93 infos

Publié le 2 Octobre 2015

Le Front national d’Aulnay-sous-Bois lance son blog

Cyril Bozonnet, qui a réalisé 19,78 % des suffrages exprimés pour le Front national au premier tour des élections départementales à Aulnay-sous-Bois, nous annonce le lancement d’un blog FN sur la commune intitulé « Aulnay Bleu Marine ».

Le secrétaire du FN d’Aulnay espère sans doute par ce biais renforcer la visibilité et l’implantation de son parti sur la ville. A noter une coquille sur le site où apparait Aulnais-sous-Bois et non Aulnay-sous-Bois ainsi qu’une adresse étrange où Montmartre figure : http://montmartrebleumarine.hautetfort.com/

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Publié le 1 Octobre 2015

Pavillons-sous-Bois : l’agresseur de policiers relâché à cause d’un numéro de fax erroné

On connaissait le serveur de fax dysfonctionnel au tribunal de Bobigny. Ce mercredi, un nouveau couac de télécopie a entraîné la remise en liberté de l’agresseur présumé de deux policiers et du directeur de cabinet du maire de Pavillons-sous-Bois. Mardi à 17 h 30, un homme est placé en garde à vue au commissariat de Bondy.

Conformément au code de procédure pénale, le commissariat doit en aviser immédiatement le parquet. Un fax est donc envoyé, précisant l’identité et les motifs de la garde à vue. « Nous devons être avisés sans délai, par tous les moyens. Si cela ne peut pas être fait par fax, cela se passe par téléphone ou par mail », indique le parquet. En retour, le parquet doit avaliser la procédure. Les heures passent et l’officier de police judiciaire de Bondy ne voit rien venir. La garde à vue se poursuit. Ce n’est que le lendemain, à 10 h 30, qu’un premier contact direct est établi entre la police et la justice. Bondy découvre alors que son fax n’est jamais parvenu à destination. Et pour cause, le numéro composé n’existait plus, comme le révèle le parquet. Mais dix-sept heures se sont écoulées depuis le début de la garde à vue du suspect. Autant dire une éternité.

Il est reconvoqué au commissariat

En tout cas, ce délai anormalement long est de nature à entraîner l’annulation de la procédure. Le parquet n’a eu d’autre choix que de lever la garde à vue pour éviter que l’enquête ne soit rayée d’un trait de plume. L’agresseur remis en liberté a été reconvoqué ce jeudi.

Les fax capricieux seront bientôt de l’histoire ancienne. En janvier 2016, une petite révolution se prépare. « Toutes les notifications de placement en garde à vue auprès des permanences se feront par voie de courrier électronique », indique le parquet. En moyenne, le ressort de Bobigny enregistre 68 gardes à vue par jour soit 25 000 par an.

Source : Le Parisien

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Publié le 30 Septembre 2015

La nouvelle agence familles de la CAF est implantée 134 rue Jacques Duclos à Aulnay-sous-Bois. Elle est située au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation et desservie par les bus 615, 617 et 627. L’agence familles d’Aulnay-sous-Bois offre une surface de 300m² réservée à l’accueil des allocataires ainsi qu’un espace d’autonomie de 16 ordinateurs connectés à caf.fr et d’imprimantes-scanners.

Pour mieux connaitre les vocations de cet équipement nous vous proposons de visionner la vidéo ci-dessus. Il s’agit du discours de Tahar Belmounès, directeur de la CAF de la Seine-Saint-Denis, prononcé lors de l’inauguration qui s’est déroulée le mardi 29 septembre 2015.

Robert Ferrand

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Rédigé par Robert Ferrand

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Publié le 29 Septembre 2015

Ce matin, en présence du maire Bruno Beschizza et du député Daniel Goldberg, s’est tenue l’inauguration officielle de la CAF d’Aulnay-sous-Bois située rue Jacques Duclos.

Avant de revenir en détail sur le déroulement de cette cérémonie à travers les discours des officiels nous vous proposons deux vidéos d’ambiance avec la traditionnelle coupe du ruban tricolore ainsi que le dévoilement de la plaque.

Robert Ferrand

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Rédigé par Robert Ferrand

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Publié le 29 Septembre 2015

Un père et son fils cultivaient du cannabis dans leur jardin au Blanc-Mesnil

Leur business de culture de cannabis leur rapportait, à les en croire, 50 000 € par an depuis trois ans. Mardi matin, à l’aube, un père, âgé de 61 ans et son fils de 31 ans, ont été interpellés à leur domicile, rue Camille Saint-Saëns, au Blanc-Mesnil, par les policiers du commissariat local.

Ils avaient créé chez eux une petite ferme de canabiculture. Les policiers ont découvert dans leur jardin cinq plants de cannabis. Les jardiniers en herbe avaient également aménagé une petite pièce à l’intérieur de leur maison équipée de tout le matériel dédié à la culture de cette plante interdite. Au total, près de 10 kg de cannabis ont été saisis. Les deux suspects ont été placés en garde à vue.

Source : Le Parisien

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Publié le 26 Septembre 2015

Deux adolescentes de 14 ans foncent sur les CRS à bord d’une voiture volée à Saint-Ouen

Pour échapper aux CRS, deux adolescentes de 14 ans n'ont pas hésité à leur foncer dessus ! Par chance, personne n'a été blessé. Les faits se sont déroulés à Saint-Ouen, jeudi soir, peu avant 19 heures.
Les deux jeunes filles circulent à vive allure, à bord d'une voiture volée, dans le centre-ville, rue Claude-Monet, près de la cité Cordon.

Leur conduite est extrêmement dangereuse. Alertés par leur comportement au volant, les effectifs de la CRS 7 leur demandent de s'arrêter. Elles refusent et accélèrent, manquant renverser les fonctionnaires qui ont juste le temps de sauter sur le trottoir.

Elles heurtent huit voitures en stationnement

Dans leur fuite, ces adolescentes, qui n'ont évidemment pas le permis de conduire, heurtent huit voitures stationnées le long de la rue Monet. Elles ne tardent toutefois pas à être arrêtées. L'une d'elle se trouvait en possession d'un téléphone portable dont elle n'a pas su justifier la provenance.

Les deux jeunes filles ont été placées en garde à vue avant d'être remises en liberté quelques heures plus tard. Elles seront convoquées prochainement devant un juge des enfants du tribunal de grande instance de Bobigny. Elles devront répondre des faits de « mise en danger de la vie d'autrui », « recel de vol », « dégradations de biens privés » et « défaut de permis ». La conductrice est déjà bien connue des services de police, notamment pour des faits de vol et de violences.

Source article : Le Parisien / Image d’illustration

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Publié le 25 Septembre 2015

1000 moutons abattus à La Courneuve pour l’Aïd

Jeudi matin, parking de la Luzernière, à La Courneuve. Les familles se pressent devant l’abattoir mobile installé à l’occasion de l’Aïd, la fête musulmane qui commémore la soumission à Dieu d’Abraham (prêt à sacrifier son fils avant qu’Allah ne le remplace par un bélier).

Les acheteurs, qui ont déboursé environ 300 € pour leur bête, arrivent, un ticket à la main, pour repartir avec la bête qu’ils ont choisie vivante un peu plus tôt.

« Cet abattoir est très pratique, commente, satisfait, Mustapha. Le mouton est sacrifié selon les règles du rite musulman. On est sûr que les conditions d’hygiène sont respectées. Et en plus, on n’attend pas ! ».

Cette année, huit abattoirs sont accessibles en Ile-de-France : à Meaux, Jossigny (Seine-et-Marne), Ezanville (Val-d’Oise), Coulommiers, Montereau (Seine-et-Marne), Trappes (Yvelines), Sarcelles (Val-d’Oise) et La Courneuve. Celui de La Courneuve, provisoire, a été installé il y a cinq ans. Il restera ouvert jusqu’à ce vendredi soir.

Objectif de ce dispositif ? Lutter contre l’abattage sauvage. Sur chacun de ces sites, les services de l’Etat vérifient l’identification des animaux et s’assurent du respect du bien-être animal pendant le transport et l’hébergement sur les lieux. « Nous veillons au respect des règles d’abattage, précise Karine Guillaume, à la direction départementale de la protection des populations (DDPP). Les conditions d’hygiène doivent être respectées. Nous sommes également attentifs à la protection animalière pour limiter les souffrances des bêtes ».

Une interdiction de transport de déchargement d’animaux vivants sur la voie publique a par ailleurs été mise en place jusqu’au 4 octobre. Quelque 900 à 1 000 moutons devraient, selon la préfecture, être abattus d’ici à vendredi soir à La Courneuve.

Environ 600 000 musulmans vivent en Seine-Saint-Denis. L’Aïd est pour eux une période de fête. Celle-ci a été endeuillée jeudi par la bousculade à La Mecque qui a fait, selon le bilan établi jeudi soir, plus de 700 morts, une des bousculades les plus meurtrières depuis un siècle.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Septembre 2015

150 réfugiés syriens vont arriver en Seine-Saint-Denis à Romainville, Le Raincy et Noisy-le-Sec

Romainville, Le Raincy, et désormais Noisy-le-Sec. Le préfet pour l’Egalité des chances Didier Leschi poursuit la réquisition de locaux dans le 93, pour y accueillir des réfugiés, Syriens pour la plupart, en provenance d’Allemagne.

Non sans rencontrer une certaine hostilité. Mise au point.

La réquisition par l’Etat de locaux au Raincy et à Noisy-le-Sec suscite beaucoup d’émotion. Certains élus parlent d’un choix « politique »…

DIDIER LESCHI. Politique ? Le premier centre d’accueil va ouvrir à Romainville, dans une ville qui compte 50 % de logements sociaux. Ce n’est pas un choix politique. Les locaux ont été proposés par un bailleur privé, ils avaient déjà servi à de l’hébergement d’urgence, et on a pu y faire des aménagements.

Que va-t-il se passer au Raincy ?

Le site [NDLR : une ancienne maison de retraite] va être réquisitionné durant un mois, le temps d’une expertise sur la sécurité et l’amiante. L’hôpital n’utilisait plus ce bâtiment parce qu’il n’avait pas les moyens de le remettre aux normes…

Il n’est donc pas encore sûr qu’on puisse l’utiliser ?

Non, mais ce qui est extrêmement désagréable, c’est qu’avant même d’avoir le résultat des analyses, on nous dise : nous n’accueillerons pas de réfugiés. En tant que citoyen, l’égoïsme me trouble toujours.

Savez-vous si la Seine-Saint-Denis accueillera des familles, des célibataires ?

Non, on ne choisit pas, on se met en situation d’accueillir tout le monde. A Romainville, nous disposons de chambres pour des familles et pour des personnes seules.

Quand seront accueillis les premiers arrivants ?

Aucune date n’est fixée. On ne le saura que 24 heures à l’avance, lorsque le car partira d’Allemagne…

Certains élus et habitants craignent que cet accueil provisoire ne s’éternise…

Les personnes accueillies ne resteront que deux à trois mois maximum, le temps d’instruire les demandes d’asile. Sur le plan administratif, nous ferons en sorte que cela se passe le plus rapidement possible. Dès qu’elles auront leurs papiers, les personnes partiront en province. Ces centres d’accueil ont vocation à fonctionner par roulements.

Ce qui veut dire qu’une fois la première vague de migrants partis, ils en accueilleront d’autres ?

Je vous rappelle que le gouvernement français s’est engagé à accueillir 24 000 personnes en deux ans. Mais on n’utilisera peut-être pas les mêmes sites durant deux ans. Peut-être découvrira-t-on d’autres endroits mieux adaptés.

Avez-vous d’autres pistes que celles déjà évoquées ?

On m’a parlé d’autres lieux, mais on va commencer avec ceux dont on dispose.

Cet accueil coûtera-t-il quelque chose aux communes ?

Rien ne sera à la charge des communes. Les associations gestionnaires s’occupent des repas, des examens médicaux. Il n’y aura pas de scolarisation des enfants, mais il y aura des cours de français sur site. Il faut rappeler qu’il s’agit d’un nombre extrêmement limité de personnes à accueillir : 150 réfugiés environ pour tout le 93 !

D’autres réactions vous sont-elles parvenues ?

Il y a aussi des gens favorables à cet accueil, qui proposent d’être solidaires. Nous n’avons pas besoin de nourriture, mais les vêtements seront utiles. Une adresse mail existe pour nous contacter : pref-accueil-refugies@seine-saint-denis.gouv.fr

Source : Le Parisien

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Publié le 22 Septembre 2015

Aulnay-sous-Bois accueille la journée de l’entreprise du Grand Roissy et du Bourget

C’est une première : Aulnay accueille ce jeudi 24 septembre la première rencontre dédiée aux entrepreneurs du territoire du Grand Roissy et du Bourget. La journée est organisée à l’Espace Pierre-Peugeot, situé à l’intérieur du site PSA.

Plusieurs conférences auront lieu, ouvertes à tous ceux qui veulent en savoir plus sur la façon de développer son activité, les financements participatifs, l’entrepreneuriat social, la conquête de nouveaux clients… Le salon « Ma boîte c’est moi » permettra aussi d’échanger avec d’autres professionnels.

Ce jeudi, de 8 heures à 17 heures à l’espace Pierre-Peugeot, boulevard André-Citroën. Speed networking de 8 heures à 10 h 30, réservé aux entrepreneurs (entrée : 45 €). Salon « Ma boîte et moi », de 13 heures à 17 heures (entrée libre). Rens. sur www.weezevent.com/convergence-entrepreneurs. Contact à la Maison de l’emploi d’Aulnay : 01.48.19.36.40.

Source : Le Parisien

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Publié le 22 Septembre 2015

En 2007, Aubervilliers accueillait le premier village d'insertion de Roms. Quatre autres structures du même genre ont ensuite ouvert en Seine-Saint-Denis : à Bagnolet, Saint-Ouen, Saint-Denis et Montreuil. Huit ans après, alors que deux d'entre elles, à Saint-Ouen et Bagnolet, ont fermé leurs portes et que le dispositif touche à sa fin, la préfecture dresse un bilan en demi-teinte de ces expériences.

« Depuis 2007, l'effort financier de l'Etat a été très important, mais les difficultés sont grandes et les résultats mitigés », estime Didier Leschi, le préfet à l'égalité des chances. Au total, 8 M€ ont été investis dans ces structures, soit 40 000 € par ménage. « En termes de politique de la ville, c'est un des plus forts investissements », précise Didier Leschi.

En huit ans, 200 familles ont été accueillies. Parmi elles, 107 ont pu être relogées, principalement dans des HLM du contingent préfectoral ; 17 sont en attente d'un appartement ; les autres ont quitté le dispositif. « Dans les faits, il est très difficile de trouver un logement social pour ces familles, même dans le contingent préfectoral. L'autre difficulté, c'est l'emploi. Une très faible minorité a un travail, et encore il s'agit la plupart du temps d'un emploi aidé », déplore Didier Leschi.

« Le bilan des villages n'est certes pas parfait, mais il est quand même plutôt positif, tempère Patrick Braouezec, le président (FG) de Plaine commune. « Quelque 107 familles relogées sur 200, c'est plutôt bien, modère également Livia Otal, coordinatrice de la mission bidonville pour Médecins du monde (MDM). Les villages ne sont pas la réponse, mais une des réponses. »

A ce jour, 37 ménages continuent de bénéficier de ce dispositif dans les trois villages restants. Mais s'il se poursuit pour les actuels occupants, aucune nouvelle entrée n'est programmée. « Il nous faut repenser un autre dispositif », estime Didier Leschi. La question des bidonvilles roms est en effet loin d'être réglée. Le département compte toujours une quarantaine de campements qui abritent environ 2 000 personnes.

Source article : Le Parisien

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Publié le 21 Septembre 2015

Après 20 ans de Gauche, Noisy-le-Grand passe à Droite pour 33 voix

À la faveur de 33 petites voix d'avance, Brigitte Marsigny, 62 ans, est devenue hier le nouveau maire (Les Républicains) de Noisy-le-Grand. Voici l'incroyable résultat du second tour des municipales partielles, qui n'est tombé qu'au terme d'un suspense invraisemblable. Le doute a plané jusqu'au dépouillement du 36e et dernier bureau.

Le maire PS sortant (et député), Michel Pajon, 65 ans, installé à la tête de la ville depuis 1995, a d'ores et déjà annoncé qu'il allait former un recours. Le tout dans une ambiance extrêmement tendue.

C'est à 23 heures que les résultats officiels ont été proclamés à l'hôtel de ville. Très rapidement, Brigitte Marsigny, élue municipale depuis 2008, prend la parole, applaudie par ses supporters et huée par les partisans de Michel Pajon. « On a fait cette campagne dans le respect, affirme-t-elle, haussant la voix pour se faire entendre. Je serais le maire de tous les Noiséens. Je n'ai pas fait de fausse promesse et ma porte sera ouverte à tout le monde car la concertation et la transparence sont essentielles. Par ailleurs, je ne serais pas seule car mes autres collègues maires seront présents à mes côtés. »

Un discours de victoire qui déplaît à Michel Pajon. Le sortant vaincu a tenu, malgré sa défaite, à assister à la proclamation des résultats. Et son discours n'a pas épargné pas son adversaire. « Cette ville est à 54 % à gauche mais elle passe à droite, regrette-t-il. Je laisse la direction de la ville à une équipe sans expérience, à une droite hargneuse et sans ambition. Une droite qui oppose les populations. La balkanisation a déjà commencé. Fausses promesses et vraies magouilles vont pourrir notre ville. » Et, ajoute-t-il en direction d'une autre formation politique, « le Front de gauche (NDLR : qui s'est maintenu au second tour) porte une lourde responsabilité dans l'échec de la gauche. » La tête de liste Front de gauche, Sylvie Monnin, n'a pas répondu à nos appels.

Dans une salle du conseil municipal pleine à craquer, tous les maires de droite du 93 ont fait le déplacement. Claude Capillon, Xavier Lemoine, Bruno Beschizza, Pierre-Yves Martin, William Delannoy, Laurent Rivoire, Philippe Dallier... Ils sont venus assister à un moment historique : le basculement d'une ville tenue par la gauche depuis 20 ans. Le brouhaha est indescriptible. Quand Brigitte Marsigny apparaît vers 22 h 45, Michel Pajon refusera de lui serrer la main.

Pourtant, en début de soirée, l'élu socialiste, dans sa permanence, a voulu y croire jusqu'au bout. Il a compté et recompté les voix au fur et à mesure que son équipe lui amenait les résultats. Des chiffres qui le plaçaient parfois devant Brigitte Marsigny, parfois derrière, en fonction des bureaux dépouillés. Michel Pajon a senti peu à peu l'élection lui filer entre les mains.

Avant le dépouillement du dernier bureau, il avait compris que les voix qui restaient ne suffiraient pas pour rattraper son retard. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, venu le soutenir en début de soirée, l'avait prédit. « Ca se jouera à une cinquantaine de voix », affirmait-il en boucle. Sans préciser dans quel sens.

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Septembre 2015

Mort de deux piétons et d’un conducteur sur les routes du 93 ce week-end

Le bilan de ce week-end est lourd sur les routes de Seine-Saint-Denis. Trois personnes ont perdu la vie au cours de trois accidents distincts.

Fauchée par des chauffards à Épinay. Le drame s’est déroulé ce dimanche vers 6 h 50, avenue de la République.

Une voiture de marque Audi roulait à vive allure et ne s’est pas arrêtée au feu rouge, situé face au numéro 61. Une femme qui traversait sur le passage piéton a été violemment percutée par le véhicule, qui a ensuite heurté un lampadaire et fini sa course dans un plot en béton. Les trois occupants de la voiture se sont enfuis à pied. La victime n’a pu être réanimée. L’accident s’étant produit a proximité de la ligne du T8, la circulation des tramways a été interrompue pendant quelques heures. Les lignes de bus 254 et 351 ont également été déviées.

Un piéton renversé à Bobigny. Les faits se sont déroulés un peu plus tôt, vers 5 h 20. Un homme qui traversait en dehors du passage protégé a été renversé par une voiture, rue Paul-Vaillant Couturier. Le piéton n’a pas survécu au choc. D’après les premiers éléments, ni l’alcool, ni la vitesse ne seraient en cause.

Victime d’un malaise au volant à Bondy. Vers 7 heures, un conducteur a fait un malaise dans son véhicule, sur l’autoroute A3, au niveau de la sortie de Bondy dans le sens Paris Province. Il a heurté la glissière puis la voiture s’est immobilisée sans créer d’accident. L’homme n’a pu être ranimé.

Source : Le Parisien

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Publié le 18 Septembre 2015

Inquiétude des habitants du Raincy face à l’arrivée de 50 réfugiés syriens

Le Raincy, ses 14 353 habitants, son haut taux d’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) et bientôt ses 50 réfugiés syriens. L’ancienne maison de retraite l’Ermitage vient d’être réquisitionnée par la préfecture de Seine-Saint-Denis pour accueillir les premiers migrants syriens et irakiens. Dans l’allée de l’Ermitage, bordée de propriétés douillettes, la nouvelle a fait l’effet d’une déflagration.

Un paquet de flyers en main, Alex, domicilié à 50 m du site, fulmine. Sur les affichettes qu’il distribue chez les commerçants, on peut découvrir les raisons de sa colère : « Le Raincy est réquisitionné pour héberger des réfugiés syriens ». « J’ai appris la nouvelle jeudi matin, par une indiscrétion. Aussitôt, j’ai inondé tout le monde de SMS. » Le soir même, alors que le maire (DVD) Jean-Michel Genestier, rencontrait le préfet, il réunissait, dans son commerce, une quarantaine d’habitants inquiets. « On n’a pas eu notre mot à dire », déplore-t-il.

«Que vont faire ces 50 hommes célibataires ?»

Dans ce quartier résidentiel huppé, la maison de retraite ne faisait plus de bruit depuis longtemps. Elle a été fermée le 25 décembre 2006. « Les personnes âgées ont été évacuées du jour au lendemain car le bâtiment n’était plus aux normes et il y avait de l’amiante », explique le Dr Rahmé, ancien chef de service à l’hôpital intercommunal du Raincy-Montfermeil. Le praticien connaissait bien l’Ermitage qui d’ailleurs appartient toujours au groupe hospitalier.

« Ce qui nous gêne le plus c’est d’avoir enlevé nos petits vieux pour mettre des réfugiés dans un truc qui n’est plus aux normes. C’est inhumain », renchérit un voisin qui a appris l’info « en venant acheter des pâtes ». Assailli d’appels jeudi, le maire a dû officialiser la nouvelle. Jeudi soir, devant le préfet, il n’a pas caché ses réserves. Placé entre le marteau et l’enclume, le maire souffle : « Nous sommes toujours volontaires pour recevoir des réfugiés mais pas dans un site amianté. Maintenant je suis obligé de faire une réunion publique pour expliquer tout ça à mes administrés! » Ce samedi, à 10 heures, au centre culturel Thierry-le-Luron, il a prévu de répondre aux habitants.

La réunion promet d’être houleuse. Alex et ses voisins invoqueront « la sécurité des enfants et des citoyens ». « Que vont faire ces 50 hommes célibataires qui vont être livrés à eux-mêmes toute la journée ? », glisse Emmanuelle, mère de trois enfants, en précisant : « même ma fille de 18 ans a été estomaquée ». Puis elle ajoute : « On ne peut pas dire non à ces personnes qui fuient la guerre. Mais tout cela est précipité, et fait sans concertation. Nous serions d’accord pour accueillir des familles et dans un endroit plus adapté. »

Source : Le Parisien

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Publié le 18 Septembre 2015

JO 2024 à Paris : le village olympique dans le 93 mais pas à Aulnay-sous-Bois

C’est désormais une question de jours. Les techniciens, qui depuis de longs mois planchent sur le choix du village olympique pour les Jeux de 2024 à Paris, vont prochainement rendre leur rapport. La décision finale reviendra alors à Association Ambition olympique, qui gère le dossier de candidature et qui regroupe les instances sportives ainsi que l’Etat, la région Ile-de-France et la ville de Paris.

Si des sites avaient été identifiés sur l’ensemble du territoire francilien, c’est en Seine-Saint-Denis que le village sera implanté, les porteurs du dossier souhaitant donner une dimension populaire (qui avait fait défaut face à Londres lors de la campagne pour 2012) à la candidature. Trois lieux sont désormais en balance : Pleyel-Ile-Saint-Denis, Le Bourget-Dugny et Pantin. Thierry Braillard, le secrétaire d’Etat aux sports, Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France et Anne Hidalgo, la Maire de Paris, se rendront sur place cet après-midi.

Mais loin des considérations politiques, c’est un dossier pour convaincre les membres du Comité international olympique (CIO) - qui voteront pour la ville hôte en septembre 2017 - que le monde sportif souhaite constituer. La proximité avec les sites de compétition, l’accès au transport, la faisabilité technique et la reconversion du village après les JO sont autant de critères qui seront déterminants.

Marquée par son échec pour 2012 face à Londres, Paris souhaite cette fois l’emporter. Les porteurs du dossier ont plusieurs idées pour cela, comme l’implantation d’un village médias pour héberger une partie des 24 000 journalistes qui couvriront l’événement. Ce village pourrait être construit au Bourget, tout près du futur centre des médias, qui selon toute vraisemblance sera installé au parc des expositions du Bourget.

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Septembre 2015

Le 93 va débloquer une enveloppe de 100000 euros pour les réfugiés syriens

Décidément, à l’approche des élections, chaque décision politique donne lieu à polémique. Ainsi, Stéphane Troussel, président PS du conseil départemental, vient d’annoncer une aide exceptionnelle pour faciliter l’accueil de réfugiés sur le territoire.

« La Seine-Saint-Denis, fière de ses valeurs, a toujours été une terre d’accueil pour des hommes, des femmes, des enfants, venus d’ailleurs pour trouver ici une vie meilleure ou la protection, détaille-t-il. Nous allons donc débloquer une enveloppe de 100 000 € pour aider les associations à prendre en charge ces réfugiés ».

Pour le moment, le détail de cette aide n’est pas défini. Une réunion avec le préfet, dans les jours qui viennent, devrait permettre d’en savoir plus. « Nous mettrons aussi à leur disposition, si besoin, nos centres de protection maternelle infantile et nos centres médicaux, poursuit l’élu. Cette décision sera votée en commission et pris sur les crédits des actions sociales ».

Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir l’opposition. « C’est bien gentil de vouloir aider ces migrants mais pourquoi Stéphane Troussel ne s’occupe-t-il pas d’abord des plus démunis sur son propre territoire ? attaque Jean-Michel Bluteau, patron du groupe LR au conseil départemental. Je suis stupéfait de voir que, malgré la baisse de dotation de l’Etat, il parvienne quand même à trouver des fonds. De notre côté, nous pensons qu’il faudrait mieux régler nos dettes avant d’engager de nouvelles dépenses. »

Source : Le Parisien

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Publié le 8 Septembre 2015

Les touristes asiatiques victimes d’agressions à répétition dans le 93

« Prévenez-nous si vous recevez des groupes de touristes asiatiques, donnez-nous les horaires de leur arrivée et de leur départ. » Ce message insistant émane de la police et s’adresse aux hôteliers de Seine-Saint-Denis. Le Blanc-Mesnil, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis, Villepinte, Noisy-le-Grand… Partout où les hôtels accueillent des groupes, le message est martelé.

Que les touristes asiatiques soient la cible d’agression n’est pas une nouveauté. Mais la violence et la répétition des vols poussent les autorités à redoubler de vigilance. D’autant que les touristes venus de l’Empire du milieu n’ont jamais été aussi nombreux qu’en 2015 à venir en France. « On multiplie les rondes et en fonction des horaires des groupes, on peut être présent lors des départs ou des arrivées », précise un policier. Car les assaillants ne reculent devant rien. Mi-août, un groupe de cinq hommes a fondu sur des touristes chinois, dans le hall de leur immeuble, aspergeant même les vigiles de gaz lacrymogène, pour quelques centaines d’euros et des téléphones. Sur le chemin du restaurant, à l’arrêt de bus, près de l’hôtel… Tous les cas de figure sont recensés, et pas une semaine ou presque ne s’écoule en Seine-Saint-Denis sans son lot d’agressions de touristes asiatiques.

« C’est un vrai casse-tête »

Les mises en garde sur les risques encourus, sur le danger à transporter trop de liquide sur soi, ont beau être martelées depuis des années, elles ont du mal à passer. « Un touriste s’est fait voler une montre à 20 000 € », relate une Asiatique de France. « De toute façon, on ne peut pas empêcher les touristes de sortir faire un tour, pour dîner ou aller au supermarché du coin », commente un vigile dans une zone hôtelière habituée à recevoir des groupes, à dix kilomètres de Paris et au croisement de routes nationales. Comme environnement touristique, on a déjà vu mieux. « En Chine, beaucoup ont l’habitude de faire une heure et demie de trajet pour aller travailler, alors dormir à quelques kilomètres de Paris n’est pas en soi un problème » nuance une voyagiste. D’autant que le séjour excède rarement deux ou trois nuits. « J’attends un groupe qui doit visiter l’Europe en douze jours », confirme un conducteur de car rencontré au Parc des Expositions de Villepinte.

L’équation tourisme et sécurité n’est pas simple. « C’est un vrai casse-tête », regrette Jean-Marc Banquet d’Orx, président de l’Union et des métiers et des industries de l’Hôtellerie (Umih) pour l’Ile-de-France. « La Seine-Saint-Denis offre des conditions tarifaires très attrayantes. On met en garde les touristes contre les vols, on leur conseille de ne pas prendre beaucoup de liquide, mais avoir des hommes armés près de l’hôtel, c’est aussi risquer de créer une zone de panique. » A moins de trois mois de la grande conférence sur le climat, qui doit réunir 40 000 participants au Bourget, les autorités préfèrent tout de même rehausser la garde.

« Les Chinois sont considérés comme des portefeuilles ambulants »

Jean-François Zhou, président de l’Association chinoise des agences de voyages en France (Acav), recommande de ne plus loger les touristes dans des hôtels du 93. (DR.)

La sécurisation renforcée autour des touristes asiatiques ne peut que réjouir Jean-François Zhou. « Je sais que les autorités françaises et chinoises prennent ça très au sérieux. Le renforcement des patrouilles de police, tout comme le plan de 26 mesures de la préfecture de police vont dans le bon sens » estime ce spécialiste du tourisme asiatique. Il préside l’Association chinoise des agences de voyages en France (Acav), qui regroupe une trentaine de structures, dont la sienne, Ansel Travel Agency. Chaque année, son agence fait venir en moyenne 10 000 à 15 000 touristes chinois par an en France, avec des voyages sur mesure, pour de petits groupes.

Des agences ont décidé de boycotter le 93

Et depuis plus d’un an, l’Acav a fait passer le mot à ses membres : ne plus loger les touristes en Seine-Saint-Denis. « On a beau rappeler aux touristes de ne pas emporter trop d’argent liquide sur eux, pour les agresseurs, les Chinois sont considérés comme des portefeuilles ambulants. On ne peut pas se permettre de faire courir de risques à nos voyageurs », dit-il, énumérant des agressions dont celle d’un octogénaire dont « la famille a juré de ne plus jamais remettre les pieds en France ». L’Acav privilégie donc l’hébergement à Paris intra-muros. Quitte à augmenter un peu la note du voyageur. « Ce sont les tours opérateurs basés en Chine qui continuent à utiliser les hôtels du 93 », commente Jean-François Zhou, très préoccupé par la situation.

185 € de dépense par jour et par touriste

48,9 % de Chinois en plus ont visité la France au premier semestre 2015, par rapport à 2014. Le nombre de touristes russes et japonais est en baisse de 39 % et 21,2 %.

+1,2 % de fréquentation dans les hôtels en petite couronne au 1ersemestre 2015. Cela augmente aussi en grande couronne (+7,2 %) mais cela baisse à Paris (-1,8 %).

48 % des touristes chinois effectuent un circuit européen. Plus de 15 % optent pour les groupes organisés.

36 % des dépenses des touristes chinois sont consacrées au shopping. La dépense moyenne journalière par personne est de 185 €.

Source Comité régional du tourisme d’Ile-de-France

Source article : Le Parisien

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Publié le 8 Septembre 2015

Le maire Bruno Beschizza n’ouvrira pas la porte d’Aulnay-sous-Bois pour accueillir des réfugiés

Saint-Denis a répondu à l’appel de l’Etat et de « sa conscience », précise Stéphane Peu, maire adjoint (PC) à Saint-Denis et président de l’office HLM Plaine commune habitat (PCH). Dès lundi matin, quelques heures seulement après le courrier dimanche du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve appelant les villes à se mobiliser en faveur des réfugiés, la ville des rois de France a fait savoir qu’elle était prête à accueillir une trentaine de familles.

« La ville de Saint-Denis est un territoire d’entraide et de migration. Au fil des ans, elle a toujours été présente quand il s’est agi d’accueillir les plus démunis », rappellent Didier Paillard, le maire (PC) et Stéphane Peu.

Lundi matin, la ville de Saint-Denis a donc soumis deux propositions concrètes d’accueil au ministère : l’une dans les logements de l’ancienne gendarmerie, au 2, rue Jean Moulin et l’autre dans son centre de vacances de Montrem, en Dordogne.

Les locaux de l’ancienne gendarmerie, qui avaient été identifiés dans le cadre du plan gouvernemental de mobilisation du foncier public en faveur du logement, sont en effet vacants depuis plusieurs années. « Nous avions fait dès 2013 une proposition au préfet pour acquérir ce bâtiment de 33 grands logements, afin d’y aménager 29 logements qui seraient gérés par l’association le Nid, rappelle Stéphane Peu, le président de PCH. Si l’Etat nous cède cet immeuble, nous pourrions loger une quinzaine de familles de migrants dans une des trois cages d’escalier tout en rénovant, en même temps les deux autres ». Le château de Pratz, en Dordogne, inoccupé l’hiver, pourrait lui recevoir 15 à 20 familles. Sollicité par la ville, le maire de Montrem a donné son accord.

Ailleurs en Seine-Saint-Denis, parmi les villes de plus de 40 000 habitants contactées lundi, cinq autres communes se portent volontaires pour accueillir des réfugiés.

A Bondy, la mairie PS est également favorable. Elle compte demander aux bailleurs s’ils sont en capacité de libérer des logements. Elle étudie du côté du centre communal d’action sociale les possibilités juridiques d’apporter une aide aux demandeurs d’asile, etc. Autant de pistes à l’étude qui feront l’objet d’une délibération en conseil municipal le 1er octobre.

A Aubervilliers, la municipalité répondra présente. Pour l’instant elle est en train d’en préciser les modalités, indique-t-on en mairie. Aubervilliers, l’une des communes les plus pauvres de France est aussi le creuset d’une centaine de nationalités. Elle veut perpétuer cette tradition d’accueil. Elle indique qu’elle dispose déjà sur son territoire de plusieurs structures dédiées à l’hébergement de demandeurs d’asile politique, gérées par l’association France Terre d’asile.

A La Courneuve, « la ville qu’elle prendra sa part, à condition que le plan soit organisé par l’Etat. On est prêt à jouer le jeu », précise la municipalité, mettant en avant sa tradition d’accueil.

A Sevran comme à Clichy-sous-Bois, le principe de solidarité est acté à condition que l’organisation soit clairement définie. « Quels logements mettre à disposition ? Qui prend en charge ? Quel accompagnement pour les enfants ? » illustre Olivier Klein (PS), maire de Clichy qui ne dispose pas d’office municipal. « Il ne s’agit pas uniquement de fournir un toit, il y a aussi tout un suivi psychologique à mettre en place » ajoute pour sa part Stéphane Gatignon maire (EELV) de Sevran.

Et les autres

Ces élus qui refusent…

« C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités ». Bruno Beschizza, maire (Les Républicains) d’Aulnay, n’ouvrira pas les portes de sa commune aux migrants. « Il est normal pour un pays comme la France d’aider les vrais réfugiés politiques, estime-t-il. Mais les maires de communes comme la mienne font face à la baisse des dotations. J’ai dû augmenter les tarifs des cantines scolaires, j’ai des milliers de demandes de logement en attente… Nous sommes sur des territoires en souffrance. Même avec un soutien financier de l’Etat, je me vois mal dire à une famille aulnaysienne : ce quatre-pièces, vous l’attendiez depuis des années mais vous ne l’aurez pas car je dois loger une autre famille qui vient d’arriver. »

Même son de cloche du côté de Villepinte : l’entourage de la maire (LR) Martine Valleton invoque lui aussi les baisses de dotations : « Nous sommes sensibles à la situation de ces personnes qui fuient la guerre. Malheureusement, […] nous ne sommes pas en mesure d’accueillir dignement ces familles. Après les TAP, la sécurité publique, les collectivités locales ne peuvent continuellement se substituer aux compétences étatiques. »

A Montreuil, on met en avant la « culture d’accueil » de la commune. « Nous accueillons déjà des Maliens, des Mauritaniens et de nombreux Roms, explique-t-on dans l’entourage du maire PC Patrice Bessac. D’ici la fin de l’année, le foyer d’accueil du Centenaire devrait d’ailleurs être terminé. » Quid alors des migrants arrivant en France ? « Il faudrait pouvoir les faire venir dans des conditions décentes, avoir les moyens de les héberger, poursuit-on en mairie. Pour le moment, nous n’en avons pas les moyens. »

A Noisy-le-Sec, Laurent Rivoire, maire UDI, estime que sa ville n’a pas les moyens d’accueillir du monde supplémentaire. « J’ai près de 2 500 demandes de HLM que je ne peux pas satisfaire, souligne-t-il. Comment pourrais-je dès lors justifier un accueil aux réfugiés ? ».

Ceux qui en appellent à l’Etat

A Tremblay, le député-maire (Front de gauche) François Asensi, indique que sa ville soutiendra toutes les initiatives solidaires et militantes : « On organisera des collectes de vêtements et de nourriture. » Sa commune pourrait-elle abriter des migrants ? « Honnêtement, nous n’avons pas les moyens d’accueillir dignement les gens. Il n’est pas question de créer de nouveaux bidonvilles. » L’élu propose d’utiliser les forts de l’Est ou de Romainville et de mobiliser les fonds du CICE (crédit d’impôts accordé aux entreprises) : « Sur 19 Mds€ disponibles, il faut en consacrer 5 Mds€ à l’accueil des migrants et distribuer les 14 Mds restants aux communes pour relancer l’économie et l’emploi. »

A Drancy, le député-maire et patron de l’UDI Jean-Christophe Lagarde est d’accord « sur le principe, à condition qu’ils s’agissent non pas de migrants économiques, mais bien de réfugiés venant de Syrie et d’Irak, issus de minorités religieuses qui fuient la barbarie. Il faut que ces personnes puissent être hébergées par des familles ou des associations, car nous n’avons pas de structure pour les loger durablement. Il faut que l’Etat prenne tout en charge parce la ville de Drancy est l’une des plus pauvres d’Ile-de-France.Dans ces conditions, nous accompagnerons les réfugiés. »

Ceux qui réfléchissent…

A Bobigny, la mairie UDI de Stéphane de Paoli assure étudier la question sans avoir pris encore de décision ferme pour le moment concernant l’accueil des migrants. Même réponse à Livry, ville qui abrite déjà un Centre d’accueil pour les demandeurs d’asile.

Source : Le Parisien

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Publié le 4 Septembre 2015

Evacuation de 8000 habitants du quartier de la gare à Noisy-le-Sec pour le déminage de bombes de la seconde guerre mondiale

Le quartier de la gare de Noisy-le-Sec aura des allures de ville morte dimanche. Entre 7 500 et 8 000 habitants seront en effet évacués de leurs logements dès les premières lueurs du jour en raison du déminage de trois bombes présumées. Ces engins, datant de la Seconde Guerre mondiale, ont été découverts sur le site du futur atelier de maintenance de la tangentielle nord, juste derrière la gare de Noisy-le-Sec.

C’est donc une opération d’envergure que l’Etat va mener ce dimanche, entre 9 heures et 16 heures : 300 policiers mobilisés, des milliers d’habitants évacués, le trafic TGV et transilien totalement interrompu depuis la gare de l’Est, la N 3 coupée dans les deux sens… « Nous ne voulons prendre aucun risque », assure le préfet Philippe Galli pour justifier ce périmètre d’exclusion de 700 m.

L’origine de l’opération remonte au 17 février dernier lorsque des ouvriers mettent au jour, par hasard, une bombe contenant 280 kg d’explosif. Puis une deuxième à proximité. « Il ne s’agissait plus d’une découverte fortuite, il fallait qu’on sache s’il y en avait d’autres » poursuit Philippe Galli. Dès lors la SNCF bloque l’avancée de son chantier et lance un diagnostic de son terrain. « Près de 90 000 m3 de terre ont été enlevés pour retirer tous les bruits parasites et trois échos métalliques ont été identifiés, détaille Lydia Cault, responsable du chantier du futur atelier de maintenance. Il y a donc une forte probabilité que ce soit des bombes même si nous n’en avons pas la certitude. » Le 19 avril 1944, pas moins de trois mille bombes furent larguées en trente minutes sur la ville par l’aviation anglaise qui visait la gare de triage. Il n’y a rien d’étonnant à ce que l’on en retrouve quelques-unes 71 ans après.

Dimanche, l’opération va durer toute la journée. « On ne sait pas sur quoi on va tomber, analyse Denis Lamotte, chef du service déminage. Les engins sont sous 1,5 m de terre, il va falloir les découvrir, voir si on peut les neutraliser et, si ce n’est pas le cas, les faire exploser. »

Mais à la différence du 17 février dernier, où les services de l’Etat et la SNCF avaient été pris de court, cette fois-ci, tout a été prévu. Des murs de paille de 5 m de haut ont été élevés sur le site, des trous ont été creusés, du sable a été stocké pour recouvrir les bombes en cas d’explosion, des mesures qui ont permis de réduire le périmètre de 1 200 m (en février) à 700 m. Surtout, les municipalités de Noisy et de Bobigny — la ville voisine concernée par 200 à 300 évacuations — ont eu le temps de communiquer. « Nous avons envoyé une lettre à tous les foyers, des affiches ont été placardées dans les magasins de la ville et des voitures équipées de haut-parleurs sillonneront le quartier de la gare dès 6 heures », souligne Laurent Rivoire, maire UDI de Noisy.

Un message préenregistré sera diffusé par téléphone le samedi soir à tous les foyers concernés. « Concrètement, dès 6 heures, les policiers frapperont à chaque porte d’habitation en commençant par le secteur nord du périmètre et inviteront les habitants à quitter le secteur » insiste le commissaire divisionnaire Marc Cherrey, qui supervise l’opération. Le gymnase Langevin accueillera ceux qui n’ont pu trouver refuge ailleurs mais aucune nourriture ne sera distribuée, prévient la mairie. Attention, les bords de l’Ourcq sur la partie Bobigny et Noisy seront interdits au public. Enfin, le chauffage urbain de Bobigny étant situé dans le périmètre, l’eau chaude sera coupée le temps du déminage.

Source : Le Parisien

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Publié le 1 Septembre 2015

Un homme armé se retranche chez lui et se suicide dans son pavillon à Villepinte

Issue tragique pour l’homme qui s’était retranché ce mardi matin vers 10 heures, dans son pavillon à Villepinte. L’unité de police spécialisée du GSO (groupement de soutien opérationnel), a découvert dans l’entrée de la maison le désespéré pendu à une corde. C’est sa compagne qui avait donné l’alerte quelques instants plus tôt.

Son conjoint, âgé de 39 ans, venait de la viser avec une arme en promettant « un bain de sang ». Les pompiers ont tenté une première approche et ont constaté que l’individu était bien armé d’un pistolet. Un chien d’attaque était à ses côtés. A 11 heures, la police a sécurisé le pavillon, situé rue Daguerre. Quand les forces de l’ordre ont pénétré à l’intérieur, il était déjà trop tard. Un pistolet à grenaille a été découvert sur place.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Août 2015

Divorces en Seine-Saint-Denis : ne soyez pas pressés !

Mieux vaut être patient pour divorcer en Seine-Saint-Denis. Pour obtenir un premier rendez-vous chez le juge, lorsqu'il n'y a pas de consentement mutuel, il faut parfois attendre près d'un an. La juridiction de Bobigny croule sous la charge de travail, c'est bien connu, mais en matière de séparation, les délais sont inédits.

« C'est catastrophique, on n'a jamais vu ça ! », déplore Catherine Dominique-Droux, avocate depuis 25 ans. Ses confrères sont nombreux à dénoncer des délais à rallonge qu'ils n'arrivent plus à expliquer à leurs clients. « Ils pensent qu'on ne travaille pas et les tensions s'enveniment au sein du couple », ajoute une autre robe noire, qui, lorsque la situation le permet, invite l'un ou l'autre des conjoints en instance de rupture à se domicilier sur Paris afin de gagner du temps. Ce rendez-vous chez le juge, qui signe une ordonnance de non-conciliation, n'est que le début de la procédure. « Quand on se déchire et qu'il faut continuer à vivre ensemble pendant un an, ça peut être désastreux, indique un troisième avocat. Dans les milieux plus aisés, chacun peut prendre son appartement. Quand on n'a pas d'argent, le mari va dormir dans sa voiture, ça complique les choses. »

Priorité est donnée aux « ex » qui arrivent à se mettre d'accord. Ils sont reçus dans les deux mois en moyenne. Prioritaires également, les femmes victimes de violences conjugales. « On a vu des femmes invoquer des violences pour gagner du temps », déplorent plusieurs défenseurs de maris, pour qui l'ordonnance de protection serait utilisée comme un « coupe-file ». « Cela peut exister mais c'est totalement marginal », rassurait avant l'été leprésident du tribunal, Rémi Heitz. En cinq ans, il a vu diminuer le nombre de magistrats (un poste en moins depuis 2011) tandis que les demandes augmentent (+ 8 % en 2014). « Les affaires familiales restent une priorité, et si on avait plus de moyens, il est certain que l'on recréerait un dixième poste » assure Rémi Heitz. Avec près d'un millier de décisions rendues chaque année par juge, le tribunal de Bobigny détient aussi un record. Mais à quel prix ? « Quand on est JAF (NDLR : juge des affaires familiales) à Bobigny, on bosse comme des dingues. Les gens ne se bousculent pas pour y aller », résume Marion Lagaillarde, ancienne JAF à Bobigny et membre du Syndicat de la magistrature.

Alors, le tribunal mise sur la médiation familiale, y compris au sein de ses locaux, pour favoriser les consentements mutuels. « La rencontre avec le juge n'est pas le seul moyen de parvenir à résoudre un litige », insiste Catherine Mathieu, coordinatrice du pôle famille à Bobigny. Certains avocats en sont convaincus. A l'instar du Canada, ils se forment au « droit collaboratif ». « Avocats et clients se mettent ensemble autour de la table pour dégager des pistes de travail, et à la fin seulement, un accord pérenne », résument Josée Moineau et Sophie Belmas, deux avocates qui se sont lancées dans cette nouvelle forme de conseil. En visite à Bobigny au début de l'été, la garde des Sceaux Christiane Taubira a promis des renforts pour la rentrée. Peut-être que les séparations se solderont aussi vite qu'à Paris.

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Août 2015

Un homme de 23 ans se suicide en se jetant sous un train à la gare RER B de La Courneuve Aubervilliers

Un homme de 23 ans est décédé ce mardi après s’être jeté sous le train qui arrivait à la gare du RER B de La Courneuve - Aubervilliers. La thèse du suicide a été confirmée par les vidéos.

Suite à ce terrible accident, les voyageurs du train ont été évacués et le trafic interrompu dans le secteur à partir de 16 h 40.

Il a progressivement repris. A 19 heures, la SNCF annonçait un retour à la normale de la circulation des rames.

Source : Le Parisien

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Publié dans #93 Infos, #Transports

Publié le 25 Août 2015

Un adolescent poignardé à mort près de la gare RER B La Plaine Stade de France

Un déchaînement de violence inexpliqué, insensé, au pied du RER B. Ce dimanche, vers 14 heures dans le quartier de La Plaine à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, un petit groupe de cinq ados se balade dans la petite rue Paul-Lafargue qui longe le RER B, tout près de la gare La Plaine- Stade de France.

Ils ont entre 16 et 17 ans et habitent le quartier de La Plaine. Ils croisent alors deux hommes, visiblement avinés. Ces derniers jugent que l’un des jeunes leur a lancé un mauvais regard. Brutalement, les deux hommes s’en prennent à lui à coups de barre de fer.

Au loin un chauffeur de bus voit la bagarre et prévient les forces de l’ordre.

Lorsque la police arrive, le jeune homme pris pour cible a été tabassé mais il a aussi été poignardé. Il est décédé des suites de ses blessures.

Dimanche à 20 heures, les deux suspects étaient toujours en fuite. Les forces de l’ordre, qui disposent de témoignages décrivant les agresseurs, espèrent en outre que les caméras de vidéosurveillance, installées à proximité de gare, pourront les aider dans leur enquête.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Août 2015

Assistantes sociales à Aulnay-sous-Bois : le bras de fer continue entre le maire Bruno Beschizza et le département

Le tribunal administratif de Montreuil vient de rendre une première décision dans l’affaire des assistantes sociales d’Aulnay-sous-Bois, qui oppose la mairie et le conseil départemental.

Le 10 décembre dernier, Bruno Beschizza (LR) avait annoncé sa décision de ne plus financer les assistantes sociales de sa ville ainsi que les centres de planification familiale.

Il met en avant la baisse des dotations de l’Etat qui ne lui « laisse pas le choix ». Depuis 1996 et la signature d’une convention avec le département, la ville gère un service d’assistantes sociales (elles sont aujourd’hui 22, dont dix contractuelles). Le conseil départemental assume 80 % des dépenses de personnel. Le reste, ainsi que les loyers et dépenses courantes, est à la charge de la municipalité. Idem pour les trois centres de planification familiale.

Au terme d’un délai de six mois, qui devait servir au transfert de compétences, Bruno Beschizza avait attaqué le conseil départemental. Il avait d’abord déposé un référé en urgence devant le tribunal administratif. Mais le juge des référés vient de rejeter cette demande, réfutant l’idée d’urgence. « L’urgence n’était pas présente car on a eu la faiblesse de maintenir un service social sur la ville », explique le maire d’Aulnay.

Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental, se félicite de cette décision et invite la mairie à « continuer à prendre en compte la politique sociale ». « Le maire continue de vouloir faire assumer ses choix politiques au département mais ce sont ses habitants qui sont pénalisés, poursuit-il. Il a voulu passer en force mais ça me conforte dans ma décision de ne pas céder au chantage ».

Malgré tout, Bruno Beschizza ne compte pas abandonner le combat judiciaire : « Nous sommes entrés dans une véritable période de bras de fer et il nous reste le recours pour excès de pouvoir ». Les documents seront transmis dans le courant du mois de septembre mais pour le moment, pas d’inquiétudes, la ville va continuer à assurer la politique sociale pour la rentrée.

Stéphane Troussel invite, lui, Bruno Beschizza à reprendre « le chemin des négociations ». Ce dernier n’exclut rien et se dit « prêt à tout pour le bien des Aulnaysiens ». Malgré tout, le maire continue à réclamer 2 M€ au conseil départemental. Cette somme correspondrait à différentes prestations non prises en charge depuis le début de l’année.

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Août 2015

Cocaïne et héroïne cachées dans un hall de la cité Pont-Blanc à Sevran

Hier, vers 15 h 50, deux hommes ont été interpellés dans un immeuble situé 4, rue Jan Palach, cité Pont-Blanc à Sevran, l'un était sur le point d'acheter de la drogue, l'autre, de la lui vendre. L'acheteur âgé de 45 ans était en possession de 150 € et le vendeur de 16 ans, de 0,35 g de cocaïne.

Les policiers qui ont pris les deux hommes en flagrant délit effectuaient un contrôle de routine des halls d'immeuble. Ils ont également découvert à cette occasion, cachées dans les parties communes de l'immeuble, une vingtaine de fioles de stupéfiants. Soit 2,7 g d'héroïne et 5,2 g de cocaïne.

Source : Le Parisien

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Publié le 31 Juillet 2015

Villeparisis - Aulnay-sous-Bois cité des 3000 : jusqu’à 10 mois de prison ferme pour les dealeurs

« C’est la première fois que je vois qu’on nettoie un point de deal avec un balai et une serpillière, avant de quitter les lieux. Et les policiers notent que vous faites ça avec tout votre cœur », lance la présidente Catherine Feyler-Sapène à l’un des douze jeunes, jugés ce vendredi par le tribunal correctionnel de Meaux, pour un trafic de stupéfiants qui empoisonne la place du Marché, à Villeparisis.

Ils ont écopé de peines allant jusqu’à dix mois de prison ferme. Deux d’entre eux sont restés incarcérés.

Agés de 19 à 25 ans, les prévenus avaient été interpellés fin juin par les policiers de la Sûreté départementale, de la Compagnie départementale d’intervention et du commissariat local. A l’audience, ils ont indiqué n’y être pour rien. « Je ne savais pas que c’était un point de deal », a assuré l’un d’eux. « Moi, je vais là-bas bas pour voir des amis », a expliqué un autre.

Les douze avaient été placés sous contrôle judiciaire, début juillet, lorsque l’affaire avait été renvoyée par le tribunal. Pourtant, vendredi, trois d’entre eux se trouvaient dans le box : ils ont eu la mauvaise idée de revenir à Villeparisis, alors qu’ils en avaient l’interdiction.

Les enquêteurs avaient déterminé qu’un des dealeurs faisait des allers-retours quotidiens entre Villeparisis et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dans la cité des 3000, « plaque tournante » du trafic de stupéfiants selon le substitut du procureur Antoine Jocteur-Monrozier. Le parquetier est revenu sur les surveillances, filatures et écoutes téléphoniques effectuées par les enquêteurs, évoquant « une journée à 160 consommateurs ».

Si la police n’a trouvé, lors des perquisitions, que quelques grammes de cannabis, elle avait mis la main sur 11 870 € en liquide. Le parquet a requis des peines allant jusqu’à deux ans de prison ferme, avec mandat de dépôt.

Un des avocats de la défense, Me Thierry Benkimoun, a rappelé que les transactions avaient lieu dans la cage d’escalier : « Les policiers ne voyaient rien. On ne sait même pas s’il s’agit de stupéfiants ».

Source : Le Parisien

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