L'école publique est-elle en danger à Aulnay-sous-Bois ?

Publié le 22 Septembre 2011

ecoleendangerOù en est l'école publique à Aulnay-sous-Bois ? C'est pour trouver des réponses à cette question que le collectif des parents et enseignants unis contre les suppressions de postes était réuni le jeudi 15 septembre au soir dans le réfectoire de l'école du Bourg 1. Occasion était donnée de faire un bilan des actions passées mais surtout de se projeter dans celles à mener pour le futur. Il est en effet impensable de laisser la situation se dégrader sans réagir...

Les mois qui ont précédé la traditionnelle pause estivale ont été marqués par une mobilisation intense dans plusieurs écoles de la ville. Occupations tournantes dans une vingtaine d'établissements, manifestation d'une centaine de personnes devant les locaux de l'inspection académique de Bobigny. Le point de départ de ce mouvement fut la suppression de 8 postes de RASED, le réseau spécifiquement en charge des élèves éprouvant des difficultés d'apprentissage ou d'adaptation en milieu scolaire.

Mais le malaise est profond à tous les niveaux. Manque de moyens, suppression de classes, élèves sans affectation, professeurs obligés de jongler entre plusieurs établissements... La liste est longue et le constat lourd de sens. Les classes primaires d'Aulnay-sous-Bois ont, semble-t-il, fait l'objet d'une certaine compréhension de la part de l'inspecteur d'académie. En effet, si deux classes qui accueillaient des enfants de moins de trois ans aux Petits Ormes et à la Croix Saint-Marc ont été fermées, quatre nouvelles classes ont été ouvertes à Malraux, Vercingétorix, Nonneville et Le Parc.

En revanche, la situation des collèges est bien plus problématique comme en témoigne la mobilisation des parents et des enseignants à Victor Hugo dès la rentrée. Les sureffectifs sont là et le seuil d'élèves par classe parfois dépassé. Certains enfants sans affection sont même invités à rejoindre des collèges à l'autre bout de la ville sous prétexte qu'il reste encore des places là-bas !

D'une façon générale l'école publique semble donc se déplumer à vue d'œil. Il n'y a par exemple plus de documentaliste au collège Christine de Pisan. Par ailleurs le non renouvellement des CUI ( Contrat Unique d'Insertion ) laisse planer des doutes sur la gestion quotidienne de la vie scolaire ( accompagnement d'enfants en situation de handicap, administration, aides à la direction ) dans les établissements. Autant d'éléments qui laissent présager de probables mobilisations des parents et des enseignants dans les jours à venir...

Stéphane Fleury       

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Education

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