Vous trouverez ci-dessous un communiqué de l'association de défense du quartier de la Croix-Blanche et de ses environs qui, comme vous le savez très probablement, continue à tenter de co-élaborer avec la municipalité un projet d'aménagement urbain sur le terrain de l'ancien centre des impôts. Cette communication retrace le cheminement en cours et les exigences de ce collectif d'habitants. Une réunion serait prévue le 13 décembre 2011 pour faire un point complet de la situation.
Après avoir été reçue le 8 octobre dernier par le Maire Gérard Segura, notre Association a pu donner ses conditions pour le futur projet Croix-Blanche :
- préserver le quartier pavillonnaire en refusant un projet de construction de logements démesuré,
- et écouter les riverains qui seront directement touchés par ce projet.
Durant cette réunion, nous sommes restés fermes sur plusieurs points :
- la hauteur du bâtiment ne devra pas dépasser 11 mètres (environ un R+2, c’est à dire un rez-de-chaussée plus 2 étages)
- et le nombre de logements devra impérativement être revu à la baisse, comme cité ci-dessous.
Une seconde réunion a été organisée le 7 novembre dernier afin de prendre connaissance des résultats des sondages de sol. Une copie du rapport a été envoyée à l’Association Q.C.B.E. Pour résumer : il y a de l’eau à moins de 3 mètres de profondeur et le sol est instable.
Attention cela ne veut pas dire que l’on ne puisse pas construire ! Le R+3 de la Mairie est toujours envisageable et possible, ce à quoi l’association compte s’opposer fermement !
Lors de cette réunion, la Mairie nous a expliqués comment elle comptait s’y prendre pour faire avancer le projet dans de bonnes conditions : organiser des réunions en petits comités avec un architecte, nommé par la Mairie, qui travaillera en étroite collaboration avec les riverains.
Rappelons-le, l’association restera ferme sur ses exigences : une hauteur des bâtiments ne dépassant pas 11 mètres, un nombre de logements limité à 30 pas plus (rappelons que la Mairie table sur un nombre allant de 45 à 65 logements), le respect de l’environnement du quartier sur des questions tout aussi importantes telles que le stationnement (minimum deux places de parking par logement), les problèmes d’égout (déjà présents), les effectifs scolaires etc.
Si ces points ne sont pas réglés, nous n’hésiterons pas à faire valoir nos droits, c'est-à-dire à présenter notre pétition et à mettre la Mairie face à ses responsabilités, soit la tenue d'un référendum de quartier comme elle s'y était engagée lorsque sa nouvelle majorité a été élue en 2008.
Une pétition circule depuis juillet et a déjà recueilli plus de 1200 signatures demandant un Référendum de quartier au sujet de ce projet. Elle continue de circuler.
Il sera également possible d’avoir recours à d’autres moyens légaux si la Mairie reste intransigeante.
Nous avons donc demandé à la Mairie d’organiser une réunion publique afin de faire un état des lieux et de répondre aux interrogations des habitants. Pour nous, il est indispensable que le projet se fasse dans une transparence totale avec les habitants du quartier et que ce ne soit pas seulement la municipalité qui décide de ce projet.
Cette réunion, nous la voulons et nous l’aurons : le cabinet du Maire nous a d'ores-et-déjà contactés pour envisager la tenue d'une réunion le 13 décembre prochain.
Nous vivons au quotidien dans ce quartier et voulons tous faire entendre notre voix. Attention, si, au cours de cette réunion du 13 décembre, la municipalité refuse de se prononcer sur le nombre de logements et sur la hauteur maximale des bâtiments, nous ne verrons absolument aucune utilité à continuer à travailler avec elle et nous déposerons les signatures du référendum afin de la laisser seul face à ses responsabilités.
Benjamin Giami, Président de l'Association
Séverine Delamare, Vice-Présidente de l'Association
Brigitte Ripani, Secrétaire
Alain Canet, Trésorier