Publié le 15 Décembre 2010

Aulnay et Chicago, même combat !

 

Décidément nous sommes abonnés à la loi des séries…

 

Il y a peu de jours, c’était la police qui faisait la Une de l’actualité. Hier nous avons eu droit aux voyous. Etonnant mélange des genres….Tout se passe alors, dans notre société médiatique, comme si chacun occupait, à tour de rôle, le devant de la scène dans un ballet dangereux qui, cette fois-ci, aurait pu être sanglant.

 

Mais il ne faut pas confondre flics et voyous. Le cinéma a beau présenter les uns ou les autres, sous des abords plus ou moins sympathiques dans une relation souvent complexe et parfois ambiguë, il n’en demeure pas moins que force doit rester à la loi. Les citoyens, et particulièrement les plus faibles, ne s’y trompent pas.

 

Attrait pour le spectaculaire, le sensationnel, l’image choc, la peur rétrospective… Tout y passe pour que les medias accourent en masse pour relayer des faits divers navrants porteurs d’émotions bien légitimes. Mais il faut bien prêter attention à tout cela. Bien souvent, la dictature de l’émotion fait le lit de toutes les récupérations, de tous les excès ou  slogans faciles.

 

De la peur à la recherche de boucs émissaires, il n’y a donc qu’un pas que l’on peut franchir aisément. Couleur de peau, origine sociale, … il faut prendre garde à ne pas tout confondre.

 

Des voyous, il en existe de toutes sortes : des grands, des moyens ou des petits…Comme une sorte de chaîne invisible mêlant rapport à l’argent et détournement de la loi.

 

Cela commence par les trafiquants d’armes, les trafiquants de drogue et les proxénètes.

Quand on fait le compte de ce que représente cette criminalité organisée aux quatre coins de la planète, on est proprement ébahis. On l’est encore plus quand on suit les circuits de blanchiment de cet argent ainsi recyclé.

 

Cela continue par la corruption aux plus hauts niveaux des Etats, laquelle bien entendu se décline ensuite à tous les échelons, par une sorte de systèmes parallèles qui gangrènent les rapports sociaux et les circuits de décision (commissions diverses, rétro- commissions, bakchichs, etc).

 

Cela se poursuit par la délinquance en col blanc, type Madoff ou autres, qui constitue une sorte de criminalité financière organisée dont les ravages peuvent être destructeurs, au point de mettre en péril, par effets en cascade, tel ou tel établissement.

 

Dans tous ces exemples, on voit bien qu’il s’agit là d’une illustration parfaite d’une société malade de son rapport à l’argent et à la morale.

 

Dans une société où tout paraît se résumer à la quantité d’argent que l’on gagne ou que l’on possède, les tentations sont grandes pour ne pas respecter les commandements élémentaires de la morale. Plus ou moins feutrés, ou plus ou moins violents, de tels agissements entrainent un délitement de la société, dont il faut bien mesurer tous les dangers.

 

Qu’opposer à tout cela ?

 

Probablement, le métier, l’art et la culture. Autant dire aussi : l’éducation et la formation.

 

Et c’est là où le parallèle avec Chicago s’impose assez facilement.

 

La violence ou la musique.

 

Aux violences raciales, et aux trafics en tous genres se traduisant par des règlements de compte répétés, il s’est agi de substituer des chants ouvrant la voie à une sublimation de la souffrance et à des cris d’espoir en l’avenir. C’est ainsi qu’est né le blues à Chicago. Identité d’un peuple à travers une musique, expression d’un vivre ensemble, conciliant à la fois l’expérience du passé et une certaine vision du futur. Et c’est bien pourquoi l’initiative du festival Aulnay All Blues est particulièrement bienvenue.

 

La violence ou l’éducation.

 

Il n’est pas indifférent, je crois, que le Premier Président noir des Etats-Unis, ait été aussi dans sa jeunesse, un « facilitateur » ou un « éducateur » auprès de la jeunesse en difficulté des banlieues pauvres de Chicago. La violence est toujours la marque caractéristique de ceux qui ne savent pas utiliser les mots pour se faire entendre. La violence est toujours le signe d’un échec personnel ou social. Cela ne veut pas dire qu’elle est tolérable. Bien au contraire, car il faut être impitoyable devant toutes formes de violence. Cela signifie seulement qu’il faut tenter d’éradiquer tous les germes potentiels d’une telle violence.

 

La violence ou la formation.

 

Il ne s’agit pas ici de faciliter une sorte d’assistanat béat ou une sorte de charité de bon aloi. Il s’agit de former des individus autonomes et responsables et dés lors capables de s’intégrer et de trouver leurs voies à travers des activités socialement utiles. Cela devrait  d’abord être le rôle des parents, puis celui de l’Education nationale. Mais cela serait facilité assurément si notre société se recentrait sur des valeurs authentiques telles que l’effort et non  la facilité, l’éducation et non le laissez aller, la formation et non la paresse, au lieu de succomber aux sirènes faciles de l’argent roi.

 

Mais, indépendamment des conditions de vie et de travail qui peuvent s’avérer parfois assez dure, le refus d’une telle facilité incombe à chacun de nous en son âme et conscience Personne ne peut donc s’exonérer de ses propres manquements ou turpitudes.

 

Car s’il peut exister des responsabilités collectives, il ne demeure, en dernier ressort, que des attitudes et des responsabilités individuelles. Le leitmotiv de la « faute à la société » est donc un slogan un peu trop facile pour qu’on n’y regarde pas de plus prés.    

Veritis.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 15 Décembre 2010

Vous avez dit mixité sociale ?

 

A l’heure où l’on parle beaucoup de mixité sociale, il m’a paru intéressant d’essayer de comprendre ce que pouvait recouvrir cette notion.

 

On observera tout d’abord que celle-ci a largement existé en pratique à travers les siècles, que ce soit dans les villages, les faubourgs, les villes de province ou même dans certains quartiers de Paris ou de banlieue.

 

Question de dosage, d’équilibre et d’éducation. Sentiment d’appartenir à un espace commun, à une culture ou une histoire commune, au-delà des différences sociales. Sentiment aussi d’être unis à un destin commun. Sentiment de partage  de valeurs communes telles que la liberté, l’égalité ou la fraternité.

 

Mais à condition aussi de donner à ces mots le sens qui leur revient. Liberté et non licence. Egalité et non égalitarisme. Fraternité et non repli communautaire.

 

Laïcité également de sorte que les options religieuses ou spirituelles de chacun n’interfèrent pas sur la vie de la cité. Mais aussi respect des croyances de chacun à condition qu’elles ne s’accompagnent ni d’intolérance ni de prosélytisme.

 

Mixité sociale donc. Alors pourquoi cela semble-t-il, en pratique, parfois si difficile ?

 

I. Les premiers éléments de réflexion me paraissent d’ordre psychologique,  sociologique ou culturel.

 

Ami ou ennemi ? C’est, au fond la première question qu’inconsciemment la plupart des gens se posent en présence de l’autre. Peur primaire, legs de la période animale ; peur basique liée à la rareté de l’espace ou des ressources ; peur enfouie liée aux guerres  anciennes. Il faut donc dépasser toutes ces peurs, pour pouvoir accueillir l’autre et dépasser cette dualité.  Encore faut-il que cet « autre » ne constitue pas une menace réelle ou supposée, qu’il n’ait pas la prétention d’imposer sa loi, qu’il respecte la civilité élémentaire qui sied à l’établissement de relations de bon aloi : politesse, respect et considération de l’autre.

 

Or l’expérience prouve, quels que soient les milieux considérés, que cela ne va pas forcément de soi. Cela suppose souvent un certain type d’éducation et de conception de la relation à l’autre : ouvert mais exigeant. C’est une affaire de cœur mais aussi de raison et de langage. C’est une affaire d’équilibre mais aussi de tact et de discrétion.

 

Or, toute notre « civilisation » est le plus souvent orientée vers une rivalité mimétique qui déclenche envie, jalousie, colère, frustration, déni de l’autre, hypocrisie, etc. Comment donc faire en sorte que ces univers intérieurs ne viennent pas perturber la vie en société ? C’est là toute la question.

 

Seuls un effort patient de chacun et une prise de conscience salutaire peuvent prévenir l’occurrence de phénomènes de crainte ou de non considération réciproques. Seul un socle minimum et commun de valeurs partagées peut créer les conditions d’une mixité sociale réussie.

 

Mais, est-ce toujours le cas ?

 

Prenons l’exemple de gens qui se lèvent tôt, pour aller travailler et qui seraient dérangés dans leur sommeil par d’autres qui feraient du bruit et que l’on entendrait à travers une cloison trop mince ou des fenêtres donnant sur la rue.

 

Prenons l’exemple de jeunes adolescents qui ne trouvent pas mieux que de faire pétarader des motos ou des scooters, dans des quartiers tranquilles.

 

Prenons l’exemple de gens qui ne cherchent pas de travail, vivent d’expédients, d’assistance ou de combines diverses et qui paradent au pied de leurs immeubles.

 

Prenons l’exemple de familles complètement dépassées qui ont mis des enfants au monde mais n’ont aucune autorité sur leurs progénitures, les laissant faire à peu près n’importe quoi.

 

Prenons l’exemple de gens qui, ayant soif de revanche par rapport à des passés difficiles, considèreraient qu’ils auraient subitement tous les droits.

 

Prenons l’exemple de gens qui jettent leurs mégots par terre, crachent au sol ou se déplacent en bande, en cachant soigneusement leurs visages avec des capuches ou en s’exprimant de façon vulgaire ou agressive.

 

Bien évidemment ce type de comportement n’est pas majoritaire. Mais malheureusement cela existe aussi et il ne sert à rien de se voiler la face.

 

Il s’agit là de choses que tout le monde peut vérifier mais que l’on ne peut pas dire ou écrire facilement par peur d’être taxé de « politiquement incorrect ».

 

Mais à force de ne pas dire les choses, une certaine forme de délitement de la société se poursuit, la « souffrance sociale ou civique » s’accroît, à tel point que certains en viennent même à plébisciter, parfois, les orientations « les plus à droite » sur l’échiquier politique.  Ce réflexe d’ordre et d’autorité s’empare alors de gens qui, excédés par des incivilités, des largesses, des abus, des excès en tout genre en viennent à souhaiter la mise en œuvre de solutions, dont ils ne mesurent pas forcément toutes les conséquences.

 

Mais, il est trop facile de balayer de tels réflexes d’un revers de la main, et tout particulièrement lorsqu’ils viennent des milieux dits « populaires ». Il ne s’agit pas de souscrire, mais il s’agit d’entendre. « Vrais problèmes, mais fausses solutions » ont pu dire alors quelques hommes politiques en vue ! Mais, à ne retenir que la deuxième partie de la phrase, on en oublie parfois la première qui, elle, reste bien prégnante.

 

C’est en ayant à l’esprit ce type de contexte qu’il faut aborder cette fameuse question de la mixité sociale en espérant, peut-être ainsi, dissiper quelques malentendus.

 

Je me permets donc de livrer ici quelques réflexions :

 

1.      Le repli « communautaire » quel qu’il soit est l’ennemi d’une véritable mixité sociale. Si l’on recrée des mini « ghettos » au sein d’un immeuble, on ne fait que déplacer le problème sans véritablement le résoudre.

 

2.      J’aime bien les mots de métissage, de rencontre des cultures et de diversité. Il s’en suit un mélange et un enrichissement réciproques et une ouverture sur les autres. Mais cela ne peut fonctionner dans un seul sens. Cela suppose donc d’abandonner des  préjugés ayant souvent la vie dure, et ce d’où qu’ils viennent.

 

3.      Les civilisations non occidentales ont leur propre richesse dont il faut souligner leurs apports nombreux en matière architecturale, artistique, philosophique, culturelle, etc.

 

4.      Mais, il faut aussi faire respecter un des apports essentiels de notre civilisation : celui de la déclaration universelle des  Droits de l’homme et du citoyen sur laquelle reposent toutes les valeurs fondamentales de notre société.

 

5.      Il faut s’efforcer de mettre en valeur tout ce qu’il peut y avoir de positif dans chaque culture mais aussi aller à la rencontre de l’autre et donc écarter tout ce qui irait dans un sens opposé : repli sur soi, soumission à une « tradition », prosélytisme, attitude clanique ou sectaire, etc.

 

6.      L’instruction, l’éducation et le respect sont les passeports obligés d’une véritable mixité sociale. Ce n’est pas seulement une question de conditions sociales ou de moyens financiers, c’est aussi une affaire d’effort, de conscience et de responsabilité.

 

7.      Chacun doit respecter et même s’approprier l’histoire, la culture et les valeurs fondamentales du pays dans lequel il vit.

 

8.      La liberté de pensée et d’expression, l’esprit critique au sens noble du terme représentent des valeurs fondamentales de notre société et, à ce titre, doivent être respectées. Cet acquis de notre démocratie permet de critiquer librement toutes les traditions d’où qu’elles viennent.

 

9.      Tout réflexe « identitaire » particulier doit être replacé  dans un contexte plus large intégrant le sentiment d’appartenance à la communauté humaine, quelles que soient les particularités des uns et des autres.

 

Tous ces éléments d’ordre psychologique, sociologique ou culturel jouent donc un grand rôle dans le cadre de la mise en œuvre d’une véritable politique de mixité sociale. Il faut bien les reconnaître et les identifier si l’on veut tenter de dissiper bien des incompréhensions ou des malentendus.

 

 

II. Les deuxièmes éléments de réflexion me paraissent d’ordre économique et financier.

 

La question fondamentale est ici celle de l’économie de marché, celle d’une certaine forme d’équité mais aussi d’une certaine aspiration à l’égalité.  

 

On peut considérer que l’économie de marché est profondément injuste, dans la mesure où elle peut refléter des inégalités de naissance, de formation ou de talent. Mais jusqu’à présent on n’a pas trouvé mieux pour assurer le dynamisme économique et l’enrichissement d’une société. Il en résulte donc des mécanismes d’inégalité que la société peut alors, et même doit s’efforcer de réduire grâce à des mécanismes de redistribution. Mais la question est alors de savoir jusqu’à quel point cela est, non seulement souhaitable, mais possible.

 

Or, cet effort n’est pas mince dans la mesure où le taux de prélèvement obligatoire qui pèse sur la production, les services et les échanges avoisine dans notre pays les 50 %.  Jusqu’ où alors est-il possible d’opérer cette redistribution sans pour autant décourager l’effort, le travail et l’épargne nécessaires  au fonctionnement de l’économie. Et ce, au nom d’une certaine idée de l’équité et de la proportion entre ce qui doit revenir à chacun en fonction de son mérite et ce qui peut être redistribué.

 

Tout cela pose donc la question politique fondamentale des rapports entre l’autonomie d’une part et le partage d’autre part.

 

Ces deux valeurs sont parfaitement respectables. Elles se complètent à merveille lorsque la force de la première peut nourrir une forme de solidarité notamment envers les « plus défavorisés ». Ce mécanisme de redistribution s’appelle l’impôt. Mais tout est alors une question de dosage : ne dit-on pas, avec juste raison, que trop d’impôt tue l’impôt !

 

Nous pouvons ainsi avoir des personnes qui ayant travaillé toute leur vie, ont toujours payé des impôts, n’ont jamais reçu de faveur particulière de l’Etat, du département ou de la commune, et ont payé leurs loyers ou acquis leur logement aux conditions du marché.

 

De l’autre, nous pouvons avoir des personnes ne payant pas  d’impôt sur le revenu,  recevant des allocations familiales, logement, ou chômage, des prestations sociales, des aides d’une commune ou d’un comité d’entreprise, etc.

 

Il ne s’agit pas d’opposer les uns aux autres. Il s’agit de comprendre l’hétérogénéité d’une société et donc de préciser aussi les aspects économiques et financiers préalables  à toute politique sociale.

 

Le premier point qu’il faut avoir présent à l’esprit est tout d’abord l’ampleur du déficit de l’Etat.

 

On peut penser qu’une autre politique fiscale pourrait être menée en augmentant les taux des prélèvements déjà très élevésmais on ne peut pas faire comme si ce déficit n’existait pas. Or sa résorption implique une réduction des dépenses ou /et une augmentation des recettes comprises selon les hypothèses entre 5 et 10% du P.I.B. La mince affaire ! Quoi que  disent les uns ou les autres, toute politique en matière sociale est forcément dépendante des marges de manœuvre économiques et financières. Or celles-ci ne sont pas extensibles à souhait, n’en déplaise aux politiciens qui promettent monts et merveilles sans bien chiffrer le coût de ces merveilles !

 

Le deuxième point qu’il faut souligner c’est de savoir de quelle façon on peut combiner de façon équitable l’effort privé en matière de logement et l’effort social.

 

Car, fort heureusement il est loin le temps  où les logements sociaux  étaient de qualité très inférieure à ceux relevant du secteur privé. Dés lors se pose la question de la logique respective des mécanismes de financement des uns et des autres et donc le coût pour la collectivité que représente le financement du logement social. Là aussi question de  choix politique et de dosage financier.

 

Le troisième point qu’il faut aborder est celui des modalités d’attribution des logements et des conditions d’équité d’une telle attribution. Il faut à la fois respecter des ratios de solvabilité et tenir compte des besoins de chacun. Dés lors, une telle attribution peut obéir à des critères contradictoires qu’il s’agit d’arbitrer. De plus, l’aspect financier du coût de la construction n’est pas sans incidence sur le montant des loyers exigibles, d’autant que les enveloppes financières de l’aide à la construction ne sont pas extensibles à l’infini.

 

Ainsi, une politique en faveur du logement social n’est pas neutre ni du point de vue financier, ni du point de vue budgétaire, ni du point de vue fiscal. Quel que soit le caractère louable de  son intention, elle se heurte, par définition, à des limites financières objectives, à des risques de « favoritisme » au moment des attributions et à des conditions de redistribution qui doivent aussi respecter le souci d’équité dû à chaque citoyen.

 

Il ne sert à rien d’ignorer ces multiples contraintes faute de quoi, on risque de délivrer des fausses promesses qui n’entraîneraient alors que des désillusions.

 

Que penser donc de tout cela ?

 

Les objectifs de mixité sociale sont donc parfaitement louables.  Mais il ne sert à rien d’ignorer les conditions de possibilité d’une telle mixité :

 

1. Lorsqu’elle passe par des mécanismes de redistribution, toute politique sociale est forcément dépendante des réalités économiques et financières qui pèsent sur elle.

 

2. Les tissus urbains ont leur propre histoire que l’on peut faire évoluer mais à condition de respecter ce qui a fait leur identité construite patiemment au fil des temps.

 

3. La mixité sociale n’est pas un phénomène qui peut se décréter d’en haut de façon autoritaire. C’est un processus patient qui doit tenir compte de l’équilibre subtil d’un territoire et de sa population.

 

4. La mixité sociale doit reposer  sur des valeurs communes : respect de soi, des autres, et donc aussi de nos différences. Mais elle ne peut s’édifier qu’à travers un socle commun hérité de notre passé, de notre histoire, de nos traditions, de notre culture, sans oublier bien sûr une certaine idée  de ce que doit être notre avenir commun.

 

Veritis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 14 Décembre 2010

Vous l'aurez noté. Elle est de retour. L'incontournable patinoire d'Aulnay-sous-Bois ! Côté pratique elle est ouverte jusqu'au 16 janvier 2011. Vous trouverez horaires et tarifs en cliquant ici. L'an passé un billet de 20 euros suffisait pour s'offrir 5 entrées adultes + 5 entrées enfants. Désormais il faudra compter 22 euros... Tout augmente...

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En cette année d'Agenda 21 dans notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois, la patinoire s'inscrit évidemment, vous l'aurez compris, dans une démarche de développement durable et lutte à sa manière contre le réchauffement climatique...

Après le succès fulgurant d'Aulnay-Plage l'été dernier, la patinoire ferait presque rêver à un possible Aulnay-Neige. Pour l'occasion on pourrait peut-être aménager les pentes du Parc Ballanger pour faire quelques pistes de ski histoire de faire profiter au plus grand nombre des joies de la glisse... Enfin c'est juste une idée comme ça parmi d'autres...

En attendant, bien entendu, une potentielle apothéose en 2014 avec Aulnay-Lune pour celles et ceux à qui on avait promis la lune et qui ne la verront peut-être pas...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 14 Décembre 2010

De la justice et de la police….

 

Notre ville pâtit d’une image de marque encore difficile dont elle s’emploie à résorber les effets grâce à des actions pédagogiques et des témoignages de réussite, notamment dans le domaine du sport et de la culture.  C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons  que déplorer des faits récents ayant terni la réputation d’un corps de fonctionnaires chargé de protéger notre sécurité et qui se sont traduits par des décisions de justice en première instance ayant alimenté une polémique aux plus hauts niveaux de l’Etat.

 

Le métier de policier n’est pas un métier facile particulièrement dans les zones dites « sensibles ». Cela exige du courage, du sang-froid, de la retenue et un sens de l’à propos à toute épreuve.  Cela nécessite aussi une conception exigeante de son métier, une éthique sans faille, un discernement réel. Puisqu’on représente l’Etat et la force, tout n’est pas permis. Il y a des règles, des procédures à respecter.

 

En même temps dans le feu de l’action, la pression n’est pas mince, le risque n’est pas absent, de sorte que des dérapages, heureusement assez peu fréquents, peuvent survenir. Quelles que soient les circonstances, de tels dérapages ne peuvent être tolérés dans un Etat de droit.

 

Reprenons les faits :

 

« Le 9 septembre dernier, une course-poursuite s’installe entre la police et une voiture signalée volée. Un policier est blessé à la jambe. Par le délinquant chassé ? C’est ce que veulent faire croire les fonctionnaires alors qu’en réalité c’est un deuxième véhicule de police qui a heurté le policier. Saisie par le préfet de la Seine-Saint-Denis, l’IGS (Inspection Générale des Services) ne tarde pas à confondre les policiers qui n’avaient pas hésité à faire risquer les assises à un individu, certes connu pour vol et trafic de drogue mais non responsable de la blessure du policier. »

 

Lors du procès, début novembre, le procureur avait requis des peines de trois à six mois de prison avec sursis, pour les sept fonctionnaires de police âgés de 23 à 32 ans, pour les motifs suivants : « dénonciations calomnieuses », « faux en écriture publique » et, pour trois d’entre eux « violence aggravée ».

 

Or, le 10 décembre dernier, le Tribunal correctionnel de Bobigny a condamné ces policiers à des peines de prison ferme : trois à 12 mois (ceux qui se sont rendus coupables de violences aggravées), un à 9 mois, un autre à 7 mois et deux à 6 mois.

 

C’est, à priori, la première fois qu’un jugement aussi sévère a été prononcé, pour ce type de délits, s’agissant de policiers dans l’exercice de leur fonction. Compte tenu de la sévérité des peines, le parquet a fait appel. Cependant, si ces sanctions étaient confirmées cinq d’entre eux seraient radiés des effectifs de la police.

 

Quelles ont été les réactions ?

 

1.      Peu après l’énoncé du jugement, des dizaines de policiers de Seine-Saint-Denis, se sont rassemblés au pied du Palais de justice et ont fait retentir les sirènes d’une quinzaine de voitures de police.

 

2.      Le secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance a déclaré : « On est scandalisé par ce jugement. Pour nous c’est une atteinte au métier de policier ». Le secrétaire général de ce même syndicat a lui-même indiqué : «  Les policiers ont reconnu la faute commise et nous ne comprenons pas, d’autant que des multi récidivistes  dans ce tribunal et ailleurs, ne sont pas eux, condamnés comme il se doit ou remis en liberté ».

 

3.      Les journaux télévisés de TF1, France 2 et France 3, ont relayé cette manifestation en lui donnant donc un retentissement national.

 

4.      Le préfet de la Seine-Saint-Denis a demandé aux policiers rassemblés de cesser leur manifestation, une faute indéniable ayant été commise. Pour autant il s’est déclaré « très étonné de la décision du tribunal ».

 

5.      Le ministre de l’Intérieur s’est exprimé sur cette affaire dans les termes suivants :

 

 « Sans naturellement méconnaître la nature des faits qui ont été reprochés aux policiers, ce jugement dans la mesure où il condamne chacun des sept fonctionnaires à une peine de prison ferme peut légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné. Notre société ne doit pas se tromper de cible : ce sont les délinquants et les criminels qu’il faut mettre hors d’état de nuire ».

 

6.      Le ministre de la Justice lui a répondu en ces termes :

 

« A Bobigny, la justice a fonctionné, la procédure suit son cours. Des faits que tous les prévenus ne contestent pas d’ailleurs, ont été commis. Ces personnes ont été convoquées devant le tribunal correctionnel. Le parquet a requis des peines avec sursis. Le tribunal a jugé différemment et le parquet a fait appel. Il appartient désormais à la cour d’appel de se prononcer. C’est ainsi que la justice fonctionne. »

 

 

Que penser donc de tout cela ?

 

1.      Nous vivons en France dans un Etat de droit, caractérisé par une séparation des pouvoirs, notamment entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Traditionnellement un ministre se refuse donc à commenter toute décision de justice. On ne peut donc que s’étonner des propos du Ministre de l’Intérieur, même s’il réagit à l’émoi compréhensible des policiers.

 

2.      Les policiers recrutés sur la base d’un concours national doivent bien commencer leur carrière quelque part, mais il est frappant de constater le jeune âge des policiers mis en cause. A l’instar des jeunes professeurs, les premières affectations de policiers se font souvent dans des villes « difficiles ».  On pourrait donc souhaiter qu’une gestion plus équilibrée des affectations fasse que les jeunes policiers soient sérieusement encadrés par leurs aînés.

 

3.      La justice n’est pas non plus exempte de tout reproche. Ainsi en comparant les agissements de ces policiers à ceux de la gestapo, le substitut du procureur de Bobigny a tenu des propos que l’on pourra qualifier  d’excessifs. Je ne reviendrai pas non plus sur cette fameuse affaire d’Outreau, où toute une chaine judiciaire, bernée par une affabulatrice, s’est avérée défaillante et n’a pas hésité à jeter des innocents en prison. A contrario, certains fonctionnaires de police ont du mal à comprendre que certains tribunaux relâchent un peu vite, parfois, des trafiquants de stupéfiant ou autres.

 

4.      Il y a fort à parier que le tribunal de Bobigny a voulu, lui aussi, manifester un mouvement d’humeur en sanctionnant fortement des policiers qui ont manifestement fauté. Comme une sorte de coup de semonce ou d’avertissement en rappelant à ces policiers que la noblesse de leur métier implique de leur part un comportement adéquat et exempt de tout reproche. Dés lors cet avertissement ayant servi de leçon, le jugement de la Cour d’appel devrait certainement être plus clément.

 

5.      Notre pays a besoin d’une justice indépendante et sereine et d’une police efficace et protectrice des citoyens. La police sans la justice peut devenir aveugle. La justice sans la police ne peut pas fonctionner. Raison de plus pour retrouver les chemins d’une police et d’une justice exemplaires pour tous les citoyens. Mais comme en toutes choses, l’exemple doit venir d’en haut.

 

Veritis.

 

Sources :

 

-          Le  Journal du dimanche, 12 décembre 2010

-          Le Parisien.fr

-          Le Figaro.fr

-          Le Nouvel Obs.com

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 13 Décembre 2010

On connaissait le rideau déchiré d'Alfred Hitchcock. Il faudra désormais compter avec l'affiche déchirée de votre maire Gérard Ségura à votre écoute. Par quel prodige cette image protégée par son habituel panneau municipal en verre a-t-elle pu se retrouver dans un si triste état ? Gérard Majax et Sylvain Mirouf auraient-ils fait des émules à Aulnay-sous-Bois ?

En attendant la réponse à ces questions ne pourrait-on pas voir là-dedans comme une sorte de symbole. La partie amputée est en effet celle qui affirme que le maire est à notre écoute...  Notre maire Gérard Ségura ne serait-il finalement pas si à l'écoute que cela ? Ecouterait-il certains quartiers mais pas d'autres ? Certains aulnaysiens mais pas d'autres ?

Etonnant non ?

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 13 Décembre 2010

Vous avez dit Génération Y ?

 

Moi, qui fais partie de la génération des « baby boomers » qui est entré à l’âge adulte au moment de Mai 68, (autant dire un vieux crouton !), je ne résiste pas  au plaisir de me pencher sur cette fameuse génération Y, dite encore génération du millénaire ou génération digitale.  Pourquoi les appelle-t-on ainsi ? Parce qu’ils n’arrêteraient pas de demander : pourquoi ? Ou Why en anglais, d’où « y » qui phonétiquement se prononce de la même façon.

 

Je suis en effet tombé sur un article décapant du supplément Version Fémina du Journal du Dimanche du 5 décembre dernier, écrit par Sandra Battle.

 

Si vous êtes capable d’envoyer un SMS, de chatter sur MSM, de consulter Facebook, de twitter, de télécharger de la musique sur votre iPod, le tout en même temps et en moins de cinq minutes ? Alors, assurément vous faîtes partie de la génération Y. Cela est d’autant plus vrai, si vous êtes nés entre  1975 et 1995.

 

Et là, je vois bien la plupart de mes camarades « blogueurs » de la blogosphère aulnaysienne ! Actifs ou réactifs, espiègles mais sincères, impatients et engagés, sérieux ou plus facétieux, en tous cas généreux, telle pourrait être une série de qualificatifs qui pourraient les caractériser.

 

Toute la question est alors de savoir comment les structures de la société (entreprises, collectivités, associations, ...) sauront accueillir et attirer une telle génération.  Car, il y a là, à n’en pas douter un formidable réservoir de créativité qui ne demande qu’à s’exprimer. Il y manque parfois de l’expérience, mais celle-ci est compensée largement par la fougue de la jeunesse ! Et ce d’autant qu’ils devraient représenter près d’un actif sur deux à l’horizon 2015.

 

Attachant, semble-t-il,  plus d’importance à un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, ils considèrent, selon le sociologue M. Fize, que le travail n’est plus une « punition divine », la civilisation des loisirs et la (ou les) crise(s) étant passées par là.

 

« On ne les retient pas avec des titres ronflants, mais avec des projets qui les passionnent, les amusent et leur apprennent des choses » explique encore Lisiane Droal.

 

Tout cela est bel et bon et j’y souscris entièrement.

 

On peut, toutefois, se poser quelques questions.

 

1.      La génération zapping n’a-t-elle pas, parfois, une certaine tendance à voguer d’une mode à l’autre, d’un objet à un autre, d’une situation à une autre, sans véritablement aller au fond des choses et en surfant seulement sur des phénomènes passagers ?

 

2.      La génération de l’ « enfant-roi » dont il faut, d’ailleurs, imputer la responsabilité aux parents n’a-t-elle pas, dans certains cas, des effets  « secondaires » ravageurs sur le plan de la sociabilité, de l’éducation et de la formation ?

 

3.      Le monde d’Internet n’a-t-il pas la fâcheuse tendance de mettre un peu tout sur le même plan et au même niveau : le buzz anecdotique comme l’analyse fouillée ; l’image choc comme la photo de qualité ; le charabia comme le poème inspiré ?

 

4.      La dictature de l’instant n’a-t-elle pas pour effet de supprimer le temps long, celui de la méditation, de l’histoire, de la rêverie, de la poésie ?

 

5.      La civilisation de l’image n’est-elle pas aussi celle d’une certaine facilité reposant plus sur l’emprise de l’émotion que sur le développement de la réflexion ?

 

Voilà donc quelques pointillés, quelques interrogations que j’adresse à cette fameuse génération Y, en espérant qu’elle en fera le meilleur usage.

 

Hormis ces quelques craintes, qui n’ont aucun caractère de fatalité pour peu qu’elle en prenne conscience, j’avoue malgré tout une certaine tendresse  pour cette génération Y.

 

Je me plais alors à imaginer, avec cette génération montante, une autre façon de considérer les affaires publiques, une autre façon de concevoir les rapports sociaux.  Une  façon, peut-être aussi, de concevoir la vie : simple, sincère, ouverte et équilibrée.

 

Alors, il me revient aussi mes rêves de jeunesse auxquels tout au long de ma vie, je me suis efforcé de rester fidèle.  Et, j’ai l’impression de faire un peu partie de cette génération Y avec peut-être… juste un petit plus d’expérience et de sagesse.

 

J’invite donc les personnes de ma génération qui ont quelques responsabilités dans la conduite des affaires publiques à tenir grand compte de ces nouvelles sensibilités, faute de quoi, elles pourraient avoir quelques désillusions ou de sérieuses surprises.

 

Pourquoi alors ne pas concevoir dans un hebdo municipal un espace réservé aux blogs de la ville, animés pour la plupart par ces fameux membres de la génération Y ?

 

Veritis.

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 10 Décembre 2010

Où sortir à Aulnay-sous-Bois ? De prime abord, la question peut paraitre saugrenue. Mais elle est pourtant loin d'être anodine, tant l'image d'une simple ville-dortoir colle parfois à notre commune. D'autres que moi se sont posés la question. D'où l'idée de cette rubrique où sortir à Aulnay ? L'objectif : partager des endroits, des coups de cœur afin de sortir un peu de chez soi en oubliant l'ordinateur, la télévision ou la Playstation...!   Alors quand on va sortir ? N'hésitez pas à recommander vos bons plans ici (aulnaylibre@yahoo.fr) ou sur les profils facebook et twitter du blog. Nous les relaierons bien volontiers...

Aujourd'hui je commence par le top puisque notre Cité comporte un restaurant une étoile au guide Michelin : l'Auberge des Saint Pères. Je n'y suis pas encore allé... N'hésitez pas à livrer vos impressions en commentaires sur ce lieu gastronomique décrit ci-dessous par le site l'hôtellerie Restauration.

Aulnay-sous-Bois (93) Jean-Claude Cahagnet, Maitre cuisinier de France, est installé depuis 1998 en Seine-Saint-Denis. Etoilé depuis 2004, il propose une cuisine gastronomique.

Situé à Aulnay-sous-Bois, à dix minutes au nord de Paris, l'Auberge des Saint Pères se niche dans une rue bordée de pavillons. Ce restaurant existe depuis 1976, mais c'est depuis 1998 que Jean-Claude Cahagnet y officie. "J'ai eu un véritable coup de cœur. Par ailleurs je cherchais une affaire à taille humaine, qui permettait tout de même de vivre correctement."

jean-claude-cahagnet.jpg

C'est en 2004, un an avant les émeutes en banlieue, que l'Auberge des Saint Pères a décroché son étoile au guide Michelin. Pas évident d'imaginer la présence d'un restaurant gastronomique dans ce département. Mais contrairement aux apparences, il existe une clientèle pour une table comme celle de Jean-Claude Cahagnet, Maitre cuisinier de France : "Il y a des sociétés comme l'Oréal implantées à Aulnay" explique, avec un sourire malicieux, cet ancien de chez Gérard Vié. D'une capacité d'une cinquantaine de places, l'établissement réalise 32 à 35 couverts par service.

Jean-Claude Cahagnet partage, avec ses voisins de quartier, un potager. "J'y cultive des plantes telles que l'hysope, les capucines, les pimprenelles miniatures, la menthe des loups et bien d'autres encore qui viendront agrémenter mes plats d'une touche personnelle". Exemple ? Un Rouget poêlé croustillant, quinoa à la chlorophylle-coriandre-persil et un fin pain au lard fumé.

Une implication dans la vie de la cité

On ne peut pas diriger un restaurant gastronomique en banlieue sans poser un regard sur les difficultés que connaissent ces quartiers. En toute discrétion et modestie, Jean-Claude Cahagnet s'investit également pour aider des adolescents en situation difficile, par le biais d'associations de quartier. "J'étais moi-même un cancre à l'école, dévoile-t-il. J'ai eu la chance qu'un des amis de ma mère ait accepté de me prendre en apprentissage dans son restaurant pour me faire découvrir le métier. Je collectionnais déjà les recettes de cuisine que je découpais dans les magazines quand j'étais jeune. Tout le monde n'a pas eu les mêmes chances au départ. Si j'arrive à intéresser quelques uns de ces enfants à la cuisine, c'est en soi une victoire et une fierté personnelle." Généreux, il n'hésite pas à demander parfois du renfort à certains de ses amis et confrères lors d'opérations caritatives. Pour ce passionné de moto, la cuisine est une chose que l'on doit faire partager à tous.

L'Auberge des Saint Pères

212 avenue de Nonneville

93600 Aulnay-sous-Bois

www.auberge-des-saint-peres.fr

 

Source : A.J.A L'hôtellerie Restauration mercredi 8 décembre 2010  

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Où sortir à Aulnay

Publié le 10 Décembre 2010

S’inspirer du Bouthan ?

 

J’ai toujours nourri une certaine affection pour les civilisations d’Orient avec ce que cela peut signifier de raffinement, de distinction et de sagesse.

 

A l’heure où l’on s’interroge donc sur les effets d’une société matérialiste en proie à la violence, à la drogue et à une certaine forme de déshumanisation, il m’a paru intéressant d’ouvrir une fenêtre sur un tout petit pays de 700 000 habitants, le Bouthan, situé entre l’Inde et la Chine, qui a érigé en principe la recherche non du P.I.B. (Produit Intérieur Brut) mais celle du B. N. B. (Bonheur National Brut).  Qu’est-ce donc que tout cela ?

 

Des idées très simples. Quand nous sommes prisonniers d’un embouteillage dans nos voitures, nous consommons de l’essence en pure perte, mais cela participe du P.I.B. Quand nous sommes victimes d’un vol, nous mettons à contribution notre assureur et cela participe aussi du P.I.B.  Quand l’alcoolisme et la prise de drogue conduisent directement à l’hôpital, cela participe encore du P.I.B. Quand la délinquance nécessite le déploiement de policiers ou la construction de prisons, cela participe toujours du P.I.B. On pourrait multiplier les exemples à l’infini….

 

C’est la raison pour laquelle une commission réunie par N. Sarkozy en 2007  et dirigée par deux prix Nobel d’économie (J. Stiglitz et A. Sen) et un économiste français ((J.P.Fitoussi)  s’est penchée sur les limites de cette notion en proposant différentes pistes d’évolution. Celles-ci, réunies en une série de critères, font en ce moment l’objet de débats au sein de l’Union Européenne. Parallèlement l’OCDE a mis sur les rails un « projet global » dont le but affiché est « d’aller au-delà du P.I.B. ». Les Britanniques de la New Economics Foundation ont développé le « Happy  Planet Index », les Canadiens l’ « indice du progrès authentique » et aux Etats-Unis, un nouveau système baptisé « state of the USA » propose des centaines d’indicateurs clés touchant à la santé, l’éducation, l’environnement, le crime, l’énergie, etc. Gadget ou véritable ouverture vers un dépassement des contradictions de notre système ?

 

Quoi qu’il en soit, le B.N.B. Bouthanais, mis au point par le Centre des Etudes bouthanaises, se distingue par le vaste éventail des domaines explorés, au  nombre de neuf – bien-être psychologique, environnement, santé, éducation, culture, niveau de vie, usage du temps, activités sociales et bonne gouvernance – qui sont analysés à l’aide de 72 indicateurs agrégés en un indicateur unique qui sert de référence à la politique menée dans le pays.

 

Il n’est pas question de comparer ce qui n’est pas comparable, mais il y a certainement des enseignements à tirer d’une telle vision.

 

Un travail épanouissant, un habitat à visage humain, un environnement préservé, une nature respectée, un accès à la culture facilité, une santé physique et psychique préservée, une éducation et des liens sociaux de qualité, des services publics au service de tous, une gouvernance équilibrée et respectueuse des citoyens.  N’est-ce pas au fond tous les thèmes qui seront abordés par l’Agenda 21 ? Et si l’on passait alors des discours aux actes ?

 

Pourquoi alors, pour symboliser une telle démarche, ne pas jumeler Aulnay-sous-Bois avec Timphu, la capitale du Bouthan qui ne compte que 100 000 habitants ?  Une idée parmi d’autres, à condition qu’elle ne soit pas un gadget de communication, mais bien un engagement sincère et exigeant au service d’une certaine vision de la vie en société. Une façon de se projeter dans ce XXI ° siècle naissant, en tenant compte des errements du passé et des exigences du futur.

 

Et si on se souciait à travers ce geste de dégager les voies et moyens d’une sorte de  « Bonheur Municipal Brut » ? 

 

Vous avez dit « utopie » ? Pas si sûr ! Peut-être simplement, sur la base d’une véritable conscience des enjeux de demain, une sorte de « révolution culturelle ou spirituelle » nouvelle manière ?

 

 

Veritis.

 

Source : Ursula Gauthier. Le Nouvel Observateur du 2 décembre 2010.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 9 Décembre 2010

Les événements climatiques sont du pain béni pour les blogs... Plus la peine d'écrire... Quelques clichés et le tour est joué...

parcgainville.JPGLe Parc Gainville. Qui permet de bien se rendre compte de l'épaisseur de neige tombée. Il a semble-t-il été fermé toute la journée. Sans doute pour éviter la pagaille !

 

affiche.JPG

Oh la belle affiche accrochée sur une des grilles du parc Gainville ! Le jeu des 1000 euros de France-Inter est en visite mercredi à Aulnay-sous-Bois à 18h30 au Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental, 12 rue de Sevran. Habituellement ce genre d'affiches est réservé pour notre chère démocratie locale et son slogan pas piqué des hannetons : la démocratie c'est maintenant ! (Rien que ça...). Au moins le 15 décembre ce n'est pas comme en conseil de quartier, vous n'aurez pas l'impression de faire le déplacement pour rien ! 

 

pontdusausset.JPG

Le désormais célèbre pont du Sausset. Pour celles et ceux qui ont posé la question, il se situe sur le terrain d'un particulier en zone UG pavillonnaire. Pour l'anecdote, cette personne m'a expliqué qu'à l'époque où le Sausset coulait encore, elle avait l'habitude de se baigner dedans... A cet endroit même.

 

orange.JPG

Les oiseaux profitent de quelques instants de répit pour se restaurer dans ce qui semble être un oranger...

 

courgette.JPG

Et enfin pour terminer, la fameuse courgette des neiges qui ne pousse qu'à Aulnay-sous-Bois et que tout le département nous envie ! Du reste, elle est particulièrement prisée du très connaisseur jury aulnaysien du concours des villes fleuries. Tout comme le fameux muguet de juillet !   Notre commune abrite un véritable micro-climat !

 

Sinon d'autres photos ici ou ...

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 9 Décembre 2010

Réforme des retraites, déficits publics et langage de vérité….

 

Il arrive parfois en lisant la presse que l’on tombe sur un article, dont on se dit que l’on aurait pu, à peu de choses près, l’écrire soi-même. Alors pourquoi réécrire d’une autre manière ce qui apparaît limpide et frappé au coin du bon sens ?

 

Je ne résiste donc pas au plaisir de partager avec les lecteurs d’Aulnay libre, dont on me dit qu’ils sont de plus en plus nombreux,  ce petit article écrit sous la plume de Christine Kerdellant, Directrice de la rédaction de l’Expansion , en page 7 du n° de décembre 201O et dont je vous livre, ici, les extraits le plus significatifs.

 

«  La réforme des retraites est entérinée. Sarkozy a-t-il été plus courageux que ses prédécesseurs ? Non, il n’avait pas le choix ».

 

« Si le pays avait reculé, montrant l’incapacité du pays à se réformer, notre dette aurait perdu son triple A et, avec cette bonne note, la capacité à se refinancer à bon prix. Le premier pas vers une situation à la grecque… »

 

«  Il y a longtemps que les cassandres le prédisaient, mais, cette fois, nous y sommes : nos 1650 milliards de dettes publiques – dont les deux tiers détenus par des étrangers – nous mettent à la merci de cette démocratie censitaire que sont les marchés financiers internationaux. Désormais nous sentons tout le poids de « l’insoutenable légèreté de la dette ».

 

« Même les socialistes, s’ils conquièrent l’Elysée, en 2012, ne pourront s’en affranchir. Car, personne n’a oublié mai 1981, les largesses dispensées et le retour de bâton de 1983 : le franc ne valait plus qu’un dixième du dollar, la France courrait à la faillite, le retour de l’orthodoxie s’est imposé. »

 

Puis, elle conclut par ces mots « Même quand ils ont tort, les marchés ont toujours raison ».

 

Quelques commentaires, donc, pour préciser les choses :

 

1.      Comme, chacun sait, la démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. Mais, les échéances  électorales regorgent de promesses diverses, souvent démagogiques, qui ne servent, la plupart du  temps, qu’à attraper les « gogos ». Mais il est si bon de pouvoir rêver, et de s’imaginer que tout est possible : tout et son contraire ! Voir la réalité en face est souvent plus cruel mais cela éviterait, sans nul doute, des faires des promesses inconsidérées que l’on répand précisément…sans compter.

 

2.      Tous les bons observateurs savent que la réforme des retraites de N. Sarkozy ne finance en réalité que la moitié de l’impasse financière d’ici 2020, le reste ne reposant que sur des hypothèses incertaines (taux de chômage ? taux de croissance ?), le recours au fonds de réserve des retraites et à des mesures fiscales non précisées. Il est vrai, cependant, que le report de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans, pour avoir droit à une retraite sans décote, lorsque le nombre d’années de cotisation est insuffisant, peut poser problème dans certains métiers.

 

 

3.      La proposition des socialistes que j’ai étudiée  en détail est habile, mais ne repose pour l’essentiel que sur de nouvelles taxations avec des chiffrages qu’il est impossible de vérifier et une ambiguïté qui, au fond, n’en est pas une : Oui, vous pouvez partir à 60 ans, mais si vous n’avez pas le nombre de trimestres requis vous aurez droit à une décote sévère ! De plus, il est clairement indiqué que le nombre d’annuités de cotisation ne sera pas remis en cause (41 ans aujourd’hui, 41, 5 ans en 2012, 42 ans en 2020). Dés lors, si l’on considère qu’il n’est pas rare aujourd’hui de commencer à travailler vers l’âge de 23 ou 25 ans, on arrive facilement à 65 ou 67 ans. Vive donc la retraite à 60 ans !

 

4.      Par définition, toute dette doit être financée. L’ampleur de la crise financière que nous avons connue en 2008 ont conduit les banques centrales à abaisser leurs taux d’intérêt à court terme dans une fourchette comprise entre 0, 25 % aux Etats-Unis et 1% en Europe. Il s’en est suivi une atténuation sensible des taux longs  ce qui diminue relativement, pour les Etats encore « bien notés », la charge financière liée à la dette publique. Fort heureusement. Mais il se trouve que les budgets étant toujours en déficit, la dette continue de croître et les frais financiers avec. Jusqu’à quand ?

 

5.      Les réalités ont la vie dure. Sauf à ce qu’on puisse considérer que le financement des Etats puisse échapper à la logique des marchés - pour ne pas dépendre d’eux il vaut mieux réduire son déficit, maintenir la dette à un niveau supportable, et surtout la gager par des investissements futurs et non par des dépenses de fonctionnement. On peut toujours demander à tous les niveaux des moyens supplémentaires, des dépenses supplémentaires mais il vaut mieux s’assurer avant que l’on a bien  les moyens d’une telle politique. Par quel miracle, les collectivités pourraient-elles s’exonérer ad vitam aeternam de ce qui s’impose à tout un chacun ? 

 

6.      On peut discuter de la façon dont les banques jouent leur rôle d’intermédiation, mais on ne peut pas oublier quelques règles de base : elles doivent prendre des risques, tout en les surveillant de près et en les couvrant autant que faire se peut ; elles doivent assurer si nécessaire la liquidité des placements de leurs clients qui sont aussi des épargnants ; elles doivent rester solvables afin de garantir le remboursement éventuel des avoirs de leurs clients. Si l’une ou l’autre de ses missions n’est plus remplie, le système se grippe et peut se propager dangereusement à toute l’économie entraînant des faillites en cascade.  Il suffit parfois de peu, d’un grain de sable ici ou là, pour que le système implose  d’autant qu’aujourd’hui tous les systèmes sont interconnectés. C’est la raison pour laquelle les Etats et les banques centrales se sont portés au secours des banques. Sûrement pas pour leurs beaux yeux, mais pour éviter une catastrophe systémique. On peut donc tout à la fois blâmer les banques parce qu’elles sont trop chères, parce qu’elles n’irriguent pas assez l’économie ou parce qu’elles prennent des risques inconsidérés. Mais on ne peut pas vouloir à la fois tout et son contraire. 

 

7.      Il existe des pistes innovantes pour réduire les déficits publics et commencer le processus de désendettement des Etats, mais cela suppose à la fois une Force Unie des Etats  et un rapport des forces suffisamment puissant face aux marchés pour que ceux-ci soient sérieusement encadrés et régulés. Mais à l’heure des simples clics d’ordinateurs et de la libre circulation des mouvements de capitaux qui sont aussi une force permettant d’assurer la mobilité et l’efficacité d’un système d’allocation des ressources, il y faut beaucoup plus que la volonté d’un seul Etat, pour qu’un tel système puisse fonctionner. Deux pistes méritent d’être sérieusement creusées : celle qui conduirait à l’éradication des « paradis fiscaux » qui constituent une source d’évasion fiscale assez phénoménale et une autre qui  conduirait à l’instauration d’un prélèvement à un taux minime ( 0, 05 % par exemple) sur l’ensemble des transactions financières.

 

 

8.       Mais qui aura le courage de s’attaquer à cette montagne colossale d’intérêts coalisés ? Et qui sera capable d’imposer un tel système comportant à la fois les instruments de collecte et de contrôle nécessaires, sans que des dommages collatéraux ne viennent le perturber ? C’est la toute la question de la mise en place d’instruments mondiaux face à la mondialisation des marchés. En clair de l’instauration d’une ébauche de démocratie mondiale face à des marchés mondiaux. Les marchés sont efficaces mais injustes. La démocratie peut être plus juste, mais est impuissante si elle ne s’accompagne pas de la force des marchés. Il faut donc penser à une nouvelle articulation de la démocratie et des marchés à travers une nouvelle dialectique non véritablement explorée à ce jour.

 

9.      Tout cela nous entraîne très loin des petites querelles politiciennes et de ces semi vérités ou semi mensonges qui sont distillées ici ou là, car au fond, à de rares exceptions près, les hommes politiques préfèrent masquer la vérité pour tenter de séduire des électeurs avec de vaines promesses qui se retourneront  fatalement contre eux, car elles ne pourront entrainer que déceptions et désillusions. La démocratie dont je parle est plus exigeante. Elle n’est pas l’ennemie de la vérité. Elle est l’ennemie de la facilité ou de la démagogie.

 

 

Veritis.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 8 Décembre 2010

J'ai rien fait j'vous jure. Après une journée de travail où je voulais pas spécialement gagner plus que les autres, m'est venue l'idée saugrenue de vouloir rentrer chez moi. Par la RN2 direction Paris. Et là pas de bol, pour à peine 10 misérables centimètres de neige voilà que je suis coincé au milieu des camions et des voitures. La dernière fois c'était les vaches, maintenant c'est la neige !

RN2.jpg

Je n'aurai qu'un mot pour celles et ceux qui me liront dans les années futures : Génial ! Nous sommes en France en 2010 et le réseau de transport routier est paralysé par quelques centimètres de neige !

Parfois je lis que notre beau pays signe des contrats très importants avec la Chine, l'Inde ou le Brésil... N'y aurait-il pas un petit contrat de prévu pour acheter des chasse-neiges ou du sel ou du sable même ? Où peut-être pourrait-on localement renforcer le personnel dédié aux réseaux routiers lorsqu'une vague neigeuse est annoncée par la météo...? On appelle cela anticipation il me semble...

Stéphane Fleury pour Aulnaylibre ! blog pas vraiment itinérant...

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 8 Décembre 2010

RobinetEau.jpgLes informations ci-dessous relatives à l'eau distribuée à Aulnay-sous-Bois proviennent d'une note de synthèse jointe avec la facture habituelle et intitulée : Qualité de l'eau distribuée à Aulnay-sous-Bois (Nord et Sud). Synthèse de l'année 2009. Je ne sais pas si tout le monde y prête attention mais il m'a paru intéressant de les lire et de les publier. On remarque comme cela après une simple première lecture qu'il existe des différences entre le Nord et le Sud de la commune bien que globalement l'eau distribuée en 2009 reste conforme aux valeurs limites réglementaires.Premier constat étonnant, à priori, sur l'origine de l'eau. Le Nord est alimenté par de l'eau des forages situés sur la commune. Rien de plus n'est précisé. Alors qu'au Sud on explique clairement que ce secteur est alimenté par l'eau de la Marne traitée à l'usine de Neuilly-sur-Marne... Pourquoi le même niveau de détail n'est-il pas donné pour le Nord ? Ensuite on remarque que les résultats obtenus sur l'analyse bactériologique ont été réalisés sur 81 échantillons prélevés dans le Nord contre 185 dans le Sud. Pourquoi une telle disparité dans le nombre des prélèvements effectués  ? Enfin derniers constats : plus de nitrates au Sud et quelques traces de pesticides (0,03 micro gramme par litre maximum). Plus de calcaire et de fluor au Nord.

Peut-être en saurons-nous davantage après la soirée-débat sur l'eau et sa gestion proposée par l'association Aulnay, ville ouverte (AVO). Ce soir à 19h30 salle du parc Dumont face au RER B... ?

En attendant voici le détail de l'analyse 2009, que je vous laisse le soin d'apprécier.

Stéphane Fleury

Origine de l'eau :

Nord : votre secteur est alimenté par de l'eau des forages situés sur la commune. La gestion est assurée par : Véolia Eau-Compagnie Générale des Eaux Banlieue.

Sud : votre secteur est alimenté par l'eau de la Marne traitée à l'usine de Neuilly-sur-Marne. La gestion est assurée par : Véolia Eau-Compagnie Générale des Eaux Banlieue.

Bactériologie : micro-organismes indicateurs d'une éventuelle contamination des eaux par des bactéries pathogènes. Absence exigée.

Nord et Sud : eau de très bonne qualité bactériologique. Tous les prélèvements sont conformes. La DDASS (Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales), qui est réglementairement parlant chargée du contrôle sanitaire de l'eau potable, a pris en compte pour cette synthèse 2009 les résultats de 7 échantillons prélevés en production et de 74 échantillons prélevés en distribution dans le Nord. Dans le Sud ce sont les résultats de 145 échantillons prélevés en production et de 40 échantillons prélevés en distribution qui ont été pris en compte pour la même synthèse.

Nitrates : éléments provenant principalement de l'agriculture, des rejets domestiques et industriels. La teneur ne doit pas excéder 50 milligrammes par litre (mg/l).

Nord : eau ne contenant pas de nitrates. Aucune valeur n'a été supérieure au seuil de détection de 3 mg/l. Moyenne : 0,1 mg/l. Maximum : 0mg/l

Sud : eau contenant peu de nitrates. Moyenne : 17,1 mg/l. Maximum : 28mg/l.

Dureté : teneur en calcium et en magnésium dans l'eau. Il n'y a pas de valeur limite réglementaire de dureté.

Nord : Eau très calcaire. Moyenne : 36,5 °F. Maximum : 37,7 °F. Une eau calcaire n'a aucune incidence sur la santé.

Sud :Eau calcaire. Moyenne : 26,8 °F. Maximum : 32,2 °F. Une eau calcaire n'a aucune incidence sur la santé.

Fluor : Oligo-éléments présents naturellement dans l'eau. La teneur ne doit pas excéder 1,5 milligrammes par litre (mg/l).

Nord : eau moyennement fluorée. Moyenne : 0,75 mg/l. Maximum : 0,8 mg/l. Le fluor a un rôle efficace pour prévenir l'apparition de caries. Avant d'envisager un apport complémentaire en fluor (comprimés, sel...) chez l'enfant, il convient de consulter un professionnel de santé.

Sud :Eau très peu fluorée. Moyenne : 0,2 mg/l. Maximum : 0,3mg/l. Le fluor a un rôle efficace pour prévenir l'apparition de caries. Avant d'envisager un apport complémentaire en fluor (comprimés, sel...) chez l'enfant, il convient de consulter un professionnel de santé.

Pesticides :

Substances chimiques utilisées pour protéger les cultures ou désherber. L'exposition de la population s'apprécie en trois Classes : Classe A = La teneur ne dépasse jamais 0,1 micro gramme par litre ; Classe B1 = La teneur dépasse la norme mais faiblement ou sur une période inférieure à 30 jours, aucune restriction d'usage n'est nécessaire ; Classe B2 = La teneur dépasse la norme de façon importante ou sur une période supérieure à 30 jours, des restrictions d'usage d'eau sont imposées.

Nord : Eau conforme à la norme. Aucun dépassement de la limite de qualité n'est observé. Classe A Valeur maximale inférieure au seuil de détection.

Sud :Eau conforme à la norme. Aucun dépassement de la limite de qualité n'est observé. Classe A Maximum : 0,03 micro gramme par litre (Déséthylatrazine).

Avis sanitaire global : l'eau distribuée en 2009 est restée conforme aux valeurs limites réglementaires fixées pour les paramètres bactériologiques et physico-chimiques analysés.

Source : Synthèse de l'année 2009, Délégation Territoriale de Seine-Saint-Denis/Agence Régionale de Santé Ile de France

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Santé

Publié le 8 Décembre 2010

Le RER B nouveau est arrivé ! D'après l'article de 20 minutes ci-dessous, ce moyen de transport est sur le point de devenir subtil et très glamour... Qu'en pensez-vous ?

photointerieurrerb.jpg

Le B nouveau est arrivé. La première rame rénovée du RER B a été présentée en grande pompe. Côté extérieur, les voitures ont abandonné leur peinture bleu, blanc, rouge, pas très glamour pour un subtil mélange de vert jade, rouge "Carmillon" et "vif argent". Les couleurs symboles de la RATP, de la SNCF et du Syndicat des transports d'Ile-de-France(Stif), qui ont financé à hauteur de 317 millions d'euros ce sérieux lifting. A l'intérieur, les anciennes cloisons, anxiogènes, ont été supprimées ainsi que les strapontins, gênants aux heures de pointe. Outre la couleur des sièges, l'ambiance lumineuse a été revue. La climatisation a été installée, les espaces bagages rendus plus accessibles et 24 caméras de vidéo-protection par rame enregistreront des images couleur en continu. Deux autres rames rénovées seront livrées d'ici à la fin de l'année, mais il faudra attendre 2014 pour que les 119 rames de la ligne aient fait peau neuve. "Il a l'air plus joli, c'est vrai, mais ce qu'il faut avant tout, c'est qu'il soit fiable", réagissait hier sur le vif Nicolas, un habitant de Massy.

Source article et photo : Alexandre Sulzer, A.Gelebart 20 minutes du mardi 7 décembre 2010.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 7 Décembre 2010

Inde. Agacés de payer le prix fort pour se nourrir sainement, de plus en plus de citadins indiens cultivent leur petit jardin. Plusieurs formations à l'agriculture bio et urbaine connaissent désormais un franc succès. Reportage paru dans "Outlook"

arbreimmeuble.JPGSoixante habitants de Bombay suivent avec attention les mouvements de Preeti Patil. Elle découpe devant eux une pomme censée représenter notre planète. “C’est toute la terre dont nous disposons pour cultiver des denrées alimentaires", dit-elle. Dans cette salle du centre de formation du parc naturel du Maharashtra, on croise des informaticiens, des avocats, des médecins, des étudiants, des personnes âgées et des adolescents boutonneux. Pour eux, Preeti est une célébrité. Ils ont tous lu comment cette femme, responsable de la restauration au sein de l’administration portuaire de Bombay, a galvanisé son service en transformant la terrasse de 280 mètres carrés jouxtant la cantine en une “forêt” luxuriante. Ils sont sidérés d’apprendre que son potager recycle les 20 kilos de déchets produits quotidiennement par la cuisine de la cantine. Et qu’elle y récolte des légumes incroyablement savoureux, parmi lesquels des épinards, des gombos, des aubergines et des tomates cerises, que les salariés mangent souvent crus et, bien sûr, des fruits comme les goyaves, les pommes cannelle, les mangues, les bananes et même les noix de coco d’un gigantesque palmier planté contre le mur de la terrasse. Ils ont renoncé à leur repos dominical pour apprendre à devenir des cultivateurs urbains.

Dans le monde entier, les citadins ont recours aux fermes urbaines en période de crise. Au lendemain des deux guerres mondiales, des jardins de la victoire ont fait leur apparition dans les zones urbaines britanniques, américaines, canadiennes et allemandes pour renforcer la sécurité alimentaire. Comme le soulignent Preeti et d’autres membres du mouvement d’agriculture urbaine, l’Inde est elle aussi au bord d’une crise. Pour nourrir une population citadine en plein essor, nous empiétons de plus en plus sur les zones périurbaines, qui satisfont la majeure partie de nos besoins alimentaires. Dans l’avenir, les denrées vont donc être transportées sur de plus longues distances encore, ce qui va accroître notre empreinte carbone. Avec l’accroissement de la demande, nous devrons également payer plus cher nos légumes et nos fruits. Et comme nous sommes tributaires de l’agriculture chimique, les produits que nous mangeons sont déjà bourrés de pesticides et d’engrais et très pauvres en nutriments.

Pour faire face à tous ces problèmes, Preeti a créé en 2009 Urban Leaves, une ONG destinée à promouvoir l’agriculture “natueco”, une méthode organique qui utilise des déchets biologiques faciles à se procurer pour produire une terre riche en nutriments mais légère. En moins d’un an, la participation à ses ateliers – 30 personnes au début – a doublé et il y a déjà une liste d’attente pour les prochains. Les participants présentent des profils très disparates, depuis Ubai Hussein, un ancien cuisinier converti dans l’agriculture organique qui était consterné par la qualité des légumes vendus sur les marchés de Bombay, jusqu’à Mavis D’Souza, une employée d’aéroport passionnée d’agriculture depuis le jour où elle a fait pousser des pastèques sur sa terrasse et qui cultive un petit potager à Borivili une banlieue de Bombay.

Quand B. N. Vishwanath, l’un des pionniers de l’agriculture organique sur terrasse, a commencé à organiser des ateliers en 1996, la plupart des participants étaient des femmes au foyer et des gens à la retraite. “Mais depuis 2008, souligne-t-il, j’ai observé un soudain accroissement du nombre de jeunes, dont la plupart venaient du secteur informatique.” Et pourquoi pas, poursuit-il. “Cela rafraîchit votre maison, vous procure de l’oxygène, vous permet de recycler vos détritus et, si vous vous y prenez bien, vous garantit des légumes sans produits chimiques pour toute l’année.” Assez pour nourrir une famille ? Oui, d’après M. Vishwanath, qui assure qu’en plantant six légumes différents dans un potager de 55 mètres carrés, on peut récolter 10 kilos de légumes par semaine !

Selon M. Prabhakar, de l’Institut de recherche indien en horticulture [GreenTek Indika], à Bangalore, les expériences montrent qu’une terrasse de 110 mètres carrés peut permettre de nourrir une famille de cinq personnes. Une récompense non négligeable pour une heure de travail par jour.

L’atelier de Preeti est une occasion de partager des expériences et de rencontrer d’autres passionnés d’agriculture urbaine. Comme Jumana Parkar, qui a abandonné son travail bien payé d’hôtesse de l’air. Aujourd’hui, elle travaille bénévolement dans des fermes pour se former aux techniques agricoles…

Source : Smita Mitra, Outlook, New Delhi in Courrier international pour Direct Matin 01/12/2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 7 Décembre 2010

LA MAIRIE nous parle de l’Agenda 21

 

BRAVO….. mais en même temps :

 

* elle abat lâchement des arbres un matin du mois d’Août, à 7 h,

 

* elle veut construire dans un autre quartier pavillonnaire une barre de béton, alors que les riverains avaient réalisé un projet pour garder ce quartier pavillonnaire qui fait le charme et le bien vivre à Aulnay s/s Bois, projet qui correspond parfaitement à l’Agenda 21

 

ALORS QUI CROIRE ??

 

La Mairie qui veut faire l’Agenda 21 ?

OU

La Mairie qui détruit les quartiers et bétonne allègrement la ville sans concertation ?

 

R. FERRAND, un électeur

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Rédigé par R.FERRAND

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 6 Décembre 2010

La face cachée d’un certain « socialisme »…

 

J’aime bien les mots de social (isme ) ou de commun (isme).

 

Pourquoi ?

 

Parce que les mots de société et de social(isme) ont la même racine : (soc) . A partir de là on peut décliner : socle, socio, sociabilité, …. C’est l’idée de « faire société », de « vivre ensemble » qu’il faut retenir  ici. Mais tout le monde sait bien que cela veut dire aussi : fixer des règles et les respecter. Pour le bien de la société toute entière et non pas pour une partie (ou un parti).

 

Parce que les mots de communauté et de commun(isme) ont la même racine : (commun ). Il en va de même pour l’idée de commune, le fait de mettre en commun ou de partager. Du mot partager on arrive facilement à l’idée de participation. De l’idée d’ « être avec »  on en vient facilement au mot de concertation. On a alors le souci et le respect du bien commun. Là aussi, pour toute la communauté des êtres humains, et non pas pour telle ou telle fraction.

 

Mais, pour équilibrer tout ça, je dirais que j’aime aussi bien les mots d’individu et de responsabilité.

 

Pourquoi ?

 

Parce que le mot individu signifie aussi « ne pas être divisé ». En d’autres  termes être un, uni ou unifié.  A partir du moment où l’on devient « un », on n’est plus écartelé ou désuni, on rassemble en soi-même ses forces et dés lors on se sent capable d’être responsable, ce qui veut dire : « être capable de répondre ». On intègre la difficulté du réel, la complexité des choses, on se garde des slogans simplistes ou des positions binaires.  On réfléchit par soi-même et on ne se contente plus du « prêt à penser » tout fait que l’on veut bien nous servir ici ou là.  On devient alors aussi, un homme (ou une femme) dans la cité, autant dire un(e) citoyen(ne).

 

En revanche, je n’aime pas beaucoup les mots en « isme ». 

 

En effet dans les mots qui se terminent en « isme », il  y a toujours le danger toujours possible d’une dérive, d’un excès, d’un dévoiement. L’idée aussi d’une doctrine réductrice qui ne reconnaîtrait pas la fécondité de l’autre et  se replierait sur elle-même au nom de valeurs ou d’une certaine idée du « bien » pouvant conduire dans leur logique folle à toutes les pressions ou menaces, tous les excès ou débordements.

 

Il en va ainsi du sectarisme, du fondamentalisme ou même de l’individualisme à outrance. Bref, tout ce qui coupe, sépare, éloigne, et divise.

 

Dés lors il est vain d’opposer l’individu à la société ou la société à l’individu. Toute société qui écrase d’une façon ou d’une autre l’individu est méprisable et doit pouvoir être combattue. Tout individu qui ne respecte pas la société par excès de pouvoir, prédation ou oubli de ses règles doit pouvoir être remis à sa place ou, au besoin, combattu.

 

C’est dans ce cadre d’ailleurs que certains  pensent que nous vivons de plus en plus aujourd’hui dans un univers qu’ils nomment, au croisement de la sociologie et de la psychologie, un « individualisme de masse ».  Dés lors, et pour forcer un peu le trait, il est permis de craindre que ni les individus ni la société n’existent véritablement et que l’individu a toutes les chances de se perdre en une sorte de « masse » plus ou moins indifférenciée.

 

Deux images caractéristiques illustrent ce propos :

 

-          L’automobiliste, seul dans sa voiture, pris dans un embouteillage quotidien sur des autoroutes ou routes surchargées. Seul au milieu de tous, prisonnier d’un instrument fait en principe pour sa liberté.

-          L’usager des transports en commun, perdu dans ses rêves ou son journal, à demi ensommeillé le matin, fourbu après son travail le soir, pressuré dans des rames surchargées et le plus souvent replié sur lui-même.

 

Mais revenons maintenant à ces fameux mots en « isme » pour examiner le cas échéant le décalage voire le gouffre qui sépare les mots de la  réalité et focalisons-nous sur le mot « socialisme » à travers deux faits d’actualité très récents,  l’un dans un pays étranger et l’autre dans notre bon « pays » de France.

 

1. Dans un pays africain, cher à la France, un Président, membre de « l’Internationale socialiste », a perdu, ces derniers jours, les élections de façon assez nette et a décidé, malgré cela, de ne pas renoncer à ses fonctions, au mépris de toutes les règles démocratiques. Au mépris des résultats annoncés par une commission électorale indépendante et placée sous l’observation de L’O.N.U.  Avec l’aval d’une Cour constitutionnelle à la botte d’un « Président » qui confond son intérêt et celui de son clan avec l’expression d’un peuple qui a eu le toupet de s’exprimer d’une façon déplaisante pour lui.

 

Exemple significatif d’un individualisme qui ne respecte « la masse » que si elle sert ses intérêts. Où est le « socialisme » là dedans ? Un simple paravent pour un « pouvoir personnel ». De beaux mots qui ne servent qu’à masquer un appétit insatiable de pouvoir avec tous les avantages qui vont avec. Rien de plus, mais rien de moins. Triste histoire assurément !

 

2. Dans une région du sud de la France, il était une fois deux frères, membres du Parti socialiste, dont l’un occupe un poste envié de sénateur et de président du conseil général et l’autre est un homme d’affaires spécialisé dans le traitement des déchets, aux comptes (peut être trop ?) florissants, dormant depuis peu en prison.

 

Que reproche-t-on à ce monsieur ? Pas moins que : «  tricheries sur les pesées de déchets, recours à des sous-traitants proches du grand banditisme (d’où les soupçons de blanchiment), trafic d’influence  pour procurer des appartements HLM à des « amis » ou pour faciliter l’obtention de certains marchés publics ». D’aucuns disent que « Monsieur  Frère avait développé une certaine emprise sur des élus et des fonctionnaires, fondée sur un mélange  d’intimidation, de charme et de contreparties. », qu’il « avait prise sur le Directeur de la propreté, qu’il aurait recruté lui-même, moyennant un très bon salaire, afin que les sociétés choisies par ce dernier soient avantagées ».

 

Depuis longtemps, déjà, des rumeurs bruissaient sur « l’étrange omniprésence de ce monsieur, en contrat avec l’office H.L.M que présidait son frère, et par ailleurs président de la commission d’attribution des cartes de la fédération du P.S. laquelle était  verrouillée par ce même frère ! ».  Etonnant mélange des genres, à priori, entre présomption d’affairisme ou corruption et politique….Alors, que devient le « socialisme » là-dedans ? Qu’en penseraient Blum ou Jaurès ?

 

Que retenir de tout cela ?

 

Qu’il y a parfois loin des discours à la réalité. Qu’une société n’existe véritablement que si elle respecte des règles définies en commun et l’ensemble des individus qui la composent. Que tout ce qui ressemble à un ostracisme, à  du favoritisme ou à des passe-droits n’a pas droit de cité dans une société juste et équilibrée. Que la liberté d’expression et la sécurité doivent être garanties à chacun des citoyens. Que la confiance, la probité et l’honnêteté ne sont pas de vains mots mais les réquisits indispensables de tout comportement individuel et de toute vie en société.

 

Alors, nous pourrons peut-être parler d’un monde civilisé.

 

Veritis.

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 4 Décembre 2010

Vous trouverez ci-dessous les principales animations organisées dans notre ville à l'occasion du Téléthon 2010.

 

Pour faire un don cliquez ici ou appelez le 3637.

 

Gymnase Pierre Scohy

1 rue Aristide Briand - de 14h à 18h30

Le Village-Téléthon vous accueillera pour de nombreuses animations et ateliers, comme ses brocantes livres et jouets, créations de Noël, son atelier cuisine, sa vente de pupitres et petit mobilier, du maquillage, des tatouages au hénné, son défi-Wii, son exposition qui vous parlera de génétique, ses jeux en bois grand format (grenouille...), sa cave à fumée, son lâcher de pigeons voyageurs, la vente de ses confitures, mais aussi avec sa vente de crêpes, d'alimentation salée et sucrée, une pause vin chaud, sans oublier son Village-Enfants qui expliquera aux petits ce qu'est la génétique à travers ses ateliers ludiques et instructifs. Baptêmes en moto et voitures anciennes.

 

Chapiteau du Vélodrome

rue Maximilien Robespierre - de 14h à minuit

 

De 14h à 18h

Un après-midi festif avec de nombreux ateliers (vide-grenier, créations de Noël, confection de bracelets brésiliens et perles, vente de Tee-Shirts et objets divers, maquillage) des mini-tournois de football et de badminton, de ping-pong, des courses en sac, un challenge en vélo Bicross et bien sûr des crêpes, des boissons fraîches et chaudes.

 

De 20h30 à minuit

Un concert Rock, Pop & Folk avec les groupes 14 coffes, Ousstal et Straight. Prix d'entrée : 5euros.

 

Dojo du Moulin Neuf

Stade du Moulin Neuf - de 14h à 18h

4 heures de démonstration non-stop de judo et self défense. Exposition de photos, initiation self-défense, remise de ceintures (enfants et adultes) et compétition pour les 8/14ans.

 

Antenne Sociale Jupiter

rue Saturne - de 14h à 18h

Une brocante d'objets décoratifs et pêche à la ligne organisée par le Comité d'animation Jupiter

 

Au Club Canin (prés de la Déchetterie)

aux horaires d'ouverture du club les 4,5 et 6 décembre.

Cours d'entraînement, démonstrations et parcours Agility pour tous.

 

A noter que les samedi 4 et dimanche 5 les séances Cinéma de l'Espace Jacques Prévert et les entrées du Stade Nautique seront reversées au Téléthon.

 

Source : prospectus de la mairie récupéré pendant l'atelier de l'agenda 21 consacré à la biodiversité.

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 3 Décembre 2010

D'après le site e-alsace.net, qui traite de l'actualité des médias et des nouvelles technologies, le chantier du réseau fibre optique de la Seine Saint-Denis et du Val d'Oise a débuté. Une première.

C'est le premier réseau interdépartemental de France, déployé par la société Debitex Telecom. Il couvrira à terme 27 communes. Ce réseau comprend trois volets : la fibre optique pour des sites publics, la fibre optique pour des zones d'activités et un des plus vastes réseaux fibre optique jusqu'à l'habitant en zone moyennement dense.

fibreoptique

Les travaux de génie civil débutent à Arnouville (12 500 habitants) puis dès janvier et février à Villiers-le-Bel (26 000 habitants), Aulnay-sous-Bois et Noisy-le-Grand.  Michel Aumas, maire d’Arnouville, s’est personnellement investi dans le dossier et a facilité la signature des arrêtés municipaux permettant l’occupation de l’espace public pour les travaux.

450 kilomètres d'infrastructures

Le réseau comprendra 450 kilomètres d’infrastructures dans un délai de trois ans. Il desservira 400 sites publics, 100 zones d’activités et plus de 100 000 logements en fibre optique.

D’ici un an environ, le cœur de réseau Debitex sera achevé et irriguera la plupart des 27 communes du projet. Montant de l’investissement : 45 millions d’euros, financés par les deux départements et par le conseil régional d’Ile de France.

Déjà des usages

Les premiers utilisateurs sont déjà connus souligne Xavier Hermesse, directeur général de Debitex. "Un opérateur mobile a mandaté Debitex Telecom pour le raccordement de ses pylônes télécoms. Des communes et communautés d’agglomération étudient la mise en place d’un réseau de vidéo protection s’appuyant sur le réseau Debitex. Certains des quelques 70 collèges des deux départements seront mis en réseau en 2011 et pour des expérimentations dans le cadre des environnements numériques de travail (ENT)".

Source : e-alsace.net  Carte in Projet "Débit Express" Débitex Août 2007

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Technologies

Publié le 3 Décembre 2010

Samedi matin le téléphone sonne à une heure indue. Personnellement je n'aurais pas décroché mais ma moitié est du genre qui répond au téléphone. Je me dis tiens c'est peut-être la valise RTL (si ça se trouve ça existe même plus ce jeu) mais non. En fait ce sont des amis et ils sont tellement contents d'avoir enfin trouvé la maison de leurs rêves à Aulnay-sous-Bois qu'ils nous l'annoncent par téléphone. Rire, joie, cris dans l'écouteur,  j'ai l'habitude des effusions à la façon de ma belle famille espagnole. Jusqu'à la question qui tue. Mais où-est-ce exactement ? A côté de la Mairie ! Soudain le sourire de ma compagne de vie se crispe. Elle est presque aussi calée en PLU que moi ! Vous n'êtes pas au courant des projets dans le secteur ? Silence...

downtownhouse.JPG

La suite vous la devinez. Des appels aux différents services de l'urbanisme qui se montrent assez vagues sur la question. Un passage au bureau 135 où il est impossible de récupérer une copie des projets inclus dans la dernière modification du plan local d'urbanisme. On évoque de simples intentions. On leur parle aussi de petites unités bien insérées dans le tissu existant mais cela tellement sans conviction, avec tellement de réserves, qu'ils n'y croient pas eux-mêmes. L'agence elle a encore moins de scrupules. La Mairie est carrément sous tutelle  et n'a plus les moyens de financer ses projets !  Alors celui du quartier Mairie pensez-donc ! Ce pavillon c'est une affaire !

Finalement ils passent chez nous. Je leur donne une copie couleur du dossier de modification. On déplie le mini-plu et on observe un peu les zones. Leur "futur" bien immobilier se situe en face du parking du centre administratif entre un restaurant et des pompes funèbres. Funeste présage. De toute façon leur décision est déjà prise et leur passage à la maison n'a finalement fait que valider leur choix instinctif. Ils n'achèteront pas. Trop d'incertitudes alors qu'il s'agit de leur premier achat, l'investissement de toute une vie...

Ils sont déçus évidemment. La maison leur convenait parfaitement. Après des recherches infructueuses dans le sud... Où acheter alors ? demandent-ils en conclusion. Avec les bouleversements potentiels de la révision, qui pourrait peut-être durer deux ans, un plan local d'urbanisme stabilisé permettant d'assainir la situation et donner une certaine visibilité n'existe pas actuellement à Aulnay-sous-Bois. Alors ils vont attendre et continuer à occuper leur logement social. En attendant des jours meilleurs...

Pour celles et ceux qui seraient tout de même intéressés par une telle acquisition dans le secteur, le prix de base était de 325 000 euros. C'était sans doute jouable aux alentours de 310 000 euros. Je reste surpris à titre personnel que des transactions immobilières continuent particulièrement à cet endroit. Si la Mairie suivait une certaine logique elle devrait finir de préempter le moindre pavillon aux alentours du futur projet plutôt que de laisser des personnes prendre le risque d'acheter un bien dans un environnement appelé à de fortes mutations et qui forcement n'aura rien à voir avec la situation actuelle... Les services de l'urbanisme semblaient pourtant indiquer qu'aucune intention de préemption renforcée ne concernait ce bien immobilier... Etrange.

Nos amis en tout cas ont l'impression d'avoir échappé à une sorte de piège...

Aulnaylibre blog toujours en recherche de réponses...

     

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 2 Décembre 2010

Attention danger... Elle arrive à Aulnay-sous-Bois ! Non il ne s'agit pas de la prochaine révision du PLU (Plan local d'Urbanisme) sans concertation avec la population, mais de la NEIGE ! L'abominable tonne de NEIGE ! Et oui, nous sommes en France en 2010, genre fin novembre, début décembre et il NEIGE ! Etonnant non ? Et ces minuscules pellicules d'eau glacée tombées du ciel font la une des journaux !  Comme si elles représentaient une vraie menace pour la nation ! Quoique, quoi que...

A en juger par les images entrevues par mes yeux embrumés de sommeil dans l'édition de 7heures de télé-matin c'était un peu la panique en Bretagne... A un moment donné j'ai même crû que la manche ou l'océan atlantique avaient gelé et qu'on pouvait aller au Royaume-Uni et aux USA à pied ! Mais non c'était juste une route nationale bloquée par le manteau neigeux... Des voitures, des camions coincés et des personnes à évacuer tant bien que mal... Après l'Orléanais, la Bretagne, demain la Seine-Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois ?

Sur la route ce matin je me demandais. Si jamais Dame Nature nous envoyait un beau jour une bonne vague de froid genre venue de Sibérie et tout... avec des énormes chutes de NEIGE et des températures de moins 20 degrés pendant une ou deux semaines voire quelques semaines... Mais dans quel état serait le pays ? Après la NEIGE, le chaos ?

En attendant, quelques photos de l'Eglise Saint Sulpice, prises ce matin...

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Stéphane Fleury        

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 30 Novembre 2010

EMEUTES, 5 ANS APRES. Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005, le bâtiment du concessionnaire automobile était incendié. Les habitants de la cité voisine s'en souviennent, mais depuis, le terrain a été laissé à l'abandon, en attendant mieux.

GARAGERENAULT.jpg

En cinq ans, le terrain sur lequel était installée l’entreprise Renault a étrangement évolué. Aux moment des émeutes, le bâtiment du concessionnaire a pris feu, mettant les employés au chômage technique. « Je m’en souviens très bien », affirme une commerçante. Et pour cause, elle travaille dans la station essence située juste à côté de l’ancien garage. Elle n’était pas là le soir même, mais les dégâts causés la veille par l’incendie avaient amené la police à bloquer les lieux.

Pendant trois semaines, la station essence n’a pas servi ses clients car il n’y avait pas d’électricité. La station partageait la même borne électrique que l’ancien concessionnaire. « On s’est plaint à la mairie. Nous n’avons pas eu d’aides, ni de compensations et jusqu’à aujourd’hui rien n’a abouti », affirme t-elle en poursuivant sur les lourdes pertes qu’elle a subies sur son chiffre d’affaires, « surtout le premier mois ».

A la cité des Emmaüs, les habitants aussi gardent en mémoire cet épisode. « Les CRS et la police étaient déjà dans le quartier à 15 heures ce jour-là, je m’en souviens, je revenais du travail », raconte une mère de famille en bas de son immeuble. « Les flics cherchaient les jeunes », selon elle. Elle reste choquée que « l’ordre public ait laissé carte blanche aux flics ». Cet incendie, elle le voit comme une « vengeance » des jeunes envers la police et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur. Elle ajoute qu’elle trouvait blessant qu’une entreprise comme Renault n’emploie pas des jeunes du quartier. « C’était pour attirer les flics (l’incendie du garage, ndrl) », me disent deux garçons du quartier se tenant près de leur véhicule. L’un d’eux trouve que « ça fait moche » de voir un terrain comme cela près de chez soi.

Il en est resté un lieu à moitié détruit qui s’est vu attribuer de nouveaux locataires : les Roms. Malgré l’inscription « Danger, risque d’effondrement », ils s’y sont installés. « Ils sont restés longtemps, pas loin de deux ans », rappelle la commerçante. « Ils venaient souvent nous demander de l’eau ou des vêtements », raconte cette mère de famille toujours au bas de son immeuble, qui poursuit en affirmant n’avoir eu aucun soucis avec eux. Les deux autres jeunes confirment.

Plus loin, une jeune fille explique qu’elle s’est faite insulter par des Roms alors qu’elle marchait sur le même trottoir qu’eux. « J’ai fait comme si je ne les avais pas entendus et j’ai avancé. C’était une bande de garçons, on ne sait jamais ce qui aurait pu arriver. » La commerçante de la station essence quant à elle se plaint plutôt du manque d’hygiène, « c’était infecte, il y avait plein de rats ». Sa station essence a pu être dératisée mais pas le terrain où logeaient les Roms. « La ville m’a dit qu’elle ne pouvait pas y avoir accès car il s’agissait une propriété privée, ajoute t-elle, et puis il y avait pas mal de gamins donc pas mal de vols dans ma boutique. » Les Roms se sont faits expulser, un matin à 6 heures.

Aujourd’hui, l’ancienne concession Renault reste un terrain vague encombré de débris. Personne n’est véritablement capable de dire ce qu’il adviendra de cet endroit. « Une zone commerciale », selon l’employée de la station essence. « Moi, j’ai entendu dire qu’il y aura un KFC et un cinéma », rapporte un des deux jeunes. Pour le moment « il n’y a rien qui bouge », dit cette commerçante. En tout cas, il n’y a ni zone commerciale, ni KFC et encore moins un cinéma à l’horizon.

 

Source : Bondy Blog, Imane Youssfi, dimanche 28 novembre 2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 30 Novembre 2010

C'était le samedi 20 novembre à la salle Chanteloup, au matin. La démocratie locale organisait non pas des assises ( j'ai cependant conservé ce terme parce que dans la salle il y avait des chaises et qu'elles ont une importance dans l'histoire qui suit) mais des rencontres, soit un moment d'échanges entre élus et délégués de quartier... J'y reviendrai plus tard avec une note spécifique...

En attendant regardez ces deux photos. Photo 1 les rencontres de la démocratie locale photographiées par Oxygène, l'hebdo des habitants ou plutôt l'hebdo de communication de la municipalité... Photo 2 les rencontres de la démocratie locale photographiées mais de dos.

assisedemolocale.jpg                     (C'est écrit dessus Photo version Oxygène n°109 page 16 du 25/11/2010)

assisesdemolocale2.JPG(Photo prise de dos. Les assises des chaises vides. Au centre tenant le micro, Philippe Gente 18ème adjoint à la démocratie participative en pleine séance d'auto-persuasion. La concertation à Aulnay-sous-Bois j'y crois ! A noter pour Noël le coffret démocratie locale karaoké spécial Aulnay : la démocratie c'est pour après demain... peut-être (!))

Démonstration éclatante de l'art et la manière de faire croire à une salle pleine plutôt qu'à moitié vide !

Etonnant non ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 29 Novembre 2010

L'adresse du site vient de changer. Désormais au lieu de http://aulnaylibre.over-blog.com/ il suffit de taper http://www.aulnaylibre.com/ pour nous retrouver. A nouveau nom, nouvelle présentation. Design de la terre au ciel, manière d'exprimer qu'il faut parfois gratter un peu pour faire jaillir la lumière. De ce point de vue Aulnaylibre.com prend racine tranquillement puisqu'Octobre et Novembre 2010 affichent les meilleures audiences du blog depuis sa création en février 2009. C'est bien simple entre Octobre 2009 et Octobre 2010 la fréquentation mensuelle affiche +370%. Un taux qu'on aimerait bien trouver à la Caisse d'Epargne !

Les blogs sont-ils influents ? Difficile à dire... C'est un élément de plus à disposition du citoyen qui souhaite apporter son regard... Une sorte de complément qui ne saurait pourtant se substituer au travail de terrain... Rien de tel, en effet,  que le contact direct avec les habitants, dans la rue, sur les marchés, en conseil de quartier, réunions publiques ou autres manifestations pour échanger, discuter, débattre, argumenter et convaincre ! C'est aussi une manière de faire passer des messages aux politiciens qui auraient des problèmes d'audition... Enfin c'est une source illimitée d'information en libre accès... Ainsi Aulnaylibre.com reste un laboratoire expérimental qui pose des questions et surtout qui cherche des réponses... et ceci dans une démarche d'esprit totalement indépendante...   

L'aventure continue... dans cet espace libre qu'il n'appartient qu'à vous de vous approprier !  

Je profite de l'occasion pour remercier celles et ceux qui ont pris la plume ou le clavier pour écrire ou commenter en ce lieu. Les lectrices, les lecteurs. Sans oublier celles et ceux qui réagissent sur les profils facebook et twitter du blog. Bref celles et ceux qui contribuent à enrichir ce lieu...

Aulnaylibrement ! votre,

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 27 Novembre 2010

Cela aurait peut-être pu faire l'objet d'une chronique dans vos insolites d'Oxygène... En attendant ce sera sur Aulnaylibre !

Le pont ci-dessous matérialise l'endroit où passait autrefois le Sausset... qu'il fallait donc enjamber pour passer d'un terrain à l'autre... On sait que l'eau est présente en grandes quantités à Aulnay-sous-Bois à des profondeurs finalement assez limitées...

pontsausset.JPG

Allez une dernière photo de cet espace de respiration avec au centre un cèdre. Espérons que ce lieu soit préservé le plus longtemps possible de l'appétit des promoteurs ou autres bétonneurs. Je n'ai désigné personne !

cedresausset.JPG

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 26 Novembre 2010

Lors du Conseil municipal de mardi dernier, l'évocation du Grand Paris et de ses impacts programmés sur notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois et les Cités alentours a occupé toute la première partie des débats. Et c'est bien normal. Ce sujet induit des transformations considérables. Aulnaysiens jugez plutôt : création d'une gare de super-métro au niveau du carrefour de l'Europe, d'une gare RER B Rougemont-Chanteloup, projet de revitalisation de la Halle usine Idéal Standard sans oublier la fameuse "coulée verte" qui doit s'étendre du Parc Ballanger à la forêt de Bondy...

 

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                                                              (Paris ? Non... Aulnay-sous-Bois...)

La réflexion du cabinet d'architecture berlinois LIN qui planche sur l'étude urbaine de notre territoire ne se limite pas aux grandes infrastructures. L'idée est également de donner une certaine forme d'unité, de cohérence entre les différents éléments qui composent le tissu urbain (zones pavillonnaires, grands ensembles, zones industrielles et espaces verts). Quelles seront les conséquences concrètes sur le cadre de vie des habitants des villes concernées ? Nul pour l'instant ne le sait exactement.

En effet, la présentation projetée sur un tout Petit écran, pour le Grand Paris c'est un comble tout de même (!), n'a pas permis de se faire une opinion précise sur cette question essentielle. D'ailleurs la prochaine fois venez avec vos jumelles ! En parlant de question justement, une dans la salle a retenu mon attention. Une jeune fille a demandé si la population serait consultée et comment elle pouvait peser sur les futures orientations d'aménagement ? C'est un point fondamental. Que des personnes supposées très compétentes et haut placées travaillent sur les villes de demain pourquoi pas ? L'évolution est le propre de l'homme. Mais imposeront-elles leur modèle aux habitants (d'en bas) sans réelle concertation ?      

L'autre chose qui m'a frappé ce soir là est que l'endroit réservé au public pour assister à cette projection était étonnamment presque désert, en dehors des éternels habitués bien sûr(!). Alors que la question du Grand Paris est de première importance pourtant. La population est-elle à ce point déconnectée des politiques ? Sommes-nous de simples machines à voter seulement programmées à glisser un bulletin dans une urne lors des échéances électorales ? J'en étais là dans les interrogations lorsqu'en lisant le Parisien du mercredi 24 novembre (voir article ci-dessous), j'apprenais que notre maire, Gérard Ségura, avait pris la présidence (tournante) d'une association regroupant Aulnay, Clichy-sous-Bois, Livry-Gargan, Montfermeil et Sevran, créée justement pour devenir une puissance de négociation sur la question du Grand Paris.

Quelle ironie tout de même lorsque l'on songe que, localement, ce même monsieur Ségura est incapable de "négocier" avec ses administrés qui en sont réduits à envahir la mairie pour se faire entendre sur les questions d'urbanisme ! C'était le 5 juin dernier. 300 à 400 personnes. Et cela n'a pas suffi à sauver quatre tilleuls d'un massacre à la tronçonneuse cité Arc en ciel. Ni à faire baisser d'un ou deux étages une construction rue Fernand Herbaut et Impasse des Marronniers qui mettra le pavillon d'un aulnaysien de longue date, qui croyait en la Gauche, dans une prison de béton... Sans parler enfin du bétonnage programmé d'une petite zone pavillonnaire excentrée du nord de la ville supposée accueillir un équipement collectif surplombant les pavillons. Quelle en sera la hauteur : 14 mètres ? 16 ? 18 ? 20 ? Au diable les promesses électorales qui parlaient pourtant de préserver et même étendre les zones pavillonnaires !

Parfois, paradoxalement, le maire se porte ostensiblement au secours de certains quartiers. Rue de Pimodan par exemple. Mais c'est pour mieux apparaitre en pleine page du magazine local Oxygène entre deux tours des élections régionales ! Personne n'est dupe...

Dans le même temps, les élus communistes de la majorité municipale, eux, soignent leurs tribunes. On y parle de co-élaboration des projets d'urbanisme avec les habitants. On y écrit aussi qu'il faut avoir la lucidité et le courage (quel grand mot !) d'admettre qu'en terme de concertation avec la population le compte n'y est pas. On dit aussi que l'humain doit passer avant la finance...

De bien belles paroles... De bien beaux effets comme dans les fables et les romans... Mais la réalité est bien différente...

Vous habitez Aulnay ? Bonjour tristesse !      

 Stéphane Fleury

 

 Source article ci-dessous : Le Parisien du 24 novembre 2010. 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme