Publié le 18 Mars 2011

Faîtes le bon choix !

 

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Conformément au code électoral et à la conduite à tenir par les blogueurs en période d'élections, toute publication et commentaire concernant les cantonales cesseront sur Aulnaylibre ! jusqu'à la fin du premier tour de scrutin... 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Divers

Publié le 18 Mars 2011

3. Solidarité, insertion et santé.

 

Ce poste représente un budget de 343 Millions € (23 % du total) et emploie 820 agents (11% de l’effectif).

 

Ce chiffre se décompose comme suit :

 

-          Accompagnement social : 22 M€ (dont  12 M € de « droit au logement » et  9 M € d’accueil,  prévention et accompagnement).

 

-          Insertion : 316 M € - dont Revenu de solidarité active (RSA.) : 291 M €.

 

Le nombre d’allocataires du RSA s’élevait en 2009 à 54 179 personnes pour un montant mensuel moyen de 455 € par allocataire.

 

On mesure ici, combien pèse sur le département l’effort de solidarité sociale envers des personnes qui se trouvent sans emploi et sans indemnisation chômage. Mais on mesure ainsi, à contrario, le déficit de création d’emplois dû à une politique d’attractivité et de développement économique insuffisante au niveau du département.

 

Cela démontre une fois de plus que dans le couple économique et social, c’est bien l’économie qui constitue le moteur de toute politique, le « social » ne devant jouer qu’un rôle d’amortisseur temporaire. D’où l’importance cruciale de la politique économique qui devrait faire l’objet d’un programme urgent de rattrapage afin de combler le retard pris par le passé.

 

-          Santé : 5 M €  (prévention et promotion).

 

4. Autonomie.

 

Ce poste représente un budget brut de 308 M€ (20 % du total) et emploie 272 agents (4% de l’effectif).

 

Il se décompose de la façon suivante :

 

. Personnes âgées : Dépenses : 173 M€  Recettes : 54 M€    Net :   119 M€

 

-          Allocation départementale personnalisée  d’autonomie à domicile

 (ADPA dom) : Dep : 64 M€ Rec. : 23 M€ Net : 41M€(pour 13 786 bénéficiaires)

 

     -       Allocation départementale personnalisée d’autonomie en établissement

(ADPA étab) : Dep. :   23 M€     (pour 5 250 bénéficiaires)

 

     -       Aide sociale à l’hébergement

             (ASH) : Dep :  63 M€  Rec : 31 M€   Net : 32 M€ (pour 2564 bénéficiaires)

 

-          Carte améthyste : 18 M€  (chiffre 2009) (pour 46 433 bénéficiaires)

 

-          Divers ……………   :  5 M€

 

Ces postes n’appellent pas de remarques particulières si ce n’est que l’augmentation à venir du nombre de personnes âgées dépendantes et ayant des ressources limitées devrait peser à terme sur le budget du département.

 

. Personnes handicapées : Dépenses : 135 M€ Recettes 21 M€  Net : 114 M€

 

 

5. Education.

 

Ce poste représente un budget de 42 M € soit pour l’essentiel la rubrique « accueil des collégiens et de la communauté éducative » (33 M€ pour 1459 personnes) et  9 M € restants pour les actions éducatives en faveur des collégiens (notamment le coupon ordinateur)

 

Ce poste sera amené à augmenté fortement les prochaines années en raison du lancement des travaux de rénovation et de construction portant sur un ensemble de 21 collèges, en raison des coûts de fonctionnement, d’entretien, de maintenance et de loyers liés au partenariat public/privé.

 

6. Autres effectifs et postes budgétaires (en Millions €)

 

Ceux-ci se décomposent comme suit :                                                Effectifs          Budget( M€)

 

-          Finance .…………………………………………………….:……………     :    52                    70

-          Logistique et systèmes d’information ……………. ……………:   525                   41

-          Ressources humaines ……………………... ………………………….:   281                301 (p.m.)

-          Culture, patrimoine, archives…………………………. ……………:  131                   21

-          Ecologie urbaine…………………………………………….…………….:  493                  15

-          Réseau routier et mobilité durable…… …………………………..: 235                   61

-          Sport, loisirs, citoyenneté, jeunesse………………… ………… ..:    52                   16

-          Développement et attractivité des territoires………………..:  106                   12

-          Direction et animation de l’action départementale………. :  181                     7

-          Conduite des politiques départementales……….……………. :   53                      3

 

Les effectifs  correspondant  à la fonction « support » du département représentent près du quart des effectifs totaux.  Il serait intéressant de rapprocher ces chiffres d’autres collectivités territoriales afin de pouvoir apprécier l’importance des « frais généraux » du département par rapport aux missions opérationnelles. Un raisonnement identique pourrait être développé en matière budgétaire.

 

Voilà, chers amis lecteurs, l’information synthétique qu’Aulnay libre pouvait vous apporter à la lecture d’un document du département qui s’appelle « Bilan d’activités et de budget par programmes 2009 » le seul que nous ayons en notre possession.

 

Avec la diffusion de ce document, Aulnay libre ! a le sentiment de vous apporter une information synthétique de qualité vous permettant de vous faire par vous-mêmes une opinion sur les chiffres clés et les politiques du département de la Seine-Saint-Denis.

 

Il est dommage que tant le département que le conseiller général sortant du canton nord d’Aulnay-sous-Bois n’aient pas jugé utile, à notre connaissance, de fournir une telle information aux citoyens  avant les élections du 20 Mars 2010. Il s’agit probablement d’un oubli qu’Aulnay libre ! a eu le plaisir de réparer.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

Les budgets c’est ennuyeux. Et même très ennuyeux ! Vous ne le savez peut-être pas mais l’origine du mot est française.  Il vient de « bougette » qui était cette petite bourse que l’on portait avec soi, quand il n’y avait pas d’euros mais des sous ou des écus.

 

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Et c’est bien parce que c’est si ennuyeux que personne, ou à peu près, ne les lit. Sauf les Conseillers généraux bien sûr !...

 

Alors la « bougette » de fonctionnement du département de la Seine-Saint-Denis est-elle si petite que cela ? Nous l’avons déjà dit, le département est fort endettée : Plus de 900 Millions d’euros dont plus de 700 dits toxiques !

 

Mais quel est le budget de fonctionnement ?

 

Prenons par exemple celui de 2009.

 

Il s’élevait à 1, 5 milliards d’euros. On peut en faire des choses avec une telle somme !

 

Prenons pour l’instant les deux premiers postes de ce budget :

 

1.     Frais de personnel : 20 % soit  301 Millions €  pour 8 277 personnes payées ce qui représenterait si ce chiffre correspond bien à l’effectif total une rémunération moyenne (charges comprises) d’environ 36 000 € par an soit 3 000 € par mois.

 

2.     Enfance et famille : 18 % soit 269 Millions €  dont 219 Millions pour l’aide sociale à l’enfance.

 

L’effectif total dédié à ce poste représente 2 698 agents (soit 36 % de l’effectif), hors assistants familiaux (597)

 

600 postes sont dédiés à la protection de l’enfance, dont 360 en circonscription. Il  s’y ajoute en outre 597 assistants familiaux. Les dépenses de personnel sont évaluées à  23 M€.

 

Comment se décomposent ces 219 M € ?

 

Prévention spécialisée :  ……………… 13 M€

Accompagnement :……………................ 43 M€

Accueil en structures collectives :…113 M€

Accueil familial :…………………………… 50 M€

 

-          La prévention spécialisée est assurée par 9 associations, dans 55 quartiers de 25 villes.  Elle consiste à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion et la valorisation des jeunes et de leurs familles. Elles s’adressent aux jeunes en difficulté et concernent 9 383 jeunes suivis grâce à des actions collectives et 7027 suivis grâce à des actions individuelles.

 

-          L’accueil en structures collectives  concerne 2 198  enfants et jeunes pour un coût global de 113 M€ soit un coût par enfant ou jeune de 50 000 €. (soit 4 000 € par mois env.) Ces coûts paraissent extrêmement élevés si on les compare aux coûts classiques d’une scolarité.

 

-          L’accueil familial concerne 2039 enfants et jeunes pour un coût global de 50 M€.

 

Ce coût se partage entre :

 

. 36 M € correspondant à 597 assistants familiaux et 1 321 enfants ou jeunes placés (soit un coût moyen annuel de 6O 000 € par assistant familial et de 27 000 € par enfant ou jeune) ;

. 12 M € pour les placements familiaux spécialisés correspondant à 316 enfants et jeunes (soit un coût par  enfant ou jeune de 38 000 €) ;

. 2 M € pour des  parrainages de faible coût correspondants à 402 enfants ou jeunes.

 

 

Que peut-on conclure de ces chiffres ?

 

Tout simplement qu’un dispositif qui concerne un peu plus de 4 000 jeunes coûte la bagatelle de  163 Millions € soit environ 40 000 € par jeune et par an. 

 

On mesure ainsi le coût social faramineux qui correspond à une enfance ou une jeunesse en déshérence dans une situation où, pour l’essentiel, les parents ont démissionné par rapport à l’éducation de leurs enfants.

 

Il n’est pas question bien sûr de laisser une telle jeunesse à l’abandon. Mais on peut tout de même s’interroger sur l’impact sur les finances publiques de telles carences familiales.  

 

 

Nous aborderons les autres postes du budget dans un prochain article.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

Les 20 et 27 mars, les Français sont appelés à renouveler 1938 sièges de conseillers généraux en métropole dans le cadre des élections cantonales. Ce sera la dernière élection pour ces élus départementaux, dont le mandat sera exceptionnellement réduit à trois ans (au lieu de six). En 2014, en effet, l'ensemble des conseillers généraux et régionaux seront remplacés par des conseillers territoriaux, qui cumuleront donc les deux fonctions.

Cantonales-2011

Quelles sont les règles du vote ? Comment fonctionne un Conseil général ? D'où viennent les départements ? Révisez avant d'aller voter grâce au dossier spécial Elections cantonales du Parisien.fr

Toute l'infographie accessible en cliquant ici.

Lien complet :

http://www.leparisien.fr/elections-cantonales/infographie-cantonales-mode-d-emploi-18-03-2011-1365470.php

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

G.Ségura, Maire d’Aulnay-sous-Bois et candidat à sa réélection dans le canton nord de la ville est un adepte du grand écart et du double discours. Sa main gauche ignore ce que fait sa main droite…

 

avecvous

 

Il n’a pas de mots assez durs, dans ses tracts ou sa parole publique, pour stigmatiser la politique antisociale de la droite et de N. Sarkozy.

 

Mais en même temps, il a tendance à s’attribuer quasi exclusivement le mérite du PRU, alors que l’opération a été décidée et initiée en 2004, sous l’impulsion de l’Etat, représenté alors par le ministre de la Ville de l’époque, Jean-Louis Borloo, et de l’ancienne majorité municipale. Et c’est une enveloppe de près de 300 millions € qui a été programmée pour Aulnay, même si la programmation des travaux a pu, comme c’est souvent le cas, connaître quelque retard.

 

Il se félicite aussi de la venue à Aulnay d’une station du métro automatique du Grand Paris, prévue près du Carrefour de l’Europe, à deux pas d’une zone d’activités et des logements réhabilités (sous l’impulsion de l’Etat) des quartiers nord. Mais il oublie souvent de rappeler que ce projet procède d’une loi, dite du Grand Paris, initiée par N.Sarkozy, préparée par C. Blanc, secrétaire d’Etat au Grand Paris et adoptée par le Parlement, grâce à une majorité de « droite ».

 

Il oublie également de signaler le rôle de G.Gaudron, député de la circonscription, qui proposa et fit adopter par le Parlement, un amendement majeur pour notre ville, consistant à créer une station du métro automatique à Aulnay. Il ne s’agit bien sûr que du travail normal d’un député. Encore faut-il rendre à chacun le fruit de son travail. Simple courtoisie républicaine.

 

 

Lors du dernier Conseil municipal, que vous pouviez suivre sur le site Internet de la Ville, G.Ségura s’est félicité, par ailleurs, des projets de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) dits ANRU II qui pourraient peut-être accueillir des projets de rénovation pour les quartiers Mitry-Ambourget et Gros saule. Or rappelons, une fois de plus que cette agence qui a permis une formidable accélération des projets de rénovation dans plusieurs centaines de quartiers un peu partout en France a été mis en place à l’initiative de l’Etat.

 

Alors, deux poids, deux mesures ? Les slogans faciles d’une campagne électorale d’un côté ? Les réalités de l’autre ? De qui se moque-t-on ?

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

La librairie Folies d'encre, située 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois, organise un concours de textes destiné aux jeunes de 12 à 18 ans. Il s'agira d'écrire un texte de deux à cinq pages inspiré de l'univers de Maëlle Fierpied. Voici un extrait tiré du roman Chroniques de l'Université invisible.

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Le texte et le règlement du concours sont à retirer à la librairie. Date limite des inscriptions : le 31 mars 2011. La remise des prix est prévue le mercredi 6 avril en présence de Maëlle Fierpied.

Pour plus de renseignements vous pouvez contacter la librairie au numéro suivant : 01-48-66-12-85

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 17 Mars 2011

Faut pas confondre ! Dans les journaux, vous avez souvent de belles opérations de communication, savamment déguisées sous le vocable d’information.

 

Voilà comment ça se passe. Vous avez une entreprise, une collectivité locale, un parti politique, etc qui publie, ce que l’on appelle dans le jargon du  métier, un communiqué de presse. Ce communiqué est adressé à plusieurs organes de presse.

 

Nous avons donc d’un côté des communicants et de l’autre des journalistes. Or pour les journalistes, c’est un peu comme toutes les autres professions, vous en avez des sérieux et des travailleurs, et d’autres beaucoup moins….

 

Alors, à partir de ce fameux communiqué de presse, vous pouvez avoir toutes sortes de choses.

 

Des articles qui ne font que reprendre les termes du communiqué de presse plus ou moins enjolivés. Cela c’est pour les journalistes qui travaillent peu et réécrivent à peine le matériau qui leur est fourni. C’est ce que l’on appelle de la communication déguisée.

 

Mais vous avez aussi des articles qui s’appuient sur une enquête de terrain, un recoupement des informations, une mise en perspective, un échange entre points de vue opposés. C’est ce que l’on appelle de l’information. Parfois même vous avez des analyses approfondies. C’est ce que l’on appelle des sujets de fond. Malheureusement, de moins en moins nombreux, dans la presse classique.

 

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Prenons, par exemple, le magazine Oxygène, « L’hebdo de tous les Aulnaysiens  (…)».

 

La rédaction de ce type de magazine est délicate dans la mesure où elle revendique le fait d’être l’hebdo de tous les habitants d’une ville alors qu’elle reflète pour l’essentiel le point de vue de l’exécutif municipal.

 

Vous y trouverez donc des informations. C’est bien normal. Mais, vous trouverez aussi, assez souvent, dans ce type de magazine, de savantes opérations de communication. Si vous lisez rapidement, vous avez toutes chances de vous laisser prendre au piège. Mais si vous êtes plus attentifs, vous verrez alors assez souvent la patte d’un journaliste qui possède probablement une liberté de plume, mais toute relative, dans la mesure où le directeur de la publication n’est autre que le maire de la commune.

 

Prenez par exemple, la Une. Pourquoi tel thème et pas tel autre ? Comment est fait le choix ? Non qu’il ne se justifie pas éventuellement. Mais il peut se trouver que tel ou tel thème ou événement s’insère habilement, comme par hasard, dans un calendrier dans lequel les arrières pensées du « communicant » ne sont peut-être pas absentes.

 

Par exemple, quelques semaines avant des élections.

 

Une opération « halte aux promoteurs privés». Ou bien un processus qui est seulement dans les limbes, mais reçoit un vocable très flatteur du style : « L’Agenda 21 passe à l’action ». Ou encore une autre formule du style « La réalisation du 7° collège »  alors que seul le foncier, à ce jour, a été acquis. Sans compter un article sur le PRU qui oublie de rappeler la genèse de l’opération.  Ou  une opération d’aménagement qui vient à point nommé ! Nous pourrions multiplier les exemples !

 

Il ne s’agit pas ici de reprocher le principe de ces articles, car, bien entendu, les Aulnaysiens éprouvent le besoin légitime d’être informés à propos des opérations envisagées par la ville, du processus de concertation mis en œuvre et des projets votés en Conseil municipal.

 

Il s’agit juste de s’interroger sur le fait de savoir si une information complète et ouverte à une multiplicité d’analyses et de points de vue, ne serait pas davantage de nature à permettre aux Aulnaysiens de se forger véritablement une opinion librement éclairée.

 

Est-ce trop demander ?

 

Il existe chaque mois, je crois, une tribune libre des différents groupes siégeant au Conseil Municipal (une ½ page !). C’est mieux que rien, certes,…mais c’est probablement insuffisant pour entretenir une démocratie réellement vivante et citoyenne !... 

 

Vous me direz que beaucoup de municipalités font à peu près la même chose ! Mais ce n’est sûrement pas une raison suffisante…

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 17 Mars 2011

Tel est le titre d’un ouvrage de P. de Sutter paru en 2007 aux éditions les Arènes.

 

En introduction de l’ouvrage figure une citation de F. Mitterrand : « Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte ». Belle entrée en matière ! De la part d’un tel connaisseur, on ne peut qu’être frappé par la pertinence d’une telle remarque !

 

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On en vient ensuite et directement aux questions qui fâchent : « La sphère politique est-elle une machine à broyer la santé mentale de ceux qui la fréquentent ? Les rivalités, le conflit permanent ne conduisent-ils pas à la paranoïa. Les différents masques et jeux de rôle du pouvoir ne favorisent-ils pas une forme de schizophrénie ? Peut-on accéder au pouvoir sans un minimum de mégalomanie, de manipulation, voire de mythomanie ? »

 

Sérieuses questions, en effet !

 

Selon David Winter, professeur au département de psychologie de l’Université du Michigan, il existe quatre éléments de base pour comprendre la personnalité d’un politicien.

 

Tout d’abord, le niveau public : c’est bien évidemment la partie la plus visible de la personnalité, la façon dont il apparaît aux yeux des autres.

 

Vient ensuite, son mode de fonctionnement. Comment envisage-t-il sa relation au monde extérieur ? A-t-il plutôt une personnalité coopérative ou conflictuelle ? Comment se perçoit-t-il ? Ce sont  les aspects cognitifs de sa personnalité : ce qui se cache derrière le rideau des apparences.

 

Le troisième facteur réside dans la motivation profonde du politicien. Non pas celle qu’il veut bien déclarer, mais celle qui est réellement tapie dans l’ombre de son inconscient. Alors, un comportement à priori incompréhensible peut s’éclairer soudain…

 

Le quatrième domaine résulte enfin du contexte social : origine, enfance, adolescence, vie adulte, durant lesquels une personnalité a pu se forger. Bref, il s’agit ici d’appréhender l’influence de l’environnement familial, social et culturel.

 

Sur cette base il est possible d’aboutir à une typologie un peu sommaire des principaux travers que l’on peut rencontrer chez un homme politique.

 

Il y a d’abord l’intolérance aux frustrations. L’homo politicus est alors semblable à cet enfant-roi dont il garde en lui le fantasme. Enivré par un intense oxygène narcissique, sa « toute-puissance » ne connaît plus de limites. Certains courtisans s’empressent d’applaudir à tout ce que fait ou dit le Prince. Rares sont ceux qui appliquent la célèbre phrase de Juste Lipse, humaniste du XVI° siècle, à son ami, Montaigne : « Non blandiamour inter nos ». (Pas de flatterie entre nous).

 

Puis peut venir assez facilement l’omnipotence tyrannique. Plus ou moins intense, plus ou moins douce, celle-ci peut se manifester de ci, de là. Un des prototypes actuels est le dictateur de la Corée du Nord. Kim Jong-il, mais il existe ailleurs d’autres spécimen, heureusement à des échelles diverses.

 

Un autre travers assez répandu est le narcissisme.  L’estime de soi est la base de notre équilibre psychique. Une estime de soi suffisamment haute est la garantie d’un bon équilibre mental. Mais lorsqu’elle devient excessive, flattée par la fréquentation des allées du pouvoir, l’estime de soi peut devenir un trait de personnalité narcissique.

 

Parmi, celles-ci il y a une espèce particulièrement redoutable : le pervers narcissique. Celui-là est un manipulateur à qui vous ne pouvez accorder aucune confiance. Son but est de vous utiliser ou de vous « rouler dans la farine ». Pour lui, vous n’êtes qu’un pion dans le cadre d’une stratégie uniquement personnelle. C’est celui qui vous balade, vous fait de fausses promesses et se comporte comme un opportuniste au gré de ces intérêts ou des circonstances.

 

Du narcissisme à la mégalomanie, il n’y a qu’un pas assez vite franchi. Cliniquement, la mégalomanie est définie comme une surestimation délirante de soi. Le sujet mégalomane s’attribue alors des capacités hors du commun.

 

Enfin, la paranoïa est un grand classique de la maladie politique. On a donc besoin de s’entourer essentiellement d’amis « sûrs » sur qui on peut compter. Quelqu’un qui n’est pas un affidé est alors considéré assez vite comme un ennemi potentiel. La personnalité du sujet paranoïaque se cristallise surtout autour de deux axes : la méfiance et la rigidité.

 

Voilà quelques idées pour mieux apprécier ceux qui nous dirigent ou aspirent à nous diriger. Cela pourrait s’avérer utile lors de prochaines échéances électorales !

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 17 Mars 2011

Lors du dernier Conseil municipal que vous pouviez suivre en direct sur le site internet de la ville, le Maire d’Aulnay-sous-Bois a fait référence à son engagement politique trotskyste qui s’est déroulé durant une quinzaine d’ années avant qu’il ne rejoigne le Parti socialiste.

 

G.Ségura a alors indiqué qu’il assumait pleinement ce passé durant lequel il a pu se forger une «  culture politique et dialectique » qu’il a qualifiée de « féconde » même si la vie et l’âge aidant - nous a-t-il dit - l’ont amené à évoluer dans ses positions.

 

Autant le dire tout de suite. Il est toujours bon qu’un responsable politique assume son passé. Cela est tout à son honneur.

 

Cependant, il est possible que de nombreux Aulnaysiens ne soient pas très au fait ni du trotskysme, ni des pratiques des groupes trotskystes, qui, à une certaine époque, tout au moins, se sont développées dans notre bon et vieux pays.

 

Qui est Trotsky ? C’est un révolutionnaire russe (ou plutôt soviétique) qui a participé à la fameuse révolution de 1917. Il est devenu le chef de l’Armée rouge, puis un dissident durant la période stalinienne. Exilé au Mexique, il y fut exécuté par des hommes de main payés par Staline. Cet épisode explique, pour beaucoup l’inconscient collectif qui rôde encore autour de ceux qui ont eu à connaître  ces mouvements.

 

Mais il faut aller plus loin dans l’analyse pour tenter de comprendre les modes de fonctionnement de bon nombre des militants anciens ou des ex-militants de ces formations politiques ultra minoritaires. En rappelant également que ces dernières ont toutefois essayé, au cours de leur histoire, d’avoir une influence sur la vie politique supérieure à celle de leur effectif à vrai dire très limité.

 

Mon propos ne concerne pas ici les militants de base sincères qui ont cru ou croient toujours en la révolution et restent fidèles à un idéal qui n’a rien de méprisable, ou bien même des intellectuels avec lesquels il m’est arrivé de discuter. Cela n’empêche pas de critiquer certaines de leurs thèses ou de réfuter leurs analyses et d’en montrer les limites et les dangers.

 

Par quoi donc pourrait se caractériser une « formation » qualifiée de trotskyste ?

 

Les fins observateurs de la vie politique française ont mis en évidence quelques points saillants à propos de ce qu’il est convenu d’appeler la « mouvance trotskyste »

 

Le premier point est le goût du secret. En effet, s’agissant d’une formation « révolutionnaire » les notions de danger et de complot ne sont jamais bien loin. Il faut dire que l’histoire est riche en ce sens de phénomènes de ce genre. Ce n’est pas une raison pour cultiver, plus que nécessaire, une telle attitude.

 

Le deuxième point  est l’esprit de clan ou de « chapelle ». La ligne politique s’apprécie à la virgule près. Dés lors, plusieurs organisations lilliputiennes se réclamant du trotskysme ont pu se combattre entre elles, chacune d’elles pensant détenir la vérité. Tout cela donc peut conduire assez facilement à un risque de sectarisme qu’il ne faut pas négliger.

 

Le troisième point est ce que l’on nomme l’entrisme. Qu’est-ce à dire ? Il s’agit tout simplement d’occuper un poste de responsabilité dans un syndicat (F.O. par ex.) ou de prendre pied dans un autre parti (le PS par ex.), pour peser de l’intérieur dans cette organisation. Nous voyons donc là, même si c’est pour la « bonne cause révolutionnaire », une forme de « duplicité » qui ne lasse pas d’étonner.

 

Le quatrième point c’est la notion de rapport de forces, liée à celle de lutte des classes. Par extension, celui qui ne pense pas pareil devient assez facilement un ennemi qu’il convient de combattre et de réduire. Parler de démocratie peut alors confiner à de l’abus de langage.

 

Le cinquième point c’est enfin une forme d’esprit que l’on pourrait qualifier de polémique (du grec polemos  qui signifie « guerre »). Il ne s’agit pas alors et forcément de rechercher pas à pas - y compris par un processus dialectique - une vérité en train d’émerger, mais bien plutôt de plaquer une « vérité » toute faite sur la réalité même si on utilise pour cela des arguments plus ou moins contestables.  

 

 

Que retenir de tout cela ?

 

 

Même s’il ne s’agit pas ici de réduire la pratique de tel ou tel militant ou dirigeant politique à la description qui en est faite plus haut, on peut toutefois, à la lumière de l’expérience, s’interroger sur le caractère persistant ou non de telle ou telle caractéristique  mentionnée ci-dessus.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 16 Mars 2011

g-segura 

Souvenez-vous ! Et oui, c'était le 16 mars 2008. Trois ans jour pour jour. Trois ans déjà ! Trois ans de bonheur ! Et le meilleur reste à venir...

Stéphane Fleury

Source photo : meife93.com

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 16 Mars 2011

 

 FCPE Bourg Maternelle d'Aulnay-sous-Bois

Aulnay-sous-Bois le 16 mars 2011

Remplacements : Les parents d'élèves vont jouer aux échecs

humains

Un échiquier géant sera mis en place devant le portail de l'école maternelle du Bourg jeudi 17 mars à 8h15. Dans une ambiance joyeuse, les parents seront invités, autour d'un petit déjeuner, à jouer aux échecs humains pour parodier les méthodes de remplacements dans la circonscription.

Stéphane Fleury, président de la FCPE locale, explique la forme de la manifestation : « Nous souhaitons affirmer avec cet évènement que les enseignants ne sont pas des pions et que nos enfants ne sont pas de la marchandise. Ce problème de remplacement peut impliquer n'importe quel enfant de la circonscription d'autant plus que la méthode est même assumée avec une certaine forme d'indécence ».

En effet les parents et la FCPE de l'école maternelle du Bourg d'Aulnay-sous-Bois se mobilisent depuis deux semaines [1] suite aux remplacements multipliés et arbitraires de professeurs pour des raisons purement administratives. Malgré l'occupation répétée de l'école, les tracts, la pétition [2], les banderoles, le soutien des élus locaux [3], l'inspectrice de la circonscription reste sourde et joue la carte de l'épuisement.

Pourtant l'émotion grandit dans la ville à ce sujet [4] et les parents sont chaque fois plus nombreux à occuper la classe d'où le mouvement de colère est parti. Ils sont déterminés à obtenir gain de cause, demandent le retour du professeur de cette classe mais surtout l'arrêt définitif de cette politique injustifiable qui fait passer les contingences comptables avant l'intérêt des enfants.

Références

[1] Communiqué de presse du 7 mars 2011 : « L'inspection s'entête et fait passer l'administratif avant l'humain ! ». Voir le texte en annexe n°1 et le tract distribué aux parents en annexe n°2

[2] Les 115 signatures ont été recueillies auprès des parents d'élèves du Bourg Maternelle Bourg et primaire Bourg II la matinée du 3 mars 2011. Voir texte de la pétition en Annexe 3.

[3] Le maire Gérard Ségura s'est entretenu avec l'inspectrice à ce sujet. Le vice-président de région Alain Amédro a écrit un courrier (voir annexe n°4). Il était présent ainsi que l'adjointe à l'éducation Nicole Siino pour accueillir les Parents lors de leur troisième rencontre avec l'inspectrice le 5 mars 2011. Les élus n'ont pas pu assister à la réunion.

[4] La mobilisation a déjà reçu de nombreux échos médiatiques dans la ville d'Aulnay-sous-Bois :, « Grogne contre la valse des remplaçants » ( Le Parisien, 8 mars 2010), « Révolte des parents d'élèves de l'école du Bourg suite au remplacement d'un enseignant » (MonAulnay.com, 4 mars 2011), « Bravo aux parents mobilisés de l’école du Bourg ! » (Blog NPA Aulnay-sous-Bois, le 8 mars 2011), « La gronde croit chez les parents d'élèves de l'école du Bourg » (MonAulnay.com, 10 mars 2011), « Deux banderoles déployées à l'école maternelle du Bourg » (blog AulnayLibre, 10 mars 2011), « Aulnay-sous-Bois : Le Bourg 2, l’école du désordre » (Blog Les amis d'Aulnay, le 11 mars 2011)

Contact

M. Stéphane Fleury, président du groupe local FCPE : 06 81 95 11 50

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Divers

Publié le 16 Mars 2011

Un document de campagne de huit pages en format A3 (ou presque) et en quadrichromie ! Telle est la dernière livraison du candidat sortant à la prochaine élection sur le canton nord d’Aulnay.

 

avecvous

 

Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de le parcourir, mais pour nous ça a été un vrai enchantement ! Une source de réjouissance permanente !

 

Prenons juste pour l’instant, la première page.

 

D’abord, ça commence bien : « Aulnay, avec Vous ! »  Alors ça, c’est fantastique ! Si Aulnay est avec nous », c’est sûr, on va gagner le match ! Mais on croyait, naïvement,  que « Tous ensemble, nous étions Aulnay ». Alors, diable, à moins d’être un peu branques, comment ne pourrions-nous pas être avec nous-mêmes ?

 

A moins que G.Ségura, se prenne, à lui tout seul, pour Aulnay ? Tiens, il y a peut-être, là, une piste à creuser…Mais, attention, si nous posons l’équation : G.Ségura = Aulnay, en vertu du principe d’identité et de non contradiction, il va penser que l’on est forcément d’accord avec lui ! Et le tour est joué. Si je suis Aulnay, par définition, je ne peux absolument pas me tromper. CQFD !

 

Et, puis dans cette première page, nous sommes gratifiés d’un texte intéressant, qu’il faut lire avec attention.

 

On y parle de « piège, qu’il faudrait déjouer ». Toujours la figure sous-jacente de l’autre, qui n’est pas un adversaire ou un concurrent, mais un ennemi qui ne peut que tendre des pièges….Quelle drôle de conception tout de même des rapports humains et sociaux !

 

Mais poursuivons la lecture : « Aulnay a besoin de l’appui du Conseil Général pour mener les projets d’amélioration de tous nos quartiers » Fichtre ! Qu’est-ce à dire ? Que si les électeurs choisissent un autre candidat, il n’aura pas l’appui du Conseil général ?

 

Et puis, on se dit aussi : on ne voit pas bien ce que le département a fait vraiment fait pour nous !

 

Surtout que dans le Programme de rénovation urbaine et la requalification de la RN2, les deux projets d’envergure de ces dernières années, le département a pratiquement été absent. Et pour le Grand Paris, le futur grand chantier de ces dix prochaines années ?  Et bien, pas de chance là aussi, c’est l’Etat qui est à la manœuvre et non le département !

 

Poursuivons encore la lecture : «  Ces élections sont une occasion de refuser d’être sacrifiés et de dire au contraire qu’il faudra à l’avenir compter avec nous ».  Certes, tout n’est pas parfait, mais l’Etat n’a sûrement jamais fait autant pour la Seine-Saint-Denis, d’autant que de nombreux projets de transport ou d’aménagement vont encore se développer sous la conduite de l’Etat et non du département ! Pourquoi, alors, ce langage victimaire et inutilement agressif ?

 

Mais comme toujours, le meilleur est pour la fin. Nous lisons en effet en fin de page : « Alors, votons pour Aulnay » Bigre, c’est sûr que nous allons voter pour Aulnay ! Vous avez dit qui? Aulnay ?

 

Mais vous l’avez vu, vous, ce fameux Monsieur Aulnay, candidat aux cantonales ? Non ! Nous non plus d’ailleurs…

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 16 Mars 2011

La vie est amusante. Ce sont toujours ceux qui prônent la retraite à 60 ans pour les autres qui s’accrochent le plus à leur fauteuil. Ce sont aussi ceux qui sont les plus prompts en théorie à pourfendre le cumul des mandats qui en exercent au moins deux, voire plus.

 

 

cumul-mandats

 

Ainsi, un maire sera assez facilement député, alors que chacun de ces mandats occupe déjà, bien souvent, un seul homme à plein temps. De plus les qualités que l’on peut demander à un député ne sont pas forcément les mêmes que celles que l’on est en droit d’exiger d’un maire. Un tel raisonnement pourrait s’appliquer tout aussi bien pour les sénateurs. 

 

Concernant les conseillers régionaux ou généraux, le raisonnement peut être différent dans la mesure où il doit y avoir des liens assez étroits entre les différentes instances du mille-feuilles territorial. Cela étant, une seule et même personne peut-elle satisfaire sérieusement aux exigences de l’ensemble de ses mandats? C’est à vérifier.

 

Le cumul des mandats, même s’il peut comporter quelques avantages, présente donc de multiples inconvénients.

 

 D’autant que celui qui est maire peut aussi être président d’une communauté de communes ou d’une communauté d’agglomération ou d’un syndicat mixte ou  encore d’une association ou d’une société d’économie mixte, etc, et que tout cela cumulé peut finir par peser assez lourd financièrement.

 

De plus, il faut veiller, autant que faire se peut, à ce qu’une sorte de professionnalisation de la politique, induisant des avantages acquis et des habitudes plus ou moins satisfaisantes, ne s’instaure au profit d’une caste politico-administrative.

 

D’où l’intérêt de favoriser une certaine rotation des responsables et de limiter le cumul des mandats, tout en permettant l’éclosion de nouveaux talents.

 

Car, s’il y a  cumul dans l’espace, il y a aussi, assez souvent, cumul dans le temps. Et dans ce cas, lorsqu’on a déjà été titulaire de plusieurs mandats, on peut s’interroger sur la pertinence d’en solliciter un nouveau.

 

Il est sûr que cela peut avoir un avantage : on est censé bien connaître les dossiers et les arcanes de l’administration. Mais on est en droit de s’interroger sur les effets éventuellement délétères d’une telle longévité, même si on peut rétorquer que le développement de projets peut nécessiter un temps long et une certaine continuité.

 

Dans ce cas, tout dépend alors de la qualité et de la pertinence de ces projets.

 

Reste donc la question de l’âge.

 

Il ne s’agit pas ici de faire le procès d’un certain « vieillisme » ou de favoriser un « jeunisme » imbécile.  Il reste à apprécier l’influence de la pyramide des âges des élus sur la façon de concevoir la politique. Car de génération en génération, les choses évoluent et on est en droit d’espérer que les nouvelles générations introduisent en politique des comportements nouveaux.

 

Or, curieusement, pour les prochaines cantonales, le seul candidat ayant dépassé la soixantaine est le candidat sortant, ses principaux challengers se situant plutôt autour de la quarantaine. Le Parti socialiste qui se considère comme le parti de l’avenir et prône la retraite à 60 ans, serait-il en panne de nouveaux talents ?

 

Tout bouge aujourd’hui. Les idées et les techniques, notamment. Alors pourquoi pas les hommes ?

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 15 Mars 2011

A l’occasion du tremblement de terre qui s’est produit il y a quelques jours au Japon et du tsunami qui a envahi une partie de ses côtes, on ne peut s’empêcher de penser à cette fameuse phrase  de Descartes extraite du Discours de la Méthode.

 

Tel le Dieu Prométhée, l’homme se croit trop souvent invincible dans son entreprise de domination de la matière et de l’énergie. Mais, malgré tous les progrès scientifiques et techniques et les données actuelles de la science, la nature nous rappelle, à intervalles réguliers, la fragilité de notre condition.

 

Fort heureusement, les constructions japonaises, contrairement à celles de nombreux autres pays, sont dotées de normes antisismiques draconiennes qui ont évité une plus grande catastrophe encore. Cependant l’ampleur du tsunami avec des vagues de 14 m a submergé les digues de protection qui entouraient les centrales nucléaires avec une hauteur de 10 m seulement. On n’est jamais trop prudents !

 

Et dés lors, de fil en aiguille, ce qui ne devait pas se produire s’est produit : de la radioactivité s’est échappée dans l’atmosphère. Jusqu’où ? Avec quel degré de gravité ? Nul ne le sait aujourd’hui. Mais la situation est très sérieuse !

 

Cela relativise bien de nos petites querelles politiciennes et hexagonales. Mais il se trouve que la France, qui, n’est pas à priori sujettes à des  risques sismiques  aussi élevés que ceux du Japon, dispose tout de même d’un parc de centrales nucléaires conséquent. On a beau dire que sa technique de refroidissement n’est pas la même, on ne peut toutefois manquer de s’interroger !

 

Je ne fais pas partie de ceux qui font partie du lobby anti-nucléaire, bien que je comprenne bien leur prévention à l’égard des risques liés à ce mode de production de l’électricité.

 

Mais je ne veux pas non plus me laisser abuser par un lobby pro nucléaire, qui dans un langage technico-administratif et éventuellement politicien, ne me dirait pas la vérité, sur l’état de nos centrales, sur les risques véritablement encourus et les mesures de prévention efficace réellement mises à notre disposition.

 

Ici, comme dans bien d’autres choses, un peu d’honnêteté et de transparence ne ferait pas de mal !...

 

Quoiqu’il en soit, encore une fois, et sans être forcément d’accord avec eux sur tout, il me paraît évident que les sensibilités qui s’expriment à travers les courants écologiques méritent respect et considération.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 15 Mars 2011

Moi, les sondages ça m’a toujours fait marrer ! A force de faire des sondages, on va finir par supprimer les élections…

 

Echantillons, panels représentatifs, statistiques, données brutes, données redressées : tout ce beau langage de spécialistes n’arrive pas à masquer à la fois l’intérêt, mais aussi les terribles limites d’un tel exercice !

 

 

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D’abord, les sondages ne sont qu’une photo, à un instant précis. Quant au fait de savoir si cette photo est vraiment fiable ou plus ou moins floue, c’est assez difficile à dire. Il y a ce que les statisticiens appellent l’intervalle de confiance ou la marge d’erreur ! Et celle-ci peut représenter deux à trois points…Alors, lorsque les candidats sont dans un mouchoir de poche, c’est tout dire !

 

Et puis, il y a les fameux coefficients de redressement des données brutes. Pourquoi cela ? Parce que les gens lorsqu’ils répondent aux sondeurs ne disent pas forcément la vérité, particulièrement lorsqu’il s’agissait de J.M. Le Pen. C’est ainsi que le responsable d’un institut de sondage vient d’avouer récemment que lors du fameux premier tour d’Avril 2002, qui vit la défaite de L. Jospin,  Le Pen était en réalité pointé à 7% puis redressé à 14% par les sondeurs, à l’issue d’un rapprochement entre les intentions affichées et les votes anciens des sondés, comparés aux résultats réels. Or l’on sait que Le Pen finit à plus de 17% et élimina Jospin.

 

Tout cela est donc assez fragile. On peut ainsi se poser la question de savoir quel est le coefficient de redressement appliqué à Marine Le Pen. Est-il le même que pour son père ? Mais là, secret professionnel ! Or, rien ne dit aujourd’hui, que les sondés ne se lâchent pas davantage en désignant M. Le Pen, de sorte que ce fameux coefficient n’est peut-être plus du tout significatif.

 

Il y a un autre phénomène gênant s’agissant des sondages, c’est ce qu’on appelle la prophétie auto-réalisatrice. Il s’agit, en fait, de la prime au vainqueur supposé. Ainsi, par exemple, S.Royal ne fut désignée en 2007 par les militants du PS que parce que les sondages la donnaient comme étant la mieux placée pour l’élection présidentielle.

 

Le dernier point sur lequel il faut insister, c’est que ces sondages ne sont pas réalisés aujourd’hui sur de vrais candidats, mais seulement des candidats putatifs. De sorte que cela change bien des choses. Que penser ainsi de quelqu’un qui est, aujourd’hui, à Washington et dont les scores flatteurs doivent, peut-être, beaucoup à son éloignement ?

Il ne faut pas oublier que les sondages anciens réalisés un an avant  l’échéance se sont à peu près tous trompés !

 

D’ici là, donc, de l’eau aura coulé sous les ponts…

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 15 Mars 2011

Pour ceux qui en connaissent un peu les arcanes, la lecture de la presse, est toujours un sujet fort réjouissant !

 

Prenez, par exemple, la lecture du Nouvel Observateur n°2418 du 10 mars 2011.

 

A la page 76, vous trouverez un article à la rubrique « Economie » intitulé « Subprime » à la française. Il y est question de la Seine-Saint-Denis. C’est plutôt d’ailleurs à la rubrique « finances » ou « dépenses » que cet article aurait dû figurer !

 

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Et, si vous lisez attentivement l’article, vous voyez bien derrière tout cela, l’activité débordante du directeur de cabinet, ou du directeur de cabinet adjoint, ou encore d’un chargé de mission ou bien tout simplement de l’attaché de presse du Président actuel du Conseil général, C.Bartolone. Car tout se passe comme si la gauche n’avait jamais dirigé le département !

 

Comme si la majorité de gauche du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, aidée par  des dizaines de Directeurs, au milieu de 9 000 employés, n’était pas capable de lire un contrat et d’apprécier les risques d’un engagement financier. On est en droit de se demander ce que faisaient les conseillers généraux de la majorité de gauche et parmi eux le conseiller général sortant du canton nord d’Aulnay-sous-Bois, élu depuis 1998, quand ces contrats sont venus en examen devant le Conseil ?...

 

Car, le département de la Seine-Saint-Denis, ce n’est pas une petite commune de 3 000 habitants qui aurait pu se faire « fourguer » des crédits toxiques, pour reprendre l’expression utilisée dans l’article !

 

Non, c’est une grosse machine, avec en principe, des Directeurs de cabinet, un Directeur général, des Directeurs généraux adjoints, un Directeur financier, des auditeurs internes, que sais-je encore ? Et puis bien sûr des gens qui ont reçu l’onction du suffrage universel pour nous représenter et surveiller tout ça de près !...

 

Et alors, là, on se perd en conjecture !...

 

Pour la défense de son camp, C.Bartolone nous dit : « Nos agents (…) n’avaient pas la technicité suffisante pour comprendre les formules algébriques complexes qui se cachaient derrière des taux soi-disant révolutionnaires ». Alors, là, on se pince carrément !...Les responsables seraient des agents insuffisamment formés ! Plus de directeurs ou d’élus responsables ? Incapables de saisir des formules mathématiques que pourrait comprendre un enfant de 3° du collège du 3° millénaire ?  Incapables surtout de saisir le sens profond de ce qui leur était proposé !

 

A savoir qu’il s’agissait de produits hautement risqués. Ni plus, ni moins. Chose que toute personne sensée et réfléchie pouvait comprendre aisément.  Et que ces produits c’est un peu comme des explosifs. Mieux vaut savoir s’en servir et  être raisonnables et avisés si on veut en maîtriser les risques !

 

Que penser en effet de taux d’intérêts plus ou moins indexés par exemple sur l’évolution de la parité euro/dollar, euro / franc suisse ou euro/yen ! On en passe et des meilleures ! Les élus de gauche qui ont voté ce type de dispositif se sont donc comportés comme des spéculateurs ! Qui, plus est, à priori sans grande conscience, ce qui est pire !

 

Or si de tels instruments, bien sûr, ne sont pas interdits, encore faut-il les utiliser de façon parcimonieuse et équilibrée afin de maîtriser au mieux les risques d’exposition. Je ne rentrerai donc pas ici plus avant dans la technique financière dite de « couverture à terme ». D’autant que l’on peut tout de même s’interroger sur le point de savoir s’il entre dans la vocation d’une collectivité territoriale de s’exposer à ce type d’opérations.

 

Quand on songe à la façon dont la gauche fustige elle-même généralement ces fameux spéculateurs, il y a de quoi sourire…ou plutôt pleurer !

 

C’est ainsi qu’aujourd’hui « sur 952 millions € de dettes, 714 millions (soit 75%)  correspondent à des emprunts toxiques » nous dit C.Bartolone

 

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Comment donc pourriez-nous avoir confiance en des gens qui ont été de si piètres gestionnaires et mené ce département à la faillite ?

 

Et, si nous regardions, maintenant, ce qui s’est passé à Aulnay ?

 

Bizarrement, il semblerait que ces emprunts dits « structurés » aient été contractés dans des proportions beaucoup plus raisonnables et donc avec une exposition nettement moindre ! Serait-ce dû au fait que cette Ville ait été, durant de nombreuses années, gérée par des gestionnaires plus prudents et avisés ?

 

Il paraît qu’ils étaient de « droite » ! Et alors, la belle affaire !

 

On peut assurément reprocher des choses à la droite. Mais pas d’avoir créé le Cap, relancé l’espace J.Prévert, créé une pépinière d’entreprises dans le cadre des zones franches urbaines, lancé le programme de rénovation urbaine des quartiers nord, décidé la création de la Maison de l’environnement. Tout cela en gérant apparemment les finances de la Ville avec tact et mesure. Sans oublier le lancement récent du chantier du Grand Paris, porté par l’Etat, avec les importantes retombées pour Aulnay que nous connaissons.

 

Peut-être tout cela est-il encore insuffisant au regard des défis auxquels nous serons confrontés à l’avenir. Mais il n’est pas possible de dire que rien n’a été fait. C’est même le contraire ! Ni de dire, non plus, que tout est faisable, tout de suite, sans trop se soucier des équilibres financiers de la Ville et de son endettement.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 14 Mars 2011

Le silence règne dans la 3e DP6 (découverte professionnelle) du collège Claude-Debussy, à Aulnay-sous-Bois. Les quinze élèves écoutent attentivement Charles Bonnassieux, le chargé marketing de Dassault Systèmes. Le professionnel est venu juger l'état d'avancement de leurs projets de concepts de téléphones portables. La classe a été sélectionnée en septembre parmi des dizaines d'établissements de quartiers difficiles pour participer au concours Mobi-3, créé par l'association IMS Entreprendre pour la cité. Le défi est de concevoir un mobile de son design à sa commercialisation. Couleur, forme, promotion marketing et vente, à travers cet objet qu'ils ont tous dans la poche, les élèves découvrent un large panel de métiers.

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La classe du professeur Vincent Servoz s'est lancée avec enthousiasme dans l'aventure. "Quand je leur ai proposé l'idée, les élèves ont tout suite dit oui. Ils sont contents qu'on ne fasse pas appel à eux que pour une histoire de voiture qui brûlent." Ce mardi après-midi, c'est la dernière rencontre avant les sélections pour la finale, alors chacun expose bien en détail son projet.

Les ados ont laissé vaguer leur imagination avec un seul leitmotiv : tout est possible. Pour la jeune Woriatou et ses camarades, ce sera Handicapvu, un portable destiné aux non-voyants doté de touches en braille. D'autres ont pensé à un mobile spécial homme, avec une application pour apprendre à jouer au football. Quant à Adil, il impressionne tout le monde par la qualité de son travail en 3D.

Il y a deux mois, la classe est allée visiter les locaux de Dassault. Les élèves en sont sortis "percutés", raconte leur professeur. " Ça peut paraître bête mais ce n'est pas franchement le genre de bâtiments qu'ils voient ici." Alors lorsqu'ils retrouvent Charles Bonnassieux dans leur collège, les questions fusent, ils sont impatients de montrer leur travail. Et certains se prennent à rêver en grand : "Mais si notre projet il est grave, grave bien, on pourra le faire en vrai ?"

Réponse le 31 mai pour la finale. Le groupe gagnant remportera un voyage d'une journée à Londres.

Source : Anaïs Deban. Le Parisien du 14/03/2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 14 Mars 2011

Les écolos, c’est rigolo. Au début, leurs partenaires de gauche les traitaient un peu avec condescendance. Une force d’appoint ça ne peut pas faire de mal, surtout quand le thème est devenu populaire ! Bref, ils avaient droit à leur petit strapontin, à condition d’être bien sages et éventuellement d’avaler quelques couleuvres…

 

Mais voilà, les écolos ont beau être bien élevés, ils n’aiment pas – et vous le comprendrez aisément – qu’on les prenne pour des imbéciles !

 

Les écolos disent, souvent, des choses justes, même s’ils sont un peu en avance sur leur temps.  C’est pour ça qu’on les traite de doux rêveurs !  C’est ainsi que du bon temps de l’amiante, on leur aurait dit qu’ils poussaient le bouchon un peu loin, que rien au fond, n’était prouvé, que ce n’était pas peut-être aussi dangereux que cela, qu’ils allaient ruiner l’industrie, mettre des milliers de travailleurs au chômage… Bref, aujourd’hui, nous avons l’amiante sur les bras. Cela a couté et coutera des milliards d’euros. Mais les mêmes qui, aujourd’hui, et malheureusement, constatent les dégâts, les brocardent encore. C’est à croire, qu’ils n’ont toujours rien compris !

 

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 Toujours est-il qu’autour A.Amédro, Vice-président du Conseil Régional d’Ile de France, jouant le rôle de modérateur, s’étaient réunis, F.Siebecke, candidat aux cantonales avec sa suppléante M. Parmigiani, C. Dexheimer, co-présidente de leur comité de soutien, tous les trois faisant partie de la force de proposition écologique, au sein du Conseil municipal d’Aulnay. Mais figuraient également parmi les orateurs, L. Lechatellier, en charge des questions sociales et de santé au Conseil régional ; G. Fedzler, proche de N. Hulot, et J.M. Brulé, Conseiller régional, Président de l’Atelier (Centre de ressources régional de l’économie sociale et solidaire).

 

Que retenir de cette réunion ? D’abord, qu’elle s’est déroulée dans une atmosphère parfaitement conviviale et chaleureuse. Ici on ne stigmatise pas tel ou tel. On établit des diagnostics et on propose des programmes d’action.

 

Le premier point qui est ressorti de ces échanges, c’est que l’écologie, ce n’est pas - contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire - juste un truc de riches… Il en va de notre santé, de notre environnement, de la pollution, de notre habitat, des conditions de transport et de vie au travail, etc.

 

Le deuxième point c’est que l’écologie nous concerne dans la vie de tous les jours et notamment sur le plan de l’alimentation, directement corrélée avec notre santé. C’est la raison pour laquelle, le bio, n’est pas juste un gadget à la mode. Il est la prise de conscience du fait que nous ne sommes pas obligés de nous empoisonner petit à petit, pour subvenir à nos besoins.

 

Qu’une autre agriculture est possible, respectueuse de  l’environnement et de notre santé. Que des circuits courts (du style AMAP) peuvent être instaurés, y compris, aux portes de Paris, pour nourrir une frange croissante de la population. Qu’au final, à condition que l’on change ses habitudes de consommation et que l’on privilégie les producteurs et non les grandes surfaces, tout cela pourrait ne pas coûter plus cher que les produits pleins de pesticides, sans goût et sans saveur, qu’on y trouve trop souvent !

 

Le troisième point c’est qu’en définitive tout est lié, et qu’il est vain d’opposer le global au local. Dès lors, le devenir de la planète se joue aussi, lors d’élections locales comme les prochaines cantonales des 20 et 27 mars prochains, car il est bien connu que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières…non polluées.

 

Le quatrième point c’est que l’écologie n’est pas l’ennemi du social, bien au contraire ! Mais le social, dont il est question ici, n’est pas le socio-clientélisme ou le socio-opportunisme que l’on voit trop souvent.  Il fut donc question de l’épineuse question des Roms, pour lesquelles, à Aubervilliers ou en Seine-et-Marne, des solutions intelligentes d’intégration ont pu être trouvées à l’initiative du Conseil régional et de quelques relais locaux.

 

Le cinquième point c’est que le souci de démocratie et de respect des autres fait partie de ce que l’on pourrait qualifier l’écologie du savoir-vivre le plus élémentaire sans lequel rien n’est possible, en politique ou ailleurs. Cela s’appelle respect de la parole donnée, considération des partenaires, bonne foi, etc.

 

Le sixième point c’est que la démarche écologique n’est pas incompatible avec une politique de promotion de l’emploi, à travers le développement des initiatives locales, le renforcement des liens sociaux, la production et le commerce de proximité, les débouchés liés aux mesures d’économie d’énergie, etc.

 

Le septième point c’est que la présence d’élus écologiques, tant au Conseil de Paris, qu’à la Région Ile de France a favorisé la création d’initiatives nouvelles, notamment en matière de circulation douce, de lutte contre la pollution, de développement des espaces verts, d’habitat écologique, de programmes de santé, de créations d’emploi de proximité.

 

Peut-être alors que l’arrivée d’élus écologiques au Conseil général de la Seine-Saint-Denis (même ou s’ils ont la réputation d’être des élus encombrants ou exigeants) pourrait apporter une tonalité et un souffle quelque peu nouveaux au sein de cette assemblée.

 

A condition, bien sûr, qu’ils conservent leur liberté de parole et ne soient pas les prisonniers d’accords d’appareils dans lesquels les citoyens ne se reconnaîtraient pas…

 

A Aulnay, ils ont claqué la porte de la majorité au Conseil municipal ! Va savoir pourquoi ?... Il n’est pas besoin d’être grand clerc, pour en comprendre les raisons…

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 14 Mars 2011

Je ne sais pas si vous avez regardé ce fameux document de Canal +, diffusé en clair, concernant DSK.

 

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Instructif, édifiant, subliminal en diable ! Tels sont les premiers mots qui me viennent. Autant dire une opération de communication savamment orchestrée.

 

Le problème est simple : DSK ne peut pas parler de politique française, et encore moins de sa candidature à la Présidentielle, son statut de Directeur du Fonds Monétaire International le lui interdit. Alors, il doit tout dire, sans rien dire ! Voilà donc un bel exercice prometteur de langue de bois.

 

Alors, il laisse entendre, il suggère, il sous-entend. Et puis son visage ou ses amis parlent pour lui. Sauf imprévu, donc, DSK ira !

 

Or, à tort ou à raison, le FMI a mauvaise presse. Il faut donc tenter de déminer le terrain !

 

Oui, on peut être un Grand Manager International qui a rang de chef d’Etat, et faire dix fois le tour de la terre pour panser les plaies de pays trop endettés au risque de leur infliger une potion amère, et être « socialiste » !

 

Partout où il passe, le docteur DSK livre ses médicaments (en l’occurrence de l’argent)  à des Etats qui sont malades. Mais bien évidemment cela ne suffit pas ! Il faut encore que le patient se soigne : c’est ce qu’on appelle un plan de redressement ! Sinon, il est obligé de donner de nouveaux médicaments, à brève échéance et rien n’est réglé.

 

Et, pour sûr s’il ne faisait rien, ce serait pire encore : les fonctionnaires ne seraient plus payés, les échéances non honorées, etc. Donc, en définitive, DSK fait du social ! Le gendarme du monde est donc un policier des finances, doublé d’une assistance sociale !

 

Oubliés les dizaines de milliards d’euros confisqués par les dirigeants de nombreux pays, dictateurs ou autres ; oubliés les paradis fiscaux par lesquels transitent toutes les évasions fiscales ; oubliés les pillages des matières premières et la corruption généralisée.

 

Pour résumer sa pensée, DSK a trouvé une formule magique : « Il faut aller au-delà du possible, mais ne pas viser l’impossible ! » En  dépit de la nostalgie qu’il affiche pour notre pays, on voit bien qu’il n’est plus tout à fait « français », puisque, comme l’on dit chez nous : « Impossible n’est pas français ! …Mais redevenons sérieux, une minute !

 

A vrai dire, cette phrase est assez étonnante. Si on peut aller au-delà du possible, cela prouve alors que l’impossible (par définition au-delà du possible) peut devenir possible ! Tout se passe alors comme s’il y avait un « impossible » possible et un « impossible » impossible. Mais rien ne nous dit où passe la frontière !

 

Nul doute que nos amis S. Fouks, Directeur Général de l’agence de pub Euro RSCG et G. Filkenstein, Président de la Fondation Jean-Jaurès,  deux personnes proches de DSK, que l’on  a d’ailleurs vu, dans ce documentaire, vont nous préciser tout cela…

 

N. Sarkozy disait quant à lui : « Ensemble tout devient possible ! » DSK nous prévient tout de suite : « Non, même ensemble, tout n’est pas possible ! » Cela est déjà plus prudent, et nous voilà avertis! Cela nous change des promesses faciles, mais cela ne fait pas une politique, pour autant.

 

Toute la stratégie de cette opération de communication, concoctée par l’équipe de Euro RSCG, réside donc dans la légitimation d’une double attente. Celle de DSK, qui est de moins en moins dans l’attente, mais qui doit quand même attendre…pour cause de FMI. Et celle supposée ou fabriquée des Français, en attente du Sauveur qui saura, avec sa potion magique, redresser les finances de notre pays fort mal en point, il est vrai !

 

A quel prix ? Là est toute la question. Il y a fort à parier, pourtant, que la potion actuelle du Dr. Sarkozy, pourtant vilipendée par toute la gauche n’apparaîtra rétrospectivement alors que comme une aimable plaisanterie par rapport à la potion amère du Dr. Strauss-Khan.

 

Cela est bien connu. Les plans de rigueur ne peuvent être menés que par des hommes de « gauche », car il faut bien, pour les rendre réalisables, pacifier les relations avec les supposés représentants des « travailleurs ». Chose que fait plus difficilement la droite.

 

Alors, politique de « droite », politique de « gauche » ou politique nécessaire ? Je vous laisse le soin de trancher.

 

Je préfère cependant vous prévenir.  N’écoutez pas les paroles démagogiques de ceux qui vous promettent monts et merveilles s’ils sont élus. A Aulnay ou ailleurs !...Ceux qui, par exemple, aujourd’hui vitupèrent contre l’Etat et qui risquent fort de déchanter en 2012…

 

Il n’est pas rare que des bateleurs de foire vous promettent des marchandises mirifiques. Cela ne veut pas dire qu’elles résistent au fil du temps…

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 12 Mars 2011

C'est l'histoire d'un amour impossible. Juliette porte un bonnet rouge. Gnomeo, lui, un bonnet bleu. A priori cette différence de couleur n'a aucune importance en soi, sauf que, dans le monde des nains de jardin, les bonnets rouges et les bonnets bleus sont en guerre. Sans trop savoir pourquoi d'ailleurs ! Evidemment, un soir de lune, ils se rencontrent autour d'une orchidée de Cupidon et c'est le coup de foudre...

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Si cette énième version autour de la pièce de Shakespeare ne brille pas par son originalité, les une heure vingt minutes passent tranquillou. Visuellement c'est plutôt agréable  à regarder avec des clins d'œil multiples à Toys Story, Tigre et Dragon, American Beauty ou pourquoi pas à La Fureur de vivre ou Fast and Furious pour les courses en tondeuse.

Comme souvent ce sont les personnages à priori secondaires qui s'avèrent les plus attachants et, en premier lieu, Nanette la grenouille, sorte de gouvernante tête en l'air de Juliette. Shakespeare intervient vers la fin du film sous l'aspect d'une statue prévoyant à nos deux héros de terre cuite une fin tragique...

Cette histoire d'amour va-t-elle mal finir ? Réponse ce dimanche 13 mars à 14h dans l'ultime séance que programme l'Espace Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois...

Love, give me strength, and strength will help me through... ( Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera...)

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 12 Mars 2011

Je prends prétexte d’un film diffusé à propos du jeune Mendès France, pour évoquer cet homme que j’ai eu l’occasion de rencontrer, alors que j’étais étudiant,  au début des années 70.  Ce qui était attachant, chez lui, c’est qu’au fond, il n’était pas vraiment un homme politique…

 

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De sa voix de gorge si particulière, voilée et suave, il cherchait à partager avec vous ses idées, sans pour autant avoir le désir ni de vous convaincre, ni de vous séduire. Il avait une force intérieure, une autorité naturelle et un calme qui forçaient le respect. Quand il vous parlait, on devinait chez lui, une forme de retenue et de pudeur naturelles. C’est pourquoi on avait presque l’impression qu’il chuchotait. Nulle esbroufe chez lui. Nul emportement. Pas un mot plus haut que l’autre.

 

Ce qui l’intéressait c’était de développer ses arguments, de vous faire partager ses analyses, sa vision de l’avenir, l’idée qu’il se faisait de la vérité et de l’honnêteté en politique. Il avait un profond respect pour le peuple et ne s’abaissait pas à la démagogie. Il faisait confiance en la raison.

 

Il ne lui serait pas venu à l’idée de faire du porte à porte comme un représentant de commerce qui cherche à embobiner ses prospects. Cela au nom d’une certaine éthique. Pas de promesses en l’air. Pas de fanfaronnades inutiles.  Pas de pressions désagréables. Du respect pour ses concurrents qui n’étaient pas ses adversaires.

 

Au nom d’une certaine idée de l’homme.  Qui implique qu’une fin ne justifie pas n’importe quel moyen.  Qui fait que le pouvoir ne peut s’exercer sans une certaine éthique et qu’il est essentiellement porteur de devoirs et non de droits.

 

Bref, tout cela nous semble très loin. Mendès France avait une certaine idée de la « politique ». Où sont les Mendès France d’aujourd’hui ?

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 11 Mars 2011

Pour replacer les choses dans leur contexte, l'article qui suit a été écrit juste après le rassemblement de samedi dernier...

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Du haut de son ciel bleu Emile Volpati doit se dire que décidemment les temps ont changé. A chaque époque ses combats doit-il penser. Lui qui, à 19 ans, décida de continuer la lutte contre l'ennemi en déroute après la libération d'Aulnay jusqu'à y laisser sa vie un beau jour d'août 1944. Le voilà associé aujourd'hui, à bientôt 86 printemps, à une polémique autour d'un square et d'un parking ! Tout ça pour ça !

Aussi futile que puisse paraitre cette situation, il n'en reste pas moins que l'équipe municipale actuellement en place semble trouver un malin plaisir à chercher les ennuis. Notamment dans ce quartier. A la cité Arc en ciel par exemple, les habitants demandent un square et on leur colle un maximum de béton en profitant du fait que l'endroit est situé en zone UD au niveau du plan local d'urbanisme. Au diable les espaces de respiration !

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Dans le secteur Tour Eiffel, riverains et commerçants s'accommodant très bien d'un parking se voient imposer un square alors qu'ils n'ont rien demandé ! C'est vraiment à y perdre son latin ! Nos élus locaux auraient-ils un don particulier pour prendre les mauvaises décisions ? Toujours est-il que, ce samedi 5 mars 2011 sur les coups de 15h30, une bonne cinquantaine de personnes se sont rassemblées sur ce qui désormais ne ressemble  ni à un square ni à un parking !

Un membre de l'association des commerçants et habitants du quartier de la Tour Eiffel s'est exprimé, rappelant l'historique ayant abouti à la situation actuelle. Absence de réelle concertation autour du projet, incapacité à le faire évoluer devant la sourde oreille de la municipalité. Toute ressemblance avec une situation ayant déjà existé sur notre ville serait évidemment pure coïncidence !

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Quoi qu'il en soit, et c'est l'information principale délivrée lors de cet après-midi à Volpati, le maire Gérard Ségura s'est engagé à recevoir des représentants de l' association cette semaine en soirée après 18h, le jour restant à déterminer... Est-ce l'approche du printemps qui soudain ouvre les portes ou plus surement la proximité prochaine des cantonales ? On ne saurait le dire...

Dernière minute :  Comme indiqué par Miguel Hernandez en commentaire, un conseil de quartier en présence des intéressés a eu lieu dans une ambiance qualifiée de cordiale, ce qui laisse, espérons-le, présager un pas l'un vers l'autre vers une solution satisfaisante pour chacun.

Nous vous tiendrons, bien entendu, au courant de l'évolution de la situation dés que possible...

Stéphane Fleury 

     

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 11 Mars 2011

Bartolone, chef de clan du 93 titre l’Express dans sa dernière livraison spécial Seine-Saint-Denis.

 

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Photographié devant une barre d’immeubles qui symbolise trop bien le mal de vivre de notre département, C. Bartolone s’affiche en majesté en première page de l’Express où figure le titre suivant «  Le système Bartolone ».

 

Lorsqu’on parcourt cet article, on apprend des choses intéressantes. Nous savons tous que le Parti socialiste est une grande famille ! C’est ainsi que L. Fabius, son ancien mentor, n’a pas trouvé un moment pour répondre au journaliste. Il est vrai que maintenant C.Bartolone s’est émancipé et roule pour son propre compte !

 

Décrit par certains comme un renard avenant et souriant (ce sont les plus redoutables), il n’est pour d’autres que quelqu’un promouvant  son image dans le but à peine avoué de devenir un futur ministre de l’intérieur ! Dans l’article figure aussi la sempiternelle  référence au « projet du Grand Paris du tracé de double boucle de métro automatique ». Diable ce projet a tellement de parents et de parrains qu’il a dû être conçu au cours d’une de ces soirées que la morale traditionnelle réprouve !

 

Et puis bien sûr on revient sur le fameux plan pour les collèges de 703 millions € dont on ne connaît pas toujours très bien l’incidence sur les futurs budgets et endettements du département. On apprend alors en toutes lettres une chose que nous avions déjà subodorée, à savoir l’intense opération de communication, bien évidemment dénuée de toute préoccupation électorale, qui l’a accompagné.

 

Quelques cailloux de poids ornent toutefois le jardin de C. Bartolone : les fameux emprunts toxiques qui sont la croix et la bannière de ce département et que toute la gauche a bien évidemment voté par le passé.  Sans parler bien sûr du fameux « budget de révolte » voté avec un déficit de 75 miilions € (une paille !), opération purement médiatique qui lui a valu sa mise sous tutelle par le Préfet du Département !

 

« Il n’a plus rien à prouver dit-il » à la fin de cet article. Juste peut-être nous montrer comment il va boucler ses futurs budgets !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 10 Mars 2011

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Dans un communiqué de presse datant du 7 mars 2011, que vous pouvez lire ci-dessous, les représentants FCPE et les parents de l'école maternelle du Bourg d'Aulnay-sous-Bois avaient laissé entendre que leur mobilisation et leur action continueraient devant l'entêtement de l'inspection à gérer les remplaçants selon des critères purement administratifs, laissant les aspects humains au second plan.

 

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C'est ainsi que ce matin, deux banderoles aux titres évocateurs ont été déployées sur les préfabriqués : "Priorité aux enfants, pas à la logique comptable !" et "Ecole en danger, école occupée, non aux remplacements sauvages !".

 

D'autres actions seraient en cours d'élaboration.

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

FCPE Bourg Maternelle d'Aulnay-sous-Bois

Aulnay-sous-Bois le 7 mars 2011

L'inspection s'entête et fait passer l'administratif

avant l'humain !

Forte d'une pétition de 115 signatures [1] et du soutien d'élus locaux [2], une délégation de parents d'élèves et de représentants FCPE s'est rendue ce samedi 5 mars au matin à l'école maternelle du Bourg avec la ferme intention de faire revenir Mme Tanzi [3], inspectrice de la circonscription, sur sa décision de substituer un enseignant remplaçant affecté depuis les vacances de la Toussaint par une nouvelle professeure stagiaire.

Bien qu'elle ait admis, en s'en excusant, une déficience manifeste dans la communication de cette information au sein de l'école, n'ayant pas permis aux enfants et à leurs parents de se préparer sereinement à ce changement, Mme Tanzi est fermement restée campée sur sa position, assument pleinement ce pilotage administratif !

Cette gestion du personnel, digne d'une entreprise privée, qui laisse les aspects humains s'effacer devant une pure logique comptable, est intolérable dans une structure de service public. Si l'inspectrice a pris le temps de nous écouter, nous n'avons pas été entendus ! Ainsi, des enfants en petite section auront connu pas moins de trois enseignants différents en seulement sept mois de leur première année d'école et ce n'est pas fini car la professeure stagiaire devra partir en formation!

Tout en rappelant que le combat que nous menons n'est en aucun cas dirigé contre la nouvelle enseignante stagiaire, il est de notre devoir de ne pas laisser passer cet évènement qui pourrait en augurer d'autres. Les enseignants ne sont pas des pions que l'on déplace en fonction de logiques purement administratives. L'essence du service public, véritable patrimoine commun, est de prendre en compte les aspects humains, ici l'intérêt des enfants, avant toute autre considération.

C'est pourquoi, dans ces conditions, les représentants FCPE, aux cotés des parents, ont décidé de maintenir la pression et l'action, de la manière qu'elle jugera la plus appropriée.

Références

[1] Les 115 signatures ont été recueillies auprès des parents d'élèves du Bourg Maternelle Bourg et primaire Bourg II la matinée du 3 mars 2011.

[2] Le maire Gérard Ségura s'est entretenu avec l'inspectrice à ce sujet. Le vice-président de région Alain Amédro a écrit un courrier. Il était présent ainsi que l'adjointe à l'éducation Nicole Siino pour accueillir les Parents lors de leur rencontre avec l'inspectrice. Les élus n'ont pas pu assister à la réunion.

[3] En vue de cette réunion un tract a été diffusé auprès des parents.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Divers

Publié le 10 Mars 2011

Aulnay-sous-Bois a récemment eu le plaisir de recevoir le jeu des 1000 €. Mais au Conseil  Municipal, une telle somme est bien évidemment ridicule ! Il faut compter en centaines de milliers, en millions et même en dizaines de millions d’euros…

 

Aulnay libre vous propose donc un petit jeu tout simple : le jeu à 650 000 € et plus…si affinités.

 

Pour ce faire, prenons une décision au hasard la n°1494 : Recours en responsabilité contre l’Etat dans le cadre de l’affaire CMMP. (Dossier amiante) Bizarrement, elle est passée à peu près inaperçue…

 

Il est fort probable que les Aulnaysiens qui ne sont pas au fait des subtilités de la langue administrative ignorent la différence qu’il peut y avoir entre les délibérations et les décisions lors des Conseils Municipaux. Pour résumer, disons simplement, que les délibérations font l’objet d’un débat préalable puis d’un vote, alors que les décisions sont juste portées à la connaissance des membres du Conseil, lesquels ne peuvent émettre que des commentaires et poser des questions. Il ne s’agit donc pas à proprement parler de décisions, puisque celles-ci sont déjà prises !...

 

Il s’agit donc d’une décision du Maire  auquel il a été donné délégation en vertu des délibérations n° 59 du Conseil Municipal du 11 février 2010 et n° 3 du Conseil Municipal du 20 mai 2010 prise en vertu de l’article 28 du code des marchés publics relatif à une  procédure de passation des marchés publics dite adaptée.

 

L’importance de l’affaire aurait assurément mérité, non pas une décision unilatérale du Maire,  mais une délibération faisant l’objet d’un débat et d’un vote au sein du Conseil. Non pas sur son opportunité que tout le monde partage bien sûr, mais sur ses modalités.

 

Selon cette décision, Monsieur le Maire a décidé de confier à un cabinet d’avocats la défense des intérêts de la Ville d’Aulnay-sous-Bois moyennant des honoraires arrêtés en fonction du temps passé sur la base d’un tarif horaire de 130 € H.T. (soit 155, 48 € TTC), ainsi qu’en cas de succès de l’instance, un complément de rémunération équivalent à 5% des sommes H.T. versées à la Ville.

 

Autant on peut comprendre qu’il y ait une rémunération classique sur la base d’un travail effectué (Nombre d’Heures x taux horaire à déterminer) autant il est difficile de concevoir une part variable et un tel intéressement financier dans une affaire qui oppose une collectivité territoriale à l’Etat. Ce qui est choquant dans ce complément de rémunération c’est qu’il vient s’intercaler entre deux protagonistes dont les recettes proviennent, pour l’un comme pour l’autre, des impôts payés par les citoyens. Ce qui est encore plus choquant c’est qu’il s’agit d’une cause d’intérêt sanitaire et général.

 

Sans mésestimer l’importance de cette affaire et l’ampleur des sommes déjà engagées ou à engager par la Ville d’Aulnay-sous-Bois, Il existe probablement des avocats, spécialistes en droit public qui, dans ce genre de procédure, seraient capables d’effectuer un travail d’excellente qualité au service de la commune avec  des modes de rémunération plus conventionnels et donc probablement moins élevés.

 

D’ores et déjà, la municipalité a, semble-t-il, engagé plus de 13 millions € H.T. dans ce dossier. Sur la base de 5 %, cela représenterait donc  des honoraires complémentaires  à hauteur de 650 000 € soit l’équivalent de 2000 heures de travail si l’on retient un taux horaire de 325 €.  Or un tel dossier devrait pouvoir être traité, par un bon avocat parisien spécialiste en droit public, sur une base  de 5O heures de travail environ  soit dans une enveloppe pouvant se situer entre 15 000 et 25 000 €. Et si même, ce chiffre était doublé, on ne serait toujours qu’à 50 000 €.

 

On peut donc s’étonner que la Municipalité d’Aulnay-sous-Bois n’ait pas été en mesure de négocier un contrat avec un avocat dans une affaire sensible et dramatique pour la Ville sans qu’un esprit de lucre inapproprié ne vienne en plus grever le budget de la Ville.

 

Si la Ville d’Aulnay-sous-Bois négocie l’ensemble des prestations ou des marchés avec aussi peu de vigilance, il y a de quoi s’inquiéter pour les finances de la Ville.

 

A quoi peuvent bien servir les blogs se demandaient certains lors de ce conseil ?  La réponse est toute simple : à se mêler de ce qui regarde les citoyens. Ni plus, ni moins…

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis