Publié le 24 Février 2011

136 candidats pour 20 sièges

Les 20 et 27 mars, la moitié des électeurs de Seine-Saint-Denis sera appelée aux urnes pour renouveler vingt des quarante cantons du conseil général.

Lundi après-midi, à la clôture des inscriptions en préfecture, ils étaient 136 à avoir déposé leur candidature - contre 155 en 2004, année du précédent renouvellement (la liste officielle sera validée par arrêté préfectoral au plus tard vendredi). C'est aux Lilas qu'il y a aura le moins de candidats - seulement quatre. A Aubervilliers-Est et à Saint-Denis-Nord-Ouest, les électeurs auront en main pas moins de dix bulletins différents pour le premier tour. Un tirage au sort en préfecture déterminera la répartition des panneaux électoraux pour la campagne officielle qui démarrera le 7 mars. A noter que, comme en 2008, chaque candidat se présente avec un suppléant du sexe opposé.

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Dix neuf des vingt sortants élus en 2004 sont à nouveau candidat. Seul Stéphane Gatignon, entré l'an dernier au conseil régional pour Europe Ecologie tout en restant maire de Sevran, ne se représente pas. Il avait démissionné du conseil général en mai, en raison du cumul des mandats. Ces élections de mars 2011 ont deux particularités. Pour la première fois depuis 1994, elles n'accompagnent pas une autre élection (municipale ou régionale). Surtout, ce sont, en théorie, les dernières élections cantonales, telles qu'elles avaient été créées sous la IIIe République par une loi d'août 1871 ! La loi sur la réforme territoriale, adoptée il y a quelques semaines, prévoit, qu'à partir de 2014, des conseillers territoriaux seront élus pour siéger à la fois au département et à la région. Les vingt conseillers généraux élus en mars auront donc un mandat écourté à trois ans, au lieu de six ans.

Pour rappel voici la liste des candidats pour Aulnay-sous-Bois Nord :

Sortant : Gérard Ségura (PS)

Candidats : Gérard Ségura (PS), Daouda Sanogo (Sans étiquette), Jacques Leblond (POI), Miguel Hernandez (PC), Franck Cannarozzo (UMP), François Siebecke (Europe Ecologie), Sébastien Ville (NPA), Didier Caron (FN).

Source : BS Le Parisien du 22/02/2011

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Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 23 Février 2011

A l'issue de sa rencontre avec la secrétaire d'Etat à la Santé, Nora Berra, le député Gérard Gaudron est en mesure d'annoncer que le maintien du service de cardiologie interventionnelle de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay lui a été confirmé par la ministre. Tels sont les termes du communiqué un brin triomphant envoyé hier en fin de journée par le parlementaire UMP. "J'avais sollicité un rendez-vous avec Nora Berra sur l'avenir du service de cardiologie, et elle m'a donné cette assurance", répétait-il hier soir. La semaine dernière, une délégation d'élus PS et PC et militants aulnaysiens avait été reçue par l'Agence régionale de santé (ARS) sur ce même sujet.

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Fin 2010, l'ARS a en effet émis un avis défavorable au maintien de cette activité, mise en concurrence avec les hôpitaux voisins du Raincy-Montfermeil et de Gonesse (Val-d'Oise). L'annonce d'un possible transfert avait provoqué l'émotion dans le secteur, à commencer par celle du directeur de l'hôpital Ballanger. Jean-Michel Toulouse avait clamé haut et fort qu'il refusait la fermeture de son service de cardiologie interventionnelle, tout juste rénové, et qui a atteint en 2009 et 2010 le seuil requis de 350 interventions par an.

Le directeur, prudent, attend la confirmation de l'agence régionale de santé

Hier, il a accueilli prudemment l'annonce de Gérard Gaudron : "Je n'étais pas au courant. Tant que je n'aurai pas reçu une lettre signée de la main de Claude Evin (NDLR : directeur général de l'ARS) ou de la ministre, je n'oserai pas y croire. Mais si cela se confirme, c'est une excellente nouvelle !"

Gérard Gaudron indiquait encore hier qu'"un courrier de confirmation de l'ARS va prochainement être adressé aux différentes autorités locales". Mais attention, "le processus de décision n'est pas achevé", tempérait hier soir un porte-parole de l'ARS. La commission exécutive de l'agence doit se réunir lundi prochain pour rendre une série de décisions concernant "plus de cinquante dossiers en région parisienne". "Le directeur va notifier ses décisions dans les jours qui viennent, après un travail de concertation qui dure depuis plusieurs mois."

Alors, décision prise ou pas encore prise ? Hier soir, le secrétariat d'Etat à la Santé n'a pu être joint.

Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du 23/02/2011

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Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 23 Février 2011

Les particules fines cancérigènes concerneraient trois millions de Franciliens.

Beau temps pour les particules fines. Alors que l'Ile-de-France a connu un nouveau pic de pollution vendredi dernier, Pékin enregistrait lundi 21 février un record historique. Si toutes les capitales, du fait de leur densité et concentration de trafic, font face à cette pollution, Paris pourrait accélérer la gestion de ce problème.

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Selon Victor Hugo Espinosa, de l'association Ecoforum, Bruxelles pourrait imposer une amende de 300 000 euros par jour à cause de son dépassement des normes concernant les particules fines d'ici à la fin de l'année. L'Ile-de-France est particulièrement visée, puisque ces pollutions cancérigènes touchent trois millions de Franciliens, selon Airparif, organisme de mesure de la pollution de la région. "Depuis 10 ans la circulation automobile a baissé de 25% à Paris, se targue Denis Baupin, adjoint chargé de l'environnement à la Mairie de Paris (Verts). Maintenant, il faut faire le tri entre voitures plus ou moins polluantes avec un étiquetage et favoriser les transports entre banlieues."

La région, la Ville et la préfecture lancent une étude pour des zones d'action prioritaire pour l'air (Zapa) : Paris et la Plaine Commune à Saint-Denis (93) expérimenteraient alors en 2012 la diminution ou l'interdiction des vieilles voitures polluantes. "Des mesurettes insuffisantes" pour Victor Hugo Espinosa. Mais si ces dangereuses micropoussières sont principalement générées par les véhicules, surtout au diesel (70% du parc automobile français), le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture jouent aussi un rôle. Et elle peut être aggravée par la météo, notamment avec une atmosphère très stable (ni vent, ni pluie) et des inversions de températures.

"Les niveaux de pollution aux particules fines sont stables en Ile-de-France et dépassent les normes depuis 2005, surtout le long des routes, souligne Karine Léger d'Airparif. Mais Londres a des niveaux similaires." En attendant, selon l'OMS, ces particules seraient responsables de 42 000 morts prématurées par an en France.

Source : Oihana Gabriel. 20 minutes Paris. 22/02/2011

 

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Publié dans #Environnement

Publié le 22 Février 2011

L'association de l'Amicale de l'Arc en Ciel d'Aulnay-sous-Bois nous a transmis son bulletin d'information. Nous le relayons bien volontiers.

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                                                      Chers adhérents, amis, riverains,

Depuis le dépôt du permis de construire pour l'espace vert ARC EN CIEL, nous avons étudié sans relâche le moyen de stopper la construction afin qu'une réelle concertation sur le projet voit le jour entre la municipalité et les habitants du quartier (recherches au cadastre, manifestations, huissier, courriers de recours au maire, consultation d'avocat spécialisé). Le député M. Gaudron avait prévu  , dans le projet initial de 2004, un square et une structure d'intérêt général. M. Amédro, élu à l'urbanisme, avait demandé à revoir le nombre de logements (12 au lieu de 24 et un square pour les enfants) évoquant une densité trop importante et de conserver les quatre tilleuls de 50 ans. La réponse de l'élu du conseil de quartier M. Hernandez, du maire M. Ségura a été sans équivoque ; nos arbres "pollueurs" sont tombés sous les dents des tronçonneuses à un moment où personne ne pouvait les défendre, en catimini le 11 août à 7h30, sournoiserie ? Quelle belle démocratie !...

LUMIERE SUR LES PROBLEMATIQUES LIEES A UNE TELLE CONSTRUCTION !!!

*NIVEAU DE LA NAPPE PHREATIQUE ET ECOLOGIE

Le projet initial de 2004 de la cité ARC EN CIEL ne prévoyait pas de fondations profondes pour respecter la nature du terrain instable et marécageux, qui autrefois se prénommait "LES SABLES". Selon le rapport hydrogéologique, la nappe phréatique est à 2M de profondeur et des couches de Gypse composent le sous-sol.

L'eau continue d'affluer dans le futur parking malgré le cuvelage et le pompage. Une pompe assèche la nappe 24h sur 24h, la déversant dans le réseau des eaux usées " A votre santé !". En cas de sécheresse, les dégâts seront d'après les géologues interrogés, très importants : affaissement du terrain dans un large spectre et fissures prononcées dans les murs des habitations. L'eau chassée par l'imperméabilisation des sols remontera par capillarité et selon les experts, l'humidité dans les murs des habitations est inévitable. L'eau reprend toujours ses droits (poussée d'Archimède).

Sachez que les études complémentaires du sous-sol recommandées n'ont pas été effectuées. La société Bouygues ne connaissait pas la vraie nature du terrain. L'imperméabilisation intensive des sols (injection de béton très importante) nous fait courir des risques d'inondations en cas de forte pluviométrie.

L'énergie utilisée par le pompage 24/24 heures de la nappe phréatique sera payée par qui ?

 

*IMPACT VISUEL

Cette construction va atteindre 12 mètres de haut, ce qui va réduire considérablement l'ensoleillement des pavillons alentours (humidité). Aucune harmonie avec le reste des constructions (matériaux différents). Vis à vis important (intimité des personnes). L'intégralité du terrain est utilisée, aucun espace de "respiration" n'a été prévu.

 

*DENSITE

24 logements, 24 familles, combien d'enfants ? Où vont jouer tous ces enfants, aucun espace vert libre dans le quartier. L'école Fontaine des prés est saturée en effectif (sans compter les enfants des futurs logements (40) de Balagny). 24 places de parking, et quand celui-ci sera inévitablement inondé, où stationneront les véhicules ? Car vous le savez, 24 familles est égal en moyenne à 48 voitures. Notre quartier de mixité conviviale va connaître un fort taux de concentration, de circulation, sans espace de respiration entraînant tensions, pollution. Nous reproduisons ici les erreurs de densité qui ont créé les ghettos qu'aujourd'hui nous essayons de réhabiliter.

 

*ECOLOGIE

Nappe phréatique pompée 24h/24. L'eau du parking chargée en particules polluantes déversées dans le réseau des eaux usées. Bâtiment construit en parpaings béton et non en briques isolantes comme prévu.

 

*LOGEMENT SOCIAL

La construction d'un tel bâtiment est financée en grande partie par les loyers. Il faut savoir que les coûts engendrés par l'isolation hydrofuge des fondations a un coût de 30% supérieur au montant total de construction. A votre avis, où va se répercuter ces charges supplémentaires ? Peut-on, selon vous, encore appeler ces logements, des logements sociaux ?

Quel sera le coût des charges dans un bâtiment qui n'est pas en rapport avec l'Agenda 21 ?

 

Nos recours, nos propositions de 18 logements afin de garder l'espace vert Arc en ciel n'ont pas été entendus par un maire "à notre écoute" malgré les 600 signataires, les 11 associations, l'élu vert, le Député et les manifestations auxquelles vous avez répondu présents. Nous avons eu droit à la réputation "d'égoïstes qui ne veulent pas des gens des trois mille dans notre quartier" alors que comme vous le savez, beaucoup d'entre nous viennent des 3000 ! Notre requête légitime n'a jamais été prise en considération, ni même les raisons qui nous ont poussés à ces actions, nous avons eu affaire à un mur.

 

Nous avons le soutien d'un avocat expert en urbanisme et vous tiendrons informés de la suite des événements. Vous pouvez manifester votre soutien en adressant vos dons au 8 rue de l'Arc en ciel.

 

Veuillez agréer, chers adhérents, amis et riverains, l'expression de nos salutations distinguées.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Associations

Publié le 22 Février 2011

Lancé par le gouvernement début 2011, le PTZ+, un prêt complémentaire, pourra être accordé à tous ceux qui rêvent d'acheter leur première résidence principale. Plusieurs critères sont pris en compte pour son obtention. Décryptage.

pret-taux-zero-plusAlors que les taux des crédits viennent de reprendre leur ascension, ceux qui achètent une résidence principale pour la première fois ont un ballon d'oxygène : ils peuvent bénéficier du "prêt à taux zéro plus" ou "PTZ+", lancé par le gouvernement au début de l'année 2011. Contrairement à l'ancien prêt à taux zéro, il n'est pas soumis à un plafond de ressources. Son calcul relève d'un savant cocktail de paramètres : la localisation du logement, sa performance énergétique, son statut (neuf ou ancien), le nombre de personnes dans la famille. Le nouveau PTZ est censé aider en priorité ceux qui cherchent à se loger dans les zones où le prix du mètre carré est le plus élevé. Fera-t-il toutefois des miracles à Paris ou en Ile-de-France ? Précisons qu'il s'agit d'un prêt complémentaire : son montant ne peut pas représenter plus de la moitié du total des prêts nécessaires à l'achat. Une famille de cinq personnes souhaitant, par exemple, acquérir un appartement de 80 m², à Nanterre (Zone A), pour 400 000 euros, et disposant de 200 000 euros d'apport personnel, ne pourra pas avoir plus de 100 000 euros de prêt à taux zéro, soit l'équivalent de ses emprunts bancaires.

ptz.jpgEn outre, le PTZ+ est plus intéressant dans du logement neuf, c'est-à-dire construit ou acquis en vue d'une première occupation. Or, il y en a très peu à Paris : 200 seulement étaient disponibles fin 2009. En outre, ils coûtent encore plus cher que les logements anciens. Ces derniers sont souvent mal classés énergétiquement (E à G), ce qui diminue le coût du prêt. Un célibataire souhaitant emprunter 200 000 euros pour l'achat d'un studio dans de l'ancien pourra prétendre à un PTZ+ de 12 400 euros seulement, si l'appartement a une mauvaise étiquette énergétique. Si l'appartement était bien classé (de A à D), il pourrait prétendre au double, soit 24 800 euros. Si l'appartement était neuf et classé basse consommation, il aurait droit à 49 600 euros. Pour savoir à quelle somme il peut prétendre, le primo-accédant peut utiliser le simulateur du ministère du logement (Ptz-plus.gouv.fr) ou demander un diagnostic financier gratuit dans une agence départementale d'information sur le logement (Adil) dont la liste est disponible sur le site Anil.org.

L'Adil 75, qui est située boulevard Edgar-Quinet, dans le 14e arrondissement, reçoit de nombreuses demandes. Elle a ainsi pu bâtir le plan d'un homme célibataire de 38 ans, gagnant 1 771 euros net par mois, et bénéficiant d'un apport personnel de 122 000 euros, du fait qu'il loge chez ses parents. Celui-ci pourra acheter 28m² dans le 19e arrondissement, moyennant 215 000 euros, grâce à un prêt bancaire de 50 000 euros sur 20 ans, au taux de 3,50%, à un prêt de 36 300 euros à taux zéro sur 15 ans, proposé par la Ville de Paris, et à un PTZ+ de 6 200 euros sur 25 ans.

L'Adil constate toutefois que, dans la capitale, l'accession à la propriété devrait rester hors de portée des familles modestes sans apport personnel. Une famille monoparentale de trois personnes disposant de 2 500 euros de revenus mensuels ne pourrait ainsi prétendre à un trois pièces de 60 m² dans le 19e arrondissement. Avec, sur trente ans, des mensualités de 750 euros, soit 30% de ses revenus, elle devrait se contenter de 30 m²;

Source : Rafaële Rivais Le Monde pour Direct Matin 14/02/2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

Publié le 22 Février 2011

Rencontre avec Daouda Sanogo

Daouda Sanogo a bien voulu accorder un peu de son temps à Aulnaylibre ! Nous l'en remercions. Les lignes qui suivent vous permettront de mieux faire connaissance avec celui qui se définit comme le candidat des habitants.

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Daouda Sanogo, 34 ans et autant d'années passées à Aulnay-sous-Bois, se présente aux cantonales de mars prochain sur la liste "Ensemble pour le changement". N'essayez pas de lui coller une étiquette politique. Il n'en a pas. Cette candidature (associée à Laurence Scaillet, la trentaine également) s'inscrit dans une démarche citoyenne totalement indépendante des partis.

Un entrepreneur solidaire au service de l'environnement

Daouda Sanogo n'est pas un inconnu. Lauréat national du concours "talent des cités" en 2009, sa société a reçu le prix Eco Trophée 93 en 2010. Son activité professionnelle consiste à collecter et recycler tous types de déchets électroniques (téléviseurs, ordinateurs, imprimantes...). Ce qui peut être réparé est ensuite reproposé à la vente à des prix solidaires. Cet aboutissement est le fruit d'un parcours toujours au plus proche de la cause environnementale puisqu'il a commencé à la mairie d'Aulnay comme ambassadeur du tri.

Une candidature citoyenne au service des habitants   

"Etre candidat, c'est une aspiration. Une vraie envie. Il est inutile de faire semblant. Il faut y aller parce que les habitants ont des choses à dire...". Plus la conversation se poursuit et plus Daouda Sanogo pointe du doigt la coupure entre le monde politique et la population. Cette impression étrange que les administrés ne sont plus écoutés par leurs représentants, une fois élus. Il réclame "plus de transparence et de visibilité sur les actions de ceux qui gèrent le département". Il s'engage à "des comptes-rendus réguliers" en cas de succès à l'élection.

Replacer le citoyen au centre du débat et de l'action politique

Le département est géré depuis 50 ans par la gauche. Pour quels résultats ? Peut-on renouveler perpétuellement le mandat des personnes en place dans ces conditions ? Du point de vue de Daouda Sanogo les quelques 1,7 milliards d'euros de budget dont dispose le conseil général ne sont pas affectés aux bons endroits. "Nous sommes en retard dans le domaine de l'insertion par exemple" déplore-t-il. "Les dépenses de communication prennent le pas sur le renforcement du lien social et de la cohésion des quartiers, poursuit-il "ce qui est en décalage avec la réalité que vivent les gens sur le terrain".

"Nous ne pouvons pas attendre la fin des chantiers du Grand Paris, conclut-il c'est maintenant qu'il faut agir en réfléchissant tout de suite à des solutions de transports rapprochant la population des bassins d'emplois." Ceci est vital d'autant plus que "la ville regorge de talents encore inexploités. Il faut effectuer un véritable travail de fond pour qu'ils émergent".

Vous l'aurez compris, l'ambition de la candidature de Daouda Sanogo est d'être au plus prés des préoccupations quotidiennes de la population  afin de les remonter directement auprès du conseil général  pour qu'il en tienne compte et agisse plus efficacement à l'avenir.

   

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Février 2011

Et bien voilà ! Il fallait que cela arrive un jour. Aulnaylibre ! fête aujourd'hui ses deux ans d'existence. L'occasion de jeter un œil dans le rétroviseur et pourquoi pas de mesurer un bout du chemin accompli depuis la rue des Saules. Créé au début exclusivement autour de ce quartier du Vieux-Pays, le blog a désormais pris une ampleur plus importante  abordant une multitude de thèmes, sans s'imposer de limites, avec une approche totalement libre et indépendante, quitte parfois à faire grincer des dents.

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442 articles publiés, 634 commentaires validés et des pics de fréquentation aux alentours de 500 visiteurs uniques par jour dans les moments d'euphorie ! Et tout ceci en l'espace de deux petites années. C'est grisant, prenant, affolant parce que la tentation de porter votre site toujours plus haut peut vous envahir. Mais pour Aulnaylibre ! ce cap mental est franchi. Seul importe le plaisir. D'aller chercher l'information, de la décortiquer, de la partager et donc la rendre accessible à chacune et chacun d'entre vous.

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Une troisième année s'ouvre aujourd'hui et personne ici ne sait ce qu'elle apportera. Aulnaylibre ! poursuit sa route, à son rythme, en toute liberté, apportant son regard sur le monde qui l'entoure. En attendant de courir vers de nouvelles aventures, la rédaction remercie chaleureusement l'ensemble des lectrices et lecteurs de notre blog, celles et ceux qui le font vivre à travers leurs commentaires sans oublier celles et ceux qui ont parfois franchi le pas en écrivant une note. Les encouragements, les sourires reçus sur le terrain au contact direct des Aulnaysiennes et Aulnaysiens qui lisent Aulnaylibre ! sont évidemment une source de motivation inépuisable.

J'ai une pensée particulière pour un voisin de palier de la blogosphère, mon ami d'Aulnay David, le premier à avoir inscrit Aulnaylibre ! dans une liste de blog à Aulnay-sous-Bois. Ce fut un moment important.

Encore merci et à bientôt sur Aulnaylibre !

Amicalement

Stéphane Fleury, au nom de la rédaction.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 21 Février 2011

De l'assiduité de nos 40 élus au conseil général

Les cantonales de mars prochain approchent à grands pas. Le Parisien daté d'aujourd'hui fait un point sur l'assiduité de nos 40 représentants au sein du conseil général. Ainsi, pour Aulnay-sous-Bois, l'on apprend que le taux de présence de Gérard Ségura (PS, Aulnay-Nord) depuis 2008 est de 78% quand celui de Jacques Chaussat (UMP, Aulnay-Sud) est de 91%. La suite ci-dessous...   

Le conseil général de Seine-Saint-Denis, ce sont 40 élus qui se réunissent huit à neuf fois par an en séance publique, à l'hôtel départemental à Bobigny. Derrière leurs bureaux en ellipse, ils débattent et votent les projets préparés lors des réunions de commissions. Comme nous l'avions fait en 2008, lors du dernier renouvellement de la moitié de l'assemblée départementale, nous avons voulu vérifier l'assiduité des conseillers généraux aux 23 séances plénières (jusqu'à fin 2010) de la présidence du socialiste Claude Bartolone.

conseilgeneral.jpgPrincipal constat, les élus du 93 sont toujours aussi assidus. Ainsi 70 % d'entre eux ont assisté à plus de huit séances sur dix, et ils ne sont que deux - Nelly Rolland (DVG) et Manuel Martinez (app. PS) - à en avoir séché plus de la moitié. Six élus, tous socialistes, ont même été présents à 100% des séances. A noter qu'une séance d'octobre dernier, sur le vote du plan collège, avait été boycottée par la droite et quasiment tous les communistes, ce qui explique par exemple que le chef de file de l'UMP, Ludovic Toro, n'a que 96% de présence. A l'inverse, la séance d'avril 2010, consacrée au vote du "budget de révolte", selon les mots de la majorité, a mobilisé 100% des élus, ainsi que des caméras de télévision.

Si l'on compare la période Bartolone avec la période Bramy (2004-2008), on observe que les socialistes sont plus présents depuis que leur champion est président (Bertrand Kern est ainsi passé de 47% à 96% d'assiduité). Les communistes, au contraire, assistaient plus souvent aux séances avant mars 2008. Une exception notable, celle de l'élu montreuillois Manuel Martinez, bon dernier. Ainsi en 2009, il n'a été présent qu'à la première (en février) et à la dernière ( en décembre ) séances de l'année. "A l'époque, j'étais adjoint à l'urbanisme de Dominique Voynet. Il y avait de gros dossiers à suivre. J'ai donné la priorité au mandat municipal", explique-t-il.

Bartolone promet moins d'indemnités en cas d'absentéisme

Salarié à plein temps dans une multinationale, Manuel Martinez n'a pas renoncé à sa carrière professionnelle pour la politique. "C'est compatible à condition de ne pas exercer deux mandats exécutifs" assure-t-il. L'élu souligne qu'il a travaillé au conseil général, notamment au sein de la commission sport et culture, et en représentant le département dans les conseils d'administration des collèges. "De toute façon, seuls 5% des dossiers sont réellement débattus en séance publique, le reste est tranché avant". Dans le groupe communiste, Nelly Roland est passée de 83% de présence sous Bramy à 48% depuis mars 2008, époque où elle est devenue maire de Villepinte.

Même s'il est minoritaire, cet absentéisme fait désordre à quelques semaines des élections cantonales, surtout pour des élus qui se représentent devant les électeurs. Pour couper court aux critiques, Claude Bartolone annonce que, s'il est reconduit à la présidence, il compte appliquer au conseil général ce qui se pratique déjà à l'Assemblée nationale, à la région et même au Conseil de Paris. "Le versement des indemnités tiendra compte de la présence des élus en séance. S'ils ne sont pas là pour les votes, elles seront réduites en proportion", promet-il.

Ci-dessous voici le taux de présence de nos 40 conseillers généraux.

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Source : Blandine Seigle Le Parisien 21/02/2011  

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 20 Février 2011

M6 consacre ce soir à partir de 20h45, dans le cadre de son émission Capital abordant la thématique comment réussir en France, un reportage concernant les entrepreneurs d'Aulnay-sous-Bois. La bande annonce n'évite pas les clichés habituels : "Loin des clichés de voitures brûlées et des barres HLM, des jeunes ont décidé de montrer qu'il est possible de monter une entreprise en banlieue. Quel est le secret de ceux qui s'en sortent ?"

 A l'affiche entre autres, le cercle pizza, une pizzeria qui devrait ouvrir ses portes courant mars prochain au 86 chemin du moulin de la ville.

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 19 Février 2011

L'apiculture urbaine a de beaux jours devant elle. Les abeilles des villes se portent mieux que leurs consœurs des champs, protégées des pesticides et de la sécheresse. Aux Lilas (93), deux passionnés lancent une expérience de rucher.

La commune des Lilas (93) va prochainement entamer sa lune de miel avec l'Appis Melifera, plus connue sous le sobriquet d'abeille. Quoi de plus logique pour une ville au nom fleuri ! Et pourtant, les abeilles ne raffolent pas du lilas, préférant le laisser aux papillons, ce qui ne les empêche pas de polliniser près de 80% des espèces végétales présentes sur terre. Dans quelques mois, avec le retour des beaux jours, 4 à 5 ruches seront installées sur un terrain arboré de 1000m². Viendront alors s'y installer quelque 200 000 abeilles, environ 50 000 par ruche, colonisant jardins, potagers, balcons et espaces verts avoisinants.

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A l'origine de ce projet, deux amoureux de la nature, Andrée Cohen Schurgast et Miguel Pérez. La première a déjà mis un doigt dans le pot de miel, puisqu'elle est assistante au rucher du jardin du Luxembourg et a suivi il y a cinq ans la formation dispensée dans ce jardin parisien. Un cursus d'un an, alternant théorie et pratique, qui rencontre un vif succès, selon l'une des responsables de la Société centrale d'apiculture : "En l'espace de deux heures, nos 100 places pour la formation sont prises d'assaut." Effet de mode, loisir étiqueté bio, l'engouement pour les ruches et ses habitantes est bel et bien là, même en ville.

"Si vous rentrez dans le domaine des abeilles, vous ne pouvez plus en sortir, confie Andrée, cela touche à tout, de l'écologie avec le combat contre les pesticides et pour la biodiversité, à l'étude des plantes, la fabrication de produits issus de la ruche... et puis chez les abeilles l'individu n'est rien, c'est la collectivité qui est importante." La cohésion est aussi l'idée qui prévaut pour ces Lilasiens qui envisagent de faire de ce rucher urbain un lieu de rencontre et de partage intergénérationnel.

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L'initiative du rucher des Lilas n'est pas isolée, l'apiculture urbaine se développe de plus en plus. En témoignent la multiplication des formations au métier et la présence croissante de ruches à Paris (environ 200) et en Ile-de-France. "L'abeille des villes se porte bien mieux que l'abeille des champs" confie Nicolas Géant, un des rares apiculteurs de la capitale, qui s'occupe des ruches implantées sur les toits du Grand Palais, de la Tour EDF à la Défense, de Louis Vuitton, de la Tour d'Argent... Contrairement aux idées reçues, les abeilles se plaisent en ville : elles produisent de trois à cinq fois plus car la pollution est moindre, notamment celle des pesticides. Il y a moins de monocultures, une diversité plus importante de plantes mellifères, avec des floraisons espacées dans le temps. De plus, la ville souffre moins de sécheresse qui affecte plantes et butineuses.

Sur les vingt ruches que compte le jardin du Luxembourg, 1 184 kg de miel ont été produits l'année dernière, vendus en quelques heures. En attendant le printemps, les abeilles d'hiver, qui vivent plus longtemps que les butineuses (un mois environ), restent dans la ruche, s'agglutinent et battent des ailes sur place pour élever la température et atteindre les... 20°C.

Source : Adrien Chauvin Le Monde pour Direct Matin 11/02/2011

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Publié dans #Environnement

Publié le 19 Février 2011

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C'est le Parisien daté d'aujourd'hui qui l'écrit : l'agence régionale de santé (ARS) reviendra-t-elle sur la menace de transfert du service de cardiologie de l'hôpital intercommunal Robert-Ballanger ? Les défenseurs mobilisés depuis près de deux mois, qui ont recueilli 1000 signatures sur une pétition, ont trouvé raison d'espérer dans leur rencontre jeudi avec le directeur de cabinet et les deux autres proches collaborateurs de Claude Evin, le patron de l'ARS."L'ARS a décidé de reconsidérer sa position en se donnant le temps de la réflexion", explique la délégation composée de salariés de Ballanger et d'élus d'Aulnay. Un sursis, que Claude Evin a fixé au 28 février. D'ici là, il promet de se pencher à nouveau sur la situation de l'unité de cardiologie, où passent environ 75 000 patients par an.

Source : Le Parisien du samedi 19 février 2011.

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Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 18 Février 2011

Un nouveau candidat dans la course aux cantonales.

Jusqu'à présent ils étaient cinq sur la liste des candidats déclarés aux élections cantonales d'Aulnay-sous-Bois Nord des 20 et 27 mars 2011 :

Frank Cannarozzo (UMP). Suppléante : Stéphanie Michel-Gaudron

Miguel Hernandez (PCF). Suppléante : Djamila Claisse

Jacques Leblond (POI). Suppléante : Sylvie Guy

Gérard Ségura (PS/PRG). Suppléante : Leïla Abdellaoui

François Siebecke (EELV). Suppléante : Mariella Parmigiani

 

Aulnaylibre ! est en mesure de vous révéler ce soir l'arrivée d'un sixième candidat dans la course :

 

Daouda Sanogo (Sans étiquette politique). Suppléante : Laurence Scaillet. Vous trouverez ci-dessous leur tract intitulé : "Ensemble pour le changement".

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 17 Février 2011

Dans certaines cités populaires, les conditions de vie précaires et les incompréhensions entre générations compliquent la tâche éducative de parents soucieux de bien faire.

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 On les appelle cités, quartiers sensibles ou en difficulté, parfois simplement « quartiers », comme pour jeter un voile pudique sur la réalité que ces noms recouvrent. Certains se retrouvent parfois quelques jours sous les feux des projecteurs. Leurs habitants retombent ensuite dans l’oubli, souvent exaspérés par les représentations effrayantes données de leur univers quotidien dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas.

4,4 millions de personnes vivent dans un de ces quartiers où les familles nombreuses et monoparentales sont plus fréquentes. Comment vivent-elles ? Comment y grandissent leurs enfants ? « Certaines familles sont satisfaites d’y vivre, car elles n’ont pas connu autre chose. Les plus âgés ont parfois vécu dans les bidonvilles des années 1970. Ils ont fait un saut qualitatif et s’en contentent. Dans un lieu qui défraie la chronique, il peut aussi y avoir des îlots de tranquillité. Ces quartiers sont aussi de moins en moins isolés car ils ont été rattrapés par l’extension urbaine. Malgré ses insuffisances, la politique de la ville y a installé des équipements, médicaux, sociaux, sportifs… Les plus insatisfaits sont souvent les jeunes qui y sont nés et ne peuvent plus supporter ce quartier. Ils ont l’impression qu’élever leurs enfants ici représente un handicap pour leur avenir », constate Jacques Barou, anthropologue, chercheur au CNRS à Grenoble.

La mixité sociale qui prévalait dans les années 1960 a disparu. Les classes moyennes sont allées s’installer ailleurs. Aux difficultés normales auxquelles tous les parents sont confrontés s’ajoutent d’autres écueils.

 

Incompréhensions entre les générations

 

« Les parents se soucient de l’éducation de leurs enfants, mais se sentent souvent dépassés. Leurs adolescents sont parfois mieux adaptés qu’eux à la société française. Ils ne se jugent pas légitimes pour exercer leur autorité, ils ont plus de doutes. J’ai entendu une mère expliquer qu’elle avait interdit à sa fille adolescente de se faire un piercing au nombril et de rentrer après minuit. Elle a été rassurée de savoir qu’une des enseignantes présentes à la réunion interdisait la même chose à la sienne, car elle se demandait si sa décision était justifiée. Ces parents ne peuvent pas transmettre l’éducation qu’ils ont reçue. Ils expriment souvent la peur que les services sociaux viennent prendre leurs enfants », observe Bénédicte Goussault, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris XII-Créteil, qui a suivi des groupes de parole à Aulnay-sous-Bois et à Pierrefitte-sur-Seine (2).

Pour S. Colette Hamza, xavière, déléguée pour les relations avec les musulmans au diocèse de Marseille, plusieurs réalités se juxtaposent. « On trouve des lieux où il existe une vraie convivialité et d’autres avec une violence à fleur de peau. Mais ce que je vois surtout à Marseille, ce sont les incompréhensions entre les générations, notamment chez les musulmans. Les plus jeunes sont souvent dans le rejet, la radicalisation. On assiste aussi à une ghettoïsation des cités. C’est dramatique, car la seule issue pour ces jeunes, c’est l’ouverture sur le monde. »

Selon le rapport 2010 de l’Onzus (Observatoire national des zones urbaines sensibles), le sentiment d’insécurité reste plus élevé qu’ailleurs, même s’il recule (3). Conséquence ? « Les familles cherchent à éviter le contact, par crainte que les enfants des voisins exercent une mauvaise influence sur les leurs. Elles ont souvent peur de l’espace public et qu’ils leur échappent », explique Jacques Barou.

 

La démission parentale ?

 

Or ce monde extérieur exerce une vraie attraction car, souligne le chercheur, « il existe une vraie communauté enfantine dans ces quartiers. Certains s’y trouvent bien, se constituent en bandes. Cependant, ceux qui appartiennent à un groupe minoritaire, social ou ethnique, peuvent aussi y être très malheureux ».

Sylvie Blanchet, enseignante en Rased (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté), travaille depuis dix ans dans plusieurs écoles du quartier de la Source à Orléans (4). Selon elle, si la paupérisation ne s’aggrave pas, elle s’étend géographiquement.

La démission parentale ? « Je n’y crois pas, dit-elle. Les problèmes sont davantage liés à la précarité : quand on ne travaille qu’en intérim, c’est difficile de planifier quoi que ce soit et le quotidien devient vite épuisant ; alors il arrive qu’on rate des rendez-vous ou qu’on ne vérifie pas le travail des enfants le soir. Il est de même difficile de programmer des rendez-vous chez un orthophoniste pour prendre en charge des problèmes de dyslexie. Quand on travaille très tôt le matin ou très tard le soir, comme c’est souvent le cas pour les emplois peu qualifiés, la vie de famille est malmenée. Cela ne veut pas dire qu’on ne se soucie pas du devenir des enfants, mais signifie que la vie est instable, difficile et qu’on fait, jour après jour, ce qu’on peut pour garder la tête hors de l’eau. »

Faryssy, une jeune mère d’origine marocaine, très impliquée dans la vie de l’école, ne cache pas son agacement. « Certains parents d’élèves disent que c’est à l’école d’éduquer l’enfant, mais c’est à eux de poser des limites. Nos parents étaient illettrés, ils ne pouvaient pas nous aider, mais aujourd’hui, ceux qui ont grandi en France sont allés à l’école. Les classes sont surchargées, les maîtresses ne peuvent pas tout faire. Je considère normal d’aider ma fille à faire ses devoirs. Je me suis arrêtée au baccalauréat et je travaille en usine. Je ne souhaite pas cette vie à mes enfants. Je voudrais qu’ils aillent à la fac et qu’ils ne se laissent pas influencer par ceux qui ne veulent pas travailler. »

Selon Bénédicte Goussault, cette réticence de certains parents à pénétrer dans l’école s’explique. « Souvent ils considèrent qu’ils n’ont pas à y intervenir, et que de même qu’on laisse le maçon faire un mur, on laisse l’enseignant faire sa classe. Ils ont souvent un mauvais souvenir de l’école et l’impression de n’y aller que pour entendre des reproches. »

 

Le dialogue passe aussi par les échanges interreligieux

 

Afin de faciliter le dialogue entre les familles et les institutions, les bonnes idées sur le terrain ne manquent pas. Profession banlieue, centre de ressources pour la politique de la ville en Seine-Saint-Denis, lutte pour la reconnaissance professionnelle des femmes-relais, ces médiatrices issues des quartiers populaires qui se sont organisées spontanément dans les années 1980.

« Leur rôle est de lutter contre l’isolement dans les quartiers, de faire circuler la parole et de donner des clés pour s’en sortir », explique sa directrice Bénédicte Madelin. Depuis 2005, cinquante d’entre elles ont suivi une formation et travaillent, « mais il ne s’agit que d’emplois aidés, alors que leur utilité est reconnue », déplore-t-elle.

À Maurepas, un quartier populaire de Rennes, une formation réalisée en partenariat avec ATD Quart Monde a permis à des enseignants de l’école primaire d’échanger avec les parents d’élèves sur leurs attentes réciproques.

Le dialogue passe aussi par les échanges interreligieux. à Marseille, S. Colette Hamza a récemment participé à une initiative d’une communauté religieuse dans une cité du nord-est de la ville : la mise en place d’un groupe de parole islamo-chrétien « pour échanger sur nos fois et le “vivre-ensemble” ».

« Il faut prendre appui sur les ressources des habitants, soutenir les initiatives locales et les réseaux de proximité », préconise Bénédicte Goussault. L’enjeu est de taille. Chaque année, souligne le rapport de l’Onzus, 7 % des habitants quittent ces quartiers et sont remplacés par de nouveaux arrivants, dont la situation est souvent plus précaire.

Marie AUFFRET (La Croix du 16/02/2011)

(1) Chiffres Insee 2006.
(2) Auteur de
Être parent aujourd’hui, une aventure au quotidien, Éditions de l’Atelier, 160 p., 21 €.
(3) Lire
La Croix du 23 décembre 2010.
(4) Sylvie Blanchet est aussi chroniqueuse dans les pages « Parents & enfants » de
La Croix.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 16 Février 2011

C'est une chanson bien connue des aulnaysiens lorsque les fêtes de fin d'année pointent leur nez : " Quand les rois mages viennent à Aulnay, ils passent toujours par la sente du berger,  je les suivrais, où ils iront j'irai, fidèle comme une ombre jusqu'au pont de l'Union..." Depuis que j'ai découvert par hasard en vélo ce passage entre le boulevard Lefèvre et la rue Honoré Sohier, cet air me trotte dans la tête et une question me taraude l'esprit : mais d'où vient ce nom ? La sente du berger...

le-gue--moutons--copie-1.JPGComme je suis du genre déterminé lorsqu'il s'agit de trouver des réponses à mes questions, j'ai appelé directement l'accueil de la mairie en demandant si quelqu'un savait quelque chose. Je suis passé de services en services, patrimoine, urbanisme, archives etc... enchaînant les conversations avec des interlocuteurs, plus sympathiques les uns que les autres, qui se sont vraiment creusés la tête pour me fournir une explication.

J'aurais pu repartir broucouilles (comprendre bredouilles) comme disent les chasseurs dans le Bouchonois, mais on m'a dit que c'était probablement en hommage à un lieu-dit, ce qui vous le verrez ci-dessous semble proche de la réalité. Dès lors, j'ai contacté le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d'Aulnay) qui a eu la gentillesse de me fournir un certain nombre d'informations que je me fais un plaisir de partager avec vous.

Troupeau-de-mouton.JPGLa sente du berger est une voie nouvelle qui a été créée en 1994 (délibération municipale n°49 du 30.06.1994). Rien n'est indiqué dans cette délibération sur la raison de cette dénomination. Sur les plans de 1819, nous trouvons le lieu-dit "la Butte aux Bergers" qui se trouvait approximativement entre la mairie actuelle et la rue Jules Princet. A Aulnay, il y avait des troupeaux de Mérinos. Est-ce en souvenir des bergers qui devaient emprunter des chemins entre ce lieu-dit pour aller dans les plaines sur la route de Gonesse ? C'est l'hypothèse envisagée par le C.A.H.R.A...

Si jamais quelqu'un en sait plus... Je suis preneur !

Troupeau-de-moutons-2.JPGJe remercie infiniment le C.A.H.R.A. d'avoir bien voulu prendre le temps de chercher pour me fournir des éléments de réponse. Merci également pour les trois cartes postales des moutons à l'emplacement de Jacques Prévert, dans les quartiers de la Fontaine des Prés et route de Gonesse.

Stéphane Fleury, blogueur itinérant

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Aulnay d'hier et d'aujourd'hui...

Publié le 16 Février 2011

Il m'aura suffit d'un ou deux tweets sur un réseau social qui fait office de café du commerce pour recevoir une gifle sur la joue droite. Sur cette polémique hyper locale réservée au microcosme de la blogosphère, il n'est toutefois pas utile de s'étendre plus que de raison. D'une certaine façon je comprends que Billel ait eu besoin d'exprimer son sentiment, et son papier est ma foi fort bien tourné. Du reste, je conçois avoir pu heurter la sensibilité d'Aulnay Radical et des Amis d'Aulnay par la teneur directe de mes propos virtuels. Il n'en reste pas moins que les retours que j'en ai eus semblent démontrer que mes écrits reflètent l'opinion générale, y compris d'ailleurs au sein même de certains membres de cette famille politique.

Cela dit, il ne m'appartient pas de juger les choix stratégiques de chacun, étant moi-même attaché à la liberté d'autrui. Ainsi, j'ai émis un commentaire sur la place publique sans prendre la peine d'argumenter ni même de rencontrer les principaux intéressés. De ce point de vue, je veux bien concéder une certaine légèreté et faire amende honorable. Considérons toutefois que je n'ai pas l'intention de porter cette affaire comme un fardeau ou me flageller outre mesure pour la peine. Car finalement nous ne sommes pas ennemis (quel vilain mot au passage). En effet, améliorer le cadre de vie de tous les aulnaysiens et défendre les zones pavillonnaires mises à l'épreuve de l'aménagement du PLU sont des objectifs dans lesquels je me reconnais et m'inscris  totalement. Voilà qui est dit.

Nous aurions pu en rester là et repartir ami ami sur de bonnes bases mais pour Billel la joue droite n'était pas suffisante et il s'est mis en tête de s'occuper également de la gauche qui pourtant elle n'avait rien demandé. J'ai ainsi eu droit au passage à quelques piques nébuleuses, obscures, incompréhensibles, plutôt suggérées que documentées, que je pourrais également juger inamicales voire hostiles s'il me prenait l'envie d'être soudain chatouilleux.

Ainsi "J'aurais beaucoup d'affection pour des associations qui n'ont pas pour seul objectif que d'améliorer le cadre de vie de tous les aulnaysiens !"  J'avoue ne pas comprendre. J'essaie de faire mentalement un rapide historique de mon modeste parcours. Rue des Saules, Cité Arc en ciel, Rue Fernand-Herbaut/Impasse des marronniers, Rue Riquet-Doudeauville (je l'aime bien celle-là. J'ai passé un week-end entier à tracter seul l'ensemble des boîtes aux lettres du secteur simplement pour que les riverains soient au courant de ce que la modification du PLU pouvait provoquer dans leur quartier) , Rue de Pimodan et tout cela bien avant le collectif PLU.

Du reste et pour résumer, je crois pouvoir écrire sans risque que j'ai presque rencontré la quasi-totalité des habitants, des associations en proie avec les affres du plan local d'urbanisme quelles que soient les problématiques auxquelles ils étaient confrontés, du nord au sud, de marchés en marchés, de manifestations en manifestations, de réunions publiques en réunions publiques jusqu'aux conseils municipaux. On a parfois dit que j'étais partout ! C'est sans doute un peu vrai. Cela dit, si j'ai agi ainsi ce n'est pas pour me faire mousser. L'envie d'aller voir au delà de mon quartier pour me nourrir de l'expérience des autres, faire partager la mienne, échanger, débattre, comprendre, évoluer et surtout tenter d'agir pour changer les choses, telles ont été mes principales motivations.

A aucun moment je n'ai revendiqué la moindre position de leader. On a tenté de me coller tellement d'étiquettes dans le dos, ce mal si français de placer les gens dans des cases parce que cela rassure, que mes ongles peinent parfois à trouver la peau quand je veux me gratter. Ainsi, ma prétendue prétention à un quelconque leadership associatif est franchement à se tordre de rire. Elle est de l'ordre du pur fantasme pour ne pas écrire du délire. Je ne vois vraiment pas d'où vient une telle affabulation.

Je terminerai enfin par le "pas si libre". S'il s'agit de ma petite personne je revendique au contraire le privilège immense d'une totale liberté de ton et d'action. Et puisque le contexte s'y prête, je vais prendre un exemple tout simple et d'actualité. S'il me venait l'envie de me présenter aux cantonales de mars prochain (on me souffle dans l'oreillette qu'il faut déposer les listes cette semaine) et bien aucune pression, aucun petit jeu politique ne pourraient m'en empêcher. Les choses sont claires et il n'y a aucun doute possible... Moi, je suis vraiment libre...

Bien à toi et amicalement,

Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 15 Février 2011

Regardez bien cette image extraite du magazine municipal Oxygène (n°115) du 20 janvier 2011. On y apprend qu'un parking situé dans le quartier Tour Eiffel, à l'angle des rues Marcel-Sembat et Emile Volpati très précisément, va être transformé en square à la demande des habitants. L'objet de cette note n'est pas de débattre s'il est préférable d'avoir un parking ou un square à cet endroit, mais d'observer comment cette information a été présentée par l'hebdomadaire qui se définit comme étant celui des habitants d'Aulnay-sous-Bois.

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En page 10 de ce numéro d'Oxygène, on lit donc que le parking va se transformer en espace vert à la demande des habitants d'Eiffel. Or il se trouve que justement nous en avons rencontré des habitants et figurez-vous qu'ils n'ont rien demandé ! Bien au contraire ! Du reste, et c'est un scoop Aulnaylibre !, ils n'ont tellement rien demandé qu'ils ont déjà déposé en sous-préfecture les statuts d'une nouvelle association de quartier : l'Association des Commerçants et Habitants du Quartier de la Tour Eiffel.

Cette structure en devenir a fait circuler une pétition qui a déjà récolté 300 signatures (!) demandant le maintien du parking et une mobilisation pour modifier le projet de la mairie voire l'annuler ! Il semblerait donc que l'exécutif municipal actuellement en place continue d'appliquer ses méthodes bardées de certitudes, plus soucieux d'imposer ses projets plutôt que de convaincre. Faisons le bonheur des gens malgré eux tant qu'on y est ! Cette forme d'autisme qui se situe à l'opposé d'une démarche réellement démocratique n'est pas sans rappeler d'autres événements intervenus récemment à différents endroits de la ville d'Aulnay-sous-Bois où foisonnent pléthores d'associations de quartier.

Lors du dernier Conseil municipal quelques élus de la majorité clamaient qu'il ne fallait pas lire les blogs ! Il serait plus juste de considérer qu'il ne faut pas lire Oxygène ! Ou en tout cas de bien prendre la peine de vérifier ce qui s'y écrit et ne pas le prendre pour argent comptant ! Qu'Oxygène soit aux ordres du pouvoir en place ce n'est pas une surprise. Le directeur de la publication est tout de même Gérard Ségura, le maire de la ville ! Mais les rédacteurs de cet hebdomadaire local sont-ils à ce point à la botte de l'exécutif municipal qu'ils ne prennent même plus la peine d'aller vérifier sur le terrain auprès des habitants la véracité d'une information ? Les pseudo-journalistes qui écrivent dans ce pseudo-canard ont-ils perdu tout esprit critique ?

Nous reviendrons plus largement sur cet épisode Volpati dans les jours qui viennent. En attendant, on ne saurait trop suggérer gentiment à ceux qui contrôlent Oxygène d'arrêter de se considérer comme l'hebdo des habitants d'Aulnay-sous-Bois et surtout de cesser de s'exprimer en leurs noms. Le meilleur est pour la fin. Des riverains du quartier Eiffel ont demandé un droit de réponse à Oxygène pour dénoncer la propagande médiatique du changement d'affectation du parking en square. Jusqu'à présent il ne leur a pas été accordé !

Oxygène peut-il continuer ainsi sans réagir et se remettre en question ? Les élus s'en prennent aux blogs. Pourraient-ils aussi se pencher sur les outils de communication municipale ? Enfin, nous serions également très intéressés d'entendre la position de Miguel Hernandez, adjoint et co-président du conseil de quartier La Plaine Tour Eiffel Balagny, sur cette affaire.

Aulnaylibre ! Blog en quête d'un peu de vérité...    

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 14 Février 2011

 

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Ils seront 38 chanteurs, de 10 à 25 ans, formés au centre d'éveil artistique d'Aulnay, à animer ce soir les Victoires de la musique classique retransmises sur France 3. Ils ont déjà chanté à l'Opéra Bastille ou au Châtelet, mais aujourd'hui, ce sera leur première prestation télé en prime time. Les petits choristes amateurs auront cinq minutes, dans la première partie de la cérémonie, pour interpréter des extraits de deux créations des musiciens professionnels du Créa, "les Enfants du Levant" et "Martin squelette", ainsi que "les contes d'Hoffmann" d'Offenbach.

C'est en ce moment même sur France 3 !

Source : Le Parisien du 14/02/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 14 Février 2011

Durant trois heures et demie de débat jeudi 10 février au matin, en séance du conseil général, les groupes PS et PC se sont accrochés sur le principe du partenariat et du financement public-privé du plan Collège du troisième millénaire, sous le regard amusé des élus UMP. Au final, le vote a été entériné avec 26 pour (PS et UMP), 2 contre et 12 abstentions (PC).

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Sur 720 millions d'euros d'investissements, 145 millions sont prévus pour moderniser les collèges, 29 millions pour les équipements numériques et 546 millions pour la création ou la reconstruction de 15 collèges (ainsi que la réhabilitation de 6 autres), dont 12 seront financés par le partenariat public-privé.

Ce partenariat ressemble au principe de la location avec option d'achat : les entreprises privées prennent la construction de l'établissement à leur charge, et le conseil général leur verse un loyer durant vingt ans, délai au bout duquel le collège lui reviendra. Le montant du loyer ne sera connu que lors de la signature avec les entreprises, l'année prochaine.

Le groupe PC hostile au projet

Jeudi, le groupe PC en avait gros sur le cœur. Près des deux tiers des élus ont pris la parole pour dire tout le mal qu'ils pensaient d'une telle mesure, s'inquiétant d'une forme de privatisation de l'éducation. "Puisque cette solution est aussi géniale, vous pourriez l'appliquer aux agents techniques et même aux profs", raille Pierre Laporte. "Vous nous demandez de signer un chèque en blanc car, au final, on ne sait pas combien tout cela va coûter", renchérit Jean-Jacques Karman.

A droite, Ludovic Toro, président du groupe UMP, approuve ce financement, mais demeure vigilant."Si les chiffres sont erronés, vous en porterez la responsabilité", met-il en garde. De son côté, Claude Bartolone (Président PS du conseil général) se dit serein. "Ce partenariat répond à trois impératifs, rétorque-t-il. Nous n'aurions pas eu la capacité de mener seul ces 21 projets, nous gagnons dix-huit mois de procédure et nous n'aurions pas pu lever 720 millions d'euros d'emprunt."

Source : Sébastien Thomas, le Parisien du 11/02/2011      

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 14 Février 2011

On connaissait le double effet "Kiss Cool". Désormais il faudra compter avec le triple effet "Siebecke" ! François Siebecke , qui avait annoncé sa candidature lors de vœux présentés le 27 janvier dernier, défendra donc les couleurs d'Europe Ecologie Les Verts pour l'élection cantonale d'Aulnay-sous-Bois Nord de mars prochain. S'il semble certain que les voix des électeurs se gagnent par un minutieux travail de terrain, il n'est pas interdit d'explorer d'autres voies de communication via les outils modernes d'aujourd'hui.

C'est sans doute dans cet esprit que François Siebecke crée le buzz en lançant son site avec un hypnotique compte-à-rebours à faire pâlir la série 24 heures chrono. Au moment où ces lignes s'écrivent, il reste exactement 2 jours 8 heures 14 minutes et 43 secondes avant d'en savoir plus...  

En attendant, voici un avant-goût du triple effet Siebecke...

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 13 Février 2011

C'est un peu la morale du week-end : les ami-e-s d'Aulnay sont mes ami-e-s.

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #La Chanson du dimanche

Publié le 13 Février 2011

Il ne vous reste plus que quelques heures pour vous rendre au centre horticole de la Croix-Saint-Marc situé 72 rue Auguste Renoir à Aulnay-sous-Bois et profiter des portes ouvertes aux serres municipales.

Comme l'indique l'affiche ci-dessous : ambiance tropicale garantie !

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Source : www.pariscotejardin.fr

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 12 Février 2011

La liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a été instaurée par une convention signée en 2003 et ratifiée à ce jour par 132 pays. Elle vise à protéger des pratiques et expressions culturelles. A ce jour, 213 éléments y ont été inscrits.

Extase en France après la consécration mondiale de sa gastronomie, de son savoir-faire culinaire. "Le monde envie notre repas", écrit Le Parisien, sans aucun doute le journal le plus emphatique, mais non le seul à s'enorgueillir de la reconnaissance internationale que vient d'obtenir "le repas gastronomique des Français". C'est-à-dire cet art du "bien manger" et du "bien boire" qui, à en croire l'ancien président de la Sorbonne et gastronome de renom Jean-Robert Pitte, fait partie intégrante de l'identité française. Ces jours-ci le coq se rengorge.

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Comment ? Vous n'êtes pas au courant ? L'UNESCO vient d'inscrire [le 16 novembre dernier] la gastronomie française au patrimoine immatériel de l'humanité. Normal, presque personne en Espagne ne s'est fait l'écho de cette décision. Nous étions trop occupés à fêter la reconnaissance bien méritée des castells [tours humaines], du flamenco et du chant de la Sibylle de Majorque. En France non plus, personne n'a parlé des castells ni de la Sibylle. Et juste un tout petit peu du flamenco (en fin de compte, les Parisiens sont des grands aficionados).

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On s'intéresse toujours davantage aux choses de chez nous. Quoi de plus humain ? Les Arméniens ont sans doute fêté la reconnaissance de leurs khatchkar [stèles sculptées], les Belges le carnaval d'Alost, les Chinois l'acupuncture et la moxibustion [stimulation par la chaleur des points d'acupuncture], les Colombiens le système normatif wayuu, les Indiens la danse chhau et le théâtre rituel mudiyettu, les Iraniens la musique des Bakhshis du Khorasan et les tapis de Kashan, les Japonais le yuki-tsumugi [technique de tissage de la soie], les Lituaniens les sutartinés [chants polyphoniques], les Mexicains la pirekua [chant traditionnel], les Mongols le chant traditionnel khöömei, les Péruviens la huaconada [danse rituelle andine], les Tchèques le carnaval de Hlinecko, les Coréens le daemokjang [architecture traditionnelle en bois], les Turcs le festival de lutte de Kirkpinar... Et ainsi jusqu'à un total de 46 pratiques culturelles que l'UNESCO vient d'inscrire sur la Liste représentative du patrimoine immatériel de l'humanité.

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Vous n'avez jamais entendu parler de la plupart de ces traditions ? Ne vous en faîtes pas, les Français non plus. Qui plus est, il est probable que vous n'en entendiez plus jamais parler. Leur reconnaissance par l'UNESCO, si importante qu'elle soit, ne va pas leur valoir un plus grand rayonnement international. Pas plus qu'au flamenco ou à la gastronomie française.

Source : Lluis Uria, La Vanguardia Barcelone in Courrier International n°1056 janiver 2011.   

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #La France - vue d'ailleurs...

Publié le 11 Février 2011

Dette_Toxique.jpgC'est un montant qui donne le vertige. La dette du département de la Seine-Saint-Denis est estimée à 950 millions d'euros, dont 71% en emprunts toxiques (675 millions d'euros). De tout temps, les collectivités locales se sont endettées pour financer leurs investissements (crèches, écoles etc.). Mais les crédits à taux fixes ont peu à peu cédé la place à des taux plus bas au moment de la négociation, mais variables.Problème : lorsque les indices sur lesquels ils sont indexés (pétrole, parité dollar-euro, livre sterling) augmentent, les taux d'intérêt flambent dans leur sillage et la facture de la dette explose. Dans une interview accordée au journal le Parisien daté du 9 février 2011, Claude Bartolone, président du conseil général explique ainsi : "ce n'est pas tant ce que nous avons remboursé à ce jour qui pose problème, mais plutôt ce qui est à venir. Dès cette année, par exemple, le prêt contracté auprès de Depfa va nous coûter 1,5 millions supplémentaires, soit le coût d'une crèche ! Son taux d'intérêt est passé de 1,47% à 24,2% !"

Claude Bartolone a exprimé son intention d'assigner les banques en justice car il leur reproche de ne pas avoir suffisamment averti les responsables du département sur les risques qu'ils prenaient en souscrivant des emprunts spéculatifs devenus "toxiques" avec la crise financière. Des prêts qui, en raison de taux d'intérêt finalement très élevés, ont fait exploser l'endettement de la Seine-Saint-Denis et de nombreuses autres collectivités locales de France, de droite comme de gauche.

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Certes, entre des élus suffisamment crédules pour penser qu'ils pouvaient emprunter de l'argent à peu de frais, des banquiers peu regardants sur les produits structurés qu'ils vendaient, et un Etat ayant longtemps sous-estimé la bombe à retardement des prêts toxiques, les torts sont partagés.

Reste à savoir qui paiera l'addition in fine ? Certains élus se tournent vers l'Etat, lui demandant de créer une structure de défaisance qui reprendrait à son compte les emprunts les plus dangereux. D'autres estiment que les banques doivent prendre leur responsabilité mais juridiquement l'affaire n'est pas simple. En attendant, ce sont donc les contribuables qui risquent d'être mis à contribution...

Source : Olivier Baccuzat, le Parisien du 09/02/2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 11 Février 2011

Une atmosphère chaleureuse et sympathique pour le lancement de la campagne de F. Cannarozzo.

 

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En dépit de la rude concurrence du match France-Brésil, (1) plus d’une centaine de personnes se sont présentées le 9 février dernier salle Chanteloup  pour encourager F. Cannarozzo candidat sur le canton Nord d’Aulnay-sous-Bois, soutenu par l’UMP, le Parti Radical et le Nouveau Centre.

 

Dans son discours F. Cannarozzo a insisté sur le double enjeu de ce scrutin :

 

Un enjeu local d’abord, en fustigeant des méthodes d’administration brutales et partisanes, et en soulignant par ailleurs que le Conseiller Général sortant n’a pas brillé par l’abondance de ses comptes-rendus  de mandat durant ces six dernières années.

 

Un enjeu départemental ensuite, en mettant notamment l’accent sur la situation plus que problématique des finances d’un département qui a toujours été géré par la Gauche.

 

Pour lui, une nouvelle donne économique est seule à même de sortir le département de l’impasse dans laquelle il s’est fourvoyé. Cela suppose une politique volontariste en matière d’emplois et d’infrastructures à l’instar des initiatives récemment impulsées par l’Etat, pour désenclaver le département et le doter de pôles d’excellence en matière économique.

 

Il appelle donc à l’émergence d’une nouvelle dynamique et d’un ressort nouveau afin que le Grand Est Parisien puisse rattraper le retard considérable qu’il a pris par rapport à son homologue de l’Ouest Parisien.

 

 

(1) Pour l’anecdote, il paraît que la date du 9 février était la seule disponible…à ceci près que la salle Chanteloup était incroyablement vide les 7 et 8 février !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 10 Février 2011

Lors de mon voyage en Chine, à moins qu'il ne s'agisse peut-être d'un énorme poisson d'avril, j'ai fini par tomber sur un autochtone qui m'a posé la question qui tue : et alors comment va la petite santé du parti communiste en France ? J'aurais bien voulu être sympa avec lui mais je n'ai pu m'empêcher de donner les vrais chiffres. Je suis comme ça, on se refait pas.

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Présidentielles 2002, Robert Hue obtient 3,4% des suffrages exprimés. 2007, Marie-Georges Buffet a obtenu 1,9% lui dis-je sans passer la savonnette. Je sens mon interlocuteur sonné, vacillant sur sa muraille, regard hagard, comme après une bonne gauche de Mehdi Bouadla. Il ne comprend pas. Il se rappelle encore des 15% de Georges Marchais en 1981, l'œil humide. Tout en lui tendant un kleenex ( j'en ai toujours un sur moi pour les cas d'urgence) , je lui parle décomposition politique, effondrement des idéologies...

Je mentionne aussi Jean-Luc Mélenchon qui, sans avoir l'air d'y toucher, semble opérer une véritable OPA sur le parti communiste. Je cite le front de gauche. Il trouve que ça sonne bien. La politique c'est sans doute des idées mais c'est aussi une bonne dose de marketing me glisse-t-il l'air malicieux. Je lui dis qu'à ce rythme là dans quelques années pour trouver des communistes il faudra aller au musée Grévin ou à celui d'Histoire naturelle.

Mon nouveau copain chinois scrute l'horizon d'un sourcil incertain. Il reste silencieux derrière son mutisme. Pour lui remonter le moral, je lui explique que je viens d'Aulnay-sous-Bois, un village d'un peu plus de 80 000 habitants, où justement il reste des communistes. Le blanc de son œil se teinte alors d'un rouge fiévreux.

Sans trop savoir pourquoi nous glissons vers la Gazette, le journal des conseils de quartier de notre commune. Je lui explique la démocratie locale ou, comment dire, les parodies de consultation de la population. Il ricane doucement d'un air entendu. Je lui raconte la première Gazette sortie pour le quartier Tour Eiffel - Balagny -La Plaine. Deux pages d'autopromotion du pouvoir en place. Jusque là rien de neuf sous le soleil. Mais innovation intéressante et inédite deux pages réservées en théorie aux habitants des quartiers concernés.

En théorie malheureusement. Parce qu'au moment de valider définitivement la Gazette avant sa diffusion, certains délégués du quartier en désaccord avec son contenu ont demandé à ce qu'elle soit soumise au vote des habitants présents. Etait-ce si illégitime dans une instance où la population est justement amenée à pouvoir exprimer sa voix plus librement qu'ailleurs ? Pourtant le co-président, pour le coup communiste,  a objecté un refus catégorique.

Comme quoi les lieux et les temps changent mais parfois les reflexes anti-démocratiques restent !

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers