Aulnaylibre !

Vous trouverez ci-dessous le nouveau clip de Sefyu  qui illustre le titre 5 minutes. C'est vraiment une de mes chansons préférées de l'album, dont je ferai une revue dans peu de temps. Une jolie réflexion sur ces destins qui basculent ou non en quelques fractions de secondes.  Les textes sont remarquables également. Et puisque nous sommes parait-il en pleine campagne je ne résiste pas à la tentation de citer un extrait qui me semble approprié : " 3 minutes avant mon élection présidentielle, j'avais promis à ceux du sous-sol qu'ils lécheraient le ciel ! "

Dans le numéro 151 du magazine R.A.P R&B le rappeur en longue interview sur les lieux de son enfance à Aulnay-sous-Bois explique le contexte particulier qui a inspiré cette chanson.

R.A.P R&B : Tu parles de Cancan. Ton pire souvenir à Aulnay, c'est celui que tu racontes dans 5 minutes, sa mort soudaine lors d'une embrouille ?

Sefyu :(long silence). Ouais. C'était la première fois qu'on perdait quelqu'un de proche. C'était un moment marquant parce qu'en fait, à cette période-là, tu t'imagines un peu indestructible. On avait 17 ans, on pensait qu'on trouverait toujours une issue à tout. Quand on est partis dans ce fameux quartier pour régler nos histoires, on s'est dit qu'on allait régler ça en 2 temps 3 mouvements, revenir tranquille et aller manger un sandwich au grec. Quand tout le monde est revenu au quartier par ses propres moyens et que lui, il était pas là, personne se posait vraiment les questions. On pense jamais au pire. Quand on est venu nous dire : ils l'ont retrouvé, coups de marteaux... C'était une autre réalité. On a pris des baffes. Les grands nous disaient : si vous continuez comme ça, dans les embrouilles, un de vous va y rester. Mais tant que c'est pas arrivé...

Source interview Sefyu : R.A.P R&B n°151

Vous trouverez ci-après la suite de l'article que consacre le journal Le Parisien aux footballeurs internationaux qui ont entamé leur carrière à Aulnay-sous-Bois. Il est à noter que ces champions au parcours exceptionnel ont de la mémoire et se souviennent de la ville de leurs débuts....

Douchez : "C'était très convivial"

Nicolas Douchez, l'ancien gardien de Rennes, aujourd'hui au PSG, a touché ses premiers ballons à Aulnay-sous-Bois. "J'habitais juste à côté du stade et mon grand frère était déjà au club, se souvient le natif de Rosny-sous-Bois. J'étais très jeune, à peine 6 ou 7 ans, mais je revois encore les vestiaires de l'époque, les infrastructures. Je me souviens de gens compétents qui nous faisaient partager leur passion. C'était très convivial et il n'y avait que du plaisir, bien loin de ce qu'on peut vivre aujourd'hui."  Après deux ou trois saisons - il ne se souvient plus exactement - Nicolas Douchez va de nouveau suivre son aîné et rejoindre le Paris FC. Mais Aulnay, son "premier club", restera à jamais gravé dans sa mémoire. "Je croise encore des gars comme Alou Diarra qui sont aussi passés par là-bas. Comme ça, on ne peut pas oublier".

Le cadeau d'Alou Diarra

Alou Diarra n'a pas oublié son club formateur lorsqu'il a fallu reverser ses primes du mondial 2010 en Afrique du Sud. Le marseillais a partagé entre le CSL Aulnay et Villepinte (PH) (54 000 euros chacun). La FFF a décidé de les redistribuer sous forme de projet à mener parmi six thèmes différents. Le club de la Seine-Saint-Denis, qui a choisi d'acheter deux navettes et du matériel informatique et pédagogique, espère recevoir ces cadeaux avant les fêtes de Noël. " C'est génial car on verra précisément ce qu'Alou Diarra aura fait pour le club", confie le président Alain Amougi.

Aulnay, la ville aux neuf internationaux

Si Nicolas Douchez a été convoqué en équipe de France sans entrer en jeu, quatre joueurs passés par Aulnay ont porté ou portent encore le maillot de l'équipe de France. Moussa Sissoko (Toulouse L1, 3 sélections) et Alou Diarra (Marseille, L1, 36 sélections) ont ainsi suivi la trace des désormais retraités Franck Silvestre (11 sélections) et Olivier Dacourt (21 sélections). D'autres anciens aulnaysiens évoluent pour des sélections africaines. Boukary Dramé (Chievo Vérone, Série A, Italie) et Morgaro Gomis (Birmingham, L2, Angleterre) jouent pour le Sénégal. Sigamary Diarra (Lorient, L1) et Bakaye Traoré (Nancy, L1) sont internationaux maliens. Norman Sylla (Tubize, L2, Belgique) a, lui, été international guinéen. S'ils ne sont pas pros, d'autres anciens du CSL Aulnay poursuivent une carrière à un bon niveau comme Zanké Diarra, l'un des frères d'Alou, à Quevilly (N.) ou Max Hilaire à Bayonne (N.). Dramane Koné (19 ans) est, lui , aux portes de la L2 à Sedan.  

Source Le Parisien du samedi 29 octobre 2011, AD, LP,Frédéric Gouaillard.  

Photo Nicolas Douchez : http://www.lalsace.fr  Photo Alou Diarra : http://www.chronopost.com Photo Moussa Sissoko : http://www.footmercato.net

Vous trouverez ci-dessous un article du journal le Parisien daté du samedi 29 octobre 2011. Rédigé la veille du match de coupe de France de football disputé par le CSL Aulnay face à Versailles, il revient sur la capacité que semble avoir notre ville à fabriquer des champions. Aulnay-sous-Bois a ainsi vu passer neuf joueurs évoluant désormais au plus haut niveau international.  Leur parcours exceptionnel sonne comme autant d'espoirs pour la jeune génération...

Au stade Vélodrome d'Aulnay-sous-Bois, situé entre la cité des 3 000, celle des Mille-Mille, les maillots (originaux et portés en match) de l'équipe de France, de l'OM ou de Toulouse sont arborés fièrement. Ils témoignent du passage de "grands frères" qui n'ont pas oublié leurs racines. Comme Alou Diarra ou Moussa Sissoko, ils sont près d'une dizaine d'internationaux a avoir grandi à Aulnay.

"Ils sont toujours proches de nous, leurs parents vivent toujours ici. Dès qu'ils ont un petit créneau dans leur emploi du temps, ils reviennent nous voir", témoigne Mamadou Sissoko, cousin du toulousain Moussa et éducateur de quartier.

Les plus jeunes espèrent toujours imiter leurs glorieux aînés

"Ici, on cultive la culture de la gagne", souligne le défenseur central Olivier Daniel (26 ans), aujourd'hui chauffeur-livreur après avoir été formé avec Boukary Dramé ou Zanké Diarra. Dans l'effectif du CSL Aulnay (DHR), premier club de la ville avec ses 650 licenciés (l'Espérance aulnaysienne et le FC Aulnay en comptent chacun environ deux fois moins), on retrouve des "frères de...", Igassa Diarra et Yacouba Dramé. Mais tous les deux n'ont pas été retenus pour le match de coupe de France contre Versailles.

"Ce n'est pas parce qu'on s'appelle Diarra ou Dramé que ça suffit pour être titulaire, il faut le mériter" sourit Mory Paye. L'entraîneur de 58 ans est revenu en Seine-Saint-Denis (il avait officié à Gournay, Tremblay et Livry) après avoir été adjoint de l'équipe nationale du Sénégal. Cet ancien international des Lions de la Téranga (21 sélections) dit avoir touché à "tous les dérivés du football". Il a été ainsi collaborateur de Pape Diouf, conseiller, représentant d'équipementiers ou d'installeurs de terrains synthétiques...

Mais c'est à Aulnay qu'il a trouvé un terrain à sa mesure. "C'était soit l'international, soit le régional explique-t-il. Entraîner en CFA ne m'intéresse pas car, en fait, on a les mêmes joueurs qu'ici, sans moyens, et avec des présidents qui se prennent pour je ne sais pas quoi. A Aulnay, il y a un vrai potentiel. Petits, ils jouent tous sur les plateaux, dans les matchs de quartier. Il y a une vraie volonté de s'en sortir. Mon défi est de les discipliner."    

Cette saison, les primes de match ont été ramenées à 80 euros. Mais personne ne s'en plaint, à l'image de l'attaquant Hans Siby (27 ans) qui évoluait il y a deux ans à Vihren Sandanski en 1ere division bulgare. "Je préfère redescendre pour aider mon club plutôt que d'aller jouer en CFA" explique-t-il. Grâce à la coupe, ils espèrent tous donner "une belle image de la ville", comme le souligne Olivier Daniel. Les plus jeunes espèrent, eux, toujours imiter leurs glorieux aînés. "Leur destin nous fait rêver, c'est une bonne chose de voir des aulnaysiens réussir au plus haut niveau, considère le milieu Charles Traoré (19 ans), qui a arrêté ses études pour se consacrer au foot. Grâce à eux, on montre un côté positif de la banlieue.

Dans une seconde partie nous reviendrons sur le témoignage de quelques joueurs, notamment celui d'Alou Diarra...

Source  : Arnaud Detout et Laurent Pruneta, Le Parisien du samedi 29 octobre 2011  

Folk mandingue et rumba sénégalaise seront au menu du Cap, la scène des musiques actuelles du monde, le samedi 5 novembre à partir de 20h30. Vous trouverez ci-dessous quelques lignes de présentation ainsi que deux extraits musicaux des artistes qui animeront cette soirée...

Manaka Keita a joué avec les plus grands et dans tous les styles. Après ses débuts comme choriste de Salif Keita, elle collabore avec Hanck Jones ou encore Dee Dee Bridgewater. De sa rencontre avec l'arrangeur Nicolas Repac naîtra l'album Electro Bamako en 2002 mariant électro, jazz et musique mandingue avec une finesse inouïe. On l'aura compris, Mamani Keita aime briser les frontières artistiques et livre en 2011 Gagner l'argent français qui combine les influences folk du guitariste Djeli Moussa Kouyaté, le dub ou encore l'afrobeat.

Thiossane Ablaye Ndiaye a débuté sa carrière d'artiste en tant que... peintre-plasticien à Dakar. C'est peut-être cette première vocation qui lui a permis de développer un goût prononcé pour le mariage des couleurs et des esthétiques. Les premières notes de son album éponyme Thiossane inspirent une balade dans les rues de La Havane, à travers des sonorités afro-cubaines made in Dakar. Cuivres et percussions se mêlent à son chant wolof (dialecte du Sénégal) pour nous perdre un peu plus dans le joyeux marasme d'une musique élégante et chaleureuse.

Manaka Keita et Thiossane Ablaye Ndiaye en concert le samedi 5 novembre à partir de 20h30. Tarif 5, 8 ou 10 euros. Le Cap, 56 rue Auguste Renoir. Renseignements au 01 48 66 94 60

Source : programme musical du CAP  

Vous trouverez ci-dessous la liste des films qui seront projetés en novembre sur les écrans de l'Espace Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois. 

Pour mémoire les tarifs sont les suivants : 5,50 euros pour le plein tarif, 4,30 euros en tarif réduit (pour les séances du mercredi, les familles nombreuses, les étudiants et les plus de 60 ans), 3,70 euros pour les adhérents (carte Molière) ainsi que pour les demandeurs d'emploi et les bénéficiaires du RSA, 2,80 euros en tarif groupe (sous conditions). A noter l'existence d'une carte 10 entrées pour 40 euros. Renseignements au 01 48 68 08 18.

Vous pouvez télécharger l'intégralité du programme du mois au format pdf en cliquant ici.

Semaine du mercredi 2 au dimanche 6 novembre

- Loulou

- Intouchables

-Polisse

Semaine du mercredi 9 au dimanche 13 novembre

- Tintin

- La source des femmes

- L'apollonide

Semaine du mercredi 16 au dimanche 20 novembre

- Danse danse danse !

- L'exercice de l'état

- Number one

Semaine du mercredi 23 au dimanche 27 novembre

- En avant la musique !

- Peau d'âne

- On ne choisit pas sa famille

- Drive

- Se souvenir des belle choses

Semaine du mercredi 30 au dimanche 4 décembre

- Toutes nos envies

- Twilight 4

- Indices

- Waste land

Source : aulnay-sous-bois.fr

Le sport est parfois cruel et c'est certainement le sentiment qu'ont éprouvé les joueurs du CSL Aulnay et leurs supporteurs après la fin du match d'hier soir. Si, indéniablement, la maitrise technique et collective était du côté versaillais, les locaux répondaient par une présence physique de tous les instants. Ils plaçaient même quelques contres fort bien menés, notamment sous la houlette du talentueux numéro 2 (Willem, si j'ai bien compris son prénom dans la foule), qui auraient mérité meilleur sort. La première mi-temps s'achevait donc sur un 0-0.

Une prolongation au scénario hitchcockien

La seconde période se poursuivait à peu près dans la même configuration, sans occasion suffisamment franche pour qu'une équipe puisse prendre le dessus sur une autre. L'arbitre sifflait ainsi la fin du match sur un score nul et vierge. La première prolongation de 15 minutes s'engageait alors et donnait à cette rencontre une allure foule. 94ème minute, sur un corner tiré de la gauche, Youssef d'une tête au premier poteau ouvrait le score pour Versailles. Deux minutes plus tard le défenseur numéro 5, M.Keita, recevait pour un tacle un peu rugueux un second carton jaune synonyme d'expulsion. Le CSL évoluait désormais à 10 contre 11.

Loin de se décourager, les joueurs d'Aulnay restaient dans le match et obtenaient même contre toute attente une égalisation méritée sur un magnifique une-deux conclu dans la lucarne par Sibi à la 105è minute. Le cop aulnaysien pouvait alors laissait exploser sa joie. Sans doute galvanisés par la tournure des événements, les locaux dominaient alors assez outrageusement la seconde partie des prolongations sans parvenir toutefois à trouver l'ouverture. Les versaillais restaient  menaçants en contre mais la défense aulnaysienne veillait au grain, notamment Karim le numéro 3, étonnant de lucidité et de solidité.   

La cruelle séance des tirs au but sonne le glas des espoirs aulnaysiens

Il fallait bien un vainqueur et à la loterie que constitue la séance des penalties c'est finalement Versailles qui finissait par s'imposer 7 tirs au but à 6. Ce sont pourtant les pensionnaires du club des Yvelines qui rataient les premiers un tir au but mais les aulnaysiens ne réussissaient pas à profiter de la situation, ratant à leur tour une tentative. Finalement, au bout du suspense, les deux gardiens, tels deux cowboys dans un western, se retrouvaient face à face pour le dénouement. Hamou Cissé, le portier du CSL Aulnay, voyait sa tentative stoppée par son homologue francilien. Les versaillais pouvaient alors fêter leur victoire...

Stéphane Fleury    

En ce moment il n'y pas que les joueurs de football du CSL Aulnay qui jouent les prolongations. Même le cirque de Paris s'y met en proposant cinq représentations supplémentaires entre le vendredi 4 et le dimanche 6 novembre.

Pour mémoire les spectacles se jouent sous le chapiteau situé boulevard Marc Chagall (face à la station Total). Le tarif est de 7 euros pour les enfants et de 10 euros pour les adultes.

Voici le programme complet : vendredi 4 novembre à 18h, samedi 5 novembre à 16h et 18h, dimanche 6 novembre à 16h et 18h.

Pour ceux qui se voient déjà en haut de l'affiche, le centre commercial O'Parinor organise aujourd'hui un casting avec le chorégraphe Kamel Ouali. Les danseurs en herbe pourront concourir pour décrocher le gros lot, à savoir monter sur la scène du palais des sports de Paris aux côtés de toute la troupe de Dracula, le spectacle de l'ex-prof de la "Star Ac". Dès 14 heures, six cours de danse seront animés par Mehdi Kerkouche, ex-danseur de la comédie musicale "Cléopâtre". Le meilleur de chaque session décrochera son ticket pour la finale dont Kamel Ouali désignera le vainqueur.

Aujourd'hui au centre commercial O'Parinor. Inscription au kiosque d'accueil dès 10 heures. Début à 14 heures. Gratuit.

Source : Le Parisien du lundi 31 octobre 2011

0-0 après le temps réglementaire. 1-1 après la prolongation d'une grande intensité. Le CSL Aulnay perd finalement au bout du suspense pendant l'incontournable séance des penalties. Versailles l'emporte 7 tirs aux buts à 6 ! Les locaux n'ont vraiment pas démérité et le résultat peut paraitre cruel, mais le sport est ainsi. Nous y reviendrons largement demain dans un autre article plus complet.

Stéphane Fleury, en direct du Stade Vélodrome d'Aulnay-sous-Bois. A vous Cognacq-Jay !

Comme l'écrivait ce matin Petit Louis sur Ecume des mes jours (ici), le sort de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois alimente toutes les conversations. Mais si en parler c'est bien, agir c'est forcement encore mieux ! De ce point de vue, la CGT du site PSA Sevelnord, autre établissement menacé de fermeture, semble l'avoir bien compris et appelle ainsi à une grande journée de mobilisation le 19 novembre à Valenciennes. Un tel processus est-il en cours à Aulnay-sous-Bois ? Pas à notre connaissance... Le site aulnaysien aurait-il reçu des garanties spécifiques quant à sa pérennité ? En attendant d'avoir des réponses à ces questions, vous trouverez ci-dessus un article du Figaro qui relate le mouvement en cours dans le Nord...  

La CGT du site PSA Sevelnord d'Hordain (Nord) a appelé samedi à une grande mobilisation le 19 novembre à Valenciennes afin de maintenir l'activité du site et sauver les emplois, alors que PSA vient d'annoncer la suppression de plusieurs milliers de postes en Europe.

"Il faut des actions tout de suite si nous voulons sauver le site et faire bouger les choses, c'est pourquoi nous appelons les syndicats et les élus à se mobiliser massivement et à manifester le 19 novembre à Valenciennes", a déclaré Ludovic Bouvier, secrétaire CGT de Sevelnord Hordain. Une réunion publique sur l'avenir du site PSA nordiste s'est tenu samedi matin à Hordain, rassemblant plus de 600 personnes, notamment des élus locaux et des syndicalistes, qui ont constitué un "comité de vigilance, d'initiative et d'action pour Sevelnord".

Des milliers de postes menacés en Europe

Le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi qu'il allait supprimer plusieurs milliers de postes en Europe, au moment même où il s'apprête à faire de nouveaux investissements au Brésil. Au total, ce sont près de 6.800 postes de travail (salariés plus sous-traitants) qui pourraient être supprimés. Le président du directoire de PSA, Philippe Varin, s'est de nouveau engagé mercredi auprès du ministre de l'Industrie Eric Besson à ne pas remettre en cause la présence industrielle du groupe en France, indiquant qu'"aucun plan de départs volontaires n'était envisagé à ce jour".

Une note interne, datant d'août 2010 et révélée par la CGT en juin, annonçait la fermeture du site Sevelnord, qui compte 2.800 salariés, d'ici 2013. La direction du groupe avait alors assuré que cette note n'était plus d'actualité et M. Varin avait affirmé que le groupe n'avait pas de projet de fermeture de site en France.

Source : www.lefigaro.fr

Si vous êtes du genre à préférer l'original aux imitations, alors la soirée qu'organise la discothèque 9.7 d'Aulnay-sous-Bois est faite pour vous ! Elle accueille en effet le groupe de Kompa n°1 à Paris à savoir Original H pour un concert en direct live. De quoi terminer ce samedi en beauté. Il est du reste possible que j'aille faire un tour là-bas. Peut-être que je croiserai le rédacteur le plus parano de la blogosphère, celui qui voit des espions partout, alias Carlos Ghosn Junior. On verra bien. Mais dis-donc c'est que l'heure tourne, il est temps d'aller se préparer. N'oubliez pas qu'avec le changement d'heure vous pourrez danser 60 minutes de plus jusqu'au bout de la night... Vous auriez donc tort de vous priver !   

Original H en live, samedi 29 octobre 2011 dés 23h, 10 euros pour la gente féminine avant minuit. 107 Galerie Surcouf (GPS : rue Edgar Degas) Tél : 01 48 69 44 59

Source : http://www.97evasion.com

Dans le cadre du 6e tour de la coupe de France de football, notre club local le CSL Aulnay, évoluant actuellement en DHR (Division d'Honneur Régionale), sera opposé à Versailles qui joue une division au dessus en DH( Division d'Honneur). Ce match aura lieu au Stade Vélodrome demain dimanche à 14h30. Voici ci-dessous les équipes probables telles que annoncées par le journal Le Parisien de ce matin. Bonne chance à nos joueurs et bien entendu que le meilleur gagne !

CSL Aulnay : Hamou - Ararouche, Daniel, M. Keita, Epondé - Sissoko, C. Traoré, Oyeno, A.Ba, Dunoyer (capitaine) - Siby. Remplaçants : Fadio (gardien), S.Tiah, Abouto Diakho, K. Sanokho. Entraineur : Paye.

Versailles : Bouget - Pujol, Heouaine, Furtado, Le Cozler - Lacen, Mendy, Bardin, Tailly - Robinet, Lefort (capitaine). Remplaçants : Jacquot (gardien), Zerdhy, Barry, Zaaouar, Schur ou Youssef. Entraineur : Dahmane.   

Le voyageurs voulant se rendre à Roissy CDG ce week-end et celui du 11 novembre devront prendre leurs précautions. En effet, en raison de travaux, le RER B ne desservira pas l'aéroport francilien les 29 et 30 octobre, ainsi que du 11 au 13 novembre. Les travaux de modernisation des voies de la ligne du RER B perturberont encore au moins pour deux week-ends les liaisons entre la Gare du Nord et Roissy. Les 29 et 30 octobre et du 11 au 13 novembre, la branche Aulnay-sous-Bois/Aéroport Charles-De-Gaulle 2-TGV sera fermée. Les gares de Sevran Beaudottes, Villepinte et Parc des Expositions ne seront pas desservies.

La SNCF met donc en place deux services de bus remplacement. Les trains desserviront Mitry à la cadence de deux par quart d'heure, puis des navettes omnibus (une toutes les dix minutes) prendront le relais entre Aulnay et l'aéroport Charles De Gaulle 1-RoissyPôle, d'une part, et Mitry et l'aéroport Charles de Gaulle 1-RoissyPôle, d'autre part. Les voyageurs souhaitant se rendre à Charles de Gaulle 2-TGV sont invités à emprunter le CDG-VAL au départ de l'aéroport Charles De Gaulle 1. Il s'agira des neuvième et dixième week-ends de fermeture sur cette ligne depuis le début des travaux, il y a un an. Ces derniers visent à fluidifier le trafic. (En voilà une bonne nouvelle !). Prevoyez donc des temps de parcours allongés d'une demi-heure à heure de plus que d'habitude depuis le centre de Paris. Bon courage. 

Source : http://www.air-journal.fr

Si vous adorez cuisiner mais que pour une raison ou une autre vous préférez manger en ville, alors La Boucane est sans aucun doute une très bonne option. Située 48 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois cette crêperie-saladerie peut faire office de brasserie. Pour la petite histoire, le nom de La Boucane vient de la pièce qui servait à fumer les poissons dans les ports de pêche.

Côté portefeuille, pour une galette bretonne La Brocéliande (champignons sautés, lardons, crème fraîche) en plat principal accompagnée d'une crêpe beurre-salé caramel en dessert le tout arrosé d'un kir breton puis un café il vous faudra débourser environ 17 euros. Une remarque en passant : même si vous êtes un fier pirate ne vous aventurez pas à faire la conversion en francs cela vous donnerait des envies subites de démondialisation !

Plaisanterie mise à part, la Boucane vous recevra donc dans un décor classique pour un prix raisonnable. Bon appétit bien sûr et n'hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires si le cœur vous en dit. Au passage j'en profite pour faire un clin d'œil amical au blogueur qui m'a fait découvrir cet endroit.

La boucane, 48 boulevard de Strasbourg. Du mardi au samedi, le midi de 12h à 15h et le soir de 19h30 à 22h30 avec une extension jusqu'à 23h les vendredis et samedis. Réservations au 01 48 69 91 00. Site internet : http://www.laboucane.fr/home.html

Depuis des semaines tout le monde en parle. L'agitation autour de la fermeture potentielle du site PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois alimente les conversations et les spéculations.  Chacun y va de son petit article, de son communiqué de presse ou même de sa question au gouvernement. Pourtant le temps passe et aucun élément  autre que des paroles de circonstance ne vient apporter de certitudes quant à la pérennité de l'activité du groupe automobile dans notre ville.

Un groupe en bonne santé financière

Premier élément de surprise, il me semble n'avoir vu personne se pencher sur la santé financière de cette entreprise. Pourtant quelques clics permettent l'accès à des données pour le moins instructives (ici). Ainsi, au troisième trimestre 2011, le chiffre d'affaires du Groupe est-il en progression de 3,5 % par rapport à 2010. S'il faut bien admettre qu'à périmètre identique le chiffre d'affaires de la branche automobile est en baisse de 1,6 %, ce dernier progresse de 4,1 % sur 9 mois d'activité lorsque l'on compare 2011 à 2010.

Ces éléments viennent confirmer ceux publiés par PSA dans un communiqué de presse daté du 27 juillet 2011 (là). Le Président du Directoire y déclare la "robuste performance" du Groupe malgré les effets dus à la catastrophe nucléaire survenue au Japon et la hausse du prix des matières premières qui pénalisent particulièrement sa branche automobile. En outre, cette dernière montre des signes de croissance extrêmement encourageant sur les marchés émergeants. Ainsi, les ventes de véhicules progressent de 10,2  % en Chine, de 21,7 % en Amérique Latine et même de 65,5 % en Russie. Globalement, enfin,  le chiffre d'affaires et le résultat net part du Groupe étaient affichés en progression notable.        

De la rentabilité avant tout et de l'impuissance supposée des politiques

Toutefois, ces belles promesses d'avenir semblent paradoxalement s'ouvrir sur de sombres perspectives.  Pas pour tout le monde néanmoins. Car si PSA Peugeot Citroën annonce des coupes franches dans ses effectifs (on parle de 6 000 postes en moins l'an prochain) et des réductions de coûts massives (800 millions d'euros) en Europe, le constructeur s'apprête à investir 940 millions d'euros au Brésil pour doubler sa capacité de production d'ici 2015 ! Le Groupe automobile sait donc parfaitement mesurer les critères qui contribuent à sa rentabilité à travers ses comptes de résultats, bilans, budgets, ajustements de prévisions, recherche des écarts, ratios, et autres plans triennaux qui lui servent à élaborer sa stratégie industrielle.

Cette dernière se décline alors en différents objectifs à atteindre pour maintenir le cap dans la direction souhaitée ! Personne ne saurait l'ignorer ! A commencer par nos politiciens ! D'un certain point de vue leurs gesticulations actuelles sont presque pathétiques ! Soit ils font semblant d'être naïfs, ce qu'ils ne sont forcement pas, soit leur impuissance à obtenir des informations claires et précises est preuve d'un immobilisme consternant ! On n'est plus à l'école et il ne suffit pas de lever le doigt gentiment pour demander des réponses ! Il faut taper du poing sur la table et mettre les principaux protagonistes de cette histoire devant leurs responsabilités ! Obtenir du concret et de la visibilité sont des préalables incontournables afin de pouvoir réagir et anticiper en cas de besoin.

Les discours et poncifs convenus ne suffisent plus à masquer l'atmosphère d'insécurité qui règne sur le sort de l'usine PSA. Et l'épée de Damoclès que l'on laisse sciemment planer au dessus des salariés de l'entreprise et leurs familles ainsi que sur la ville d'Aulnay-sous-Bois est tout bonnement intolérable. Franchement, de qui se moque-t-on ?

Stéphane Fleury

Si cette semaine et la programmation télévisuelle vous ont paru particulièrement éprouvantes, alors n'hésitez pas à vous diriger vers l'Espace Jacques Prévert pour deux projections placées sous le signe de la terreur nippone. Le cinéma de quartier propose en effet ce vendredi une soirée épouvante avec la diffusion de deux classiques du genre en version originale sous-titrée : Ring à 20h30 suivi de Battle Royale à 22h30... On en frissonne d'avance !  

Ring (1998) un film réalisé par Hideo Nakata. Durée : 1h38

Un soir, seules à la maison, deux lycéennes se font peur en se racontant une mauvaise blague. Une étrange rumeur circule à propos d'une cassette vidéo qui , une fois visionnée, déclenche une terrible malédiction : une mort annoncée sept jours plus tard. Après le décès de sa cousine Tomoko Oishi, Reiko Asakawa, une jeune journaliste, enquête, mais très vite le maléfice la rattrape. Le classique de l'épouvante japonaise. A voir absolument sur grand écran.

Battle Royale (2000) un film réalisé par Kinji Fukasaku. Durée : 1h53

Dans un avenir proche, les élèves de la classe B de 3è du collège Shiroiwa ont été amenés sur une île déserte par une armée mystérieuse. Un adulte surgit tout à coup devant eux : leur ancien professeur Kitano. Il leur annonce qu'ils vont participer à un jeu de massacre dont la règle consiste à s'entretuer. Seul le dernier survivant pourra regagner son foyer.

Ce soir à partir de 20h30, Espace Jacques Prévert, 134 avenue Anatole France, tél 01 48 68 78 00

Possibilité de restauration légère entre les deux films

Tarifs : 1 film 4,30 euros.  Moins de 25 ans : 2,80 euros / 2 films : 7 euros. Moins de 25 ans : 5 euros  

Rampe, modules de découverte, lanceur courbe, double lanceur incliné, module de découverte équipé d'un module de glisse et modules de glisse... Mais de quoi s'agit-il ? Non pas d'un tremplin de saut à ski mais bel et bien du skate parc du stade du Moulin neuf d'Aulnay-sous-Bois. N'hésitez donc pas si le cœur vous en dit à rejoindre les joggeurs, rugbymen, footballeurs, mordus d'athlétisme et autres basketteurs pour un moment de sport fun dans un joli cadre aéré et arboré.

En outre les amateurs de tags comme Petit Louis (ici) ne seront pas déçus...

Stéphane Fleury

Dans un article précédent (ici) nous évoquions la répétition publique du spectacle Disparus donnée le 12 octobre dernier au Centre de Danse du Galion. Le sujet en est les événements tragiques survenus le 17 octobre 1961 à Paris. Ixchel Delaporte revient sur cette représentation pour nous la faire vivre de l'intérieur et danser contre l'oubli...

Au Blanc-Mesnil, la compagnie No Mad a créé un spectacle en hommage aux morts du massacre du 17 octobre 1961. Reportage au centre de danse du Galion, à Aulnay-sous-Bois, où les danseurs ont montré un condensé de la chorégraphie aux enfants d'un centre de loisir.

Un groupe d’ouvriers marche d’un pas cadencé, le poing levé. Ce sont les «Français musulmans» qui défilent pacifiquement dans les rues de Paris. Un bruit de bombe retentit. Tout le monde à terre. Les corps des vingt danseurs font éclater la violence d’un événement passé sous silence. Au centre de danse du Galion à Aulnay-sous-Bois, devant un groupe d’enfants d’un centre de loisirs, une dizaine de danseurs sont venus montrer un condensé du spectacle. Au-delà des prouesses techniques, un des danseurs explique à la fin du spectacle la force du hip-hop, capable de transformer une énergie négative en énergie positive. Le spectacle est assuré par des danseurs d’âges différents et d’horizons pluriels. Tous ne sont pas professionnels mais tous « viennent défendre les disparus et leur mémoire », tranche le chorégraphe.

Voilà un an que Mehdi Slimani médite sur ce projet. « J’ai rencontré cette histoire du 17 octobre à l’université grâce à un professeur de philosophie. J’ai creusé en lisant Meurtres pour mémoire, de Didier Daeninckx. Je me suis beaucoup documenté. Pour retranscrire ce fait historique, je trouvais que la gestuelle revendicative urbaine était la plus appropriée. » Octobre 1961, c’est aussi un contexte par lequel commence le spectacle : en groupe, les danseurs répètent les mêmes mouvements. Les ouvriers algériens travaillent à la chaîne. Lorsque l’un d’eux, roué de coups par un policier, s’absente de la chaîne, ce sont tous les rythmes qui se cassent. Le couvre-feu, injuste et raciste. « Dans cette usine, à la mécanique parfaite, la répression, les interpellations dérèglent ce quotidien minuté par un chronomètre. »

Faire connaître cette histoire

À la question de la méconnaissance de cet épisode sanglant de l’histoire de France, un danseur répond : « J’en avais entendu parler et j’ai même de la famille qui a vécu pendant cette période inquisitoire de contrôles permanents. Ça a été une occasion d’en parler avec mes grands-parents. » 
Et Mehdi Slimani de conclure : « Ça fait cinquante ans que tout cela est arrivé. Nous dansons cette histoire pour la faire connaître. Mais surtout, il faut que vous sachiez que c’est grâce à tous ces hommes et à toutes ces femmes que vous avez droit à l’égalité. » Le lundi 17 octobre 2011, 
la compagnie donnait le spectacle pour l’inauguration d’une place du 17-Octobre-1961, au Blanc-Mesnil.

Source : Ixchel Delaporte. Photo : Benjamin Géminel.

C'est un fait, notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois sait parfaitement s'adapter au rythme des saisons en offrant pour chacune d'entre elles des activités adaptées. Les aulnaysiens peuvent ainsi profiter de la fête des fleurs au printemps et d'une plage sous le soleil exactement en été. De même, l'automne célèbre les arbres et l'hiver glisse sur l'incontournable patinoire. Mais cette année notre commune pourrait créer la sensation ou le "buzz", comme on l'appelle en langage blogosphérique, avec l'arrivée ni plus ni moins d'un tremplin de saut à ski ! Un vrai défi technologique si l'on songe que cet équipement, sans doute temporaire, pourrait voir le jour en plein cœur du centre-ville à proximité de la gare.

Toujours l'appareil photo en bandoulière à l'affût du moindre scoop, Aulnaylibre ! vous livre en exclusivité les premiers clichés (ci-dessus et ci-dessous) de ce qui pourrait indéniablement constituer l'attraction hivernale de l'année 2011 dans la région Ile-de-France ! A n'en pas douter, la SNCF a probablement contribué à sa manière à cette affaire en fournissant le plus gros du matériel. Cette opération bien venue serait en effet de nature à  redorer le blason du RER B quelque peu terni par le chaos des semaines passées...

Stéphane Fleury

Deux petites vidéos d'un voyageur coincé sur la ligne du RER B en gare de Sevran-Livry direction Aulnay-sous-Bois. La première montre que le trafic n'est pas paralysé pour tous les trains. S'agit-il d'un convoi de marchandises ou de déchets nucléaires ? En tout cas il a l'air mieux loti que celui des humains. La seconde illustre l'incompréhension des usagers, dont certains ont des rendez-vous à l'autre bout de Paris, face au conducteur de la rame totalement incapable de fournir la moindre explication ou information. Si le cœur vous en dit n'hésitez à relater votre vision de ce charmant début de soirée en commentaires...

Stéphane Fleury, usager du RER B (c'est pas ce que j'ai réussi de mieux dans la vie !)

Cet automne, la libraire Folies d'encre, située 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois, s'intéresse à la vie secrète des jouets. Elle vous invite le mercredi 9 novembre à 16h à découvrir ce que peuvent bien faire les jouets dès que nous avons le dos tourné !

Autour de quelques livres, Annabelle la Rebelle, Nickel, Tacalogue de jouets, La Boîte à joujoux, Tournicotte, L'indien et le dinosaure, venez profiter d'une lecture-goûter sur le thème des jouets.

Cet événement s'adresse aux enfants à partir de 4 ans. Animation gratuite sans obligation d'achat. Réservation conseillée au 01 48 66 12 85. Vous pouvez télécharger l'intégralité de l'annonce en cliquant ici.

La Maison de l'environnement située Allée Circulaire au coeur du Parc Faure d'Aulnay-sous-Bois organisait lundi pour les enfants des ateliers d'activités autour de l'eau. L'espace d'une journée (pique-nique à emporter), au travers de petites expériences et de jeux ludiques, les plus jeunes d'entre nous étaient amenés à découvrir ou redécouvrir les propriétés de ce que l'on nomme désormais l'or bleu tant cette ressource est précieuse. Une partie de la rédaction d'Aulnaylibre ! était sur place en pleine immersion !

Ces ateliers sont en quelque sorte une déclinaison autour de l'exposition "l'eau H2O" actuellement en cours et prévue jusqu'au 22 janvier 2012 à la Maison de l'environnement. Organisée dans le cadre du projet Escale d'eau, initié début 2011 par l'OHU (Observatoire de l'hydrologie urbaine) du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, elle permet d'explorer l'eau sous toutes ses facettes : son histoire, sa géographie ou encore ses propriétés physico-chimiques...

Un petit livret permet de prolonger le plaisir à la maison en famille et de distiller au passage quelques conseils ou éco-gestes afin de préserver et protéger l'eau.

Au final on pourra légitiment déplorer qu'un tel écrin ne soit accessible au grand public qu'une seule fois par mois !

Renseignements : Maison de l'environnement. Allée Circulaire, Parc Faure. Tél : 01 48 79 62 75. Ouverture tous les jours du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h sur rendez-vous et un week-end par mois au grand public.

General Elektriks et Mariama devraient éclairer la scène des musiques actuelles ce vendredi 28 octobre pour un concert qui s'annonce lumineux... Voici quelques mots sur ces deux artistes.

Derrière General Elektriks se cache l'artiste français RV (Hervé Salters). Musicien polyvalent et spécialiste des instruments vintage des années 60-70's (Fender Rhodes, guitares Hammond, Clavinet ...). General Elektriks puise son inspiration dans des genres divers (le hip-hop, la soul, la pop, les musiques électroniques) en combinant rétro et électro. En exil artistique à San Francisco depuis 1999, il a collaboré entre autres avec le collectif Quannum (les rappeurs de Blacklicious ou Lyrics Born...). On se rappelle les tubes de son précédent album comme "Helicopter" ou "Raid the Radio". Avec son dernier opus : Parker Street, General Elektriks combine son live et studio, nous emmène en discothèque dans les années 80 grâce à des vibes de funk et de soul décomplexée.

La première partie sera assurée par Mariama qui compose et écrit depuis l'âge de quinze ans. Elle en a aujourd'hui vingt cinq et sort son premier album en septembre. Elle vit à la croisée des chemins Folk, Soul, Reggae sur une terre de contrastes. La bande-son de son Road Movie musical nous dirige librement d'un "Easy Way Out" vers un "No Way". Libre sans être utopique, Mariama en solo guitare-voix, c'est déjà tout un programme.

Vendredi 28 octobre à partir de 21h. Le Cap, 56 rue Auguste Renoir. Tarifs : 5€-8€-10€ Renseignements au 01 48 66 94 60

Source : Le Cap Musiques actuelles du monde, programme de septembre, octobre, novembre, décembre 2011

Le 13 mars 1932, la première pierre de l'actuelle mairie est posée. Le bâtiment conçu par l'architecte parisien G.F LEVEQUE illustre la souveraineté municipale : électeurs, conseil municipal et maire. L'ensemble en pierre de St-Maximin (commune de l'Oise) est dominé par un campanile symbolisant le pouvoir républicain des élus. L'Hôtel de Ville est inauguré le 1er juillet 1934.

La solution était donc le campanile de la mairie, alors en construction. Merci à toutes et à tous de votre participation et un grand bravo à celles et ceux qui ont trouvé ! Au passage nous adressons un petit clin d'œil amical à Zohra pour son message qui va droit au cœur de la rédaction. Vous trouverez ci-dessous une autre image de l'Hôtel de Ville dans sa configuration actuelle.

Nos élus étaient réunis à l'Hôtel de Ville le jeudi 20 octobre 2011 pour le traditionnel Conseil municipal mensuel. Le premier sujet d'importance évoqué ce soir là a été celui de l'intercommunalité. Aulnaylibre ! était bien entendu présent dans la salle pour vous relater la substantifique moelle des débats...

Mais d'abord l'intercommunalité qu'est-ce que c'est ?

Imaginez un instant qu'Aulnay-sous-Bois décide de ne plus rester seule et de s'associer à d'autres villes au sein d'une communauté d'agglomérations. Une fois réuni, ce groupe de communes pourrait gérer ensemble un certain nombre de compétences (aménagement du territoire, développement économique, habitat...) à l'échelle du territoire ainsi créé. Voilà de façon simplifiée résumée la philosophie de l'intercommunalité.

Or il se trouve que le préfet a fait une proposition à  la ville d'Aulnay-sous-Bois. Celle de rejoindre, dans le cadre du contrat de développement territorial (CDT) la communauté d'agglomération formée en 1997 par les deux communes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil. S'y ajouteraient Sevran et Livry-Gargan.

Comme l'a expliqué Philippe Gente, passé de la délégation de la démocratie locale à celle du Grand-Paris et de l'intercommunalité pendant le mercato d'été, l'objectif de ce processus serait de ne plus rester seul et de mettre en commun les moyens dont dispose chaque ville. L'intercommunalité permettrait en théorie de lutter contre les inégalités sociales et territoriales, de stimuler le développement économique dans un souci de compétitivité accrue, de répartir l'effort de construction de logements etc... Elle sonnerait comme "la fin des égoïsmes" a poursuivi M. Gente. Néanmoins, en l'état actuel, la proposition du préfet a été jugée "peu ambitieuse" et une "demande d'avis défavorable"  a été formulée par l'élu concernant cette délibération. Les débats ou plutôt les interventions successives des différents groupes politiques se sont alors enchaînées...        

Jacques Chaussat, s'exprimant au nom du Parti Radical, a considéré pour sa part que la proposition du préfet représentait "un document de travail intéressant qu'il appartenait aux élus d'enrichir". Bien qu'Aulnay-sous-Bois n'ait pas l'obligation impérieuse d'entrer en intercommunalité, Monsieur Chaussat a expliqué que "notre ville y avait intérêt et ceci dans les meilleurs délais". Toutefois la sagesse voudrait que nous commencions par former "une première ossature" avec quelques villes avant d'envisager "un élargissement progressif". Se précipiter tout de suite dans un regroupement de communes à grande échelle pourrait s'avérer hasardeux dans l'optique de la réussite d'une cohésion territoriale, sociale et économique. Il a conclu en insistant sur le fait qu'un tel processus devait viser "l'intérêt supérieur de la population" et s'élaborer en laissant de côté les clivages politiques.

Alain Amédro, pour Europe Ecologie Les Verts, a marqué ostensiblement sa satisfaction de voir le débat sur l'intercommunalité "enfin" engagé. Il a déploré qu'il ait fallu attendre la proposition du préfet pour avancer sur le sujet. De son point de vue, l'intercommunalité doit s'envisager sous l'angle de "la solidarité et du rééquilibrage des richesses entre les communes". Les villes d'un même territoire doivent cesser de se concurrencer. Fidèle aux thèmes de sa formation politique, le vice-président du conseil régional a de plus insisté sur la nécessité de "préserver les terres agricoles et de recycler les zones d'activités vieillissantes plutôt qu'en créer de nouvelles". Il a terminé en expliquant qu'il restait encore de nombreuses inconnues dans l'équation et notamment l'état d'avancée des discussions avec les autres communes.

A l'instant précis de la fin de l'intervention de l'élu écologiste, le maire de la ville Gérard Ségura, tel Chronos le maître du temps, a fait remarquer qu'Alain Amédro avait parlé huit minutes et demi et ainsi respecté les dix imparties... Le premier édile est assez tatillon sur les temps de parole on dirait.

Nous faisons une pause dans notre compte-rendu... En seconde partie, nous évoquerons les interventions d'Alain Boulanger, des élus de l'UMP et la conclusion du maire.

Stéphane Fleury

Source photo : Philippe Gente (aulnay-sous-bois.fr), Jacques Chaussat (partiradical.fr), Alain Amédro ( bagnoletenvert.com)