Publié le 6 Avril 2011

Le Centre de Danse du Galion, situé Galerie Surcouf à Aulnay-sous-Bois, nous annonce la tenue de cercle et ateliers de danse hip-hop le samedi 9 avril 2011.

 

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Le Cercle est un moment unique où les danseurs de tous âges et de tous niveaux - amateurs, professeurs ou professionnels - se retrouvent pour partager leur passion commune de la danse. Un cercle se forme autour d'un premier danseur qui improvise sur la musique, un second danseur le remplace, et ainsi de suite. L'occasion pour les élèves du Centre de Danse du Galion, leurs professeurs (Habiba Mahjoub, Emmanuel Oponga, Olivier Lefrançois, Didier Mayemba) et les danseurs de tous horizons de partager un instant de danse créatif et spontané !

 

Pour le Cercle rendez-vous le samedi 9 avril 2011 de 14h à 16h.

 

Ateliers de danse hip-hop   

Le danseur et chorégraphe de la Compagnie Par-Allèles Jamal M'Hanna convie les danseurs d'un niveau avancé (à partir de 15 ans) à se perfectionner aux différentes techniques de la danse hip-hop.

 

Pour les Ateliers de danse hip-hop rendez-vous le samedi 9 avril 2011 de 16h à 18h.

 

Pour tous renseignements tel : 01 48 68 80 65 Email : danseaul@wanadoo.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 6 Avril 2011

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 L’Aulnaysien Mohamed « Little Joy » Bouleghcha (28 ans ; 15 victoires, dont 4 avant la limite, 2 nuls, 5 revers), tenant du ceinturon des poids super-mouche IBF-International, tentera de s’emparer de la ceinture WBA-Intercontinentale, le 9 avril à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), salle Pierre Scohy (1 rue Aristide Briand), face au Colombien Michael Arango (31 ans ; 32 succès, dont 25 expéditifs, 3 nuls, 10 défaites). Le gala abritera un autre duel chez les rémunérés, entre Brahim Bariz et Damien Martin.

 

Source : http://www.ffboxe.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 5 Avril 2011

Dès l'annonce de l'arrivée de gaz et de particules radioactifs en provenance du Japon, l'ACRO ( l'Association pour le Contrôle Radioactivité dans l'Ouest) a organisé un suivi des retombées en France métropolitaine. Des  « préleveurs volontaires » de l’ACRO et de Greenpeace ont prélevé de l'herbe de façon méthodique et régulière en divers points du territoire national et les résultats sont mis en ligne aussitôt.

 

Constats pour la 1ère semaine, du 23 au 31 mars 2011

 

De l’iode radioactif (iode-131) est détecté en différents endroits du territoire national, dans le couvert végétal (herbe). Des valeurs comprises entre 1 et 4 Bq par kilogramme de matière fraîche sont mesurées. . Les conditions météorologiques du moment et du lieu devraient expliquer les différences entre les régions explorées. Du césium-137 est également observé dans les environs de Strasbourg à une concentration inférieure à 1 Bq/kg frais. Afin d’apprécier sa relation ou non avec les rejets de Fukushima, des investigations complémentaires vont être effectuées ; Néanmoins il est à noter que sa présence correspond à la plus forte concentration en iode 131.

 

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Une rapide comparaison avec ce qu’il en est dans l’air permet de dire que la contamination des végétaux par l’iode radioactif (iode-131) peut être 1000 fois, voire 10 000 fois, plus élevée que celle de l’air ; le 27 mars, pour moins de 0,001 Bq par m3 d’air (soit environ 1 mBq par kg d’air), on retrouve plus de 1 Bq par kg de végétaux frais. 

 

Même si les rejets gazeux sont en baisse à Fukushima,  des masses d'air contaminées continuent à arriver et les dépôts s'accumulent. Les deux associations maintiennent donc leur surveillance citoyenne.

 

Tchernobyl nous a appris que nous étions tous « riverains » d’une centrale nucléaire malgré la distance. L’arrivée de masses d’air contaminées en provenance de Fukushima (Japon) confirme cette règle.

 

De ces premiers constats, il en découle les conclusions suivantes :

 

Origine : l’iode radioactif témoigne de la présence des masses d’air contaminées en provenance des réacteurs nucléaires accidentés de Fukushima (Japon).

 

Irradiation externe : ce dépôt radioactif est actuellement trop faible pour augmenter significativement le niveau du rayonnement ambiant dû à la présence d’éléments radioactifs naturels contenus dans les sols. Il n’y a donc pas de risque particulier à séjourner dehors. Enfin, pour répondre aux nombreuses demandes reçues à l’ACRO, il faut préciser qu’aucun compteur Geiger ne peut mettre en évidence l’actuel dépôt radioactif.

 

Contamination du lait de vache : La concentration dans le lait correspond généralement à environ 0,5 à 1% de la quantité d’iode radioactif (iode-131) ingérée quotidiennement par l’animal. Aussi, elle ne devrait pas excéder 2 Bq/L compte tenu de ce que nous avons mesurés. De telles valeurs n’impliquent pas actuellement de contre-mesure particulière. 

 

Contamination des légumes feuilles : généralement elle est du même ordre de grandeur que celle mesurée dans l’herbe. Pour l’instant, de telles valeurs ne devraient pas conduire à s’abstenir de consommer des légumes et fruits frais.  Un simple lavage est suffisant.

 

Persistance – accumulation : du fait de sa courte demi-vie (8 jours), l’iode radioactif (iode-131) ne persistera pas dans l’environnement comme c’est le cas avec le césium-137 (30 ans). Ceci ne signifie pas que les niveaux observés n’augmentent pas dans l’avenir. L’intensité des dépôts radioactifs dépend d’abord de l’ampleur de la contamination de l’air et de sa persistance. Or, l’accident nucléaire de Fukushima est à l’origine de rejets radioactifs continuels ; la situation n’est toujours pas maîtrisée.

 

 

Source : http://www.acro.eu.org/result_couv_veg_fr.htm

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 5 Avril 2011

Episode 3 : la révolution des grands magasins

Jusqu'en 1850, le petit commerce est le plus développé. Les prix sont fixés arbitrairement et la concurrence existe peu. La création des grands magasins, découlant des conditions économiques et des évolutions techniques, révolutionne le commerce. Le client n'est plus le pigeon qu'on berne ! Pour le mettre en confiance, les grands magasins instaurent des principes novateurs : entrée libre et prix fixes. Ils vendent en grande quantité, donc à petits bénéfices.               Des services annexes sont développés dont la livraison à domicile ( à cheval dans Paris ou par chemin de fer), la vente par correspondance, dès 1871.

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Entre 1852 et 1893, sont successivement créés Au Bon marché, Le Printemps, La Samaritaine, Les Galeries Lafayette. La fonction du grand magasin est commerciale et sociale. Il veut créer une atmosphère de fête de d'effervescence. On visite l'établissement pour lui-même, le public est invité à y passer des journées entières. Les grands magasins diffusent le style de la haute bourgeoisie parisienne dans la classe moyenne.

A suivre Partie 4 : de la coopérative au centre commercial

Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 5 Avril 2011

Hier soir dans mon conseil de quartier il y avait du beau monde. Jugez plutôt. Bruno Defait adjoint à l'écologie, Philippe Gente adjoint à la démocratie participative ainsi que Guy Challier adjoint à l'urbanisme. N'oublions pas non plus Juliette Gouzi, chargée de développement territorial et Françoise Berthet du bureau des études urbaines. Il faut dire que l'ordre du jour comportait un dossier particulièrement important pour ce secteur de la ville, à savoir les chemins de Mitry-Princet, qui devrait transformer radicalement les abords de la rue Jules Princet dans les 10 ou 15 ans à venir.

cheminprincet1.jpgMais d'abord un peu d'histoire. Les Chemins de Mitry-Princet entrent dans le cadre de ce qu'on appelle les NQU, les nouveaux quartiers urbains. La région Ile-de-France a fait un appel à projets et la ville d'Aulnay-sous-Bois avait jusqu'au 31 janvier 2011 pour déposer son dossier. Ce qu'elle a fait. Rien ne dit cependant qu'il sera retenu. Il est à noter, enfin, que la délibération relative à cet aménagement envisagé a été votée à l'unanimité en Conseil municipal.

Pour l'instant nous sommes en phase de pré-consultation, l'objectif étant de co-élaborer le nouveau visage des quartiers avec la population. Cette période de concertation devrait être bouclée à la fin juin, ce qui semble un calendrier très serré compte-tenu de l'importance du dossier. En effet, la zone potentiellement impactée s'étend de Mitry au garage Ford de la place Stalingrad, ce qui n'est pas rien.

La présentation officielle du projet est prévue ce vendredi 8 avril à 20h30 à l'Hôtel de Ville. Le lendemain, soit le samedi 9 avril à 14h, une balade urbaine est organisée avec comme point de départ le parking situé en face de la boulangerie du Soleil-Levant, afin de faire un état des lieux du quartier existant et projeter les évolutions possibles. Le 2 mai, un conseil inter-quartiers devrait également se réunir pour une séance de travail spécifique dédiée à ce dossier.

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Dans la salle, la perspective de voir pousser des immeubles pouvant atteindre 15 mètres de hauteur, comme le permet la zone UD du plan local d'urbanisme en vigueur sur cet axe, n'a pas manqué de semer l'émoi. Nous sommes en effet à proximité d'une zone pavillonnaire et la question de l'harmonie entre l'ancien et le nouveau bâti reste en suspens, nourrissant les inquiétudes. Le C.A.H.R.A (Cercle Archéologique et Historique de la Région d'Aulnay), également présent, a demandé les intentions de la mairie quant à la conservation du café historique du Soleil-Levant, sans qu'on lui fournisse de réponse précise.

Quoi qu'il en soit, l'axe du CD115 semble déjà avoir fait l'objet d'acquisitions foncières de la part de la municipalité et de l'EPFIF ce qui laisse présager des intentions manifestes de transformations urbanistiques dans le futur. Nous suivrons évidemment ce dossier de près.

Pour être presque totalement complet, un mot sur la fracture numérique et la faiblesse du débit internet dans le nord de la ville. Grégoire Mukendi, notre adjoint de territoire, a mentionné des contacts pris entre le maire, Gérard Ségura, et les opérateurs, sans plus de précision. On parle gros sous, on négocie mais pour l'instant rien de concret...

Stéphane Fleury en léger différé du conseil de quartier Vieux-Pays Roseraie Bourg

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 5 Avril 2011

Quand la droite se prend une bonne gauche.

Pour analyser le score de Frank Cannarozzo au premier tour des élections cantonales nord, inutile de trop se triturer les méninges. Direction le site Aulnay Radical, le blog du Parti Radical d'Aulnay-sous-Bois qui fait presque tout le travail pour nous. Je cite "Grande déception à Aulnay-sous-Bois pour ce premier tour  des élections du canton nord. En effet, la droite républicaine ne parvient seulement à recueillir que 22,60 % des suffrages exprimés (-31,37 % par rapport au scrutin du 21 mars 2004)"

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Tout est dit ou presque. Si la langue française est suffisamment riche pour plaquer des mots sur les maux, les chiffres eux sont d'une froideur implacable. Gérard Gaudron engrange  3 651 voix (32,94 %) en 2004 avec certes un taux de participation supérieur d'un peu plus de 20 %, 3 048 voix en 1998 (29 %). En fait, en remontant jusqu'en 1979, on s'aperçoit que jamais un candidat de la droite républicaine n'était descendu en deçà  des 3 000 voix. C'est désormais chose faîte en 2011 avec seulement 1 791 voix. Un score de boxeur groggy après une bonne gauche.

D'ailleurs, en arrivant à la mairie après l'annonce des résultats, le clan UMP avait la mine sonnée... Il y a des signes qui ne trompent pas...

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 4 Avril 2011

Certains prêchent dans le désert. D'autres, comme Bruno Defait, adjoint au maire chargé de l'écologie, de l'environnement, du développement durable et de l'Agenda 21, devant des chaises vides. Chacun son trip ( à la mode de Caen). Tout ça pour dire que, jusqu'à présent, le fabuleux destin de l'Agenda 21 aulnaysien qui promettait de changer le monde et, accessoirement au passage, notre belle commune connait un flop retentissant.

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 Malgré des thématiques intéressantes et aussi variées que la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles, l'épanouissement de chacun dans un cadre de vie satisfaisant, l'emploi et la cohésion sociale entre les territoires et les générations, produire et consommer responsable, la mayonnaise n'a pas pris et le citoyen qui devait être placé (comme Jean-Vincent) au cœur de l'action est le grand absent de cet événement.

Pour preuve, les cinq réunions servant à établir un diagnostic sur l'état de la ville et les actions pouvant amener à l'améliorer ont drainé péniblement à chaque fois une petite vingtaine de personnes. Et encore parmi elles de nombreux élus, famille d'élus ou militants venus grossir les rangs d'un bateau ivre à la dérive, menaçant de couler à pic comme le Titanic.

Mais cette fois-ci c'est bien fini. Probablement lassé d'être la risée des discussions du café du coin, l'Agenda 21 d'Aulnay-sous-Bois va enfin connaitre son second souffle. Et ceci grâce à l'initiative de la municipalité prévue ce mercredi 6 avril à 18h30 salle Chanteloup, 1 rue de Nonneville baptisée : Planet' Fête.  

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Pas de doute  la mairie a mis les petits plats dans les grands. Un buffet bio pour tous ! 12 Anima-jeux et un grand Quizz-tombola durable ! Cela ne vous rappelle rien. Non ? Mais si, Panem et circenses. Du pain et des jeux ! Le meilleur moyen d'attirer le chaland. Pour être sur de ne pas faire chou blanc il y a même une navette gratuite mise à disposition des habitants qui va sillonner la ville.

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Bref, pressure shot, les heures prochaines vont être cruciales pour l'Agenda 21. Il faut que cette soirée soit blindée de chez blindée. Au moins pour les photographes ! Dans mon entourage certains sont tentés de boycotter l'événement. Ce ne sera pas mon cas. Je ne vais pas rater une si belle occasion de fêter la planète en jouant et en mangeant pour la semaine.

Avec un peu de chance comme ça j'oublierai la Côte-d'Ivoire, la Lybie, les radiations en provenance du Japon, le Front National qui fait plus de 15% aux élections dans ma ville, la suppression du COS dans la zone pavillonnaire aulnaysienne, le bétonnage en cours à la cité Arc-en-ciel... Tellement de choses que j'aimerais pouvoir oublier...

Stéphane Fleury    

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 4 Avril 2011

Episode 2 : irremplaçable marché de banlieue

Lieu de convivialité, paradis des piétons, le marché nous relie à des traditions séculaires. L'emplacement du marché est géré par un concessionnaire, pour le compte de la commune. La location est généralement plus coûteuse pour un emplacement couvert qu'en plein air. Le commerçant paie également pour le stationnement d'une voiture vide, la garde de son cheval, la location d'une chaise ou d'un tréteau. Les maraîchers vendent leurs produits cueillis le jour même.

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En banlieue, le marché se tient une ou deux fois par semaine. Dans certaines communes, le marché s'installe en plein air, même à Neuilly-sur-Seine, ville privilégiée. A Colombes, Clamart, Sceaux, Courbevoie, il se tient sous des halles métalliques et vitrées. Montrouge rachète en 1889 un bâtiment de l'Exposition Universelle.

Aujourd'hui, le pittoresque du marché s'est amoindri. Le commerçant déplace sa propre boutique dans des camions frigorifiés, des camions stands. En banlieue pavillonnaire, le marché crée un pôle d'animation qui compense l'éloignement du centre ville. Des boutiques s'installent parfois autour de son espace. Des marchés du soir se développent près des gares RER et autobus.

Le marché crée une mixité sociale. La rue devient un lieu d'échange et le quartier acquiert une identité.

A suivre Partie 3 : la révolution des grands magasins.

Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 4 Avril 2011

Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) continue d'être sous les feux de la rampe à Aulnay-sous-Bois. C'est aussi vrai ailleurs, notamment à Montreuil  qui a adopté samedi son premier PLU. Vous verrez en lisant les lignes ci-dessous que le débat sur la ville de demain n'est pas simple. Entre construction de logements et bétonnage, surdensification et financement des équipements publics, les inconnues de l'équation qui mène vers les 150 000 habitants à Montreuil (103 002 actuellement) ou les 100 000 à Aulnay-sous-Bois (82 776 pour le moment) n'est pas simple. L'ancien maire de Montreuil, apparenté PCF,  appelle même les associations à déposer des recours contre chaque projet...    

Stéphane Fleury

Montreuil entend répondre à la crise du logement en construisant. Samedi, au terme de plus de trois ans de procédures et après une longue concertation, le conseil municipal a adopté dans le calme et sans véritable anicroche son premier plan local d'urbanisme (PLU). Il a été approuvé par les 31 élus de la majorité (Verts) et les 10 du Renouveau socialiste (ceux qui ont rompu avec la majorité il y a un an). Les 3 élus du groupe socialiste se sont abstenus. Les 9 autres (groupe communiste, Gauche citoyenne - Parti de gauche et non inscrits) ont voté contre.

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Concrètement, 3 500 logements seront construits d'ici à la fin du mandat, en 2014, en particulier sur des friches industrielles gelées depuis des années. Le PLU supprime en effet la règle d'antériorité qui interdisait jusque-là de produire des logements là où préexistait de l'activité économique. "Ironie de l'histoire, cela a permis la boboïsation de la ville, a commenté samedi, acide, la maire (Verts) Dominique Voynet. A cause de cette règle, le Bas-Montreuil a vu se multiplier les friches industrielles qui ont accueilli des Parisiens. Ces derniers ont transformé, souvent en marge de la législation, ces vieux locaux d'activité en logements de fait. Sur ce foncier si rare, il y a maintenant des lofts superbes là où il aurait pu y avoir des dizaines de logements sociaux..."   

Comme toujours, la politique menée dans le Bas-Montreuil a donc samedi été sujet à polémique. "Au nom de la mixité, le PLU autorise des terrains industriels à recevoir du logement", persifle l'ancien maire (app. PC) Jean-Pierre Brard, qui a logiquement voté contre."Très bien, mais l'activité rapporte de l'argent. Demain, il y aura plus de monde, ce qui signifie plus d'écoles, plus d'équipements publics... Qui va payer ? Une école c'est 15 à 20 millions d'euros. Or la capacité d'emprunt de la ville est de 30 millions par an".

"Ces grands groupes n'ont pas créé d'emplois à Montreuil et n'ont rien apporté au commerce de proximité", rétorque Dominique Voynet, qui rappelle par ailleurs qu'" il y a 150 000 m² de bureaux vides à Montreuil". Pour que ces futurs logements bénéficient aux Montreuillois en priorité, et notamment aux 6 000 familles mal logées, le PLU prévoit de conserver le taux actuel de près de 40 % de logements sociaux. Il intègre également des dispositifs de lutte contre la spéculation foncière et impose des contraintes aux promoteurs sur les prix de sortie des logements neufs.

Pour Jean-Pierre Brard - qui durant son mandat  a toujours voulu limiter l'accroissement de la population - "il n'en reste pas moins que ce PLU ouvre la porte à la bétonisation de la ville. Demain il y aura des immeubles de 3 ou 4 étages en pleine zone pavillonnaire. Il y aura une surdensification de la ville qui risque d'atteindre les 150 000 habitants, proteste-t-il. J'appelle donc toutes les associations à déposer des recours sur chaque projet. Et, en 2014, la nouvelle municipalité devra geler le PLU."

Source : Nathalie Perrier. Le Parisien du 04/04/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 4 Avril 2011

jobseteEn collaboration avec la Maison de l'Emploi, de l'Insertion, de la Formation et de l'Entreprise (MEIFE), la ville d'Aulnay-sous-Bois organise son salon des Jobs d'été le mercredi 6 avril de 10h à 18h à la Ferme du Vieux-Pays pour les 18/25 ans. Apportez CV et lettre de motivation. Venez rencontrer les entreprises et postulez aux nombreuses offres diffusées sur place. Possibilité de participer à des ateliers CV et lettre de motivation. Entrée libre. Renseignements au 01 48 79 67 94

 

Source : http://www.meife-93.com 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Emploi

Publié le 3 Avril 2011

Mais ces oligarques au fait, qui sont-ils, comment opèrent-ils pour asseoir leur pouvoir et faire plier les Etats ? Car il ne s'agit pas de fantasmer une organisation secrète qui comploterait dans l'ombre afin de liquider les démocraties. Non. Ce sont avant tout les acteurs d'un système, qui évoluent dans différentes sphères, qu'elles soient économiques, financières, politiques, médiatiques, intellectuelles, culturelles. Il ne s'agit donc pas d'un groupe social homogène et organisé mais de différents acteurs qui, du fait de leur position sociale, entretiennent d'étroites relations.

C'est ce que montrent Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dans leur livre Le Président des riches. A partir d'une enquête sur le terrain hexagonal, les sociologues dévoilent les pratiques relationnelles de nos élites actuelles, qui se côtoient, organisent des rencontres les uns avec les autres, à l'occasion d'une soirée, d'un déjeuner, d'une fête etc., et développent un "collectivisme pragmatique" leur permettant de promouvoir et d'assurer leurs intérêts personnels (et pécuniaires). Et l'intérêt général ? Bof, ça rapporte quoi ?

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Et bien cela pourrait permettre d'éviter une dérive sécuritaire et autoritaire de l'Etat, qui ruinerait définitivement nos pratiques et aspirations démocratiques, comme l'analyse Anne SALMON dans son essai Les nouveaux empires, fin de la démocratie ? L'auteur interroge ici les rapports entre l'économique et le politique et le rôle de la puissance publique face à la (trop grande) puissance économique. Il est nécessaire de réguler l'économie, nous dit la sociologue, et pour ce faire l'Etat doit reprendre ses prérogatives de régulateur social.

Voilà donc de quoi alimenter notre réflexion sur l'état actuel de notre démocratie. Si la dérive oligarchique observée et analysée à travers ces cinq essais - d'œuvres de sociologues, économiste ou journaliste - remet en cause le principe même du système démocratique, sa structure reste néanmoins opérationnelle. Nous avons encore des institutions qui garantissent des droits et des libertés, nous avons toujours des capacités d'action, d'organisation, de mobilisation, d'imagination.

L'exemple récent des soulèvements populaires dans plusieurs pays arabes est d'ailleurs là pour nous rappeler que le fatalisme n'existe pas, quelle que soit la forme du pouvoir en place. Bien sûr, l'équilibre des forces est toujours fragile, et l'imperfection des systèmes politiques révèle toujours sa composante humaine.

Alors, citoyens, citoyennes, à vous de jouer...

Source : Aurélien Picot Gazette de Folies d'encre. Avril 2011.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 3 Avril 2011

J’ai déjà eu l’occasion de dire toute la tendresse que j’avais pour la civilisation et la culture indiennes. Non que j’ignore ses failles et ses limites. Non que je ne sois pas conscient de ses dérives modernes. Mais enfin, il y a en Inde, pays que j’ai beaucoup visité, un parfum particulier, une tradition spirituelle multimillénaire, un regard sur la vie d’une telle profondeur que, très jeune, j’ai éprouvé le désir de le découvrir.

 

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Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Peu à peu, l’Inde est sortie de la pauvreté, bien que les zones rurales et les faubourgs des grandes villes puissent être encore assez en retard. Une classe moyenne instruite et motivée, entrant de plein pied dans la modernité ; une industrie de pointe notamment sur le plan informatique ; une nouvelle génération d’ingénieurs et de mathématiciens, voilà un cocktail qui, depuis quelques années déjà, a profondément modifié le visage de l’Inde.

 

Pour autant, les racines culturelles de l’Inde sont bien vivaces et imprègnent encore fortement la société indienne.

 

Je ne pouvais donc manquer cette petite incursion indienne en terre aulnaysienne, ce samedi soir 2 avril à 21 h, à l’espace Prévert, à travers un spectacle de chant et de danse enlevé et plein d’allant inspiré des figures du cinéma indien que l’on nomme Bollywood contraction de Bombay et d’Hollywood.

 

L’industrie cinématographique indienne est, depuis fort longtemps, la première du monde. Elle hérite de la tradition des grands récits mélodramatiques et des grandes figures épiques qui ont jalonné la littérature indienne : histoire de grandes familles, déchirures, réconciliations, cycles de vie, mort et renaissance…Elle se nourrit aussi d’un marché gigantesque à l’échelle d’un pays de plus d’un milliard d’habitants (plus de cinquante millions de spectateurs par jour). C’est enfin, à travers différentes variantes, une sorte de comédie musicale filmée où amour, familles, rivalité, statuts sociaux se mêlent à travers une trame mélodramatique, pleine de suspense et de rebondissements.

 

Et puis, il faut avoir assisté à une séance de cinéma en Inde, pour voir que le spectacle se situe autant dans la salle que sur l’écran…Expérience unique s’il en est !

 

Bref, tout cela pour resituer le contexte qui a pu donner naissance à un magnifique spectacle de chant et de danse comme autant de tableaux  en hommage à Bollywood. Mélange de tradition et de modernité. Mélange de musique indienne et de disco. Mélange de tablas et de danse indienne. Une grâce infinie dans les gestes. Une puissance réelle dans le mouvement des corps. Cette musique enlevée qui revient, un peu, comme une ritournelle et inspire une chorégraphie joyeuse et bon enfant.

 

Tels étaient les ingrédients de cette troupe généreuse qui, pendant plus de deux heures, ont charmé et même ébloui une salle comble et conquise, car emportée par le rythme soutenu des chants et des danses  qui ont ponctué l’ensemble du spectacle.

 

Au total, une soirée très réussie qui fut un moment fort de la programmation de l’Espace Prévert.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 2 Avril 2011

Tout fout le camp, tout se détraque, ma brave dame. Y a plus de saisons !

 

Voilà t-y pas, qu’on est à peine sorti de l’hiver, que c’est déjà l’été !

 

Et je ne sais pas trop ce que ça vous fait l’hiver, mais, moi, j’aime pas trop. Il faut se couvrir, il fait froid. Un froid sec, passe encore, mais un froid pluvieux c’est l’horreur…

 

En plus, les jours sont courts, le soleil aux abonnés absents, la vitamine D qui manque. Il y a de quoi déglinguer la plus parfaite des machines….

 

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Alors quand vient le printemps, la nature qui refleurit, les bourgeons qui s’annoncent, les arbres en fleur, les jours qui s’allongent, les températures qui remontent, tout va bien. Les terrasses de café se remplissent, les jolies filles ont de nouveau le sourire, les promeneurs sont plus avenants… Tout cela crée de la joie, de la convivialité, de la disponibilité. Les  visages s’éclairent à nouveau, l’espace est rempli d’un « je ne sais quoi » qui frémit à nouveau.

 

Mais quand on pense directement de l’hiver à l’été, comme c’est un peu le cas, de nos jours, alors là, c’est carrément l’extase !... On dirait que le Sud a envahi le Nord, et comme vous le savez, le Sud, moi, j’aime !...Je sais bien que les gens du Nord, ont dans le cœur, tout ce qu’ils n’ont pas dehors (merci, Enrico), mais en hiver, tout me laisse penser que ce cœur est un peu au frigo, comme la température…

 

Alors, quand vient l’été et le soleil, l’humeur vagabonde n’est plus la même. Comme un pétale, elle s’ouvre à la vie, à la plénitude de l’instant, à l’émerveillement du moment, bref à tout ce qui fait le sel de la vie, à la joie des rencontres ou l’éclat d’un sourire…

 

Métamorphoses, mutations, transformations… Tout se passe comme si la nature, accomplissant son cycle, remettait les pendules à l’heure pour accomplir une nouvelle phase ascendante, celle qui fait qu’il y a dans l’air un parfum que l’on hume avec plaisir et légèreté.

 

Alors humons dans la bonne humeur. De humeur à humour, il n’y a qu’un pas que nous franchirons dans l’allégresse !

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 2 Avril 2011

oligarchieL'oligarchie décrite et analysée par les intellectuels n'est pas une organisation ou système politique identifié en tant que tel. Le propre de cette oligarchie est d'être "invisible", c'est-à-dire sans structure apparente, sans hiérarchie, ni chef. C'est ce que mentionne Alain COTTA dans Le règne des oligarchies. L'auteur fait ici état du fonctionnement oligarchique de nos sociétés : partout sur la planète, le pouvoir est aux mains d'une poignée d'individus dans la sphère économique, financière, politique, sociale, médiatique.

Guidés par le seul appât du gain, les détenteurs du pouvoir économique et financier accroissent leur hégémonie en convertissant les élites politiques à l'idéologie du marché mondialisé et sans entrave (c'est-à-dire dérégulé). Le pouvoir de l'argent est sans partage et, tel un rouleau compresseur, semble avoir fait table rase de nos velléités démocratique. D'autant plus, nous dit Alain COTTA, que le citoyen a sombré dans une sorte d'apathie et se sent impuissant à opposer une quelconque résistance aux appétits dévastateurs des oligarques. Vous avez dit démocratie ? Un mythe.

Qui doit redevenir réalité, clame Hervé KEMPF dans L'oligarchie, ça suffit, vive la démocratie. Là aussi, l'auteur met en évidence (de manière très documentée) la main mise sur le pouvoir par une caste détentrice de capitaux (en gros les riches) qui entend bien accroître et défendre ses privilèges au détriment des populations. Point de démocratie donc, mais une oligarchie prédatrice et consciente de son pouvoir. Mais l'auteur ne s'arrête pas à  ce froid constat. Il invite en effet à réinventer la démocratie, à lui redonner sens et corps, bref à mettre fin au diktat des oligarques. Hervé KEMPF lie cette indispensable résurgence démocratique aux problèmes écologiques : la gestion de nos ressources et leur exploitation concerne l'ensemble des citoyens. C'est notre "bien commun" et doit donc occuper une place centrale dans nos démocraties.

Mais ce n'est pas le seul bien que nous possédons. Dans où est passé le bien commun ?, François FLAHAUT dépoussière cette antique notion et tente de la redéfinir par une approche plus concrète et plus exhaustive. Il s'agit ici de dépasser le cadre purement économique du bien (entendu le bien matériel et marchand, érigé en valeur suprême, mesurable, quantifiable et donc seul digne d'intérêt pour la sphère économique) pour se pencher sur les autres biens, matériels ou immatériels, existant dans la vie sociale, à titre individuel et collectif. La lutte face au pouvoir économique et son dogme marchand passe alors par la défense et la promotion de ces biens communs. (A suivre...)

Pour une discussion sur le thème de La démocratie, dans quel état ? Rendez-vous avec les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon ce samedi à 17h à la libraire  Folies d'encre du 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois

Source : Aurélien Picot Gazette de Folies d'encre. Avril 2011.

 

 

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Publié le 2 Avril 2011

Il semblerait que nos démocraties modernes souffrent de quelques maux et se posent des questions existentielles. Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j'erre ? Et plus fondamentalement : suis-je vraiment ?

Cette question est en effet au coeur de nombreux ouvrages actuels dans le domaine des sciences sociales. Les analyses critiques portent sur les rouages décisionnels de nos sociétés dites démocratiques. Leurs auteurs mettent en exergue les (trop grandes) connivences entre les élites économiques, financières et politiques, lesquelles prendraient alors des décisions sans tenir compte de l'avis des populations. L'intérêt particulier (de ces élites) prévaudrait systématiquement sur l'intérêt général, les acteurs économiques et financiers les plus puissants réussissant à influencer les politiques afin que ces derniers prennent des décisions en leur faveur.

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Il y aurait donc quelque chose de pourri au royaume de la démocratie ?

Mais revenons à la base. Démocratie : demos cratos, le pouvoir du peuple. Née à Athènes au Vème siècle avant J.C., cette conception du pouvoir politique entend donner au peuple une entière souveraineté dans la gestion des affaires de la cité. Dans un tel régime, le peuple doit décider souverainement et collectivement de son avenir, de sa destinée. Par peuple, il faut ici entendre les "hommes libres". La démocratie athénienne distinguait en effet l'homme libre, véritable citoyen prenant effectivement part aux affaires de la cité, et l'esclave qui, par définition, n'était pas libre et n'avait donc pas son mot à dire.

L'autonomie individuelle et collective est donc à la fois le principe et la finalité de la démocratie. Puisque le pouvoir n'appartient à personne en particulier mais au peuple en général, le régime démocratique s'oppose de fait aux autres formes de régimes tels que la théocratie, la monarchie, l'autocratie, la ploutocratie et... l'oligarchie.

Nous y voilà. C'est ici que le bât blesse. En fait de bas, il s'agirait plutôt de haut... du panier. L'oligarchie est un régime dans lequel le pouvoir est aux mains d'un petit groupe d'individus. En démocratie, le choix politique est fondé sur un principe égalitaire ( 1 citoyen = 1 voix) qui, couplé à un système de représentativité, permet aux voix majoritaires de mettre au pouvoir leur représentant, censé défendre l'intérêt général, c'est-à-dire celui du plus grand nombre. Le primat de l'intérêt général est donc normalement assuré par le vote des citoyens, qui conservent ainsi leur souveraineté.

C'est le système politique adopté par de nombreuses sociétés, dont la nôtre. Nos institutions sont effectivement démocratiques : le droit de vote est garanti, chacun peut s'exprimer, fonder un parti, etc. Dès lors, nous ne pouvons affirmer être dans un système oligarchique, institué et assumé en tant que tel. Et pourtant... (A suivre...)

Pour une discussion sur le thème de La démocratie, dans quel état ? Rendez-vous avec les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon ce samedi à 16h à la libraire  Folies d'encre du 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois.

Source : Aurélien Picot Gazette de Folies d'encre. Avril 2011.

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 1 Avril 2011

Ce matin, devant l'école du Bourg 1, l'urbanisme était dans toutes les conversations des parents. Il faut dire que l'ampleur du projet de requalification urbaine de la partie nord du centre ville d'Aulnay-sous-Bois, baptisé du nom champêtre "Les Chemins de Mitry-Princet", a de quoi susciter pas mal d'interrogations. Tout comme, du reste,  la prochaine modification du PLU annoncée dans la plus grande discrétion dans un écart d'Oxygène, l'hebdo des habitants qui doivent apprendre à lire entre les lignes... Lors de ma première visite au bureau des études urbaines pour en savoir plus,j'avais fait chou blanc. Certes, le contexte cantonal était alors peu propice aux confidences et mieux valait tenir sa langue pour ne pas effrayer l'électeur potentiel !

cheminmitryprincet.jpg

Cette fois-ci j'ai eu plus de chance. Les informations qui suivent sont évidemment à prendre au conditionnel, dans la mesure où le dossier d'enquête publique ne sera disponible qu'à partir du 11 avril. Ainsi, a priori, la modification, dont le processus sera enclenché dans dix jours, n'a rien à voir avec "Les Chemins de Mitry-Princet". Ce sont deux dossiers totalement distincts. Pour une fois, il semblerait qu'il s'agisse d'une vraie modification c'est à dire d'ajustements à la marge du Plan Local d'Urbanisme. Trois projets seraient dans les tuyaux. Deux concernent les quartiers nord de la ville.

Le premier prévoirait un changement de zonage de UC à UCb pour la construction de 80 logements en face du galion, à proximité des nouveaux logements déjà construits dans le cadre du plan de rénovation urbaine (PRU) et du parking provisoire du marché des 3000. Le second concernerait un changement d'affectation d'une parcelle de terrain située aux environs du carrefour de l'Europe permettant de passer d'une utilisation à des fins de locaux d'activité à celles de commerce. L'objectif serait d'étendre la possibilité de réaliser des commerces autour de la RN2.

modifpluannonce

Pour le troisième point je n'ai rien pu obtenir. On m'a dit qu'il ne s'agit pas des quartiers nord, ni de Mitry. Les zones pavillonnaires ne seraient pas non plus concernées. Mais je n'en sais pas plus. Tout comme les associations agréées tenues pour l'instant à l'écart du processus.  Mystère donc. Et je vous garantis qu'il ne s'agit pas d'un poisson d'avril.

Pour en savoir plus rendez-vous donc le 8 avril 2011 à 20h30 dans la salle du Conseil municipal de la mairie d'Aulnay-sous-Bois pour une réunion publique de présentation du projet de requalification urbaine des "Chemins de Mitry-Princet" et de la démarche de concertation préalable. (Voici le site créé pour l'occasion : http://www.lescheminsdemitry-princet.fr/).

Quant à la modification du PLU, rendez-vous le lundi 11 avril au 3 rue Charles Dordain à partir de 9h.

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 1 Avril 2011

Episode 1 : à l'origine, les commerces de proximité

Au XIXe siècle, le commerce est peu diversifié. Il est principalement consacré aux besoins quotidiens : commerce alimentaire (épicier, marchand de vin, aubergiste), équipement de la maison (bois, quincaillerie). Les boutiques sont polyvalentes et les exigences du consommateur, peu variées. Les boutiques spécialisées sont rares. Dès 1880, la création d'entreprises s'accroît. Dans certaines villes, cela s'explique par l'arrivée d'une nouvelle population, industrielle ou résidentielle. Le consommateur habitant la périphérie bénéficie des magasins de quartier.

epicerie 1900-1950 : l'âge d'or du commerce

De nouveaux besoins, liés à la société industrielle, sont nés. Les boutiques se diversifient (équipement de la maison, alimentation). Les magasins sont souvent polyvalents. L'épicerie peut être un grand magasin en miniature couvrant tous les domaines de la vie quotidienne. Ce foisonnement bon enfant s'oppose à la présentation huppée des grands magasins. Le commerçant livre souvent à domicile. La particularité de certaines communes est déterminante pour le développement de commerces spécifiques.

 A Vincennes, la présence des abattoirs développe la boucherie en gros. Sur la Marne et la Seine se développe un commerce de loisir, dont les bistrots. A Ivry-sur-Seine, après 1918, l'afflux d'ouvriers étrangers développe le commerce de détail. Il s'agit bien d'une explosion commerciale, où le nombre de boutiques, malgré la proximité de Paris, va jusqu'à tripler. Dans les années 30, certains secteurs régressent : l'alimentation générale et surtout les débits de boissons, qui pouvaient représenter un tiers du commerce local avant 1914. Marchands de fourrage, maréchaux-ferrants et magasins de cycles s'effacent devant les établissements liés à l'automobile.

Les années 60 : une nouvelle ère commerciale

Epiceries, bazars et cafés continuent de régresser. L'alimentation peut chuter de moitié en vingt ans. Inversement, les commerces spécialisés (jouets, sport, cadeaux) et les magasins de luxe (bijoux, photographie, parfums) suivent la progression du pouvoir d'achat. L'activité commerciale ne diminue pas, mais change de nature. Dans la ville, l'activité commerçante est moins visible. Elle peut se cacher dans un centre commercial. Chassées par la voiture, les terrasses de café se raréfient. Les devantures des magasins se font discrètes si on les compare à celle de la Belle Epoque.

Les années 1980 : comment imaginer la ville sans commerce de proximité ?

La crise était déjà amorcée par la concurrence des grandes surfaces. Au moment où son existence est parfois menacée, on comprend l'importance du commerce de proximité dans la vie quotidienne et l'animation des quartiers. Il est souvent le dernier endroit où les personnes seules entretiennent un lien social. Sa fermeture peut amener le dépérissement d'un quartier et une diminution de la qualité de vie. Le commerçant doit être de plus ne plus à l'écoute de sa clientèle en termes de compétence : le consommateur cherche  à la fois la qualité, le service et les prix. Il compare les produits, parfois loin de son domicile.

A suivre Partie 2 : irremplaçable marché de banlieue

Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 1 Avril 2011

Chers lecteurs,

 

Aulnay libre ! est en mesure de vous révéler, aujourd’hui, la naissance du nouveau Royaume Autonome de l’Aulnoy. Celui qui est à l’initiative de ce changement institutionnel majeur, qu’il convient d’appeler maintenant Monseigneur Gérard de la Ségurie, a bien voulu, à cette occasion, nous accorder un entretien exclusif dont vous trouverez ci-après la teneur :

 

Aulnay libre ! : Monseigneur, puisque c’est ainsi maintenant qu’il faut vous appeler, si nous comprenons bien, l’existence d’un blog libre à Aulnay ne suffisait plus. Il fallait maintenant passer à une nouvelle étape pour libérer véritablement Aulnay de la dictature de l’Etat-Sarkozy.

 

Monseigneur : Oui, vous avez raison, depuis la création de votre blog, que je lis toujours de façon très attentive, cette idée me trottait quelque peu dans la tête. Pour concrétiser ces projets, j’attendais, en fait, ma réélection en qualité de Conseiller Général, qui, il faut bien le dire, s’est transformée en un véritable plébiscite. J’ai donc bien senti que les esprits étaient mûrs désormais pour passer à une nouvelle étape. Tout comme le Général de Gaulle, j’ai donc eu envie, moi aussi de crier : « Vive Aulnay libre ! ».

 

Et donc, de la parole aux actes : le Royaume Autonome de l’Aulnoy était né !

 

Aulnay libre ! : Monseigneur, nous pensons que cette décision mûrement réfléchie est une source de grande satisfaction pour vous.

 

Monseigneur : Oui, bien sûr, c’est en réalité un couronnement pour ma carrière et surtout la concrétisation de mes projets les plus fous. Mais je ne compte pas en rester là. J’espère convaincre assez vite mes voisins et collègues de nous rejoindre. Ainsi de part en part, je n’exclue pas qu’Aulnay devienne le centre du monde. Vous savez, parfois, il suffit d’initier le mouvement et vous connaissez ma grande capacité à convaincre…

 

Aulnay libre ! : Quels seront vos premières mesures ?

 

Monseigneur : C’est très simple. J’ai décidé de supprimer tous les impôts, car je suis un véritable ami du peuple. En fait, je veux créer un  paradis fiscal, non pas au ciel, mais sur notre bonne terre d’Aulnay. Pourquoi, ce qui a été fait sur le Rocher ne serait-il pas possible à Aulnay ? Car les impôts, aujourd’hui, c’est dépassé. Il faut faire preuve d’imagination et surtout prendre l’argent là où il est.

 

Aulnay libre ! : Mais comment allez-vous procéder ?

 

Monseigneur : Oh, en fait c’est très facile ! Il m’a suffi de contacter mon ami, l’ambassadeur des Etats-Unis en France, que j’ai rencontré lors de mon voyage aux Etats-Unis. Vous savez, ce n’est pas pour rien que nous nous sommes rapprochés de nos amis de Chicago et que nous sommes allés à Los Angeles ! J’ai beau être socialiste, je n’en admire pas moins nos amis américains pour leur grande efficacité.  Lorsque j’étais étudiant, j’ai eu beau crier : « U.S. Go home ! » « A bas l’impérialisme américain ! », cela ne change rien : le principe de réalité s’est désormais imposé à moi.

 

Pourquoi, Chicago, donc ? Tout simplement parce que Chicago = Obama et Obama = Bill Gates et Bill Gates  = sa fondation de plus de 50 milliards de dollars. Or, vous savez que nos amis américains qui résident sur une terre d’accueil et d’immigration, sont très curieux de savoir comment nous les « petits frenchies », nous allons réussir à régler ce problème. Pour eux, nous sommes donc comme un petit laboratoire. Alors, je suis allé voir Bill et lui ai dit :

 

 « Eh, coco, moi, je veux bien être un labo, mais pour qu’il tourne et qu’il soit un succès, il me faut du flouze, des pépètes, des radis, de la tune, quoi…Et toi, avec tes logiciels qui ont envahi la planète, t ‘es pété de tunes et maintenant que tu donnes dans l’humanitaire, tu peux bien faire ça pour moi… »

 

« O.K. my friend, je finance ton labo. Je sais maintenant que j’accumule des mérites pour mon prochain karma et j’ai donc de bonnes chances d’aller directement au paradis où les plaisirs sont éternels…Mais attention, je ne suis qu’une start-up, après il faut que tu te débrouilles et que tu fasses ton business toi-même. Va donc voir du côté de Vegas et des îles caïman pour voir comment ça marche. » m’a-t-il dit, alors, car aux states, les fondations c’est quand même aussi du business…

 

Aulnay libre ! : Quels sont donc vos projets, Monseigneur ?

 

Monseigneur : Grandioses ! Tout simplement grandioses ! Notre territoire défiscalisé va attirer les capitaux du monde entier. Avec ces capitaux, nous allons construire, une mer artificielle, des marinas, des casinos, des banques, des hôtels, des restaurants des magasins de luxe, des industries de pointe, des services à haute valeur ajoutée. Tout cela va créer beaucoup d’emplois et de prospérité dans le Royaume. De plus, nous allons créer un grand musée qui va concurrencer le Louvre, des galeries d’art, des jardins suspendus, comme signe de notre magnificence, sans oublier bien sûr notre nouveau Palais qui sera à la pointe de l’architecture la plus avancée.

 

Aulnay libre ! : Merci Monseigneur d’avoir bien voulu nous recevoir et de nous avoir réservé la primeur d’une telle annonce qui ne manquera pas de ravir vos sujets.

 

Entretien réalisé, dans le ci-devant Royaume Autonome de l’Aulnoy, en l’an de grâce 2011, le 1° Avril.

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Divers

Publié le 31 Mars 2011

C'est un classement qui fera sourire ou pleurer les parents d'élèves en fonction de l'établissement où est scolarisée leur progéniture, à savoir le palmarès des lycées du département, établi selon le taux de réussite au bac 2010. Pas de révolution majeure par rapport à l'année précédente. Concernant le taux de réussite, le département affiche une moyenne inférieure de 10 points au plan national, soit 76 %, contre 86 %.

A Aulnay-sous-Bois, l'Espérance se classe 6ème, le Protectorat-Saint-Joseph 13ème, Jean-Zay 20ème et Voillaume 29ème parmi 58 lycées figurant au palmarès du 93.

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A l'inspection académique, on préfère comparer la première et la deuxième colonne du tableau, celle du taux de résultats attendu. "Un bon lycée se mesure surtout à la capacité de progression des élèves qu'il accueille, souligne Marc Bablet, inspecteur d'académie adjoint. Et dans ce cas, plus des deux tiers des établissements ont des scores supérieurs aux objectifs fixés. Pour l'année prochaine, on espère encore augmenter ces bons résultats grâce à l'accompagnement personnalisé, mis en place à la rentrée 2010, qui permet aux élèves en difficulté d'avoir deux heures de soutien scolaire par semaine."

Mais ces résultats sont loin de satisfaire tout le monde. A commencer par Michel Hervieu, le président de la fédération de parents d'élèves FCPE 93. "Le département connait toujours un taux de réussite inférieur à la moyenne et l'Etat veut supprimer des postes, c'est incohérent, s'insurge-t-il. Depuis des années, je réclame une table ronde afin qu'on regarde établissement par établissement ce qui marche et qu'on essaye de l'appliquer ailleurs." Du côté des syndicats enseignants, on apprécie assez peu ce type de classement. "Ce palmarès compare des établissements qui n'ont rien à voir entre eux et crée une concurrence regrettable, regrette Clément Dirson, délégué du Snes. Au final je remarque surtout que, d'une année à l'autre, il n'y a pas beaucoup de changement, ce qui prouve l'inefficacité des différentes politiques éducatives menées jusqu'à présent.

Source : Sébastien Thomas, Le Parisien du 31/03/2011

Source tableau : ministère de l'Education nationale.  PU : public. PR : privé.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 31 Mars 2011

Pour l'heure, c'est un vaste carré de pelouse, bordé par des voies rapides. Le terrain situé au sud du carrefour de l'Europe, à Aulnay, pourrait accueillir demain la future gare du Grand Arc Express, ce supermétro destiné à relier des pôles de banlieue à l'horizon 2020.

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Alors que la Commission nationale du débat public (CNDP) rend aujourd'hui son rapport à la suite de la concertation menée fin 2010 en Ile-de-France sur ce dossier, le travail se poursuit sur le terrain. Une équipe du Grand Paris a entrepris de visiter tous les sites destinés à accueillir les arrêts de la future ligne de transports en Seine-Saint-Denis. Après s'être rendue à Sevran et Livry, elle s'est déplacée la semaine dernière à Aulnay. Guidée par les services de la ville et l'adjoint au maire PS en charge de l'urbanisme, Guy Challier, elle a découvert le site envisagé, ainsi que les quartiers nord environnants.

Les études devraient commencer au mois d'Avril

A Aulnay, le tracé ne passe pas par une gare existante et suppose donc la création d'un arrêt nouveau. Le site choisi est évidemment stratégique : à mi-chemin entre les deux zones d'activités des Mardelles et de la Fosse-à-la-Barbière, à 200 m du centre commercial O'Parinor, non loin des immeubles en pleine rénovation de la Rose-des-Vents mais aussi des deux grands parcs du Sausset et Robert-Ballanger, deux espaces verts qui pourraient à l'avenir être reliés.

Pour Nadir Bentouta, chargé des relations institutionnelles à la Société du Grand Paris (SGP), le projet n'est pas loin d'être exemplaire : "Il est au croisement de trois priorités majeures : le développement économique, la construction de logements et le développement durable" estime-t-il.

L'implantation de la gare supposerait plusieurs aménagements : la création d'un nouveau rond-point pour y accéder, avec une voie supplémentaire afin de permettre l'accès rapide aux entreprises des zones d'activités.

Cette visite a aussi été l'occasion de rassurer. L'hypothèse d'un métro aérien a fait frémir plusieurs élus de la ville, qui redoutent une nouvelle "fracture" entre quartiers nord et sud. "Je ne veux pas m'avancer, mais si la ville n'en veut pas, le projet tombera aux oubliettes", assure Nadir Bentouta. Ce dernier garde l'œil rivé sur le calendrier. Le 31 mai, le conseil de surveillance de la SGP approuvera un "schéma d'ensemble" pour la future ligne de transports. Il faut donc avancer : "Nous allons mettre en place le comité de pilotage autour de cette gare au mois d'avril, pour commencer à travailler sur les études du tracé, les futurs services à implanter autour de la gare."

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du 31/03/2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 31 Mars 2011

Décidemment, en matière électorale, Aulnay libre ! vous en donne vraiment plus !

 

A Aulnay, nous avons plusieurs types de fractures : géographiques, sociales, urbanistiques que nous souhaitons tous réduire Mais il en est une qui semble s’accroitre : c’est la fracture électorale !

 

Cantonales-2011

 

C’est ce qui ressort d’une analyse très précise de l’évolution de 2004 à nos jours des  rapports de force entre « gauche » et « droite » selon que l’on se situe dans les quartiers situés au nord du canton (pour l’essentiel à habitat collectif) ou au sud du canton (pour l’essentiel à habitat pavillonnaire) c’est-à-dire ceux situés au centre de la ville.

 

Car ceux qui figurent dans le canton sud de la ville ne font bien évidemment pas partie des limites de l’épure…

 

Maintenant, j’espère que c’est clair pour tout le monde, alors allons-y !

 

Pour les quartiers nord du canton nord de la ville, nous avons l’évolution suivante  (en % au 2°tour) :

 

 

           Années                                     Gauche         Droite

 

           2004  (cantonales)                    66                   34

 

           2008  (municipales)                 70                   30

 

           2010  (régionales)                    78                   22       

 

           2011  (cantonales)                   78                   22

 

 

On note donc pour les quartiers nord, un glissement de 4 points entre 2004 et 2008 et surtout de 8 points entre 2008 et 2010 ou 2011, ce qui représente un glissement de 12 points entre les deux élections cantonales.

 

Comment peut-on expliquer un tel glissement ?

 

Le score de 2004 n’est pas anormal si l’on considère une analyse sociologique des quartiers (revenus globalement plus faibles, cadre de vie dégradé).

 

Le score de 2008 reste compréhensible si l’on considère que le niveau de participation plus élevé a davantage profité à la gauche qu’à la droite.

 

En revanche, les décrochages de 2010 et 2011 sont plus mystérieux.

 

Au nombre des facteurs explicatifs, on pourrait retenir l’accroissement du chômage depuis 2008. Mais est-il dû à un contexte national lié à la crise ou bien à une politique de l’emploi insuffisamment performante au plan local ?

 

Quant au cadre de vie, celui-ci a  évolué favorablement par endroits (Rose des Vents, Les Etangs, boulevard urbain, début de désenclavement) et reste à améliorer dans d’autres (Gros Saule, Mitry,…) Comment tout cela a-t-il été pris en compte par les électeurs ? Quelle perception ont-ils eu sur ce qui avait déjà été fait et sur ce qui reste à faire ? Savent-ils exactement qui a fait quoi ? En fonction de quel niveau d’information ont-ils pu faire leur choix ? J’avoue que tout cela me laisse encore perplexe…

 

Pour les quartiers sud du canton nord (ou quartiers centraux de la ville), nous notons l’évolution suivante  (en % au 2° tour) :

 

 

              Années                                  Gauche              Droite

 

              2004 (cantonales)                  49                        51

 

              2008 (municipales)               42                        58

 

             2010 (régionales)                   54                        46

 

             2011 (cantonales)                  40                        60

 

 

Que penser de tous ces chiffres ?

 

Le score de 2004 est à peu près équilibré entre la droite et la gauche.

 

Le score de 2008 montre une nette avancée de la droite (+7 points) au détriment de la gauche.  Il est possible que cette progression soit due à la fois à une participation plus forte des électeurs de droite et surtout à la perception d’un enjeu plus important s’agissant d’un scrutin municipal.

 

Le score de 2010, obéissant à un mode de scrutin proportionnel, montre une forte progression de la gauche (+ 12 points) dans la mesure où elle intègre le score des écologistes (12%).

 

Le score de 2011  marque une rupture profonde par rapport à 2010 puisque la gauche perd 14 points au profit de la droite qui amplifie légèrement son score de 2008 (+ 2 points).  Cette dégringolade corrobore parfaitement le mauvais report des voix écologiques sur le candidat de « gauche » et est probablement la marque d’une certaine inquiétude des habitants de ces quartiers par rapport aux réalisations ou aux projets urbanistiques de la ville.

 

Nous voyons donc bien à travers ces chiffres un effet ciseaux particulièrement significatif de 2004 à 2011 entre les différents quartiers de la ville marqué par un gain de 12 points de la gauche dans les quartiers nord et un gain de 9 points de la droite dans les quartiers du centre.

 

 

C’est la raison pour laquelle, il n’est pas superflu, je crois, de parler d’une fracture électorale amplifiée selon les quartiers de la ville.

 

Pour s’en convaincre, il suffit, d’ailleurs, de consulter ces derniers chiffres :

 

Pourcentage des voix obtenues par la gauche et la droite selon les quartiers :

 

 

                                              2OO4                                      2011

                               

                               Nord     Centre     Total         Nord      Centre      Total

 

 

Gauche                   55            45          100               71            29             100           

 

 

Droite                    38             62          100               32            68             100

 

 

Ainsi, alors que la position de la gauche était assez équilibrée en 2004, elle devient largement déséquilibrée en 2011 (plus de 70 % des voix venant du nord et moins de 30 % venant du centre).

 

Le glissement en sens inverse est moins sensible pour la droite mais il faut noter là aussi un partage proche de 40/ 60 en 2004 qui se transforme en près de 30/70 en 2011.

 

Voilà. Quelques chiffres valent souvent plus que de longs discours.

 

Je laisse le soin à chacun de méditer sur les raisons d’une telle évolution.

 

Quelles que soient ces raisons, je pense que tout cela n’est pas sain.

 

Lorsque je parlais de déséquilibre ou d’équilibre dans un billet précédent, je ne visais pas autre chose.

 

Si j’avais une responsabilité dans la conduite des affaires de la ville, je réfléchirais à deux fois  sur la signification de ces chiffres et surtout leur évolution.  En effet, sur le plan électoral, jamais la coupure de la ville n’a été aussi nette.

 

Quand certains parlent d’un discours qui divise…

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                           

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 30 Mars 2011

Aulnaylibre ! reviendra probablement dans quelques jours avec deux ou trois articles sur sa perception des dernières élections du canton nord. Mais n'en disons pas plus... (Super le teasing !)...

En attendant, le mot de la fin revient au vainqueur de la soirée, le maire et désormais conseiller général réélu Gérard Ségura.

Voici ci-dessous la vidéo de l'intégralité de son discours :

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 30 Mars 2011

Pour faire suite au rassemblement du samedi 5 mars devant le parking-square Emile Volpati, voici quelques nouvelles. Conformément à l'engagement du maire, une délégation des  membres de l'association des commerçants et habitants du quartier de la Tour Eiffel a donc été reçue à l'Hôtel de Ville. L'ambiance cordiale n'a pas empêché d'évoquer les problèmes de concertation qui ont émaillé ce dossier. En effet, même s'il est difficile d'évaluer sur une échelle temporelle le  moment idéal pour présenter à la population un projet affectant son cadre de vie, il semblerait que le ressenti actuel d'une partie des aulnaysiens est que la municipalité en place arrive le plus souvent avec des réalisations déjà ficelées.

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La conséquence est, qu'au lieu d'une co-élaboration, qui pourtant prendrait tout son sens dans un processus de démocratie participative, les projets sont imposés sous la contrainte ce qui explique à la fois la réaction des habitants qui ont un penchant naturel à s'opposer, mais aussi le climat malsain qui règne actuellement à Aulnay-sous-Bois autour des questions d'urbanisme. La tendance est plutôt à monter les quartiers les uns contre les autres plutôt qu'à tenter de les rassembler autour d'une vision commune. Cela n'empêche pas de gagner les élections évidemment ! Mais ce n'est pas une raison pour continuer dans cette voie. Il n'est pas interdit de demander à cet exécutif de s'améliorer, si c'est encore possible...

Pour en revenir au parking-square Emile  Volpati, il semblerait donc que l'on se dirige vers un square. Il est du reste actuellement en cours d'aménagement. La configuration du lieu ne permet d'ailleurs plus de créer la moindre place de parking à cet endroit. Il est à noter qu'un arbre nouvellement planté a déjà été arraché. L'association a formellement condamné cet acte, donc elle n'est absolument pas responsable.

En conclusion, il est envisagé, dans un premier temps,  de laisser le nouveau square comme un espace ouvert afin de laisser sa chance au vivre ensemble. S'il s'avérait, par la suite, que certaines nuisances de nature à perturber notablement la tranquillité du quartier  apparaissaient, il pourrait être envisagé de clôturer le square comme n'importe quel autre parc public de la ville.    

Pour être presque totalement exhaustif sur ce secteur de la ville, on peut préciser que les travaux d'aménagement de la rue Marcel Sembat sont également sous les feux de l'actualité puisqu'une réunion a lieu ce soir à 18h30 au réfectoire de l'école Paul Bert sur ce sujet. Au programme l'évocation des différents phasages de l'opération qui ne manque pas d'inquiéter les riverains et notamment les commerçants.

Aulnaylibre ! vous tiendra bien entendu au courant de la suite des événements sur ces deux dossiers...        

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 30 Mars 2011

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Source : G.B. Le Parisien du 30/03/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 29 Mars 2011

C'est l'histoire d'un groupe. En son sein un individu se trouve subitement soupçonné d'espionnage. C'est évidemment totalement faux. Il suffirait simplement de reprendre les événements dans l'ordre, à tête reposée, pour s'apercevoir de l'absurdité de la chose. Mais certains ont trop la tête dans le guidon et campent sur leurs positions. On appelle cela le syndrome Carlos Ghosn.  Cet événement sert de catalyseur ou de révélateur au supposé suspect pour quitter le groupe, auquel de toute façon il n'appartient déjà plus.

Pour boucler définitivement la boucle, l'individu en question décide de donner une petite leçon au groupe, histoire de faire comprendre au passage qu'il est toujours opportun de réfléchir avant d'accuser. Profitant d'avoir encore une toute petite partie de ses accès, il attend patiemment l'instant d'un magnifique court-circuit. L'occasion se présente précisément aujourd'hui. Il la saisit sans hésiter. Voilà c'est fait ! Le groupe croit enfin tenir la preuve qu'il attendait. Il y avait bel et bien un espion parmi nous !

L'individu savoure ces quelques heures où certains du groupe ont sans doute baigné dans leur jus de certitudes et de jugements à l'emporte-pièce sans savoir que rien n'était vrai !

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Les accès sont cette fois définitivement fermés. Un chemin se termine. C'était forcement une impasse. D'autres voies s'ouvrent de tous les côtés... C'est bon d'être libre...

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Liberté