Publié le 24 Septembre 2011

PSAEntranceLes réactions se sont multipliées hier, après les annonces faîtes jeudi par la direction du groupe industriel PSA. L'usine d'Aulnay ( 3 200 salariés ) doit ainsi perdre 300 intérimaires dans les trois mois à venir, et 115 employés en CDI vont se voir proposer une "mobilité" au sein du groupe. "Un véritable scandale national", dénonce le délégué central CGT Jean-Pierre Mercier : "Après avoir mis 11 milliards de côté, PSA demande encore de nouveaux sacrifices aux salariés." De son côté, le maire PS d'Aulnay, Gérard Ségura, demande au gouvernement d'oeuvrer en faveur d'un "gel des licenciements", et la mise en place d'un "observatoire du site", avec la participation de représentants syndicaux.

Un gel des licenciements, c'est aussi ce que réclame Stéphane Gatignon, maire (Europe Ecologie) de Sevran, qui demande aux dirigeants de l'entreprise d'"engager des négociations avec les syndicats, le gouvernement et les collectivités locales, et élaborer un plan de sauvegarde de l'emploi". François Asensi, député-maire (Front de Gauche) de Tremblay, exhorte le gouvernement à "mettre fin à l'hémorragie industrielle". "Le Premier ministre doit imposer à PSA des engagements clairs", estime-t-il. Claude Bartolone, président PS du conseil général, juge de son côté qu'il est "urgent que le groupe PSA sorte de son ambiguïté et s'engage sur des perspectives claires pour le site d'Aulnay".

Source : G.B. Le Parisien du samedi 24 septembre 2011    

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 23 Septembre 2011

montgolfiere2.jpgCe samedi après-midi risque d'être particulièrement chargé à Aulnay-sous-Bois. En effet, une rencontre est annoncée avec l'auteur Caroline Lunoir à la librairie Folies d'encre à 17h. Mais le service de la démocratie participative n'est pas en reste puisqu'il organise un peu plus tôt un double événement.

 Une balade urbaine dans le quartier de la Rose des vents à partir de 14h. Elle permettra sans aucun doute de constater l'ampleur des transformations conduites dans ce secteur de la ville sous l'impulsion du Plan de Rénovation Urbaine (PRU). Suivra à partir de 16h30 au vélodrome une animation portée par le Centre social Mitry-Ambourget au titre prometteur "Mitry prend de la hauteur". Il s'agira de survoler le quartier à bord d'une montgolfière ! Un repas convivial clôturera la journée. Rendez-vous donc à 14h au Galion, rue Edgar Degas, devant l'entrée de la galerie commerçante Surcouf.     

En résumé et, vous l'aurez très bien compris, auteur et/ou hauteur il y en aura pour tous les goûts en ce samedi 24 septembre !

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 23 Septembre 2011

CarolineLUNOIR.jpgLe samedi 24 septembre à 17h, la libraire Folies d'encre d'Aulnay-sous-Bois ( située 41 boulevard de Strasbourg ) reçoit Caroline Lunoir pour son premier roman aux éditions actes sud : la faute de gout. Le livre est sélectionné pour le prix Folies d'encre 2011. Vous trouvez ci-dessous de quoi en savoir plus sur cet ouvrage et son auteur.

Le Roman

Fresque miniature d’un 15 août dans une demeure de la bourgeoisie traditionnelle familiale, où transparaît – d’extérieurs en intérieurs, de plein jour en contre-jour – le portrait d’une génération qu’aucun feu ne soutient, qu’aucune révolte ne consume et qui pose sur le monde un regard lucide et désabusé.

Récit de vacances dans le havre de paix d’une demeure familiale restée, pour toute la famille, l’incontournable lieu de rendez-vous de l’été, La Faute de goût est un voyage quasi exotique dans un espace hors du temps où tout ne serait que “calme, luxe et volupté”, au bord de la piscine fraîchement “plantée” dans l’indivision du domaine.

Sur les pas de Mathilde, qui arrive pour quelques jours de débrayage estival, on entre sans effraction chez ces bourgeois “bon chic, bon genre”, soucieux des conventions et des codes d’une société où l’art de vivre repose sur une véritable règle du jeu, respectueuse des usages implicites qui font loi. Sous le regard d’entomologiste de la narratrice, les vies minuscules de chacun mises côte à côte prennent un relief particulier, se fondent en un corps social,  incarnant les us et coutumes de la bourgeoisie traditionnelle. Mathilde, elle, contemple tout cela sans jugement et sans condamnation, capte l’atmosphère de la maison, et rend sensible l’esprit des lieux qui est en vérité un esprit de classe. Distillant un parfum d’ambiance anachronique – entre garden-party et confidences inoffensives à l’ombre des grands marronniers –, la narratrice ouvre les portes du temple familial, invite le lecteur à sa table, lui fait partager sa chambre avec vue sur la piscine – dont l’accès est strictement réglementé en fonction des plages horaires et des publics.

Si règne en apparence une incorruptible harmonie, si l’esprit de famille tient lieu d’esprit d’entreprise et réciproquement, si la magnanimité bienveillante des maîtres de maison décloisonne un instant les frontières qui les séparent de l’office et de la cuisine, il n’en demeure pas moins que les clivages de classes régissent puissamment cette société attachée à ses privilèges avec la morgue et l’arrogance de ceux qui, fiers de leurs prérogatives, tiennent leur rang comme on défend une citadelle. L’ordre des choses, le respect des règles et de la place de chacun, une distribution des rôles jamais remise en cause, tel est le prix de la paix dans ce monde déclinant.

Pourtant, imperceptiblement, le doute s’insinue. Mathilde prend conscience que ces batailles ne sont pas vraiment les siennes, mais ne s’y oppose pas franchement. Une attente diffuse naît ; la tension, l’amertume des uns et les insinuations des autres laissent à penser que l’orage va éclater. Or rien ne vient, pas de monstre caché, aucune tentative réelle de rébellion, le séjour de Mathilde s’achève comme dans un Festen dégoupillé et nous dévoile le portrait d’une génération grandie dans l’idée du progrès et prise de court par la crise, d’une génération qu’aucun feu ne soutient, qu’aucune révolte ne consume et qui pose sur le monde un regard lucide et désabusé.

En quatorze chapitres, subtils et délicats, Caroline Lunoir déploie une suite de tableaux, qui comme autant de lentilles d’optique additionnées, révèlent avec une précision croissante le cours apparemment immuable d’une vie feutrée, protégée du vacarme du monde et rythmée par les rituels conviviaux, conditionnée par les logiques de la reproduction sociale, imperméable à la faillite et dont la réussite est le signe distinctif.

L'Auteur

Caroline Lunoir est née en 1981. Elle a grandi à Castres puis à Toulouse. La Faute de goût est son premier roman, écrit à Boston en 2009. Avocate pénaliste, elle vit et travaille à Paris.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 22 Septembre 2011

ecoleendangerOù en est l'école publique à Aulnay-sous-Bois ? C'est pour trouver des réponses à cette question que le collectif des parents et enseignants unis contre les suppressions de postes était réuni le jeudi 15 septembre au soir dans le réfectoire de l'école du Bourg 1. Occasion était donnée de faire un bilan des actions passées mais surtout de se projeter dans celles à mener pour le futur. Il est en effet impensable de laisser la situation se dégrader sans réagir...

Les mois qui ont précédé la traditionnelle pause estivale ont été marqués par une mobilisation intense dans plusieurs écoles de la ville. Occupations tournantes dans une vingtaine d'établissements, manifestation d'une centaine de personnes devant les locaux de l'inspection académique de Bobigny. Le point de départ de ce mouvement fut la suppression de 8 postes de RASED, le réseau spécifiquement en charge des élèves éprouvant des difficultés d'apprentissage ou d'adaptation en milieu scolaire.

Mais le malaise est profond à tous les niveaux. Manque de moyens, suppression de classes, élèves sans affectation, professeurs obligés de jongler entre plusieurs établissements... La liste est longue et le constat lourd de sens. Les classes primaires d'Aulnay-sous-Bois ont, semble-t-il, fait l'objet d'une certaine compréhension de la part de l'inspecteur d'académie. En effet, si deux classes qui accueillaient des enfants de moins de trois ans aux Petits Ormes et à la Croix Saint-Marc ont été fermées, quatre nouvelles classes ont été ouvertes à Malraux, Vercingétorix, Nonneville et Le Parc.

En revanche, la situation des collèges est bien plus problématique comme en témoigne la mobilisation des parents et des enseignants à Victor Hugo dès la rentrée. Les sureffectifs sont là et le seuil d'élèves par classe parfois dépassé. Certains enfants sans affection sont même invités à rejoindre des collèges à l'autre bout de la ville sous prétexte qu'il reste encore des places là-bas !

D'une façon générale l'école publique semble donc se déplumer à vue d'œil. Il n'y a par exemple plus de documentaliste au collège Christine de Pisan. Par ailleurs le non renouvellement des CUI ( Contrat Unique d'Insertion ) laisse planer des doutes sur la gestion quotidienne de la vie scolaire ( accompagnement d'enfants en situation de handicap, administration, aides à la direction ) dans les établissements. Autant d'éléments qui laissent présager de probables mobilisations des parents et des enseignants dans les jours à venir...

Stéphane Fleury       

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Education

Publié le 21 Septembre 2011

festivalmaadin93La Seine-Saint-Denis, terre de culture, bouillonnante et créative, abrite une incroyable diversité de musiciens professionnels de grand talent, qui créent au quotidien dans les lieux dédiés aux musiques actuelles du département. Chacun de ces lieux porte des missions spécifiques et tisse une relation particulière avec son territoire, "ses" artistes de prédilection et "ses" publics, lui permettant d’affirmer son engagement et de préciser sa couleur stylistique.

Pour mettre en avant cette diversité, revendiquée comme un atout, et pour éviter le risque d’isolement des professionnels, des artistes, et des publics, le réseau MAAD 93 a conçu et conduit un évènement qui met en synergie 13 structures culturelles et 80 artistes du département. Le concept ? Demander à des artistes professionnels, fortement implantés dans un lieu de musiques actuelles de Seine-Saint-Denis, d’inviter d’autres artistes, liés à d’autres salles du département, pour créer un objet musical unique à partager sur scène avec les publics. Ces rencontres créatives, fruit de quelques jours de travail dans le lieu d’accueil, seront exclusives et pour la plupart éphémères…

Création, circulation des artistes et des publics, mise en réseau et mutualisation des énergies, des moyens et des expériences, métissages, rencontres, croisement des cultures et des pratiques, traversée des frontières esthétiques : voici les objectifs du "MAAD in 93". Ce projet singulier, aussi utopiste qu’ambitieux, se fonde avant tout sur la volonté d’ouverture : ouvrir le dialogue, ouvrir les lieux, ouvrir les esprits, les yeux et les oreilles...

yomloussclavis.jpg

C'est dans ce cadre que Le Cap, la scène des musiques actuelles d'Aulnay-sous-Bois, accueille en concert Yom et Louis Sclavis le samedi 24 septembre à 20h30. Louis Sclavis est l'un des musiciens les plus créatifs et talentueux de la scène jazz européenne, à l'aise dans tous les contextes, de l'improvisation libre aux partitions savantes les plus délicates. Il vagabonde sur des territoires musicaux multiples, croisant la route de nombreux artistes, la rencontre étant une dimension essentielle  à l'épanouissement de sa musique.

Artiste résident du Cap Yom a vu juste en se proclamant par autodérision le "New King of Klezmer Clarinet " : sa maîtrise exceptionnelle de l'instrument et sa connaissance de la musique Klezmer, dans laquelle il baigne depuis son plus jeune âge, en font une référence incontournable de cet univers musical.   Cette rencontre entre deux prodiges de la clarinette sonne comme une promesse musicale créative unique et grandiose...

Yom & Louis Sclavis en concert au Cap, rue Auguste Renoir,  le samedi 24 septembre 2011 à 20h30. Tarifs : 5 € - 8 € - 10 €. Renseignements et réservations au 01.48.66.94.60 

Source : http://www.maad93.com

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 21 Septembre 2011

2CV1939.JPG

"Quatre roues sous un parapluie", telle est la définition de la TPV (Toute Petite Voiture) en 1936 : véhicule économique, capable de transporter quatre personnes et cinquante kilos de bagages à 50km/h dans le maximum de confort. En 1939, 250 prototypes sont prêts pour un Salon de l'Automobile qui n'aura pas lieu pour cause de seconde guerre mondiale. Pour éviter qu'ils ne tombent aux mains des nazis, tous les prototypes sont détruits sauf un restauré depuis et trois autres retrouvés dans un inaccessible grenier d'un Centre d'Essais Citroën de Normandie.

2CVInside.JPG

Il faut attendre le Salon de Paris de 1948 pour voir réapparaitre la 2 CV qui se dévoile lentement devant le Président de la République Vincent Auriol. Elle stupéfie par son aspect insolite, l'astuce de ses aménagements, son caractère ultra-économique et ses possibilités d'utilisation multiple. La presse est perplexe. Le public aussi. En 1950, l'afflux des commandes est tel que le délai de livraison grimpe jusqu'à 6 ans !

2CV1950.JPG

Entre son année de présentation en 1948 et juillet 1990, date de sa fin de fabrication, la 2 CV sera produite à 5 114 940 exemplaires ! En 1988 sort la Citroën 2 CV6 Spécial, l'une des dernières produites en France à l'usine de Levallois (photo ci-dessous).

2CV1988.JPG

En 1981, la Citroën 2 CV 007 est mise à disposition du réalisateur John Glen pour le tournage du douzième volet des aventures de James Bond, "For your eyes only" (Rien que pour vos yeux) réunissant à l'écran Roger Moore et Carole Bouquet. Pour l'occasion, la voiture reçoit de nombreux renforts de sécurité afin de supporter toutes les cascades mises au point par le spécialiste Remi Julienne.

2CV007.JPG

A suivre la DS... (Rien à voir avec Nintendo !)

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Aulnay d'hier et d'aujourd'hui...

Publié le 20 Septembre 2011

ConservatoireCitroen1.JPG

Profitant des 28ièmes journées européennes du patrimoine, la rédaction d'Aulnaylibre ! s'est faufilée telle une petite souris au milieu des près de 500 voitures exposées au conservatoire Citroën qui jouxte l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois.

Que l'on soit passionné ou non d'automobile la visite mérite amplement le détour. Les modèles présentés sont autant de pages d'Histoire qui défilent devant nos yeux. L'aventure Citroën commence avec la première guerre mondiale. André Citroën fait construire à Paris sur les quais de Javel une usine de fabrication d'obus pour l'armée française. La production atteindra 24 millions d'unités.

ConservatoireCitroen2.JPG

Une fois les hostilités terminées il recycle l'usine et devient constructeur automobile. Son objectif est de produire en masse un véhicule prêt à l'emploi, la voiture de monsieur tout le monde. Les outils publicitaires et marketing innovants sont utilisés comme autant d'atouts supplémentaires pour faire prospérer la marque. A ce titre, André Citroën considère que les trois premiers mots prononcés par un enfant en âge de parler doivent être "Papa, Maman, Citroën !"

ConservatoireCitroen3.jpg

Cette stratégie permet à Citroën de devenir le constructeur automobile numéro 1 en France et en Europe et le second au niveau mondial derrière Ford. Le véhicule qui inaugure la visite du conservatoire est la Citroën Type A (photo ci-dessus). Il s'agit de la première voiture de la marque. Elle est commercialisée entre 1919 et 1921 et roule à l'époque à 60 km/h pour un coût d'achat de 7 950 francs. Les déclinaisons du modèle défilent avec le temps, de la sportive ( B2 Caddy Sport produite à 226 exemplaires et roulant à 80 km/h ) à l'élégance la plus raffinée ( Citroën C4 G Roadster de 1932 avec sa petite trappe à l'arrière droit destinée à transporter un équipement de golf ). Mais mieux que des mots, voici quelques clichés...

ConservatoireCitroen4.JPG

ConservatoireCitroen6.JPG

ConservatoireCitroen5.JPG

ConservatoireCitroen7.JPG

Dans une seconde partie nous évoquerons quelques voitures emblématiques de la marque Citroën, en particulier la 2 CV et la DS...

Stéphane Fleury   

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Aulnay d'hier et d'aujourd'hui...

Publié le 20 Septembre 2011

En préambule et pour désamorcer toute velléité de polémique concernant l'équipement au centre de ce petit jeu du week-end, précisons qu'il n'a jamais été question de remettre en cause son utilité publique.

Petitjeuwesoluce1.JPG

Situé rue Maximilien Robespierre, ce bâtiment alimente copieusement les conversations du quartier. En cause, le volume démesuré de son architecture qui en fait une construction peu insérée dans le tissu urbanistique existant et la froideur du béton gris encore apparent rivalisant avec de sombres couleurs lugubres. Comme si la moindre once d'imagination avait été mise au placard lors de sa réalisation.

Petitjeuwesoluce2.JPG

A l'occasion nous reviendrons sur les aspects purement réglementaires du Plan Local d'Urbanisme qui permettent l'édification d'un tel équipement en pleine zone pavillonnaire. Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos fenêtres en l'occurrence. Sur l'extrême gauche du bâtiment se trouve une extension en béton qui pend littéralement dans le vide. Comme si l'édifice avait été prévu plus grand mais que faute d'espace on s'était ravisé au dernier moment ! Sur place c'est visuellement très troublant.

Petitjeuwesoluce3.JPG

On aperçoit, enfin, sur cette même façade les contours de deux fenêtres qui n'ont visiblement pas trouvé vitres à leur pied. A défaut d'ouvrir sur un intérieur, elles se perdent dans l'infini. Dans celle de la partie supérieure on aperçoit un coin de ciel bleu. C'est peut-être là que les architectes auraient dû puiser un supplément d'inspiration...

Un grand merci pour vos nombreux commentaires très inspirés ! Et un clin d'œil amical à Fatima, Onizuka et au représentant le plus emblématique de la Aulnaylive World Company qui ont trouvé la réponse attendue.  

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 19 Septembre 2011

sefyuLe rappeur aulnaysien Sefyu revient sur scène dans sa ville natale. Il sera en concert le 1er octobre à la salle du Cap, où il dévoilera au public les titres de son nouvel album "Oui je le suis", dont la sortie est prévue pour le 17 octobre. Au printemps, Sefyu était retourné dans son quartier de la cité de l'Europe pour y tourner le clip d'une de ses nouvelles chansons, "l'insécurité" (que vous pouvez visionner  ici).

Joint par la rédaction d'Aulnaylibre !,  Le Cap nous a informé qu'il restait encore des places disponibles. En attendant le rendez-vous du 1er octobre vous pouvez retrouver toute l'actualité concernant Sefyu sur son site, ici.

Samedi 1er octobre à 20h30 au Cap, rue Auguste Renoir. Tarif 5 € - 8 € - 10 €. Renseignements et réservations au 01.48.66.94.60

Source article : Le Parisien du lundi 19 septembre

Source photo : www.aulnay-sous-bois.fr

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 19 Septembre 2011

senat.jpgLe saviez-vous ? Le 25 septembre prochain auront lieu les élections sénatoriales. Les départements d'Ile-de-France sont concernés. Mais au fait, à quoi servent le sénat et les sénateurs ? C'est pour  répondre à ces questions que l'association C.A.PA.DE SUD ( Comité Aulnaysien de PArticipation DEmocratique  - Quartiers SUD ) organise ce soir à 20h à la salle Dumont d'Aulnay-sous-Bois ( à proximité du parc Dumont et de la gare RER ) un débat sur les sujets relevant de cette institution méconnue.

Six candidats seront présents pour l'occasion :

Mme Aline Archimbaud, Maire-Adjointe de Pantin (E.E.L.V)

Mme Eliane Assassi, Sénatrice, Conseillère Municipale de Drancy (P.C.F.)

M. Vincent Capo-Canellas, Conseiller Général, Maire du Bourget (N.C.)

M. Philippe Dallier, Sénateur, Maire de Pavillons-sous-Bois (U.M.P)

M. Claude Dilain, Conseiller Général, Maire de Clichy-sous-Bois (P.S.)

M. Gilbert Roger, Conseiller Général, Maire de Bondy (P.S.)

Saluons au passage les efforts constants de l'association C.A.PA.DE SUD pour la tenue de ce type de réunions citoyennes permettant de mieux appréhender les enjeux publics et politiques. Vous trouverez ci-dessous la communication relative au rendez-vous de ce soir.   

 

Madame, Monsieur,

logocapadesud.jpgLe 25 septembre 2011, des électeurs désignés par votre Conseil municipal et l'ensemble des élus municipaux, départementaux, régionaux et vos députés éliront nos futurs sénateurs et sénatrices. Le mode d’élection ne donne pas à cette assemblée de la République une visibilité suffisante à l'ensemble des citoyens.

Depuis un référendum perdu par le Général de Gaulle, le Sénat est souvent mis en cause du fait même de l’ignorance que nous avons de  son fonctionnement, de ses spécificités, en somme de son intérêt.

La nécessité de réduire le cumul des mandats fera que nombre de sénateurs ne seront plus, par exemple, maire ou président de Conseil général. Vouloir demain les rencontrer pour un problème relevant de leur mandat, exigera de ces élus la mise en œuvre d'une autre pratique pour créer des liens réels avec la population ; sinon le « vent mauvais » du populisme ne manquerait pas de développer son discours nauséabond contre la démocratie représentative qui emporterait avec elle l'urgence du développement de la démocratie participative.

Nous manquons de clarté sur leurs prérogatives aux contours méritant une action pédagogique à même de gommer une méconnaissance entretenue par les partis politiques.

Rétablir un lien entre parlementaires de la « haute assemblée » et leurs administrés, tel est l’objectif du débat que nous avons jugé utile d’organiser le

lundi 19 septembre 2011 à 20 heures

Salle Dumont à Aulnay-sous-Bois

Il se dit que les sénateurs ont  comme principale vocation de s’occuper de l’organisation du territoire. Des lois déjà votées sur la réforme territoriale portant sur les compétences et la forme de représentation des Conseils régionaux et généraux s’appliqueront mi-2014 si le nouveau Sénat et l’Assemblée Nationale élus en 2012 en maintiennent tous les aspects.

De surcroît, une strate supplémentaire s’intercalera dans le « millefeuille » de la République entre villes et départements au titre de l’intercommunalité dont les compétences déléguées  proviendront de ces deux collectivités.

Ces chamboulements doivent avoir un objectif clair et positif sur lequel nous comptons interpeller nos futurs représentants afin de connaître l’état de leur réflexion actuelle et leur engagement au Sénat demain.

Vos propres interrogations enrichiront un débat qui n’a pas de raison de rester confidentiel. Avec cette élection sénatoriale, c’est un élément de la construction des lois et du contrat social de la République qui s’établit. Il doit donc se bâtir avec ceux dont l'avenir en dépendra. L’activité de ces élus, au pouvoir méconnu, décrié, mais néanmoins capital doit pour le moins être passée au « crible » du débat citoyen.

Venez leur rappeler qu'ils doivent compter avec vous. A ce jour, nous ont assuré de leur participation :

·         Madame Aline ARCHIMBAUD, Maire-Adjointe de Pantin – E.E.L.V.

·         Madame Eliane ASSASSI, Sénatrice, Conseillère Municipale de Drancy – P.C.F.

·         Monsieur Vincent CAPO-CANELLAS, Conseiller Général, Maire du Bourget – N.C.

·         Monsieur Philippe DALLIER, Sénateur, Maire de Pavillons-sous-Bois – U.M.P.

·         Monsieur Claude DILAIN, Conseiller Général, Maire de Clichy-sous-Bois – P.S.

  • Monsieur Gilbert ROGER, Conseiller Général, Maire de Bondy – P.S.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Associations

Publié le 17 Septembre 2011

JeanClaudeAbrioux.jpgDes centaines de personnes réunies dans les jardins de l'Hôtel de ville. C'était vendredi après-midi, lors des obsèques de l'ancien député et maire de la ville Jean-Claude Abrioux, mort dimanche à l'âge de 79 ans. Des habitants, des responsables associatifs, mais aussi de nombreuses personnalités politiques du département, de droite comme de gauche, ont assisté à la cérémonie religieuse organisée en l'église Saint-Joseph.

Rebaptiser la place Camélinat

Avant cela, un moment d'hommage avait été organisé en mémoire de cette figure du RPR, qui fut maire d'Aulnay de 1983 à 2003. Un homme " droit et juste, toujours au service de l'intérêt général ", selon le député UMP Gérard Gaudron. D'une voix étranglée par l'émotion, l'élu a salué la mémoire de celui qui lui céda son fauteuil de maire en 2003, rappelant les premières heures de leur combat politique commun, au tout début des années 1980.

Avant lui, Jacques Chaussat, élu municipal et dirigeant local du Parti Radical de Jean-Louis Borloo, que Jean-Claude Abrioux avait rejoint en 2009, a lui aussi pris la parole : " les aulnaysiens sont tristes, tu leur as tant apporté." Le maire PS, Gérard Ségura, a quant à lui annoncé qu'il proposerait, sur une idée de Gérard Gaudron, de baptiser l'actuelle place Camélinat du nom de l'ancien maire d'Aulnay.

Source article et photo : G.B. Le Parisien du samedi 17 septembre 2011

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 16 Septembre 2011

Voici ci-dessous une photo non retouchée prise dans notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois. Observez et cherchez l'erreur ! Vos réponses sont attendues en commentaires bien entendu ! Solution lundi soir...

Bon jeu et surtout bon week-end !

Petitjeuwe.JPG

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 16 Septembre 2011

patrimoine2011.jpgLes 28ièmes journées européennes du patrimoine c'est ce week-end à Aulnay-sous-Bois. Le programme est aussi varié qu'alléchant. Voici donc l'occasion rêvée pour mille et un détours à la découverte de notre ville ! Un seul mot d'ordre : soyez curieux !

Vous trouverez ci-dessous l'intégralité du programme que vous pouvez téléchargez par ailleurs en cliquant ici.

Carnets de voyages. Exposition des élèves des écoles Savigny et Ambourget. Vernissage le 16 septembre à 17h30 puis jusqu'au 24 septembre. Bibliothèque Elsa Triolet, rue Henri-Matisse. Entrée libre aux horaires d'ouverture.

Portes ouvertes des archives municipales : exposition " le chemin de fer à Aulnay-sous-Bois avant 1938". Samedi 17 septembre de 10h à 12h et de 13h à 17h à l'Hôtel de ville. Entrée libre.

Promenades dans les coulisses de Jacques Prévert. Samedi 17 septembre. Horaires de visites : 15h, 16h30 et 18h ( groupes de 12 personnes ). Théâtre et cinéma Jacques Prévert, 134 avenue Anatole France. Prévoir des chaussures plates. Réservation indispensable au 01 48 68 08 18

Visite du Cap, la scène des musiques actuelles du monde. Samedi 17 septembre et dimanche 18 septembre à 14h30. Le Cap, 56 rue Auguste Renoir. Réservation indispensable au 01 48 66 94 52

Balade urbaine "Voyage au pays des arbres et de l'eau" proposée par la Maison de l'Environnement et le service de l'Action culturelle. Samedi 17 septembre de 15h30 à 17h30. A pied - Départ du parc Gainville. Entrée libre, réservation indispensable au 01 48 79 62 75

Exposition "Aulnay 1900-2000, du village à la ville" proposée par le CAHRA ( Cercle Historique et Archéologique de la ville d'Aulnay ). Vernissage le 17 septembre à 18h30 puis jusqu'au 16 octobre. Espace Gainville, 22 rue de Sevran. Entrée libre du mardi au dimanche de 13h30 à 18h30.

Visite de l'Eglise Saint-Sulpice. Dimanche 18 septembre 14h. Entrée libre sur réservation au 01 48 79 63 74. Au même endroit, le même jour, concert de l'Ensemble Amalgan, groupe de jazz vocal à 16h.

Visite du Conservatoire André Citroën sur le site de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois. Dimanche 18 septembre. Horaires des visites : 9h, 10h30, 14h, 15h30. Boulevard André Citroën. Réservation indispensable au 01 48 79 63 74. Adultes et enfants à partir de 12 ans.

"Aulnay Solex Passion" exposition à la mémoire du Solex. Samedi 17 septembre de 10h à 18h et le dimanche 18 septembre de 10h à 17h. Jardins de l'Hôtel de ville. Entrée libre.

Portraits, masques et collages. Exposition réalisée par les élèves de second du lycée Voillaume et inspirée de visites au musée du Quai Branly. En partenariat avec l'Ecole d'Art Claude Monnet. Du 16 septembre au 3 octobre. Bibliothèque Dumont, avenue Dumont. Entrée libre aux horaires d'ouverture.

Source dépliant patrimoine : aulnay-sous-bois.fr

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 16 Septembre 2011

Coccinelle1.JPG

Et oui personne n'échappe à la rentrée ! Pas même les coccinelles d'Aulnay-sous-Bois. Finies les heures de farniente au bord du canal de l'Ourcq à se dorer la pilule devant les bals barges et la péniche antipode ! L'été s'éloigne inéluctablement tandis que l'automne et l'hiver se profilent à pas de loup. Le temps de la coccimance a donc sonné.

La coccimance est le nom scientifique pour qualifier la transhumance des coccinelles. C'est une époque bénie pour l'observateur averti, puisque les coccinelles sillonnent la ville en quête d'un abri douillet à l'approche des premiers frimas. Bon nombre d'entre elles va trouver naturellement refuge dans le parc Ballanger ou celui du Sausset dans des endroits seulement connus de quelques rares habitués. Pour confirmer nos dires en voici quelques unes en chemin  rue de Tourville...

Coccinnelle2.JPG 

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 15 Septembre 2011

rerbparcours"Suite à un incident matériel certaines rames ne circulent pas. Des retards sont à prévoir". Voici, en substance, l'annonce qui sortait ce matin des haut-parleurs de la gare d'Aulnay-sous-Bois. Rien d'anormal jusque là tant les perturbations sont coutumières sur la ligne B du RER. Pourtant, en lisant la presse locale, c'est presque avec stupéfaction que l'on apprend que des fibres d'amiante viennent d'être décelées sous trois wagons récemment rénovés du RER B. Ainsi, par mesure de précaution, l'équivalent de 7 trains et demi a été rapatrié d'urgence. Voila donc en réalité ce qui se cache derrière ce supposé anodin incident matériel. Il pourrait d'ailleurs provoquer d'importantes perturbations sur le réseau, avec des modifications, voire des suppressions ponctuelles de trains, notamment aux heures de pointe. Les conducteurs du RER B pourraient également décider d'exercer leur droit de retrait.

L'amiante est tristement célèbre dans notre ville d'Aulnay-sous-Bois et chacun sait probablement qu'il s'agit d'un matériau cancérigène. Néanmoins la RATP se voulait rassurante hier, expliquant que les zones où l'amiante a été découvert sont inaccessibles aux voyageurs et aux personnels de conduite.  De quoi désamorcer les élans de panique... Et quand bien même, il n'y a finalement aucune raison de s'affoler. En effet, l'histoire récente n'est-elle pas truffée de cas exemplaires où, à la suite de catastrophes pouvant avoir des conséquences sanitaires fâcheuses, une information claire, objective et transparente est immédiatement rendue disponible à la population...

Stéphane Fleury     

Source de l'information en page 5 de l'édition nationale du Parisien du jeudi 15 septembre 2011

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 15 Septembre 2011

Nous sommes en plein quartier de l'Hôtel de ville, au tout début de la rue Charles Dordain. Cette petite voie de circulation, qui sert de jonction entre l'avenue Anatole France et la rue Jean Charcot, est particulièrement connue pour son numéro 3 qui abrite la direction des études urbaines.

MeuliereDordain.JPG

En passant par là, l'œil est comme attiré par un panneau "permis de démolir" accroché aux grilles d'un pavillon en meulière à l'architecture si particulière. Que les amateurs de ce type de constructions et du patrimoine aulnaysien en général ne cèdent pas aux sirènes de  la panique. Il ne s'agit pour l'instant que d'abattre les 16 mètres carrés d'une annexe.

Toutefois, lorsque l'on note que le bénéficiaire de cette opération n'est autre que l'Etablissement Public Foncier d'Ile-de-France (EPFIF), dont l'un des axes de mission est d'acquérir des terrains pour accroitre l'offre de logements , il est probablement inutile d'aller consulter un expert du tarot divinatoire pour deviner soi-même que cette bâtisse sera, à terme,  également détruite.

Il est vrai que cette portion de la rue Charles Dordain est classée UA au niveau du Plan Local d'Urbanisme. Elle constitue donc une cible de choix pour tout promoteur soucieux de rentabiliser au maximum un projet immobilier à Aulnay-sous-Bois, puisque cette zone permet les constructions les plus massives.

MeuliereDordain3.JPG

Ainsi, à l'instar de l'avenue Coullemont, la rue Charles Dordain semble promise à rejoindre la longue liste des sacrifiés sur l'autel de la densification. A ce titre, quelques mots échangés avec les riverains suffisent à saisir l'ampleur de leur désarroi face à cet urbanisme brutal.

Mais qui s'en soucie ? Pas grand monde visiblement. Puisque lors de la dernière modification du plan local d'urbanisme la commissaire-enquêteur n'a eu que 24 avis à recueillir en un mois d'enquête publique ! Un silence qui résonne comme un plébiscite pour cette municipalité qui peut donc tranquillement continuer à remodeler  la ville sans consulter ses habitants...

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 14 Septembre 2011

croixblanchescenario1aVous trouverez ci-dessous un communiqué de l'Association de Défense du Quartier de la Croix-Blanche d'Aulnay-sous-Bois et de ses environs. Comme chacun sait probablement, elle s'est constituée peu de temps après l'annonce par la municipalité d'un projet de construction de 45 à 65 logements à la place de l'ancien centre des impôts.

 

Dans cette communication, l'association annonce avoir récolté plus de 1 050 signatures et demande un référendum de quartier conformément aux engagements de campagne du maire Gérard Ségura. L'objectif est d'éviter une modification du plan local d'urbanisme et d'élaborer un projet immobilier alternatif mieux inséré dans le tissu pavillonnaire existant.

 

On remarquera enfin en lisant ces lignes que le métier de pétitionnaire sur les marchés d'Aulnay-sous-Bois n'est pas de tout repos et réserve parfois son lot de surprises...  

 

 

COMMUNIQUE DE L’Association de Défense du Quartier de la Croix-Blanche d’Aulnay-sous-Bois et de ses environs

 

Aujourd’hui, mercredi 14 septembre, l’Association de Défense de l’Environnement du Quartier de la Croix-Blanche et de ses environs a obtenu plus de 1050 signatures demandant un référendum de quartier sur la modification du PLU et l’opportunité de créer 45 à 65 logements en lieu et place de l’ancien Hôtel des Impôts (situé entre l’avenue Jean-Jaurès et l’avenue de la Croix-Blanche à Aulnay-sous-Bois).

 

C’est une réussite qui montre à quel point les habitants sont exaspérés par les décisions unilatérales de la Mairie d’Aulnay et de voir leur ville défigurée par le bétonnage à outrance.

 

C’est d’autant plus une réussite que l’Association a réussi à obtenir ces signatures malgré les nombreuses pressions et critiques de certains responsables locaux, notamment en raison du refus de l’association de s’affilier à tout parti ou groupe politique local.

 

Elle rappelle également que dimanche dernier, le 11 septembre, le maire Gérard Segura, accompagné de son adjoint en charge du projet Croix-Blanche, a demandé à deux membres de l’association, qui faisaient signer des gens dans le marché couvert, de quitter ce dernier car il s’agit d’une « concession privée ». Si ces deux personnes faisaient signer leur pétition dans le marché couvert, c’était avant tout pour s’abriter de la pluie. Heureusement que Monsieur Segura a ensuite demandé aux militants socialistes de cesser de distribuer des tracts au même endroit en faveur de Martine Aubry !

 

L’association de Défense de l’Environnement du Quartier de la Croix-Blanche n’est ni contre la construction de logements ni celle de logements sociaux. Elle s’oppose néanmoins à la construction de blocs de bétons qui ne s’inscriront nullement dans le paysage actuel. Une modification du PLU n’est nullement nécessaire, et des logements de seulement deux étages, dans des conditions descentes s’inscrivant dans un cadre environnemental, sont possibles.

 

Elle demande donc que la Mairie revoit instamment son projet de construction de 45 à 65 logements dans seulement 4200 m2 de terrain. Elle pense notamment aux personnes qui y vivraient, et se pose la question des conditions humaines de logement pour ces habitants.

 

D’ici le mois d’octobre 2011, l’Association remettra la totalité des pétitions directement au maire Gérard Segura, et lui rappellera sa promesse d’organiser des référendums de quartier quand une pétition rassemblant plus de 1000 signatures le demandera.

 

Benjamin GIAMI

Président de l’Association

 

Séverine DELAMARE

Vice-Présidente

 

Brigitte RIPANI

Secrétaire

 

Alain CANET

Trésorier

 

Source photo : documents projet Croix-Blanche mis en ligne sur aulnay-sous-bois.com

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 14 Septembre 2011

Coullemont1.JPG

L'avenue Coullemont, située à proximité immédiate du Parc Dumont et de la gare, s'est trouvée projetée sous les feux de l'actualité particulièrement à l'automne 2009. Il était question, à l'époque, de préserver un certain nombre de pavillons d'architecture remarquable de l'appétit des prometteurs. Ces derniers bénéficiaient en effet d'un plan local d'urbanisme favorable à la construction de logements collectifs puisque le secteur était classé en zone UD.

Coullemont2.JPG

Contrairement aux riverains de la rue de Pimodan, défendus avec acharnement et ostentation par le maire Gérard Ségura entre les deux tours des élections régionales de 2010, les habitants de l'avenue Coullemont n'ont pas réussi à faire avorter le projet du promoteur. A travers une association de quartier ils ont toutefois obtenu que deux bâtiments séparés et alignés aux autres constructions  soient érigés plutôt qu'une barre unique de logements en bordure de rue.    

Coullemont3.JPG

Ce sont ces deux résidences qui sortent actuellement de terre, ravivant d'une certaine façon les débats qui agitent tant notre ville autour des questions d'urbanisme. Fallait-il conserver les pavillons et les protéger des affres de la zone UD ? Fallait-il au contraire densifier sur cet axe près des transports, des commerces et d'un parc ? Chacun a sans doute son opinion sur la question... Celle de l'adjoint à l'urbanisme de l'époque, Alain Amédro pour ne pas le nommer, était qu'il aurait mieux valu rendre impossible les conditions d'un tel gâchis.

Quoi qu'il en soit, ces nouveaux appartements de centre-ville, qualifiés de standing, arrivent et sont bien entendu garantis 0% logements sociaux...

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 14 Septembre 2011

Vous trouverez ci-dessous un article du journal Le Parisien daté d'aujourd'hui qui revient sur un rapport publié cet été par la chambre régionale des comptes. L'enquête porte sur la période 2005-2010 et pointe du doigt une gestion municipale défaillante dans plusieurs domaines : sécurité, police municipale, finances, marchés publics.

 

Le document sera sans doute au centre du prochain conseil municipal à Aulnay-sous-Bois, jeudi 22 septembre. Dans un rapport publié cet été, en pleines vacances scolaires, la chambre régionale des comptes (CRC) épingle la gestion municipale dans plusieurs domaines : sécurité, police municipale, finances, marchés publics. Mais la période sur laquelle se sont penchés les enquêteurs de la chambre régionale des comptes est comprise entre 2005 et 2010. En d'autres termes, c'est surtout la gestion de l'ancienne équipe municipale, dirigée par l'UMP Gérard Gaudron jusqu'en mars 2008, qui est mise en cause. Le maire actuel, le socialiste Gérard Ségura, va s'appuyer sur le document pour annoncer du changement, avec un arsenal de mesures d'économies et de réorganisation.

Police municipale et sécurité à revoir

videosurveillance4.jpgLe bilan de la police municipale, dressé par la CRC, est sévère. Elle "s'est construite autour d'une organisation autarcique de ses missions, concentrant son activité sur les quartiers de la commune les moins sensibles (...)". Le rapport lui reproche aussi un "régime indemnitaire particulièrement généreux". Un point de vue qui conforte Gérard Ségura, puisqu'il avait déjà annoncé une réflexion sur la réorganisation de ce service. L'élu souhaite une "redéfinition des missions de la police municipale" à recentrer sur "les interventions de proximité". Les missions des médiateurs de la ville vont elles aussi être revues. Autre chantier annoncé, celui de la télé-sécurité, un système payant d'alarme jusqu'alors géré par la police municipale, que le maire souhaite confier à un prestataire privé.

Egalement critiquée, l'efficacité de la vidéosurveillance, "cantonnée à l'enregistrement d'image" - les images n'étant pas exploitées ensuite. Le sujet avait soulevé la polémique l'an dernier, l'opposition UMP accusant la mairie de "délaisser" le réseau des 30 caméras implantées à Aulnay. Mais la CRC note surtout que "la nouvelle municipalité a décidé de relancer le développement de la vidéosurveillance". "Ça prendra plus de temps, souligne Gérard Ségura car c'est ce qui coûte le plus cher."   

Un "plan d'économies" en préparation

variance-budget.jpgLa CRC s'inquiète de la "santé financière moyenne" de la ville, "qui se dégrade tout au long de la période". "Il est essentiel de maîtriser les dépenses de personnel", recommande-t-elle, soulignant que la réforme de la taxe professionnelle ne permet pas de prévoir ce que seront les ressources de la commune. Constat partagé par Gérard Ségura : "On est dans une situation d'inflation de la masse salariale, qui pourrait nous mettre en difficulté à l'horizon 2013-2014." 

L'élu annonce "un plan significatif de réduction des dépenses qui n'altère pas la qualité du service rendu à la population". Une ébauche de ce plan devrait être présentée dès octobre. Objectif : réaliser  "4 à 5 M€ d'économies par an" ( sur un budget de fonctionnement d'environ 270 M€ ). Le maire prend l'exemple des secrétaires comptables "extrêmement nombreuses". "On travaille sur une mutualisation des services. Il faudra peut-être une suspension des recrutements automatiques (NDLR : pour remplacer les départs en retraite)."

Gérard Gaudron se défend  

"C'est une instruction à charge !" affirme Gérard Gaudron. Le député UMP, qui a été maire d'Aulnay de 2003 à 2008, met en cause l'objectivité du document de la chambre régionale des comptes. "J'ai vu l'enquêteur à trois reprises, durant une heure trente à chaque fois, explique-t-il. Notre directeur général des services de l'époque n'a pas été entendu, pas plus que l'ancien adjoint au maire à la sécurité. L'équipe actuelle a été beaucoup plus écoutée, et à lire ce rapport, j'ai l'impression de lire une analyse faîte par nos successeurs." Et qui tombe à pic selon lui, pour "une équipe municipale qui ne veut pas entendre parler de la police municipale". La chambre constate également des "dysfonctionnements" dans l'attribution de marchés de travaux liés à la vidéosurveillance. "Les documents qui nous permettraient de répondre sont en mairie et l'équipe actuelle ne se presse sans doute pas pour  les fournir", répond Gérard Gaudron.

Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du mercredi 14 septembre 2011.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Finances

Publié le 13 Septembre 2011

Mosquee1.JPG

Comme le montre la photo ci-dessus le chantier de construction de la grande mosquée et d'un centre culturel et éducatif a débuté. Les deux bâtiments seront situés le long de la nouvelle rue des Oliviers entre le boulevard Marc Chagall (RN2) et la rue Paul Cézanne, à proximité immédiate d'un grand parc paysager de plus de 8 000 m².

Mosquee.JPG

Le site de l'Association Culturelle des Musulmans d'Aulnay-sous-Bois nous permet d'en savoir plus sur la structure de ce nouvel équipement dont vous pouvez voir l'esquisse sur la photo ci-dessus. La grande mosquée permettra d'accueillir 1 400 fidèles et sera surplombé d'un dôme en partie vitré indiquant la direction de la Mecque. Le centre éducatif et culturel, quant à lui d'une superficie d'environ 1 500 m², comportera entre autres une école, une grande salle de conférence ( 250 places), une médiathèque et une salle de projection / exposition.

Stéphane Fleury

 

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 13 Septembre 2011

On pourrait presque en faire une saga ! Où stationner à Aulnay-sous-Bois ?  La réponse du jour : sur les pistes cyclables ! Pourquoi se priver quand en plus ce sont les véhicules de la ville qui donnent l'exemple...  

ousegarerpistecyclables.jpg

Merci au lecteur d'Aulnaylibre ! pour l'envoi de ce cliché étonnant.

Stéphane Fleury

 

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 11 Septembre 2011

lyceens930911.jpgIls avaient 7 ou 8 ans quand les tours du World Trade Center se sont effondrées: des lycéens de Seine-Saint-Denis rejouent ce week-end la tragédie du 11 septembre 2001 sur les planches du Théâtre de la Ville à Paris dans la pièce "D'un 11 septembre à l'autre". "En 2001, on était petits, on n'avait pas conscience de ce qui se passait, pour moi ça se résumait à des images choc à la télévision et le visage effrayé de mes parents", raconte Soumail, 18 ans, élève de première à Aulnay-sous-Bois, installé dans une loge du théâtre parisien avant une des dernières répétitions. Pour Maxime, 17 ans, scolarisé à Noisy-le-Grand, "cet événement a bouleversé le monde et la question est de savoir comment ça se passe après".

Après les attentats, "il y a eu les clichés sur les musulmans et un amalgame avec les terroristes, la communauté musulmane en a beaucoup souffert", regrette-t-il. Samedi et dimanche, ils seront 44 jeunes de Seine-Saint-Denis, en costume de pilote ou d'homme d'affaires, sur la scène du Théâtre de la Ville pour trois représentations de la pièce "D'un 11 septembre à l'autre", mise en scène par Arnaud Meunier d'après le texte de Michel Vinaver "11 septembre 2001", où sont entrelacés des témoignages recueillis par l'auteur peu après les attentats.

 Au delà de la commémoration, explique Arnaud Meunier, "je voulais interroger le présent et surtout le futur". "Tous ces jeunes gens représentent d'une certaine manière ceux qui étaient les salariés des Twin Towers, puisque Manhattan, c'est vraiment une terre d'intégration", poursuit le metteur en scène. "C'est aussi ce choc-là que j'ai envie de créer chez le spectateur, ce trouble de se dire que l'on peut voir chez ces lycéens une incarnation possible des protagonistes de l'événement", dit-il.

Ces lycéens du 93, originaires de 20 pays différents, "ont davantage vu leur vie changer après les attentats du 11 septembre, avec la montée de l'islamophobie, la recrudescence de la méfiance", selon lui. "Mais ils ne savaient pas que c'est à ce moment que les choses ont basculé, l'idée est donc de leur redonner cette perspective historique".

Après deux semaines de répétition en août à la Comédie de Saint-Etienne, les lycéens y ont déjà joué la pièce les 4 et 5 septembre devant 600 personnes. Pendant "cette année de travail, on a beaucoup appris sur le 11-Septembre qu'on ne verra plus jamais pareil, on a aussi revu nos clichés sur le théâtre qu'on croyait ennuyeux, on s'est ouverts et surtout on est fiers de nous", martèle Sabrina, brune aux yeux noirs de 16 ans, d'Aulnay-sous-Bois. "On essaie de ne pas se mettre la pression pour Paris mais cette fois, nos familles vont être dans la salle. Il y a forcément du stress mais c'est avant tout de l'excitation et de l'adrénaline", estime Christopher, 18 ans, habitant de Bondy. Arnaud Meunier leur répète qu'il faut qu'ils soient des "samouraïs, quand bien même le décor s'écrase, il faut continuer à jouer".

L'autre objectif de ce travail, pour le metteur en scène, était de "faire voler en éclat les préjugés sur les jeunes et sur ceux du 93 en particulier. Après un an de travail, il y a une puissance qui s'est développée, une force surprenante et le public de Saint-Etienne a été étonné de ça", se réjouit-il.

Source : AFP sur le site www.leparisien.fr

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 10 Septembre 2011

Depuis lundi, des salariés de la chaîne de restaurants Léon de Bruxelles (64 magasins, 1350 salariés en France) sont en grève en région parisienne. Ils réclament une contrepartie pour les opérations « moules à volonté ». Reportage.

leon-de-bruxellesCe sont les « moules à volonté » qui ont fait déborder le vase. Chez Léon de Bruxelles, les salariés de six restaurants de région parisienne (République, Opéra, Porte Maillot, Rosny-sous-Bois, Aulnay-sous-Bois, Montlhéry) se sont mis en grève lundi soir, sur les salaires et les conditions de travail, alors que la direction inaugurait une semaine spéciale de « moules à volonté », du 5 au 9 septembre, pour attirer le client.

 Les moules gratuites, c’est intéressant pour le client à l’estomac élastique, mais moins pour les salariés : « En cuisine, cela représente beaucoup plus de travail pour le même salaire. Les serveurs, eux, y perdent car leur pourcentage est basé sur la première commande. Ensuite, ils servent des cocottes gratuites, sur lesquelles ils ne touchent rien », dénonce Akli Guerda, manager et délégué CGT du restaurant d’Opéra, dans le 9ème arrondissement. « Une fois j’ai servi trente-six cocottes en une soirée, à quatre personnes. J’ai touché 5% sur les quatre premières, et servi les vingt-huit autres pour rien ! Une cocotte pèse deux kilos, on en transporte huit à la fois sur les plateaux », raconte Mourad Kesri, délégué CGT au restaurant de la Porte Maillot.

e-learningJusqu’à présent, Léon de Bruxelles proposait la formule tous les dimanche soir. « Lors des dernières négociations annuelles en décembre, la direction avait accordé 5 euros brut par dimanche, et seulement aux salariés des cuisines », explique Mady Yena, secrétaire général de la CGT de l’entreprise. « Pour nous, c’est insuffisant.

Quand nous avons su qu’il y aurait une semaine entière de moules à volonté en septembre, nous avons réclamé une compensation. En août, la direction nous a reçus trois fois mais n’a rien lâché, donc nous avons lancé la grève ». Les grévistes réclament 20 euros brut par soirée commerciale, pour tous les salariés. Pour les serveurs, ils demandent aussi que les bons de réduction donnés aux clients ne fassent plus baisser la prime au pourcentage. Enfin, au restaurant d’Opéra, ils exigent l’aménagement de l’escalier, étroit et dangereux, que les serveurs doivent emprunter de profil avec leurs deux plateaux !

Depuis lundi, la direction n’a pas ouvert de négociations, le directeur général de l’entreprise, Laurent Gillard, expliquant à l’AFP qu’il s’agit d’un « mouvement un peu sauvage engagé par un syndicat minoritaire qui fait pression pour polluer l’atmosphère de cette opération marketing », tandis que le syndicat Force ouvrière, majoritaire, se désolidarisait de la CGT pour renvoyer les revendications aux prochaines négociations annuelles, en décembre.

Mercredi, la CGT a accepté de faire un « geste » envers la direction en faisant reprendre le travail aux grévistes de République, Rosny-sous-Bois, Aulnay-sous-Bois, et Montlhéry, explique Mady Yena. « Mais si la direction ne lâche rien, on relancera la grève, et sans préavis cette fois ». A Opéra et Porte Maillot, unités qui comptent chacune une trentaine de salariés, la grève à 100% continuait jeudi. La direction a fait venir des salariés et directeurs d’autres établissements pour servir les quelques couverts aux clients qui osent franchir les piquets de grève.

Source : Fanny Doumayrou www.humanite.fr

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 9 Septembre 2011

FOLIEDENCRE.jpgLe mois de septembre est en général celui de la rentrée. La librairie Folies d'encre d'Aulnay-sous-Bois, située 41 boulevard de Strasbourg, ne fait pas exception à la règle et propose sa traditionnelle Gazette mensuelle que vous pouvez télécharger ici.

Au menu une sélection de livres coups de cœur et l'annonce de la tenue d'un atelier BD pour enfants à partir de 6 ans le mercredi 5 octobre 2011 ( Inscription au 01.48.66.12.85 ).

Bonne lecture !  

 

 

Source image : La Gazette de Folies d'encre. Septembre 2011.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 9 Septembre 2011

Le Centre Ornithologique Ile-de-France  (CORIF) organise ce dimanche entre 14h00 et 16h30 au parc départemental du Sausset une session d'observation des oiseaux. Le moment est particulièrement favorable puisque nous sommes en pleine période de migrations.  Alors n'hésitez pas à prendre votre envol jusqu'à la Maison du Sausset où une hôtesse vous indiquera où retrouver l'ornithologue. Il devrait en toute logique se situer aux abords de l'Etang de Savigny... (Voir le plan ci-dessous).

PLANPARCDUSAUSSET.jpg

Entrée libre. Adultes et enfants à partir de 6 ans.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement