Publié le 27 Avril 2011
Source : Le Parisien du mercredi 27 avril 2011
Blog sur Aulnay-sous-Bois et le 93 !
Publié le 27 Avril 2011
Source : Le Parisien du mercredi 27 avril 2011
Publié le 27 Avril 2011
Aujourd'hui de midi à 14 heures, habitants et voyageurs sont invités à découvrir les rames rénovées de la ligne B du RER en gare d'Aulnay-sous-Bois. Ils pourront visiter les wagons équipés de sièges neufs et de la climatisation et découvrir le nouvel habillage des trains (vif argent, rouge vermillon, vert jade). La SNCF renouvellera son opération demain à la gare Aéroport-Charles-de-Gaulle-1, puis vendredi en gare de Mitry-Claye.
Source : Le Parisien du mercredi 27 avril 2011
Publié le 26 Avril 2011
Le troisième forum des emplois saisonniers et des jobs d'été organisé par Pôle emploi et Aéroports de Paris a lieu demain à Roissy. Quinze entreprises de la plateforme proposeront des postes dans l'accueil, la restauration, l'hôtellerie ou encore la vente aux étudiants en quête d'emplois en période estivale. L'an dernier, 250 CDD d'un à trois mois avaient été pourvus.
Demain de 9h à 13h à la Maison de l'environnement. Navettes gratuites toutes les trente minutes au départ de la gare RER 1-Roissypôle. Renseignements au 01.48.64.63.82
Source : Le Parisien du 26 avril 2011
Publié le 26 Avril 2011
Belle-maman ne fait pas de politique. D'ailleurs, elle ne vote pas. Ce n'est pas par manque de civisme mais parce qu'elle n'a pas la bonne carte d'identité. Elle a beau habiter la ville depuis près de 50 ans, sa voix ne compte pas. Même au niveau local. Alors évidemment elle n'a pas lu les tracts des cantonales. Toujours plein de promesses en un avenir meilleur.
Celui de la carte Améthyste semble avoir pris une petite claque au passage et Belle-maman ne le savait pas. En récupérant son titre de transport, au lieu des 15 euros habituels, c'est 40 qu'il a fallu sortir cette fois-ci. Le couple qui l'accompagnait en a été pour 80 euros de sa poche. Bien entendu, pour une année, ce tarif reste très compétitif mais c'est la brutalité de l'augmentation qui l'a surprise.
Plus 166% ! De quoi laisser comme un poids sur l'estomac en fin de repas. Hier elle nous en a touché un mot. Sans se plaindre. Ce n'est pas son habitude. Mais quand on a le cœur à gauche comme elle, il y a des augmentations qui ne passent pas. Alors elle a voulu savoir qui gérait le département ? Je lui expliqué que la Seine-Saint-Denis était dirigée par la gauche justement et voilà ce qu'elle a répondu :
Ah bon ? j'aurais pas cru... !
Stéphane Fleury
Publié le 26 Avril 2011
Un concours de photos ouvert à tous les habitants du Gros Saule est organisé jusqu'au 27 mai 2011. Vous trouverez le règlement ci-dessous. A vos clics !
Règlement :
Il est organisé un concours photos ouvert à tous les habitants du Gros Saule.
Dans le quartier du Gros Saule, il y a des éléments qui plaisent particulièrement mais que j'aimerai pouvoir rendre plus agréables : la photo montrera l'un de ces endroits en l'état. chaque participant présentera 1 seul tirage de format 18x24cm et la même photo reprise montrera comment l'améliorer soit par un commentaire, soit avec un travail de retouche photo.
Elles seront déposées à l'Espace Gros Saule ou à l'association Médi@saule. Les photos seront exposées le 1er juin pour la grande journée nettoyage et le 4 juin pour la fête de quartier avec la remise des prix à cette date.
Clôture des dépôts : le 27 mai 2011 - DES LOTS A GAGNER !!
POUR INSCRIPTION ET TOUT RENSEIGNEMENT :
- ESPACE GROS SAULE
Rue du Docteur Claude Bernard - 01 48 79 63 08
- ASSOCIATION MEDI@SAULE
28 rue du docteur schweitzer - 01 43 10 17 20
Source : www.aulnay-sous-bois.com
Publié le 26 Avril 2011
Le Centre de Danse du Galion nous annonce la tenue d'une répétition publique le mercredi 27 avril 2011 à 15h. Il s'agit du spectacle de la compagnie Mood/RV6K intitulé, Rétention dont le chorégraphe Hervé Sika donne une description ci-dessous :
"Dans mon travail chorégraphique, je tente d'explorer dans la danse hip-hop des territoires nouveaux, de provoquer des ruptures avec mes bases arrières et d'interroger les a priori sur cette danse. Pour cela je m'empare d'un propos et je tente de lui donner corps.
Dans Franchir allègrement, la précédente pièce de la compagnie, j'ai exploré l'idée de la traversée. Traversée d'une frontière que l'on se donne ou qui nous est imposée. Les danseurs traversaient le plateau de jardin à cours dans une répétition de mouvements.
Avec Rétention, j'irai à contre-pied de cette démarche car la rétention implique un état de corps qui se situe à l'arrêt, dans la retenue du mouvement au bord de l'explosion. Rétention est pour moi la position d'une personne qui retient quelque chose volontairement et dans un but précis. A partir de là deux choix sont possibles : laisser sortir et en assumer les conséquences, ou compter le temps où l'on va rester enfermé avec ce qu'on a retenu. Cet état va créer un environnement, un huis clos symbolique dans lequel le corps du danseur va pouvoir s'exprimer et laisser paraître ce qu'il a retenu jusqu'à maintenant.
Entrée libre. Réservation souhaitée. Renseignements : Centre de danse du Galion, Galerie Surcouf : 01 48 68 80 65
Publié le 25 Avril 2011
Saint Sébastien de banlieue
Le coeur les seins percés de flèches
De fines et noires panthères lèchent
mes plaies quand je ferme les yeux
Et pourtant je chante dans le supplice
l’espoir d’une saison églantine de mai
L’avènement d’une ville coiffée d’ailes et d’astres
La roue dentelée du soleil tournant dans des orbites creuses
Puisqu’existe plus haut que la douleur une voix
fleuves tressés -- pour nier le plomb des fatalités
qui réveille les cadavres endormis dans les sillons de la chair
Cadavres qui demain exploseront de ferveur et de joie.
(Amicalement transmis par André Cuzon)
Publié le 22 Avril 2011
Une femme évacuée sur un brancard, en larmes, une autre qui hésite durant une demi-heure avant de franchir les portes d’entrée et des visages tirés par la fatigue et l’inquiétude. Mardi matin, les habitants du 12, rue des Aulnes à Aulnay ont pu rentrer chez eux, cinq jours après l’incendie qui a touché les parties communes de cette tour de 85 logements.
Un retour très encadré par les services de la ville, les équipes de la Croix-Rouge et le syndic de l’immeuble : « C’est un moment difficile pour eux. Les ascenseurs sont en panne. Dans la cage d’escalier, les murs sont noirs. Dans certains appartements, les pompiers ont dû casser les fenêtres »,explique Guy Challier, adjoint au maire PS. Depuis lundi, les agents municipaux et plusieurs entreprises se sont activés pour débarrasser les parties communes, les nettoyer, remplacer les portes détruites… Mais cela n’a pas suffi à effacer le traumatisme. « J’appréhende de rentrer, de ne plus être en sécurité. On a déjà connu des incendies, mais jamais comme celui-là », confie une mère de famille, qui avait dû fuir par la grande échelle.
Plusieurs plaintes déposées
Parmi les habitants, personne ne semble croire à un feu accidentel. Les flammes ont démarré à l’endroit où étaient entreposés des encombrants. « S’ils avaient été débarrassés en temps et en heure, ça ne serait jamais arrivé », assure José Manetta, qui annonce avoir, avec d’autres copropriétaires, déposé plainte contre l’administrateur judiciaire en charge de la résidence, l’accusant de non-assistance à personne en danger. Ce dernier refuse de porter le chapeau et insiste sur la situation difficile de cette copropriété privée, qui fait l’objet d’un plan de sauvegarde depuis 2007. « Je suis convaincu que nous faisons face à un incendie volontaire, comme nous en subissons presque tous les ans dans cette résidence », indique Me Philippe Blériot, qui a lui aussi déposé plainte contre X auprès de la procureure de Bobigny. Il évoque les « conditions d’insécurité » qui règnent selon lui dans le quartier. Pour les habitants, les préoccupations hier étaient d’abord matérielles : « Combien de temps faudra-t-il attendre pour avoir l’ascenseur? » Probablement plusieurs semaines, le temps de remplacer les pièces endommagées par la chaleur de l’incendie.
Source : GB - Le Parisien du 21 avril 2011
Publié le 22 Avril 2011
Un challenge sportif est organisé samedi 23 avril de 14h à 18h au City Stade de la Rose des vents, en face du Cap. Au programme, tournoi multisports et défi de tennis, volley, foot, pétanque, jeux de société, boxe et échecs.
Cet événement est ouvert à tous les enfants entre 6 et 12 ans. Accès libre et gratuit.
RENSEIGNEMENTS AUPRES DES CENTRES SOCIAUX :
- Centre Social Albatros : 01 48 79 07 60
- Les 3 Quartiers : 01 48 69 87 21
- Espace Gros Saule : 01 48 79 63 08
- Mitry Ambourget : 01 43 83 00 79
Source : www.aulnay-sous-bois.com
Publié le 22 Avril 2011
La Région compte près de 150 groupes d'usagers réunis en Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne (Amap), mais l'offre ne répond pas à la demande...
L'agriculture de proximité a la cote. Chaque semaine, des milliers de Franciliens se rendent auprès de leur Amap de quartier pour y retirer le désormais traditionnel panier de fruits, légumes, voire désormais des laitages ou du pain bio. Huit ans seulement après l'apparition du premier réseau dans la Région, le phénomène est en pleine explosion. Aujourd'hui le réseau Amap-Ile-de-France estime que 150 groupes adhèrent à sa charte, chaque groupe comptant entre 50 et 100, parfois 200 adhérents, et un seul panier étant censé couvrir une famille de quatre personnes. "Chaque année, nous accompagnons une cinquante de nouveaux projets de regroupement de consommateurs", précise Garlonn Kergoulay, membre du réseau Amap-Ile-de-France.
Le succès du système doit sans doute beaucoup à sa simplicité. Moyennant une adhésion à l'association et le paiement à l'avance des paniers (sur six mois ou un an, chaque panier variant de 10 à 25 euros), le consommateur goûte aux plaisirs des produits de proximité tout en sécurisant le producteur. Seul problème : en Ile-de-France, l'offre ne satisfait pas la demande, à tel point que les Franciliens doivent aller chercher leurs productions dans les régions voisines. "Il y a beaucoup de gens sur liste d'attente, explique Hélène Gassin, vice-présidente de la Région chargée de l'environnement et de l'agriculture. La Région est en retard par rapport à d'autres en matière de surfaces de maraîchage bio. Mais il y a des idées innovantes."
Parmi celles-ci, la Région a soutenu la création d'un "super-réseau" d'Amap, nommé le pôle Abiosol, destiné à favoriser l'installation du bio en Ile-de-France. Les Amap viennent ainsi d'inaugurer des "couveuses" dans deux fermes franciliennes, à Toussac (Seine-et-Marne) et au Tremblay-sur-Mauldre (Yvelines), où les futurs producteurs, très souvent d'anciens urbains reconvertis à l'agriculture, sont initiés par des professionnels aux contraintes de l'exploitation bio. En 2010, des partenariats ont été signés avec une centaine de producteurs supplémentaires.
Pour mémoire il y a deux Amap à Aulnay-sous-Bois : La Tomate Farceuse et Le Poti Marrant
Source : Vincent Michelon metrofrance.com du mercredi 20 avril 2011
Photo : http://www.amapaulnay.fr/
Publié le 21 Avril 2011
Aulnay-sous-Bois, 21 avril, le soleil cogne comme en été. Un temps à oublier le travail pour ne penser qu'aux loisirs. De ce point de vue, le numéro 128 d'Oxygène colle parfaitement à l'actualité, offrant un panel détaillé de ce que la ville peut proposer pour se divertir et se cultiver. L'équipe de rédaction doit quand même galérer pour remplir les 24 pages de l'hebdomadaire. Qu'à cela ne tienne, Gérard Ségura, maire et tout sourire, arrive en page 3 pour rappeler qu'à la suite d'une enquête très sérieuse réalisée sur un panel représentatif de 288 personnes (sourires gênés) la publication devient bimensuelle. Ouf ! Cela doit arranger tout le monde ou presque...Au passage pour faire avaler la pilule, on apprend de la bouche du nouvellement réélu au Conseil général, que ce n'est pas moins qu'une économie budgétaire de l'ordre de 30 % qui est réalisé. 30 % c'est bien mais concrètement cela fait combien d'argent ? Au rayon des nouveautés, le nouveau site internet d'Aulnay-sous-Bois devrait voir le jour en juin prochain.
En milieu de lecture on tombe sur les traditionnelles tribunes des partis politiques. Bruno Defait, le grand copain des chaises vides, mais qui est bien entendu aussi adjoint aux transports et à l'écologie, nous annonce carrément que le groupe PS se propose d'"agir concrètement sur le terrain pour inventer avec les Aulnaysien(ne)s le meilleur avenir pour tous". On dirait du Chantal Hulot. Un croisement entre Chantal Goya et Nicolas Hulot. Mais bon ne soyons pas trop sarcastiques et archivons précieusement ce numéro pour le ressortir le moment venu si des projets étaient brutalement imposés aux habitants plutôt que concertés. Le PCF et les Verts ont préféré se focaliser sur des thématiques nationales. L'éducation nationale et les suppressions de postes pour le premier. Le nucléaire pour les seconds. Du reste, les écologistes annoncent la tenue d'une réunion le mercredi 11 mai, salle Dumont à 20h pour réfléchir sur le thème : sortir du nucléaire. Espérons que Jean-Vincent Placé ne fasse pas une apparition dans le rôle du cheveu sur la soupe qui défendrait le nucléaire. C'est peu probable mais sait-on jamais.
La droite républicaine apparait en page 14 sur deux encarts séparés qui fleurent bon le j'me voyais déjà en 2014. Le Parti Radical fête l'ouverture de sa permanence au 11 bis rue Camille Pelletan pendant que Frank Cannarozzo pour le groupe UMP essaye de trouver des raisons d'espérer malgré sa défaite aux dernières cantonales. Ses propos sur l'urbanisme, qu'on les partage ou non, méritent d'être lus. Pour finir, un mot sur la bibliothèque Daudet que j'aime beaucoup et où j'ai emprunté et lu tous les livres d'Henning Mankell. Elle fait son nettoyage de printemps. Et un autre mot enfin sur l'incendie à Mitry qui nourrit une actualité dense en faits divers. De celui-ci, on retiendra l'élan de solidarité autour des familles, ce que Ahmed Laouedj, adjoint du monde associatif et de la coopération qualifie "d'acte d'humanité". L'occasion de se rappeler que c'est malheureusement le plus souvent lorsqu'arrivent les grandes catastrophes que l'homme oublie qu'il est une machine et se souvient qu'il a encore un cœur...
Pour lire le magazine cliquez ici.
Stéphane Fleury
Publié le 21 Avril 2011
Après la messe, c'est la police qui s'est rendue à l'église Saint-Jean, dans le quartier de la Rose-des-Vents à Aulnay-sous-Bois, mardi matin. Les fonctionnaires se sont mis à la recherche d'indices pour trouver celui ou ceux qui, dans la nuit de lundi à mardi, ont détérioré la cloison de la sacristie, cassé deux croix en bois qui s'y trouvaient et déchiré les photos au mur, celles des papes Jean-Paul II et Benoît XVI. Si les dégâts découverts mardi au petit matin ne perturbent pas la pratique du culte, ils ravivent le profond émoi provoqué par un récent cambriolage."S'en prendre à une église, c'est honteux !" souffle Francisca, habitante des Merisiers, croisée mardi alors qu'elle venait répéter pour la chorale à l'église Saint-Jean.
A l'autre bout de la place, assis devant un café, quelques trentenaires ont peine à croire que le lieu de culte puisse être cambriolé ou dégradé de la sorte. Au diocèse de Seine-Saint-Denis, on rapporte quelques larcins dans les églises du département, mais rien d'aussi particulier que ce cambriolage survenu il y a moins de deux semaines. C'était dans la nuit du 5 au 6 avril, comme le mentionne une affiche jaune scotchée sur la grille d'entrée. "Portes enfoncées, troncs pillés, micros volés, tabernacle éventré"... Depuis cette date, plus rien, pas même l'argent des cierges n'est laissé sur place, comme l'explique Patrick Morvan, le prêtre responsable de la paroisse Saint-Sulpice et de l'ensemble des églises d'Aulnay-sous-Bois.
"Si leur but est de voler, ils perdent leur temps. Dès la fin de l'office, on rembarque tout ! précise le curé. Cette fois, on ne sait pas par où ils sont entrés, on n'a pas trouvé trace d'effraction, précise le religieux. Peut-être ont-ils déverrouillé une porte lors de la messe du dimanche..." C'était le dimanche des Rameaux, et il y avait foule dans cette église qui peut accueillir quelque 600 personnes. "Au-delà des dégâts matériels et du vol, c'est le respect des personnes et des lieux sacrés qui est bafoué, souligne le père Morvan, alors qu'on essaye au jour le jour de tisser tous ensemble des liens de compréhension."
Source : Carole Sterlé. Le Parisien du mercredi 20 avril 2011
Publié le 21 Avril 2011
Un drôle de cocktail se prépare au CAP, la salle de concerts d'Aulnay-sous-Bois. Pendant les vacances, vingt jeunes chanteurs de la veine rap des quartiers de la ville font leurs armes sur scène avec des musiciens venus du slam, du rap, mais aussi du rock. Avec Kohndo, un ex de la Clica, un groupe parisien des années 1990, en résidence au Cap, D'de Kabal, le rappeur-slameur de Bobigny, a accepté d'être de l'aventure. Ces ateliers, qui se terminent demain, aboutiront à "Be Live", un concert qui se jouera au Cap, le soir de la Fête de la musique, le 21 juin.
"Il y a des moments de grande émotion" Kohndo, artiste en résidence
C'est au tour de Serya, la vingtaine timide, de se lancer. Le jeune homme scande ses textes accompagné d'une guitare, d'une batterie et d'un clavier. Dans la salle, le rappeur Kohndo, 36 ans, écoute, intervient, corrige. Autour de lui, les autres rappeurs amateurs suivent attentivement l'exercice en attendant leur tour. Depuis le 11 avril, ils ont pris le rythme de ces répétitions intenses. "Je voulais faire se rencontrer des univers différents, casser les barrières entre les genres, faire jouer sur une scène des gamins qui ont plus l'habitude de chanter dans leur hall ou d'improviser des enregistrements sur leurs ordinateurs, aux côtés de musiciens aguerris" explique le directeur de la salle, Stéphane Moquet.
"L'idée est de s'enrichir les uns les autres", confie Kohndo. "Je viens du hip-hop. Je suis imprégné de ses messages d'amour, de paix et d'unité", insiste le chanteur. Au Cap, il délivre ses conseils sans compter. "J'apprends aux jeunes à maîtriser leur souffle, placer leur voix, dire leur texte, détaille-t-il. Sur scène, la plupart découvrent leur rapport à l'autre, à la musique, à leur propre corps. Ce n'est pas évident de franchir le fossé. Et là, le défi est relevé. Il y a des moments de grande émotion", assure-t-il.
C'est encore un autre plaisir que vivent les musiciens en accompagnant ces artistes en herbe. "Je me sens toujours bien avec des jeunes. Ils sont enrichissants par leur regard neuf et leur approche simple de la musique", sourit David, le guitariste. Pour lui, tous les genres musicaux ont leur place et ont quelque chose à dire. " Le rap n'est pas a priori mauvais et le jazz ou le rock a priori bons parce qu'ils seraient plus complexes. Parfois on se rend compte que c'est dans le minimalisme que les choses les plus fortes ressortent."
Source : Marie-Pierre Bologna. Le Parisien du jeudi 21 avril 2011
Publié le 21 Avril 2011
Sans doute la loi des séries. Après l'incendie du quartier Mitry, c'est au tour d'un immeuble de l'OPH du Vieux -Pays d'être en proie aux flammes. En effet, la nuit dernière, aux alentours de 2h30 du matin une cage d'escalier du troisième étage a pris feu. L'origine criminelle ne semblerait faire aucun doute.
Heureusement les résidents ont réagi très rapidement en appelant les pompiers qui ont maitrisé l'incendie en quelques minutes. Les occupants des 4ème et 5ème étages ont ainsi pu être évacués vers 3h00. L'essentiel est qu'il n'y ait que des dégâts matériels. Ils sont toutefois importants comme en témoignent les photos prises sur place.
Les locataires de l'immeuble étaient ce matin en état de choc, mais se sont regroupés pour aller porter plainte au commissariat.
Publié le 20 Avril 2011
Episode 6 : presse, commerce et politique
La presse populaire représente les commerçants tantôt avec bienveillance, tantôt avec agressivité. Elle rend compte de mouvements sociaux qui naissent dans la profession dans les années 1880. A cette époque, les employés de commerce revendiquent un jour de repos hebdomadaire. Dans Le Petit Journal en 1907, les boulangers grévistes sont traités de "saboteurs". Le journal affirme alors que le développement du machinisme garantira "la tranquillité du patron et la sécurité des clients".
Progressivement, les employés et petits commerçants de sensibilité "socialiste" s'orientent vers la droite nationaliste ou le catholicisme social. Le mouvement des commerçants, avant 1914, s'inquiète de la croissance du socialisme et du syndicalisme ouvrier. Il se rapproche alors du grand patronat, réclame des réformes qui les aident à être plus compétitifs. Après la Première guerre mondiale, les difficultés économiques expliquent certains charges violentes contre le petit commerce dont on dénonce l'âpreté.
En 1908, L'Assiette au beurre consacre un numéro spécial au petit commerce. Une crémière arrogante refuse de faire crédit à une femme du peuple : on devine que l'employée d'origine populaire a réussi son ascension sociale, s'est installée à son compte, est devenue prospère et méprise les petites gens.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient visiter l'exposition Halles, étals et bazars : 150 ans de commerce en Ile-de-France, rendez-vous au Musée de Nogent-sur-Marne 36, boulevard Gallieni à Nogent-sur-Marne. Tél 01 48 75 51 25. Mardi, mercredi, jeudi, dimanche de 14h à 18h et samedi de 10h à 12h et de14h à 18h. Jusqu'au 29 mai 2011.Entrée libre.
Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne
Publié le 19 Avril 2011
Source : G.B. Le Parisien du 19 avril 2011
Publié le 19 Avril 2011
Ce matin je suis tombé sur ce petit encart dans Le Parisien. Six grands films à 3 euros à l'Espace Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois. Une bien chouette initiative il est vrai.
Le petit problème est que nous sommes aujourd'hui le 19 avril et que quatre des six films en question ont déjà été programmés ! En effet, Gainsbourg vie héroïque et The Ghost Writer étaient projetés les lundi 11 et mardi 12 avril, le nom des gens les mercredi 13 et jeudi 14 avril et rien à déclarer les jeudi 14 et vendredi 15 avril.
Cette annonce arrive donc un peu tard ! Nous pardonnerons bien volontiers à notre journal local cette petite étourderie sans doute due à une volonté appuyée de relancer le cinéma français qui passe un sale printemps avec des chiffres de fréquentation catastrophiques, comme décrit en page 30 du quotidien.
Ceci dit, et j'ai bien vérifié le programme, il reste quand même encore 2 films à voir pour 3 euros :
Des hommes et des dieux le jeudi 21 avril à 18h et le vendredi 22 avril à 20h45
Fighter en vo sous-titré le jeudi 21 avril à 20h45, le vendredi 22 avril à 18h15 et le samedi 23 avril à 18h15 puis 20h45.
Stéphane Fleury
Publié le 18 Avril 2011
Il leur restait encore trois nuits à passer dans le gymnase Ormeteau à Aulnay. Samedi, au lendemain de l'incendie de leur immeuble, les quelque 90 familles du 12, rue des Aulnes n'avaient pourtant qu'une hâte : rentrer dans leurs appartements. Elles devront pour cela attendre que les parties communes du bâtiment, endommagées vendredi matin par un feu qui est parti du local à poussettes, au rez-de-chaussée, soient réparées.
Encore sous le choc
C'est peut-être un court-circuit du système électrique qui est la cause de ce sinistre. Il n'a pas fait de blessés, mais il a particulièrement touché la cage d'escalier et entraîné la détérioration de près d'une vingtaine de portes palières ou coupe-feu. Une enquête de police est en cours.
Samedi matin, dans le gymnase mis à leur disposition par la ville, nombre de sinistrés sont encore sous le choc, désemparés : "Heureusement que ça a eu lieu le matin, sinon il y aurait eu des blessés graves" commente un père de famille. "C'est très bien ce qui a été mis en place ici, mais j'ai hâte de rentrer chez moi au plus vite", s'inquiète un homme âgé de 40 ans diabétique, qui doit prendre de l'insuline à dose régulière. "J'espère que ma fille de 8 ans va accepter de rentrer chez nous. Elle a eu très peur pendant l'incendie et sa frayeur n'a toujours pas disparu", raconte une maman, pressée elle aussi de retrouver ses affaires.
Dans la salle, des employés de la ville tentent de réconforter les familles et distribuent café, thé, croissants, brioches ou pains au chocolat. Midi et soir, un repas est servi à ceux qui le souhaitent. Des animateurs des centres sociaux proposent aussi des activités et jeux aux petits. Six grandes tentes ont été installées dans un coin par la Croix-Rouge. "Cela permet un peu d'intimité", souligne l'adjoint de permanence, Ahmed Laouedj, chargé de la vie associative. Outre l'hébergement dans le gymnase Ormeteau, douze familles avec des enfants en bas âge ont obtenu des nuits d'hôtel jusqu'à mardi. D'autres ont préféré aller chez des amis ou des proches. Un bébé prématuré a été pris en charge par les médecins d'urgence.
Hier soir, les services techniques de la ville ont remis leur rapport : une dernière visite de l'immeuble a établi que sa structure n'a heureusement pas été endommagée par le feu. Mais sa remise en conformité, les travaux de remplacement des portes, du système de désenfumage, comme le nettoyage, s'annoncent lourds.
"Nous avons mobilisé des entreprises et les services de la ville qui seront à pied d'œuvre lundi, précise Ahmed Laouedj. Une réunion avec les résidants aura lieu en soirée. En attendant, les chambres d'hôtel et le gymnase resteront à disposition. Nous espérons qu'ils pourront rentrer chez eux mardi."
Source : Marie-Pierre Bologna et Véronique Maribon-Ferret. Le Parisien du lundi 18 avril 2011
Publié le 18 Avril 2011
Est-ce le fruit de mon imagination ? J'avais pourtant cru que la traditionnelle rencontre des blogueurs d'Aulnay-sous-Bois, la neuvième du nom, était programmée ce samedi 16 avril au soir... Certes, le lieu mythique dans lequel elle est habituellement organisée a troqué son nom mystérieusement exotique de Monico pour un très classique et sans surprise Café du Centre. Néanmoins c'est armé d'un fort enthousiasme que je me préparais à croiser de nouveau de visu celles et ceux qui, derrière leur écran, animent à leur manière la vie locale à travers différents blogs, dont notre maire Gérard Ségura est si friand comme chacun sait (Humour !).
J'ai encore en mémoire ma première blogobulle qui a ressemblé exactement à ce que j'ai pu lire ici.
A ma grande surprise, samedi soir en arrivant sur les coups de 21h45 à cet incontournable rendez-vous, il n'y avait cette fois-ci pas un seul représentant des blogs.
J'ai même senti flotter dans l'air le fantôme de celui qui est l'initiateur de ce type de rendez-vous. Avant-hier, il n'était pas seul. Tous les Casper de blogosphère semblaient s'être également invités...
Stéphane Fleury
Publié le 18 Avril 2011
Le Centre de Danse du Galion nous annonce la tenue d' une répétition publique du spectacle Vertige d'elle, le mardi 19 avril 2011 à 15h30. Conseillé à partir de 12 ans. Entrée libre. Réservation souhaitée. (01 48 68 80 65).
Dans Vertige d'elle, trio danse hip-hop dont la création est prévue fin 2011, la chorégraphe Claire Moineau s'inspire du texte "Les séparées" de l'auteur Pierre Notte que celui-ci a écrit tout particulièrement pour ce projet. Pierre Notte (plusieurs Molières, artiste associé du Théâtre du Rond Point) relève le défi d'écrire pour la danse avec comme sujet l'homosexualité féminine, thème que Claire lui a imposé.
"Il s'agira de quelqu'un qui n'est pas là.
D'un être parti, exactement. Il ne s'agira que de cela.
Il y aura trois voix de femmes. Trois désirs et trois corps de femmes.
C'est une histoire.
L'histoire simple qui les conduit, l'une et l'autre à se trouver chacun l'une de l'autre à l'exact bout du monde."
L'enjeu de la rencontre entre Claire et Pierre est de trouver des passerelles entre texte et danse, entre passion et séparation, entre manque et désir.
Dans sa nouvelle pièce Claire Moineau souhaite réaliser un travail sincère sur l'intime en espérant lever le tabou sur ce sujet de société.
Publié le 17 Avril 2011
Aulnay-sous-bois, vendredi. Il était environ 9h30 lorsque l’alerte a été donnée : une épaisse fumée commençait à se dégager de l’entresol de l’immeuble du 12, rue des Aulnes, dans le quartier Mitry, à Aulnay. Les secours sont intervenus rapidement et ont réussi à évacuer les habitants, tous sains et saufs.
Mais il a fallu pour cela mobiliser pas moins de 140 pompiers, venus de 16 casernes avec une quarantaine de véhicules de secours. Ils ont empêché toute propagation des flammes et l’absence de communication directe entre le sous-sol sinistré et la partie habitée de l’immeuble a permis d’éviter le pire.
Mais une très forte chaleur et surtout d’épaisses fumées se sont propagées très haut dans la cage d’escalier, jusqu’au 7e étage de ce bâtiment qui en compte 12, obligeant les pompiers à évacuer les personnes par de grandes échelles.
Une nouvelle expertise attendue
Les appartements n’ont pas été touchés, toutefois, aucun résidant n’a pu réintégrer les lieux. Une équipe technique et un architecte se sont rendus sur place et ont demandé le bouclage de cet immeuble ancien jusqu’à une nouvelle expertise lundi matin. « L’escalier a chauffé », explique Ahmed Laouedj, adjoint au maire chargé de la vie associative, qui s’est rendu sur les lieux.
Ce dernier, déplorant « l’absence du syndic » de cette copropriété, a organisé, avec Guy Challier, adjoint au maire en charge de l’urbanisme, l’hébergement des familles qui n’ont pu être accueillies par des proches. Epaulée par la Croix-Rouge, la ville a ouvert le gymnase Ormeteau où plus d’une centaine de personnes s’apprêtaient à passer la nuit avant-hier soir. Les restaurants municipaux ont été également réquisitionnés pour pouvoir servir des repas à ces familles privées de toit jusqu’à dimanche. Une dizaine de familles avec des bébés ont par ailleurs été dirigées vers un hôtel de la ville. L’immeuble évacué sera surveillé durant tout le week-end.
Source : EMV. M-F et E.S - Le Parisien du 16 avril 2011
Publié le 15 Avril 2011
SOCIETE. Ils disent « kiffer » pour aimer, « niquer » pour faire l'amour, et sont persuadés que les femmes - leurs mères et leurs sœurs exceptées - n'apprécient que le sexe brutal. Enquête.
Les « meufs » elles aiment ça, elles en redemandent, ces « lops » (NDLR : « salopes » en verlan). » Classe de BEP d'un lycée d'enseignement professionnel au cœur d'un quartier difficile des Hauts-de-Seine. Cartographie de la classe : une fille, quinze garçons. Moyenne d'âge : entre 15 et 17 ans. Thème du débat : les tournantes sont-elles ou non des viols collectifs ? Youssef parle fort, très fort. Les autres écoutent à peine. Insultes, vociférations, rires gras, cris, chahut. Nadia, l'unique fille, refuse « qu'on lui manque de respect ». Son voisin de table lui lance, presque menaçant : « Arrête, bouffonne, t'adores ça qu'on te ravage la « scnecke » (NDLR : le sexe féminin)… » Soudain, le professeur plonge son auditoire dans un silence perplexe en lâchant : « Et si vos sœurs prenaient part à une tournante, ça vous ferait quoi ? » Un jeune frappe dans sa main : « Je la tue ! Sur ma mère, je la saigne ! » Les autres acquiescent. Malaise général.
D'un côté, les mères et les sœurs, emprisonnées entre la culture machiste des bandes et la tradition musulmane, sont des icônes idéalisées, dominées et désexualisées, prisonnières de la famille, auxquelles l'on interdit jusqu'au droit à la féminité. De l'autre, les filles faciles, objets sexuels, femmes résiduelles sans identité familiale, qui ne seraient donc ni les mères ni les sœurs de personne, des « chaudasses », des « putes » que l'on peut faire tourner à loisir dans les caves. Dans les deux cas, on les désigne par l'insulte, indissociable de la terminologie des jeunes dès lors que l'on parle féminité. « Il faut décrypter ces insultes. Elles ont un sens très important et une vraie symbolique », explique Xavier Pommereau, psychiatre, chef de service de l'unité médico-psychologique de l'adolescent et du jeune adulte au centre hospitalo-universitaire de Bordeaux.
« Les mères et les sœurs sont dans toutes les bouches, surtout dans l'invective. Dans un univers où l'insulte est un mode de communication, cela montre leur importance, leur place prépondérante dans l'affectif. C'est aussi le cruel constat du manque d'un père. » Le père, acteur social clé, reste effectivement absent des insultes : si le « nique ta mère » est fort usité, au point d'avoir donné son nom à un célèbre groupe de rap, il n'existe pas, à ce jour, de « nique ton père ». Xavier Pommereau poursuit : « Le père est celui qui fait loi. Dans les banlieues difficiles, il y a une dévalorisation complète de la place et du statut du père, qui doit être comprise par le reste du corps social comme une absence de confrontation aux règles et aux limites. Parce que le père, c'est l'autorité. »
Frédérique Hédon, médecin sexologue, n'hésite pas à aller beaucoup plus loin : « La tournante n'a rien de sexuel, et le seul plaisir que ces acteurs en retirent est celui procuré par la violence pure, via la domination, la négation d'autrui et la territorialité bestiale de la bande. » Ainsi, on fait « tourner » une fille que l'on s'approprie en l'instrumentalisant comme une cigarette, un joint, une bouteille d'alcool ou une voiture volée.. « Affectivement, ils sont au fond du gouffre », constate Jean-Claude, psychologue au sein d'une structure d'accueil pour mineurs délinquants. Il côtoie chaque jour ces membres des bandes, violeurs en groupe que la loi a rattrapés et sanctionnés. Mais le besoin d'amour, bien réel et présent, n'en est que plus fort. « S'il ne peut s'exprimer, ce capital affectif va bifurquer vers la reconnaissance par la crainte », analyse Frédérique Hédon.
« En banlieue, tout est plus qu'ailleurs. On y aime plus, avec une énergie, une rage et une solidarité que tu ne trouves plus en ville », explique Karima, une Marocaine de 20 ans native de la cité Galion 3 000 à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. « Il faudrait impérativement qu'ils puissent sortir du cercle vicieux dans lequel il tourne : « Puisque vous me reconnaissez uniquement comme délinquant, c'est ce que je vais être » », s'alarme Marie Choquet. Epidémiologiste à l'Inserm, elle dénonce une société qui stigmatise, catégorise les jeunes des banlieues plutôt que de vraiment les entendre, les écouter.
« Le sexe ? Un loisir résiduel »
Ce refus de fustiger les jeunes des cités en les réduisant à leurs déviances sexuelles est aussi partagé par Jean-Jacques Rassial. Ce psychanalyste parisien est l'un des rares praticiens français à suivre en thérapie les jeunes auteurs de viols collectifs. Sa lecture très personnelle des tournantes ne fait pas l'unanimité tant elle peut paraître politiquement incorrecte et pessimiste. Elle n'en est pas moins intéressante : « Les jeunes ont introduit dans la tournante la morale hygiéniste qu'on leur a inculquée, puisqu'ils utilisent des préservatifs. Mais ce n'est plus de la sexualité, valeur à laquelle ils ne croient plus et qui n'est plus un lieu d'investissement. Le sexe est devenu, pour eux, une distraction secondaire, un loisir résiduel, pas très propre et dangereux à cause des maladies. »
Le psychanalyste Jean-Jacques Rassial diagnostique une possible généralisation de ces « pratiques avant-gardistes » à l'ensemble de la jeunesse : « Les tournantes ne sont qu'une illustration, extrémiste et criminelle, d'une morale sociale qui a renoncé à une sexualité basée sur la réciprocité. » Ces agressions sexuelles relèveraient donc de notre responsabilité collective : si l'amour va si mal en banlieue, sans doute est-ce parce l'on ne sait plus très bien aimer ailleurs : en ville, au bureau, en famille, et peut-être jusque dans nos propres vies…
Source : Jean-Baptiste Drouet www.paris-normandie.fr
Publié le 15 Avril 2011
Aulnaylibre ! l'avait évoqué par une note intitulée l'OPH d'Aulnay-sous-Bois, le paradis des directeurs ? (ici). Cette fois-ci c'est la CNL, association représentant les locataires, qui l'écrit dans sa lettre du mois d'avril 2011 : l'OPH en ébullition.
Dans cette missive, dont vous pouvez prendre connaissance ci-dessous, la CNL s'interroge sur la réelle efficacité de la réorganisation de l'OPH et notamment sur la dérive de la masse salariale suite à l'embauche de cadres et responsables...
L'OPH en ébullition
Nous avons quelques interrogations sur la réelle efficacité dans la réorganisation de l'OPH qui va coûter aux locataires, et se répercutera dans les hausses du loyer :
- Embauche de cadres, de responsables
- Réorganisation des services
- Changement de logo
Est-il utile, au vu de la taille de notre organisme de 2 484 logements, d'avoir 4 directeurs ? Cela entraine une augmentation de la masse salariale. Pendant ce temps sur le terrain, la lenteur des travaux est ressentie... Suite à un incendie de hall en décembre 2010 au 17 rue du 8 mai 1945, 3 mois sans intervention à ce jour, toujours en état de délabrement, les locataires subissent. C'est inacceptable ! Des travaux de réfection de peinture, halls et cages d'escaliers au Vieux-Pays sont toujours en attente. L'entretien des travaux courants attendus par les locataires se fait au ralenti.
La CNL se prononce pour une gestion maîtrisée, une masse salariale conforme à la taille de notre organisme, des travaux de gros entretien et amélioration de l'habitat sur fonds propres, l'urgence de travaux au quotidien, le contrôle des charges et contre toute augmentation de loyers.
Source : la lettre de la CNL Avril 2011
Stéphane Fleury
Publié le 15 Avril 2011
Episode 5 : publicité, la foire aux miracles !
La publicité commerciale dans les journaux naît en 1836. Trente ans plus tard, dans certaines publications, un tiers de l'espace est consacré aux annonces. A la fin du XIXe siècle, la publicité peut représenter un tiers des recettes, mais elle commence à privilégier l'affiche et le catalogue. Avec la radio, dans les années 1920 et la télévision dans les années 1960, la publicité mettra au point l'association entre un slogan oral et visuel.
Les publicités parues dans la presse populaire à fin du XIXe siècle garantissent des miracles immédiats. La Sève capillaire fait pousser en 8 jours moustache et barbe splendides, le Pétrole Meiller stoppe la chute des cheveux, le chimiste Pozel garantit "beauté et jeunesse éternelles" : disparition de la barbe et des triples mentons, seins raffermis. Des méthodes enseignent l'accordéon en quelques jours et l'anglais en un mois.
Une génération plus tard, l'Illustration, à côté de publicités destinées à un public bourgeois vantant l'élégance et le tourisme, perpétue cette veine magique. Les plantes de l'abbé Hamon s'adressent aux "malades désespérés" et guérissent absolument tout ("Très nombreuses attestations"). La Magnésie Bismurée arrête en cinq minutes les maux d'estomac les plus tenaces. La Cire Aseptine gomme le vieillissement du visage et lui redonne toute sa fraîcheur naturelle.
A suivre Partie 6 : presse, commerce et politique.
Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne
Publié le 15 Avril 2011
Premier groupe pop rock français révélé par le label participatif BuzzMyBand, The Enjoys sortent leur premier opus.
A la simple évocation du nom de leur groupe (de l'anglais enjoy qui signifie "s'amuser"), The Enjoys donnent le ton et affichent leurs ambitions : faire plaisir et se faire plaisir.
Formé de Hugo, Achille, Flavien et Aurélien, qui se sont rencontrés durant leurs études au Conservatoire régional de Paris puis à l’École nationale de musique d’Aulnay-sous-Bois, The Enjoys ont troqué violons et flûtes pour guitares et batterie, "Pour se détacher des codes stricts du classique, et jouer de la musique librement", comme ils aiment à le rappeler.
Quelque part entre les BB Brunes et les Dutronc père et fils , The Enjoys viennent de sortir leur premier opus éponyme, co-produit par le site BuzzMyBand et les internautes fans.
Voici quelques extraits vidéos du combo pour se mettre dans l'ambiance : un teaser, un titre acoustique et un clip...
Enjoy !
Source : Premiere.fr