Publié le 19 Juillet 2010

La réponse en son et image... Il s'agissait en effet d'un hélicoptère, tournoyant dans le nord d'Aulnay-sous-Bois  dans la nuit du 14 juillet au 15 juillet... C'était assez facile... Sinon je sais pas vous mais dés que j'entends le bruit d'un hélico dans le ciel la nuit j'ai très envie de relire 1984...

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 16 Juillet 2010

Allez hop je lance un petit jeu blind test. Pas d'image, juste du son pris dans notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois... Mais de quoi s'agit-il ? N'hésitez à répondre et commenter !

 

Stéphane Fleury.

 

  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 15 Juillet 2010

Lors de la réunion publique du 5 juillet dernier présentant l'aménagement envisagé du lot A du Vélodrome, dont vous trouverez un résumé très détaillé en cliquant ici, l'importance de la qualité des immeubles construits à été largement évoquée.  La norme BBC (Bâtiment Basse Consommation) a même été citée. Pour l'atteindre, une des règles techniques de construction exige de garantir une consommation énergétique inférieure à 50kWh du m² par an.

Au delà de l'aspect environnemental, qui n'est pas négligeable puisque cette norme privilégie les énergies renouvelables et tend à participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'aspect économique demeure un élément fondamental. En effet, l'objectif est de réduire la consommation d'énergie d'au moins 50% par rapport à la réglementation thermique en vigueur. On mesure alors mieux notre retard ou tout au moins notre incapacité à avoir anticipé l'envolée du prix de l'énergie.   

evolgaz

 A cet égard, en juillet, le prix du gaz a continué de grimper. A tel point que le gouvernement questionne même la formule de calcul des tarifs. Héritée du temps où les Pays-Bas découvraient du gaz en mer du nord,  le procédé consistait à calculer son prix à partir du prix d'hydrocarbures (pétrole, fioul)   auxquels il se substituait. C'est cette méthode qu'ont adoptée les pays producteurs  (Norvège, Russie, Algérie, Pays-Bas) exportant vers l'Europe, assortie de contrats à long terme ( 8-10 ans avec l'Algérie, 10 ans avec les Pays-Bas, 20 ans avec la Norvège, 30 ans avec la Russie ) garantissant la sécurité des approvisionnements aux consommateurs.

Le consommateur parlons-en justement... puisqu'il est le premier concerné par l'envolée du prix du gaz comme l'illustre l'article d'Ouest-France ci-dessous, qui révèle qu'environ 60 000 coupures de gaz ont été réalisées pour cause d'impayés sur les cinq premiers mois de l'année... Alarmant...

Stéphane Fleury.

Le tarif du gaz ne cesse d'augmenter : il a encore gagné 5% le 1er juillet. Conséquence directe, les coupures pour cause d'impayés se multiplient depuis deux ans.

Cela commence à faire beaucoup. Après la hausse de 9,7% décidée en avril, le prix du gaz a grimpé de 5% en moyenne, le 1er juillet, portant l'envolée à 15% depuis le début de l'année. Ces nouveaux tarifs se traduisent par une augmentation de la facture pouvant aller jusqu'à 45 euros par an pour les foyers chauffés au gaz. Un coup dur pour de nombreux ménages, déjà fragilisés par la crise.

En témoignent les nouveaux chiffres révélés par GrDF. Le gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel, filiale du groupe GDF-Suez, a annoncé avoir réalisé "environ 60 000 coupures de gaz" pour cause d'impayés sur les cinq premiers mois de l'année. Plus alarmant encore, l'entreprise a recensé, depuis janvier, 110 000 demandes de coupures formulées par les différents fournisseurs. Soit dix fois plus qu'il y a deux ans.

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Sur l'ensemble des coupures réalisées de janvier à mai, "la moitié des installations est de nouveau alimentée en gaz naturel" tempère GrDF. Il n'empêche : 30 000 ménages en difficulté sont privés de gaz depuis le début de l'année. Autant dire que la nouvelle des tarifs passe mal auprès des usagers. L'association de consommateurs CLCV (Consommateurs, logements et cadre de vie) a adressé une lettre au PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, pour lui "demander des comptes".

"La fusion des groupes GDF et Suez consistait à créer un groupe de taille mondiale en situation de peser dans les négociations avec les producteurs, au bénéfice des consommateurs, rappelle l'association. Où en est-on aujourd'hui ?" L'entreprise achète son gaz via des contrats à long terme, à un prix indexé sur les cours du baril de pétrole.

" C'est le système que l'Etat a souhaité", précise Gérard Mestrallet. Or, ce procédé ne semble plus satisfaire le gouvernement, à en croire Christine Lagarde. La ministre de l'Economie a réclamé "une pause" dans les tarifs du gaz jusqu'au 1er janvier 2011, le temps qu'un audit détermine si la formule tarifaire appliquée jusqu'ici était "la bonne". Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et de l'Energie l'a confirmé : il n'y aurait pas d'augmentation des prix "tant qu'on n'aura pas les résultats de cet audit", dont les conclusions sont attendues en septembre.

Les Français peuvent-ils souffler ? Pas vraiment. Car à l'envolée du prix du gaz pourrait s'ajouter celle du tarif de l'électricité. "On annonce déjà de possibles augmentations pour le mois d'août, et le projet de loi Nouvelle organisation du marché de l'énergie (Nome), qui doit passer au Sénat, en septembre, laisse aussi craindre de fortes hausses de prix", prévient le PS.

Source article : Sylvain Morvan, Ouest-France Edition Caen 2 Juillet 2010

Source graphe et infos complémentaires des Echos.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Economie

Publié le 13 Juillet 2010

Voici un communiqué du collectif PLU Aulnay suite à sa rencontre avec la municipalité le 29/06/2010.

 

ensemble

 

Suite à la manifestation du 5 juin, un rendez-vous avait été pris pour le 25 juin, finalement reporté au 29 juin. La délégation de 15 personnes est reçue dans la salle du conseil municipal par le maire Mr Segura et ses adjoints, Mme Benhamou, Mr Hernandez, Mr Defait et Mr Challier entourés des responsables des services. Le collectif avait fait parvenir un courrier avec des propositions d’ordre du jour.

 

L’ordre du jour suivant est accepté.

1) Le calendrier vers la révision du PLU:

 

Nous contestons l’ « épisode Agenda 21 » prévu à la rentrée sans que les acteurs soient impliqués à ce jour. Dans le cadre de la révision du PLU  il faudra revoir les objectifs du PADD (Plan d’Aménagement et de développement durable) ce qui pour nous est le débat essentiel et urgent, avec en particulier la question du logement et du projet de ville. La révision a aussi l’avantage de permettre de surseoir,  pendant sa durée,  aux demandes de permis non-souhaitables.

 

Mr le Maire indique qu’il faut marier le débat sur l’agenda 21 et la future révision tout en sériant les étapes. La mairie envisage maintenant une durée de 18 mois pour la révision du PLU au lieu de 30 mois auparavant.

Le maire après la délibération de septembre 2010 sur la modification du PLU en cours, le « débat » sur l’agenda 21 à l’automne prévoit donc la révision du PLU début 2011 avec l’objectif de boucler pour l’été 2012.

 

Nous rappelons nos demandes de débat sur le logement sans délai afin d’analyser les besoins quantitatifs annuels  ce qui est préalable pour envisager l’évolution de la ville. La question de la mise en place d’un PLH (Programme Local de l’Habitat) est aussi posée.

 

 

2) Un point sur les contentieux:

 

Nous souhaitons les résorber afin d’avoir des débats apaisés : nos associations sont déjà au tribunal administratif par rapport à la modification du PLU de septembre 2009.

Mr le maire ne craint pas les contentieux : il reporte à la future révision le débat sur le retour du COS par exemple (en ignorant les autres modifications importantes tant en zone UG que UD).

Sur Arc en Ciel nos demandes de négocier « quelques logements » en moins sont qualifiées de ridicules.

Nous constatons un durcissement des positions passées qui nous inquiète sur les décisions à venir.

 

3) Modification du PLU en cours :

 

Le maire prévoit un vote pour septembre et n’envisage pas de changement de position sauf élément nouveau.

Le collectif insiste sur le refus de la population du quartier mairie de subir un projet important à la petite semaine, dopé par les modifications successives du PLU en 2008 et 2009. Le PLU  doit être révisé et le projet peut donc attendre cette révision. Ailleurs, les secteurs d’études permettent de surseoir  aux projets.

Nous nous opposerons par tous les moyens au vote éventuel du conseil municipal sur ce point (changement de zonage) et s’il le faut juridiquement ensuite.

 

4) Méthode du débat public : 

 

Nous nous referons aux débats qui ont été organisés par la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) sur le CDG-Express par exemple. Nous proposons par exemple des cahiers d’acteurs publiables dans le journal municipal et sur le site ad hoc de la mairie.

Ce point semble retenu par le maire.

En fin de réunion nous exprimons l’espoir d’une réunion des acteurs à la rentrée pour la mise en place du débat. Le maire semble approuver.

Tout ceci est à concrétiser : nous ferons d’autres propositions, sur l’information en particulier.

L’ADELS vient de publier un ouvrage qui pourrait nous aider :

« Concertation citoyenne en urbanisme »

 

Conclusion :

 

Le maire qui évoque le fond du débat sur les besoins de logements, le nombre de demandes en augmentation nous interpelle en nous demandant où construire ?

Nous rappelons qu’il faut parfaire le diagnostic, évaluer les besoins en logements et envisager l’évolution des règlements d’urbanisme sans tabou de notre part.
Aulnay Environnement a réuni récemment une A.G. extraordinaire pour faire des propositions. Elles doivent faciliter les confrontations nécessaires et nous souhaitons d’autres contributions..

 

Nos associations  souhaitent être dans la proposition et pas seulement dans l’opposition.

C’est pour cela qu’elles insistent sur le débat public avec garanties citoyennes, seul à même de légitimer l’évolution de la ville et pourquoi pas l’ambition d’un projet de ville.

Notre action collective est toujours nécessaire. Nous sommes un peu plus reconnus comme  acteur mais nous voulons aussi surtout être  écoutés.
La lutte continue.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Collectif PLU Aulnay

Publié le 12 Juillet 2010

Vous connaissez la chanson, c'est l'été, le temps des vacances, alors Aulnaylibre ! va sans doute ralentir son rythme de publication... Enfin peut-être, ça dépendra du temps et de l'humeur... Retour prévu en septembre avec un menu copieux à n'en pas douter...

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En attendant, je suis tombé sur ce magnifique éventail du RER B avec un slogan super accrocheur : avec la B ça bouge ! Je me rappelle qu'en 2001 j'ai passé pas mal de temps à Barcelone et l'abanico (l'éventail en espagnol) était un must pendant les grosses chaleurs. Mais pas dans les transports, puisque la ville catalane avait eu la bonne idée de les climatiser... Ainsi, quand en 2010 je prends la ligne du RER B entre Aulnay-sous-Bois et Paris et que, comme tout le monde, je crève de chaleur dans les trains, j'ai une petite pensée pour la fière Barcelona et sa climatisation... C'était en 2001... Si avec la B ça bouge ! Et bien ça bouge lentement alors...

Bon été et bonnes vacances ici là-bas ou ailleurs...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 9 Juillet 2010

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Le RER B n'est pas très sympa avec les touristes. Déjà il y a deux branches de destination,  une vers Mitry et l'autre vers Roissy, ce qui rend possible une erreur de parcours et, en plus, la plupart des annonces sont faîtes en français. Hier, en fin de matinée, je me suis retrouvé en face d'un couple australien venu passer quelques jours dans la capitale "so lovely Paris" et qui croyait naïvement être en direction de l'aéroport. En plus, comme j'avais une grosse valise comme eux, ils pensaient que moi aussi j'étais un touriste alors que non j'habite juste Aulnay-sous-Bois...

La Plaine-Stade de France : 10 minutes d'arrêt inexpliqué. L'australien sort son mouchoir, il sue à grosses gouttes malgré la climatisation assurée par les fenêtres ouvertes. Une voix de machine annonce en français : le train est arrêté (tiens donc on s'en était pas aperçu) il va repartir dans quelques instants. Le couple se regarde en plissant les yeux : what does it mean ? Je vois le coup arriver gros comme une maison ou un immeuble c'est selon, je fais la traduction et les dépose sur la bonne voie vers CDG. Gros sourires, franches poignées de mains. J'ai presque eu envie de les prendre en photo façon Marie Dinkle.

A l'heure où j'écris ils sont en Irlande, ça me donnerait presque envie de faire une parodie de chanson genre la chanson du dimanche, ça pourrait commencer comme ça :  

I can't believe the news today

Je suis encore coincé dans le RER B

How long j'vais rester là comme un con(g) how long how long how long how long...

 

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 8 Juillet 2010

Trois questions au Professeur Christian Cabrol, chirurgien cardiaque.

Le nombre de dons d'organes a baissé au niveau national en 2009 par rapport à 2008, y a-t-il un tabou dans la société à ce sujet ?

Il n'y a aucun tabou mais un manque d'information. Les gens n'en parlent pas parce qu'ils n'y ont jamais pensé. Le plus important c'est d'en discuter avec ses proches, de leur faire part de notre volonté. Avoir une carte de donneur ne suffit pas, il faut absolument que les proches soient convaincus du souhait de la personne décédée. Quand elle n'est plus là, ils sont les seuls à pouvoir donner l'accord final.

Durant votre carrière, avez-vous senti que les perceptions des gens évoluaient concernant le don d'organe ?

Les premières greffes ont été considérées comme un miracle. Du coup les personnes concernées avaient l'impression de participer à ce miracle. Mais dés les années 1990, quand les greffes sont devenues beaucoup plus banales avec les traitements anti-rejets, les gens ont pensé que les autres allaient donner. Le nombre de dons a donc beaucoup baissé, il a fallu lancer une campagne nationale pour informer la population sur l'importance de ces dons. Une seule personne peut parfois sauver sept vies !

Que faire pour améliorer la sensibilisation des populations ?

L'exemple de l'Espagne est très intéressant. C'est le pays d'Europe où il y ale plus de dons parce qu'il y a trente médecins chargés de l'information sur le don d'organes auprès de la population. Il n'y en a que cinq en France. Il faudrait créer quinze postes de plus. C'est vraiment quelque chose qui vaudrait le coup d'être essayé, cela a fonctionné pour l'Espagne pourquoi pas chez nous.

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Le témoignage d'une greffée d'un rein il y a 24 ans.

Nicole n'aime pas forcément se raconter. Elle a peur de ne pas savoir le faire, de trop en dire ou pas assez, avec des mots qui ne seraient pas les bons. Mais Nicole a une motivation qui dépasse toutes ses craintes. "Sensibiliser au don d'organes. Je veux que mon histoire serve le don d'organes". Son histoire, c'est celle de nombreux greffés. La maladie, la douleur, l'attente et puis la renaissance. Nicole a 35 ans en 1976, quand elle apprend, alors qu'elle est soignée pour tout autre chose, que ses reins ne vont bientôt plus fonctionner. "Je n'y croyais pas, je me sentais bien, je n'avais mal nulle part."

Le calvaire ne fait que commencer. Examens sur examens, le diagnostic se confirme, l'insuffisance rénale est même très avancée. Nicole sait qu'à terme, seule une greffe pourra la sauver. Sa vie bascule. Coûte que coûte, elle continue à travailler en tant qu'agent spécialisé dans une maternelle. "Il ne faut absolument pas se marginaliser quand on est malade". Deux années passent, la maladie avance, la fatigue se fait de plus en plus grande. Ses reins se sont autodétruits, ils ne font plus leur travail, il faut leur venir en aide.

Arrive le moment tant redouté par tous ceux qui ont une insuffisance rénale, la dialyse. Cette machine, avec ses longs fils à travers lesquels passe son sang va devenir son véritable cauchemar. Elle y est reliée 6 heures par jour. Six heures passées dans sa chambre à attendre que le dialyseur fasse le travail de ses reins défectueux. S'il n'y avait que ça. "La dialyse demande un régime hyper draconien. On ne fait plus pipi donc il faut quasiment ne rien boire, seulement pour avaler les médicaments. Il faut faire bouillir trois fois les légumes pour éjecter tous les sels minéraux". C'est tout un quotidien qui est bouleversé pendant huit longues années.  

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Puis un jour de vacances, quand on ne s'y attend pas, le téléphone sonne. C'est l'hôpital qui pour une fois annonce une bonne nouvelle. Un nouveau rein est disponible. Le stress monte, l'excitation avec. "Je n'allais plus dépendre de cette machine." Après la greffe, c'est le début d'une nouvelle vie, une renaissance, dix ans après avoir appris sa maladie. "C'est extraordinaire. Je ne remercierai jamais assez la personne qui a fait ce don. Il m'a rendu la vie." Cela fait 24 ans que ce nouveau rein ne forme plus qu'un avec Nicole.

Cela fait aussi 10 ans que l'une de ses filles, atteinte de la même maladie qu'elle, vit aussi avec un greffon. Et bientôt deux ans maintenant que son petit-fils, Benoit, lui-même malade, a reçu "ce don de vie" comme l'appelle Nicole. "On vit normalement grâce à ça, il faut parler du don d'organes et pourquoi pas prendre la décision de ne pas s'enterrer avec ses "trésors" et surtout le dire à ses proches".

Source : Stéphanie Clopin, Ouest-France Edition Caen du 5 juillet 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Santé

Publié le 7 Juillet 2010

Après l'Etat, les collectivités locales se mettent à refermer le robinet aux subventions. Si le social s'en tire, les organismes qui interviennent dans la culture et le sport sont à l'épreuve...

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"Une catastrophe", "on va devoir mettre la clé sous la porte", "ne nous enterrez pas !" Depuis des mois, le monde associatif s'alarme de la baisse des subventions. Petits clubs sportifs, grosses associations œuvrant dans le social, troupes de théâtre... Beaucoup sont à la peine, certains craignent pour leur existence. Moins d'aides ? Oui, parce que l'Etat, d'abord, a resserré les cordons de la bourse. "Depuis dix ans, on constate une baisse progressive de son aide : -5% (corrigé de l'inflation) entre 1999 et 2005. La tendance s'est nettement accentuée, en 2010, sous l'effet de la crise", confirme Viviane Tchernonog, chercheuse au CNRS.

Surtout, il a transféré aux collectivités locales des compétences qui sont autant de charges financières nouvelles. Désormais, par exemple, une partie de l'entretien des routes est assurée par le département qui paie aussi le RSA, l'allocation personnalisée à l'autonomie et les prestations de compensation du handicap... Certes, l'Etat rembourse, mais pas complètement. "Pour l'ensemble des départements français, il manque quatre milliards d'euros", assure le socialiste costarmoricain Claudy Lebreton, qui préside l'Assemblée des départements de France.

Du coup, les budgets des conseils généraux sont devenus serrés comme des corsets de rosières. Les élus y regardent à deux fois avant de voter une dépense. Car un malheur n'arrivant jamais seul, la crise de l'immobilier a aussi fait chuter les recettes fiscales. "30 millions d'euros en moins depuis 2008", chiffre Pascal Allizard, responsable des finances au conseil général du Calvados. Comme tant d'autres, le département normand s'est recentré sur ses compétences. Par exemple, il continue de donner des aides aux classes de mer, mais seulement aux élèves de collèges, pas des écoles primaires.

Les associations impliquées dans les relations internationales ou intervenant dans le secteur de la santé font aussi les frais de cette rigueur. "En 2009, on donnait 1000 euros à la Ligue contre le cancer. Cette année, plus rien", cite ainsi l'élu UMP du Calvados. Le département des Côtes-d'Armor, l'un des plus généreux de France, serre lui aussi les boulons. A l'image de la Loire-Atlantique, il ne touchera pas aux associations qui œuvrent dans l'insertion ou la solidarité. Mais plus question d'aider le sport professionnel. "On a fait un tri", résume Claudy Lebreton, président du conseil général. Pour ce qui est de la vie culturelle, le département breton va privilégier la création locale. Mais il suspend "tout ce qui concerne l'entretien du patrimoine dont nous ne sommes pas propriétaires".

Nombre de communes aussi ont choisi de fermer le robinet à subventions. Les petites communes surtout, car les grandes villes semblent mieux supporter la conjoncture. "Nous avons été un peu oubliés par la deuxième loi de décentralisation qui a transformé les départements en organismes payeurs", explique le socialiste Jean-Claude Boulard, le maire du Mans. "Pour l'instant, le bloc communal a tenu. Mais pour combien de temps ?"

Source : Marc Mahuzier Ouest-France Edition Caen des 3 et 4 juillet 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Associations

Publié le 6 Juillet 2010

Avant de parler de Sévérine et Médérick je m'attarde une minute sur le RER B. J'ai dû le prendre pendant 8 ans tous les jours de la semaine. Ce train avait le don de déclencher en moi de sérieuses envies de meurtres. Maintenant cela doit bien faire 6 ans que je n'y mets plus les pieds. Seulement à de rares occasions. C'est comme ça les choses changent. Pourtant  à chaque fois que je prends le RER B y'a un truc, entre les arrêts inexpliqués et autres ruptures de caténaire je n'ai jamais pu faire un voyage en toute sérénité. Jusqu'à ce soir... Un parcours sans heurt et sans reproche. C'était presque bon. Tout finit par arriver, il suffit juste d'attendre un peu en fait...

Mais bon ce n'est pas le sujet. Alors voilà, Sévérine a affiché une petite carte scotchée sur le panneau d'affichage municipal de l'avenue Anatole France. Ecrite à la main. C'est ce qui m'a attiré. Sévérine a un problème, elle a perdu sa chaîne bague, un cadeau de mariage. Dessus, enlacés, sont inscrits les prénoms Sévérine et Médérick... Alors Sévérine a lancé une bouteille à la mer parce qu'évidemment ce bijou a la valeur inestimable du cœur.

Alors je relaie comme ça en me disant que peut-être on ne sait jamais... quelqu'un l'aurait peut-être trouvée...

Stéphane Fleury.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 5 Juillet 2010

Y'a des dates comme ça. C'est le 1er juillet, il fait bon, on commence à penser aux vacances et hop on en profite pour vous glisser des hausses de tarifs un peu partout. +3,5% pour le prix du timbre, +2 à 4,7% sur le gaz sans parler des transports qui augmentent graduellement chaque année de façon automatique sans que l'on nous explique exactement pourquoi...

Tout augmente ma pauv' dame. C'est comme ça ! Et les salaires ? Oh là pas touche, il faut maîtriser les coûts du travail pour garder la compétitivité de nos entreprises et par ricochet nos emplois, à moins que ce ne soit le niveau des dividendes des actionnaires... Bref, en résumé, le 1er juillet j'ai le pouvoir d'achat qui flanche... Heureusement que j'ai la coupe du monde de football pour me changer les idées... Sauf que, cette année, à voir des types en short payés 500 000 euros par mois jouer les pleureuses parce qu'ils n'arrivent pas à gagner un match de coupe du monde, la pilule me semble encore plus grosse à avaler. Ah mais si, Lionel, y'a une baisse : la prime à la casse...

Alors, plutôt que d'organiser des états généraux du football français pour analyser le pathos d'une fédération ou de joueurs noyés sous les millions à en oublier la fierté et l'honneur de porter le maillot d'un pays, regardez en comparaison l'attitude de la belle équipe du Paraguay pendant leur hymne national, je me disais juste comme ça en passant qu'il y avait peut-être plus urgent faire...

Je sais pas moi, des états généraux du pouvoir d'achat, des retraites, des déficits de l'Etat, de l'environnement... De vrais sujets qui engagent notre avenir et celui des générations futures...  

En attendant, ci-dessous, voici le programme :

hausseprix-copie-1.jpg

 

Stéphane Fleury

 

Source tableau : le Parisien du 01/07/2010

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Economie

Publié le 2 Juillet 2010

SEISME

A NOISY-LE-GRAND,

LE PLAN LOCAL

D’URBANISME

EST ANNULE !

 

explosion PLU 1b

 

Le jugement du Tribunal Administratif de Cergy Pontoise vient, dans sa séance du 11 juin dernier, d’annuler la délibération en date du 26 juillet 2007 par laquelle le Conseil Municipal de la Commune de Noisy le Grand avait adopté le PLU.

 

L’ADIHBH-V a pris connaissance de cette décision, et déplore avec stupéfaction les manquements et les approximations systématiques contenus dans tous les dossiers d’Urbanisme (étude d’impact de la ZAC du Clos aux Biches, dossiers de présentation du PLU, …) présentés depuis plusieurs années aux habitants par la Commune de Noisy le Grand, qui ont finalement conduit l’autorité juridique et administrative, garante des lois et des règlements :

 

  • A la condamnation de la Socaren, par le TGI de Bobigny pour démolition partielle de pavillons totalement arbitraire ou fantaisiste, en novembre 2006

 

  • A l’avis défavorable à l’unanimité de la Commission d’Enquête Publique sur la DUP et la mise en compatibilité du POS, du Clos aux Biches, en Jan/Février 2007,

 

  • A l’annulation de la ZAC du Clos aux Biches par le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise en avril 2008.

 

  • A l’annulation du PLU de Noisy le Grand en juin 2010.

 

L’ADIHBH-V déplore également les dépenses pharaoniques de la ville pour payer avec l’argent des contribuables Noiséens, des études préliminaires réalisées « sur commande » par des Cabinets d’Architectes sans concertation avec les habitants, qui  systématiquement sont retoquées et ne servent à rien depuis septembre 2004.

 

L’ADIHBH-V s’indigne qu’à cause de toutes ces approximations prises par la ville avec le Code de l’Urbanisme, du retard pris dans l’aménagement harmonieux, raisonnable et souhaité par tous les résidents du quartier des Bas Heurts, alors que la Région Ile de France et l’Etat demandent la  construction de logements, y compris sociaux.

 

L’ADIHBH-V indique que tous ces manquements dans la présentation des dossiers, et dans les analyses stratégiques approximatives sur le développement de Noisy le Grand nous conduisent aujourd’hui avec l’annulation du PLU, dans une impasse ; c’est inacceptable. Aujourd’hui, les Noiséens qui ont des dossiers de Permis de Construire à l’instruction, vont devoir subir momentanément quelques désagréments. Il est important de signaler que la Commune de Noisy le Grand porte l’entière responsabilité de ce préjudice moral et peut être financier.

 

Finalement Michel Pajon s’obstine dans son erreur avec acharnement. Il n’a pas encore compris que soutenir le « caractère durable » du développement urbain du quartier des Bas Heurts, signifie d’abord de renoncer aux démolitions massives, à l’illusion funeste et chimérique de croire qu’une réalité imparfaite puisse être remplacée par un monde entièrement nouveau, purifié et homogène, fut-il instrumentalisé par lui même.

 

L’ADIHBH-V rappelle que le développement urbain durable des Bas heurts, n’est pas seulement un enjeu technique. Il signifie également la capacité d’un projet d’intégrer la dimension sociale d’un contexte existant. La durabilité ne s’inscrit dans l’avenir, que si elle est en mesure d’assurer la transition entre le présent et le passé. Les habitants en ont ras le bol, de ce pseudo intérêt général qui vient se substituer aux libertés individuelles. Les habitants des Bas Heurts ont d’abord un droit, s’ils le souhaitent, à demeurer là où ils ont vécu, depuis des dizaines d’années.

 

L’annulation du PLU de Noisy le Grand le 11 juin dernier, par le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise, illustre l’essence même de l’exercice d’un pouvoir qui n’est pas partagé avec la population, malgré les promesses énoncées dans un communiqué de presse en date du 11 septembre 2007, après l’annulation de la ZAC du Clos aux Biches.

 

Enfin, il nous est impossible de comprendre la logique de la Commune qui refuse, avec une constance coupable, de se mettre autour d’une table sur le thème fédérateur du « quartier négocié » dans le cadre d’une négociation de projet avec les acteurs quotidiens du territoire (habitants, associations, utilisateurs, aménageurs, constructeurs et élus).

 

L’ADIHBH-V, réaffirme sa volonté d’aménager le quartier des Bas Heurts, et relève aussi, mais c’est une évidence  pour tous les Noiséens, que la municipalité de Noisy le Grand rencontre aujourd’hui de très grandes difficultés à faire « un quartier des Bas Heurts durable», avec ses habitants et ses usagers, compte tenu de la complexification de la ville et de l’individualisation des besoins. En d’autres termes, à développer une réflexion capable de produire un projet urbain répondant aux exigences du «  bien public » et aux attentes de ceux et de celles qui les feront vivre demain.

 

Les Lois, les règlements et les procédures du PLU sont une chose, la réalité de la « ville négociée » en est une autre. La gouvernance de Noisy le Grand a-t-elle cette volonté, a-t-elle cette dimension ? Ce serait tout à son honneur.

 

 Alain Cassé

Président de l’ADIHBH-V

 

Précisions :

 

En fait, ce sont les recours de trois plaignants qui ont conduit à l’annulation du PLU, à savoir :

-          L’Association Syndicale Autorisé du Parc de Villeflix (ASA),

-          La SCI de la Grotte,

-          L’Association de Défense des Intérêts des Habitants des Bas Heurts-La Varenne (ADIHBH-V)

 

L’annulation du PLU, fait que nous retournons au Plan d’Occupation des Sols (POS) de 1992, mis à jour pour la dernière fois le 10 juillet 2006. Sur les Bas Heurts, le zonage redevient :

 

            - UG : Zone d’habitat pavillonnaire traditionnel,

            - UB : Zone à dominante d’activité incluant de l’habitat.

 

Source : http://www.noisy-les-bas-heurts.com/article-u-se-52855573.html

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 1 Juillet 2010

Nous pénétrons dans les jardins de l'Hôtel de Ville. J'ai lu que nous y avions été invités par le cabinet du maire... Pourtant, je ne me souviens pas d'avoir reçu la moindre invitation... Nous sommes entrés c'est tout. Et puis le cabinet du maire, je ne sais pas qui c'est, je n'ai pas été présenté...

ensemble

Même le Parisien l'a constaté, le collectif PLU était manifestement représenté en plus grand nombre. Pourtant j'ai pu lire que nous étions aussi nombreux d'un côté comme de l'autre. C'est peut-être cela la politique à Aulnay-sous-Bois : s'auto-persuader jusqu'à inventer sa propre réalité... Du reste, il était assez cocasse d'observer que dés que les membres du collectif PLU se déplaçaient d'un côté (vers les jardins) ou de l'autre (vers les marches de la mairie) tout de suite les membres du collectif construction de logements neufs les suivaient à la trace pour atténuer cette impression d'être moins nombreux...

Je m'apprête à entrer dans le hall de l'Hôtel de Ville en tant que représentant d'une des associations du collectif. Le maire vient en effet de nous proposer de prendre rendez-vous. A ce moment là, je suis apostrophé sur les marches par une militante. Ce n'est pas une inconnue. On s'est déjà croisé au rendez-vous de la blogosphère et on a même parlé sommet de Copenhague un dimanche sur le marché de la gare en toute tranquillité. Mais cette fois-ci le ton est vif : une enfant avec une pancarte aurait été molestée et je suis pris à partie.

Manif

Tout de suite je suis vertement semoncé, on me parle de police, de plainte. Je suis habitué à cette méthode qui consiste à impressionner, à intimider. Je suis en face d'une personne hermétique au dialogue, dont l'opinion est déjà faîte, et qui n'est même plus en mesure d'écouter quelqu'un ayant une logique différente de la sienne. Un mur. Je ne suis pas surpris, ce n'est pas le premier que je rencontre chez la gauche locale... Je lui explique ma surprise de voir des enfants aussi jeunes au milieu d'une double manifestation. En particulier, compte-tenu du contexte.

Car, en effet, si la manifestation organisée par le collectif PLU a été déclarée en suivant les voies légales, la contre-manifestation créée en réaction n'a jusqu'à preuve du contraire pas emprunté le même circuit. Mais surtout plus grave, le tract estampillé PS, PCF et Parti Radical de Gauche distribué massivement sur le nord de la ville était de nature à exacerber les tensions en prenant le risque de stimuler dangereusement  les divisions entre quartiers et aulnaysiens. Instrumentaliser des enfants avec des pancartes dans ce climat était pour le moins malvenu.

Collectif

J'écris bien instrumentaliser. En écho à ce que j'ai pu entendre en conseil municipal le 15 avril dernier à propos de l'Arc en ciel et de son rassemblement autour du thème des cœurs au cours duquel des enfants auraient soi-disant été instrumentalisés. Comme par hasard. Evidemment puisque dans ce dossier précis il s'agit d'une réaction face à un projet immobilier soutenu corps et âme par l'exécutif municipal, ces enfants là étaient forcement manipulés. Fantastique ! Comment voir la paille dans l' œil de son voisin en oubliant allégrement celle deux fois plus grosse dans son propre œil !

Pour en revenir aux enfants, j'ai effectivement vu à un moment donné une môme qui ne devait même pas avoir 10 ans se retrouver seule avec sa pancarte face aux adultes. Une personne qui ne fait pas partie du collectif PLU, qui se réunit désormais régulièrement sur le thème de l'urbanisme aulnaysien, semble en effet lui avoir demandé de s'éloigner. Je n'ai pas entendu précisément ce qui a été dit, mais c'était sans aucun doute maladroit. Mais sans doute était-il aussi maladroit de la laisser seule compte-tenu de son âge au milieu de 400 personnes dans une manifestation dont tout le monde savait qu'elle pouvait potentiellement dégénérer...  

collectifpluparisien

Pour conclure sur ce sujet, à titre personnel, la présence des enfants ne m'a pas causé le moindre souci et d'ailleurs nous nous sommes fait la réflexion avec un certain nombre des membres du collectif, les pancartes qu'ils portaient nous aurions également pu les tenir à la main...    

Stéphane Fleury.

En partie 3 je me permettrai de répondre à l'article d'Aulnayautrement intitulé violences et propos racistes : rien vu, rien entendu, rien dit.

 

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 29 Juin 2010

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Comme semblent le prouver ces deux clichés que j'ai pris au dessus du pont de la RN2 au niveau du Plessis-Belleville aux alentours de midi, le trafic est revenu à la normale dans les deux sens.

 

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Les hommes l'emportent donc sur les vaches, après une lutte de plus de 10 heures...

 

L'honneur est sauf !  Enfin si l'on peut dire...

 

Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 29 Juin 2010

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C'est la grosse actu routière de ce matin dans la région. La RN2 totalement paralysée dans les deux sens au niveau de Dammartin en Goële ... Accident j'imagine évidemment... En fait non c'est un troupeau de vaches qui s'est échappé de son enclos... depuis une heure trente du mat... Et là il est 10H07 et ça fait plus d'une heure que je suis coincé parmi les voitures et les camions... D'après la direction interdépartementale des routes nationales, les vaches sont devenues incontrôlables et une évacuation par hélicoptère est prévue... Si on me l'avait pas dit de vive voix, j'aurais du mal à l'écrire...

Les vaches en pleine révolution dis-donc ! On se croirait dans la ferme de George Orwell... On vient de m'apprendre qu'on procéderait à un abattage en règle du troupeau... Le monde des hommes est bien cruel pour les esprits qui osent sortir du rang...  

En attendant si vous pouvez éviter la RN2 ne vous gênez pas !

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 28 Juin 2010

 

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Retour en quelques clichés et épisodes sur la fête du canal 35éme du nom, et la première en ce qui me concerne.

 

Je commence par l'urbanisme puisque le collectif PLU disposait d'un stand à côté de celui d'Aulnay Environnement.

 

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Le stand collectif PLU a mis à disposition un certain nombre de documents permettant une meilleure compréhension de la réglementation urbanistique en vigueur à Aulnay-sous-Bois: la carte du mini-plu qui permet de voir l'ensemble de la ville et ses zonages, les règlements des différentes zones, les éléments de la dernière modification, des tracts, des coupures de presse, ainsi qu'un document de synthèse montrant l'évolution du PLU au fil des révisions ou modifications. Sans oublier notre banderole : collectif PLU Aulnay Construisons notre ville ensemble.

 

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J'ai pu constater qu'il reste encore un grand effort d'information à faire pour familiariser les aulnaysiens avec le PLU et les règlements qui vont avec. Malgré le fait que les documents soient disponibles sur la blogosphère ou le site de la ville,  et même si Oxygène a largement couvert l'enquête publique sur la dernière modification du PLU, nombreux sont les habitants qui ne savent pas exactement dans quel zonage il réside et ce que cela peut impliquer pour eux. Mais néanmoins, peu à peu, on sent tout de même poindre une certaine forme de "conscience urbanistique" chez les habitants, notamment suite aux nombreux articles parus dans le Parisien et qui ont largement parlé des actions menées par le collectif PLU.

 

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Notre approche a été totalement ludique. Le meilleur moyen d'attirer l'oeil de l'aulnaysien un tant soit peu curieux c'est la carte du mini-plu. Le réflexe naturel c'est d'aller voir où on se situe et après vous avez la clé pour parler du reste (zonage, règlements, modification, révision). Je crois pouvoir écrire que nous avons pu échanger en toute  convivialité avec des habitants des quatre coins d'Aulnay-sous-Bois qui ont sans doute pu un peu mieux appréhender le plan local d'urbanisme (PLU) et ses enjeux. Bref, c'était bien et très encourageant pour la suite...

 

Stéphane Fleury

 

A suivre partie 2 : un après-midi revendicatif, où je reviendrai sur quelques unes de mes rencontres, avec les travailleurs sans papiers de STN et l'association réussir en Seine Saint-Denis...

  

 

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 24 Juin 2010

 Je ne suis pas sûr que tous les aulnaysiens soient au courant, mais notre ville dispose de sept défibrillateurs  automatisés externes (DAE) répartis un peu partout sur la commune. Vous trouverez leur localisation précise en cliquant (ici) sur l'article paru en mars dernier sur MonAulnay.com. A titre personnel en regardant la carte, je m'interroge sur la couverture des extrémités  sud d'Aulnay-sous-Bois notamment les zones pavillonnaires des quartiers Nonneville et Pont de l'Union, même si j'imagine que l'implantation a été savamment étudiée.

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Ce point n'est pas anodin car le facteur temps est primordial : une minute de perdue = 10% de chance de survie en moins. La défibrillation est un choc électrique administré pour resynchroniser l'activité électrique du cœur. C'est le seul moyen de remédier à un arrêt cardio-respiratoire dû à un dysfonctionnement de l'activité électrique du cœur. Les impulsions électriques du cœur deviennent subitement chaotiques, les cellules musculaires ne sont plus synchronisées, cela provoque l'arrêt soudain de la fonction de pompe du cœur. La victime s'effondre et perd très rapidement connaissance, la plupart du temps sans alerte préalable.

En France, l'arrêt cardiaque est responsable de 60 000 décès par an. Les professionnels de l'urgence sont équipés de défibrillateurs, mais hélas arrivent généralement trop tard pour améliorer cette situation. C'est pourquoi le décret n°2007-705 du 4 mai 2007 précise que toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe répondant aux caractéristiques définies par la loi. En résumé et c'est écrit sur le panneau placé à proximité du défibrillateur que j'ai pu voir sous les arcades de la place de la poste du Vieux-Pays et de l'église St Sulpice : maintenant tout le monde peut sauver une vie et l'utilisation du DAE ne peut vous être reprochée.

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En théorie, le modèle DAE est simple d'utilisation puisqu'un ordinateur à l'intérieur du défibrillateur détermine si un choc est recommandé pour sauver la victime. Ainsi le défibrillateur est en principe totalement sécurisé et l'utilisateur ne peut pas administrer un choc sans que le défibrillateur ne l'autorise.  Toutefois, en pratique, il me semble qu'il existe un certain manque d'information dans la ville sur ce sujet. Je n'ai rien vu sur le site de la mairie (c'est peut-être mes yeux) en cherchant à la rubrique santé, solidarité, séniors. Pas de carte d'implantation des appareils, pas de guide d'utilisation. La commune dispense-t-elle des formations régulières, si oui où et quand ? Si non pourquoi ?

L'installation des défibrillateurs est forcement une bonne chose, mais il est dommage de ne pas sensibiliser la population davantage sur la question il me semble... J'imagine que si cela m'arrivait, victime ou utilisateur, je serais bien content soit de tomber sur quelqu'un d'un peu familier avec l'appareil,  soit d'avoir reçu une formation adéquate me permettant d'aborder la situation avec un minimum de maîtrise...

Stéphane Fleury.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Santé

Publié le 23 Juin 2010

Ci-dessous un article du parisien avec rectification des coquilles. A noter la création sur le blog Aulnaylibre ! d'une rubrique spécifique dédiée au collectif PLU où seront désormais archivés tous les documents relatifs à  ses actions passées, présentes et futures...

Stéphane Fleury.

 

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L'enquête publique sur le projet d'urbanisme du maire d'Aulnay, qui avait été prolongée de deux semaines, s'est achevée hier soir. Le dossier, qui peut apparaitre rébarbatif, a pourtant été étudié de près par les habitants. "On a eu des visites régulières depuis l'ouverture de l'enquête début mai et ça s'est accéléré cette semaine", remarque-t-on au service urbanisme de la municipalité.

Les visiteurs se succédaient sans discontinuer hier matin. "On s'intéresse à son quartier, souligne une  retraitée. Parce que, chez nous, c'est plutôt calme. Il ne faudrait pas qu'on démolisse les pavillons autour du centre ville." Son inquiétude c'est le regroupement des services municipaux autour de l'hôtel de ville pour doter l'administration communale de 1 500m² de locaux supplémentaires et proposer un lieu d'accueil unique.

Afflux de pétitions

Dans le même secteur, le projet de construction de 250 logements suscite aussi la grogne de l'Association de défense du cadre de vie des riverains de la rue Fernand-Herbault ( Herbaut) et de l'impasse des Marronniers. "L'urbanisation du centre-ville semble un fait acquis sans réflexion, écrit son représentant au commissaire-enquêteur. Il n'y a eu aucun débat digne de ce nom sur le centre-gare et les moyens de transports ne peuvent pas justifier le bétonnage où seule la dimension logement est prise en compte, sans prévoir les infrastructures que cela implique dans un secteur déjà chargé."

Une pétition contre la "démolition du quartier de l'hôtel de ville" a même été versée au dossier. En face, celle d'une centaine de locataires du Gros-Daule (Gros Saule) qui veulent "bénéficier de logements plus prés du centre-ville" soutient le projet de la mairie. Une troisième comptant plus de 500 noms, se prononce en faveur de ce projet par souci de "développement de la ville pour l'emploi, le logement et la qualité de vie". Pour certains, "habitat collectif = logement social". S'ils ne cachent pas leur "peur du social en centre-ville" malgré sa limitation à 20%, ils proposent de favoriser la mixité sociale... en construisant des logements en accession à la propriété à la Rose-des-Vents (NDLR : les 3000). Les mesures envisagées ont même provoqué la manifestation des pro et des anti en mairie, il y a quinze jours.

L'enquêteur public a maintenant un mois pour les départager et rendre son avis. Le projet de plan local d'urbanisme pourrait ensuite faire l'objet d'une délibération en septembre.

Source : Aurélie Foulon, Le Parisien, Samedi 19 juin 2010. Crédit Photo (LP/E.B.)

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 22 Juin 2010

Suite de nos observations au commissaire enquêteur : quand les politiques mettent les pieds dans le PLU...

En entrant dans le bureau du commissaire enquêteur nous apercevons cette chemise rose remplie d'un nombre de feuilles impressionnant. Pas de doute on a pétitionné et pas qu'un peu... Mme le commissaire enquêteur nous rassure : ce n'est pas le poids qui compte ! Nous lui expliquons qui lui a apporté cette pétition pour insister sur l'extrême politisation de l'enquête. Pour étayer notre propos, nous lui donnons une copie du tract estampillé Parti Communiste français, Parti socialiste et Parti Radical de Gauche. Cette manière de procéder est en rupture avec l'enquête publique de la modification précédente. Cette fois-ci l'ensemble des partis politiques de la majorité municipale d'Aulnay-sous-Bois ont littéralement et ostensiblement mis les pieds dans le PLU.

ensemble

De notre point de vue, cet interventionnisme à outrance des partis politiques dans le cadre d'une enquête publique est de nature à en influencer le résultat. Le tract en lui-même devrait d'ailleurs constituer un motif suffisant pour annuler cette enquête. Nous concluons sur le climat étrange qui règne actuellement à Aulnay-sous-Bois autour des questions d'urbanisme. Démission d'Alain Amédro, manifestation, politisation du débat, manipulation, contre-vérités, tentative de division de la population et des quartiers, autant d'éléments qui démontrent un véritable malaise voire une incapacité chronique de nos élus locaux à envisager l'urbanisme autrement que sous l'angle du conflit et du rapport de force... Avec les risques et les dérives qui vont avec...

Enfin, nous revenons sur les zones pavillonnaires et en particulier sur le projet des rues Riquet et Doudeauville situées en zone UG pavillonnaire qui prévoyait un passage en zone UC (zone des grands ensembles)... Nous rappelons que lors de la précédente modification du PLU en 2009, les zones pavillonnaires ont déjà été particulièrement affectées : suppression du COS et des règles qui évitaient de construire du collectif dans la zone pavillonnaire (des pavillons contenant plusieurs logements), divisions des terrains facilitées au détriment des espaces verts et enfin modifications des contraintes diverses (hauteur, bande de constructibilité, distances) dans le but de construire plus.

Le projet Riquet/Doudeauville abandonné, remis à plus tard, personne ne le sait, est de nature à nous faire craindre d'autres tentatives de changement de zones opportunistes alors que la logique voudrait que l'on densifie le long des grands axes desservis par les transports et les commerces en préservant le tissu pavillonnaire. Justement, le commissaire enquêteur Francis Vitel, dans ses conclusions motivées rendues le 5 juin 2009, avait recommandé de prendre toutes les mesures ponctuelles permettant quand cela est possible de préserver le caractère pavillonnaire ancien de certains quartiers.

Mais peut-être que cette recommandation datant de la précédente modification du PLU est déjà tombée dans l'oubli. Pourtant, préserver le tissu pavillonnaire et même l'étendre cela figure en toutes lettres dans le programme de ceux qui sont en place aujourd'hui ! Nous sommes en pleine fête de la musique il est vrai et certains doivent passer en boucles "J'ai la mémoire qui flanche" chantée par Jeanne Moreau ou "Paroles Paroles" interprétée par Dalida et Alain Delon.

Et si on changeait un peu de disque...

Stéphane Fleury  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 21 Juin 2010

C'était vendredi après-midi au 3 rue Charles Dordain. Mme le commissaire enquêteur recevait à la direction des études urbaines dans le cadre de la modification du plan local d'urbanisme. Dernière opportunité pour ceux qui le souhaitaient d'accéder au registre d'enquête pour consigner leurs remarques, déposer une lettre ou même parler directement au commissaire enquêteur.

Il est 16h, nous sommes trois, lorsque nous voyons arriver un militant de "gauche" bien connu de nous. Nous le croisons régulièrement sur les marchés, aux réunions publiques, et il est souvent assis sur un siège de la permanence du conseil général de Gérard Ségura... Ils nous reconnait, pas de bonjour, petit moment de gêne... Il faut dire qu'il porte une énorme chemise rose remplie de papier... Il lâche à une personne du service des études urbaines : je viens pour déposer la pétition...

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Voici donc la fameuse pétition dont tout le monde parle dans les milieux autorisés... Cette pétition qui circule beaucoup dans les quartiers nord parait-il, et qui est censée peser sur l'enquête en cours de modification du PLU. Il est vrai que certains n'ont pas hésité à instrumentaliter cette enquête en en faisant un raccourci aussi erroné que dangereux. Il y aurait des aulnaysiens opposés à la construction de logements ! Il y en a même qui sont contre le développement économique de la ville ! Rien que ça ! On simplifie, on caricature, on créé un beau manichéisme entre les "bons" et les "méchants" aulnaysiens quitte à diviser la ville et les quartiers.

Certains sont donc prêts à cela pour défendre leurs idées ! J'ai dû mal à l'écrire et même à y croire, mais pourtant c'est bel et bien la réalité. Nous pénétrons dans le bureau du commissaire enquêteur. Notre position s'articule autour de trois axes :  1) l'enquête publique en elle-même, 2) l'interventionnisme des partis politiques dans cette enquête, 3) un point spécifique sur les zones pavillonnaires.

D'abord, nous insistons sur l'extrême rapidité avec laquelle cette enquête a été lancée. Dernière réunion publique le 16 avril 2010 et lancement de l'enquête publique dés le 3 mai. Si l'information concernant la modification a été largement accessible, le temps de la concertation avec la population n'a pas eu lieu...

Nous rappelons au commissaire enquêteur qu'avant même que l'enquête publique ne soit lancée il était déjà prévu de valider la modification dés le conseil municipal de juillet, ce qui semble démontrer le peu de cas que l'on fait de cette enquête... Nous pointons du doigt la légèreté pour ne pas dire l'amateurisme qui a conduit à annoncer 6 projets de modification dans une magnifique plaquette couleur avant l'enquête et le retrait mystérieux et inexpliqué de deux d'entre eux par la suite.

Pour conclure sur ce volet, nous avons exprimé notre désaccord sur cette vision de la ville à court terme qui procède au coup par coup, projet par projet, modification du PLU par modification du PLU alors que le projet de ville de demain nécessite un débat approfondi  et apaisé. La dimension logement est évidemment cruciale et nous en comprenons l'urgence mais il y a d'autres paramètres à considérer dans le développement harmonieux d'une ville. Je rappelle par exemple la foire d'empoigne lors d'une réunion publique en mairie l'année dernière avant la rentrée scolaire où chacun se demandait bien dans quelle école ses enfants iraient... C'est un sujet toujours d'actualité notamment dans le sud de la ville...

A suivre partie 2 : quand les politiques mettent les pieds dans le PLU. Et un petit mot sur les zones pavillonnaires.

 Stéphane Fleury.

  

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 17 Juin 2010

COLLECTIF  PLU AULNAY                                 le 13/06/2010

Construisons notre ville Ensemble

 

 

 

                                                               A monsieur Ségura maire d’Aulnay-sous-Bois

                                               Copie     aux groupes politiques municipaux

                              

                                                               Courrier remis au cabinet du maire le 14 juin 2010

 

 

 

 

                               Monsieur le Maire,

 

 

                Notre collectif d’associations vous avait écrit le 16 février 2010 (courriers joints).

                Nous n’avions pas eu de réponse à ces courriers.
                Suite au rassemblement citoyen que nous avons organisé devant l’Hôtel de ville                           samedi 5 juin  2010, vous avez accepté de nous recevoir le vendredi 25 juin à 19 heures.

 

                Nous vous demandons depuis longtemps maintenant (tract de janvier 2010 joint) la révision du PLU avec la population comme indiqué dans votre programme municipal. Nous avons aussi demandé un débat public sur le logement.

 

                La réponse municipale a été une nouvelle modification du PLU que nous contestons (document joint du 5/06), l’ouverture d’un « épisode » sur un Agenda 21 local dès septembre (sans que nos associations en sachent plus pour l’instant) et une promesse de révision pour le début d’année 2011 pour une durée de deux ans et demi. Nous vous demandons de débattre avec nous de ce calendrier qui ne nous convient pas : c’est le premier point.

 

                Le deuxième point est d’essayer de régler et à défaut de limiter les contentieux qui s’accumulent à force de refuser les rencontres avec nos associations et de ne pas tenir compte de leur avis. Pour nous un débat public avec des garanties citoyennes est indispensable pour rétablir la confiance nécessaire qui seule peut légitimer des décisions qui vont engager l’avenir de la ville pour longtemps. Les contentieux concernent la modification du PLU 2009 contestée sur différents points : modification des règlements des zones UD et UG, du zonage dans le quartier Balagny (ces modifications ne sont pas corrigées  dans le projet de nouvelle modification en cours), le dossier Arc-en-Ciel pour lequel nous avions aussi écrit le 16/02 sans réponse de votre part.

 

                La modification du PLU en cours comporte aussi un dossier largement contesté par la population dans le quartier Mairie et par nos associations: nous pouvons encore espérer que la délibération future du conseil municipal sur ce sujet en tienne compte : c’est le troisième point.

 

                Enfin, quatrième point,  nous avions fait des propositions de méthode pour le débat public citoyen sur la révision du PLU et plus généralement sur le projet de ville et en particulier sur le problème du de logement. Indépendamment du calendrier il est temps d’en débattre, sauf à risquer de créer d’autres contentieux.

                Nous savons comme vous nous le rappelez, que c’est la majorité municipale qui prends les décisions mais nous savons aussi que dans tous les processus touchant à la planification urbaine envisagée sous l’angle du Développement Durable les acteurs dont les associations que nous sommes doivent jouer tout leur rôle dans l’indépendance associative.

 

                Un mot sur l’information des associations et des citoyens : elle a été améliorée suite à nos demandes en particulier sur le site municipal. Nous ferons des propositions et nous souhaitons pour la réunion du 25, le dossier PRU actuel d’une part et des éléments sur votre dossier Agenda 21.

 

                Nous souhaitons participer à la réunion du 25 juin à deux personnes par association, soit 22 personnes environ, disposer du local de réunion une heure avant la réunion (soit à 18 heures).

               

 

                Recevez monsieur le Maire nos salutations respectueuses.

 

 

                                                                              Pour le collectif Robert HALIFAX

                                                                              Secrétaire général d’Aulnay Environnement

 

Documents joints :

Courriers du 16 février 2010

Propositions de méthodes

Collectif 22janvier avec un complément

Tract annonçant la réunion notre réunion du 22  janvier 2010

Texte lu lors du rassemblement du 5 juin2010

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Collectif PLU Aulnay

Publié le 15 Juin 2010

La coupe du monde ne soldera pas les comptes de l'apartheid. Mais elle aura favorisé des projets audacieux. Comme ce bus reliant Soweto, noir et pauvre, et Sandton, blanc et riche, raconte "The New York Times".

 

Susan Hanong, une domestique de 67 ans, a toujours travaillé dans les banlieues aisées du nord de Johannesburg, qu'elle rejoint à pied ou en taxi collectif. Récemment, alors qu'elle traversait Soweto à l'aube, elle a eu une vision : une station de bus design et ultramoderne l'attendait sur le trottoir. Quand les portes du bus aux couleurs vives se sont refermées derrière elle, elle s'est installée sur un siège réservé aux personnes âgées, pour un trajet paisible et confortable, très différent de ses déplacements habituels.

 

L'Afrique du Sud a rayé l'apartheid de ses lois, mais certains procédés racistes du pouvoir minoritaire blanc restent ancrés sous une forme extrême de ségrégation résidentielle. Des millions de Noirs vivent toujours dans des townships, loin des quartiers commerçants et des zones d'emploi. Ceux qui ont du travail, comme Mme Hanong, doivent effectuer de longs trajets qui absorbent leur temps et leurs maigres revenus, tandis que des cohortes de chômeurs sont coupées de toute occasion d'embauche.

 

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Stimulée par la promesse des autorités nationales d'améliorer les transports publics en prévision de la Coupe du monde, la ville de Johannesburg a lancé un programme très ambitieux : le BRT ( Bus Rapid Transit ) qui relie Soweto, où vit un quart des 4 millions d'habitants de la ville, à Sandton, le principal centre commercial et financier de la région. La réalisation de ce projet a illustré la difficulté de l'Afrique du Sud à panser les cicatrices de l'Histoire. Au-delà des habituels retards logistiques et d'un ralentissement du financement dû à la récession, la résistance des habitants des banlieues, jadis enclaves exclusivement blanches, a été forte.

 

Lors d'une réunion qui avait fait salle comble en novembre 2008, au lancement du projet, des habitants des quartiers huppés - et majoritairement blancs - qui longent Oxford Road, un axe très fréquenté, avaient hué des élus de la ville qui tentaient de décrire les itinéraires de bus prévus, un de ces itinéraires utilisant deux des quatre voies de cette artère.

 

Dans un courrier adressé à la municipalité, les membres de l'association du quartier se félicitaient de la mise en place d'un nouveau système de transports publics tout en exprimant leur inquiétude face à des itinéraires établis dans la précipitation, et qui, selon eux, entraîneraient pollution atmosphérique, embouteillages, hausse de la délinquance et baisse des prix immobiliers.

 

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Mme Turvey, une résidente blanche, conteste que les banlieues demeurent un privilège des Blancs, notant qu'une bonne partie de l'élite politique noire, dont Nelson Mandela, y vit aujourd'hui. "Ce n'est pas un problème de race" assure-t-elle d'un ton sans réplique. Pourtant, Shireen Ally, une sociologue qui vit à Killarney - l'une des banlieues concernées - estime que la race a au contraire beaucoup à voir avec la réaction des habitants. Et elle sait de quoi elle parle, elle qui a consacré son mémoire aux employés de maison.

 

En Afrique du Sud, une femme active sur six est domestique ou nounou. Les familles résidant dans les banlieues dépendent de ces femmes, dont une majorité écrasante est noire, pour repasser leur linge et nettoyer leurs toilettes.

 

Mme Hanong regarde par la vitre alors que le bus, fabriqué au Brésil, traverse Soweto, passe devant Soccer City, le stade construit pour la Coupe du monde, puis s'enfonce dans la "zone tampon" de l'ère de l'apartheid, un quartier de dépôts d'usines et de terres en friche qui séparait les Noirs des Blancs.

 

Deux heures après avoir quitté son domicile, elle arrive à Sandton pour rejoindre la maison de son employeur, agent immobilier. Une fois sur place, elle revêt son uniforme bleu marine. Elle change les draps, charge la machine à laver et range les assiettes en évitant de les entrechoquer. Quand le chat blanc entre en trottinant dans la cuisine, Susan Hanong lui demande d'un ton aimable : "C'est l'heure du petit déjeuner ?"

 

Source : Celia W. Dugger The New York Times, New York, Courrier International pour Direct Matin Lundi 7 Juin 2010. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Somewhere in the world...

Publié le 11 Juin 2010

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C'est magique. Je suis au boulot, mais avec la technologie actuelle, une simple clé USB tuner et hop je me retrouve au cœur de la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde de football. Ce sport m'a fait chavirer un soir de France-Allemagne en 1982. Un match au scénario hitchcockien, des espoirs, des rêves brisés, des rires, de la rage, des larmes, tout y était. Depuis le temps a passé. Les footballeurs sont devenus des people, la multiplication des matches, l'argent, les drames humains survenus autour de ce qui au départ était un simple jeu m'ont éloigné peu à peu des stades et de ma télé.

Mais aujourd'hui c'est différent. Quand je vois toutes ces couleurs, cette joie communicative, ce mélange, le bonheur de partager un moment festif, je ne sais pas pourquoi mais j'ai presque encore envie d'espérer... Et puis soudain je repense à ce samedi 5 juin à la mairie d'Aulnay-sous-Bois... Tous ces cris, cette incapacité au dialogue dans une simple ville de 80 000 habitants. Et après on organise des voyages en Israël et en Palestine pour leur expliquer comment faire la paix ! Quelle ironie !

Tant pis. Qu'il en soit ainsi. Si certains ne comprennent que le rapport de force et bien ils seront servis et largement... A moins bien sûr d'arriver à faire un pas les uns vers les autres. Est-ce si difficile ?

Voilà, la cérémonie est terminée... Place à la compétition avec deux matches prometteurs : Afrique du Sud - Mexique, suivi de France - Uruguay diffusé sur grand écran au Vélodrome...

Stéphane Fleury.           

 

     

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 10 Juin 2010

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Demain c'est l'ouverture de la coupe du monde de football... Mais c'est aussi le septième rendez-vous de la blogobulle aulnaysienne au Monico. Cette fois-ci c'est Lynda Bouthéon, seule blogueuse locale formellement identifiée, qui organise... J'ai une pensée pour la première fois où j'ai assisté à ce rendez-vous... Je m'attendais à un bar à l'anglaise plein à craquer avec musique et tout... Et en fait non... J'ai découvert en live les visages de ceux qui animent les blogs locaux... J'arrivais sur la pointe des pieds, m'installant avec Aulnaylibre ! dans ma valise et la rue des Saules tatouée sur mon épaule... Depuis de nombreux blogs sont venus et j'ai presque l'impression de faire figure d'ancien...

De quoi allons-nous parler... ? De la manif qui n'a jamais eu lieu ? Des 9500 euros de Christine Boutin qui font tant polémique alors que personne ne bronche pour les 400000 euros mensuels de Franck Ribery pour taper dans un ballon ( pour ce dernier en cliquant ici on a une petite idée de ce que cela représente ) ? Du PLU ou du beau temps ? Je n'en sais rien, c'est la surprise !

Alors demain où serez-vous ? Devant un écran de télé ou au Monico ou simplement ailleurs ?  

Choix cornélien n'est-il pas ?

Stéphane Fleury.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 9 Juin 2010

9H00. Il fait bon, il fait chaud, la vie coule comme une chanson. En me dirigeant vers l'Hôtel de Ville j'écoute en boucles Siberian Breaks de MGMT. C'est un long morceau d'une dizaine de minutes, sorte de collage de différentes plages soniques à la rythmique changeante. Des hauts, des bas, presque un concentré d'existence en accéléré. Sur le chemin je croise une ribambelle de gamins déguisés sans doute pour une fête ou une kermesse et je mesure à quel point le temps passe vite...

Un détour par le centre administratif... et j'y suis. A 10H il n'y a personne devant la mairie. Me serais-je trompé de jour ? Quand je lis que certains attendaient une révolution et font des ratios hasardeux du genre 300 ou 400 personnes sur 80 000 c'est un non-événement, j'ai du mal à ne pas étouffer de rire. Comme si le PLU ou l'urbanisme justifiaient des comparatifs avec 1789 ! N'y-a-t-il pas de nos jours des raisons bien plus légitimes de se révolter et pour lesquelles pourtant personne ne se mobilise ? En tapant sur google au hasard : bonnes raisons de faire la révolution, je suis tombé sur ça.

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11H00. Tout le monde est presque là. Visuellement il y a bien deux camps. D'un côté, un collectif composé essentiellement d'élus et de militants. A force d'écumer les conseils de quartier, les réunions publiques, les conseils municipaux et les marchés j'ai fini par rassembler une bonne partie des pièces du puzzle. De fait, je comprends mieux qui dit quoi et où et pourquoi. Ainsi, sur l'urbanisme ce n'est pas faute d'avoir allumé les warnings sur les risques de partition de la ville sur ces questions.

Pourtant, certains n'ont pas voulu voir ou entendre. Bien au contraire. Et les réunions publiques sur la modification en cours du PLU en sont l'exemple flagrant. Du nord au sud ce n'est pas le même discours que j'ai entendu. Au lieu de partager une vision d'ensemble, un projet de ville commun, la rhétorique employée a été différente en fonction des quartiers. Pas étonnant alors qu'une partie de la population aulnaysienne se retrouve là en ce samedi 5 juin, divisée sur la question !  

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Je suis sur le trottoir d'en face du côté du collectif PLU. Séparé des "autres" par une simple route. Un certain trouble m'envahit. J'ai passé trop de temps le nez dans les livres d'Histoire à voir les peuples se déchirer pour ne pas éprouver un réel malaise devant la situation. Les murs invisibles entre nous sont-ils si grands que nous ne puissions construire la ville de demain ensemble ? J'ai besoin d'éprouver ce vacillement pour valider le bien fondé de mon propre cheminement.

Et là je n'ai aucun doute sur la position du collectif PLU, qui est on ne peut plus claire depuis le début. Faire évoluer une municipalité sourde et autiste d'un urbanisme imposé aux habitants vers un urbanisme concerté et accepté par les habitants...  

Stéphane Fleury

A suivre partie 2 où il sera question d'instrumentalisation des enfants, de comment je me fais sortir par le maire sans en faire un fromage, de supposés débordements et de quelques autres choses...

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 7 Juin 2010

Ces derniers jours c'était presque devenu comme un rituel... La petite balade incontournable pour aller déposer les tracts du collectif PLU dans les boîtes aux lettres... Au passage, la mienne de boîte aux lettres attend toujours le tract estampillé PCF, PS et Parti Radical de Gauche... J'habite pourtant Aulnay-sous-Bois, mais pas au bon endroit peut-être... ? Il est vrai que c'est très tendance en ce moment sur la ville : au lieu de tenter de maintenir une certaine cohésion entre les quartiers quelques partis politiques préfèrent attiser les divisions...

Enfin c'est mon point de vue... Et à ce petit jeu de l'analyse, c'est d'actualité en plus, il y a autant de fines plumes que de sélectionneurs en équipe de France de football pour vous expliquer comment voir les choses ! Tiens, au hasard, prenons ce samedi 5 juin à la mairie par exemple. J'admire la sagesse avec laquelle certains expliquent après coup : "il aurait fallu faire ça ! Et puis ça c'était pas bien ! Et moi j'aurais fait autrement." Et je ne parle de la dextérité dont d'autres font preuve à écrire sur "l'événement" sans pourtant y avoir mis les pieds ! Les blogs sont trop étroits pour leur talent, ils sont mûrs pour écrire un roman !  

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Mais revenons au sujet. Les boîtes aux lettres... Toutes différentes... Parfois d'une banalité de boîtes aux lettres, parfois bien camouflées dans les sapins avec le chien à l'affût qui vous guette, et parfois d'une certaine originalité... Dans cette belle diversité j'ai sélectionné celle-ci, qui se trouve dans une rue dont certainement personne n'avait beaucoup entendu parler auparavant. Maintenant on la cite même dans le Parisien rendez-vous compte ! La rue des Saules, sans laquelle peut-être ce blog... Enfin vous connaissez la suite...

Stéphane Fleury.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !