Publié le 14 Avril 2011

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Demain matin débute à partir 10h au parc Ballanger la fête des fleurs 2011. Le programme des animations et expositions interactives s'annonce particulièrement alléchant...

Pour rappel, cette manifestation se déroule vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 avril de 10h à 18h.

ANIMATIONS

Parcours d'orientation dans le parc sous forme de quizz
Atelier de plantation dans des pots à décorer
Parcours en poney pour les enfants
Espace de jeux anciens : course en sacs, parcours en échasses
Spectacle « côté jardin »
Buvette avec l'association - Renaissance Rose des vents

 

EXPOSITIONS INTERACTIVES

Exposition des massifs de tulipes et leurs histoires fabuleuses
Village de structures et pergola en bambous avec mises en scènes de fleurs
Les bulbes d'été
La grande famille des pavots
Les animaux du parc
Grands décors à partir des réalisations des écoles d'Aulnay-sous-Bois

 Entrée Gratuite - Parking à proximité

Source : aulnay-sous-bois.com

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 14 Avril 2011

Une des choses les plus agréables lorsque vous animez modestement un blog c'est d'en rencontrer les lecteurs. C'est toujours une expérience très sympathique de mettre un visage derrière un clic. Que cela soit pour entendre les critiques  ou les compliments d'ailleurs. Tout ceci pour écrire que je remercie Annie, une aulnaysienne toujours en quête d'informations, de réponses à ses questions, qui nous transmet régulièrement des documents pouvant servir d'inspiration à de nouvelles notes.

arbregare1Cette fois-ci j'ai donc reçu, au même instant qu'un autre blog d'ailleurs, puisqu'Annie a bien compris que l'essentiel est que l'information circule librement et le plus largement possible, deux photos de l'abattage des arbres de la Place de la Gare, intervenu lundi matin.

arbregare2 A Aulnay-sous-Bois, comme chacun sait, on a l'habitude de couper du bois. Rue Séverine ou à la cité Arc en ciel par exemple... Les motifs sont divers mais en général c'est à la suite de maladies.  Néanmoins, parfois, on laisse planer le doute. Ce fut le cas pour les désormais fameux quatre tilleuls de l'Arc en ciel, notamment. A un moment donné on a laissé entendre aux habitants que ces arbres  étaient en mauvaise santé alors que c'était totalement faux.

En vérité, les tilleuls  n'allaient pas si mal que cela. Information confirmée à l'époque par Alain Amédro, alors encore adjoint à l'urbanisme et l'environnement, ainsi que de la part d' agents du service des espaces verts croisés pendant la bien-nommée fête de l'arbre. L'objectif de cette petite manipulation était bien entendu de faire avaler un peu plus facilement aux riverains l'abattage des arbres en vue du projet immobilier actuellement en cours de réalisation à la cité Arc en ciel.

tilleulscoupesCertes, entre l'homme et l'arbre il faut parfois choisir. C'est un spécialiste du développement durable qui me l'a écrit. Mais la fin ne justifie pas toujours les moyens. Ces manières de procéder sont abominables et de nature à détourner le citoyen et/ou électeur des affaires publiques. Coupez les liens de la confiance et vous verrez qu'il est quasiment impossible d'à nouveau les tisser.

De là découlent la suspicion,  la méfiance, la réaction, la colère, la manifestation et sans doute même l'abstention...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 14 Avril 2011

Mercredi je suis tombé sur une brève dans Direct-Matin à propos des transports et du métro de demain. On y apprenait que la RATP et Alstom ont lancé Metrolab, un laboratoire où des ingénieurs vont imaginer l'avenir du métropolitain. Les travaux de cette équipe de recherche devraient notamment permettre de développer le fameux super-métro du Grand Paris, une boucle de 155 km déployée dans la région d'ici à 2025.

Considéré comme étant plus régulier, accessible 24h/24 et pouvant acheminer plus de voyageurs, ce système de transport en commun automatique sera également amené à répondre  à l'évolution démographique mondiale. "D'ici à 2015, plus de 500 villes dans le monde dépasseront le million d'habitants", relève ainsi le président d'Alstom Transport. A Paris, à l'instar de la ligne 14, l'automatisation de la ligne 1 dès l'an prochain donnera une vision concrète d'un métro automatique à grande capacité, sur un trajet accueillant chaque jour près de 750 000 voyageurs entre Vincennes et la Défense.

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En illustration de l'article, il y avait cette photo ci-dessus présentant une esquisse d'un métro aérien à l'allure futuriste. Cette question d'une possible ligne aérienne n'est pas anodine pour Aulnay-sous-Bois. En effet, sur le tracé de l'Arc Express notre ville n'a pas été oubliée et  une station  devrait être créée aux alentours du carrefour de l'Europe. Or, l'éventualité qu'un tronçon de ligne passe en aérien au dessus de la RN2 a été un moment envisagée, cette option permettant notamment des économies de coûts. Mais qu'en est-il réellement ?

Mardi soir, lors de la séance de rattrapage du conseil municipal, dont les rangs étaient particulièrement clairsemés, ce sujet a été abordé, ce qui nous permet aujourd'hui d'apporter quelques réponses. Ainsi, et il semblerait qu'il y ait un consensus général sur la question, les élus ne veulent pas d'une option aérienne qui aurait pour  principal effet d'isoler davantage la partie nord de la ville. De même, ils ne souhaitent pas que le tracé du super-métro pèse comme une épée de Damoclès sur la future mosquée,  dont les préparatifs d'aménagement le long de la RN2 sont en bonne voie.

 Affaire à suivre...

Stéphane Fleury

 

Source photo : DirectMatin du 13 avril 2011

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 14 Avril 2011

Alain Boulanger, conseiller municipal, nous a transmis une lettre adressée à Madame la Commissaire Enquêteur, dans le cadre du processus de modification du plan local d'urbanisme (PLU) engagé depuis le lundi 11 avril.

Dans sa missive, le président de l'association CAPADE Sud pointe du doigt "le déficit d'information relatif à l'avis d'enquête", expliquant que "sur l'ensemble des 50 panneaux administratifs, seuls 5 font office de panneaux officiels. Est-ce bien suffisant ? s'interroge-t-il ?

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Pour mémoire, l'an passé, également lors d'une modification du PLU, M. Boulanger avait soulevé le même problème et obtenu un allongement de l'enquête publique... Nous verrons s'il en sera de même cette fois-ci...

Vous trouverez ci-dessous l'intégralité de sa lettre :

Madame,

Lors de la précédente enquête publique portant sur une modification du PLU, j'ai déjà eu à faire apprécier le déficit d'information relatif à l'avis d'enquête.

Au premier jour de l'enquête, cet avis n'est apposé sur aucun des panneaux administratifs prévus aux informations officielles, dont le nombre a été réduit à sa plus simple expression.

Dans la grande majorité, ces panneaux n'assurent plus que l'affichage des événements organisés par des associations et de la photo du maire à l'exclusion de tout autre élu.

 

Pour rappel, cette photo est restée en place pendant toute la campagne des cantonales à laquelle il était candidat. Il lui était interdit Oxygène mais apparemment pas les panneaux administratifs.

 

Nous avons bien entendu, de la part des Services, que l'avis n'avait pas nécessairement à faire l'information sur le ou les quartiers concernés à toutes fins "d'intéresser" un public le plus large possible.

 

De surcroît, sur l'ensemble des 50 panneaux administratifs, seuls 5 font office de panneaux officielles. Est-ce bien suffisant ?

 

Visiblement la municipalité confond information et communication au point qu'un excès de "com" sur le quartier Princet-Ambourget à une période concomitante aurait pu induire en erreur certains aulnaysiens.

Quand on veut mobiliser sur un dossier, les moyens de la ville ont montré un vrai savoir-faire. Lorsque l'on ne se donne pas les moyens, le résultat est immédiat quant à l'inquiétude qui se manifeste voire jusqu'à la suspicion.

 

Je souhaite que cette forme de jurisprudence édictée par votre collègue, vous engage à reporter votre enquête d'une durée permettant un déroulement satisfaisant.

 

Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie d'agréer, Madame, mes salutations distinguées.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 13 Avril 2011

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Ce matin je suis tombé sur cette brève dans le Parisien : Saint-Denis a fait un grand toilettage de son site Internet. Principale nouveauté, une Web TV, alimentée par des vidéos du service de la communication, mais aussi par d'habitants volontaires. Elle compte déjà une centaine de reportages. Une photothèque est riche de 200 000 images d'archives sur la ville. Parmi les nouveaux services, on peut remplir en ligne des formulaires pour contacter les élus, louer une salle municipale, commenter les événements et recevoir une newsletter mensuelle.

Ils ont bien de la chance à Saint-Denis ! Et à Aulnay-sous-Bois on commence quand ? Des volontaires pour animer une Web TV ?

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Stéphane Fleury, volontaire pour animer une Web TV sur Aulnay...

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Technologies

Publié le 13 Avril 2011

Episode 4 : de la coopérative au centre commercial

Outre les magasins de proximité, les marchés et les grands magasins, le commerce d'Ile-de-France est régi par divers réseaux de distribution.

Les succursales et coopératives sont des magasins mis en réseaux par des entreprises de gros : Félix Potin (1844), Casino (1898), Viniprix (1932). Dans les années 1970, les super et hypermarchés seront fatals à ce type de distribution.

felixpotin.jpgFélix Potin ouvre son premier magasin à Paris en 1844. Il applique  la même logique que les grands magasins : inspirer la confiance du client avec des prix fixes et affichés. Potin vend à bon poids, achète lui-même des produits de qualité et applique une marge bénéficiaire réduite. Le magasin du boulevard Sébastopol (1860) est la première grande surface d'épicerie sur deux niveaux. Le développement de l'entreprise s'inscrit dans le contexte des travaux d'Haussmann : les magasins proches de la Gare Saint-Lazare attirent les provinciaux et les banlieusards débarquant du chemin de fer.

 Les magasins populaires représentent un nouveau type de commerce, né de la crise des années 1930. Ils vendent, au départ, des articles à prix unique (classés par prix) et en grande série, à l'opposé du commerce traditionnel dont la gamme de prix est variée.  Uniprix est lancé par Les Nouvelles Galeries en 1928, Prisunic par Le Printemps en 1931, Monoprix par Les Galeries Lafayette en 1932. Souvent situé près du centre ville, ce type d'enseignes connait un grand succès auprès des classes populaires.Les supérettes, tels Franprix ou, autrefois, Familistère et Félix Potin sont des magasins à large dominante alimentaire, dont la surface s'étend de 120 à 400 mètres carrés.

Le supermarché propose des produits alimentaires de grande consommation. D'origine américaine, il s'impose en Europe dans les années 1950. Les premiers clients sont désorientés par le principe du libre service ! En région parisienne, le véritable premier supermarché date de 1958 (Rueil-Malmaison). Au départ, ce type d'établissement ne mise pas particulièrement sur une politique de prix bas, mais Carrefour s'inspirera des principes d'Edouard Leclerc (vente au prix de gros).

L'hypermarché vend des produits alimentaires et non alimentaires. Généralement situé en périphérie de la ville, le premier d'entre eux est le Carrefour de Sainte-Geneviève-des-Bois (1963). Lié à la démocratisation de l'automobile, il dispose d'un parking de 400 places et d'une station service. C'est la première fois que, sur 2 600 mètres carrés, un magasin propose un aussi large assortiment sous le même toit. 5 000 clients le fréquentent le premier samedi d'ouverture. En Ile-de-France, suivront Super Suma à Montfermeil (1967), Cora à Garges-lès-Gonesse (1969), Continent à Ormesson (1972).

thiaisccLe centre commercial regroupe généralement des commerces de détail, des grands magasins et un hypermarché. L'achat s'y veut festif : climatisation, escalators, musique, animation. Sa surface dépasse souvent 40 000 m². Le premier d'entre eux, en Ile-de-France, est Parly 2 au Chesnay, près de Versailles (1969). Rosny 2 est inauguré en 1973, un an avant Créteil Soleil. En Val-de-Marne, à Thiais, La Belle Epine est le plus grand centre commercial d'Europe.

A suivre Partie 5 : publicité, la foire aux miracles !

Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 12 Avril 2011

Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura la machine à gagner les élections

Il flottait, parait-il, sur Aulnay-sous-Bois un parfum de mécontentement. On aurait soi-disant beaucoup promis aux quartiers Nord et peu tenu. La zone pavillonnaire devait, elle aussi, se révolter contre son bétonnage programmé. De ce point de vue, le second tour des élections cantonales du 27 mars offrait, semble-t-il, l'occasion unique d'envoyer un message clair et net au maire de la ville. Une sorte de double avertissement. Le premier pour lui rappeler que l'arrivée au pouvoir de sa majorité en 2008 n'avait tenu qu'à 204 voix et le deuxième pour lui faire comprendre que s'il s'obstinait à n'écouter sciemment qu'une partie de ses administrés, certains d'entre eux finiraient bien peut-être par le lui faire payer tôt ou tard...

GSONEMORETIME.JPGAu vu  des résultats du scrutin, force est de constater que Gérard Ségura sort renforcé. Certes son score n'est pas faramineux loin s'en faut, mais il a été réélu dans un fauteuil. C'était prévisible, mais à aucun moment il n'a été mis en danger. Si rien n'est jamais figé dans le marbre, il semblerait que l'abstention s'installe comme un phénomène pérenne. Qui miserait sur un possible sursaut citoyen pour les prochaines échéances électorales, à l'exception peut-être des présidentielles ? Dés lors le gain d'une élection se jouera sans doute avant tout  sur la capacité d'un parti à mobiliser au maximum son électorat tout en misant sur le fait que l'adversaire soit moins fort dans ce domaine, quelles qu'en soient les raisons.

Dans ce contexte, Gérard Segura a l'air d'une véritable machine à gagner les élections. Pour l'avoir observée (pas espionnée je précise pour les esprits qui fantasment un peu trop sur la toile) à l'œuvre en quelques endroits et occasions j'ai eu l'impression d'une véritable toile d'araignée tissée à force de patience. Une sorte d'armée, à l'effectif impressionnant, quadrillant le terrain sans relâche. Avec méthode, détermination, en direction d'un seul et unique objectif : la victoire. Dans ce domaine il semblerait que le maire et conseiller général ne souffre aucune concurrence.

Aucune concurrence sérieuse... Tout au moins de nature à le mettre en péril dans l'optique de 2014 par exemple...

A suivre : 2014 année charnière ou qui pour battre Gérard Ségura ?  

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 12 Avril 2011

La préfecture organisait le jeudi 7 avril des états généraux de l'emploi en Seine-Saint-Denis. Depuis le début de la crise, le chômage des jeunes du 93 a augmenté de 26 %.

Grandes et petites entreprises, services de l’Etat, chambres consulaires, associations, missions locales… A l’appel du préfet, Christian Lambert, tous se sont réunis à Bobigny pour des états généraux de l’emploi en Seine-Saint-Denis. Il faut dire que la reprise se fait attendre dans le département. Avec un taux de chômage de 11,2%, le 93 reste bien au-dessus des moyennes régionale (8,2%) et nationale (9,2%).

forumemploi

Et c’est la situation des jeunes qui inquiète particulièrement, même si le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans a légèrement reculé en un an (- 2,6% entre février 2010 et 2011). Cette diminution est sans doute liée à la reprise de l’activité intérimaire. « Mais depuis novembre 2008 et le début de la crise, le chômage des jeunes a augmenté de 26%. On estime qu’ils sont 40000 sans emploi dans le département », rappelle Martine Catinaud, directrice départementale du travail.

Bientôt des postes de prospecteurs d'offres d'emploi

La situation reste donc très préoccupante et pas uniquement pour les plus jeunes. Hier (le 6 avril), les demandeurs croisés à la porte de l’agence Pôle emploi d’Aulnay-sous-Bois exprimaient tous leur inquiétude face à un marché de l’emploi très morose. En février 2011, le nombre de demandeurs d’emploi était de 87920* dans le 93. Il a donc progressé de 5,4%* en un an (contre 3% au niveau régional). La hausse est particulièrement sensible chez les plus de 50 ans (+ 13%), mais aussi chez les femmes (+ 6,4%). « Il s’agit d’un effet de rattrapage, indique un statisticien de la Direction interrégionale du travail. Au début de la crise, la dégradation a été plus sensible dans le secteur de l’industrie et de la construction. Maintenant, elle touche davantage le secteur tertiaire, où les femmes sont plus nombreuses. »

De nouvelles initiatives devraient être annoncées, après la signature la semaine dernière d’une convention — la première en France — pour développer l’apprentissage en Seine-Saint-Denis. Cette fois, de grands groupes comme L’Oréal, Eurocopter ou Celio vont notamment discuter de l’idée d’un parrainage entre entreprises pour développer l’alternance. Les services de l’Etat vont de leur côté confirmer la création de postes de prospecteurs pour le compte des missions locales. Un dispositif déjà expérimenté l’an dernier pour mutualiser les offres d’emploi collectées auprès des entreprises.

 * Il s’agit du nombre de demandeurs en catégorie A n’ayant exercé aucune activité durant le mois précédent.

Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du 7 avril 2011.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 12 Avril 2011

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Emmanuel Oponga, professeur au Centre de Danse du Galion, propose aux 8-12 ans de découvrir les bases de la danse hip-hop. Avis aux débutants et aux amateurs !

Cela se passe aujourd'hui de 14h à 15h30 au Centre de Danse du Galion, Galerie Surcouf. Renseignements au 01 48 68 80 65.

Une autre séance est également prévue le mardi 19 avril 2011 de 14h à 15h30.   

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 12 Avril 2011

Sabra Kerrouche a réussi son pari, samedi soir à Aulnay-sous-Bois, en dévoilant sa marque de prêt à porter All People et sa collection printemps-été devant une salle Chanteloup pleine à craquer. Un succès auquel ont notamment assisté des représentants du groupe Randstad et de la municipalité d'Aulnay, dont Ahmed Laouedj, adjoint à la vie associative, qui espère lui donner un coup de pouce financier.

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Mais à quatre heures du défilé, samedi après-midi, la jeune styliste de 25 ans est au bord de la crise de nerfs. Pendant que les musiciens du show répètent un titre d'Amy Winehouse sous la houlette de sa copine Coumba, avec qui elle chante et a créé l'association Black Roots Sensation. Sabra donne des conseils à ses mannequins d'un soir, tous bénévoles, fixe les derniers boutons sur une veste tout en répondant au téléphone aux retardataires et aux invités. Celle qui a remporté l'an dernier le premier concours Cité style, lancé par les sociétés Bershka, JCDecaux et Randstad, est "déjà fatiguée". "Elle est courageuse, confie son père, Nourredine. La semaine, elle travaille à la Poste, au centre de tri de Roissy et, le soir, elle va dans son atelier confectionner ses vêtements. Ce défilé, elle le finance avec son salaire. Son prix, c'était un beau coup de main, mais elle galère."

Sabra Kerrouche "l'hyperpointilleuse"

Assise  à sa machine à coudre, Sabra positive :"j'ai quand même reçu une bourse de 3 000 Euros, avec lesquels j'ai pu acheter du nouveau matériel, des tissus, et organiser un premier défilé, explique l'Aulnaysienne, qui a étudié dans une école de couture industrielle. Et puis j'ai fait un stage très enrichissant en Espagne, au siège de la marque Pull & Bear. Reste qu'organiser des défilés cela coûte cher, et j'aimerais bien garder de l'argent pour ouvrir ma boutique à Paris."

Pas de doute, l'hyperpointilleuse" Sabra - dixit ses copains - sait ce qu'elle veut... Comme son nom l'indique All People habille tout le monde. "C'est du prêt-à-porter, pas du luxe, précise Sabra. J'aimerais créer une marque comme H&M. Pour ce défilé, je n'ai pas de critères physiques. Les mannequins sont de toutes les origines et tous issus des quartiers populaires, la plupart d'Aulnay." C'est le cas de Priscilla, grande brindille de 17 ans qui "aime la mode et tout ce que fait Sabra". Vladimir, 22 ans, vient lui de Mitry-Mory (Seine-et-Marne). Il va défiler vêtu d'un jean et d'un tee-shirt aux coupes originales. "Porte le plus gangster, lui dit Sabra en ajustant son pantalon. Voilà comme ça, t'es stylé !" approuve la créatrice avant de remettre la tête dans sa machine à coudre.

Source : Eric Bureau, Le Parisien du lundi 11 avril 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 11 Avril 2011

L’Aulnaysien Mohamed Bouleghcha (28 ans ; 16 victoires, dont 4 avant la limite, 2 nuls, 5 revers) a conquis les ceinturons vacants des poids coq IBF-International et WBA-Intercontinental en battant confortablement par décision unanime (118-108, 116-109, 118 107) le Colombien Michael Arango (31 ans ; 32 succès, dont 25 expéditifs, 3 nuls, 10 défaites), samedi soir à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

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Sur ses terres, Bouleghcha s’est montré sous son meilleur jour hier soir. Appliqué et bien en jambes, le protégé de la paire Nasser Lalaoui - Marcel Denis a affiché ostensiblement son envie de vaincre dès l’entame. Le coup d’œil aiguisé et pris la mesure de son vis-à-vis lors des quatre premiers rounds, pour ensuite se détacher en plaçant les coups les plus nets et les plus précis.

Arango, très truqueur, est resté dangereux jusqu’à la fin. Le Colombien à chercher à blesser Bouleghcha avec sa tête, dans le premier épisode, et a été sanctionné par l’arbitre de deux points de pénalité un peu plus tard dans le combat. « J’ai pris beaucoup de plaisir ce soir » nous a confié le sieur Mohamed Bouleghcha. On peut juste regretter le manque de frappe du côté du boxeur français d’origine marocaine qui, après avoir disputé un Championnat d’Europe en 2007 et de l’Union européenne en 2009, vise à présent le monde. L’ancien roi de France des coq pourrait étrenner ses ceintures le 11 juin au Maroc.

 

Dans un autre combat chez les rémunérés, Brahim Bariz (Aulnay) et Damien Martin (Saint-Malo) ont fait match nul, en huit rounds de trois minutes. Match généreux des deux super-légers. Martin remporte les premiers épisodes, par son travail en puissance. Bariz parvient par la suite à rééquilibrer les débats, avant de finir le plus fort. Martin aurait pu mériter la victoire, grâce à sa plus grande puissance de frappe.

 

Source : http://www.ffboxe.com

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 11 Avril 2011

Aulnaylibre ! s'est procuré ce matin le dossier d'enquête publique relatif à la modification du plan local d'urbanisme. Trois modifications sont au programme... Voici la troisième... qui met en place les conditions du projet Vélodrome. Pour rappel l'enquête publique se déroule du 11 avril au 13 mai 2011...

III Modification du secteur du Vélodrome

Le Vélodrome est concerné par un projet de construction de deux ensembles immobiliers situés entre les rues du Moulin de la Ville et la rue de Bigorre sur un ancien terrain de sports désaffecté. Le programme comporte un premier ensemble de logements locatifs sociaux au nombre de 85 ainsi que la construction d'un second ensemble comprenant une centaine de logements en accession.

Ces programmes participent à la fois à la reconstitution de l'offre locative du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) et à la fois à la promotion de la mixité sociale. Or, une petite partie du programme en accession empiète sur l'espace sportif du Vélodrome et, par conséquent, sur le zonage et l'emplacement réservé qui lui sont dédiés.

1) Modification du zonage

Les espaces de sports, loisirs et plein air disposent d'un zonage spécifique (UV) qui n'autorise pas la construction de logements. De ce fait, il est proposé d'étendre le périmètre UCb vers l'Est afin qu'il épouse le périmètre de l'opération. La diminution de surface du zonage UV est marginale.

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2) Suppression d'une réserve pour création de voirie.

Le terrain situé 61 rue de Bigorre (cadastré DO 21) a été classé en réserve pour création de voirie par le Plan Local d'Urbanisme (PLU) approuvé en 2008 avec pour objectif l'amélioration des circulations inter-quartiers. Or, dans l'intervalle, ce terrain a été acquis par la ville et la voie projetée sera réalisée dans le cadre de l'opération de construction. Elle sera ouverte à la circulation mais se terminera en impasse pour les véhicules ; la liaison entre la voie nouvelle et la rue de Bigorre n'étant que piétonne suite à la concertation menée avec les riverains. De ce fait, l'emplacement réservé n'a plus lieu d'être.

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(Photo : au centre, la voie nouvelle, qui de gauche à droite relie le Chemin du Moulin de la ville à la rue de Bigorre )  

3) Modification du périmètre d'un emplacement réservé.

L'espace sportif du Vélodrome est également concerné par l'emplacement réservé C.16 pour "l'aménagement de zone pour complexe sportif - culturel et activité" d'une superficie de 111 502 m² soit plus de 11 hectares. Or, de même que pour le zonage dont le périmètre est strictement identique, une petite partie du programme en accession empiète sur cet emplacement. De ce fait, il est proposé de repousser légèrement la limite occidentale de l'emplacement réservé pour une diminution de celui-ci de seulement 2 181 m² environ.

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Source : Dossier d'enquête publique, service aménagement et urbanisme, 3 rue Charles Dordain, Aulnay-sous-Bois.

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 11 Avril 2011

Aulnaylibre ! s'est procuré ce matin le dossier d'enquête publique relatif à la modification du plan local d'urbanisme. Trois modifications sont au programme... Voici la seconde... qui préfigure la démolition des tours du Galion. Pour rappel l'enquête publique se déroule du 11 avril au 13 mai 2011...

II Modification du zonage applicable au secteur "Galion Est"

1) Passage de la zone UC à la zone UCb

Le secteur dit du Galion est délimité à l'Est par la rue Eugène Delacroix, au Nord par la rue Henri Matisse et, au Sud et à l'Ouest, par la rue Abraham Duquesne. Ce périmètre est concerné par deux projets d'envergure que sont la construction dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) de l'îlot X en lieu et place des tours du Galion démolies ainsi que la démolition - reconstruction du foyer des travailleurs migrants ADEF.

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Afin de permettre à ces projets de se développer et de s'insérer au mieux dans l'environnement existant, il est proposé de les passer de la zone UC à la zone Ucb qui, conformément à sa vocation, doit régir "des quartiers déjà bâtis, composés en quasi-totalité de logements locatifs sociaux gérés par des opérateurs publics ou bailleurs sociaux. Les règles d'urbanisme applicables dans ce secteur visent à permettre la requalification urbaine, les travaux de résidentialisation, l'entretien et la restructuration des immeubles ainsi que les reconstructions programmées".

En effet, par la relative souplesse de ses règles, la zone Ucb favorise l'adaptation du projet au cadre environnant et permet d'intégrer les spécificités propres à chaque enjeu.

En revanche, le règlement applicable à la zone Ucb n'est pas changé.

Source : Dossier d'enquête publique, service aménagement et urbanisme, 3 rue Charles Dordain, Aulnay-sous-Bois.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 11 Avril 2011

Aulnaylibre ! s'est procuré ce matin le dossier d'enquête publique relatif à la modification du plan local d'urbanisme. Trois modifications sont au programme... Voici la première... Pour rappel l'enquête publique se déroule du 11 avril au 13 mai 2011...

I Modification de la partie activités de la ZAC des Aulnes (Zone UI j)

1) Autorisation du commerce

Dans le règlement actuel, le commerce n'est autorisé qu'à hauteur de 30 % dans cette zone et à condition qu'il constitue l'accessoire d'une autre destination. Or, le terrain constituant la partie économique de la ZAC des Aulnes, destiné initialement à un parc d'activités, reste inexploité à l'heure actuelle faute d'investisseurs.

Aussi, dans le but de le valoriser, il est proposé d'autoriser à 100 % le commerce en cohérence avec les modifications précédentes du PLU (2009 et 2010) qui identifiaient un "croissant" commercial partant du centre commercial Parinor I, incluant la partie Est de la fosse à la Barbière puis intégrant le site de l'ancien garage Renault situé en face du terrain de la ZAC.

Le périmètre ainsi défini vise à rendre cohérente la localisation du commerce sur la partie Nord de la ville. En outre, une implantation commerciale sur le terrain permet une valorisation foncière optimale pour le bilan financier de la ZAC ainsi qu'une source d'emplois potentiels notamment pour les habitants des quartiers riverains.

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2) Modification des règles d'implantation par rapport aux voies

Dans le PLU actuellement applicable, l'implantation des bâtiments en zone UIj peut se faire soit à l'alignement de toutes les voies concernées, soit avec le recul défini comme suit :

- 8 mètres minimum par rapport à l'alignement de la rue Paul Cézanne et du Boulevard Marc Chagall ;

- 4 mètres minimum par rapport à l'alignement des autres voies ;

- 15 mètres maximum sur le Carrefour de l'Europe.

Toutefois, afin de ne pas compromettre les aménagements futurs, notamment dans le cadre du Grand Paris et de l'aménagement de la RN2, il est proposé de rendre obligatoire le recul sur le carrefour de l'Europe et sur le Boulevard Marc Chagall.

La nouvelle rédaction de l'article 6/2.6 est la suivante :

Dans le secteur UIj, les constructions doivent être implantées en respectant les reculs suivants :

- 8 mètres minimum par rapport à l'alignement du Boulevard Marc Chagall ;

- 15 mètres minimum sur le Carrefour de l'Europe.

Sur la rue Paul Cézanne et sur les autres voies non mentionnées ci-avant, les constructions pourront s'implanter à l'alignement ou en retrait de 4 mètres minimum.

En dehors des futurs aménagements pouvant intervenir à terme sur le réseau viaire, le principe du retrait par rapport à l'alignement permet de conserver la végétalisation des espaces libres en cohérence avec les règles de l'article UI13 relatives à la plantation et la valorisation des marges de recul.

Source : Dossier d'enquête publique, service aménagement et urbanisme, 3 rue Charles Dordain, Aulnay-sous-Bois.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 10 Avril 2011

"Bon, si certains ont installé une piscine chez eux, qu'ils lèvent le doigt !". Quelques rires dans l'assemblée, mais la plupart des locataires rassemblés vendredi 8 avril à l'antenne Tabarly, dans le quartier du Gros-Saule à Aulnay, avaient le regard soucieux. En cause, les sommes que leur bailleur, Immobilière 3F (I3F), réclame à un certain nombre d'habitants au titre de la régularisation annuelle de leur facture d'eau. "Le problème, c'est qu'elles sont beaucoup plus élevées que d'habitude. Les gens payaient en général 50, 100, voire 200 €. Là les factures sont astronomiques" s'indigne Norah Morouche, présidente de l'amicale des locataires, qui évoque une famille ayant reçu "une régularisation de 3 000 ". Plus d'une centaine de personnes sont venues assister à la réunion convoquée par l'amicale des locataires. L'initiative a reçu le soutien de l'adjoint au maire (PRG) Ahmed Laouedj. "C'est une catastrophe, murmure une maman. On me demande de payer 380 . Avec le loyer je dépasse les 800 . Je suis au chômage, j'ai trois enfants, comment je vais les nourrir ?"

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Le bailleur doit rencontrer l'amicale des locataires

Dans l'assemblée, on peste contre le bailler "injoignable" depuis qu'il a fermé son antenne départementale au début de l'année. Elle se trouvait jusqu'alors au cœur du quartier, place Laennec. Un monsieur brandit sa facture. "On me réclame 795 , alors que j'ai payé des provisions en 2010. Pourquoi une telle somme ?" La question reste sans réponse, et il faudra probablement attendre le 20 avril pour y voir plus clair. Ce jour-là, les représentants d'I3F et ceux de l'amicale doivent se rencontrer pour discuter de ce sujet. Le directeur départemental, Patrick Roulin, rappelait que des compteurs individuels d'eau ont été installés récemment : "Maintenant, les locataires paient une facture correspondant vraiment à leur consommation" explique-t-il, tout en reconnaissant que "3000 , ce n'est pas un montant normal. Il faudra examiner tout cela dans le détail" a-t-il ajouté.

Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du samedi 9 avril 2010.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 9 Avril 2011

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Un vrai défilé avec une vingtaine de créations et le stress des grands jours. Sabra Kerrouche, Aulnaysienne de 25 ans, présente sa collection ce samedi soir à Aulnay. Un grand moment pour la jeune femme, qui a remporté l'an dernier la première édition du concours Cité Style, lancé par trois grands groupes : Bershka, JCDecaux et Randstad, dont le patron Abdel Aïssou devrait d'ailleurs être dans le public.

Ce soir 20 heures, salle Chanteloup, 1, rue Nonneville. Entrée Libre.

Source : Le Parisien du samedi 9 avril 2011

Photo : AFP

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 8 Avril 2011

Les pauvres sont plus nombreux que les riches, c’est bien connu ! C’est pratiquement de l’ordre de la distribution statistique.  Encore que riches ou pauvres soient des notions bien relatives : il y a toujours plus riche ou moins riche que soi. Et puis, il faut savoir de quelles richesses on parle : humaines et sociales, culturelles et spirituelles, ou bien économiques et financières.

 

Toujours est-il que généralement les riches sont assez discrets afin de susciter ni envie, ni jalousie. Ce sont les Rothschild qui disaient ainsi, non sans malice : « Il faut savoir nous faire pardonner d’être riches… ». Et donc, généralement, ces « riches » ne font pas l’objet d’études de la part des sociologues.  A tel point que, sur un millier de sociologues en France, seulement deux, semble-t-il,  se sont penchés sur cette étrange tribu.

 

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On les nomme les  Pinçon-Charlot, Prénoms : Monique et Michel. Deux sexagénaires qui, avec leur mine sympathique, ont réussi avec malice, à pénétrer des milieux généralement assez fermés. Des sortes d’explorateurs modernes des beaux quartiers....

 

Ils étaient à Aulnay pour défendre leur dernier ouvrage « Le président des riches » publié  aux Editions La Découverte (14 €) à la si sympathique librairie Folies d’Encre qui, pour l’occasion, avait  réuni une trentaine de personnes sur le thème : « La Démocratie, dans quel état ? », le samedi 2 avril à 17 h.

 

Disciples de P. Bourdieu, les Pinçon-Charmot s’intéressent depuis longtemps au capital économique, financier, culturel et social de la grande bourgeoisie française.  Mais, dans cet ouvrage, ces universitaires, chercheurs au CRNS, ont, d’une certaine façon, franchi le Rubicon : ils se sont transformés en journalistes à partir du 7 mai 2007 pour conter les faits et gestes de N.Sarkozy, en relation avec l’oligarchie financière qui pour eux, en réalité, gouverne la France. De là, le sous-titre de leur ouvrage : « De l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy »

 

Mais, attention, il ne s’agit pas ici des « petits, moyens ou riches tout court ». Il s’agit des  « hyper-riches ». Bref, ceux qui comptent vraiment dans le domaine économique et financier : les Arnault, Pinault, Bettencourt, Bouygues, Bolloré, Dassault, et j’en passe… A une époque, on parlait des deux cents familles. Maintenant il s’agit plutôt du C.A.C. 40 c’est-à-dire des quarante principales entreprises ayant leur siège social en France.

 

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Et, pour être plus polémique, on peut même parler de la bande du Fouquet’s, du nom de ce célèbre palace, où se réunirent les principaux « amis » de N.Sarkozy, le soir de son élection. Le mot « ami » n’est d’ailleurs qu’un euphémisme, pour les Pinçon-Charlot car, pour eux, N.Sarkozy n’est que le « fondé de pouvoirs » de cette grande bourgeoisie parmi laquelle il n’est en quelque sorte qu’un « invité ».

 

Ce qui a frappé ces deux sociologues c’est le caractère visible et assumé d’une telle « party », mise en lumière sous le feu de l’actualité. Comme si la pointe la plus avancée du capitalisme « français » n’avait plus de complexe à assumer son rôle dirigeant dans la nouvelle phase de la mondialisation en cours.

 

Mais c’est là, à mon humble avis, où la sociologie, y compris celle des Pinçon-Charlot, pour passionnante qu’elle soit, trouve rapidement ses limites.

 

Car, pour y voir plus clair, il me semble qu’il faut développer une analyse socio-économique portant, non pas sur une description quelque peu moralisante des us et coutumes de la haute bourgeoisie mais sur un point fondamental de la pensée de Marx à savoir la « contradiction entre les forces productives et les rapports de production » et ce, en mettant l’accent, non pas sur l’espace national qui est devenu second aujourd’hui, mais sur le niveau international ou mondial, où se joue, en réalité, ladite contradiction.

 

Ce qui frappe alors ce sont les ingrédients qui ont rendu possible le développement de la puissance de la « haute bourgeoisie économique et financière » : conquête des nouveaux pays émergents ou qui ont émergé, propulsion des nouvelles technologies de fabrication et de communication, division internationale du travail, marketing surpuissant, recherche et développement, optimisation fiscale, circulation financière accélérée.

 

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Car si l’on sort du registre de la « morale », dans laquelle semblent se cantonner nos deux auteurs, pour se placer au plan de l’efficacité, nul doute que la « bourgeoisie éclairée » a le sentiment de jouer un rôle difficile et ingrat, en se battant en permanence sur les marchés extérieurs, grâce aux techniques les plus sophistiquées et aux moyens d’organisation optimaux mis en œuvre à l’échelle internationale, et ce, bien sûr, dans un contexte de concurrence toujours accrue et toujours mobile.

 

Je ne suis pas ici dans l’ordre du choix politique mais dans celui de la description quasi clinique des mécanismes du capitalisme international, un peu comme pouvait le faire  Marx, à son époque. Car, on l’oublie trop souvent, avant que d’être un « homme politique », Marx était d’abord et surtout un analyste scrupuleux de la réalité économique et sociale de son époque. Son souci premier était donc de fournir des outils d’analyse et de compréhension.

 

Et à ce titre, Marx, peut encore être utile aujourd’hui. Attali et Minc, qui ne sont pas forcément ma tasse de thé, ne disent d’ailleurs pas autre chose…Cela étant, il ne s’agit pas ici de discuter des concepts philosophiques et économiques de Marx, bien que cela pourrait présenter un grand intérêt et nous amènerait vraisemblablement bien au-delà de sa pensée. Car tel n’est pas l’objet de ce billet.

 

Pour paraphraser Marx, donc, je dirais que tout se passe aujourd’hui comme si, à l’échelle internationale, les « rapports de production » obéissaient au développement mondialisé des « forces productives » dirigé de main de maître par une sorte d’ « hyper classe mondialisée », en dépit des crises cycliques auquel le capitalisme nous a habitué à intervalles réguliers.

 

C’est donc une grille de lecture marxienne que je propose ici. J’ai bien dit « marxienne » et non marxiste, vocable que Marx, lui-même récusait d’ailleurs !

 

Ce qui se passe c’est que ce vaste mouvement entraîne aujourd’hui des dégâts assez sensibles, tout particulièrement en Europe de l’Ouest, alors même qu’il bénéficie, par ailleurs, de nombreux alliés « objectifs » sur toute la planète en la personne de ceux qui profitent à un degré ou un autre de ce formidable mouvement de mondialisation. Telle est donc une première contradiction.

 

Quels sont ces bénéficiaires ?

 

-  D’abord les consommateurs européens qui bénéficient de produits importés, au moins jusqu’à présent, à bas prix.                              

 

-  Ensuite les nouvelles classes moyennes des pays ayant émergé ou émergents se développant à une vitesse rapide.

 

-  Enfin les classes populaires qui, dans de nombreux pays, sortent de la pauvreté, même si cela est forcément relatif.

 

Qu’en est-il alors de la paupérisation absolue pronostiquée Marx ? Tout simplement qu’il s’agissait d’une erreur d’analyse sous-estimant les capacités de développement du capitalisme, sa faculté à être régulé par des relations sociales fortes et sa capacité à diffuser de la richesse, en dépit d’inégalités amoindries, tout de même, par des phénomènes de redistribution tant fiscale que sociale.

 

C’est ainsi que chez nous l’essor des classes moyennes et l’amélioration de la condition des salariés ont été rendus possibles à la faveur des Trente Glorieuses. C’est ainsi aussi qu’un phénomène de même nature est en train de se développer, quelques trente ou quarante ans plus tard, dans les pays émergents.

 

Mais le revers de la médaille se situe aujourd’hui en Europe, où l’on peut parler d’une « paupérisation relative » touchant de larges pans de la population.

 

Pourquoi ? Parce que la pression concurrentielle des fabrications réalisées dans des pays où le coût de la main d’œuvre est plus faible et où l’accès aux nouvelles technologies est de plus en plus facile crée une formidable pression sur les niveaux des rémunérations des pays développés.

 

Cela signifie donc que l’Europe souffre, malgré le niveau de richesse global qui est le sien, beaucoup plus élevé que celui de la Chine par exemple. Il ne faut pas chercher bien loin pour voir ici les raisons probables d’une morosité ambiante, de la défiance envers les élites, du désintérêt civique ou des votes protestataires.

 

Car au nom d’une rationalité économique, financière et comptable qui a sa propre logique, les salaires stagnent, les emplois se précarisent, certaines inégalités se creusent, et donc les perspectives se rétrécissent, d’autant que les charges liées aux dépenses de l’Etat, aux retraites ou à la protection sociale alourdissent et handicapent la compétitivité du tissu productif.

 

 D’où des craintes, des peurs bien légitimes par rapport à un avenir qui paraît bouché ou à un déclassement toujours possible. D’où un sentiment de précarité diffus ou réel qui sape ou menace le fondement d’un contrat social passablement malmené. Tout se passe alors, comme si le fait de « faire société » n’allait plus forcément de soi.

 

D’où le thème prégnant de la « justice sociale » et un désir de réduction des inégalités.  Si c’est au nom d’un « égalitarisme » passif et de droit, autant dire que, malgré la poussée des populismes, celui-ci a bien peu de chances de prospérer, sauf à affaiblir durablement nos économies avec les phénomènes induits que cela représente : davantage de pauvreté et d’assistanat.

 

Pour autant, il est sans doute souhaitable de mieux partager les richesses. Désir louable, s’il en est, tant qu’il n’affaiblit pas la vigueur de la sphère productive. Désir réalisable en partie, au nom d’un meilleur équilibre de la société et qui a pour nom : intéressement et participation sous différentes formes aux résultats de l’entreprise, ou bien mécanisme de redistribution à travers l’impôt.

 

 Mais en partie seulement, car il ne faut pas oublier que l’essentiel de la valeur créée par ces grands groupes est réalisé hors de France par une sorte de nouvelle tectonique de la production mondiale plus ou moins invisible mais bien réelle.

 

Telle est donc une deuxième contradiction.

 

La question est alors de savoir comment ce partage peut se réaliser en pratique dans une économie ouverte. Sachant qu’il faut aussi préparer l’avenir (investissements, recherche et développement, formation), rémunérer tout de même les apporteurs de capitaux, apprécier et assumer les risques, et bien sûr satisfaire les clients au meilleur coût possible, sans lesquels rien n’est possible.

 

Comme l’on voit, des intentions aux actes, il y a de multiples obstacles, car nous fonctionnons aujourd’hui dans des économies ouvertes, dont l’équilibre est fragile et souvent remis en cause. Ils ne sont pas forcément infranchissables, mais cela montre en pratique la difficulté de la tâche. Car il ne suffit pas de dire : Yaka, fokon. Rien de plus aisé en effet que de déplacer, aujourd’hui, les lieux de pouvoir, de décisions ou de création de richesses…

 

Qu’en est-il maintenant, toujours pour suivre Marx, de cette fameuse « lutte des classes » ?

 

A la lumière de la description opérée plus haut, on voit assez facilement le kaléidoscope et la dispersion des éléments objectifs de la dite « lutte ». Car celle-ci est devenue, comme le monde, multipolaire et contradictoire, offensive ou défensive selon les endroits ou les secteurs. Offensive de la part de ceux qui participent de ce mouvement ascendant de l’économie mondiale redistribuée. Défensive de la part de ceux qui appartiennent à des secteurs en repli ou non encore entrés dans le mouvement de progression de l’économie.

 

Plus complexe aussi, puisqu’elle peut opposer aussi, même si c’est de façon tacite, les travailleurs d’ici contre les travailleurs de là-bas. Plus ambiguë enfin, dans la mesure où, en réalité, elle est devenue plutôt un mélange de « lutte » et de « coopération ». Coopération et lutte lorsque le développement de l’économie et les gains de productivité dus aux progrès techniques et organisationnels, permettent d’améliorer la situation des travailleurs. Mais aussi, mélange  de lutte et d’impuissance lorsqu’il y a stagnation ou repli.

 

Que faire alors ?

 

Pour répondre, il convient, me semble-t-il, de démêler l’écheveau des contradictions signalées plus haut afin de mieux peser sur elles.

 

Plusieurs voies s’offrent alors à nous :

 

1.      Déplacer l’instance politique de la démocratie au même niveau que le marché, c’est à dire au niveau mondial. Et donc favoriser les éléments d’une gouvernance mondiale démocratique qui reste singulièrement à inventer. En n’oubliant pas, bien entendu, les contre-pouvoirs nécessaires.

 

2.     Desserrer l’étau de la « dure loi du capital » grâce, notamment, à la mise en place de normes sociales et environnementales, une régulation de la finance mondialisée et la lutte contre les paradis fiscaux.

 

3.      Renforcer l’éducation, la recherche et l’innovation qui sont, aujourd’hui, les véritables vecteurs de la création de richesses qui, seule pourrait permettre une politique de redistribution qui ne soit pas en trompe l’œil.

 

4.      Valoriser les micro-initiatives  fondées sur des logiques alternatives motivées par des créations de richesses qui ne soient pas seulement financières mais surtout sociales et sociétales

 

5.      Prendre mieux en compte dans les organisations le facteur humain et social, à part égale avec le facteur économique lequel doit demeurer le ferment ou le socle de l’activité, sans en être, pour autant la finalité.

 

 

C’est plus facile à dire qu’à faire. Mais ne dit-on pas que le chemin s’éclaire en marchant ? …

 

Comme quoi, une petite réunion, dans la librairie Folies d’encre d’ Aulnay, peut donner lieu à des prolongements ou des développements qui, je l’espère, vous auront intéressés.

 

Et si nous étions alors passés subrepticement des Folies aux Sagesses d’encre ?...

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 8 Avril 2011

Considéré comme l’un des plus grands vibrapho­nistes de jazz des années 60, Roy Ayers a ensuite été le leader du mouvement rythm’ and blues des années 70/80. Influencé par le son jazz-funk de Miles Davis et Herbie Hancock, Ayers a simplement créé le style acid-jazz avec des morceaux comme Everybody loves the sunshine et We live In Brooklyn Baby.

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Les adeptes les plus pointus de la fusion musicale et du hip-hop ont reconnu l’importance de ce créateur touche à tout en faisant souvent appel à lui. Il a joué, enregistré notamment pour Stevie Wonder, Lonnie Linston Smith, Groover Washington Jr, Herbie Hancock, Stanley Clarke, Galliano, The Roots. Il est aujourd’hui le deuxième artiste le plus samplé au monde après James Brown.

Roy Ayers a fêté ses 70 ans le 10 septembre dernier après avoir écumé les scènes européennes. Sur la route depuis une bonne dizaine d’années, le vibraphoniste ne semble pas décidé à ranger ses mailloches au grenier. Il est de passage au Cap pour un concert exceptionnel

Roy Ayers Acid-Jazz samedi 9 avril 20h30. Places à 10€, 8€ ou 6€.

Il reste une centaine de places. Réservation concerts au 01 48 66 94 60

Source : Le Cap musiques actuelles du monde. Programme Avril, Mai, Juin 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 8 Avril 2011

La Fédération des libres penseurs de Seine-Saint-Denis organise une conférence-débat sur le thème : "Société multiculturelle ou République multiculturaliste ?"

Ce soir à 20 heures, salle du parc Dumont, avenue Gallieni. Entrée libre.

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                  "Autour des monuments pacifistes en France" - D. P. ROY - Page 128. "La Libre Pensée"

Source : Le Parisien du 8 avril 2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 8 Avril 2011

Il en a été question hier soir, lors du conseil municipal d'Aulnay. Et le sujet sera au cœur d'une réunion publique organisée ce soir à l'hôtel de ville. La commune, dirigée par le socialiste Gérard Ségura, a décidé de faire du quartier Mitry-Ambourget (les 1000-1000) une "priorité municipale". Pour ce secteur et quelques îlots le long de la route de Mitry, 15 000 habitants environ, la ville envisage une transformation sur quinze ans, avec construction de logements, d'équipements publics et de commerces. Le projet est soumis à une concertation préalable jusqu'en mai.

Un quartier en difficulté

Il s'agit d'un remède radical pour un quartier où s'accumulent aujourd'hui les difficultés. Deux copropriétés ( la Morée et Savigny), endettées et dégradées, font l'objet de plans de sauvegarde, le supermarché Atac a fermé. Le maire pointe également des problèmes d'insécurité, liés à l'enclavement du quartier.

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La commune envisage de céder du foncier à un futur aménageur, pour la construction d'environ 1 500 logements, mais aussi des petites unités le long des rues de Mitry et Princet. Il s'agirait surtout de logements en accession à la propriété (un quart seulement des nouvelles constructions relèverait du parc social). Le projet inclut également le renforcement des équipements publics, avec la restructuration et la construction d'écoles, mais aussi une maison des services publics, avec services sociaux et médiathèque. Pour ouvrir le quartier sur la ville, plusieurs voies doivent être créées ou prolongées, comme la rue du 8-Mai-1945, aujourd'hui en cul-de-sac.

Le projet est accueilli avec méfiance par l'opposition. "Le projet est démesuré, juge le député UMP Gérard Gaudron. L'un des projets de construction va empiéter sur un quartier pavillonnaire, c'est un peu asphyxiant. Il faut répondre au manque de logements, mais pas nuire à la qualité de vie." Dans les rangs d'Europe Ecologie, on reste prudent. "Nous avons voté pour, espérons qu'il s'agit d'autre chose que d'un simple affichage politique", lâche le conseiller régional Alain Amédro, qui pointe "le faible niveau des réalisations par rapport aux investissements prévus l'an dernier".

Reste à régler une question de taille, celle du financement. La ville réclame de nouveaux moyens à l'Agence de rénovation urbaine, et a déposé un dossier de nouveau quartier urbain, ce qui permettrait d'obtenir des crédits de l'Etat et de la région. Elle pourrait investir 15 M à 20 M dans ce projet, dont le coût total pourrait atteindre 130 M

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du 8 avril 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 7 Avril 2011

Alain Akini s'y voit déjà. Un dimanche matin, prêt à prendre le volant du minibus du club pour aider ses jeunes à jouer une rencontre à l'extérieur. Le président du CSL Aulnay, club coincé entre les cités des Mille-Mille et des 3000, s'est remis à rêver depuis qu'un ancien de la maison lui a fait une promesse. Alou Diarra a décidé d'offrir une partie de sa prime du Mondial à son club formateur. Environ 50 000 que la FFF versera au club avant l'été. "C'est une reconnaissance. On s'est dit, tiens, il y a pensé", savoure le président aulnaysien, trente-cinq ans de présence au CSL.

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Le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, ne blaguait pas en affirmant que les primes du Mondial serviraient à financer l'achat de bus. "Les transports, c'est un gros souci, explique Alain Akini. Ici, c'est la ville d'Aulnay qui gère l'affectation des bus. Il y a trois clubs et 600 associations, il faut partager tout ça..." Avec la prime de Diarra, les dirigeants comptent s'acheter un minibus. "Un bus, c'est entre 25 000 et 35 000 pièce. C'est un investissement à long terme. Il faut aussi l'entretenir, ça coûter cher."

Dans l'idéal, Alain Akini rêve de trois mini-bus achetés par le club et entretenus par la mairie. En attendant, c'est le système D - voitures des parents ou des dirigeants - qui prévaut pour accompagner les gamins. Faute de bus, le club a cependant dû déjà annuler un déplacement cette saison pour une équipe de jeunes.

L'épisode Knysna n'est pas étranger à tout ça. A la rentrée, le club n'a pas enregistré de baisse de licenciés, mais la progression des inscriptions post-Coupe du monde n'atteint pas les 30 % habituels. Tout ça à cause de 23 joueurs ayant refusé de descendre d'un bus. Alors qu'en Seine-Saint-Denis, certains ne rêvent que d'y grimper.

Source : Romain Scotto 20minutes du 07/04/2011

               

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 7 Avril 2011

Etre blogueur c'est sympa. Vous faîtes beaucoup de rencontres. Vous sillonnez la ville pour en découvrir les multiples facettes. Vous postez vos articles, confortablement installé derrière un écran d'ordinateur, sorte de relais de ce qui se passe en ville. Vous annoncez, vous racontez l'événement en tentant parfois d'y apporter un regard ou une analyse.

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Puis  le temps passe et, comme bon nombre d'activités, une certaine forme d'habitude finit par pointer le bout de son nez. Même si l'actualité est trépidante, l'histoire se répète, l'agenda aulnaysien n'est pas extensible à l'infini. Ainsi, tôt ou tard vous tournez en rond et vous atteignez  vos limites.

Dès lors se pose une question... Comme une évidence... Et si je passais de l'autre côté de l'écran ?  Si au lieu d'écrire l'histoire j'en devenais moi-même un rouage aussi infime soit-il. Puis-je d'une façon ou d'une autre altérer le cours des événements ? Je crois que j'en suis arrivé à ce stade...

C'est pourquoi, samedi dernier sur le marché du Vieux-Pays, en assurant parmi d'autres la distribution du tract du collectif PLU (Plan Local d'Urbanisme) Aulnay, j'ai ressenti un plaisir véritable à retrouver la rue. Ce frisson étrange de la rencontre inconnue...

Stéphane Fleury 

 

COLLECTIF PLU AULNAY

Construisons notre ville ENSEMBLE

____________

AULNAY se construit sans vous  !

Une NOUVELLE modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU) vient d'être annoncée dans Oxygène. Une enquête publique est prévue à partir du lundi 11 avril au bureau des études urbaines. 

Quels sont les quartiers concernés ? Ni les habitants, ni les associations, ni même certains élus ne sont au courant ! Pourquoi ?

Malgré les conseils de quartiers, outils de la démocratie participative, aucune information n'est donnée aux Aulnaysiens ! De qui se moque-t-on ?

Le collectif PLU AULNAY n'est toujours pas entendu alors que nous réclamons depuis plus d'un an un vrai débat démocratique et une concertation réelle de tous les acteurs de la ville sur les projets d'urbanisme. Il est nécessaire de mettre en place une commission aulnaysienne du débat public indépendante. En attendant, nous appelons la population à réagir !

VENEZ NOMBREUX JEUDI 7 AVRIL 2011 à 20 HEURES

A LA MAIRIE au Conseil Municipal

pour marquer votre détermination et exiger

UN VRAI DEBAT SUR LES PROJETS D'URBANISME

________________________________________________

Les associations :

·      Association de défense du cadre de vie des riverains de la rue Fernand Herbaut et de l'Impasse des Marronniers

·      Association de sauvegarde de l'environnement de l'avenue Coullemont

·      Aulnay Environnement

·      Capade Sud     

·      Collectif des amis de Doudeauville-Riquet

·      Comité de défense du quartier de l'Hôtel de Ville

·      D Z P A B ( Association de Défense des Zones Pavillonnaires d'Aulnay-sous-Bois)

·      Environnement 93

·      L'Amicale de l'Arc en Ciel

·      Les Amis d'Aulnay

·      Sud Aulnay

 

Ne laissez pas la ville de demain se construire sans vous.

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 7 Avril 2011

cercleentrance

C'était hier soir sur les coups de 18h. Un beau soleil flottait dans le ciel pour l'ouverture du Cercle Pizza, situé au 86 Chemin du Moulin de la Ville à Aulnay-sous-Bois. Aulnaylibre ! était évidemment de la partie. L'Histoire retiendra que notre blog fût donc le premier client officiel, accueilli par le patron derrière sa caisse  high-tech flambant neuve !

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Le décor en salle est sobre et épurée, confortable et aéré. Ambiance chaleureuse garantie avec écran géant pour les soirs de match ! La pâte est fine et la pizza généreuse pour un prix tout à fait sympathique (de 4,90 à 6,90 ). La carte vous offre un choix parmi quinze variétés, de l'italienne à la malienne, brassant tous les continents dans un savant mélange... A noter qu'une pizza grecque spéciale est proposée jusqu'au 15 mai.  

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Le Cercle Pizza était déjà bien rempli quand je l'ai quitté, heureux présage pour ce qui constitue l'aboutissement d'un projet d'entreprise.

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Voilà c'est fait ! Il y a désormais une nouvelle adresse en ville : Le Cercle Pizza. Ouvert 7j/7 de 11h00 à 14h30 et de 18h à 23h. Fermé le vendredi et le dimanche de 11h00 à 14h30. Numéro de téléphone : 01 48 68 22 22.   

Stéphane Fleury blogueur itinérant pour Aulnaylibre !

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Où sortir à Aulnay

Publié le 7 Avril 2011

ophaulnayVous êtes Francilien, vous êtes directeur, et vous cherchez un emploi de directeur. Tout de suite vous pensez La Défense. Evidemment. Avec des reflets d'euros dans les yeux. Mais, comme il manque encore une corde à votre Arc Express pour faciliter vos transports de banlieue à banlieue, La Défense c'est pas top finalement. Alors ne cherchez plus. Voici peut-être la solution. Envoyez vos CV et lettre de motivation à l'OPH d'Aulnay-sous-Bois, le paradis des directeurs.

Après plusieurs échanges avec des membres du conseil d'administration de l'OPH aulnaysien, il semblerait en effet qu'il n'y ait pas moins de quatre directeurs actuellement en place. Un directeur général (une directrice en l'occurrence), un directeur financier, un directeur technique et enfin un directeur de proximité. Pas étonnant alors que les dépenses de personnel tendent à augmenter, m'a-t-on fait remarquer...

L'objet de cette note n'est pas de mettre en question les compétences de ces personnes, ni même le montant de leur rémunération, mais avant tout d'expliquer que cette situation commence à faire jaser dans un OPH qui est l'un des plus petits du département avec seulement 2 450 logements dans son parc...

N'y-aurait-t-il pas une certaine forme d'indécence à avoir autant de directeurs dans une structure qui a pour vocation de loger des personnes aux revenus modestes ?

En attendant la réponse à cette question, j'observe qu'il n'y a pas encore de directeur de la communication. Je me demande si je ne vais pas envoyer un dossier de candidature. On ne sait jamais...

Stéphane Fleury 

Source logo OPH : http://www.oph-aulnay.org/

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Logement

Publié le 6 Avril 2011

Vous cherchez un emploi ou un job d'été en Ile-de-France ? C'est aujourd'hui et c'est ici que ça se passe. Gare du Nord, la SNCF propose 1 000 postes. Trois salons pour décrocher un job d'été se tiennent aussi à Bobigny, Drancy et à Aulnay-sous-Bois (Ferme du Vieux-Pays voir ici).

 

La nouvelle directrice générale de Transilien SNCF lance aujourd'hui à la gare du Nord un job dating géant avec 1 000 postes à pouvoir (notamment 350 conducteurs, 100 contrôleurs, 150 agents de maintenance du matériel roulant, 100 agents de sécurité ferroviaire...). Il s'agit de la plus grande campagne de recrutement en Ile-de-France de ces dernières années.

A noter que les postes sont ouverts aux plus de 30 ans alors qu'habituellement la SNCF ne recrutait que des jeunes. Les titulaires de BEP, bac pro, bac, bac technologique ou DUT sont invités à interroger les recruteurs et à déposer leur CV, tout comme les professionnels expérimentés.

Rendez-vous aujourd'hui sous la verrière de la gare du Nord, entre 11 heures et 19h30, ou sur www.transilien.com (rubrique "Rejoignez-nous").

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 Source : Le Parisien du 06/04/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

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