »

3,6 millions de personnes en France sont mal logées

 A la tête de l’office HLM départemental OPH93 (23000 logements), Stéphane Troussel, président du conseil général (PS), a de son côté signé la pétition lancée par l’USH. « Cette hausse représenterait une charge financière de 1,5 million par an pour notre office, indique-t-il. Elle met en péril l’objectif affiché du gouvernement de construire 150000 logements sociaux par an durant le quinquennat. » Cette mesure risque également de se traduire par une augmentation du montant des charges locatives. L’office PCH la chiffre à « environ 30 € par an pour les locataires de Plaine Commune Habitat ».

DANIELGOLDBERGTout aussi inquiet, le député PS Daniel Goldberg en appelle à la mobilisation des élus de gauche du département. Il leur propose de faire adopter dans les conseils municipaux un vœu demandant « que le logement social puisse bénéficier du futur taux de TVA le plus réduit, à 5% ». Mesure qui suppose de reconnaître le logement HLM comme « un bien de première nécessité ». Pour appuyer cette demande, Daniel Goldberg rappelle que la Fondation Abbé Pierre vient d’établir un chiffre record : 3,6 millions de personnes en France sont mal logées.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

Publié le 12 Février 2013

piano keysSeul en scène, Damien Nedonchelle vous propose de le suivre dans l’univers créatif de l’improvisation au clavier. A partir de différents thèmes et aux moyens des ressources multiples et variées du langage musical, il aborde l’improvisation « dans le style », mais aussi l’improvisation libre, l’improvisation générative, sans oublier l’approche spécifique du jazz. Un concert ludique et créatif à ne pas manquer !

Ce soir à 20h30. Conservatoire de musique. Entrée libre.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 11 Février 2013

A regarder la photo ci-dessous on se dit que décidemment certains ont une drôle de manière de résoudre les problèmes de stationnement dans notre bonne ville d’Aulnay-sous-Bois ! Se garer sur le trottoir en mordant sur un passage piéton ne manque en effet pas de toupet !

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Pourtant, à observer l’intérieur de cette Smart d’un peu plus près, il semblerait que l’airbag du véhicule, qui a de faux airs de sac Vuitton, ait quitté son réceptacle situé au niveau du volant. En effet vous l’aurez compris, cette voiture n’est pas stationnée mais s’est littéralement crashée suite à une perte de contrôle inexpliquée.

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C’est arrivé chez nous il y a quelques jours à l’angle des rues Henri Barbusse et Pimodan. Plus de peur  que de mal au final puisqu’aucune blessure sérieuse n’était à déplorer heureusement. Profitons néanmoins de l’occasion pour signaler que dans notre commune la vitesse est limitée à 50 km/h ou même à 30 dans certaines zones. Cet accident doit aussi rappeler que les piétions et les cyclistes doivent toujours redoubler de prudence en milieu urbain. Seule bonne nouvelle au compteur finalement,  les poteaux verts des panneaux indicateurs des noms de rues sont drôlement solides à Aulnay-sous-Bois !

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(Merci à notre fidèle lecteur pour ces trois clichés pris sur le vif !)

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 11 Février 2013

A l’instar d’Aulnay-sous-Bois, qui devrait bientôt se doter d’une mosquée et d’un centre culturel, d’autres villes de Seine-Saint-Denis  construisent en ce moment le même type d’équipements religieux afin que chacun puisse pratiquer son culte dans des conditions dignes. Ainsi le Parisien, dans son édition de ce matin, évoque les chantiers en cours à Aubervilliers et Pantin.

« Dons pour la mosquée. » En noir et blanc, la pancarte est encore accrochée sur la grille du chantier de la mosquée Hamza, rue Honoré, dans le quartier des Quatre-Chemins à Pantin, tout près d’Aubervilliers. Débutés à l’automne, les travaux ont pris un peu de retard mais les ouvriers s’activent sur le site de l’association la Fraternité, qui finance ce projet de démolition-reconstruction. « Pour le gros œuvre, il y en a encore pour un mois! », assure l’un d’eux, de son échafaudage. Plus qu’une mosquée, c’est un lieu de vie, comprenant une bibliothèque, une salle de cours et un centre culturel, qui va ouvrir dans le courant de l’année.

 « Les musulmans prient ici depuis plus de vingt ans, précise un fidèle. Ce n’est donc pas une construction de toutes pièces mais une remise aux normes. Il y aura notamment une salle de prière pour les femmes », poursuit-il. Une bonne nouvelle pour l’importante communauté musulmane des Quatre-Chemins. « Le vendredi, ce sont jusqu’à 400 personnes venues de toute la Seine-Saint-Denis qui viennent rue Honoré pour prier », indiquent les riverains.

 

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Le temps des travaux, ces nombreux fidèles se rendent dans une autre salle de prière, située à environ 200 m de là, toujours aux Quatre-Chemins. Jointe par téléphone, l’association la Fraternité se refuse pour l’instant à donner de plus amples précisions sur le chantier. Du côté de la mairie, on voit d’un bon œil ce projet « structurant pour la vie du quartier », selon le maire (PS) de Pantin, Bertrand Kern, qui estime que « chacun doit pratiquer son culte dans des conditions qui soient dignes ». Une condition a été posée : que l’édifice « respecte l’urbanisme pantinois », assure le maire.

A quelques centaines de mètres de là, aux Courtillières, c’est une autre mosquée qui va voir le jour. La ville doit signer à la fin du mois un bail emphytéotique (bail immobilier de quatre-vingt-dix-neuf ans) pour louer à un prix très modique un terrain à proximité du gymnase Hasenfratz. Aux associations musulmanes, ensuite, de mener à bien la construction de l’édifice religieux. Le site, qui va aussi disposer d’un centre culturel, est destiné aux différentes associations musulmanes de la ville, au nombre de neuf, qui ont élu courant janvier un représentant unique en la personne de M’hammed Henniche, le secrétaire général de l’UAM 93 (Union des associations musulmanes).

« A Pantin, chaque association avait son petit lieu de culte, pas toujours aux normes, précise ce dernier. Cette nouvelle mosquée va permettre de rassembler toutes les associations et les générations en un même lieu », se félicite-t-il. Aspect essentiel de cette future mosquée : la salle de prière prévue pour les femmes. Celles-ci sont en effet exclues de nombreux lieux de culte existant actuellement dans la ville.

Source : Le Parisien

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 11 Février 2013

CDGExpressNouvel épisode dans la saga du CDG Express. En théorie, le gouvernement doit trancher d'ici à quelques jours sur ce projet de liaison directe entre Paris et l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, évoqué depuis 2000. Mais la décision, à maintes reprises reportée, pourrait être une nouvelle fois différée.

Selon les informations des Echos, le CDG Express reste en effet plombé par des perspectives de rentabilité des plus aléatoires. C'est ce qui d'ailleurs avait amené le consortium mené par Vinci, longtemps pressenti, à cesser les négociations avec l'Etat en 2011. Depuis, quatre entreprises publiques ont pris ensemble le relais (Aéroports de Paris, SNCF, RATP et Réseau Ferré de France, le gestionnaire du réseau ferroviaire). Le groupe de travail qu'elles ont constitué explore aujourd'hui trois pistes.

1. Exploitation en direct

La première est celle d'une exploitation en direct par elles-mêmes. Mais cette solution bute sur l'équation économique. Car le devis initial de 800 millions d'euros (hors matériel roulant) s'est singulièrement alourdi depuis : selon un bon connaisseur du dossier, il serait aujourd'hui légèrement supérieur à 2 milliards. L'investissement serait d'autant plus compliqué à rentabiliser que la période d'exploitation dans le cadre d'une concession accordée de gré à gré à un groupement public ne peut, selon le droit européen, être supérieur à 22 ans et demi, et que celle-ci commencerait dès le premier coup de pioche. « Les travaux devant durer à peu près sept ans, il paraît irréaliste d'amortir l'investissement en quinze ans », confirme une autre source.

2. Dissociation de l'exploitation

Une deuxième approche consisterait à dissocier l'exploitation de la ligne de sa construction, et de confier cette dernière à RFF. Mais cela suppose que l'Etat accorde sa garantie, car les statuts de RFF lui interdisent de mener des chantiers qui creuseraient sa dette. L'Etat supporterait alors le risque financier, un cas de figure qui semble peu probable aujourd'hui.

3. Concession privée

Du coup, la troisième hypothèse se renforce : celle du retour à une concession à un groupement privé. La démarche a échoué en 2011, mais selon une source proche du groupe de travail, elle pourrait réussir aujourd'hui : « ADP est conscient de la nécessité d'avoir une liaison de qualité entre son aéroport et la capitale, et serait prêt à jouer un rôle actif dans le nouveau système », par exemple en augmentant l'attractivité de la future desserte auprès de ses clients.

Source : Les Echos

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 11 Février 2013

Ce ne sera pas pour cette fois-ci ! En effet, au début de la nuit, le Grammy Award du meilleur album de Blues est allé à Dr John pour Locked Down et non au Heritage Blues Orchestra et son And Still I Rise disque coproduit par Aulnay-sous-Bois comme chacun sait. Malgré un petit pincement au cœur à l’annonce du résultat (voir vidéo ci-dessous) c’est tout de même un grand sentiment de fierté qui prédomine. Nous n’avons pas à rougir de cette nomination qui a porté haut et loin les couleurs de notre commune. Un grand merci à celles et ceux qui ont rendu ce moment possible.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué paru sur le site de la mairie ainsi qu’un petit mot de Mohamed Beldjoudi cofondateur du festival Aulnay All Blues. Pour mémoire, Hervé a été le premier a traité cette information et a livré ses impressions sur MonAulnay. Son article est à lire ici.

Communiqué mairie : Grammy Awards une victoire quand même

Heritage-blues-orchestraAnd Still I Rise, album de blues coproduit par la Ville, nominé dans la catégorie meilleur album de blues traditionnel n’a pas remporté la précieuse statuette lors de la 55e cérémonie des Grammy Awards. Celle-ci est repartie dans les mains de Dr John.

Néanmoins, être pour la 2ème fois au Stapple Center à Los Angeles est déjà une victoire pour tous les aulnaysiens et dépasse largement toutes les espérances. A travers cette nomination, Aulnay-sous-Bois voit son travail largement récompensé.  Alors pour le festival d'Aulnay-sous-Bois le troisième album sera le bon. Dans tous les cas, nous ne manquerons pas de fêter Héritage Blues Orchestra et leur nomination extraordinaire. Bravo aux artistes !

Réaction Mohamed Beldjoudi

MohamedCérémonie de remise des grammys. Nous n'avons pas remporté le trophée, c'est Dr JOHN qui a été récompensé. Mais notre joie reste intacte, que de chemin parcouru durant ces 6 années d'existence du Festival. Merci à tous pour votre soutien et votre belle énergie.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 11 Février 2013

PSARECUPAlors que la grève se poursuit dans l’usine PSA d’Aulnay depuis le 28 janvier, le climat devient plus tendu. Dernier exemple en date avec un syndicaliste SUD, Said Tilal, qui a déposé plainte pour « violences volontaires » samedi matin, au commissariat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), commune où il réside. Ce représentant des salariés, par ailleurs contrôleur qualité, affirme avoir été pris à partie vendredi après-midi par un cadre d’une autre usine du groupe, venu renforcer les équipes dirigeantes.  

« Je m’étais isolé du bruit, à l’intérieur d’un véhicule sur la ligne de contrôle, pour téléphoner à un élu de Clichy-la-Garenne, dans le cadre de notre mouvement, raconte Said Tilal. Un homme que je ne connais pas est venu de nulle part, a ouvert la portière, m’a violemment saisi et sorti de la voiture. » Le syndicaliste indique avoir des hématomes au bras et a vu un médecin de Gennevilliers, samedi. « J’ai un certificat médical d’incapacité de travail de trois jours », ajoute-t-il. De leur côté, les représentants de la direction ne cachaient pas leur surprise face aux propos de Said Tilal : « Il lui a été demandé de sortir du véhicule parce qu’il n’avait rien à faire à l’intérieur. Il a refusé en disant qu’il terminait d’abord son coup de fil. »

Une quarantaine de véhicules fabriqués au lieu de cinq cents

Avec la grève contre la fermeture du site, prévue pour 2014, les tensions s’intensifient. Trois huissiers ont déposé plainte pour « coups et blessures » après des incidents en janvier dans l’usine. Sept salariés syndiqués à la CGT sont sous le coup de procédures de licenciement. Vendredi, selon la direction, l’arrêt d’urgence de la ligne de production a été déclenché intempestivement une cinquantaine de fois. Environ quarante véhicules ont été fabriqués, essentiellement dans la soirée (contre une moyenne théorique de cinq cents par jour). Certains membres de l’encadrement dénoncent les insultes dont ils font l’objet. Quoi qu’il en soit, les représentants de SUD assuraient samedi qu’ils comptaient saisir le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), après les faits de vendredi.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 11 Février 2013

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Du 11 au 15 février, le Cap, la scène des musiques actuelles, s’engage une fois de plus dans le cadre du dispositif de sensibilisation des adolescents aux risques auditifs liés à l’exposition aux musiques amplifiées. Un médecin O.R.L. de la ville d’Aulnay-sous-Bois interviendra pendant les répétitions des ensembles du Cap pour tester la qualité de l’audition (sonomètre). Des rencontres seront organisées avec les musiciens fréquentant les studios de répétition et les ensembles (batterie et percussions) pour leur faire prendre conscience des risques liés au niveau d’écoute (audiogramme, sonomètre) et leur indiquer les précautions à prendre. Des plaquettes, réglettes pédagogiques, protections auditives et questionnaires seront aussi à la disposition du public.

Le Cap, 56 rue Auguste Renoir. Renseignements au 01 48 66 94 60.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Santé

Publié le 11 Février 2013

concert-musique_image_full.jpgDans le cadre de sa série « Carte blanche à… » le Conservatoire de musique et de danse d’Aulnay-sous-Bois, situé 12 rue de Sevran, propose ce soir à 18h un concert des élèves de la classe de musique de chambre et d’instruments du conservatoire. L’entrée est libre. Renseignements au 01 48 79 65 21.

Source : Oxygène n°171

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 10 Février 2013

Franck, alias Kash Leone, a mis en ligne un clip vidéo de sa chanson "Ca peut plus durer", en soutien aux salariés de PSA. Lui-même ouvrier sur le site condamné d'Aulnay-sous-Bois, il traduit ainsi une colère toujours intacte, six mois après avoir appris la fermeture de l'usine. Connu par ses collègues ouvriers à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois pour ses talents de rappeur, Franck, alias Kash Leone, avait été sollicité peu après l'annonce de la fermeture du site l'été dernier pour composer un morceau afin de traduire la colère des salariés. Seule condition imposée par le musicien, qu'un maximum d'ouvriers apparaisse dans le clip, explique-t-il au blog "Aulnay Story". La vidéo de la chanson "Ca peut plus durer" a finalement été mise en ligne sur YouTube le 30 janvier dernier. Ce moniteur de ligne a vécu, et vit toujours de l'intérieur le conflit social encore en cours actuellement - la fermeture de l'usine étant programmée pour 2014. Fier qu'une cinquantaine de salariés ait accepté de se faire filmer, c'est à leurs côtés qu'il témoigne de sa rancœur lorsqu'il a appris que le site était condamné en juillet 2012. Se sentant trahi, il ne mâche pas ses mots : "PSA : politique au service d'actionnaires ! PSA : patrons saboteurs d'avenir !", scande-t-il dans cette chanson, appelée à devenir l'hymne des salariés en colère d'Aulnay.

 

Source : usinenouvelle.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 10 Février 2013

Alors que de nombreux franciliens quitteraient volontiers le mode de vie tumultueux de la région parisienne pour s’exiler plus au calme en province, Jean-Louis Borloo ministre de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2010 et désormais président de l’UDI a fait une déclaration étonnante samedi alors qu’il était l’invité du Bondy Blog Café puisqu’il a affirmé rêver de s’installer en Seine-Saint-Denis ! Quelles que soient les qualités reconnues de ce politique au parcours déjà conséquent, on sait l’homme parfois un peu fantasque et imprévisible. A ce titre 0n se souvient par exemple qu’il avait laissé mijoter les médias pendant plusieurs mois en annonçant une possible candidature à la présidentielle de 2012 avant un retrait relativement piteux un soir de journal télévisé sur le plateau de Claire Chazal. Ainsi Jean-Louis Borloo candidat aux municipales de 2014 à Saint-Denis, Montreuil ou Aulnay-sous-Bois ce n’est peut-être pas pour demain… En attendant vous trouverez ci-dessous l’article qui relate l’entretien entre le blog et l’actuel député de la 21e circonscription du nord.

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Jean-Louis Borloo est l’invité du « BondyBlogCafé ». Il arrive à l’heure prévue et pousse la porte de la brasserie comme un client ordinaire. Aucun protocole et sans complexes.

Dans la brasserie, tout est en place. La machine « Bondy Blog Café » est bien huilée. Les trois blogueurs : Kahina Hocini, Faïza Zerouala et Kozi Pastakia relisent leurs notes et échangent sur les derniers détails. Après le maquillage et un petit passage auprès de l’ingénieur son, l’invité du jour se met à table. Il demande de laisser du temps à l’UDI de s’installer dans le paysage politique français. Son bébé a-t-il vraiment coupé le cordon avec sa mère biologique de droite ? Jean-Louis Borloo répond : «Le développement durable. Nous on est convaincus que c’est un enjeu majeur. (…) La seconde différence est que nous on est totalement européen. (…) Puis, on croit que la croissance d’un pays provient de toutes ces ressources humaines, quel que soit le niveau social, la culture, l’origine (…) »

Très vite, l’émission enchaîne les sujets. Un blogueur évoque l’actualité malienne. Jean-Louis Borloo répond : «depuis le premier jour, j’ai soutenu cette intervention de l’armée française ». Faïza rétorque : « oui mais cette guerre coûte tout de même 200 000 euros par jour, une somme avec laquelle on pourrait faire plein de choses, déclarer la guerre au chômage des jeunes dans les quartiers par exemple… ». D’autres thématiques sont abordées, on évoque la situation des « chibanis», l’emploi, le style François Hollande, les noms d’oiseaux en politique, le droit de vote des étrangers.

C’est l’heure de la diffusion du reportage d’Imane Youssfi sur la rénovation urbaine. Réaction de Jean-Louis Borloo : « en 2003/2004, on avait près de 400 quartiers dans un état de délabrement épouvantable. On mettait 18 millions pour tous les quartiers de France à l’époque. Avec la création de l’ANRU, j’ai lancé un programme à 43 milliards…»

L’ambiance au Murat est très chaleureuse, le ping-pong avec les blogueurs est soutenu. C’est d’ailleurs avec beaucoup d’énergie et de conviction que Jean-Louis Borloo répond aux questions avec un vocabulaire assez étonnant : « Putain, j’ai crée un compte pour que tout le pognon soit mis en commun, j’emmerdais tout le monde avec mes histoires… », en tapant du poing sur la table.

On aborde le grand débat du moment : le mariage pour tous avec un reportage de Faiza. Lorsqu’on lui demande ses positions, il répond : « Moi j’ai beaucoup réfléchi à cette question là. Je vois tous les inconvénients. PMA, risque de gestation pour autrui, je vois tout ça. Mais pourtant à la fin, en mon âme et conscience, on vient d’une situation de tellement de blessures, depuis si longtemps, que je me dis qu’à la fin, mon vote il sera positif. »

Mais Jean-Louis Borloo a réveillé tout le public à propos d’une possible implantation en Seine-Saint-Denis à l’occasion des municipales : « Honnêtement, je vais vous dire, j’en rêverais !». La suite et la réaction des blogueurs sur cette petite révélation surprise, ce dimanche à 12h20 sur France Ô ou bien à 20h55 sur LCP.

Source : Bondyblog.fr

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 10 Février 2013

Depuis hier soir et l’annonce d’une alerte orange sur la région parisienne c’est le grand suspense : neigera ou neigera pas ? En attendant la réponse à cette question tout le monde ou presque restera sans doute cet après-midi au coin du feu ou du chauffage, enfin pour celles et ceux qui ont la chance d’en avoir. Ainsi demain matin peut-être qu’Aulnay-sous-Bois se réveillera sous un épais manteau blanc et qu’un Père Noël distrait aura laissé échapper de sa hotte dans la nuit un Grammy Award. Les habitants de notre commune s’exclameraient alors que décidemment les jolis cadeaux ne tombent pas qu’en décembre…

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 10 Février 2013

grammy_award.jpgEst-ce en Seine-Saint-Denis qu’on joue le meilleur blues? La réponse tombera cette nuit, du côté de… Los Angeles (Etats-Unis). Pour la deuxième fois en trois ans, un disque produit dans le cadre du Festival de blues d’Aulnay-sous-Bois a été nommé aux Grammy Awards dans la catégorie meilleur album de blues. « On est habitué maintenant », plaisante le maire PS de la ville, Gérard Ségura, avant d’avouer être tout de même « un peu nerveux ». 


L’élu sera, avec les responsables du festival, parmi le public du Stapple Center, où se déroule la prestigieuse cérémonie. Sorti l’an dernier, le disque « And Still I Rise », enregistré par le groupe Heritage Blues Orchestra (qui réunit des musiciens américains, tels que Bill Sims Junior, Kenny Smith), a été salué par la critique. « C’est un album superbe, très bien perçu aux Etats-Unis », s’enflamme Christophe Ubelmann, l’un des responsables du festival. Mohamed Beldjoudi, fondateur de la 
manifestation, se dit « sur un petit nuage » même si les jeux sont serrés.

Le CD fait figure de Petit Poucet face à des artistes portés par les majors de l’industrie musicale. En 2010, la nomination d’un premier album avait braqué les projecteurs sur la troisième commune de Seine-Saint-Denis et son festival dédié depuis 2008 au blues électrique.

Les mécènes ont accouru, des partenariats se sont noués avec des villes comme Chicago ou la Nouvelle-Orléans, le festival a vécu une année faste. Gérard Ségura voit dans ce second voyage « une note d’espoir », alors que sa commune s’apprête à affronter la fermeture de l’usine PSA.

Pour l’heure, la ville n’a rien prévu en cas de victoire. Quelques élus et collaborateurs se lèveront avant l’aube pour suivre le résultat en direct. Et si le blues d’Aulnay remportait le Grammy? « Alors, ce serait un événement mondial », souffle Gérard Ségura. 

Source : Le Parisien 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 10 Février 2013

cbab.jpgOn connaissait le jamais deux sans trois. Désormais il faudra compter avec le jamais trois sans quatre du Club Badminton d’Aulnay-sous-Bois (CBAB). Les Ducks viennent en effet d’enchaîner quatre matches nuls d’affilé sur le score de 4 à 4. Cette fois-ci c’était en déplacement chez les hauts-normands de Maromme. Tenant le score jusqu’à 2-2 les aulnaysiens étaient ensuite distancés 2-4 par les maronnais. Dans ces conditions ce résultat a la valeur des bons points pris à l’extérieur. Cette performance, outre qu’elle démontre la solidité du CBAB qui reste invaincu depuis six matches, permet à notre club local de conserver la seconde place de la poule 1 synonyme de play-offs.

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Si, sauf surprise, Issy Les Moulineaux doit normalement s’octroyer la première place qualificative pour le tournoi final, la lutte s’annonce particulièrement âpre pour la seconde entre Aulnay-sous-Bois, Aix-en-Provence, Bordeaux et Maromme qui se tiennent dans un mouchoir de poche. Il reste trois journées à nos champions pour décrocher les étoiles  avec la réception de Créteil (le 23 février), un déplacement à Aix-en-Provence (le 23 mars) et un dernier match à domicile face à Bordeaux (le 13 avril). Les Ducks ont donc leur destin entre les mains. Ainsi, en attendant la prochaine rencontre dans quinze jours au gymnase Paul Emile Victor, nous, supporters, avons plus que jamais le droit d’y croire…  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 10 Février 2013

Ils estiment cracher suffisamment au bassinet. Alors que le gouvernement cherche à financer le Grand Paris Express, ce projet de métro automatique en rocade en banlieue, les chefs d’entreprise franciliens craignent d’être plus taxés. « Rappelons l’objectif initial du Grand Paris : relancer l’attractivité économique du Grand Paris. Tout porte à croire aujourd’hui que ce but a été oublié par les pouvoir publics », dénonce la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) d’Ile-de-France. « Non seulement l’Etat ne semble pas prêt à tenir ses promesses pour créer un environnement favorable à la croissance des entreprises, mais il recourt encore à la fiscalité sur les entreprises comme solution », poursuivent les petits patrons.

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Mardi, le Medef Ile-de-France mettait lui aussi « en garde contre toute nouvelle augmentation des prélèvements sur les entreprises pour financer » le Grand Paris Express, refusant que l’entreprise soit « la variable d’ajustement des difficultés financières de l’Etat ». Une mobilisation du patronat qui intervient quelques semaines avant les arbitrages de Matignon sur le dossier. Attendus en fin de mois, ils pourraient s’inspirer de la récente contribution des députés PS au débat. Outre un allongement de la dette dans le temps, le groupe socialiste préconise de faire appel à des ressources nouvelles (déplafonnement de la taxe sur les bureaux, écotaxe poids lourds, taxe sur les nuits d’hôtel…).

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 9 Février 2013

L’observatoire du bruit et l’Agence régionale de santé publient une étude montrant une paupérisation des communes subissant le plus les nuisances aéroportuaires.

C’est un peu la double peine. Plus une commune subit les nuisances sonores de l’aéroport voisin, plus elle s’appauvrit et sa population vit dans la précarité. C’est le constant édifiant dressé par Bruitparif, l’observatoire du bruit en Ile-de-France, qui vient de publier le résultat de ses travaux dans le cadre de l’étude Survol pilotée par le préfet de région et l’Agence régionale de santé (ARS). Il s’agit d’un dispositif de surveillance renforcée du bruit qui concerne 293 communes et 1,73 million d’habitants autour des plates-formes d’Orly, Roissy-Charles-de-Gaulle et Le Bourget.

Bruitparif a recoupé les relevés de pollution atmosphérique d’Airparif et ses mesures de bruit avec les données socio-économiques de l’Insee sur les secteurs étudiés. L’indicateur retenu tient notamment compte de la proportion de chômeurs, de la sur-occupation des logements et de la part de ménages sans voiture. Parmi les communes signalées comme les plus défavorisées : Saint-Denis, La Courneuve, Stains ou Aulnay, en Seine-Saint-Denis ; Sarcelles, Goussainville et Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise ; Villeneuve-le-Roi ou Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, et Vigneux, Savigny-sur-Orge ou Montgeron, dans l’Essonne. Certaines se paupérisant d’autant plus qu’elles cumulent les nuisances des avions et des trafics routiers et ferrés.

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La faute à qui? A l’immobilier et aux contraintes d’urbanisme tonnent en chœur élus, associations de riverains et spécialistes des nuisances aéroportuaires. A Villeneuve-le-Roi, on reconnaît faire partie des « villes sinistrées », avec « un taux de chômage de 13% ». La ville est au 5e rang de l’habitat insalubre dans le Val-de-Marne. Avec le bruit des avions et « 70% de la pollution due à l’aéroport », « on ne vient pas vivre ici par choix », lance le maire UMP, Didier Gonzales, également président de l’association des élus riverains d’Orly. Sa ville a perdu « 5000 habitants en dix ans » et affiche un fort turnover.

Au fil des ans et de l’accroissement du trafic aérien, les nuisances ont fait chuter les prix de l’immobilier dans les communes concernées. « Les ménages qui ont les moyens financiers d’habiter ailleurs s’en vont, entraînant des pertes de rentrées fiscales pour les communes, qui deviennent très endettées et n’ont plus les moyens d’investir dans les équipements publics », détaille Patric Kruissel, président de l’Advocnar, l’une des principales associations de riverains de Roissy.

Sans compter les contraintes d’urbanisme imposées par les plans d’exposition au bruit. Dans les zones les plus restrictives, impossible de construire, d’agrandir sa maison. Dans le Val-de-Marne et l’Essonne, où il a même fallu raser des centaines de maisons pour construire l’aéroport, les maires ont obtenu des préfets un assouplissement pour permettre des opérations de renouvellement urbain. « Les PEB ont figé les territoires, flingué nos villes… » dénonce Didier Gonzales. L’édile plaide pour la fermeture pure et simple de cet « aéroport dans la ville ». La reconversion de « ses 1 529 ha d’emprise » pouvant offrir une formidable manne d’emplois.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 9 Février 2013

Hier le morceau proposé était issu de la bande son d’un chef d’œuvre du western : Addio a Cheyenne du long métrage il était une fois dans l’ouest réalisé par Sergio Leone. Ce soir place à une toute autre ambiance avec le titre ci-dessous. Saurez-vous reconnaitre cette chanson et ce film ?

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 9 Février 2013

Première victoire pour le conseil général du 93. La justice annule les taux d’intérêts de trois prêts de la banque franco-belge.

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Hier après-midi, alors qu’il présidait la séance consacrée à l’examen du projet de loi sur le mariage pour tous, Claude Bartolone a entendu deux députés lui lancer : « Bravo, Claude! » « Sur le coup, je n’ai pas compris pourquoi, explique-t-il. Puis un collaborateur m’a dit qu’on avait gagné contre Dexia. Depuis le perchoir, j’ai fait un signe de victoire. » Le président de l’Assemblée nationale ne cache pas sa joie. « C’est formidable », s’enflamme celui qui fut le premier à alerter sur le danger des prêts structurés, dits toxiques, à l’automne 2008, et qui a présidé une commission d’enquête parlementaire sur le sujet en 2011.

Deux ans après qu’il a assigné la banque franco-belge en justice, en tant que président du conseil général de Seine-Saint-Denis, le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) a donc tranché, hier, en faveur de la collectivité locale. Certes, le 93 est débouté de sa demande d’annuler les trois prêts d’un total de 184 M€, mais le résultat est « presque mieux », comme en convient Stéphane Troussel, le successeur de Bartolone à la tête du département. Les juges ont ordonné que les taux d’intérêt de ces trois prêts soient remplacés par le taux d’intérêt légal en vigueur, celui de la Banque de France. Par exemple, pour l’un des prêts de 51 M€, le taux actuel de 7,04% doit passer à… 0,71%!

La décision du tribunal est rétroactive et oblige Dexia à appliquer le taux légal depuis la signature du prêt. Le tribunal a retenu l’argument principal du département : le défaut d’informations de la banque quand elle a placé ces produits structurés à hauts risques auprès du département, comme de centaines d’autres collectivités — villes, départements, hôpitaux… « La justice française reconnaît enfin la responsabilité de Dexia, dont les agissements ont contribué à plonger les finances du département dans une situation dramatique », se félicite Stéphane Troussel. Le 21 décembre, avec le maire (PS) d’Asnières (Hauts-de-Seine), ils s’étaient rendus à Bruxelles (Belgique), à l’assemblée générale des actionnaires de Dexia, afin d’en interpeller les dirigeants. « Ils nous avaient traités avec condescendance », se rappelle l’élu.

10 M€ par an d’intérêts versés sur un compte bloqué

Pour autant, « le combat n’est pas terminé », ajoute le président du conseil général. Dexia va probablement faire appel, ce qui va suspendre l’application de la décision — hier, la banque a « pris acte du jugement » et « réfléchissait aux suites à donner ». Ensuite, il reste huit contentieux à examiner par les tribunaux, portant sur d’autres banques : Depfa, Natixis, Crédit agricole d’Ile-de-France…

La décision d’hier prête cependant à l’optimisme. Le département espère qu’elle va inciter les banques « à reconnaître leur erreur et à nous faire des propositions acceptables ». Certaines l’ont déjà fait et des prêts ont été renégociés et sécurisés ces dernières années. Les prêts toxiques ne représentent plus « que » 60% de la dette (environ 600 M€), contre 92% en 2008. Chaque année, le département place sur un compte bloqué les intérêts toxiques qu’il se refuse à rembourser, ce qui représente 10 M€ par an. Si les décisions de justice sont confirmées, d’ici un ou deux ans, le conseil général pourra peut-être réintégrer ces sommes dans son budget.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Finances

Publié le 9 Février 2013

Le corps d’une femme dans un tunnel, 800 personnes à évacuer de deux trains bloqués, la pagaille à la gare du Nord et à Châtelet, le trafic paralysé, la police, les pompiers… Hier, à 17h30, un RER D a percuté une femme qui se trouvait sur les rails, dans un tunnel. L’accident s’est produit gare du Nord, à quelques mètres des quais.  Les quelque 800 voyageurs qui se trouvaient dans deux rames sont restés bloqués. Police, pompiers, pompes funèbres et techniciens de la SNCF ont été mobilisés pendant plus de trois heures. Les 800 voyageurs ont été ensuite évacués le long des voies sur environ 800 m, puis remontés vers la gare. Ils ont dû marcher escortés par les pompiers.

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Le trafic sur les RER D et B, vers le Nord, entre Châtelet et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été complètement stoppé. Des perturbations en chaîne ont également touché les autres lignes. « Moi, ça fait quarante minutes que j’attends, se plaignait une usagère du RER D sur un autre quai. Je vais à Melun (Seine-et-Marne) et je ne sais pas trop ce qui se passe. » La SNCF reconnaissait que « le reste du trafic a été impacté ».

La victime n’a pas pu être identifiée

Pendant les trois heures qu’a nécessitées l’intervention, des agents SNCF habillés de rouge ont bloqué l’accès au quai 41 où s’est produit le drame. En bas, le médecin légiste, l’officier de police judiciaire et l’identité judiciaire sont venus constater le décès. La victime, une femme, ne portait pas de papiers sur elle et n’a pas pu être identifiée. Le parquet a ouvert une 
enquête. Hier soir, la piste du suicide restait privilégiée. « On ne sait pas encore si la victime était en vie au moment du choc, indique une source à la SNCF. Nous restons prudents. Nous avons des SDF qui traînent dans les tunnels et même parfois des vendeurs à la sauvette ou des délinquants qui veulent échapper à un contrôle policier. Sans parler des voyageurs qui traversent les rails avec des écouteurs. » En Ile-de-France, la SNCF déplore un « accident de personne » une fois tous les deux jours.

Hier soir, à 22 heures, le trafic était presque normal, à raison de 3 trains sur 4. Dans la soirée, des voyageurs se sont plaint des délais d’intervention. Il aura fallu trois heures aux pompes funèbres pour arriver sur place. L’officier de police judiciaire ne donnera l’autorisation de lever le corps qu’à 22h14, soit plus de quatre heures après le drame. 

Source : Le Parisien 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 9 Février 2013

La troupe du cirque Alfonse présente son spectacle « Timber » à Aulnay-sous-Bois. L’occasion d’un week-end culturel sur le thème du Québec.

Alfonse

Contemporain certes, mais rustique. En bonne troupe moderne, le Cirque Alfonse se passe d’animaux et de décors kitsch. Héritier d’une tradition de cirque familial itinérant, il préfère s’appuyer sur le pittoresque du folklore québécois. La star du spectacle, c’est le bûcheron poilu et joyeux. En chemises à carreaux et barbes foisonnantes, les artistes jonglent avec des haches, font des courses sur des bûches de bois roulantes et du funambulisme sur des troncs d’arbres. Le tout sur des airs festifs de musique québécoise, jouée au banjo et à la scie à deux poignées.

Acrobates, musiciens, danseuse, champion de ski

Le spectacle d’une heure trente est porté par des artistes de cirque confirmés, ainsi que par des musiciens, une danseuse et même un ex-champion de ski. Une troupe venue du froid pour divertir, mais aussi initier ceux qui le souhaitent, au cours d’un atelier gratuit. Autour du spectacle, projection du film « Rebelle » du réalisateur québécois Kim Nguyen, rencontre avec les artistes, repas québécois, de quoi se plonger dans le Grand Nord.

Samedi, à 20h30, dimanche, 16 heures, au Théâtre Jacques-Prévert, 134, rue Anatole-France, à Aulnay. Tarif : 16 €-22 €. Tél. 01.48.68.08.18.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 9 Février 2013

Vous trouverez ci-dessous un communiqué du collectif pour le triangle de Gonesse qui organise ce matin à partir de 10h un rassemblement revendicatif contre l’implantation des projets de la gare en plein champ et du centre commercial de luxe et de loisirs « Europa City ». 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 9 Février 2013

RERB.pngCes samedi 9 et dimanche 10 février d’importants travaux entre Aulnay-sous-Bois et l’aéroport Charles de Gaulle nécessitent une interruption de la circulation des trains de la ligne B du RER.

Un service de bus de substitution est mis en place mais il est préférable d’être prudent en prévoyant un allongement du temps de parcours. L’ensemble des horaires et parcours est disponible en cliquant ici.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports