Publié le 23 Mars 2011

C'est une conséquence indirecte du terrible séisme survenu le 11 mars au Japon. L'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay gardera porte close ce matin. La direction du site a annoncé trois jours de chômage technique, en raison d'une rupture d'approvisionnement auprès d'un fournisseur nippon, l'entreprise Hitachi. Celle-ci produit des débitmètres, pièces indispensables à la fabrication de certains moteurs Diesel. L'usine aulnaysienne n'est pas la seule touchée. Le groupe PSA a annoncé lundi que tous ses sites seraient impactés, et certains devraient rester à l'arrêt bien plus longtemps. A Aulnay, les ouvriers doivent retourner au travail dès lundi.

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La direction va en effet mettre à profit les trois jours à venir pour réorganiser sa production. Sur les 684 véhicules qui sortent quotidiennement de l'usine, la moitié est équipée de moteurs Diesel, l'autre moitié de moteur essence. "Le composant manquant ne concerne qu'une partie des moteurs Diesel. Nous allons réordonner la production pour produire les modèles ne nécessitant pas cette pièce", indiquait hier un porte-parole. Celle-ci assure que la production pourra se maintenir à son niveau habituel.

Pas de conséquence sur les salaires

Ces trois journées de chômage technique ne devraient pas avoir de conséquence sur les salaires. La direction annonce qu'elles seront compensées par des séances de travail supplémentaire, dont les dates restent à définir. Si les mesures prises sont cette fois dictées par une situation exceptionnelle, la CGT pointe une "gestion de la production à flux tendus". "Cette fois, il s'agit du Japon, mais parfois, il suffit d'une grève chez un fournisseur pour nous bloquer, faute de stocks", dénonce Philippe Julien, délégué syndical. Pour l'heure, la production ne semble pas menacée par d'autres ruptures d'approvisionnement depuis le Japon.

Source : Gwenael Bourdon Le Parisien du 23/03/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 23 Mars 2011

Tout le monde ne bruisse que de cela. La peste brune serait à nos portes. Bientôt des miliciens armés vont contrôler les portes de la ville pour combattre un fléau qui se serait emparé des esprits aulnaysiens ou autres !....

 

Aujourd’hui, vous allez au bistro. Six personnes accoudées au comptoir et l’une d’elles a voté FN ! Vous faîtes une réunion d’entreprise : six personnes autour de la table et hop !  l’une d’entre elles a peut-être voté  FN. La même chose pour un meeting électoral, une réunion Tupperware, le rassemblement des amoureux des voitures anciennes, les copains d’avant de la 3° B du collège Gérard Philippe, que sais-je encore !

 

Rien de nouveau, sous le soleil, pourtant. L’ancien de l’OAS, celui qui brillait par ses saillies verbales faisait aussi bien, auparavant.  Mais voilà, il a transmis les clefs du royaume de la mauvaise foi à une fausse blonde qui se veut moderne et qui a surtout – question de génération – l’art de capter l’air du temps et de surfer sur cette fameuse « vague bleu marine » ! De vieilles soupes bien recuites passées au mixer de la « modernité » avec une vague tendance marketing qui surfe sur les peurs et la souffrance sociale.

 

Jadis, L. Fabius, alors qu’il était encore le plus jeune Premier ministre de France que Tonton avait donné à notre bon pays déclarait bien volontiers que le FN n’était que « des mauvaises réponses à de bonnes questions ». C’est à croire qu’aujourd’hui, les questions demeurent, mais que les réponses, hélas !….

 

Plus récemment, P. Devedjian, Président du Conseil général des Hauts de Seine, pour une fois inspiré, déclarait : « Le FN n’est que le baromètre de nos insuffisances ». Je suppose qu’il voulait dire : les insuffisances de droite comme de gauche ! On a alors envie de lui dire : « Tu parles d’or, camarade ! En as-tu parlé à ton maître ? » Mais probablement pas, parce qu’il paraît qu’ils sont fâchés et que de plus, il se trouve sur un siège éjectable. Ah, politicaillerie, quand tu nous tiens !...

 

Ce n’est pas notre ami C. Bartolone, Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis qui aurait pu prononcer une phrase pareille ! Des insuffisances, il n’en a point, et surtout pas budgétaires !...

 

Bref, cette fausse blonde, à l’aide de sondages savamment distillés et de quelques communicants en mal de sensation et d’effroi à transmettre au bon peuple ont réussi à faire d’un non événement, un événement à la une de tous les journaux. Et « front républicain », par ci, « ni ni » par là (tiens ça me rappelle quelqu’un !),etc.  La polémique enfle, pour le bonheur des gazettes et des démagogues patentés.

 

Et, pourtant, tout cela est d’une simplicité absolue.

 

Il ne s’agit pas ici d’approuver ou de désapprouver, mais d’abord de comprendre, car ce n’est pas en fermant les yeux que l’on trouvera des solutions…

 

1.      Si tous les électeurs du FN étaient d’extrême droite, ça se saurait ! Donc, la peste                  brune n’est pas encore à nos portes...Le vote FN traduit une désespérance sociale et un trouble profond face aux phénomènes de mondialisation et d’immigration.

2.      Le vote FN est le symbole d’un repli sur soi face à la montée de l’insécurité et de l’incivisme.

3.      Il est un signe d’exaspération face à une « classe politique » lointaine ou impuissante.

4.      Il est, bien souvent, le mode d’expression des « petites gens » qui ne croient plus en rien et sont désabusés de tout.

5.      Il est, aussi, le cri d’alarme des petits artisans, petits commerçants ou autres qui n’ont pour sécurité que leur dur travail et à qui, à ce titre, payent impôts et taxes de touts sortes, sans bénéficier des allocations qui vont à d’autres.

6.      Il est un vote protestataire sorte de pied de nez aux institutions et à ceux qui les dirigent.

7.      Il est donc une sorte de baromètre de nos « maladies » sociales.

 

Le phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il semble qu’une sorte de « vague »  allant dans le même sens soit, plus ou moins, à l’œuvre en Europe.

 

Mais ce n’est ni la première, ni la dernière fois que de telles choses se produisent. Alors, même s’il convient d’être vigilants, il faut savoir raison garder.

 

Et puis, rappelons-nous cette belle formule taoïste : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt »

 

Attaquons-nous alors aux causes réelles et non aux symptômes et les cris d’orfraie cesseront d’eux-mêmes ainsi que ces votes sans issue.

 

Car, là où il a, pour peu de temps, exercé le pouvoir, le FN s’est révélé pire que tout ce que l’on pouvait imaginer : esprit de clan, intolérance, passe-droits, non respect de la démocratie locale, menaces, licenciements, censure… Tiens, tiens….J’en passe et des meilleures !

 

Et de plus, au plan local ou national, le FN n’a pas l’ombre du début d’une esquisse d’une solution aux maux qu’ils dénoncent, parfois avec raison ! Car jamais le refus de l’autre, le repli sur soi ou la « fermeture » des frontières ne peuvent tenir lieu de viatique. Nous y perdrions alors nos libertés, la santé de notre économie et nos valeurs les plus hautes.

 

Nul n’est propriétaire des voix des électeurs. On l’oublie trop souvent. Mais c’est à ce prix que nous pouvons assurer la sauvegarde de nos libertés. Il ne sert donc à rien de fustiger tel ou tel. Pour autant, nombre d’électeurs se laissent trop souvent abuser par des démagogues qui délivrent de fausses solutions simplistes ou mensongères.

 

Mais il n’est jamais trop tard pour un sursaut civique et républicain. Loin des vaines polémiques et des fausses querelles. Pour le bien de tous, y compris de ceux qui ont pu être aveuglés.

 

Encore convenait-il de le dire. Voilà c’est dit !

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 22 Mars 2011

Il y a une chose qui frappe d’abord et que peu de monde, à ma connaissance, a relevée.

 

C’est le nombre des inscrits sur les listes électorales : il est passé de 22 233 en 2004 à 26 519 en 2011 soit 4 286 électeurs supplémentaires (près de 20 %). Cela s’explique par la poussée démographique enregistrée dans certains quartiers qui a conduit à l’inscription automatique sur les listes électorales de nombreux adolescents ayant atteint l’âge de 18 ans. Mais cela ne produit pas forcément un développement du sens civique.

 

C’est ainsi que le nombre de votants est passé de 12 810 en 2004 à 8 104 en 2011. C’est donc  4 706 votants de moins alors que le nombre d’inscrits avait crû de 4286.

 

Au total, le nombre d’électeurs abstentionnistes est donc passé de 9 423 en 2004 à 18415, soit pratiquement le double !

 

Il est clair qu’à ce niveau il y un seul et unique perdant : la démocratie !

 

Quid maintenant d’une analyse un peu plus fine des résultats ?

 

1.      Le Conseiller général sortant, arrivé en tête, augmente son score relatif avec 42 % des suffrages mais perd 833 voix et réunit sur son nom seulement 12, 7 % des électeurs inscrits soit un Aulnaysien sur huit. A contrario sept Aulnaysiens sur huit n’ont pas voté pour lui. C’est un point fondamental qu’il ne faut pas oublier.

 

Heureusement le législateur a prévu que les deux candidats arrivés en tête figureraient au second tour, quel que soit leur score. Sinon, à peu de choses près, le candidat sortant aurait été éliminé, dès le premier tour, car en dessous de la barre fatidique des 12, 5 % des inscrits ! Hypothèse théorique bien sûr, puisqu’il faut bien un élu, au final, mais hypothèse qui montre bien l’ampleur de la catastrophe !

 

2.      Si l’on fait une typologie de l’évolution des résultats en considérant la partie nord

du canton d’un côté et sa partie sud de l’autre,  on arrive aux conclusions suivantes :

 

-          Le Conseiller général sortant maintient ses positions dans la partie nord contrairement au candidat issu de l’ancienne majorité municipale. Et pourtant c’est cette majorité qui est à l’origine de la mise en place d’une pépinière d’entreprises et du vaste programme de rénovation urbaine lancé sur une bonne partie de ce territoire.

 

 Ingratitude des électeurs ou opération de désinformation ? Rançon d’une politique dite « de proximité » aux dires de certains ou tout simplement « clientélisme » ? Quand on songe à la déshérence de ces quartiers avant 2004, quand on voit les efforts colossaux impulsés par l’Etat pour leur rénovation, tout cela ne lasse pas d’étonner !

 

-          Le Conseiller général sortant affaiblit nettement ses positions dans la partie sud du canton (perte de 50 %) ou partie médiane de la ville, essentiellement pavillonnaire. Cela est probablement dû aux craintes qui se sont exprimées ici ou là en matière d’urbanisme. Pour autant le candidat issu de l’ancienne majorité municipale ne profite pas vraiment de cette désaffection, essentiellement en raison d’un taux d’absentéisme élevé.  C’est la raison pour laquelle son score global, bien que supérieur de 5 points à la moyenne nationale, ne s’élève qu’à 22 %.

 

3.      Le candidat du Front national réalise un score de près de 16% soit un niveau sensiblement identique à la moyenne nationale.  On assiste donc à une certaine « banalisation » de ce vote qui n’est, toutefois, pas plus sensible à Aulnay qu’ailleurs. Mais, s’agissant d’un illustre inconnu, non implanté sur Aulnay, un tel vote peut nourrir quelques interrogations sur la vitalité de notre démocratie, quelles que soient les raisons qui ont pu pousser un certain nombre de nos concitoyens en direction de ce vote.

 

4.      Le candidat de sensibilité écologique réalise un score honorable de 8 %, s’agissant d’une première candidature, score correspondant à la moyenne nationale.   

 

5.      Le candidat du Front de gauche réalise un score décevant (5%) inférieur de près de moitié à la moyenne nationale.

 

6.      Les deux candidats d’extrême gauche totalisent 3 % des suffrages ainsi que le seul candidat indépendant.

 

Au total il est bien évident que l’ampleur de l’abstention, notamment à Aulnay et en Seine-Saint-Denis, oblige à fortement relativiser la signification de ce premier tour.

 

Une des clés décisives du second tour réside assurément dans le comportement des abstentionnistes.

 

Quels que soient les résultats, il est bien évident que tout élu devra avoir présent à l’esprit la faiblesse réelle de sa base électorale. Dés lors la sagesse commanderait l’adoption d’une politique de consensus réellement équilibrée pour le bien de tous les Aulnaysiens.

 

Ce souhait que partage de nombreux citoyens ou citoyennes d’Aulnay aura-t-il des chances d’être mieux entendu ?

 

Seul l’avenir nous le dira.

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 22 Mars 2011

Je ne sais pas si ça vous est arrivé de regarder des émissions de soirée électorale à la télévision. D’habitude, ils sont tous très contents ! Les politiciens professionnels se pavanent alors d’une chaine à l’autre…De séances de maquillage en séances de maquillage, ils finissent alors par maquiller quelque peu les chiffres en les présentant sous leurs meilleurs atours.

 

Et comme il s’agit des mêmes chiffres, il faut, bien entendu, les enjoliver quelque peu en mettant, certains, en évidence et en cachant soigneusement les autres. Tout dépend du point de vue que l’on veut défendre. Bref tout le monde fait un peu sa tambouille, même si la note est parfois un peu salée.

 

Tout ça pour dire qu’à Aulnay dimanche soir, nous étions assez loin d’une telle euphorie !

 

La gueule de bois provenait bien sûr du taux faramineux de l’abstention : 70 %. Par un beau dimanche de printemps, sept aulnaysiens ou aulnaysiennes sur 10 ont préféré rester chez eux ou se promener dans le parc du Sausset, ignorant ostensiblement ces isoloirs et ces urnes dans lesquelles ils ou elles étaient invité(e)s à glisser un bulletin que l’on appelle « de vote ».

 

La lecture du Parisien du 21 mars est à cet égard significative si l’on veut essayer de comprendre ce qui s’est passé.

 

En effet selon l’enquête Harris-Interactive lorsqu’on demande aux Français les raisons pour lesquelles ils ne sont pas allés voter, ils répondent ceci (1) :

 

.  Je pense que cela ne changera pas grand chose à ma vie quotidienne :      34 %

 

. C’est une manière d’exprimer mon mécontentement sur la manière

  dont les choses vont en France………………………………………………………… :    27 %

 

.  Je ne suis pas à l’endroit où je suis inscrit sur les listes électorales…… :    25 %

 

.  Je ne suis pas suffisamment informé sur les enjeux de ces élections…. :    23 %

 

.  Je ne sais pas pour qui voter…………………………………………………………….:    17 %

 

.  Cela n’aura pas d’impact sur la situation en France……… ..………………   :    15 %

 

.  Je ne m’intéresse pas à la politique………………………………………………….. :    14 %

 

. C’est une manière d’exprimer mon mécontentement vis à vis du

  Président de la République……………………………………………………………….:     11 %

 

. Je pense que cela n’aura pas d’impact sur la situation du département :     10 %

 

(1)  Total supérieur à 100, trois réponses étant possibles.

 

Ce sondage laisse clairement apparaître plusieurs facteurs déterminants : le scepticisme

vis à vis de l’action des hommes politiques, une certaine forme de mécontentement, une information insuffisante, une perplexité ou un désintérêt.

 

Il me semble que,  de tout cela, les candidats devraient en tirer quelques enseignements  en développant quelques vertus essentielles telles que proximité, information, simplicité ou honnêteté. Au fond, cela ne devrait pas être si compliqué de la part de personnes affichant un dévouement au service de leurs compatriotes…

 

Un examen plus attentif  des résultats sera entrepris dans un prochain article.

 

 

 

 

.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 22 Mars 2011

Pourquoi 2 ? Tout simplement parce que plus des 2/3 des Aulnaysiens ont cru bon de ne pas aller voter dimanche. Pourquoi 0 ? Parce qu’on peut alors en déduire tout bonnement  qu’Aulnay dans son ensemble a perdu.

 

 Alors que le match était joué à domicile !...

 

C’est à ne plus rien y comprendre ! Ou peut-être cela est-il trop compréhensible ? J’ai bien dit compréhensible et non pas souhaitable ou excusable…

 

En effet, malgré les difficultés rencontrées ici ou là, les Français et particulièrement les séquano-dyonisiens se comportent comme des enfants gâtés ! Ils râlent, mais quand ils ont l’occasion de s’exprimer, ils préfèrent se détourner en refusant d’accomplir leur devoir civique. Et pourtant, autrefois, certains de nos compatriotes ont donné leur sang pour un tel privilège pour lequel certains se battent encore aujourd’hui.

 

Mais ainsi va la société. On a souvent tendance à considérer pour acquis ce qui pourtant à travers les siècles n ‘allait pas forcément de soi. On croit aussi parfois que ce qui nous a été donné le sera à tout jamais. Or, si nous n’y prenons garde, dans une société sans mémoire, la barbarie n’est jamais loin.

 

Que dire en effet d’une société qui considèrerait qu’elle n’aurait plus que des droits et aucun devoir ? Que dire aussi d’une civilisation où chacun se replierait sur soi, attendant tout des autres, sans jamais bouger le petit doigt ?

 

Mais la vigueur de la charge n’empêche pas la lucidité de l’analyse.

 

 Le sens civique se perd. C’est entendu et nous pouvons tous le déplorer. Mais comment ne pas voir que dans une société tournée largement vers la consommation, le lecteur se comporte un peu comme un client face à un boutiquier. Alors, comme on le prend trop souvent pour un gogo, il pèse et soupèse la «  marchandise » qui lui est proposée. A force de bobards, il est devenu un peu méfiant. Il a beau regarder les étiquettes, il est un peu perdu. Au point même de ne plus entrer dans la boutique.

 

Et puis, il se pose d’autres questions. Celui-là est-il bien honnête ? Il fait des beaux discours certes, mais comment le croire ? Tel autre dit que tout deviendra possible, mais sans bien préciser comment. Celui qui a ouvert un nouveau rayon bio à la mode à côté de sa marchandise plus traditionnelle, est-il bien crédible ? Sans compter celui qui n’a rien à vendre, à part débiner la marchandise de ses collègues.

 

Tout cela a, donc, de quoi rendre perplexe, mais la perplexité n’a jamais fait une politique.

 

C’est la raison pour laquelle, il faut probablement réinventer la politique.

 

Beaucoup en parlent. Mais qui le fait ?

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 21 Mars 2011

Le Vert plutôt que le Rouge...

Inutile de le cacher, il y a avait dans ce premier tour de l'élection cantonale un intérêt particulier à suivre le score d'Europe Ecologie-Les Verts et du Parti Communiste Français. Comme chacun sait, ces deux formations politiques, qui ont contribué à porter Gérard Ségura sur le fauteuil de maire en mars 2008, ont depuis suivi des trajectoires diamétralement opposées. Les Verts sont sortis de la majorité avec éclat pendant que les communistes ont choisi de poursuivre l'aventure.

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Dans ce contexte, François Siebecke, qui portait les couleurs de l'écologie, obtient 598 voix soit 7,55% des suffrages exprimés. Pour faire une comparaison avec un scrutin de même type, il faut remonter à 1998 puisqu'en 2004 il n'y avait pas de candidat Vert. Il y a 13 ans, c'est l'actuel Vice-président de région et ancien adjoint à l'urbanisme, Alain Amédro, qui avait endossé le rôle de prétendant au poste de Conseiller général.

A l'époque, il avait réalisé 5,74% des suffrages avec 604 voix. Ainsi, Europe Ecologie-Les Verts progresse en pourcentage bien que le nombre de voix, lui, reste à peu prés équivalent. La tragédie japonaise qui a porté sur le devant de la scène le débat sur le nucléaire français n'a semble-t-il eu aucun effet sur le scrutin. Pas plus que le triple effet. Les Verts ont néanmoins réussi à  maintenir leurs positions. Ce n'est en revanche pas le cas du PCF. Loin de là. Emmenés par Miguel Hernandez, les communistes, lors de leur réunion de lancement de campagne, avaient exprimé le besoin et l'envie de se compter pour pouvoir peser le plus possible sur les orientations futures du Conseil général et celles du Conseil municipal.

Ce n'est pas la peine de sortir la grosse calculette. Miguel Hernandez n'a recueilli que 432 voix soit 5,45% des suffrages. Ce score confirme la lente mais constante érosion du parti communiste français lors de ce type de scrutin. Pour mémoire, Bernard Labbé obtenait en tant que candidat PCF, 1 749 voix et 16,64% en 1998 puis 908 voix soit 8,19% en 2004. Que s'est-il donc passé pour que le Front de Gauche réalise un si petit score ? Cette formation politique a-t-elle perdu en route son électorat local  ou s'agit-il d'une erreur de casting ?

 A suivre partie 3 : le FN à Aulnay-sous-Bois, un résultat en trompe-l'œil...

    

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Mars 2011

Une participation en chute libre et des petites formations à la peine...

Depuis 1979, le nombre des suffrages exprimés lors du premier tour des élections cantonales nord à Aulnay-sous-Bois n'avait jamais été en dessous de la barre des 10 000. L'année 2011 sonne comme celle d'un triste record puisque seuls 7922 habitants ont jugé utile de voter pour un candidat. Comment expliquer une telle désaffection pour les urnes alors que les principaux prétendants au poste de Conseiller général du canton nord sont des habitués de la politique locale ?

Dés lors, dans un contexte de faible taux de participation, 30,6% en 2011 contre 51,3% en 2004 au premier tour, les petites formations politiques ont peiné à exister pendant cette élection. S'il est sain et souhaitable dans une démocratie que chacun puisse exprimer sa sensibilité, le résultat des urnes, lui, est d'une logique arithmétique froide et incontestable.

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Ainsi, Jacques Leblond pour le POI récolte en 2011 122 voix soit 1,54% des suffrages exprimés contre 356 voix et 3,21% en 2004. Le NPA, quant à lui, ne fait guère mieux avec 130 voix soit 1,64%. La surprise du scrutin est venue de Daouada Sanogo, candidat sans étiquette, qui frôle le cap des 3% (2,93% exactement) soit 232 voix pour sa première campagne.

A suivre partie 2 : le Vert plutôt que le Rouge...

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Mars 2011

Hier soir, comme c'est la tradition, le maire d'Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura, a annoncé les résultats du premier tour des cantonales nord en direct de l'Hôtel de Ville. Il en a également profité pour commenter le scrutin. Voici un extrait vidéo de son intervention.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Mars 2011

Nombre d'inscrits : 26 519

Votants : 8 103

Taux de participation : 30,56 %

Abstention : 18 416

Taux d'abstention : 69,44 %

Bulletins nuls : 182

Gérard Ségura (PS): 3 364 voix soit 42,46%

Frank Cannarozzo (UMP) : 1791 voix 22,60%

Didier Caron (FN) : 1 253 voix 15,81%

François Siebecke (EE-Les Verts) : 598 voix 7,54%

Miguel Hernandez (PCF) : 432 voix 5,45%

Daouda Sanogo (Sans étiquette) : 232 voix 2,92%

Sébastien Ville (NPA) : 130 voix soit 1,64 %

Jacques Leblond (POI) : 122 voix 1,54%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 20 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 42,46%

Frank Cannarozzo (UMP) : 22,60%

Didier Caron (FN) : 15,81%

François Siebecke (EE-Les Verts) : 7,54%

Miguel Hernandez (PCF) : 5,46%

Daouda Sanogo (Sans étiquette) : 2,92%

Sébastien Ville (NPA) : 1,64 %

Jacques Leblond (POI) : 1,54%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 20 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 40,16%

Frank Cannarozzo (UMP) : 23,53%

Didier Caron (FN) : 16,80%

François Siebecke (EE-Les Verts) : 8,19%

Miguel Hernandez (PCF) : 5,33%

Daouda Sanogo (Sans étiquette) : 2,81%

Jacques Leblond (POI) : 1,62%

Sébastien Ville (NPA) : 1,51 %

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 20 Mars 2011

La trêve des cantonales n’interdit pas, fort heureusement, de commenter l’actualité internationale.

 

Il est tard. Bien tard. Mais il n’est peut-être pas trop tard.

 

Comment en effet laisser un peuple quasiment désarmé subir le joug et les massacres d’un tyran fou et d’un dictateur sanguinaire prêt à tout pour conserver son pouvoir ?

 

C’est l’honneur de la diplomatie française que d’avoir fortement poussé à l’adoption d’une résolution des Nations Unies pour faire en sorte que les intentions belliqueuses et les exactions programmées de Kadhafi contre le peuple libyen soient irrémédiablement stoppées.  

 

C’est aussi l’honneur du Président Obama et de la diplomatie américaine que d’avoir facilité un processus de libération des peuples tunisiens et égyptiens et maintenant libyens aux prises avec la folie d’un dictateur.

 

C’est aussi l’honneur de la ligue arabe que de s’être associée à cette opération merveilleusement nommée « L’aube de l’Odyssée ».

 

Quelle Odyssée ? Celle d’un monde où les dictatures reculent et où les démocraties progressent.

 

Rien n’est jamais tout à fait acquis, bien sûr ! Mais, enfin, quand un mouvement d’émancipation se met en marche…il est encore permis d’espérer. Surtout quand il reçoit l’appui de la force légitime lorsqu’elle est devenue nécessaire.

 

Au final, on peut donc espérer de tout cela : un peu plus de lumière et un peu moins de ténèbres ; un peu plus de liberté  et un peu moins d’oppression ; un peu plus de joie et un peu moins de malheurs.

 

Mais, souvenons-nous, il n’y a pas si longtemps. Guernica. Les républicains espagnols massacrés et abandonnés par leurs « frères » français alors même que le Front populaire était au pouvoir.  Incapables de réagir et de mettre en place une riposte adéquate.

 

Décidemment, une fois de plus, les actions ou les réactions, n’obéissent pas forcément aux étiquettes simplistes…

 

Et, si finalement, l’humanité avançait peu à peu,  jour après jour ?

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 19 Mars 2011

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Si ce dimanche 20 mars, vous ne savez pas quoi faire, à part bien sûr aller voter, alors rendez-vous à l'espace Jacques Prévert pour la séance de cinéma de 16H00 et vous découvrirez  le film de Philippe Le Guay : les femmes du 6ème étage avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain et Carmen Maura.  C'est une merveille. Ce film est  divertissant  et plein de fraicheur. L'histoire nous entraine dans les années soixante  à Paris. Nous entrons dans le quotidien de Jean Louis Joubert, agent de courtage. Il mène une vie bourgeoise et bien rangée. Au 6ème étage de son immeuble, vivent  plusieurs Espagnoles engagées comme femmes de ménage. Sa nouvelle bonne, Maria,  lui fera découvrir  une toute autre vie en compagnie de ses compatriotes.  Un univers exubérant, folklorique et surtout inconfortable.

Allez-y, vous auriez tort de vous priver de cette rayonnante escapade au 6ème étage.

Pensez surtout à arriver en avance car hier la salle était comble.

Marie

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Rédigé par Marie

Publié dans #Vous avez la parole

Publié le 19 Mars 2011

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Aujourd'hui de 16h à 17h, un concert est programmé à l'église Saint-Sulpice sur le thème de l'apogée du baroque. Au menu, Bach et Haendel. L'entrée est libre.

Source et photo : Oxygène n°123

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 18 Mars 2011

Faîtes le bon choix !

 

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Conformément au code électoral et à la conduite à tenir par les blogueurs en période d'élections, toute publication et commentaire concernant les cantonales cesseront sur Aulnaylibre ! jusqu'à la fin du premier tour de scrutin... 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Divers

Publié le 18 Mars 2011

3. Solidarité, insertion et santé.

 

Ce poste représente un budget de 343 Millions € (23 % du total) et emploie 820 agents (11% de l’effectif).

 

Ce chiffre se décompose comme suit :

 

-          Accompagnement social : 22 M€ (dont  12 M € de « droit au logement » et  9 M € d’accueil,  prévention et accompagnement).

 

-          Insertion : 316 M € - dont Revenu de solidarité active (RSA.) : 291 M €.

 

Le nombre d’allocataires du RSA s’élevait en 2009 à 54 179 personnes pour un montant mensuel moyen de 455 € par allocataire.

 

On mesure ici, combien pèse sur le département l’effort de solidarité sociale envers des personnes qui se trouvent sans emploi et sans indemnisation chômage. Mais on mesure ainsi, à contrario, le déficit de création d’emplois dû à une politique d’attractivité et de développement économique insuffisante au niveau du département.

 

Cela démontre une fois de plus que dans le couple économique et social, c’est bien l’économie qui constitue le moteur de toute politique, le « social » ne devant jouer qu’un rôle d’amortisseur temporaire. D’où l’importance cruciale de la politique économique qui devrait faire l’objet d’un programme urgent de rattrapage afin de combler le retard pris par le passé.

 

-          Santé : 5 M €  (prévention et promotion).

 

4. Autonomie.

 

Ce poste représente un budget brut de 308 M€ (20 % du total) et emploie 272 agents (4% de l’effectif).

 

Il se décompose de la façon suivante :

 

. Personnes âgées : Dépenses : 173 M€  Recettes : 54 M€    Net :   119 M€

 

-          Allocation départementale personnalisée  d’autonomie à domicile

 (ADPA dom) : Dep : 64 M€ Rec. : 23 M€ Net : 41M€(pour 13 786 bénéficiaires)

 

     -       Allocation départementale personnalisée d’autonomie en établissement

(ADPA étab) : Dep. :   23 M€     (pour 5 250 bénéficiaires)

 

     -       Aide sociale à l’hébergement

             (ASH) : Dep :  63 M€  Rec : 31 M€   Net : 32 M€ (pour 2564 bénéficiaires)

 

-          Carte améthyste : 18 M€  (chiffre 2009) (pour 46 433 bénéficiaires)

 

-          Divers ……………   :  5 M€

 

Ces postes n’appellent pas de remarques particulières si ce n’est que l’augmentation à venir du nombre de personnes âgées dépendantes et ayant des ressources limitées devrait peser à terme sur le budget du département.

 

. Personnes handicapées : Dépenses : 135 M€ Recettes 21 M€  Net : 114 M€

 

 

5. Education.

 

Ce poste représente un budget de 42 M € soit pour l’essentiel la rubrique « accueil des collégiens et de la communauté éducative » (33 M€ pour 1459 personnes) et  9 M € restants pour les actions éducatives en faveur des collégiens (notamment le coupon ordinateur)

 

Ce poste sera amené à augmenté fortement les prochaines années en raison du lancement des travaux de rénovation et de construction portant sur un ensemble de 21 collèges, en raison des coûts de fonctionnement, d’entretien, de maintenance et de loyers liés au partenariat public/privé.

 

6. Autres effectifs et postes budgétaires (en Millions €)

 

Ceux-ci se décomposent comme suit :                                                Effectifs          Budget( M€)

 

-          Finance .…………………………………………………….:……………     :    52                    70

-          Logistique et systèmes d’information ……………. ……………:   525                   41

-          Ressources humaines ……………………... ………………………….:   281                301 (p.m.)

-          Culture, patrimoine, archives…………………………. ……………:  131                   21

-          Ecologie urbaine…………………………………………….…………….:  493                  15

-          Réseau routier et mobilité durable…… …………………………..: 235                   61

-          Sport, loisirs, citoyenneté, jeunesse………………… ………… ..:    52                   16

-          Développement et attractivité des territoires………………..:  106                   12

-          Direction et animation de l’action départementale………. :  181                     7

-          Conduite des politiques départementales……….……………. :   53                      3

 

Les effectifs  correspondant  à la fonction « support » du département représentent près du quart des effectifs totaux.  Il serait intéressant de rapprocher ces chiffres d’autres collectivités territoriales afin de pouvoir apprécier l’importance des « frais généraux » du département par rapport aux missions opérationnelles. Un raisonnement identique pourrait être développé en matière budgétaire.

 

Voilà, chers amis lecteurs, l’information synthétique qu’Aulnay libre pouvait vous apporter à la lecture d’un document du département qui s’appelle « Bilan d’activités et de budget par programmes 2009 » le seul que nous ayons en notre possession.

 

Avec la diffusion de ce document, Aulnay libre ! a le sentiment de vous apporter une information synthétique de qualité vous permettant de vous faire par vous-mêmes une opinion sur les chiffres clés et les politiques du département de la Seine-Saint-Denis.

 

Il est dommage que tant le département que le conseiller général sortant du canton nord d’Aulnay-sous-Bois n’aient pas jugé utile, à notre connaissance, de fournir une telle information aux citoyens  avant les élections du 20 Mars 2010. Il s’agit probablement d’un oubli qu’Aulnay libre ! a eu le plaisir de réparer.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

Les budgets c’est ennuyeux. Et même très ennuyeux ! Vous ne le savez peut-être pas mais l’origine du mot est française.  Il vient de « bougette » qui était cette petite bourse que l’on portait avec soi, quand il n’y avait pas d’euros mais des sous ou des écus.

 

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Et c’est bien parce que c’est si ennuyeux que personne, ou à peu près, ne les lit. Sauf les Conseillers généraux bien sûr !...

 

Alors la « bougette » de fonctionnement du département de la Seine-Saint-Denis est-elle si petite que cela ? Nous l’avons déjà dit, le département est fort endettée : Plus de 900 Millions d’euros dont plus de 700 dits toxiques !

 

Mais quel est le budget de fonctionnement ?

 

Prenons par exemple celui de 2009.

 

Il s’élevait à 1, 5 milliards d’euros. On peut en faire des choses avec une telle somme !

 

Prenons pour l’instant les deux premiers postes de ce budget :

 

1.     Frais de personnel : 20 % soit  301 Millions €  pour 8 277 personnes payées ce qui représenterait si ce chiffre correspond bien à l’effectif total une rémunération moyenne (charges comprises) d’environ 36 000 € par an soit 3 000 € par mois.

 

2.     Enfance et famille : 18 % soit 269 Millions €  dont 219 Millions pour l’aide sociale à l’enfance.

 

L’effectif total dédié à ce poste représente 2 698 agents (soit 36 % de l’effectif), hors assistants familiaux (597)

 

600 postes sont dédiés à la protection de l’enfance, dont 360 en circonscription. Il  s’y ajoute en outre 597 assistants familiaux. Les dépenses de personnel sont évaluées à  23 M€.

 

Comment se décomposent ces 219 M € ?

 

Prévention spécialisée :  ……………… 13 M€

Accompagnement :……………................ 43 M€

Accueil en structures collectives :…113 M€

Accueil familial :…………………………… 50 M€

 

-          La prévention spécialisée est assurée par 9 associations, dans 55 quartiers de 25 villes.  Elle consiste à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion et la valorisation des jeunes et de leurs familles. Elles s’adressent aux jeunes en difficulté et concernent 9 383 jeunes suivis grâce à des actions collectives et 7027 suivis grâce à des actions individuelles.

 

-          L’accueil en structures collectives  concerne 2 198  enfants et jeunes pour un coût global de 113 M€ soit un coût par enfant ou jeune de 50 000 €. (soit 4 000 € par mois env.) Ces coûts paraissent extrêmement élevés si on les compare aux coûts classiques d’une scolarité.

 

-          L’accueil familial concerne 2039 enfants et jeunes pour un coût global de 50 M€.

 

Ce coût se partage entre :

 

. 36 M € correspondant à 597 assistants familiaux et 1 321 enfants ou jeunes placés (soit un coût moyen annuel de 6O 000 € par assistant familial et de 27 000 € par enfant ou jeune) ;

. 12 M € pour les placements familiaux spécialisés correspondant à 316 enfants et jeunes (soit un coût par  enfant ou jeune de 38 000 €) ;

. 2 M € pour des  parrainages de faible coût correspondants à 402 enfants ou jeunes.

 

 

Que peut-on conclure de ces chiffres ?

 

Tout simplement qu’un dispositif qui concerne un peu plus de 4 000 jeunes coûte la bagatelle de  163 Millions € soit environ 40 000 € par jeune et par an. 

 

On mesure ainsi le coût social faramineux qui correspond à une enfance ou une jeunesse en déshérence dans une situation où, pour l’essentiel, les parents ont démissionné par rapport à l’éducation de leurs enfants.

 

Il n’est pas question bien sûr de laisser une telle jeunesse à l’abandon. Mais on peut tout de même s’interroger sur l’impact sur les finances publiques de telles carences familiales.  

 

 

Nous aborderons les autres postes du budget dans un prochain article.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

Les 20 et 27 mars, les Français sont appelés à renouveler 1938 sièges de conseillers généraux en métropole dans le cadre des élections cantonales. Ce sera la dernière élection pour ces élus départementaux, dont le mandat sera exceptionnellement réduit à trois ans (au lieu de six). En 2014, en effet, l'ensemble des conseillers généraux et régionaux seront remplacés par des conseillers territoriaux, qui cumuleront donc les deux fonctions.

Cantonales-2011

Quelles sont les règles du vote ? Comment fonctionne un Conseil général ? D'où viennent les départements ? Révisez avant d'aller voter grâce au dossier spécial Elections cantonales du Parisien.fr

Toute l'infographie accessible en cliquant ici.

Lien complet :

http://www.leparisien.fr/elections-cantonales/infographie-cantonales-mode-d-emploi-18-03-2011-1365470.php

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

G.Ségura, Maire d’Aulnay-sous-Bois et candidat à sa réélection dans le canton nord de la ville est un adepte du grand écart et du double discours. Sa main gauche ignore ce que fait sa main droite…

 

avecvous

 

Il n’a pas de mots assez durs, dans ses tracts ou sa parole publique, pour stigmatiser la politique antisociale de la droite et de N. Sarkozy.

 

Mais en même temps, il a tendance à s’attribuer quasi exclusivement le mérite du PRU, alors que l’opération a été décidée et initiée en 2004, sous l’impulsion de l’Etat, représenté alors par le ministre de la Ville de l’époque, Jean-Louis Borloo, et de l’ancienne majorité municipale. Et c’est une enveloppe de près de 300 millions € qui a été programmée pour Aulnay, même si la programmation des travaux a pu, comme c’est souvent le cas, connaître quelque retard.

 

Il se félicite aussi de la venue à Aulnay d’une station du métro automatique du Grand Paris, prévue près du Carrefour de l’Europe, à deux pas d’une zone d’activités et des logements réhabilités (sous l’impulsion de l’Etat) des quartiers nord. Mais il oublie souvent de rappeler que ce projet procède d’une loi, dite du Grand Paris, initiée par N.Sarkozy, préparée par C. Blanc, secrétaire d’Etat au Grand Paris et adoptée par le Parlement, grâce à une majorité de « droite ».

 

Il oublie également de signaler le rôle de G.Gaudron, député de la circonscription, qui proposa et fit adopter par le Parlement, un amendement majeur pour notre ville, consistant à créer une station du métro automatique à Aulnay. Il ne s’agit bien sûr que du travail normal d’un député. Encore faut-il rendre à chacun le fruit de son travail. Simple courtoisie républicaine.

 

 

Lors du dernier Conseil municipal, que vous pouviez suivre sur le site Internet de la Ville, G.Ségura s’est félicité, par ailleurs, des projets de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) dits ANRU II qui pourraient peut-être accueillir des projets de rénovation pour les quartiers Mitry-Ambourget et Gros saule. Or rappelons, une fois de plus que cette agence qui a permis une formidable accélération des projets de rénovation dans plusieurs centaines de quartiers un peu partout en France a été mis en place à l’initiative de l’Etat.

 

Alors, deux poids, deux mesures ? Les slogans faciles d’une campagne électorale d’un côté ? Les réalités de l’autre ? De qui se moque-t-on ?

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

La librairie Folies d'encre, située 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois, organise un concours de textes destiné aux jeunes de 12 à 18 ans. Il s'agira d'écrire un texte de deux à cinq pages inspiré de l'univers de Maëlle Fierpied. Voici un extrait tiré du roman Chroniques de l'Université invisible.

maelle 

Le texte et le règlement du concours sont à retirer à la librairie. Date limite des inscriptions : le 31 mars 2011. La remise des prix est prévue le mercredi 6 avril en présence de Maëlle Fierpied.

Pour plus de renseignements vous pouvez contacter la librairie au numéro suivant : 01-48-66-12-85

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 17 Mars 2011

Faut pas confondre ! Dans les journaux, vous avez souvent de belles opérations de communication, savamment déguisées sous le vocable d’information.

 

Voilà comment ça se passe. Vous avez une entreprise, une collectivité locale, un parti politique, etc qui publie, ce que l’on appelle dans le jargon du  métier, un communiqué de presse. Ce communiqué est adressé à plusieurs organes de presse.

 

Nous avons donc d’un côté des communicants et de l’autre des journalistes. Or pour les journalistes, c’est un peu comme toutes les autres professions, vous en avez des sérieux et des travailleurs, et d’autres beaucoup moins….

 

Alors, à partir de ce fameux communiqué de presse, vous pouvez avoir toutes sortes de choses.

 

Des articles qui ne font que reprendre les termes du communiqué de presse plus ou moins enjolivés. Cela c’est pour les journalistes qui travaillent peu et réécrivent à peine le matériau qui leur est fourni. C’est ce que l’on appelle de la communication déguisée.

 

Mais vous avez aussi des articles qui s’appuient sur une enquête de terrain, un recoupement des informations, une mise en perspective, un échange entre points de vue opposés. C’est ce que l’on appelle de l’information. Parfois même vous avez des analyses approfondies. C’est ce que l’on appelle des sujets de fond. Malheureusement, de moins en moins nombreux, dans la presse classique.

 

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Prenons, par exemple, le magazine Oxygène, « L’hebdo de tous les Aulnaysiens  (…)».

 

La rédaction de ce type de magazine est délicate dans la mesure où elle revendique le fait d’être l’hebdo de tous les habitants d’une ville alors qu’elle reflète pour l’essentiel le point de vue de l’exécutif municipal.

 

Vous y trouverez donc des informations. C’est bien normal. Mais, vous trouverez aussi, assez souvent, dans ce type de magazine, de savantes opérations de communication. Si vous lisez rapidement, vous avez toutes chances de vous laisser prendre au piège. Mais si vous êtes plus attentifs, vous verrez alors assez souvent la patte d’un journaliste qui possède probablement une liberté de plume, mais toute relative, dans la mesure où le directeur de la publication n’est autre que le maire de la commune.

 

Prenez par exemple, la Une. Pourquoi tel thème et pas tel autre ? Comment est fait le choix ? Non qu’il ne se justifie pas éventuellement. Mais il peut se trouver que tel ou tel thème ou événement s’insère habilement, comme par hasard, dans un calendrier dans lequel les arrières pensées du « communicant » ne sont peut-être pas absentes.

 

Par exemple, quelques semaines avant des élections.

 

Une opération « halte aux promoteurs privés». Ou bien un processus qui est seulement dans les limbes, mais reçoit un vocable très flatteur du style : « L’Agenda 21 passe à l’action ». Ou encore une autre formule du style « La réalisation du 7° collège »  alors que seul le foncier, à ce jour, a été acquis. Sans compter un article sur le PRU qui oublie de rappeler la genèse de l’opération.  Ou  une opération d’aménagement qui vient à point nommé ! Nous pourrions multiplier les exemples !

 

Il ne s’agit pas ici de reprocher le principe de ces articles, car, bien entendu, les Aulnaysiens éprouvent le besoin légitime d’être informés à propos des opérations envisagées par la ville, du processus de concertation mis en œuvre et des projets votés en Conseil municipal.

 

Il s’agit juste de s’interroger sur le fait de savoir si une information complète et ouverte à une multiplicité d’analyses et de points de vue, ne serait pas davantage de nature à permettre aux Aulnaysiens de se forger véritablement une opinion librement éclairée.

 

Est-ce trop demander ?

 

Il existe chaque mois, je crois, une tribune libre des différents groupes siégeant au Conseil Municipal (une ½ page !). C’est mieux que rien, certes,…mais c’est probablement insuffisant pour entretenir une démocratie réellement vivante et citoyenne !... 

 

Vous me direz que beaucoup de municipalités font à peu près la même chose ! Mais ce n’est sûrement pas une raison suffisante…

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 17 Mars 2011

Tel est le titre d’un ouvrage de P. de Sutter paru en 2007 aux éditions les Arènes.

 

En introduction de l’ouvrage figure une citation de F. Mitterrand : « Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte ». Belle entrée en matière ! De la part d’un tel connaisseur, on ne peut qu’être frappé par la pertinence d’une telle remarque !

 

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On en vient ensuite et directement aux questions qui fâchent : « La sphère politique est-elle une machine à broyer la santé mentale de ceux qui la fréquentent ? Les rivalités, le conflit permanent ne conduisent-ils pas à la paranoïa. Les différents masques et jeux de rôle du pouvoir ne favorisent-ils pas une forme de schizophrénie ? Peut-on accéder au pouvoir sans un minimum de mégalomanie, de manipulation, voire de mythomanie ? »

 

Sérieuses questions, en effet !

 

Selon David Winter, professeur au département de psychologie de l’Université du Michigan, il existe quatre éléments de base pour comprendre la personnalité d’un politicien.

 

Tout d’abord, le niveau public : c’est bien évidemment la partie la plus visible de la personnalité, la façon dont il apparaît aux yeux des autres.

 

Vient ensuite, son mode de fonctionnement. Comment envisage-t-il sa relation au monde extérieur ? A-t-il plutôt une personnalité coopérative ou conflictuelle ? Comment se perçoit-t-il ? Ce sont  les aspects cognitifs de sa personnalité : ce qui se cache derrière le rideau des apparences.

 

Le troisième facteur réside dans la motivation profonde du politicien. Non pas celle qu’il veut bien déclarer, mais celle qui est réellement tapie dans l’ombre de son inconscient. Alors, un comportement à priori incompréhensible peut s’éclairer soudain…

 

Le quatrième domaine résulte enfin du contexte social : origine, enfance, adolescence, vie adulte, durant lesquels une personnalité a pu se forger. Bref, il s’agit ici d’appréhender l’influence de l’environnement familial, social et culturel.

 

Sur cette base il est possible d’aboutir à une typologie un peu sommaire des principaux travers que l’on peut rencontrer chez un homme politique.

 

Il y a d’abord l’intolérance aux frustrations. L’homo politicus est alors semblable à cet enfant-roi dont il garde en lui le fantasme. Enivré par un intense oxygène narcissique, sa « toute-puissance » ne connaît plus de limites. Certains courtisans s’empressent d’applaudir à tout ce que fait ou dit le Prince. Rares sont ceux qui appliquent la célèbre phrase de Juste Lipse, humaniste du XVI° siècle, à son ami, Montaigne : « Non blandiamour inter nos ». (Pas de flatterie entre nous).

 

Puis peut venir assez facilement l’omnipotence tyrannique. Plus ou moins intense, plus ou moins douce, celle-ci peut se manifester de ci, de là. Un des prototypes actuels est le dictateur de la Corée du Nord. Kim Jong-il, mais il existe ailleurs d’autres spécimen, heureusement à des échelles diverses.

 

Un autre travers assez répandu est le narcissisme.  L’estime de soi est la base de notre équilibre psychique. Une estime de soi suffisamment haute est la garantie d’un bon équilibre mental. Mais lorsqu’elle devient excessive, flattée par la fréquentation des allées du pouvoir, l’estime de soi peut devenir un trait de personnalité narcissique.

 

Parmi, celles-ci il y a une espèce particulièrement redoutable : le pervers narcissique. Celui-là est un manipulateur à qui vous ne pouvez accorder aucune confiance. Son but est de vous utiliser ou de vous « rouler dans la farine ». Pour lui, vous n’êtes qu’un pion dans le cadre d’une stratégie uniquement personnelle. C’est celui qui vous balade, vous fait de fausses promesses et se comporte comme un opportuniste au gré de ces intérêts ou des circonstances.

 

Du narcissisme à la mégalomanie, il n’y a qu’un pas assez vite franchi. Cliniquement, la mégalomanie est définie comme une surestimation délirante de soi. Le sujet mégalomane s’attribue alors des capacités hors du commun.

 

Enfin, la paranoïa est un grand classique de la maladie politique. On a donc besoin de s’entourer essentiellement d’amis « sûrs » sur qui on peut compter. Quelqu’un qui n’est pas un affidé est alors considéré assez vite comme un ennemi potentiel. La personnalité du sujet paranoïaque se cristallise surtout autour de deux axes : la méfiance et la rigidité.

 

Voilà quelques idées pour mieux apprécier ceux qui nous dirigent ou aspirent à nous diriger. Cela pourrait s’avérer utile lors de prochaines échéances électorales !

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 17 Mars 2011

Lors du dernier Conseil municipal que vous pouviez suivre en direct sur le site internet de la ville, le Maire d’Aulnay-sous-Bois a fait référence à son engagement politique trotskyste qui s’est déroulé durant une quinzaine d’ années avant qu’il ne rejoigne le Parti socialiste.

 

G.Ségura a alors indiqué qu’il assumait pleinement ce passé durant lequel il a pu se forger une «  culture politique et dialectique » qu’il a qualifiée de « féconde » même si la vie et l’âge aidant - nous a-t-il dit - l’ont amené à évoluer dans ses positions.

 

Autant le dire tout de suite. Il est toujours bon qu’un responsable politique assume son passé. Cela est tout à son honneur.

 

Cependant, il est possible que de nombreux Aulnaysiens ne soient pas très au fait ni du trotskysme, ni des pratiques des groupes trotskystes, qui, à une certaine époque, tout au moins, se sont développées dans notre bon et vieux pays.

 

Qui est Trotsky ? C’est un révolutionnaire russe (ou plutôt soviétique) qui a participé à la fameuse révolution de 1917. Il est devenu le chef de l’Armée rouge, puis un dissident durant la période stalinienne. Exilé au Mexique, il y fut exécuté par des hommes de main payés par Staline. Cet épisode explique, pour beaucoup l’inconscient collectif qui rôde encore autour de ceux qui ont eu à connaître  ces mouvements.

 

Mais il faut aller plus loin dans l’analyse pour tenter de comprendre les modes de fonctionnement de bon nombre des militants anciens ou des ex-militants de ces formations politiques ultra minoritaires. En rappelant également que ces dernières ont toutefois essayé, au cours de leur histoire, d’avoir une influence sur la vie politique supérieure à celle de leur effectif à vrai dire très limité.

 

Mon propos ne concerne pas ici les militants de base sincères qui ont cru ou croient toujours en la révolution et restent fidèles à un idéal qui n’a rien de méprisable, ou bien même des intellectuels avec lesquels il m’est arrivé de discuter. Cela n’empêche pas de critiquer certaines de leurs thèses ou de réfuter leurs analyses et d’en montrer les limites et les dangers.

 

Par quoi donc pourrait se caractériser une « formation » qualifiée de trotskyste ?

 

Les fins observateurs de la vie politique française ont mis en évidence quelques points saillants à propos de ce qu’il est convenu d’appeler la « mouvance trotskyste »

 

Le premier point est le goût du secret. En effet, s’agissant d’une formation « révolutionnaire » les notions de danger et de complot ne sont jamais bien loin. Il faut dire que l’histoire est riche en ce sens de phénomènes de ce genre. Ce n’est pas une raison pour cultiver, plus que nécessaire, une telle attitude.

 

Le deuxième point  est l’esprit de clan ou de « chapelle ». La ligne politique s’apprécie à la virgule près. Dés lors, plusieurs organisations lilliputiennes se réclamant du trotskysme ont pu se combattre entre elles, chacune d’elles pensant détenir la vérité. Tout cela donc peut conduire assez facilement à un risque de sectarisme qu’il ne faut pas négliger.

 

Le troisième point est ce que l’on nomme l’entrisme. Qu’est-ce à dire ? Il s’agit tout simplement d’occuper un poste de responsabilité dans un syndicat (F.O. par ex.) ou de prendre pied dans un autre parti (le PS par ex.), pour peser de l’intérieur dans cette organisation. Nous voyons donc là, même si c’est pour la « bonne cause révolutionnaire », une forme de « duplicité » qui ne lasse pas d’étonner.

 

Le quatrième point c’est la notion de rapport de forces, liée à celle de lutte des classes. Par extension, celui qui ne pense pas pareil devient assez facilement un ennemi qu’il convient de combattre et de réduire. Parler de démocratie peut alors confiner à de l’abus de langage.

 

Le cinquième point c’est enfin une forme d’esprit que l’on pourrait qualifier de polémique (du grec polemos  qui signifie « guerre »). Il ne s’agit pas alors et forcément de rechercher pas à pas - y compris par un processus dialectique - une vérité en train d’émerger, mais bien plutôt de plaquer une « vérité » toute faite sur la réalité même si on utilise pour cela des arguments plus ou moins contestables.  

 

 

Que retenir de tout cela ?

 

 

Même s’il ne s’agit pas ici de réduire la pratique de tel ou tel militant ou dirigeant politique à la description qui en est faite plus haut, on peut toutefois, à la lumière de l’expérience, s’interroger sur le caractère persistant ou non de telle ou telle caractéristique  mentionnée ci-dessus.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 16 Mars 2011

g-segura 

Souvenez-vous ! Et oui, c'était le 16 mars 2008. Trois ans jour pour jour. Trois ans déjà ! Trois ans de bonheur ! Et le meilleur reste à venir...

Stéphane Fleury

Source photo : meife93.com

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 16 Mars 2011

 

 FCPE Bourg Maternelle d'Aulnay-sous-Bois

Aulnay-sous-Bois le 16 mars 2011

Remplacements : Les parents d'élèves vont jouer aux échecs

humains

Un échiquier géant sera mis en place devant le portail de l'école maternelle du Bourg jeudi 17 mars à 8h15. Dans une ambiance joyeuse, les parents seront invités, autour d'un petit déjeuner, à jouer aux échecs humains pour parodier les méthodes de remplacements dans la circonscription.

Stéphane Fleury, président de la FCPE locale, explique la forme de la manifestation : « Nous souhaitons affirmer avec cet évènement que les enseignants ne sont pas des pions et que nos enfants ne sont pas de la marchandise. Ce problème de remplacement peut impliquer n'importe quel enfant de la circonscription d'autant plus que la méthode est même assumée avec une certaine forme d'indécence ».

En effet les parents et la FCPE de l'école maternelle du Bourg d'Aulnay-sous-Bois se mobilisent depuis deux semaines [1] suite aux remplacements multipliés et arbitraires de professeurs pour des raisons purement administratives. Malgré l'occupation répétée de l'école, les tracts, la pétition [2], les banderoles, le soutien des élus locaux [3], l'inspectrice de la circonscription reste sourde et joue la carte de l'épuisement.

Pourtant l'émotion grandit dans la ville à ce sujet [4] et les parents sont chaque fois plus nombreux à occuper la classe d'où le mouvement de colère est parti. Ils sont déterminés à obtenir gain de cause, demandent le retour du professeur de cette classe mais surtout l'arrêt définitif de cette politique injustifiable qui fait passer les contingences comptables avant l'intérêt des enfants.

Références

[1] Communiqué de presse du 7 mars 2011 : « L'inspection s'entête et fait passer l'administratif avant l'humain ! ». Voir le texte en annexe n°1 et le tract distribué aux parents en annexe n°2

[2] Les 115 signatures ont été recueillies auprès des parents d'élèves du Bourg Maternelle Bourg et primaire Bourg II la matinée du 3 mars 2011. Voir texte de la pétition en Annexe 3.

[3] Le maire Gérard Ségura s'est entretenu avec l'inspectrice à ce sujet. Le vice-président de région Alain Amédro a écrit un courrier (voir annexe n°4). Il était présent ainsi que l'adjointe à l'éducation Nicole Siino pour accueillir les Parents lors de leur troisième rencontre avec l'inspectrice le 5 mars 2011. Les élus n'ont pas pu assister à la réunion.

[4] La mobilisation a déjà reçu de nombreux échos médiatiques dans la ville d'Aulnay-sous-Bois :, « Grogne contre la valse des remplaçants » ( Le Parisien, 8 mars 2010), « Révolte des parents d'élèves de l'école du Bourg suite au remplacement d'un enseignant » (MonAulnay.com, 4 mars 2011), « Bravo aux parents mobilisés de l’école du Bourg ! » (Blog NPA Aulnay-sous-Bois, le 8 mars 2011), « La gronde croit chez les parents d'élèves de l'école du Bourg » (MonAulnay.com, 10 mars 2011), « Deux banderoles déployées à l'école maternelle du Bourg » (blog AulnayLibre, 10 mars 2011), « Aulnay-sous-Bois : Le Bourg 2, l’école du désordre » (Blog Les amis d'Aulnay, le 11 mars 2011)

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M. Stéphane Fleury, président du groupe local FCPE : 06 81 95 11 50

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