Publié le 27 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 52,62%

Frank Cannarozzo (UMP) : 47,37%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 27 Mars 2011

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Voici les taux de participation du second tour des élections cantonales Aulnay-Nord.

11h00 : 6,38 %

16h00 : 23,47 %

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 27 Mars 2011

La CRIIRAD vous connaissez ? Derrière ce sigle se cache la commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité. Organisme indépendant des exploitants du nucléaire et de l'Etat, sa mission consiste notamment à contrôler la radioactivité dans l'environnement et informer la population sur les risques éventuels de contamination. Elle a été créée en 1986. Cette année là un accident nucléaire provoqua la catastrophe de Tchernobyl, centrale située en Ukraine.

Un panache radioactif se dirigea alors vers la France. Pour ceux qui s'en souviennent, on expliqua à l'époque, dans un premier temps, qu'il ne représentait aucun danger et qu'il allait s'arrêter aux portes de notre pays. Pour convaincre le public, Antenne 2 ( maintenant France 2) alla même jusqu'à bidonner un bulletin météo avec un énorme panneau stop apparaissant à la frontière nord-est comme si un mur invisible devait miraculeusement protéger la France... C'était évidemment totalement faux...

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Aujourd'hui l'histoire se répète. Plus loin de nous certes, au Japon, mais l'impact des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi semble incertain malgré les messages rassurants des médias. Pour preuve, la CRIIRAD enchaîne les communiqués exprimant sa colère et son indignation devant le fait que tous les résultats d'analyse de la radioactivité de l'air ne soient pas rendus publics. Pourquoi ? Y'aurait-il quelque chose à cacher ? Sans vouloir sombrer dans la paranoïa il est troublant que toutes les données ne soient pas accessibles...

Ceux qui nous gouvernent sont-ils si peu soucieux de notre santé qu'ils ne jugent même pas utile de fournir aux citoyens une information fiable, claire, précise et indépendante permettant à chacun de connaitre les risques potentiels afin de pouvoir le cas échéant s'y préparer dans une relative sérénité plutôt que sous le coup de la panique ? Faut-il déjà songer à stocker des comprimés d'iodure de potassium tout en se mettant à l'abri pour protéger efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d'iode radioactifs qui pourraient intervenir ?

Je n'en sais rien et c'est bien le problème. Je n'ose croire qu'on nous sacrifie parce que la machine économique doit continuer à tourner coûte que coûte. En attendant cette loi du silence est totalement intolérable et franchement pas très rassurante...

Vous trouverez les différents communiqués de la CRIIRAD en cliquant ici

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 26 Mars 2011

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Source : Déplacementspros.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 26 Mars 2011

 

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Source : Le Parisien du 26 mars 2011

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 25 Mars 2011

Lorsqu’on regarde le budget du Conseil général de la Seine-Saint-Denis on est frappé d’une chose : du social, mais très peu d’économie ! Vous me direz : c’est normal. C’est la vocation du département. Mais cela n’est pas aussi simple. Car il y a social et social…

 

Un social qui n’accapare pas tout le budget et permet de financer des investissements utiles et nécessaires pour l’avenir ou un social qui asphyxie les ressources du département. Un social qui résulte de la santé de l’économie ou un social qui, au contraire, procède d’une claire insuffisance de l’économie. Or la Seine-Saint-Denis appartient, sans conteste, à la deuxième catégorie : tel est son drame !

 

Nous avons donc en Seine-Saint-Denis un social beaucoup plus structurel que conjoncturel ; un social qui s’installe et se développe alors qu’il ne devrait être qu’un outil d’accompagnement. Et donc, au total, un social qui se révèle très coûteux.

 

Parce que le tissu économique est trop faible et le chômage trop fort. Parce que l’éducation en déshérence de certains enfants ou adolescents coûte fort cher à la collectivité. Parce que le territoire concentre en son sein des handicaps multiples : défaut de formation et donc salaires trop faibles, mauvaise image de marque, insécurité, absentéisme, assistanat, etc.

 

Or à partir d’un même constat, vous pouvez adopter deux politiques très différentes. Une qui prend le problème à la racine et une autre qui panse les plaies.

 

Une qui crée les conditions d’un cercle vertueux :

 

-   Investissements économiques, formation professionnelle, niveau d’éducation, emploi, qualification, revenus et pouvoir d’achat plus élevés, recettes fiscales et donc financement sain d’une politique sociale pour les plus faibles, les anciens ou les accidentés de la vie.

 

Une autre qui essaie de compenser, mais sans succès, les effets d’un cercle vicieux :

 

- Faiblesse des investissements, absence de formation professionnelle, chômage prolongé, qualifications, revenus et pouvoir d’achat plus faibles, difficultés familiales, etc. De cela résulte une assiette fiscale plus faible rendant plus difficile le financement très coûteux d’une politique sociale essayant - mais sans jamais y parvenir vraiment - de colmater les brèches dues aux difficultés énumérées plus haut.

 

Alors, laquelle de ces deux politiques choisirez-vous ?

 

Personnellement, j’ai fait mon choix !

 

Comment vous l’appelez, vous ? Moi, je l’appelle le choix du bon sens.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 25 Mars 2011

Dans un de mes billets précédents j’ai eu l’occasion de m’interroger sur les notions de droite ou de gauche. Qu’en est-il maintenant de l’Ecologie ?

 

Il n’y a pas si longtemps, nous avions des Verts quasi inexistants dans le paysage politique français. Souvenons-nous des derniers résultats de Dominique Voynet quand elle se présenta à l’élection présidentielle. Je n’aurai pas la cruauté de les rappeler.

 

Nous n’avions,à ce moment là, qu’un groupuscule politicien qui se chamaillait sans cesse fort de multiples courants alors….Pour sûr, il étaient de gauche, mais si peu nombreux…

 

Puis vinrent les élections présidentielles de 2007 et ce fameux pacte écologique de Nicolas Hulot, auquel succéda le Grenelle de l’Environnement ! Tout le monde écolo ! Mais jamais on n’a autant avancé dans le domaine de l’écologie….Rappelons-nous d’ailleurs, à quel point,  Dominique Voynet fut bridée lorsqu’elle était ministre de l’environnement de Lionel Jospin !

 

Bref, même sous un gouvernement de gauche, les écolos n’étaient pas à la fête, et d’ailleurs l’écologie n’était pas encore à la mode. Alors à quoi bon s’en préoccuper ? Si peu d’électeurs !

 

Puis vinrent les élections européennes et le phénomène Europe Ecologie. Un discours clair. Une campagne uniquement tournée vers des thématiques européennes et le succès que l’on sait, puisque dans l’intervalle il y eut quelques prises de conscience sur le réchauffement climatique, l’épuisement des énergies fossiles, etc. Et alors, là, ô divine surprise, Europe Ecologie finit par presque égaler nos amis socialistes !

 

Comment cela a-t-il été possible ?

 

1.      D’abord il s’agissait d’élections à la proportionnelle.  Dés lors le poids des appareils ou des petits « arrangements entre amis » n’était plus aussi indispensable ou  nécessaire.

 

2.      Ensuite l’autorité de Daniel Cohn-Bendit a fait taire toutes ces petites querelles intestines d’autant qu’il ne s’agissait pas d’un enjeu strictement national.

 

3.      Enfin, il est bien évident que les électeurs qui ont voté Europe Ecologie allaient bien au-delà de l’étiage traditionnel de la gauche écolo, qui, rappelons-le était fort bas.

 

Puis vinrent les élections régionales qui marquèrent un certain tassement, bien que le score fût encore honorable.

 

Tout ça, pour dire quoi ?

 

1.      Qu’on ne peut pas laisser l’écologie à des politiciens qui n’ont pour seul souci que de ratisser des électeurs

 

2.      Que beaucoup des solutions écologiques, comme on pourra le voir lors des prochaines élections présidentielles échappent largement aux schémas binaires gauche-droite. Ainsi, qui peut dire lequel est le plus écolo de Jean-Louis Borloo ou de Dominique Strauss-Khan ?

 

3.      Que le seul qui pourrait, peut-être, porter les écolos à un score honorable lors de l’élection présidentielle serait Nicolas Hulot (car on voit bien que la candidature d’Eva Joly ne prend pas). 

 

4.     Qu’il est de notoriété publique que la « culture » de N. Hulot n’a rien à voir avec celle d’un J.V. Placé (vert tendance sénateur) et que N.Hulot ne s’est jamais défini comme un homme de « gauche », si l’on entend par là la culture des caciques nationaux ou départementaux du Parti socialiste.

 

5.     Que la pêche aux voix n’autorise pas tout.

 

Alors l’écologie ?

 

A gauche ?  Peut-être oui, mais laquelle ? A posteriori pas celle qui a cours à Aulnay-sous-Bois si l’on en croit les multiples incidents et fâcheries qui ont émaillé des fiançailles vite interrompues. D’ailleurs le programme Agenda 21 n’a-t-il pas été retardé, car les écolos n’ont pas pu avoir les coudées franches sur ce dossier ?

 

A droite ? Cela dépend là aussi. Je crois qu’il faut juger au cas par cas. Ce que je sais en revanche c’est que tous les travaux préparatoires à un Agenda 21 étaient déjà largement formalisés du temps de la « droite » et que la réalisation de la Maison de l’Environnement est à porter au crédit de la « droite ».

 

Ailleurs ?  Sûrement, s’il s’agit d’une autre façon de « faire de la politique ». Mais dans ce cas là, je suis sûr que ce Monsieur Placé n’a pas sa place au sein d’un tel mouvement.

 

Cela étant, Aulnay libre ! ne fait qu’apporter des éléments d’information et de réflexion.

 

Mais, ici nous faisons confiance aux lecteurs comme aux électeurs.

 

Alors, faîtes-vous votre propre opinion.  Loin des mots d’ordre simplistes…

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 25 Mars 2011

La vie est amusante… Il y a encore des gens pour s’imaginer qu’ils sont propriétaires des voix de leurs électeurs !...

 

Tout cela montre bien au fond, le mépris qu’ils ont envers eux. Comme si les gens n’étaient pas capables de se déterminer par eux-mêmes…Surtout les écolos !

 

Oyez amis écolos d’Aulnay, vous ne le saviez pas, mais vous avez un ami qui, est, paraît-il,  secrétaire national adjoint d ‘ « Europe Ecologie Les Verts »…

 

Ce Monsieur, personne ne le connaît ou presque…Mais il trouve quand même le temps de venir se faire photographier à Aulnay avec notre candidat-maire. Clic clac Kodak…Trois petits tours et puis s’en va. 

 

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Nous avions déjà été gratifiés sur le document de campagne du candidat socialiste des « people » du Parti socialiste qui sont tous à peu près rivaux et se détestent cordialement. Voilà t-y –pas qu’on nous sort de derrière les fagots un « people » vert !

 

Notre candidat confond peut-être les « people » avec le peuple…

 

On ne sait pas s’il est bien placé, là où il est, ce Monsieur Placé. Mais ce que l’on sait, c’est qu’il veut devenir sénateur…Et donc se faire bien voir de ses amis socialistes.

 

Alors peu importe les positions que vous avez prises sur le plan local. Ce Monsieur n’a pas l’air d’être très au courant de la vie aulnaysienne. Il n’a pas l’air non plus d’avoir un grand respect pour la démocratie locale et les adhérents d’Aulnay Ecologie.

 

Car, devinez un peu… contrairement au candidat de sensibilité écologique à Aulnay, ce Monsieur appelle à voter pour le candidat socialiste ! Et comme ça, au débotté, à la dernière minute…Etrange façon de faire, vous ne trouvez pas ?

 

Et pour vous montrer où va la perfidie, dans son tract, il fait figurer son nom en tout petit (c’est sûr, personne ne le connaît), mais en gros sa fonction, chez les Verts.

 

Mais de qui se moque-t-on ? Des électeurs écolos assurément.

 

Car, il est dit dans ce tract : « Conformément aux décisions de la fédération départementale d’Europe Ecologie Les Verts, et soucieux du rassemblement de la Gauche, des Ecologistes et des Verts à Aulnay-sous-Bois, j’appelle… »

 

Mais pour qui se prend ce Monsieur ?

 

1.      Si la fédération départementale d’Europe Ecologie Les Verts avait voulu publier un communiqué, nous pensons qu’elle l’aurait fait de sa propre initiative, sans avoir besoin du concours de ce Monsieur.

 

2.      Si ce Monsieur est si soucieux du rassemblement de la Gauche, des Ecologistes et des Verts à Aulnay-sous-Bois la moindre des choses aurait été de prendre langue avec les écolos d’Aulnay, pour savoir de quoi il retourne précisément à Aulnay et de s’enquérir des raisons pour lesquelles précisément, il n’y a pas de rassemblement.

 

3.      Si ce Monsieur avait quelque influence dans son parti, il aurait dû se soucier de la chose, avant que précisément la rupture ente socialistes et écologistes n’éclate sur Aulnay.

 

De toutes façons cela n’est qu’un épisode peu glorieux de plus, de la part de gens qui s’imaginent qu’avec des manœuvres d’appareils ils vont conquérir le cœur et la raison d’électeurs qui sont bien assez grands pour savoir ce qu’ils ont à faire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 25 Mars 2011

Ce soir, bien placé au fond de la boite aux lettres, je suis tombé sur un tract d'Europe-Ecologie-Les Verts. Avec une chouette photo devant la gare dis-donc. Gérard Ségura, le candidat-maire au second tour des élections cantonales,  avec à ses côtés Jean-Vincent Placé, le bien nommé justement.

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Et que dit-il Jean-Vincent Placé qui, d'après Wikipedia, est membre du bureau exécutif d'Europe Ecologie et deuxième Vice-président de la région Ile-de-France, chargé des transports et des mobilités ? Et bien ni plus ni moins qu'il faut voter Gérard Ségura et Leila Abdellaoui au second tour des cantonales !

Avouez que c'est comique quand même ! Oui à Aulnay-sous-Bois, la ville où les représentants locaux d'Europe-Ecologie-Les Verts ont démissionné avec fracas en dénonçant les pratiques inacceptables de l'actuelle majorité en place et en particulier celles du maire !

De quoi déboussoler n'importe quel électeur d'Europe-Ecologie-Les Verts qui doit se demander ce soir à quel saint se vouer ! Comment au sein d'un même parti deux approches totalement antagonistes peuvent-elles s'exprimer ? Y'aurait-il de la friture sur la ligne, enfin je veux dire des problèmes de communication dans cette formation politique ?

En tout cas, ce dont je suis sûr, c'est qu'il y en a un qui doit bien se marrer ce soir. Parce que non seulement avec ce tract il va probablement récupérer une bonne partie des voix écologistes et qu'en plus il envoie par la même un joli camouflet à François Siebecke et à tous les représentants locaux d'Aulnay Ecologie-Les Verts !

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 25 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

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L'Etat mal à l'aise sur la question

L'Etat, enfin, n'est pas épargné pour sa mollesse sur ce front. Peut-être parce que, comme l'indiquait le gouvernement en réponse aux critiques de la Cour des comptes sur ce sujet dans son rapport général 2009, l'endettement local est "largement disséminé" et ne représente qu'un "risque globalement diffus" et en tout cas pas "systématique". "Nous suivons cette question avec beaucoup d'attention", insiste Philippe Richert, le ministre des Collectivités territoriales, mais les ministères se retranchent vite derrière la "libre administration" accordée par la loi de décentralisation de 1982, et le respect de contrats d'ordre "privé". Même des professionnels de la finance s'étonnent que l'Autorité des marchés financiers (AMF) ne se soit jamais autosaisie de la question. "Actionnaire important de Dexia, l'Etat a longtemps fait le choix de fermer les yeux. Mais, après 2008, cela n'était plus possible", souligne-t-on du côté de l'Association des maires de grandes villes de France.

Les Finances et l'Intérieur ont donc confié à l'inspecteur général des Finances, Eric Gissler, la mise au point d'une charte de bonne conduite entre banques et collectivités territoriales, publiée en décembre 2009, et une circulaire de juin 2010 impose désormais davantage de transparence sur ces opérations. "C'est un peu tard, ironisent les élus, car ce n'est plus le sujet : ce modèle économique s'est écroulé !" Pour tous, le problème est le stock de dettes. Le Parti Socialiste a monté un groupe de travail sur une société de défaisance, à l'américaine, pour y isoler ces dettes toxiques, à laquelle l'Etat apporterait évidemment son financement. Mais pour le moment, du côté de Bercy, "c'est silence radio !". Ces emprunts sont décidément toxiques pour tout le monde.    

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 25 Mars 2011

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Il m’est arrivé parfois de parler de fromage…  Mais à la page 3 du n° 124 d’Oxygène, nous avons droit à un beau « camembert » ou une « vache qui rit », je ne sais plus ! Qui plus est multicolore ! Vous y trouverez, en effet :

 

-          du rose  (moi, la vie en rose, j’aime !),

 

-          du rouge plus ou moins vif (couleur du feu, mais aussi du sang)

 

-           du bleu plus ou moins foncé (comme beaucoup de français, c’est ma couleur préférée : cela évoque le ciel ou la mer, bref tout ce que j’aime)

 

-          du vert (couleur de la superstition mais aussi de la nature)

 

-          de l’orange (car c’est bien connu, en orange, tout s’arrange)

 

Toutes ces couleurs étant agrémentés de chiffres bizarres que l’on appelle des pourcentages. Mais de quoi, au juste ?

 

Bref, à l’heure du Power Point, il faut, bien évidemment, faire moderne !

 

Mais tout ça me fait immanquablement penser à cette fameuse part de marché (PDM pour les intimes) !

 

Et me rappelle ce dialogue savoureux :

 

-          « Alors, et toi, combien tu fais de part de marché, aujourd’hui ? » s’est écrié le      bateleur G à son concurrent D.

 

-          « Bof, ça pourrait aller mieux, mais j’ai une grosse réserve, il me suffit de la travailler au corps ».

 

-          « Tu n’y es pas du tout » lui répondit G ! « Moi, j’ai commencé depuis fort longtemps. J’ai tout ratissé du sol au plafond. C’est tout simple. Un job par ci, un logement par là, que sais-je encore et le tour est joué i »

 

-          « Comment fais-tu ? » lui répondit D  «  Tu sais très bien que tu ne vas pas pouvoir tenir toutes ces promesses ! »

 

-          « Mais qui te parle de les tenir ? » répliqua G. J’ai beau être King Kong, je ne suis quand même pas le Père Noël !

 

-          « Ah, bon ? », lui répondit D. « Si j’avais su que c’était aussi facile… »

 

-          « Tu vois, mon garçon» soupira G. j’applique juste la maxime bien connue : « Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent ! »

 

-          « Décidemment, il faut que j’apprenne de toi » concéda D. « Mais tout cela est-il bien honnête ? » demanda –t-il.

 

-          « Mais qui te parle d’honnêteté ? Ne sais-tu pas qu’en politique seul le résultat compte ? » s’exclama G. « Et peu importe les moyens, l’essentiel est bien évidemment d’arriver au but ! »

 

-          « Ah, bon, si tu le vois comme ça, c’est que tu dois probablement avoir raison… » répliqua D, avec une pointe d’amertume. Mais, non décidemment, se dit D « je ne veux pas de victoire à la Pyrrhus, ce n’est pas dans mes principes. »

 

-          « Grand fat !» tonna alors G. «  Les principes, je veux bien, mais avec quelques accommodements quand même ! »

 

-          « Mais comment le vis-tu ? » interrogea D dans sa naïveté touchante.

 

-          « Bof, je ne dors pas toujours très bien. » Et « quand je me regarde dans le miroir,  je ne me reconnais pas toujours » lui répondit alors G.  « Mais que veux-tu, le pouvoir, pour moi, c’est ma drogue. Si j’arrête, je suis foutu !»

 

-          Alors les yeux de D se sont éclairés ! Bon sang, mais c’est bien sûr. Il comprit alors tout l’acharnement et la mauvaise foi dont G pouvait faire preuve.

 

Juste pour un petit bout de pouvoir. La part de marché la meilleure et les avantages qui vont avec. Tout ça pour quoi ?  Pour satisfaire une soif de revanche ? Ou pour masquer la peur du vide ?

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 25 Mars 2011

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En tombant presque par hasard sur la page 2 du numéro 124 de Gaz carbonique, enfin je veux dire Oxygène, j'ai appris qu'une nouvelle modification du Plan Local d'Urbanisme se profilait à l'horizon... J'ai donc pris la liberté d'aller faire un petit tour ce matin au bureau des études urbaines, 3 rue Charles Dordain, pour m'informer et connaitre les secteurs concernés. Après avoir rencontré plusieurs personnes comme autant de barrages filtrants on a fini par me lâcher que les élus n'avaient pas encore approuvé le dossier !

Quelle magnifique exemple de langue de bois ! Nous sommes le 25 mars, on annonce dans "l'hebdo des habitants" une enquête publique dont les dates sont déjà connues, du lundi 11 avril au vendredi 13 mai, et on prétend que les choses ne sont pas déjà ficelées ! De qui se moque-t-on ? En attendant, les élus en place sont sur le point de lancer leur troisième modification en trois ans. Faut-il craindre le pire ?

Personne ne le sait encore. C'est un peu comme au loto ou au bonneteau, il y aura des gagnants et des perdants. Toujours est-il qu' à seulement quinze jours du début de la procédure, aucune association n'a été contactée, consultée, approchée,  pas même les associations agréées ! Une fois de plus le manège continue et ce sera la surprise pour tous !

Bonne ou mauvaise ? On prend les paris ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 25 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

 Tout commence par le meilleur...

Mais pourquoi donc avoir foncé tête baissée dans des formules aussi hasardeuses ? Parce qu'elles sont un rien perverses : tout commence par le meilleur, le pire n'arrivant - éventuellement- que plus tard. L'option sur indices combinée au prêt "fonctionne comme une assurance à rebours", explique l'avocat Michel Klopfer : "La banque verse une prime abaissant artificiellement le taux d'intérêt du prêt des deux ou trois premières années. C'est la période de "tarte aux fraises" durant laquelle la collectivité locale paie des intérêts à un taux inférieur au marché." On entre ensuite, et pour le reste de la vie du prêt, dans la zone de tous les dangers, car c'est la collectivité qui porte le risque en cas d'évolution défavorable des marchés, "et ce sans aucun plafond".

et93

"Avec la fin de la période de taux bonifié, le 24 janvier, on est entré dans le dur, confirme Philippe Yvin. Notre emprunt est désormais soumis aux aléas de la variation de cours entre le dollar et le franc suisse, et on peut passer d'un coefficient de 1 à 10 en termes de remboursement." D'autres vont suivre en 2011 et 2012, qui "dépendront eux aussi des décisions monétaires de la Fed américaine ou de la Banque centrale européenne", soupire Claude Bartolone.

La crise financière mondiale et ses bouleversements sont, de fait, passés par là et, à l'heure des comptes, des procès d'intention et des recours judiciaires, chacun pointe les responsabilités. Celle des clients, d'abord. Ces taux à 0,5 % ou 1 %, contre 3 % - 3,5 % sur le marché, ont fasciné les trésoriers des collectivités locales. Ils ont été crédules. "Il était facile pour les banques de les convaincre qu'ils allaient passer pour des génies de la finance aux yeux de leurs élus. Les collectivités empruntaient pour une charge d'intérêt égale et pouvaient construire leurs ronds-points sans augmenter les impôts. Elles découvraient "la nouvelle finance" en pensant que les banques allaient gérer tous les risques. Pour les gestionnaires, c'était une drogue douce. Ils y sont allés à fond, et en klaxonnant !", explique une vieille routière des finances publiques.

Celles des banques, ensuite. Elles renvoient les collectivités locales à leurs "effectifs importants" et à une "chaîne de décision et délibération" synonymes de ressources en termes d'appréciation des risques, tout en leur rappelant "qu'elles ont payé durant des années des taux d'intérêt ridicules". Mais elles n'échappent pas au pilori. A l'époque, le marché débordait de liquidités et était devenu peu rentable. C'est à ce moment qu'elles ont adopté une "démarche industrielle" pour attaquer les collectivités locales avec ces produits opaques associés à de juteuses commissions de gestion, résume un financier.

Parmi elles, Dexia - 40 % environ du marché des collectivités locales et dont l'Etat français est l'actionnaire principal - est certainement la plus visée. Héritière directe de la Caisse des Dépôts et du Crédit Local de France, son image très "service public" a visiblement contribué à nourrir la confiance de ses clients face à une complexité qu'ils ne maîtrisaient pas, témoignent nombre d'entre eux.

A suivre épisode 4 : l'Etat mal à l'aise sur la question...

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 25 Mars 2011

Quel est le rôle d’une Commission d’appels d’offres ?

 

Elle est chargée d’examiner les dossiers présentés par des entreprises à la suite des appels d’offres lancés par une collectivité territoriale afin que des travaux, fournitures ou services soient exécutés au bénéfice de ladite collectivité.

 

Elle réunit les élus siégeant dans cette commission et statuant sur les dossiers présentés par les services. Des représentants de l’Etat (DGCCRF, Trésor public) figurent, en outre, lors des réunions de cette commission.

 

Comment se font les attributions ?

 

Elles se font sur la base de notes répondant à des critères qualitatifs et quantitatifs d’appréciation des dossiers. Parmi les critères quantitatifs figure bien évidemment le prix, critère déterminant, mais pas le seul puisqu’il faut également examiner la fiabilité, la qualité, la célérité, la réputation, le respect des normes  environnementales ou sociales par le fournisseur, etc. Bref, toute un série de critères répondant au cahier des charges.

 

En fonction des marchés, le prix peut représenter 30 %, 50% ou plus de la note attribuée à l’entreprise, le reste notant les autres aspects.

 

Cela pose un triple problème :

 

1.     Comment sont attribués les pourcentages en question ?

2.     Quelle est l’échelle de notation retenue concernant les prix ?

3.     Comment sont notés les aspects qualitatifs et quantitatifs autres que le prix ?

 

. Concernant ces fameux pourcentages

 

Il n’est pas douteux que, sauf à ce qu’une entreprise pratique une politique de dumping, le critère du prix est un élément important d’appréciation, car au final, l’ensemble de ces marchés représentent des sommes considérables.

 

Ainsi un glissement de 5 ou 10 %, voire plus,  peut représenter, par exemple sur une mandature, des sommes qui se chiffrent en dizaines de millions d’euros. Cela n’est pas indifférent pour les finances publiques et nos feuilles d’impôts…

 

Le pourcentage que représente le prix dans la note finale n’est donc pas indifférent sur l’appréciation globale de la proposition. Reste à connaître de façon précise la façon dont ce pourcentage est attribué.

 

. Concernant la notation des prix

 

Comment se fait l’appréciation relative de tel ou tel prix par rapport au prix le plus bas qui, en principe, reçoit la note maximale ? S’agit-il d’une règle de trois ? Si oui, est-on  bien sûr de la fiabilité des calculs ? Ou bien est-ce une autre règle ? Et si oui, pour quelles raisons ?

 

. Concernant les autres critères

 

Rappelons l’importance des notes attribuées à ces critères (plus ou moins 50 %).

 

S’agissant d’une appréciation multicritères, il faut d’abord vérifier l’appréciation correcte du poids de chacun de ces critères.

 

De plus, les données sur lesquelles ces critères sont appréciés doivent être d’une fiabilité irréprochable. Or est-on bien sûr que les services se livrent aux contrôles nécessaires en la matière ? Est-on bien sûr que les élus s’assurent eux-mêmes de l’existence et de la qualité de ces contrôles et donc de la fiabilité des informations fournies ?

 

Imaginez par exemple que certains critères déterminants soient fondés sur des informations fausses et vous auriez alors un risque certain de biais dans la notation.  Par voie de conséquence l’attribution du marché en serait faussée.

 

 

Prenons maintenant un exemple concret :

 

 

Imaginez une entreprise A et une entreprise B en compétition.

 

Imaginez que le prix entre pour 50 % dans la note, les 50% restants étant réservés aux autres critères.

 

 

-   Supposons maintenant que l’entreprise A propose un prix de X et l’entreprise B un prix de Z = X+Y.  Supposons alors que Y= 20 % de X. Nous avons donc  Z = X + 2O% de X ou encore Z = 1,2 X ou X= 0, 833 Z

 

Donc si vous suivez une règle de trois, vous auriez, par exemple, pour la note de prix (sur 10) :

 

-          Entreprise A (la moins chère) : 10

 

-          Entreprise B (la plus chère)    :    8, 33

 

Maintenant si vous trouviez dans le dossier d’examen de l’entreprise B, une note donnée par les services égale à 9 au lieu de 8, 33, vous vous demanderiez alors, en tant que membre de la commission : d’où vient cette différence ?  Surtout si cet écart devenait décisif pour l’attribution de la note totale et donc du marché.

 

Supposons maintenant qu’au vu des autres critères, vous ayez les notes suivantes :

 

-          Entreprise A (la moins appréciée) :  8, 5

 

-          Entreprise B (la plus appréciée    ) : 10

 

Vous aurez alors la note globale suivante :

 

-           Entreprise A : 1O + 8, 5 = 18, 5

 

-          Entreprise B :     9+ 10   = 19      (9  et non pas 8, 33)

 

Et donc, l’entreprise B aurait été retenue, bien qu’elle pèse pour 20 % de plus dans le budget de la Ville !

 

Maintenant si vous aviez appliqué une simple règle de trois, vous auriez eu :

 

-          Entreprise A :      1O + 8, 5 = 18, 5

 

-          Entreprise B :    8, 33 + 10 = 18, 33

 

Dans ce cas, l’entreprise A aurait été retenue et vous auriez économisé 16, 66 % sur le budget de la Ville ! Une paille !

 

Comme vous le voyez, dans l’exemple ci-dessus, en fonction des notes attribuées c’est l’entreprise A ou l’entreprise B qui est retenue. Sans que l’on soit bien sûr de la fiabilité des calculs et des critères retenus. Imaginez de plus, que les données sur lesquelles s’appuient ces critères ne soient pas exemptes de tout reproche !

 

Vous me direz peut-être que cet exemple est théorique. Pas si sûr.

 

Vous me direz aussi que des écarts aussi faibles, ça ne va pas chercher bien loin. Cela montre que vous ne connaissez pas l’ampleur des budgets des collectivités locales.

 

Vous me direz enfin que l’erreur est humaine et qu’il n’est pas possible de tout contrôler. Raison de plus pour que les calculs et les règles soient inattaquables.

 

Que retenir de tout cela ?

 

1.      Qu’une véritable transparence et impartialité doivent présider aux règles et aux décisions d’attribution des marchés publics.

 

2.      Que les services doivent prendre soin de vérifier que les données qui leur sont fournies sont exactes, afin que l’attribution d’un marché ne soit pas faussée.

 

3.      Que le rôle d’une commission d’appels d’offres ne doit pas être celui d’une simple chambre d’enregistrement des aspects formels d’un dossier.

 

4.      Qu’il en va de même, me semble-t-il, pour le représentant de la DGCCRF.

 

5.      Que l’on doit être sûr, notamment dans le cadre des marchés de travaux, que les entreprises qui soumissionnent ne se sont pas concertées  afin que la règle d’une concurrence non faussée soit bien respectée.

 

6.      Que les lois sociales doivent bien évidemment être respectées par l’entreprise attributaire d’un marché.

 

7.      Que les sommes en jeu sont considérables puisque les budgets d’investissement d’une collectivité territoriale peuvent représenter des dizaines voire des centaines de millions  d’euros, soit au total pour un pays comme la France des sommes atteignant des dizaines de milliards d’euros.

 

8.     Qu’un accent tout particulier doit être mis sur une saine gestion des finances territoriales dans un contexte de finances publiques que tout le monde sait difficile quelle que soit la politique fiscale menée au niveau de l’Etat.

 

9.      Que la probité des personnes qui sont détentrices d’une autorité publique doit être sans faille et que, donc, toute fraude éventuelle de quelque nature que ce soit doit être impitoyablement sanctionné.

 

 

Pourquoi un tel billet ?

 

Tout simplement parce que les électeurs en élisant leurs élus au sein des collectivités territoriales leur donneront aussi un mandat afin de gérer, pour leur compte, des budgets très importants. Et qu’à ce titre, ils sont en droit d’attendre d’eux des comportements irréprochables et l’utilisation optimale des deniers qui leur sont confiés.

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 24 Mars 2011

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C'est l'histoire de Grand Bébé. Il est encore dans le ventre de sa mère et se prépare à sortir et à quitter sa pantoufle confortable pour découvrir la vie. Je suis une fille ou un garçon ? Qu'est-ce qui m'attend dehors ? Il s'interroge et imagine le monde qui s'apprête à le recevoir. Pour la première fois, Claude Ponti, avec toute sa fantaisie, écrit pour le théâtre. La star de la littérature pour enfants nous offre ce joli spectacle coloré, à voir en famille.

"La Pantoufle" Vendredi 25 mars 20h30 à l'espace Jacques Prévert. Tarif : 4,8 et 9,50 euros. Tél : 01.48.68.08.18

Source : Le Parisien du 24 mars 2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 24 Mars 2011

Silencieux jusqu'à présent sur "l'affaire" des Présidents de bureaux de vote déplacés du nord vers le centre de la ville, la section du Parti Socialiste d'Aulnay-sous-Bois nous adresse un communiqué expliquant sa position. Vous pouvez en prendre connaissance ci-dessous :

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 24 Mars 2011

Dans un communiqué commun, François Siebecke (candidat Europe Ecologie - les Verts), Sébastien Ville (candidat Nouveau Parti Anticapitaliste) et Daouda Sanogo (candidat "ensemble pour le changement") tous les trois en lice lors du premier tour des élections cantonales, considèrent qu'en remplaçant unilatéralement des Présidents de bureaux de vote, Gérard Ségura s'assure une couverture des quartiers populaires exclusivement par des Présidents de sa famille politique.

Il jette ainsi, selon eux, le discrédit sur l'honnêteté du scrutin. Vous trouverez ci-dessous l'intégralité de leur message.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 24 Mars 2011

Dans un précédent billet, nous nous interrogions sur les possibilités de dérives au sein des collectivités territoriales.

 

Et comme par hasard, nous tombons aujourd’hui sur un article du Canard Enchaîné de cette semaine, assez croustillant, il faut bien l’avouer ! Or, comme vous le savez, le Canard est un journal généralement assez bien informé et qui n’avance rien sans preuve…

 

Cela se passe dans une ville de notre beau pays de France. Peu importe laquelle. Ce n’est pas la ville qui compte le plus ici, mais le mécanisme mis en place…

 

Le Conseil général est à direction socialiste.

 

Un cadre territorial, chargé de mission au groupe PS de la Région parle ainsi ouvertement de « clientélisme ».  « Surtout dans une région où les collectivités locales sont l’employeur numéro 1.Pour trouver un boulot, il faut d’abord prendre sa carte au parti. Puis voter comme son chef. Lequel sait se montrer «généreux» poursuit le Canard enchaîné.

 

En fait, calcule un cadre local du PS : « Sur quatre adhérents, l’un est élu et deux autres sont des salariés dudit élu ».

 

Tel autre fournit d’autres statistiques sur la sociologie du parti « Le premier tiers est constitué par d’ambitieux élus, le deuxième par des groupies d’élus et le dernier par des vrais militants ». Ouf !...

 

« Pour s’en rendre compte, il suffit de se procurer la liste des membres du conseil fédéral du PS (les éléphants et les éléphanteaux locaux) et de la comparer à l’annuaire du conseil général et de ses multiples succursales. » rajoute le Canard.

 

C’est ainsi qu’un premier secrétaire fédéral peut être « conseiller technique » au Conseil général. Il perçoit ainsi autour de 4 500 € par mois, auquel il faut rajouter ses indemnités de maire (1 500 €) et celle équivalentes, de vice-président d’une communauté de communes. Son épouse, membre de la direction du PS, est également salariée de la collectivité locale.

 

Un autre, responsable de l’ « animation des sections PS de la ville », travaille comme chargé de mission au département. Et l’on pourrait multiplier les exemples.

 

Les maires l’avouent : « On sait ce que l’on doit au patron du département ». D’abord, leur désignation par le parti, puis leur longévité électorale. Chaque année le conseil général distribue aux communes près de 120 millions d’euros. Et l’enveloppe est répartie par un proche du patron, conseiller général et mis en examen pour irrégularités dans l’attribution de marchés publics.

 

Nous nous sommes appuyés ici sur l’exemple d’une ville. Mais il paraît que ce n’est pas la seule qui abrite ce genre de pratiques.

 

Mais où sommes-nous ? En France ? Dans une république bananière ? Ou dans le Chicago de la « Belle époque » ?

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 24 Mars 2011

L’examen d’un tableau des effectifs ou d’un budget détaillé d’une collectivité territoriale  est toujours une source  de perplexités ou d’étonnements.

 

Il faut, bien souvent, lire entre les lignes ou chercher dans le détail parce que rien n’est fait pour mettre en évidence un certain nombres de choses qui, parfois, peuvent paraître troublantes ou surprenantes.  

 

S’agissant des tableaux des effectifs.

 

Au delà des définitions officielles, la nature exacte du travail réalisé par des chargés de mission ou autres collaborateurs de cabinet ou autres attachés à la Direction Générale, n’apparaît pas toujours clairement. S’agit-il en réalité de postes strictement administratifs ou de postes plus ou moins liés à la vie d’un parti politique ou d’un mélange des deux ?

 

Que penser également des postes résultant non pas d’un concours territorial, mais de statuts contractuels le plus souvent à durée déterminée ? Comment sont assurés ces recrutements ? Comment une telle précarité n’implique-t-elle pas une certaine docilité, pour le cas où celle-ci n’aurait pas été préalablement vérifiée avant l’embauche ? Comment être sûrs de la qualification, de l’expérience et de la réalité du travail de tel ou tel collaborateur lorsqu’il se trouve, par ailleurs, avoir des responsabilités dans un parti politique ?

 

Comment être sûr que les proches de tel ou tel élu ne sont pas privilégiés en matière de recrutements ? Comment être sûr que tel ou tel poste n’est pas proposé en raison de services rendus ? Ou bien n’est pas un poste, plus ou moins, de complaisance ?

 

S’agissant des rémunérations, indemnités ou avantages annexes.

 

Que penser également de ceux qui occupent un poste « administratif » dans une commune ou un département et un mandat d’élu  politique par ailleurs, cumulant ainsi rémunérations et indemnités qui additionnées correspondent à la rémunération d’un cadre supérieur ?

 

Comment sont traitées les indemnités annexes ou autres dans une communauté de communes ou d’agglomération, une intercommunalité, un syndicat mixte, un organisme public, une société d’économie mixte, etc ? Que représentent les différents frais de missions ou de représentations ? (frais de déplacements, voyages pris en charge, réceptions, mise à disposition de véhicules ou de chauffeurs …) ? Quels peuvent être les avantages en matière de logements de fonction ou autres ?

 

S’agissant des associations.

 

Les associations sont un vecteur évident de la vitalité culturelle, sportive ou sociétale  d’une collectivité territoriale. Il ne s’agit donc pas ici de s’élever contre cet état de fait mais bien au contraire de s’en réjouir.

 

Cela étant, ce type de structure peut ouvrir la voie à de circuits financiers plus ou moins orthodoxes. Lesquels, semble-t-il, avaient cours, lorsqu’il n’existait pas de financement officiel des partis politiques, mais qui, apparemment, n’auraient peut-être pas totalement disparu depuis ( ?)

 

Il est d’ailleurs piquant d’entendre, au cours d’un colloque ou d’un séminaire, consacré à un département de notre République, une organisation politique de gauche (A) décrire par le menu les pratiques d’une autre organisation politique de gauche (B) ! Quand, ce n’est pas l’inverse !

 

On comprend alors que certains auteurs n’hésitent pas à parler de « fromages » de la République !

 

Les problèmes que tout cela pose sont nombreux.

 

Que dire ainsi lorsqu’on apprend que tel permanent d’une association est aussi ou surtout un militant actif d’un parti politique ? Que penser d’une large subvention votée à une association organisant telle ou telle manifestation sportive ou culturelle ? Qui  s’accompagne éventuellement de  l’embauche de permanents ou le financement de tel ou tel encart publicitaire  ou encore l’utilisation d’une structure associée et « amie » ?

 

Que penser, à contrario, lorsque, en cas de changement de majorité, on fait comprendre à un responsable d’une association d’intérêt général que la poursuite du versement d’une subvention est directement liée à une « neutralité » politique, en dehors de la vie de l’association, laquelle n’a pas lieu d’être s’agissant du droit élémentaire d’un citoyen ?

 

S’agissant de la professionnalisation de la politique.

 

Le problème qui est ici posé est celui de l’égalité non plus formelle mais « réelle » des citoyens afin de leur garantir des moyens et des chances identiques quant à l’accès à  des fonctions électives.

 

Il n’est pas bon, en effet que certains types de professions ou certaines « filières » fournissent le plus clair des responsables d’un exécutif territorial. Au nom de la nécessaire diversité des expériences et des points de vue. Au non d’une saine  représentativité de la société civile  dans toutes ses composantes.

 

Par ailleurs, il est bien évident que les compétences managériales nécessaires à l’administration d’une commune ou d’un territoire impliquent des connaissances techniques étendues qui ne dérivent pas forcément d’un seul parcours politique ou professionnel.

 

Qu’en même temps le confinement à un seul type d’expérience et de parcours politique, syndical ou professionnel ne prépare pas forcément de la meilleure des manières à l’appréhension d’une société complexe et non réductible à des schémas binaires.

 

Qu’enfin, la création d’une « caste » politico administrative peut entrainer, si l’on n’y prend garde, une coupure dommageable entre les simples citoyens pris dans leur diversité et leurs représentants.

 

Que dés lors, parler seulement de démocratie représentative, s’agissant, notamment, d’élections dans lesquelles le taux d’abstention est élevé, peut s’avérer insuffisant pour assurer une bonne administration de la Cité. 

 

Que peut-on retenir de tout cela ?

 

Il est possible de mettre en évidence sept points majeurs :

 

1.      Les partis politiques concourent à la vie de la Cité. Mais ils n’en ont pas le            monopole.

 

2.       L’expression du suffrage universel doit pouvoir s’exercer librement et en toute sérénité, sans pression d’aucune sorte.

 

3.      Le mandat reçu par les élus n’est qu’un mandat délégué par les citoyens.

 

4.      Les élus doivent dans leur diversité représenter l’ensemble des électeurs.

 

5.      Les finances publiques doivent être gérées en toute transparence.

 

6.      Les ressources financières gérées par les élus doivent être exclusivement mises au service de l’intérêt général et non d’un intérêt partisan.

 

7.      Les frais de fonctionnement et les dépenses d’investissement des collectivités territoriales doivent obéir à des règles de bonne et saine gestion.

 

Il ne s’agit là que d’évidences. Encore faut-il ne pas les oublier en route !

 

Ostensiblement ou mezza voce …

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 24 Mars 2011

Décidemment la décision de Gérard Ségura de procéder à des mouvements de Présidents et vice-présidents de bureaux de vote sur le nord de la ville entre les deux tours des cantonales n'en finit pas de faire couler l'encre et les communiqués. Cette fois-ci c'est au tour de Daouda Sanogo, candidat indépendant en lice le 20 mars, de prendre position. Il appelle le candidat-maire à donner les raisons de son choix et suggère qu'il revienne sur sa décision sous peine de faire perdre la démocratie. Vous trouverez l'intégralité de son texte ci-dessous :   

 

COMMUNIQUÉ « ENSEMBLE POUR LE CHANGEMENT »

 

Cantonales Aulnay sous Bois Nord

 

POURQUOI ?

 

Je suis également très surpris de cette décision d’évincer des Présidents et vice-présidents des bureaux de vote sur le Nord de la Ville pour le second tour des Élections Cantonales.

 

Ce dimanche 20 mars 2011, le jour du scrutin du premier tour, j’ai pris le soin de visiter tous les bureaux de vote sans exception, ce qui m’as permis d’échanger avec l’ensemble des Président et Secrétaire de bureaux. Et aucun n’incident n’a été déploré à ma connaissance.

 

Alors, je m’interroge sur les raisons qui pousse M. le Candidat-Maire à prendre cette décision. D’autant plus qu’il est en tête sur l’ensemble des bureaux concernés par ces évictions.

 

Alors POURQUOI ? Peut-il au moins nous donner les raisons de son choix ?

 

A mon sens, la meilleure solution serait qu’il revienne sur sa décision, car dans le cas contraire et quelque soit le l’issue du scrutin de ce dimanche 27 Mars, il n’y aura qu’un seul perdant : La DEMOCRATIE.

 

       Daouda SANOGO

Candidat Indépendant Cantonales Aulnay sous Bois Nord

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 24 Mars 2011

A l’occasion d’une enquête sur un tout autre sujet, une enseignante, conseillère municipale socialiste, raconte aux policiers une « certaine façon de procéder » lors de l’élection, le 20 novembre 2008, de la  première secrétaire du  Parti socialiste. Les militants doivent choisir entre M. Aubry et S. Royal.

 

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Il est 21heures, le bureau de vote va fermer. « J’ai pris un bulletin, je me suis dirigée vers l’isoloir, raconte l’élue. J’ai vu sur la table une pile de bulletins de vote… ». Au moment de voter, la militante s’aperçoit alors que le secrétaire de section a récupéré  la pile des bulletins. Puis, « avant de placer ces bulletins dans l’urne, M.G. a signé en face de certains noms dans le cahier d’émargement ».

 

Ni vu, ni connu ! Sauf que, là précisément, quelqu’un a vu. Une femme honnête qui ne s’assoit pas sur ces convictions et qui témoigne…

 

Auparavant, la jeune femme avait écrit au maire, au premier fédéral et à la première secrétaire nouvellement élue. Sans obtenir la moindre réponse.

 

Depuis, la militante a rendu son tablier.

 

 

Source : Le Canard enchaîné du 23 mars 2011.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 24 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

Des milliers de collectivités concernées...

Coincé, le conseil général a donc décidé d'attaquer trois banques en justice pour faire annuler 5 contrats. Une première. Dexia, Crédit Agricole-CIB (ex-Calyon) et l'irlando-allemand Depfa Bank, parmi la dizaine de banques créancières, viennent de recevoir leurs assignations. "Et ce n'est qu'un début !", affirme-t-on à Bobigny. Son angle d'attaque : des produits trop complexes pour être compris par le souscripteur et un défaut de conseil de la part des banques envers la présidence communiste. A preuve, "sur certains prêts, la charge d'intérêt aurait été deux fois moindre avec un simple emprunt en Euribor !", tempête Claude Bartolone.

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En attaquant, l'élu socialiste met d'abord la pression sur les banques pour tenter d'arracher une transaction. "Il négocie ne coulisse, car il y a des choses dans les dossiers", affirme un avocat. Pour l'heure, les prêteurs sont intraitables. "Pour sortir d'un prêt de 84,5 millions d'euros, l'indemnité à leur payer est de 59 millions !", s'énerve Philippe Yvin. L'objectif est également de faire jurisprudence, car "les emprunts toxiques des collectivités locales sont en passe de devenir un gros problème récurrent national", explique un expert financier du secteur.

Leur montant global est évalué - avec beaucoup de prudence - entre 12 et 15 milliards d'euros sur 120 milliards d'endettement global, et le nombre de leurs victimes ne cesse de croître. Une vraie liste à la Prévert : si le "9-3" et la mairie de Saint-Etienne sont à l'avant-garde du combat, on cite aussi les communes de Saint-Maur ou de Ploeren, dans le Morbihan, l'hôpital d'Ajaccio, le port du Havre, le service départemental des pompiers de l'Ain... Des milliers de communes seraient touchées - et notamment des petites -, tout comme 18 régions, 62 départements, des centaines d'hôpitaux et largement plus de 100 sociétés d'HLM. "Les banques ont ratissé large", ironise un expert qui s'insurge qu'elles aient même souvent "refourgué des prêts sur trente-cinq ans". Difficile d'établir un tableau exhaustif toutefois, faute de remontées : "Il est difficile de faire la publicité de ses propres erreurs, surtout quand les mêmes équipes sont encore en place", ironise-t-on à l'Association des maires de France.

A suivre épisode 3 : tout commence par le meilleur...

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 23 Mars 2011

Vous trouverez ci-dessous un communiqué des élus Verts Aulnay-Ecologie, dénonçant un changement de présidence dans les bureaux de vote à l'occasion du second tour des élections cantonales d'Aulnay-sous-Bois Nord, prévu le 27 mars prochain.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 23 Mars 2011

La nouvelle vague de l'afro-beat débarque au Cap pour une soirée torride pleine de cuivres, de percussions ravageuses et de grooves puissants. Depuis sa création à Ottawa, au Canada, en 2002, le Soul Jazz Orchestra est devenu l'un des groupes les plus ravageurs de son genre. Renouvelant les grooves purs et durs des années 1960 et 1970 et fusionnant sans effort les rythmes soul, l'improvisation jazz et les pulsations africaines, le combo fait évoluer les fondations établies par Fela, Fania et le funk de façons complètement nouvelles. En concert, le Soul Jazz Orchestra est avant tout une invitation à la danse, servie par des interprètes talentueux et des cuivres endiablés.

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Originaire de Montpellier, Fanga ("force de conviction" en dioula) évolue aussi à la croisée de l'afro-beat, du jazz et du funk, jouant une musique éminemment spirituelle enrichie d'influences hip-hop et d'électro agglomérées en puissantes tourneries inspirées des rythmiques yorubas. Au micro, Korbo rend hommage à sa culture mandingue en chantant aussi en français et en dioula.

Source : www.aulnay-sous-bois.com

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 23 Mars 2011

Le FN à Aulnay-sous-Bois, un résultat en trompe-l'œil...

Comme si l'air se saturait soudain d'iode. Une sombre journée teintée d'écume. Un vague pressentiment de catastrophe. Tout le monde ou presque le prédisait après la parution d'un sondage dans le Parisien. Le raz-de-marée bleu du Front National pouvait frapper Aulnay-sous-Bois. Et pourtant... S'il est vrai que le FN a progressé en pourcentage des suffrages exprimés, passant de 14,27 % en 2004 à 15,82 % en 2011, le parti d'extrême-droite a perdu 329 voix en sept ans, glissant de 1  582 en 2004 à seulement 1 253 en 2011.  

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Si l'on plonge plus loin dans le passé, le score de cette année parait encore plus médiocre. En effet, au premier tour des élections cantonales de 1998, le Front National avait récolté 2 160 voix soit 20,55 % des suffrages exprimés, atteignant  même un pic à 2 929 voix et 22,97 % en 1992 pour le même scrutin. Les chiffres le démontrent. Le FN n'a pas vraiment progressé.

Néanmoins, la formation menée par Marine Le Pen reste solidement ancrée comme troisième force politique du nord de la ville. Le plus étonnant dans cette histoire est que cette performance ait été réalisée par un illustre inconnu, dénommé Didier Caron, qui, d'après nos informations, n'habite même pas Aulnay. N'ayant fait aucune campagne, aucune réunion publique, ne se donnant même pas la peine de distribuer le moindre tract et de présenter son candidat, le FN réussit pourtant à obtenir plus de voix que les Verts et le PCF réunis, alors que ces formations sont représentées par des élus locaux !

Peu importe le flocon pourvu qu'on ait l'ivresse. Comme si le FN se suffisait à lui-même et n'avait plus besoin de faire quoi que ce soit pour fédérer un électorat. Sentiment étrange, troublant, voire inquiétant. Surtout si l'on jette un œil sur les résultats du premier tour des dernières régionales de mars 2010. A périmètre constant, c'est à dire en considérant uniquement les mêmes 31 bureaux de vote d'Aulnay-sous-Bois du canton Nord, les voix Frontistes progressent de plus de 31%, passant de 955 à 1253 en l'espace d'un an ! A abstention quasiment égale puisqu'elle était de 69,9 % au premier tour des  régionales contre 69,4 % à celui des cantonales.

C'est en comparant ces deux scrutins espacés de 12 mois que l'on mesure à quel point, localement et notamment dans les quartiers nord, le parti de Marine Le Pen n'est peut-être pas aussi moribond qu'il en a l'air. Vaste nébuleuse en trompe-l'œil allant et venant comme la marée... qui pourrait cacher une prochaine vague ? De quelle ampleur ?   

A suivre partie 4 : quand la droite se prend une bonne gauche.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales