Publié le 7 Juin 2011

Comme écrit dans la note précédente, le Créa manque d'espace pour entretenir et propager la flamme... Il s'agit donc de consolider l'existant mais aussi de favoriser le développement des différentes activités du centre d'éveil artistique pour en assurer la pérennité et le rayonnement au delà du territoire aulnaysien. Ainsi, l'événement de dimanche avait pour objectif de présenter le projet du futur centre de création vocale et scénique que pourrait accueillir la Ferme du Vieux-Pays. Cette bâtisse, datant de 1832 et située en cœur de ville, n'en perdrait pas pour autant sa fonction traditionnelle d'accueil du monde associatif  local. Le lieu serait simplement aménagé pour recevoir ce nouvel équipement culturel dans un quartier qui n'en manque pas. Dans la vidéo ci-dessous Didier Grojsman pour le Créa, Gérard Ségura maire d'Aulnay-sous-Bois et Gisela Michel, adjointe à la culture, reviennent sur ce rêve commun.

 

 

La journée s'est ensuite poursuivie par diverses représentations de spectacles en cours de création, offrant au public un large éventail de la palette artistique du Créa. En fin de soirée, diverses personnalités du monde musical sont venues sur scène, non sans émotion,  saluer le travail exemplaire fourni par le centre d'éveil artistique depuis plus de vingt ans. Elles ont ensuite signé symboliquement un manifeste en soutien au futur projet dans l'espoir d'une concrétisation à venir.     

 

 

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 6 Juin 2011

Pas de doute possible. Toutes les personnes réunies hier en fin d'après-midi à l'Espace Jacques Prévert ont forcement vécu un moment magique à la rencontre du Créa, le centre d'éveil artistique d'Aulnay-sous-Bois . De cette soirée, on retiendra en particulier le mot de la directrice des victoires de la musique classique expliquant comme un paradoxe le peu d'exposition médiatique de cette structure aussi unique que remarquable. Porté depuis 1987 par son fondateur, Didier Grojsman, le Créa offre à chacune et chacun à partir de 6 ans un accès à l'art à travers la pratique vocale et scénique. Il n' y a pas de sélection, mais une vraie exigence : que la qualité soit au rendez-vous.

 

La philosophie du Créa se caractérise par une volonté affirmée de gommer les différences de tous ordres. Lorsqu'on franchit sa porte on oublie ses origines, son milieu social, ses faiblesses supposées au chant. L'objectif est que chaque individu se révèle en donnant ce qu'il a de meilleur au service d'un travail collectif. C'est ce qui fait indéniablement la richesse et l'intérêt du centre d'éveil artistique. Un mélange d'ouverture, de culture et d'éducation au service de la citoyenneté. Or, il se trouve que le Créa manque d'espace pour entretenir et propager la flamme...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 6 Juin 2011

L'écrasante majorité des 16 - 26 ans sans emploi échappent aux statistiques en Seine-Saint-Denis. Pas ou peu qualifiés, parfois en grande précarité, ils vivotent et perdent espoir.

cles.jpgIl y a les chiffres officiels, plutôt rassurants : selon Pôle emploi, le chômage des jeunes a baissé dans le 93 (- 6,6% en un an). Mais il y a l’inquiétude, tout aussi officielle. Celle du préfet, Christian Lambert, qui organisait en avril dernier des états généraux de l’emploi. A cette occasion, Martine Catinaud, directrice départementale du travail, notait que, "depuis novembre 2008 et le début de la crise, le chômage des jeunes a augmenté de 26 % en Seine-Saint-Denis".

Ils seraient aujourd’hui environ 40000 jeunes sans emploi dans le département, dont une écrasante majorité échappant aux statistiques de Pôle emploi.En 2010, 38000 ont poussé la porte des missions locales, ces associations dédiées à l’accompagnement des 16-26 ans vers l’emploi. "80% d’entre eux ont un bas niveau de qualification, l’équivalent du BEP-CAP au mieux", indique Pierre Mouget, responsable de la mission locale intercommunale de la Dhuys*. Leur expérience du travail, quand ils en ont une, se résume assez souvent à quelques missions d'intérim, contrats d'insertion, stages.

Abonnés au temps partiel

Un chiffre parle de lui-même : en avril, on ne recensait que 66 bénéficiaires du RSA jeunes dans le 93. Pour bénéficier de cette allocation, il faut en effet avoir travaillé 24 mois à temps plein sur les trois dernières années. Une situation rarissime chez des jeunes souvent abonnés au temps partiel et aux vacations. "Le RSA jeune, ça ne sert à rien", témoigne Angélina, 18 ans. Depuis deux ans qu’elle a quitté le  lycée, en seconde, elle n’a décroché que quelques extras en restauration. La jeune fille, qui cherche un employeur pour faire une formation en esthétique, est hébergée chez une parente au Raincy et ne peut compter sur rien d’autre que l’aide envoyée par sa maman, qui réside en Guyane.

Parfois, les jeunes sont plongés dans une grande précarité : "A la mission locale, souligne Pierre Mouget, on n’accueille pas un demandeur d’emploi, mais un jeune sans toit, une jeune fille enceinte…" Depuis quelques mois, le marché de l’emploi donne des signes encourageants dans l’hôtellerie-restauration, les services à la personne, le bâtiment, le commerce. Mais le manque de qualification reste souvent un obstacle. Yahia Bellakhal, responsable du Ricochet, entreprise d’insertion basée à la Rose-des-Vents (Aulnay-sous-Bois) s’inquiète aussi d’un "manque de perspective" : "Les plus jeunes ont vu leur grand frère chercher du travail sans en trouver. Ils finissent par ne plus y croire", explique-t-il, en s'inquiétant des difficultés grandissantes à "placer les jeunes", à l'issue de leurs contrats d'insertion.

Pourtant, même les plus éloignés de l’emploi peuvent s’y adapter : "Je me souviens de l’un d’entre eux, qui s’accrochait aux tâches les plus ingrates sur les chantiers, raconte Yahia Bellakhal. Il a fini par me confier qu’il avait enfin trouvé quelque chose pour rythmer ses journées."

* Qui couvre 6 villes : Clichy, Montfermeil, Livry-Gargan, Le Raincy, Vaujours, Coubron.
 

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du lundi 6 juin 2011

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Publié dans #Emploi

Publié le 6 Juin 2011

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Source : Le Parisien du samedi 4 juin 2011

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Publié le 4 Juin 2011

Qu'est-ce qui peut pousser une grande chanteuse d'opéra comme Natalie Dessay, en pleines répétitions à Aix-en-Provence, à sauter dans un avion pour se rendre demain à Aulnay ? Réponse : l'école de chant la plus atypique de France. La diva va rejoindre les élus, familles et élèves réunis à l'Espace Jacques Prévert demain après-midi autour des responsables du Centre d'éveil artistique, le Créa. L'objectif, selon le maire PS Gérard Ségura : "lancer une campagne de lobbying pour donner au Créa un lieu qui lui permette de se développer."

Née il y a vingt-trois ans, la structure est désormais célèbre pour ses chœurs d'enfants recrutés sans sélection ni audition, et que l'on a vu apparaitre en février dernier sur la scène des Victoires de la musique classique. Le Créa exporte avec succès ses spectacles musicaux, à l'Opéra Bastille, au théâtre du Châtelet et ailleurs... Il compte 150 élèves, intervient auprès de 600 scolaires, travaille sur un chœur de puéricultrices, forme des éducateurs de toute la France et voudrait aussi faire chanter les parents.

Toujours logé à l'école de musique municipale, il se sent bien à l'étroit : "la demande a explosé depuis cinq ans, mais on ne peut plus organiser de stages faute de place, on ne peut pas créer un second chœur des 8-10 ans. J'ai tout le contenu, mais pas la boîte. On est au bord de l'implosion", assure Didier Grojsman, l'imaginatif et enthousiaste fondateur de l'école.

Un projet d'aménagement de la Ferme du Vieux-Pays

"On réfléchissait à un nouveau lieu depuis un moment, indique Gérard Ségura, mais la ville ne pouvait financer seule un tel investissement. Et puis le Grand Paris est arrivé." Avec lui, un projet de ligne de métro dont l'un des arrêts sera situé au carrefour de l'Europe, à Aulnay. Dans ses rencontres avec l'Etat, la ville a obtenu que la création d'un bâtiment dédié au Créa fasse partie des projets inclus dans le contrat de développement territorial élaboré autour du chantier. Le lieu a été trouvé : la Ferme du Vieux-Pays, vieille bâtisse appartenant à la commune, en plein centre-ville. L'architecte de la ville travaille sur un projet d'extension et de réaménagement.

Le site pourrait accueillir des élèves de toute la région dans des salles de répétition, de chant, de danse, de théâtre, mais aussi des compositeurs en résidence pour la création de nouvelles œuvres musicales. "Ce serait un lieu d'éducation artistique et citoyenne où se croiseraient amateurs et professionnels", explique Didier Grojsman, qui attend depuis six mois un rendez-vous avec le ministre de la Culture. Car si le préfet de région a approuvé l'idée, pour l'heure aucun chiffre de financement n'est avancé. Et les acteurs concernés le savent : rien de tel qu'une "grand opération de promotion" pour qu'un tel projet soit définitivement gravé dans le marbre.

Vous trouverez ci-dessous une interview de Natalie Dessay

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Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du samedi 4 juin 2011

 

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Publié le 3 Juin 2011

collegeclaudedebussyDeux équipes de collégiens du département figurent parmi les six lauréats du concours original organisé par des professionnels de la téléphonie, afin d’en faire découvrir les métiers à cent jeunes de quartiers défavorisés d’Ile-de-France : leur défi consistait à concevoir un mobile, de son dessin à sa commercialisation, en s’initiant ainsi à toutes les étapes professionnelles, fabrication et recyclage compris.

Les trois entreprises partenaires (Dassault Systèmes, DLA Piper et SFR), en partenariat avec l’Education nationale, ont rendu leur verdict. Le collège Robert-Doisneau de Clichy-sous-Bois a reçu le prix juridique pour son travail sur la propriété intellectuelle de son téléphone destiné à des adolescents, et le collège Claude-Debussy d’Aulnay a reçu, à égalité avec un collège parisien, le prix de la citoyenneté. Le jury a récompensé la classe de 3e DP6 (découverte professionnelle) pour son téléphone spécialement conçu pour les personnes aveugles ou malvoyantes, le Handicapvu, doté de touches en braille.

Source : Le Parisien - Elodie Soulié - Le 3 juin 2011

 

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Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 3 Juin 2011

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Le week-end dernier c'était la fête du vélo à Aulnay-sous-Bois parait-il. Il y a des signes qui ne trompent pas. Sur les coups de 10h30 un peloton en formation étirée est passé à proximité de la Ferme du Vieux-Pays. Avec sur les bicyclettes quelques personnalités locales et non des moindres ! Mon petit garçon n'a retenu qu'un cycliste avec une carriole en plastique accroché à son vélo : "c'est Hervé" me demande-t-il ? Je confirme en souriant bien entendu. Les enfants reconnaissent toujours les vrais stars !

Toujours est-il qu'organiser la fête du vélo une fois par an c'est bien, mais créer les conditions de pratique dignes de ce nom pour un usage quotidien c'est encore mieux. De ce point du vue, il reste bien des efforts à faire dans notre ville. En effet, en regardant la carte des aménagements existants (ci-dessous) on apprend avec stupéfaction qu'Aulnay-sous-Bois dispose de seulement 9 km de pistes cyclables. Si l'on songe que le réseau routier aulnaysien est composé de 180 km de voies, ces 9 km semblent totalement ridicules.

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En scrutant d'un peu plus près la carte, s'ajoutent 1 km de mails piétons, 1,5 km de zones 20 et zones de rencontre, 3 km de bandes cyclables, 10 km de double-sens cyclables et 17 km de zone 30 pour un total général estimé à 41, 5 km. Présenté comme cela le tableau parait plus réjouissant. Néanmoins, ce qui frappe, par dessus tout, c'est l'absence de cohérence des aménagements. Il y a des bouts de parcours disséminés un peu partout dans la ville mais aucun schéma directeur qui permettrait de quadriller l'ensemble du territoire en offrant de vraies passerelles entre les quartiers et les points stratégiques.

En l'état actuel des choses, la petite reine n'a aucune chance contre le bon gros 4x4. Et ceci d'autant plus lorsque les mêmes voies servent à différents modes de déplacement.  A cet égard, les double-sens cyclables sonnent presque comme un coupe-gorge ou un coupe-vélo si vous préférez, tant ils sont mal aménagés en certains endroits. C'est vrai dans le sud comme décrit dans la note de Jean-Marc (ici) mais également dans le nord en divers endroits. J'y reviendrai...

Bref, vous l'aurez compris, le paradis du vélo et de la circulation douce ce n'est pas encore pour aujourd'hui à Aulnay-sous-Bois. Espérons au moins que ce soit pour demain !

Stéphane Fleury    

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 3 Juin 2011

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Le Cap poursuit sa collaboration avec le festival Danse Hip Hop Tanz. Porté depuis 1997 par l'association Moov'n aktion, le festival propose dans un réseau de lieux ancrés en Seine-Saint-Denis, la présentation de formes chorégraphiques hip hop repérées à l'échelle européenne. Les spectacles programmés choisis en concertation avec les lieux répondent à plusieurs exigences : partager les codes esthétiques du hip hop, accompagner et sensibiliser aux démarches d'auteur, présenter des artistes émergents. Pour l'édition 2011, Danse Hip Hop Tanz au Cap poursuit son attention aux démarches de création hip hop en phase avec un répertoire de musiques amplifiées. En lien avec l'association VNR, la troupe amateur, repérée à l'occasion de son battle international, ouvre cette soirée de spectacle.

Ce soir à partir de 21h, tarifs de 4 à 8 euros. Le Cap 56 rue Auguste-Renoir à Aulnay-sous-Bois. Tél : 01 48 66 40 38.    

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 1 Juin 2011

Hier soir, comme lundi soir, ils ont fait face aux flashs incessants des photographes et aux 18 000 spectateurs du Palais omnisports de Paris-Bercy. Seize jeunes choristes âgés de 10 à 17 ans, originaires d'Aulnay-sous-Bois, de Drancy, du Blanc-Mesnil et de Mitry-Claye (Seine-et-Marne), ont eu le privilège de participer à l'immense show de Pink Floyd "The Wall Live" sur les deux premières dates en France. Ils ont chanté aux côtés de Roger Waters le tube "Another Brick in the Wall". Des moments gravés à jamais pour ces enfants et ces adolescents.

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"Je voulais savoir comment c'était de chanter en anglais et devant un énorme public", raconte Amanda l'une des choristes. Hier après-midi, dans le bus qui les amène aux répétitions, à Paris, pour le deuxième concert, les enfants ne manquent pas d'anecdotes pour décrire cette expérience unique. "On a vu Adriana Karembeu lundi soir !", s'enthousiasme Chaïma. "Roger Waters a une table de massage dans sa loge", s'étonne Walid. Mais ce qui fait pétiller les yeux de ces gamins, c'est bien sûr le moment sur scène. "On ne voyait pas les gens mais c'était impressionnant d'entendre tant de personnes qui criaient et qui prenaient des photos", s'émerveille Djilia.

"Quand on est monté sur la scène, on a vu le public qui hurlait. Mon cœur battait tellement fort. J'étais choqué", s'écrie Walid. Arrivés enfin au parc de Bercy, les chanteurs en herbe revêtus de leur tee-shirt de scène "Fear Builds Walls" n'hésitent pas à pousser la chansonnette comme de vrais pros devant la file d'attente des spectateurs intrigués par tout ce tapage. Fier de ses élèves, leur coach, Moïse Chery, met en avant la cohésion du groupe et le travail important réalisé par ses petits protégés. "On a créé des liens très forts parce qu'on est tous embarqués sur le même bateau. Ils ont bossé chez eux très sérieusement, ce qui a facilité la tâche", sourit Moïse.

Le projet a été monté en à peine un mois après le coup de fil de la responsable du producteur de la tournée Live Nation au directeur du Cap, la salle de concert d'Aulnay, Stéphane Moquet. Le recrutement des enfants et les répétitions se sont enchaînés à une vitesse folle. "J'ai proposé à l'association Arpège d'Aulnay-sous-Bois et au club de loisirs de Mitry-Claye de participer. Les filles étaient plus motivés que les garçons. Eux préfèrent le rap", relate Olivia, chargée du projet au Cap.

Elle explique que sur les dates de "The Wall", Roger Waters tient à faire participer des enfants de banlieues dites difficiles dans chaque ville de sa tournée. Le chanteur de Pink Floyd ne s'est pas contenté d'engager les seize Franciliens. Chaque enfant a eu droit à une photo dédicacée et certains à une poignée de main. Des étoiles pleins la tête, les petits choristes du 93 n'avaient qu'une hâte, hier soir, monter une nouvelle fois sur scène et faire mieux que la veille.

Source : Amanda Xayasombath. Le Parisien du mercredi 1er juin 2011   

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 1 Juin 2011

centrelyrique-copie-1Un centre de Création Lyrique pour Enfants devrait être implanté sur le site de la Ferme du Vieux-Pays d'Aulnay-sous-Bois. C'est en tout cas ce que laisse entendre un communiqué de presse du site de la ville (www.aulnay-sous-bois.com). Ce nouveau lieu de création vocale et scénique devrait accueillir le CREA (Centre d'Eveil Artistique), invité d'honneur des dernières Victoires de la Musique Classique.

Nous devrions en savoir plus dans les prochains jours puisqu'une journée de mobilisation est organisée le dimanche 5 juin 2011 à l'Espace Jacques Prévert. A l'issue d'un spectacle musical offert par le CREA, la population d'Aulnay-sous-Bois sera invitée à signer un "Manifeste" en faveur de la création de ce centre.

Vous trouverez ici l'intégralité du communiqué de presse et ci-dessous l'horaire et coordonnées de la manifestation.

Horaire et lieux de la manifestation

De 17h00 à 18h30

Espace Jacques Prévert/Théâtre d'Aulnay-sous-Bois

134, rue Anatole France

93600 Aulnay-sous-Bois

http://crea.centre.pagesperso-orange.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 31 Mai 2011

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                                               " Moi aussi j'ai droit à la présomption d'innocence !"

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 30 Mai 2011

oxy131couv.jpgVoici l'édition n°131 (ici) du magazine des habitants d'Aulnay-sous-Bois, dont le directeur de publication n'est autre que le maire de la ville, Gérard Ségura. C'est écrit page 20. Avec le recul, le passage à une périodicité bimensuelle me parait bon finalement. Si le journal perd en réactivité notamment par rapport aux blogs, ce changement de fréquence créé une sorte de manque qui me donne presque envie de lire la totalité du numéro ! Pour l'anecdote j'ai même cliqué jeudi dernier sur le site de la ville pour voir s'il était disponible ! 

 Malgré la belle diversité des sujets évoqués dans ce numéro, c'est la page 8 qui a attiré instantanément mon attention. On y apprend qu'à mi-mandat l'exécutif en place appelle la population à donner son avis sur l'action municipale. Cette démarche semble un copier coller des ateliers Agenda 21. Il y a d'abord une phase d'écoute où les aulnaysiens à travers un questionnaire distribué dans les boîtes aux lettres pourront exprimer leur avis. Ensuite, une phase de dialogue avec les élus qui doit déboucher sur des propositions et un projet de ville à l'horizon 2012. En lisant cela, on a presque l'impression que la campagne pour les municipales de 2014 est déjà engagée !

Mais revenons sur le fond. Si associer, de la manière la plus large possible, la population aux décisions prises par nos représentants en mairie dans une sorte de co-élaboration est une démarche tout à fait louable pour ne pas dire de bon sens, il faut au moins avoir un minimum de crédibilité pour pouvoir la porter. Or, au regard de l'histoire récente, nos élus ont au contraire fait preuve d'autisme parfois couplé d'un cynisme affolant. L'exemple le plus flagrant connu à ce jour reste celui de la cité Arc en Ciel. L'histoire d'un projet immobilier littéralement imposé aux habitants avec un bétonnage tout à fait intolérable exploitant au maximum les possibilités du plan local d'urbanisme (PLU). Allez faire un tour rue Maurice Niles pour voir l'horreur de la construction en cours qui défigure totalement l'esprit du quartier.

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N'oublions pas, non plus, la manière dont le collectif PLU est toisé par l'exécutif en place malgré le succès incontestable de sa manifestation organisée le 5 juin 2010 en mairie. En ce jour, sans précédant, près de 400 personnes réunies par le biais d'une dizaine d'associations réclamaient l'élaboration d'un projet de ville commun en concertation avec la population justement ! Quelle ironie, non !? A l'heure où s'écrivent ces lignes le collectif est totalement ignoré et  les élus  continuent tranquillement d'avancer leurs projets.

Et que dire enfin des conseils de quartier, ces outils, soi-disant démocratiques, permettant en principe aux habitants de remonter en mairie leurs préoccupations. Celui des quartiers Vieux-Pays- Roseraie- Bourg par exemple, pourtant réputé comme l'un des plus dynamiques, est en train de mourir. Les habitants ont pourtant fait des propositions concrètes, étayées d'argumentaires construits.  Les élus les ont balayées d'un revers de main. Avec arrogance. En expliquant que les habitants n'avaient en fait aucun pouvoir ! Et surtout pas quand leurs projets n'allaient pas de le sens de la mairie ! Résultat des courses aujourd'hui :  8 habitants et 3 élus lors de notre dernière réunion à tourner en rond pendant deux heures !        

Mais le plus choquant dans l'histoire et qui, de mon point de vue, constitue une faute totalement inexcusable  est d'avoir attisé les quartiers les uns contre les autres. Le meilleur exemple en date reste ce tract estampillé PS, PCF, et Parti Radical de Gauche qui appelle clairement une partie de la population à se dresser et contre-manifester face à une autre. La responsabilité et le devoir de ceux qui nous gouvernent, quel que soit l'échelon, n'est-il pas de savoir prendre de la hauteur pour être capable d'apaiser les conflits entre les habitants plutôt que de les entretenir ?

Bon sang mais où sont passées les promesses du programme Aulnay renaît de mars 2008 où l'on peut lire en page 1 : ce projet est habité du souci de ne pas opposer les générations, les quartiers, les origines, mais de tout faire pour réunir la diversité des composantes de notre ville ? S'agissait-il de simples déclarations d'intention ? On peut se poser la question vu le climat délétère qui règne actuellement dans notre ville désunie.   

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En guise de conclusion, avouez qu'en confrontant les belles prétentions affichées en page 8 et la réalité des faits, on est en droit d'éprouver de sérieux doutes sur la sincérité de la démarche et surtout sur l'obtention de résultats tangibles.  Bien sûr on peut toujours continuer à faire semblant et bercer les gens d'illusions. Au bout d'un moment ils finissent quand même par s'en apercevoir. Cela peut prendre du temps. Mais une fois le ressort de la confiance cassé, vous avez beau promettre monts et merveilles le mal est fait et on ne vous croit plus. La déception des habitants n'en est alors que plus grande.

Ils ont alors de la mémoire et le souvenir qu'ils possèdent un pouvoir incommensurable. Celui de sanctionner dans les urnes par leur bulletin de vote. Rien que pour cela j'ai une méchante envie d'être déjà en 2014 ! Pas vous ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Oxygène

Publié le 29 Mai 2011

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #La Chanson du dimanche

Publié le 27 Mai 2011

Sefyu a tourné le clip "l'insécurité", le premier titre extrait de son album Oui je le suis. L'insécurité est un thème cher aux politiciens de tout bord et le Mc d'Aulnay-sous-Bois n'allait pas perdre l'occasion de nous faire partager sa réflexion sur le sujet et dénoncer la manipulation de l'information. En attendant la sortie du clip, prévue demain à 17h, voici un extrait percutant.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 27 Mai 2011

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Face au mépris affiché par l'Administration de l'Education Nationale, le collectif des parents et enseignants d'Aulnay unis contre les suppressions de postes a décidé de poursuivre son mouvement en organisant une grande journée de mobilisation le mercredi 1er juin.

 

Comme vous le savez, les élèves auront exceptionnellement cours ce jour-là à la place du vendredi 3 juin.

 

Vous trouverez ci-dessous le programme de la journée dont l'objectif est de bloquer les écoles et les inspections.   

 

CONTRE LES SUPPRESSIONS DE POSTES A L'ECOLE

LA MOBILISATION CONTINUE !

 

Pour répondre au mépris de l'Administration de l'Education Nationale:

 

MERCREDI 1er JUIN,
GRANDE JOURNEE FESTIVE DE

BLOCAGE DES ECOLES ET DES INSPECTIONS !

 

™    Au Menu de la journée :   ˜

 

Entrée

Occupation simultanée de TOUTES les écoles d'Aulnay le matin par les parents d'élèves (les élèves ont exceptionnellement cours ce mercredi à la place du vendredi 3 juin)

 

Plat de RESISTANCE :

Pique-nique Parents-Enseignants du nord et du sud pour bloquer l'Inspection de l'Education Nationale,  à partir de 11H30,  43 rue Anatole France à Aulnay

 

Dessert- surprise :

16h30 à l'inspection : Forum Parents-Enseignants du nord et du sud pour décider d'une action immédiate

 

  ™                                  ˜

 

En pratique, rejoignez-nous mercredi 1er juin :

·        Dès le matin, dans l'école de votre enfant

·        A partir de 11h30 à l'Inspection, 43 rue Anatole France à Aulnay… avec votre casse-croûte !

·        A partir de 16h30 toujours à la même inspection

 

POUR L’AVENIR DE NOS ENFANTS, ENSEMBLE, INDIGNONS-NOUS ET FAISONS-LE SAVOIR !

 

Le collectif des parents et enseignants d'Aulnay unis contre les suppressions de postes

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 27 Mai 2011

Parce qu'ici le rap c'est comme le foot au Brésil, Aulnay se devait d'avoir son propre site ! C'est par cette accroche que Bader Baadernon propose de faire connaissance avec la scène rap et hip-hop aulnaysienne.

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Si le rap made in Aulnay a été particulièrement en vue au moment de la victoire de la musique obtenue en 2009 par Sefyu, Rap Aulnay-Sous.com se propose de recenser tout l'éventail des artistes rap et hip-hop  locaux à travers des vidéos,  des mp3 et de l'actu. Une manière de découvrir et écouter une multitude de groupes à l'activité débordante.  

Si vous souhaitez contribuer au site ou pour toute demande d'information, n'hésitez pas à contacter le Webmaster à l'adresse suivante : derba936@hotmail.fr

Nous souhaitons bien entendu bonne route et longue vie à Rap Aulnay-Sous.com

Stéphane Fleury, d'Aulnay-sous, pour la rédaction

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 26 Mai 2011

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Source : Le Parisien du 26 mai 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 26 Mai 2011

Concertation et intercommunalité, l'exemple d'Est Ensemble

EstEnsemble.jpgPas facile de motiver les habitants pour plancher sur les projets de la communauté d'agglomérations. Seule une vingtaine de personnes ont répondu, lundi soir, à l'invitation d'Est Ensemble à Romainville, pour dire ce qu'elles attendent de la structure née en janvier 2010. Pour autant, les propositions ont fusé. Avec 400 000 habitants, Est Ensemble est la plus grande communauté d'agglomérations d'Ile-de-France, dotée d'un budget de plus de 276 millions d'euros.

 Outre les compétences obligatoires, elle cumule les compétences optionnelles : l'eau, l'assainissement, les ordures ménagères, la construction d'équipements sportifs et culturels et l'action sociale. Deux autres sont en réflexion : la santé et le tourisme. Mais ce sont d'abord les transports qui ont intéressé les habitants, lundi soir. "Il y a de véritables difficultés pour circuler entre les villes, analyse un Montreuillois. Or on sait que c'est le syndicat des transports d'Ile-de-France qui décide à peu prés tout. On souhaite qu'Est Ensemble ait suffisamment de poids pour défendre des projets."

En matière économique, on ne manque pas d'idées. "Est Ensemble doit faire venir et pérenniser les commerces de proximité, propose un participant. Il faudrait que les tarifs des cinémas, des théâtres et des équipements sportifs soient spécifiques aux habitants du territoire." Quant à la question sociale, "le quotient familial doit être le même pour tous, en s'alignant sur le meilleur, insiste cette femme. Est Ensemble pourrait aussi faciliter les échanges d'appartements HLM entre les villes partenaires. Elle devrait être maître d'œuvre dans la construction de logements pour réaliser une vraie cohérence sur son territoire".

Ont aussi été évoquées la construction de crèches et la nécessité de faire venir des spécialistes, pédiatres et gynécologues. Cette troisième réunion clôt un cycle de concertation entamé à Bobigny et Pantin. En juin, des tables rondes thématiques permettront de confronter les propositions de la population et d'Est Ensemble. A l'automne, la communauté d'agglomérations fera un bilan et rendra ses conclusions avant leur mise en œuvre à partir de janvier 2012

Source : Sébastien Thomas, Le Parisien du 25 mai 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Intercommunalité

Publié le 26 Mai 2011

L'association C.A.PA.DE Sud nous annonce l'organisation d'une réunion publique sur le commerce de proximité le lundi 30 mai à 19h salle Dumont, rue Gallieni. (En face de la gare RER côté place du général De Gaulle).

Vous trouverez ci-dessous l'intégralité de sa communication :

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Le commerce de proximité préoccupation première des français et de C.A.PA.DE Sud. Pour le sauvegarder est-il nécessaire de "densifier" en parlant de mixité sociale ?

La principale qualité de vie de nos quartiers est assurément l'offre commerciale actuelle.

Son avenir est notre avenir

Le 30 mai à 19h, salle Dumont, rue Gallieni, nous vous invitons à venir débattre de tous ces projets qui créent une angoisse en partie liée au manque de concertation.

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Commerce

Publié le 25 Mai 2011

Hier c'était mardi et une soirée tranquille au coin du feu se profilait à l'horizon. Lorsque mi media naranja (ma moitié d'orange) lance vers la fin du repas : " mais au fait aujourd'hui ce n'est pas l'heure musicale !?". Au lieu de faire profil bas, je confirme en opinant du chef et ajoute que c'est même un spécial contes pour enfants... (J'ai lu la note de Jean-Gauthier dans l'après-midi ici). Enthousiasme général autour de la table. La suite on la connait, tout le monde se prépare en vitesse et direction l'école de musique située 12 rue de Sevran à Aulnay-sous-Bois.   

Au programme donc, deux contes musicaux pour enfants. Le premier s'intitulait : le tyran, le luthier et le temps. C'est l'histoire d'un tyran assoiffé de pouvoir qui veut contrôler tous ses sujets. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait bien sûr que pure coïncidence ! Toujours est-il que pour asseoir son emprise sur le peuple, le tyran cherche un moyen pour contrôler l'information et savoir tout ce qui se dit et se fait. Il rencontre alors un luthier aux pouvoirs magiques qui lui propose de maîtriser le temps à l'aide d'un simple métronome. 

Le conte plonge ensuite dans le fantastique. Celui qui actionne le métronome créé un décalage temporel lui permettant de ralentir le cours des événements du monde environnant. Le tyran en profite alors pour passer de rues en rues, de maisons en maisons afin d'observer, écouter et savoir tout de son peuple. Grisé par le mécanisme,  le tyran oublie qu'en contrepartie le temps s'accélère pour lui de façon vertigineuse. Il vieillit très vite et finit par mourir...

 Voici un extrait... Ambiance...

Dans la note suivante je reviendrai sur le second conte intitulé le p'tit bonhomme des bois

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 25 Mai 2011

Seine-Saint-Denis et Intercommunalité, encore quinze villes à marier...

Il reste encore quinze villes à marier. Le préfet les invite à créer une communauté de communes ou à rejoindre l'une des cinq déjà en place dans le département. Des projets émergent, comme hier au Blanc-Mesnil, mais d'autres villes font encore de la résistance.

Une "large intercommunalité", regroupant 8 à 10 villes entre les deux aéroports du Bourget et de Roissy. "L'idée n'est pas neuve, mais elle gagne du terrain", assure le maire (PC) du Blanc-Mesnil, Didier Mignot. L'élu se chargeait en tout cas de la relancer dans une déclaration commune, hier, avec le maire (Front de Gauche) de Tremblay, François Asensi, et celle (divers gauche) de Villepinte, Nelly Rolland.

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Tous trois imaginent le regroupement de deux intercommunalités existantes, celle de l'aéroport du Bourget (Drancy, Dugny, Le Bourget), et Terres de France (Tremblay, Villepinte, Sevran), en englobant au passage Aulnay, Le Blanc-Mesnil, et deux villes de Seine-et-Marne, Mitry et Compans. L'ensemble compterait environ 400 000 habitants, l'équivalent de ce que pèsent aujourd'hui Plaine Commune ou Est Ensemble. "Nous serions une force de lobbying de première importance", souligne François Assensi, tandis que Nelly Rolland insiste sur la "mutualisation des moyens", face à la diminution des dotations de l'Etat.

Des projets d'alliances qui se télescopent

Si l'hypothèse refait surface aujourd'hui, c'est que les élus ont été sollicités par le préfet du 93 pour élaborer un "schéma départemental de la coopération intercommunale". Mais contrairement au reste du territoire français, les villes de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne) n'ont pas l'obligation de rejoindre une intercommunalité d'ici à 2013-2014. Le préfet se contente de lancer des pistes.

Du coup, les idées jaillissent, et se télescopent parfois. La ville de Sevran a beau faire partie de Terres de France, son maire (Europe Ecologie), Stéphane Gatignon, défend un projet légèrement différent : "Il faut une grande intercommunalité sur l'est du département avec le Blanc-Mesnil, Aulnay, Livry, Clichy, Montfermeil, Coubron, Vaujours, Tremblay, Villepinte et Sevran." On sait que le maire PS d'Aulnay, Gérard Ségura, s'est surtout mobilisé autour du futur métro automatique du Grand Paris, dans une association avec Sevran, Livry, Clichy et Montfermeil.

Enfin, l'alliance des villes entre les deux aéroports, prônée par Didier Mignot, ne convainc pas totalement Vincent Capo-Canellas, président (Nouveau Centre) de la communauté d'agglomération du Bourget. "Sur le long terme, pourquoi pas ? Mais avant de rassembler les deux aéroports, il faut déjà réunir l'intégralité des villes autour de chacun d'eux !" indique l'élu, lui-même en pleines négociations avec la ville de Bonneuil-en-France (Val-d'Oise). Mais les tractations vont bon train : " Rien n'est contradictoire", assurait hier François Asensi. A la préfecture, on souligne que les communes vont avoir de plus en plus de mal à rester isolées : "Comment feront-elles lorsqu'il faudra démarrer les études autour des projets de transports, de logements dans le cadre du Grand Paris ?"

A suivre partie 3 : concertation et intercommunalité, l'exemple d'Est Ensemble

Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du 25 mai 2011  

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Intercommunalité

Publié le 25 Mai 2011

Aulnay-sous-Bois, ville célibataire, cherche autres villes pour union au sein d'une intercommunalité... Le titre peut prêter à sourire, mais si vous suivez un tant soit peu la vie politique locale, tôt au tard vous entendrez parler d'intercommunalité. De quoi s'agit-il ? Pour faire simple, il est question de regrouper différentes villes au sein d'une communauté d'agglomérations. Une fois réunies, elles gèrent ensemble un certain nombre de compétences (aménagement du territoire, développement économique, habitat...) du territoire ainsi créé.

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Actuellement en Seine-Saint-Denis existent cinq communautés d'agglomération :

Est Ensemble créée en 2010 qui comprend Bobigny, Pantin, Bondy, Noisy-le-Sec, Romainville, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Bagnolet,  Montreuil et regroupe 396 819 habitants.

Plaine Commune créée en 2000, composée d'Epinay-sur-Seine, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, Saint-Denis, l'Ile-Saint-Denis, La Courneuve , Aubervilliers et représentant 353 791 habitants.

Terres de France créée en 2010 avec Tremblay-en-France, Villepinte, Sevran soit 122 875 habitants.

Aéroport du Bourget née en 2006 et réunissant 91 063 habitants avec Dugny, Le Bourget et Drancy.

Enfin Clichy-Montfermeil qui existe depuis 1997 et qui regroupe 53 974 habitants autour de Clichy-sous-Bois et Montfermeil.

Aujourd'hui quinze villes du département, dont Aulnay-sous-Bois, n'ont semble-t-il pas encore trouvé chaussure à leur pied. Même si la réforme des collectivités territoriales n'impose pas aux villes du 93 de rejoindre obligatoirement une intercommunalité, on peut néanmoins légitiment se poser les questions de savoir si Aulnay-sous-Bois a intérêt à s'allier avec d'autres villes et si oui lesquelles, ou si nos élus feront le choix de voguer en solitaire... ?   

En attendant les réponses à ces questions faisons connaissance avec l'intercommunalité en quelques questions et réponses justement...

Stéphane Fleury

L'intercommunalité :

C'est quoi ?

L'intercommunalité permet aux villes de se regrouper et de coopérer au sein d'un établissement public. Elles doivent former un ensemble d'un seul tenant et sans enclave. Il existe trois types d'établissements publics intercommunaux (Epic) à fiscalité propre, suivant la population. En Seine-Saint-Denis, tous sont des communautés d'agglomération ( à partir de 50 000 habitants).

Comment est-ce créé ?

Les élus ou le préfet en sont à l'origine. Une fois le territoire défini par un arrêté préfectoral, les conseillers municipaux ont trois mois pour se prononcer. Cette étape peut aussi se faire sous la forme d'un référendum local.

Comment ça fonctionne ?

Chaque conseil municipal désigne des conseillers qui siègent au conseil communautaire, au moins une fois par trimestre en séance publique, qui élit un président et des vice-présidents.

A quoi ça sert ?

A assurer ensemble certaines missions (assainissement, transports...) et à mener des projets de développement du territoire. Regroupées, les communes ont plus de poids et de moyens financiers.

Une histoire de compétences...

Les villes transfèrent des compétences à la communauté d'agglomération. Il y a les compétences obligatoires : aménagement du territoire, développement économique, habitat, politique de la ville. Les communes doivent choisir des compétences optionnelles, comme l'assainissement, l'eau, le ramassage des déchets, les équipements sportifs et culturels, l'action sociale.

Avec quel financement ?

La dotation globale de fonctionnement versée par l'Etat, la contribution économique territoriale - qui a remplacé la taxe professionnelle - et éventuellement un prélèvement supplémentaire sur les impôts locaux. Jusqu'à présent, les communautés d'agglo du 93 n'y ont pas eu recours.

Toutes les villes doivent-elles s'unir ?

Selon la réforme des collectivités territoriales, aucune commune ne doit être isolée au 31 décembre 2013. Exception : Paris et les villes de la petite couronne, comme celles du 93.

Source  l'intercommunalité en quelques questions et réponses : BS Le Parisien du 25 avril 2011

A suivre partie 2 : Seine-Saint-Denis et Intercommunalité, encore quinze villes à marier...

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Intercommunalité

Publié le 25 Mai 2011

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Source : Le Parisien du 25 mai 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 23 Mai 2011

Kuamen2.JPGKuamen est riche d'une culture musicale éclectique. Bercé par la musique noire américaine dont son père est fan (James Brown, Jimmy Cliff, Michaël Jackson...), la scène rap et hip-hop est le terreau de sa vocation ( IAM, NTM, Wu-Tang Clan, Mos Def, Dr. Dre, Snoop Dogg). Il ne s'interdit cependant aucun style citant pêle-mêle les Beatles, Red Hot Chili Peppers, Nirvana, Ben Harper, Francis Cabrel, Brassens et Moustaki. Un joli mélange.

"La musique est universelle, poursuit-il c'est une ouverture sur le monde. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise musique. Il faut trouver la musique qui vous touche". Le déclic se produit sans doute alors qu'il est âgé de 12 ou 13 ans en écoutant une cassette de rap de son cousin. L'idée de créer sa propre musique germe doucement en lui. C'est ainsi que naturellement il collabore aux différents projets du rappeur Sefyu au sein du groupe N.C.C (Naturel Court Circuit).

Tout en prenant plaisir à évoluer au sein d'un collectif musical, "le besoin d'extérioriser quelque chose qui me ressemble" s'impose presque comme une évidence. Un univers personnel aux multiples couleurs entre hip-hop, folk et rock. Ainsi le projet "Entre Les Différences" prend forme en 2008 et pourrait connaitre un joyeux aboutissement à la rentrée prochaine.

Une dizaine de titres sont déjà enregistrés, tous chantés en français. Kuamen suit sa voie et sa voix au gré de ses envies... nous entraînant avec lui...    

Un grand merci à Kuamen pour notre rencontre un lundi de pâques ensoleillé et à Kasline qui a permis de l'organiser...

Retrouvez Kuamen sur sa page MySpace ici et sur Kuamen_Official .

Pour se quitter en musique, voici deux nouveaux titres qui expriment bien la diversité de la palette musicale de Kuamen.  Feel the good mood qui comme son nom l'indique (Sentir la bonne humeur) est vitaminé aux ondes positives. Yaya, chanson intimiste.

 
 

 

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 23 Mai 2011

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Ce qui frappe chez Kuamen c'est son sourire apaisé. Une sorte de sérénité profonde comme un fleuve abreuvé de multiples sources. Né en Angleterre d'une mère Mauricienne et d'un père Congolais, c'est vers l'âge de huit ans qu'il arrive à Aulnay-sous-Bois à la cité Emmaüs ou cité de l'Europe comme on l'appelle maintenant. De ce quartier populaire, il garde le souvenir "d'un esprit de solidarité" où se tissent des liens solides d'amitié. Il perçoit aussi les disparités entre Aulnay-Nord et Aulnay-Sud comme si c'était la même ville mais pas "la même planète".

Loin de se contenter de ce constat, il s'aventure dans tous les milieux avec une ligne directrice qui se forge au fil du temps : voir au delà des apparences, des différences... D'où le concept de son projet musical "Entre Les Différences" qui sonne comme une philosophie de vie et s'inspire de son métissage et de son vécu.

Présentation en musique avec deux premiers titres. Entre les différences, qui sonne comme le passeport musical de Kuamen. La douleur de Pacifico Ramirez, référence aux westerns et en particulier le bon, la brute et le truand de Sergio Leone.

   
 

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture