Publié le 4 Mars 2013

Nous poursuivons notre couverture de la réunion du PCF d’Aulnay-sous-Bois autour du thème de la sécurité avec l’intervention de Joël Biard syndicaliste et militant communiste qui considère que la plus grande des insécurités est l’insécurité sociale…

Si le sentiment d’incivilité ou d’insécurité peut se révéler lors de cambriolages ou d’actes de vandalisme sur les biens privés il ne faudrait pas limiter la question à la seule sphère privée. Ainsi, du point de vue de Joël Biard, la plus grande des insécurités est l’insécurité sociale qui se traduit notamment par une précarisation du travail ou encore des inégalités territoriales. Par exemple, comment construire une société sur des bases saines et solides avec des taux de 45 % de chômage dans la Cité ? La sécurité est selon lui une mission de service public dont la responsabilité incombe à l’Etat. Enfin, le tout sécuritaire n’est pas à son avis une fin en soi. Il suffit à ce titre de regarder chez nos voisins londoniens pour constater que l’omniprésence des caméras de vidéosurveillance n’a pas réglé toutes les questions de sécurité. Il n’y a pas que la répression. Il faut aussi miser sur la prévention. C’est pourquoi un débat élargi avec les citoyens est nécessaire pour ouvrir leurs horizons notamment sur les enjeux du travail et de la vie en société. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 4 Mars 2013

oxy173couv.pngComme nous l’évoquions dans un article précédent, les femmes ont pris le pouvoir dans Oxygène n°173. Une initiative à saluer même si elle ne devrait pas se limiter à une fois dans l’année ! Le sommaire de cette édition est très varié et couvre bon nombre d’événements déjà évoqués par la rédaction d’Aulnaylibre ! comme l’implantation possible d’ID Logistics sur une partie du site PSA amené à fermer ses portes en 2014 (pages 4 et 5), la fin du chantier de dépollution de l’ancienne usine d’amiante et ses suites notamment la recherche et le suivi des personnes contaminées (pages 6 et 7) ou encore le futur plan de circulation dans le sud de la ville (pages 12 et 13). Ce numéro comporte également les tribunes des différents groupes politiques (pages 18, 19 et 20). Vous le verrez, un seul d’entre eux se distingue particulièrement en ayant choisi de façon plutôt surprenante et maladroite de ne pas faire apparaitre une femme en photo dans sa tribune ! A vous de découvrir lequel… en cliquant sur le lien pdf du bimensuel disponible : ici.  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Oxygène

Publié le 4 Mars 2013

La Caisse d'allocations familiales 93 a installé son antenne au sein de la Cité de l'Europe en 2000 dans des locaux d'Emmaüs Habitat. Sa présence dans le quartier de l'Europe qui accueille beaucoup de familles fragiles ou en difficulté a été et est facteur de cohésion sociale. En 2008, la CAF 93 décide de rechercher de nouveaux locaux plus grands, plus fonctionnels pour son personnel et plus accueillants pour les habitants en exprimant le désir de rester sur le quartier de l'Europe. Emmaüs Habitat répond favorablement à cette demande. Depuis, les équipes de La CAF 93 et d'Emmaüs Habitat se sont rapprochées pour concevoir à quatre mains un projet global pour lequel la première pierre a été posée le 27 février dernier. Ainsi les locaux actuels de la Caisse d’allocations familiales de Seine-Saint-Denis seront remplacés par une Agence Familles.

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Elle sera composée d'un vaste hall, de locaux d'accueil et d'une borne automatique pour les allocataires ainsi que des bureaux, une salle de repas et un parking souterrain pour le personnel.  L'Agence Familles est implantée dans un bâtiment en « L » R 3 / R 4 positionné à l'angle sud-ouest du terrain, à l'alignement de la voie nouvelle aménagée pour desservir le complexe de commerces voisin.    

citeeuropeplanCette opération immobilière s’accompagne également  d’une réalisation de 60 logements locatifs sociaux inscrite dans le Projet de Rénovation Urbaine des Quartiers Nord d'Aulnay-Sous-Bois.

Le projet de rénovation urbaine prévoyait la réorganisation de l'ensemble des Quartiers Nord de part et d'autre du boulevard urbain constitué par l'ex-RN2: démolition de 821 logements par le Logement Francilien, reconstruction de 821 logements par le Logement Francilien (sur site et hors site), l'OPHLM d'Aulnay-sous-Bois et Emmaüs Habitat, réhabilitation et résidentialisation des sous-quartiers des Étangs, Merisiers et Rose des Vents appartenant au Logement Francilien. 

La nouvelle opération sous maitrise d'ouvrage Emmaüs Habitat reconstitue 60 logements démolis par le Logement Francilien. Elle se situe à proximité immédiate de la Cité de l'Europe, patrimoine appartenant à Emmaüs Habitat. Le présent projet porte sur la réalisation d'un bâtiment regroupant 60 logements (55 PLUS à 5 PLAI) et un rez-de-chaussée de bureaux pour la Caisse d'allocations familiales de Seine-Saint-Denis. 

Source : http://www.emmaus-habitat.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 4 Mars 2013

supermetro-copie-1.JPGSelon un rapport de la chambre de commerce et d’industrie d’Ile-de-France, le Grand Paris Express sera un accélérateur de croissance et générera des retombées fiscales.

Le 6 mars 2013 sera une date historique dans l’histoire du Grand ParisExpress. Mercredi, lors d’un discours à la cité Descartes à Noisy-le-Grand, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, fera connaître les arbitrages retenus pour ce supermétro francilien dans lequel les élus de tous bords mettent tant d’espoirs : espoirs de développement économique, d’accès à l’emploi, de facilités de déplacement pour les habitants… Mais avec quel financement? Selon quel calendrier? Avec quel matériel?

Les récentes annonces laissent penser à une réalisation étirée dans le temps, avec des tronçons moins prioritaires que d’autres et des lignes allégées (quais et rames réduits, tram-train au lieu de 
métro). Face à ces incertitudes, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Ile-de-France met la pression. Elle a préparé dans l’urgence et en une quinzaine de jours une « évaluation » dont nous révélons les grandes lignes. « Si on n’investit pas les 35 à 40 Mds€ nécessaires au Grand Paris, on va se priver de 60 milliards de recettes fiscales par an à l’horizon 2030 », résume un représentant de la CCI francilienne pour insister sur les vertus nationales d’un tel projet.

Pour évaluer l’ampleur des retombées du futur métro automatique, la CCI a misé sur un « scénario médian » avec des « hypothèses raisonnables ». « Le Grand Paris aura des effets d’accélération progressive de la croissance régionale, qui passera de 1,5 à 2% par an entre 2015 et 2020, puis de 2 à 2,5% par an jusqu’en 2030, et au-delà de 3% ensuite », explique la CCI.

La ligne rouge et la ligne verte jugées « indispensables »

« Si l’économie francilienne croît plus vite, ça favorisera la croissance dans le reste du pays, poursuit-on à la chambre de commerce. En 2030, on arrive à un PIB français de 140 Mds€ plus élevé que si on ne fait pas le Grand Paris. Cette hypothèse est faite sur la base d’un taux de prélèvement obligatoire à 42%, le niveau d’avant la crise. Cela fait 60 milliards de recettes publiques de plus, au niveau national. Ce qui veut bien dire que les retombées économiques seront nationales. Donc, l’investissement national pour ce projet est totalement légitime. » Cette évaluation a de quoi rendre optimistes les Franciliens. « La région va être plus attractive, selon la CCI, donc la population va augmenter. On aura tout un tissu productif nouveau qui va émerger, avec les clusters (pôle de compétitivité) et le tissu de la connaissance. Cette économie de la connaissance est la croissance de demain. » A ce titre, et dans l’éventualité d’un phasage des travaux, la chambre de commerce estime « indispensables » la ligne rouge qui relie La Défense à Roissy — « porte d’entrée du monde vers la France » — et la ligne verte qui passe par Saclay.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 3 Mars 2013

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Hier, cent cinquante personnes ont défilé entre la mairie de Saint-Denis et le fort de l’Est pour réclamer la réquisition des logements vacants en Seine-Saint-Denis. Ils sont estimés à 30000 sur le territoire, tandis que la demande de logements s’élève à 50000. A l’appel de Droit au logement, Plateforme 93, Réseau solidarité logements et d’une dizaine de collectifs, les manifestants ont voulu marquer le coup quinze jours avant la fin de la trêve hivernale, le 15 mars. Après cette date, les expulsions vont redémarrer. Laure Labrosse de Plateforme 93 a énuméré les revendications des mal-logés : « Nous voudrions obtenir l’application immédiate de la loi sur les réquisitions, de la loi Dalo et le respect de la loi d’accueil inconditionnel des sans-logis.»

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

Publié le 2 Mars 2013

Je ne sais pas vous mais moi cet hiver à Aulnay-sous-Bois me parait d’une longueur abyssale. Certes le calendrier des saisons semble pour une fois bien respecté mais ce froid, cette neige, ce verglas, ce vent glacial qui fait frissonner l’échine, bref ce temps en continu depuis des semaines a des allures d’histoire sans fin. Au-delà des températures ce qui frappe surtout  c’est ce ciel opaque et désespérément gris comme une économie sans perspective de croissance ou un jeune de banlieue sans avenir.


Cette situation climatique est loin d’être anodine. D’un point de vue médical par exemple, la grisaille persistante rend morose, provoque des sautes d’humeur et le manque de luminosité peut même dérégler l’horloge biologique interne. C’est sans doute pour cela que ces derniers temps quelques-uns pètent des câbles dans les réunions politiques publiques ! Il faut dire que depuis le 1er mars la campagne des élections municipales de 2014 est officiellement ouverte ! La foire d’empoigne va donc pouvoir commencer !

Pourtant, personnellement, à des années-lumière de toute cette agitation, je n’aspire qu’à la plus simple des choses : sentir à nouveau les rayons du soleil sur ma peau et revoir le printemps…

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 2 Mars 2013

Chantal a découvert qu’elle était dans le fichier de la police (Stic) à cause d’une vieille querelle conjugale. Elle raconte les conséquences de ce fichage. Il doit être amélioré grâce à une mise à jour des informations plus efficace.

fichagepolice.jpgFace aux liasses de documents éparpillés sur la table de son petit salon, Chantal* plisse les yeux, hésite entre deux dates… Cela fait six ans maintenant que cette habitante des Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, a demandé la nationalité française. Mais sa requête a été « ajournée » en 2010, à la demande du ministère de l’Intérieur. C’est à cette occasion que Chantal a découvert, coup sur coup, l’existence du Stic (système de traitement des infractions constatées)… et le fait que son nom y figurait. « Une avocate que j’étais allée voir avec le courrier du ministère m’a expliqué ce qu’était ce fichier. Je tombais des nues. »

DANIELGOLDBERGIl faut dire qu’à 48 ans Chantal n’a jamais eu affaire à la justice. Son casier judiciaire est vierge. Arrivée en France à l’âge de 12 ans, maman d’un adolescent et employée vacataire au sein d’une mairie, elle avait toutes les raisons de croire que la procédure de naturalisation suivrait son cours sans difficulté. La réalité fut tout autre. Son cas est loin d’être isolé. Pour soutenir Chantal, le député (PS) de Seine-Saint-Denis, Daniel Goldberg, a pris la plume, une fois de plus. Le parlementaire ne compte plus les courriers qu’il a envoyés à Manuel Valls et avant lui Brice Hortefeux, Claude Guéant, pour les alerter sur les ratés du Stic. « Je suis pour l’existence d’un fichier, mais quelqu’un qui n’est pas condamné, pas poursuivi, ne doit plus y figurer », estime l’élu.

Si le nom de Chantal est apparu au Stic, c’est en raison d’une plainte déposée en 2006 par son ex-mari, au terme d’une dispute mouvementée. Le couple était alors proche de la séparation. L’homme, confie Chantal, tenait des propos « violents » à l’encontre de son fils de 6 ans. Un après-midi, apeurée et excédée, elle a cassé le pare-brise de leur voiture, d’un coup de clé à molette. « Mon mari a déposé plainte pour dégradation volontaire de véhicule. J’ai été convoquée au commissariat, j’ai reconnu mon acte et j’ai payé la réparation », explique-t-elle en brandissant sa quittance de dette : 325 €, remboursés en plusieurs fois. Mais son nom et la mention de l’infraction sont restés inscrits noir sur blanc dans l’immense registre des services de police. Ce que Chantal ne découvre qu’au printemps 2010.

Elle doit alors batailler sur deux fronts. D’une part, pour relancer sa demande de naturalisation, de l’autre pour obtenir que son nom soit effacé du Stic. Elle écrit en ce sens au procureur de la République de Bobigny en mai 2010. Il lui répond en juin 2011, lui confirmant que la plainte de son ancien époux a été classée sans suite. Et qu’il sollicite « l’effacement des informations directement ou indirectement nominatives » la concernant. En mars 2012, le tribunal administratif de Nantes, prenant acte du classement de la plainte, annule la décision d’ajournement du ministère de l’Intérieur qui forme un recours.

Le dernier épisode a eu lieu la semaine dernière. La cour administrative d’appel a confirmé l’annulation. Chantal va maintenant reprendre ses démarches auprès de la préfecture. « Ça m’a démoli la vie, j’ai perdu confiance. Avec les papiers français, j’espérais pouvoir être titularisée sur mon poste. Il est peut-être trop tard, soupire la quadragénaire, l’œil cerné. Sans jamais être passée devant un juge, j’ai l’impression d’avoir été condamnée au centuple. Je ne comprends pas que cela puisse peser autant dans l’histoire d’une famille. »

* Le prénom a été changé.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 2 Mars 2013

dahmanekhalfa.jpgLa musique est un langage universel qui s’apprend, se partage et se transmet. Les ensembles du Cap offrent à tous les musiciens passionnés la possibilité de construire un répertoire commun, tout au long de l’année. Ils se retrouvent chaque semaine dans les studios du Cap, avec leur musicien intervenant pour répéter les morceaux choisis. La Cap Session est une forme inédite de représentation. Chaque trimestre, elle permet aux différents groupes de se retrouver sur scène. Le temps d’un concert, ils partagent leur technique vocale, instrumentale, confrontent leurs styles musicaux, expérimentent de nouvelles collaborations. Une prestation scénique enrichissante pour tous les musiciens.

Ce soir 20h30 au Cap, 56 rue Auguste Renoir. Entrée libre. Concert débout. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 2 Mars 2013

PSARECUPSUD réclame l’annulation du plan social ; CFTC, FO et la CGC sont favorables à un accord.

C’était le deuxième face-à-face judiciaire en une semaine entre PSA et le syndicat SUD. Hier, ce dernier a demandé l’annulation du plan social annoncé au sein du groupe automobile (qui doit notamment entraîner la fermeture de l’usine d’Aulnay). L’avocat du syndicat, Fiodor Rilov, a dénoncé devant le juge des référés l’« insuffisance patente » du plan, sous le regard de dizaines de grévistes d’Aulnay, portant les badges de SUD, de la CGT et de la CFDT. Selon lui, le plan ne contiendrait pas toutes les propositions de reclassement que le groupe est susceptible de proposer aux salariés d’Aulnay.

Les 
juges rendront leur décision mardi

« On vous demande de juger un plan alors que le projet d’accord n’est pas encore finalisé », a rétorqué l’avocate de PSA. Yasmine Tarasewicz avait assigné les quatre syndicats du groupe automobile (CFTC, CGC, FO et SIA) favorables à la signature d’un accord qui a fait l’objet de plus de trois mois de discussions avec la direction. « Ce serait une erreur et un terrible préjudice que de suspendre la procédure », a estimé de son côté Gaëlle Merignac, avocate de la CFTC, FO et la CGC.

Le juge des référés rendra sa décision mardi prochain, dans les deux procédures engagées par le syndicat SUD. Lors d’une audience, lundi, ce dernier a également réclamé la suspension de la restructuration au sein du groupe PSA, pointant des irrégularités dans la consultation des institutions représentatives du personnel. Mohamed Khenniche, responsable de SUD (qui n’est représentatif qu’au sein de l’usine d’Aulnay), était confiant : « On ira jusqu’au bout. Ça se jouera probablement devant la cour d’appel de Paris. » Fin janvier, la juridiction a ordonné la suspension de la restructuration, le temps que soit menée la consultation des représentants du personnel au sein de la filiale d’équipements Faurecia.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 2 Mars 2013

RERB.pngCes samedi 2 et dimanche 3 mars d’importants travaux entre Aulnay-sous-Bois et l’aéroport Charles de Gaulle nécessitent une interruption de la circulation des trains de la ligne B du RER.

Un service de bus de substitution est mis en place mais il est préférable d’être prudent en prévoyant un allongement du temps de parcours. L’ensemble des horaires et parcours est disponible en cliquant ici.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 1 Mars 2013

immobilier1.pngLa France rentre dans le rang ! Les prix de l’immobilier ont baissé de près de 2% en 2012 et de 0,7% en Ile-de-France. Même Paris (1%) ne fait plus exception. « Nous étions déconnectés des autres pays européens, exceptées la Suède et la Finlande. Nous faisions figure d’extraterrestre », a résumé hier Thierry Delesalle, notaire à Paris, lors de la divulgation des derniers chiffres. A en croire la chambre régionale des notaires, c’est bien parti pour durer : « L’environnement actuel décourage les acheteurs. » La crise économique se traduit par des demandes qui s’effritent. Le volume des ventes a ainsi chuté de 12% en région parisienne et de 21% dans la capitale lors du dernier trimestre 2012. D’où le recul général des prix. La solvabilité des ménages qui se dégrade, le durcissement de l’obtention des prêts et de la fiscalité sur les plus-values constituent « un contexte peu porteur, sans perspective d’amélioration à court terme ».
8 270 € le m2 à Paris. Sur les trois derniers mois, la baisse des prix dans l’ancien (- 2%) s’est accélérée dans la capitale. Mais il faut relativiser : le marché reste encore supérieur de 2 250 € par rapport au trou d’air de 2008-2009! Le recul actuel n’est qu’une modeste correction. Le IIe arrondissement continue à résister (+ 3,8%), contrairement au VIe, le plus cher, qui enregistre la plus forte baisse (- 5,6%)… et repasse sous la barre des 13 000 €! Quartiers les plus abordables : la Chapelle, la Goutte-d’Or et Saint-Fargeau (6620€/m2).

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4 420 € le m2 en petite couronne. Avec des prix globalement divisés par deux par rapport à Paris, le prix des appartements avait atteint un record historique dans la proche banlieue au troisième trimestre 2012. La tendance s’est depuis inversée (- 1,3%), pour retrouver les mêmes niveaux qu’il y a un an. A noter une baisse spectaculaire à Montreuil (- 12,3%), alors que Saint-Maur continue à séduire (+ 3,4%)

3 130 € le m2 en grande couronne. Les prix étant bien plus bas dans les départements franciliens les plus éloignés de Paris, ils ont stagné pour les appartements dans l’ancien (- 0,1%). La Seine-et-Marne et l’Essonne se disputent la palme du département le moins cher. Meaux est la ville qui monte (25,9%), Corbeil s’effondre (-13,5%). Mais le record du bon marché revient à Evry, où l’on peut devenir propriétaire de son logement pour 2010 le m2.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

Publié le 1 Mars 2013

Il fallait sans doute une petite dose d’inconscience pour emprunter ce matin la ligne K du Transilien SNCF qui relie Paris Gare du Nord à Crépy-En-Valois en passant par Aulnay-sous-Bois. En effet le train en partance de Paris Nord à 8h00 n’est jamais arrivé à destination ! Victime d’une panne électrique, la locomotive s’est subitement trouvée incapable de traîner les wagons peu après la gare de Thieux – Nantouillet.


Une fois les informations d’usage genre « ne vous inquiétez pas, faîtes-nous confiance, le train va bientôt repartir ! » distillées par l’agent SNCF avec l’aplomb et l’assurance d’un joueur amateur de bonneteau, les malheureux voyageurs ont bien dû se rendre à l’évidence : ils étaient bel et bien perdus en rase campagne ! Il nous aura fallu près de deux heures d’attente pour finalement évacuer le train et marcher le long des voies  jusqu’à la gare de Thieux – Nantouillet pour récupérer un bus capable de nous conduire à destination ! Décidemment la ligne K c’est Koh-Lanta ! 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 1 Mars 2013

La question pourrait presque surprendre à première vue : Aulnay Nord et Aulnay Sud ne sont-elles plus une seule et même ville ? C’est en tout cas l’étrange impression laissée par les échanges qui se sont tenus lors de l’ultime réunion des rendez-vous d’Aulnay le 22 février dernier  à la Maison de l’Environnement d’Aulnay-sous-Bois (voir la vidéo ci-dessous). Ainsi, un habitant du sud de la commune visiblement excédé de payer des impôts pour la rénovation en cours du secteur Mitry-Ambourget a interpellé Gérard Ségura en lui demandant s’il fallait foutre le feu à son quartier pour qu’il soit rénové ? Evoquant par ailleurs les gens qui se donnent un mal fou à retaper des petits pavillons y-compris les samedis et dimanches il a considéré que le sud de la commune était manifestement défavorisé à cause notamment de la part importante de logements sociaux à Aulnay-sous-Bois. Cette situation induirait, de son point de vue, qu’une partie des habitants paierait toute leur vie pour les autres.

Défendant farouchement ses orientations budgétaires en matière d’investissement dans la ville, le maire a expliqué que la part des logements sociaux diminuait en ce moment dans la commune. Elle se situe aujourd’hui aux alentours de 32 %. Evoquant ensuite le quartier Mitry-Ambourget, il a affirmé que ce secteur était en train de s’effondrer et que si cette chute se poursuivait socialement parlant, il y aurait des conséquences quel que soit l’endroit où l’on habite à Aulnay-sous-Bois. Ce serait, selon lui,  un vrai problème à tous les niveaux y compris sur les questions de sécurité. Ainsi, de son point de vue, il est de la responsabilité d’un édile et d’une équipe municipale de savoir à quel endroit il s’agit d’investir à travers nos impôts.

Enfonçant le clou Gérard Ségura a rappelé les émeutes de 2005 qui ont ravagé une partie de la commune. Il n’a pas l’intention de revoir des jours pareils et il lui faut donc prendre en compte cette réalité et intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Sinon, l’image de la ville risquerait d’être à nouveau défigurée ce qui affecterait l’ensemble des quartiers. C’est pourquoi, selon lui, on a tous intérêt à s’occuper de Mitry-Ambourget sinon on se prépare à des jours terribles, a fortiori dans une période de crise économique qui renforce le sentiment de ghettoïsation et exacerbe les tensions sociales. Pour étayer son propos, le maire a enfin rappelé l’exemple du Plan de Rénovation Urbaine et les 330 millions d’euros investis dans le quartier de la Rose des Vents. Grâce à ces fonds, c’est une partie de la ville qui reprend un peu de souffle et d’espoir en l’avenir.

Quoi qu’il en soit, cette conversation laisse un goût amer dans la mesure où la commune et ses habitants apparaissent très divisés à plusieurs égards.  Pour celles et ceux qui ont un peu de mémoire, Gérard Ségura en page 1 de son programme électoral de 2008 parlait d’un projet habité du souci de ne pas opposer les générations, les quartiers, les origines, mais de tout faire pour réunir la diversité des composantes de notre ville. Il semblerait aujourd’hui que dans les faits nous soyons encore très loin de cette réalité…

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 1 Mars 2013

Hier soir lors d’une visite impromptue et inénarrable en mairie nous sommes tombés presque par hasard sur la couverture du prochain numéro d’Oxygène 173e du nom. Il s’agit d’une édition spéciale 8 mars où la gente féminine prend le pouvoir ! Intitulé Aulnay donne la parole aux femmes le bimensuel affiche douze personnalités du beau sexe à sa une dont par exemple Tanja Sussest du Syndicat SIA de PSA. Une excellente initiative qu’il convient de souligner ! Rappelons au passage que si la blogosphère locale est essentiellement masculine deux blogs féminins existent : Poterie et Papoteries par Amy (ici) et celui de Lynda Boutheon une Aulnaysienne dans l’@ir… (). Tiens en parlant de blogs justement, à quand ce titre à la une : Oxygène donne la parole aux bloggeurs d’Aulnay-sous-Bois !  Chiche ! 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Oxygène

Publié le 1 Mars 2013

Les surfaces agricoles représentent désormais moins de la moitié de l’Ile-de-France. Les exploitants sont aussi confrontés à des hausses de prix du foncier (+170 % en dix ans).

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Tout un symbole. Jusqu’à présent, c’était l’un des slogans de la région Ile-de-France : « Plus de 50% de notre superficie totale est couverte par des espaces agricoles », se vantaient les élus. Un slogan qui n’est plus de mise, puisque les surfaces agricoles n’occupent désormais plus que 48% de la région parisienne. Des chiffres que l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) vient de rendre publics, alors que le Salon de l’agriculture bat son plein, depuis ce week-end, à la porte de Versailles, à Paris. Une autre étude sur le foncier agricole vient aussi noircir le tableau pour les exploitants franciliens cherchant à s’installer ou à s’agrandir. Ces derniers doivent faire face à une flambée des prix : en dix ans, les terres agricoles ont quasiment triplé, « ce qui traduit bien la concurrence actuelle sur des terres de plus en plus rares dans une métropole comme l’Ile-de-France », résume l’IAU.

L’Ile-de-France a perdu une exploitation sur cinq en dix ans. Le dernier recensement effectué par l’IAU révèle la présence de 5075 exploitations agricoles en région parisienne. « Au début des années 2000, on en comptait 6500 », rappelle l’IAU. Soit une baisse de plus de 20%. L’Institut d’aménagement et d’urbanisme tente d’atténuer le phénomène en soulignant que « ce mouvement de baisse ralentit un peu, car, pour la période 1988-2000, la diminution avait été de 33% ». Pourtant, du côté des professionnels, on lance un cri d’alarme. « Chaque année, ce sont 1300 ha qui sont grignotés par le Sdrif (NDLR : schéma directeur régional d’Ile-de-France), dénonce la chambre d’agriculture d’IDF, qui regroupe les exploitants du Val-d’Oise, de l’Essonne et des Yvelines. Nous sommes conscients qu’il faut construire des logements. Mais, si on continue de grignoter autant de terres agricoles, les gens auront un toit, mais plus de quoi se nourrir. » Petite note positive dans ce diagnostic. En trois ans, les surfaces passées à l’agriculture biologique ont augmenté de 70% et la vente des produits à la ferme a le vent en poupe, avec une augmentation de 49%.

La valeur du foncier rural a presque triplé depuis 2001. Pour chiffrer l’évolution du marché du foncier rural, l’IAU s’est associée à la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). « Alors que, depuis 2008, la crise a ralenti le nombre de transactions, les prix des terres agricoles n’ont cessé d’augmenter, note la Safer. Le prix moyen des terres se stabilise maintenant à un prix très élevé : 6,54 €/m2, soit une progression de 170% depuis 2001. »

La valeur des champs a donc presque triplé en dix ans. Les agriculteurs ont pourtant besoin de s’agrandir. « Actuellement, les exploitations franciliennes tournent autour des 110-120 ha, indique Christophe Vincent, jeune agriculteur près d’Etampes, alors qu’on estime que, pour être viable, il faut une exploitation de 150 ha. Mais racheter des terres devient impossible : certains promoteurs fonciers ont fait flamber les prix et nous, les agriculteurs, nous ne pouvons pas nous aligner. »

Si en Seine-et-Marne, où les surfaces se distinguent par leur ampleur, le prix moyen est en baisse et s’établit actuellement autour de 3,50 €/m2, le Val-d’Oise, les Yvelines et l’Essonne atteignent, en ce moment, des prix records, oscillant entre 14 €/m2 et 9,50 €/m2. « Les acquéreurs non agricoles dominent le marché, déplore la Safer, qui a mis en place des cadres pour endiguer cette situation. En 2011, seulement 942 acquéreurs étaient agricoles, contre 3260 ventes réalisées par des acheteurs privés ou des collectivités territoriales. »

Et en dix ans, les pressions foncières ont évolué : très fortes auparavant à l’ouest et au sud-ouest de la capitale, elles se sont « étendues à l’ensemble des franges de l’agglomération parisienne, avec une progression particulièrement marquée en Seine-et-Marne ». 

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 1 Mars 2013

Un collectif de parents dénonce une maltraitance en matière d’éducation dans le 93. Il propose une loi et exige un plan d’urgence.

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Il n’est pas sûr que Vincent Peillon, ministre de l’Education, retienne la proposition. Pourtant, elle pourrait faire grand bruit. Mercredi après-midi, au Sénat, un collectif de parents d’élèves de la Seine-Saint-Denis a fait une proposition de loi citoyenne sur la création d’un droit à l’éducation opposable, à l’instar du Dalo pour le logement. Ils ont également dévoilé 10 engagements aux parlementaires présents dans le but de contribuer à la loi de refondation de l’école et surtout à la mise en place d’un plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Denis.

Selon le calcul de la fédération de parents d’élèves FCPE, tout au long de sa scolarité dans le primaire et le secondaire, un enfant de Seine-Saint-Denis perd environ une année d’enseignement à cause des absences non remplacées de professeurs. A partir de ce constat sans appel, le collectif propose la création d’une loi permettant aux parents d’élèves de saisir la justice ou un médiateur afin de réclamer une compensation.

Des cahiers d’espérances nés de débats et d’enquêtes

« Chaque parent doit pouvoir saisir une autorité quelle qu’elle soit (justice, médiateur…) pour assurer l’éducation de son enfant, victime d’une absence de prof martèle Mathieu Glaymann, l’un des porte-parole du collectif. La compensation pourrait être soit financière, soit sous forme de cours de rattrapage. » Objectif avoué : faire suffisamment peur à l’Etat, susceptible de crouler sous les recours, pour l’inciter à mettre des moyens pour remplacer les professeurs.

Autre proposition : la création d’une salle des parents dans chaque établissement scolaire. Le but est de (re)créer le lien entre l’institution et les parents. « Quand ils vont à l’école, c’est parce qu’ils sont convoqués et, généralement, ce n’est pas pour de bonnes nouvelles, poursuit Mathieu Glaymann. Il faut donc inverser le processus et leur donner envie de s’investir. » Enfin, le collectif voudrait également que les services décentralisés de l’Education nationale (rectorat, direction académique) fournissent les chiffres demandés par les parents sur le taux d’absence des profs, le nombre de remplaçants, le nombre de journées perdues… bref une vraie transparence.

Cette journée a aussi été l’occasion de détailler le plan d’urgence réclamé pour l’éducation dans le département. Un plan né de cahiers d’espérances, rédigés à l’issue de débats et d’enquêtes auprès des parents, qui a été présenté hier aux parlementaires invités, parmi lesquelles Elisabeth Pochon, députée PS, et Aline Archimbaud, sénatrice EELV. Cette dernière, qui a enseigné trente ans dans le département, se sent très concernée par la situation. « Je suis prête, avec d’autres parlementaires, à relayer vos propositions, vos luttes et votre mobilisation » affirme-t-elle. Autre intervenant, Stéphane Troussel, président (PS) du conseil général, qui a lui aussi assuré qu’il soutenait la démarche. « Ce département est maltraité depuis longtemps et cela doit cesser », insiste-t-il.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 28 Février 2013

affiche-26-fevrier« Je n’avais jamais vu autant de femmes venir à une de nos initiatives. Il y a beaucoup de jeunes, et même des associations! C’est vraiment un sujet qui mobilise. » Zohra, militante du Parti radical de gauche, avait le sourire mardi soir. Le meeting organisé par la fédération du PRG (Parti des radicaux de gauche) du 93 en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales a vu affluer près de 200 personnes au Théâtre Jacques-Prévert, à Aulnay-sous-Bois. « Beaucoup de gens se sentent concernés », estime encore Zohra, qui a dû attendre l’âge de 45 ans pour pouvoir mettre un bulletin dans l’urne.

Ernst Bellevue, éducateur d’Aulnay, est venu signer la pétition, l’air sérieux. Né de parents haïtiens, le jeune homme estime qu’« il ne faut pas négliger cette question ». « En France, on en parle, mais pour l’instant c’est tout », regrette-t-il. Le candidat Hollande l’avait pourtant promis, mais l’espoir des militants s’amenuise peu à peu. Micheline comptait sur une figure du PRG, la ministre Christiane Taubira, « pour être notre porte-drapeau ». « Mais il y a déjà le mariage homosexuel. On ne peut pas faire que des réformes sociétales. La priorité, c’est le chômage », soupire-t-elle.

Les militants du 93 ont rassemblé 6000 signatures

Au micro pourtant, les appels à la mobilisation se succèdent pour faire inscrire ce droit dans la Constitution. « Nous n’avons pas la majorité des trois cinquièmes, mais il ne nous en manque pas beaucoup », assure ainsi Jean-Michel Baylet, responsable national du PRG venu « féliciter » les militants du département d’avoir rassemblé plus de 6000 signatures sur le sujet. Après lui, d’autres élus de gauche prennent la parole. Du PS, il y a le président du conseil général, Stéphane Troussel, le maire d’Aulnay, Gérard Ségura; puis le maire Europe Ecologie de Sevran, Stéphane Gatignon, et, pour le Front de gauche, l’adjoint au maire de Tremblay, Madani Ardjoune (remplaçant le député François Asensi), tous résolus à obtenir enfin ce droit promis par François Mitterrand dès 1981.

« Il est temps de le faire », lance Djamel Attalah, un ancien de la Marche des Beurs de 1983. Ahmed Laouedj, patron du PRG en Seine-Saint-Denis, mise en tout cas sur la poursuite de cette campagne, notamment en direction des élus du centre et de la droite. « On ira jusqu’au bout, comme on s’attaquera à la dépénalisation des drogues douces ou le contrôle au faciès », indiquait-il récemment.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 28 Février 2013

Les élus et militants communistes d’Aulnay-sous-Bois organisaient hier soir dans leur local de la rue Jacques Duclos une réunion publique autour du thème de la sécurité. Elle est la première d’une série programmée jusqu’au mois de juin qui abordera différents aspects locaux comme l’emploi, l’école, l’habitat ou encore le cadre de vie. Si la démarche vise d’une certaine façon à tirer un bilan de l’action de l’actuelle majorité alors que les élections municipales de 2014 s’approchent à grands pas, elle tend surtout à construire, penser, réfléchir (dans l’intérêt général) à des propositions sur ces sujets qui touchent les habitants au quotidien. Nous commençons la couverture de cet événement avec deux vidéos introductives qui expliquent le sens de cette initiative portée par les membres du PCF local et donnent les premiers éléments qui vont alimenter le débat sur la sécurité.


Pour entamer la discussion, l’adjoint au maire Miguel Hernandez a évoqué quelques statistiques récoltées pendant les assises de la ville en 2011 dont certaines se révèlent contradictoires. Ainsi 51 % des aulnaysiens ont répondu qu’Aulnay-sous-Bois est une ville où il fait bon vivre mais seulement 21 % s’y sentent en sécurité. Par ailleurs si 57 % des habitants ayant répondu à l’enquête IPSOS considèrent la sécurité comme le domaine où la municipalité doit agir en priorité, soit en renforçant la police nationale (54 % des interrogés) ou la police municipale (45 % des sondés) seuls 24 % mettent en avant la nécessité de développer la prévention. Pour éviter que la Droite n’exploite ce thème en jouant la carte de l’ultrasensible, l’élu communiste  souhaite donner à la population tous les éléments de compréhension. En effet bien souvent selon lui, les questions de sécurité sont déconnectées du vivre ensemble, de l’insécurité sociale et s’articulent essentiellement sur le volet répressif. Or prévention, dissuasion, sanction, la lutte contre l’insécurité ne saurait être efficace sans reposer sur ces trois exigences. 

A suivre… 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 28 Février 2013

C’était le dimanche 24 février au matin. En empruntant la rue Anatole France en direction de la gare nous sommes tombés sur cette voiture vitres brisées visiblement victime d’un acte de vandalisme. Nul doute que le malheureux propriétaire de ce véhicule éprouvera un sentiment d’exaspération face à cet acte d’incivilité manifeste. De là à invoquer la sacro-sainte question de l’insécurité il y a un pas qu’il est facile de franchir. Bien entendu le thème est infiniment plus complexe et ne saurait se limiter à de simples morceaux de verre cassés répandus sur le sol. C’est en tout cas ce que nous essaierons de montrer en évoquant dans un prochain article la rencontre débat organisée hier soir par les élus communistes à ce sujet. La vidéo ci-dessous n’est donc là que pour partir d’un fait divers microscopique à l’échelle de la ville, aussi intolérable soit-il, pour envisager la question plus largement en vue d’en appréhender tous les aspects…

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 28 Février 2013

PSARECUPPlus de 261 000 euros, c’est le montant des dons récoltés par les grévistes de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois depuis le début de leur mouvement, mi-janvier. La CGT indique qu’il s’agit là des sommes collectées par deux associations de soutien. L’argent sera redistribué à partir d’aujourd’hui aux salariés munis d’une carte de gréviste. Ils devraient être trois cents à bénéficier de cette aide, alors que les semaines de grève se font sentir sur les fiches de paie. « Certains n’ont touché que 150 à 200 euros ce mois-ci », indique Serge Fournet, membre de la CGT et responsable de la caisse de grève. Ce technicien a ainsi touché 215 euros, contre un salaire habituel de 1 900 euros par mois.

Le soutien aux grévistes prendra aussi la forme d’une soirée Chamboul’tout aujourd’hui à 18 heures, à l’université Paris VIII-Saint-Denis, avec un repas solidaire et un concert à 20 heures, en présence notamment de Kash Leone, ouvrier de PSA et rappeur.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 28 Février 2013

TODAVIA.pngC’est la guerre. Deux frères jumeaux sont envoyés chez leur grand-mère, mais cette dernière s’est jurée de leur rendre la vie dure. Cette expérience est pour eux un parcours initiatique et brutal où l’enfance disparaît. En passant dans le monde des adultes, ils découvriront que tout est possible et qu’il faut être prêt. Ce chef-d’œuvre littéraire d’Agota Kristof est brillamment adapté par Paula Giusti. Cette jeune metteur en scène, collaboratrice d’Ariane Mnouchkine au Théâtre du soleil, fait naître un théâtre d’images fort.

Tarifs : 14 €/11 €/8 €/5 €/forfait famille : 20 € – Réservations au 01 48 66 49 90 ou sur place à la billetterie – Théâtre Jacques-Prévert

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 28 Février 2013

bouquinsUne trentaine de personnes, passionnées de culture (théâtre, cinéma, ateliers artistiques, musique, philosophie…) se retrouvent à la conférence littéraire mensuelle sur un livre, un auteur. En amont, le groupe se réunit un jeudi par mois pour partager ses lectures et ses découvertes culturelles sur un pays mis à l’honneur. Rendez-vous donc aujourd'hui à la bibliothèque Dumont à partir de 14h.

Source : Oxygène n°172

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 27 Février 2013

Hier soir la salle Méliès de l’Espace Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois affichait plus que complet pour le meeting du Parti Radical de Gauche en faveur du droit de vote des étrangers. La caméra d’Aulnaylibre ! était présente à cet événement et vous propose de le revivre en vidéos. Nous commençons par l’introduction de cette rencontre qui revient sur la date charnière du traité de Maastricht en 1992 qui bouge fondamentalement le curseur de la citoyenneté et l’intervention du président du PRG 93 Ahmed Laouedj. Notre objectif est d’essayer de poser sereinement les termes et enjeux de ce débat de société ô combien d’actualité…


En introduction il a été rappelé que la République c’est une histoire et des valeurs. Parmi ces dernières il y a la citoyenneté. De ce point de vue, avant 1992, il y avait deux types de citoyens en France. Les Français, ceux qui ont la nationalité française, c’est-à-dire le ciment légal, juridique, qui lie la nation aux citoyens, et les Etrangers qui en droit n’ont pas la nationalité française. Or en 1992 le traité de Maastricht change la donne pour les pays qui l’ont signé puisqu’en vertu du principe de réciprocité il donne le droit de vote aux Etrangers  de la zone européenne pour les élections locales. Le PRG et plus largement la Gauche porte l’idée que ce droit soit étendu à l’ensemble des Etrangers non originaires de la zone euro.

Ahmed Laouedj, quant à lui, a expliqué que la Seine-Saint-Denis est sans doute capable de rassembler la Gauche et les forces de progrès afin que cette loi en faveur du droit de vote des étrangers soit proposée par le gouvernement. Selon lui, l’ensemble des acteurs de la vie économique, associative, culturelle et artistique doivent pouvoir se prononcer sur les enjeux locaux. C’est un choix de cohésion nationale et d’intégration républicaine. Il considère que le principe d’égalité mêmes droits, mêmes devoirs doit s’appliquer pour garantir le même contrat social à tous les résidents du territoire. Enfin il rappelle que si notre nation s’est construite c’est en grande partie grâce à l’apport décisif de l’immigration depuis le 19e siècle. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 27 Février 2013

Nous terminons notre couverture de l’inauguration des nouveaux locaux des centres sociaux du quartier Mitry-Ambourget avec l’intervention de Gérard Ségura et la fin de la cérémonie. Dans son discours le maire d’Aulnay-sous-Bois a tenu à saluer les 5 000 adhérents de l’ACSA qui constituent selon lui une force motrice notamment pour faire travailler différents services municipaux ensemble dans la transversalité lors d’opérations comme Aulnay Plage et entretenir la solidarité entre les quartiers de la ville.

 

Monsieur Ségura a par ailleurs évoqué la fin prochaine du plan de rénovation urbaine dans le secteur de la Rose des Vents et son intention de faire disparaitre à terme le Galion. Il est revenu sur la concession d’aménagement dite « Chemins de Mitry-Princet » expliquant que le quartier Mitry-Savigny-Ambourget bénéficierait de l’investissement principal de la commune sur les 4 ans à venir. Ainsi, la rénovation de l’école Ambourget et l’inauguration des nouveaux locaux de l’ACSA constituent des points de départ de mutations plus profondes comme la création d’une maison des services publics et d’une médiathèque. 70 appartements en accession à la propriété seront réalisés dans un souci de mixité sociale. La réfection de la rue du 8 mai 45 et son ouverture jusqu’au carrefour de Bricoman sont actées. A noter enfin que 200 nouveaux appartements devraient être construits sur l’actuelle friche située en face du stade Vélodrome…

La fin de la cérémonie s’est déroulée sous la forme de création de petits groupes pour visiter les nouveaux locaux de l’ACSA Mitry-Ambourget

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 27 Février 2013

AULNAY - SEVRAN

Un projet de mise en commun de leur réseau de chaleur

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Aulnay-Sevran agissent contre la précarité énergétique

Dans un territoire fortement exposé, des solutions concrètes pour lutter contre la précarité énergétique s’imposent plus que jamais. Voilà pourquoi, les maires d’Aulnay-sous-Bois et de Sevran ont décidé de mutualiser leur réseau de chaleur en construisant des installations «intelligentes » dont un des objectifs est de diminuer, de façon conséquente, le budget « énergie » des ménages. Les deux communes, déjà investies dans ces problématiques par le biais de leur Plan Climat Energie Territorial (PCET) respectif, optent pour une politique énergie-climat volontariste.

Aulnay-Sevran : un axe énergétique, écologique et innovant

En pleine mutation sur le plan économique, Aulnay-sous-Bois et Sevran sont concernées par d’ambitieux projets de rénovation urbaine visant à revaloriser le territoire sur le plan économique, mais aussi social et culturel. Cette stratégie, notamment portée par le projet du Grand Paris et définie par l’accord cadre du « Contrat de Développement Territorial Est-Seine-Saint-Denis » (CDT), s’accompagne aujourd’hui d’une importante avancée en matière énergétique.

Le projet doit donner naissance à un « axe énergétique » qui s’étendra le long de l’arc paysager « Nature et loisirs » imaginé par le cabinet Finn Geipel dans le cadre du CDT, et de la future ligne du Grand Paris Express. Ce périmètre allant du canal de l’Ourcq aux zones d’activités d’Aulnay-sous-Bois, concerne quatre réseaux de chaleur qui desservent 20 936 équivalents logements et fonctionnent à 100% à partir d’énergies fossiles. La mutualisation permettra d’amortir les investissements nécessaires pour accéder aux énergies locales et renouvelables comme la géothermie profonde (gisements d’énergie en sous-sol) ou la biomasse (reposant principalement sur le bois-énergie et une filière d'approvisionnement).

 

Les Maires des villes de Sevran et d’Aulnay-sous-Bois

Stéphane GATIGNON et Gérard SEGURA,

tiendront une conférence de presse

jeudi 28 février à 16h30 en mairie d’Aulnay-sous-Bois

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Intercommunalité