Publié le 11 Avril 2013

Décidément, tous les blogs socialistes ne se ressemblent pas…homme-bandeau-yeux

« La crise d’un système » Tel est le titre d’un article publié par le sénateur socialiste de la Nièvre Gaêtan Gorce  dans son blog, le 9 avril 2013.

Un vrai bijou de lucidité sur les mœurs et les pratiques du Parti socialiste, vu par quelqu’un qui connaît très bien, et pour cause, ce parti de l’intérieur…

Qu’on en juge, et surtout que l’on compare ces propos avec ceux d’un blog aulnaysien intitulé, comme par hasard (mais où va se nicher l’inconscient ?) « D’un seul blog » !

« Cahuzac après Strauss-Khan, et alors que d’autres affaires sont en cours : tout cela ne peut plus être mis sur le compte seulement des personnes. Tout cela au contraire fait système ! » dit, en effet, Gaëtan Gorce…

Puis il poursuit : « C’est la dérive clanique qui s’est emparée du parti socialiste qui a conduit presque mécaniquement à cette situation. DSK, pas plus que Cahuzac, ne sont des accidents. Leur attitude, et plus encore le sentiment d’impunité qui, manifestement, les habitait, sont la conséquence d’un processus d’oligarchisation de l’appareil dirigeant du parti : à mesure que les luttes de clan ont perdu toute dimension idéologique se sont constitués des groupes d’intérêt visant seulement à perpétuer le pouvoir et l’influence de leur chefs, le cynisme prenant la place des convictions, le rapport de force celle de la confrontation d’idées ». On ne saurait mieux dire !...

Tout cela s’est accompagné, rajoute Gaëtan Gorce par des victoires aux élections locales « offrant mandats et emplois à des ribambelles d’alliés, clients et porte-flingues en tout genre, peu portés à dénoncer des errements auxquels ils étaient indirectement associés. » Je crois que c’est suffisamment clair pour que chacun puisse se reconnaître !...

Pour Gaëtan Gorce, tout cela a été facilité par un triple processus :

 

1) La confiscation du parti par une bourgeoisie d’appareil (diable, on croirait entendre un trotskyste !)

2) Le produit d’une professionnalisation à outrance de la vie publique qui fait que l’on devient toujours plus tôt, toujours plus jeune, dépendant, pour vivre, d’un mandat ou de celui ou celle qui l’exerce. (Bien évidemment, tout cela, n’a rien à voir avec ce qui se passe en Seine-Saint-Denis…)

3) La « peopolisation » de la politique qui a conduit pour une partie de ses dirigeants à faire de la notoriété médiatique et des facilités qu’elle offre une fin en soi et développe connivences et passe-droits.

 

    Puis, il conclue ainsi : «  Si rien ne change qu’à la marge, nous, socialistes, connaîtrons  la lente agonie de tous ceux qui, un jour, ont refusé de voir la vérité en face et d’en tirer les conséquences. Le regard que porte déjà sur nous une bonne partie des Français, et parmi les plus modestes, n’est-il pas déjà suffisamment douloureux à supporter ? »

Tout est dit. Ou presque...

Veritis

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 11 Avril 2013

cuivre.jpgMardi, à 20h30, cinq voleurs de cuivre ont été interpellés à Aulnay-sous-Bois, dans le secteur de Garonor. Ils étaient en train de décharger de 2 m3 de bobines de cuivre qu’ils venaient de dérober sur un chantier. Depuis le début de l’année, une recrudescence de vols de métaux sur les chantiers a été constatée, indique-t-on à la préfecture.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 11 Avril 2013

PSARECUPLe calendrier s’accélère à nouveau pour les salariés de l’usine PSA d’Aulnay. Le plan social (qui prévoit la fermeture du site en 2014) doit être validé le 19 avril, lors d’un comité central d’entreprise. Ce matin, le tribunal de Paris examine enfin les requêtes des syndicats CGT et Sud, qui réclament la suspension ou l’annulation du plan, dénonçant ses « insuffisances ». Hier, une centaine de grévistes ont envahi le siège de Pôle emploi à Paris, refusant de voir l’usine fermer.

En coulisses, les tractations avancent. Elus, entreprises, direction de PSA semblent désormais s’entendre autour de la réindustrialisation du site, même si pour l’heure, le maire PS d’Aulnay, Gérard Ségura, assure n’avoir pas donné d’« accord définitif ».

593 emplois avec des salaires plus bas

Le compte à rebours est lancé pour la société ID Logistics, principale candidate à l’installation sur les terrains de PSA. Son objectif : déposer une demande de permis de construire début juin pour bâtir ses entrepôts (144000 m2 au total) sur 25 ha, à cheval sur les territoires d’Aulnay et de Gonesse (Val-d’Oise). Un premier bâtiment pourrait être construit à partir d’avril 2014, pour être livré en décembre. S’il n’a pas souhaité nous répondre, le PDG Eric Hémar a en revanche fourni des précisions écrites aux élus et à PSA. Il promet la « création immédiate de 593 emplois temps plein, dont 540 en création nette en parfaite adéquation avec les compétences des salariés de l’usine » (306 préparateurs de commande, 84 caristes, mais aussi 55 administratifs, 66 chefs d’équipe etc.). A terme, ce sont 690 emplois qui doivent être créés. ID Logistics insiste sur « la qualité des équipes formées par PSA Peugeot Citroën, qui a été déterminante dans la décision de notre groupe de s’implanter sur le site d’Aulnay », et avance l’idée d’une « reconversion pérenne » du site.

ID Logistics a cependant déjà annoncé qu’elle recruterait à « ses conditions », et avec sa grille de salaires, inférieure à celle de PSA. « Un ouvrier ayant peu d’ancienneté ne perdrait que 100 €, mais l’écart est bien plus grand pour les anciens », note Tanja Sussest, déléguée du SIA. Jean-Pierre Mercier, de la CGT, pointe ainsi une perte de 660 € pour un cariste travaillant depuis 20 ans chez PSA. Franck, moniteur de ligne, s’est renseigné auprès de son chef : « Je toucherais un salaire de 1100 € par mois contre 1500 € nets aujourd’hui. En plus, il n’y a pas de 13e mois chez ID Logistics! » PSA s’est toutefois engagée à combler une partie de cette différence de salaires durant deux ans (en versant jusqu’à 300 € par mois la première année, puis 200 €).

La semaine dernière, les maires socialistes d’Aulnay et de Gonesse ont été reçus à Bercy par Arnaud Montebourg. Ils ont présenté au ministre du Redressement productif plusieurs études sur l’aménagement du site. L’Etat prendra-t-il part à ce chantier? Il est sans doute encore un peu tôt pour avoir une réponse.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 11 Avril 2013

bouquinsUne trentaine de personnes, passionnées de culture (théâtre, cinéma, ateliers artistiques, musique, philosophie…) se retrouvent à la conférence littéraire mensuelle sur un livre, un auteur. En amont, le groupe se réunit un jeudi par mois pour partager ses lectures et ses découvertes culturelles sur un pays mis à l’honneur. Rendez-vous donc aujourd'hui à la bibliothèque Dumont à partir de 14h.

Source : Oxygène n°175

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 10 Avril 2013

Vous trouverez ci-dessous une lettre d’Aulnay Environnement adressée au maire Gérard Ségura. Dans cette missive l’association présidée par André Cuzon demande la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Aulnay Environnement                                 le 2 avril 2013

                                                A Monsieur Segura maire d’Aulnay

                                                Monsieur le Maire,

aulnayenvironnementSuite à notre assemblée générale et suite à la série de réunion que vous avez organisé, nous vous demandons une rencontre en particulier pour faire le point sur l’avenir de la ville et particulièrement sur la nécessaire révision du PLU, que nous défendons et défendrons près de tous les candidats aux élections municipales.

Le processus de débat public pour définir la ville de demain doit être négocié. A ce jour nous sommes atterrés de constater que le diagnostic du PLH réalisé en juin 2012 ne soit pas encore publié : ce devrait être un préalable.

L’autre élément déterminant c’est le diagnostic du PLU en cours révisé en 2008 et modifié profondément en 2009 et 2010. Nous avons étudié quelques cas de permis de construire qui illustrent les conséquences graves du règlement en cours.

En particulier dans la zone pavillonnaire, la suppression du COS, la facilitation des divisions de terrains et des constructions en plusieurs logements ont donné le signal à toutes les dérives : les constructions illégales sans tenir compte des règlements et le non-respect des permis est si banale que nous allons vers un marché où les marchands de sommeil seront rois et à terme vers la création des bidonvilles du XXI siècle.

Ce diagnostic du règlement actuel est urgent. Pour nous cela doit se faire dans le cadre de la révision du PLU.

Le service des « permis de construire » qui croit bien faire a tendance à dire : « il est interdit d’interdire » et comme personne ne vérifie la conformité il faut que les particuliers portent plainte contre les voisins en cas de construction illégale, ce qui socialement est difficile.

Il faut que la municipalité se donne les moyens de la conformité des constructions et fasse respecter les règlements d’urbanisme : la carte 3D doit être un outil pour cela.

Il faut mettre réellement cartes (dossiers) sur tables avec des études de cas : sinon c’est le règne de la communication ou de la propagande.

Nous vous joignons 2 cas de permis de construire qui illustrent la nécessité de réviser le PLU de notre point de vue.

En résumé revoir il faut revoir les règlements d’urbanisme et les faire respecter : c’est tout un programme.

Dans l’attente d’un rendez-vous recevez monsieur le maire nos meilleures salutations.

(1) Les rendez-vous d’Aulnay

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 10 Avril 2013

articlesupermetroVous trouverez ci-dessous un article du Parisien qui évoque la spéculation immobilière qui commence autour des futures gares du supermétro du Grand Paris Express. Pour mémoire celle d’Aulnay-sous-Bois devrait être construite aux abords du carrefour de l’Europe.

Sur certaines petites annonces immobilières, c’est déjà un argument de vente. « Proche de la future gare du Grand Paris Express de Vitry-Centre » pouvait-on déjà lire, il y a quelques semaines, dans le descriptif d’un pavillon sur un site Internet spécialisé. Cela ressemble à une fatalité : l’arrivée du Grand Paris Express, ce supermétro qui doit relier les banlieues entre elles, va faire monter les prix de l’immobilier aux abords de ses gares. Et risque, in fine, de repousser certaines populations qu’il devait desservir.

Les pouvoirs publics se sont donc dotés d’un outil dédié. Un observatoire des prix du foncier et de l’immobilier aux abords des gares du Grand 
Paris a en effet été lancé hier à l’occasion de l’Assemblée des maires d’Ile-de-France, qui se tient au Parc floral de Paris (XIIe). La structure associe la Société du Grand Paris (SGP), la préfecture de région et la chambre de notaires de Paris et doit fournir une image précise de l’évolution des prix autour des gares.

« Nous avons souvent été questionnés sur les risques de montée des prix de l’immobilier, explique Etienne Guyot, le président de la SGP. C’est notre responsabilité de maître d’ouvrage d’en savoir plus. » D’autant que la SGP doit acquérir entre 5500 et 6000 parcelles pour réaliser son réseau de transport.

Préemption, zonage ou acquisitions pour faire face

L’observatoire réalisera une synthèse semestrielle — « c’est-à-dire quasiment en temps réel en matière d’immobilier », explique-t-on à la SGP — sur un périmètre de 800 m autour de chacune des 72 gares attendues. De quoi donner un bon aperçu de l’impact du Grand Paris Express sur les prix de l’immobilier.

Les pouvoirs publics vont-ils se contenter d’observer la flambée des prix? « La connaissance, c’est la base de l’action, assure le préfet de région, Jean Daubigny. Nous avons besoin de ne pas laisser dériver les choses. »

Pour ce faire, le représentant de l’Etat évoque des pistes. « Dès lors que se manifesteront des indices de tension, on peut utiliser plusieurs procédures : la préemption par les collectivités locales, des mesures de zonage voire des acquisitions de terrain à titre conservatoire, détaille Jean Daubigny. C’est aussi le moyen d’éviter que la réalisation du réseau ne coûte trop cher à l’Etat. »

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Urbanisme

Publié le 10 Avril 2013

Nous ne savons pas si cette question est fondamentale. Quoi qu’il en soit, puisque cette interrogation a germé dans certains esprits, nous sommes allés directement demander à l’intérieur du restaurant Quick, qui a ouvert ses portes hier à Aulnay-sous-Bois, de quoi il retournait. Ainsi, le nouveau Fast Food du carrefour de l’Europe n’est pas Halal. La seule mention apparaissant sur les menus concernant la viande est qu’elle est certifiée 100 % pur bœuf.


Par ailleurs, nous avons appris que l’autre Quick situé celui-là dans le centre commercial O’Parinor doit également subsister. Les deux espaces d’alimentation vont donc cohabiter malgré le peu de distance entre eux. Voilà pour les informations. Enfin, nous vous proposons deux vidéos commentées tournées sur place par un des reporters de la rédaction d’Aulnaylibre ! qui a la fois montrent les lieux et donnent de plus amples explications.

Et puisqu’il est midi, nous vous souhaitons bon appétit bien sûr !

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Commerce

Publié le 10 Avril 2013

choc_h.jpgLa vie est amusante…Comment ce Président, si fade, si insipide, si peu inspiré, en vient, peut-être pour se réveiller lui-même, à utiliser par trois fois le mot choc pour définir quelques maigres lignes d’action qu’il essaye de tracer, et toujours en réaction  face à des situations qu’il ne peut maîtriser ?

Comme si notre société avait besoin de chocs supplémentaires ! Le mot choc est un mot négatif.  Quand il y a choc, il y a coupure, blessure ou meurtrissure. Tout le contraire d’une société apaisée ayant l’intelligence d’arbitrer ses conflits grâce au dialogue et au bon sens. On n’attend donc pas d’un Président qu’il gouverne à coup de chocs mais qu’il fasse preuve d’une autorité naturelle lui permettant de présider aux destinées du pays en rassemblant le plus possible, c’est à dire en évitant si possible les chocs inutiles.

De quels chocs s’agit-il, donc ?

Un choc de compétitivité.

Diable, il a fallu huit mois au chef de l’Etat pour s’apercevoir que l’industrie française souffrait d’un déficit de compétitivité. D’autant qu’il a tout fait, lui-même, pour l’affaiblir dès son élection.  Un coup de barre à gauche, puis un coup de barre à droite, rien de tel pour ramer donc… quand on est, précisément, un mauvais rameur !

D’où l’adoption d’un crédit d’impôt de 20 Milliards d’euros (un cadeau dit la gauche de la gauche) ouvert en 2014 en faveur des entreprises pour restaurer leur compétitivité. Financé, pour moitié, par une augmentation de la TVA frappant les consommateurs. Laquelle, jamais, ô grand jamais, ne devait intervenir, du moins le temps de la dernière campagne électorale ! Vous avez dit « gogo » ? Oui, j’ai bien dit « gogo » !

Hélas, cette bonne idée s’est transformée, les énarques de Bercy ou de l’Elysée étant passés par là, en une véritable machine à gaz, incompréhensible pour les chefs d’entreprise et donc inefficace ! De plus, ouverte à tous, alors qu’il fallait la cibler pour les entreprises industrielles soumises à la compétition internationale. De sorte que la grande distribution, les compagnies d’assurance ou les banques vont bénéficier d’un tel dispositif. Pensez-vous qu’elles en aient vraiment besoin ? A ce stade, ce n’est plus simplement de l’amateurisme, c’est de l’incompétence.

Des machines à gaz administratives, on passe donc au fameux choc de simplification…

Un choc de simplification.

En panne d’idées, F. Hollande ressort donc ce fameux serpent de mer !... Mais comment peut-il être crédible, quand on voit, ne serait-ce que la démentielle complexification fiscale qui a été votée par le Parlement, dès l’élection de F. Hollande ? 

Avez-vous déjà eu affaire à l’Administration ? A tous ces règlements, normes, lois, décrets qui sortent tous les jours, à tel point que même les spécialistes les plus pointus finissent par s’y perdre !

A vrai dire, c’est la nature même de la bureaucratie que de produire toujours plus de bureaucratie. C’est la raison pour laquelle, il faut tout faire pour limiter le poids de ce monstre froid, sauvage et impersonnel dont le seul but est de se perpétuer lui-même. Mais croyez-vous que tous ceux qui n’ont connu comme univers que la politique professionnelle ou la haute administration publique soient les mieux placés pour conduire une telle révolution ?...Cessons d’être naïfs, une fois encore !

Et maintenant, « last but not least », tout ce qui paraissait évident à un honnête citoyen, mais ne semblant pas l’être aux plus hauts niveaux de l’Etat, voilà qu’on nous ressort, de derrière les fagots, un choc de moralisation.  On croit rêver ! Mais dans quel monde vivons-nous ?

Un choc de moralisation

Voilà donc ce qui va nous occuper cette semaine ! Des esprits « brillants » concoctent donc des projets de loi, avec force déclarations de patrimoine, comité « Théodule »  pour vérifier,  sanctions en cas de défaillance….Bref, on essaye d’amuser la galerie, en faisant semblant de réagir face aux vrais chocs que subit l’opinion publique devant les révélations en cascade dont elle prend connaissance, et qui ne sont souvent que des demi surprises, tellement la classe politique, en général, est discréditée !...

Tout se passe comme s’il fallait édicter un règlement intérieur face à des élèves d’une école primaire, tout simplement pour qu’ils ne fassent pas de bêtises. Nous savions déjà, au vu de leurs échanges à l’Assemblée ou lors d’un Conseil municipal, que c’étaient de grands enfants, mais qu’en plus  ils faillent les surveiller de près pour vérifier qu’ils ne soient pas tricheurs ou malhonnêtes, tout cela nous laisse proprement pantois !...

Dans les pays scandinaves, un ministre qui engage une dépense personnelle sur le compte de son ministère, octroie une faveur ou en bénéficie, démissionne sur le champ. On cultive la simplicité. Le ministre ne bénéficie d’aucun privilège, il est au service de ses concitoyens, conformément à l’étymologie de ce mot. Il est là pour servir et non pas se servir.

Est-ce trop demander ?  Tout cela est avant tout, une question d’état d’esprit. On aura beau faire tous les règlements que l’on voudra, si la mentalité de nos responsables ne change pas, tout cela restera lettre morte.

Vaste programme, donc, qui va bien au-delà des petites mesurettes que l’on nous prépare dans l’urgence et la cacophonie actuelles !

Ils nous ont dit « chocs », c’est plutôt un électrochoc qu’il leur faudrait !...

Veritis

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 10 Avril 2013

psa-peugeot-citroen-new_640x280.jpg

Dans un marché automobile morose, le groupe PSA veut satisfaire ses clients malgré les perturbations provoquées par le vaste plan de réduction des effectifs. Depuis quelques jours, l’usine Peugeot de Poissy (Yvelines) a reçu pour consigne de rattraper le retard de production du site d’Aulnay (Seine-Saint-Denis). Ce retard a pour origine la grève des salariés d'Aulnay, depuis 16 janvier dernier, pour s’élever contre la fermeture de leur usine l’an prochain.

À cela s’ajoute le mouvement de colère des employés du fournisseur de sièges, Lear Corporation de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), qui ont cessé le travail durant plusieurs jours en février afin de soutenir l’action des ouvriers de Seine-Saint-Denis. Plus de 11 000 Citroën C 3 n’ont pas été fabriquées et près de 6 000 sont sorties des chaînes de montage sans sièges. De fait, le délai de livraison est plus long pour les clients, trois mois contre deux en temps normal.

Pour éviter de pénaliser les acheteurs, le centre de production des Yvelines qui assemble également ce modèle, va faire dix voitures de plus par jour jusqu’en juillet. A Aulnay-sous-Bois, les chaînes ont redémarré hier lundi mais en deux jours seulement 17 véhicules ont été fabriqués alors la production moyenne est de 250 unités au quotidien.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 10 Avril 2013

Martine-Boutin.jpgLes bibliothécaires donnent rendez-vous aux enfants et à leurs parents pour partager des moments de plaisir autour d’albums, de comptines.

Aujourd’hui à 16h à la bibliothèque Dumont. Entrée libre.

Source : Oxygène 175

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 9 Avril 2013

 


Nous continuons ce soir notre reportage autour de la venue de M. Pokora au centre commercial O’Parinor samedi dernier avec deux nouvelles vidéos un peu spéciales. En effet, outre le showcase offert au public un concours était également organisé pour désigner un nouveau danseur ayant l’honneur et l’avantage de rejoindre la troupe du spectacle Robin des Bois. Nous vous proposons la séquence de leurs performances tout à fait spectaculaires et la découverte de l’heureux vainqueur… Let's dance !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 9 Avril 2013

Herbe.jpgSix hommes soupçonnés de trafic de stupéfiants ont été interpellés, samedi soir, à Drancy, Tremblay et Aulnay alors qu’ils revenaient des Pays-Bas avec de la drogue. Les enquêteurs du service départemental de la police judiciaire (SDPJ) travaillaient sur cette affaire depuis plusieurs mois dans le cadre d’une commission rogatoire du parquet de Bobigny. Samedi soir, les suspects se trouvaient à bord de trois voitures lorsque la police est intervenue.

Quinze kilos d’herbe de cannabis ont été saisis dans le coffre d’un des véhicules. Les perquisitions menées dans un box à Drancy ont également permis de découvrir 300 g de résine de cannabis et 300 g d’herbe. Deux autres suspects, les fournisseurs présumés de la drogue, ont été arrêtés ce même week-end aux Pays-Bas. Les six suspects français, âgés de 21 à 29 ans, étaient toujours en garde à vue hier soir dans les locaux du SDPJ, à Bobigny. Quatre d’entre eux sont déjà bien connus des services de police pour trafic de stupéfiants.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 9 Avril 2013

school.jpgPas moins de quinze villes ont été retenues par Jean-Louis Brison, le directeur académique du département de la Seine-Saint-Denis, pour accueillir une classe réservée aux enfants de moins de 3 ans : Epinay, La Courneuve, Villetaneuse, deux classes sur Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay-en-France, Bobigny, Montreuil, Pantin, Bondy et Noisy-le-Grand. « J’ai choisi parmi les quartiers les plus sensibles où la scolarisation à moins de 3 ans peut apporter un véritable intérêt pour l’enfant comme pour les parents », souligne Jean-Louis Brison. « Il y aura une montée en charge progressive jusqu’à atteindre 24 élèves maximum par classe. » Chaque année, il y aura 16 instituteurs supplémentaires dévolus aux moins de 3 ans.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 9 Avril 2013

fibre.jpg84 814 foyers seront reliés au très haut débit dans le nord-est de l’Ile-de-France d’ici à 2020. C’est ce que prévoit l’avenant signé hier à la région avec les départements de la Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise concernant Debitex. Cet établissement public travaille depuis 2009 au déploiement de la fibre optique dans 13 villes du 95 et 14 villes du 93* délaissées par les grands opérateurs. Jusqu’à présent, seules les zones d’activités et les lieux publics étaient concernés. Grâce à cet avenant, les particuliers aussi auront la fibre!

* Aulnay-sous-Bois, Tremblay, Villepinte, Sevran, Vaujours, Coubron, Clichy-sous-Bois, Le Raincy, Montfermeil, Gagny, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Gournay et Noisy-le-Grand.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Technologies

Publié le 9 Avril 2013

francois-hollande-lunettes-soleilJusqu’à quand pourra-t-il tenir ? Telle est la question qui se pose désormais à F.Hollande.

Celui qui n’aime pas trancher dans le vif, et qui pense bien volontiers qu’il n’y  a pas de problème dont l’absence de solution ne finisse par venir à bout, est-il prêt à opérer ce grand saut dans l’inconnu, dont il répugne pourtant à se résoudre. A savoir, nommer un gouvernement resserré sur la base d’une nouvelle politique en prise sur les réalités  d’une société ouverte qui ne se plie pas aux dogmes d’un autre âge.

Mais est-il véritablement maître du temps qu’il semble vouloir s’accorder ? A la lumière des affaires récentes, on peut légitimement en douter.

Faudra-t-il de nouvelles révélations pour qu’il se décide enfin à agir et tirer les conséquences  d’un début de mandat si décevant que sa côte de popularité  a plongé, en très peu de temps, dans des abimes inconnus jusqu’alors.

Un Premier ministre en manque de charisme et d’autorité. Un gouvernement tirant à hue et à dia, ballotté par les événements, inaudible hormis dans les cacophonies à répétition, et inexpérimenté, à de rares exceptions près. Que lui faut-il de plus ? Des députés, notamment les plus jeunes d’entre eux, qui, de retour de leurs circonscriptions, commencent à tirer la sonnette d’alarme ? Encore faudrait-il que le Président « normal » prenne l’exacte mesure de la situation et assume pour lui-même l’éthique de responsabilité si chère à Max Weber.

Qu’il accepte aussi d’être bousculé dans ses certitudes dont il mesure encore mal les pesanteurs et leur caractère désuet.  Oubliant les leçons du véritable Marx, pour lequel  il ne peut y avoir d’évolution des « rapports de production » sur l’affaiblissement des « forces productives », il a cru, en effet, que ses incantations pouvaient lui servir de viatique. Normal, me direz-vous, de la part de quelqu’un qui a toujours fait carrière dans la fonction publique  et qui ignore à peu près tout de la sphère productive réelle et de ce que sont les usines, les entreprises, leurs actionnaires, leurs salariés et leurs clients.

Peut-être, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre et s’apercevoir que l’on s’est trompé. A l’heure, où, lors de sa dernière intervention télévisée, il s’affirme comme le Président de tous les français, ne pourrait-il pas, enfin, en tirer les conséquences en appliquant les méthodes d’un « manageur » moderne, rassemblant toutes les forces du pays au service d’un véritable redressement en actes et non plus seulement en paroles. Nul doute que s’il avait été, à la tête d’une entreprise privée, sur la vue de son bilan, il aurait été, aujourd’hui, remercié et renvoyé à ses chères études.

A ce jour donc, sauf à ce qu’il envisage de remettre, lui-même, son mandat en jeu, ce qui est assurément très improbable, il ne lui reste plus qu’à appliquer, enfin, ce qu’il avait promis lors de son élection, à savoir nommer un véritable Premier ministre chargé de diriger un gouvernement et conduire la politique de la nation, conformément aux institutions de la V° République.  Avec si possible, à sa tête et en son sein, des gens dont l’intégrité et  la compétence sont reconnues. Capables de diriger des équipes. Capables de tenir un cap. Capables de restaurer la confiance. Capables d’entraîner les citoyens dans un juste effort dont ils verront rapidement les fruits. Pas forcément issus des milieux politiques traditionnels.  Jusqu’à présent, en manque criant de vision et d’autorité saura-t-il profiter des difficultés actuelles pour mieux rebondir ? Ceux que certains appelaient « culbuto » en raison de sa capacité à surfer sur l’événement saura-t-il saisir sa chance et reprendre la main ? Mais, à la lumière de la gestion de son premier gouvernement, n’est-ce pas trop lui demander ?

Nous verrons bien. Qui prend les paris ?

Veritis

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 9 Avril 2013

quick.jpgAujourd’hui Quick ouvrira à Aulnay-sous-Bois au niveau du carrefour de l’Europe son 10e établissement dans le département de Seine-Saint-Denis. Avec 81 restaurants, l'enseigne renforce sa présence en région Île-de-France.

L'exploitation du restaurant a été confiée à Éric Azan, déjà franchisé de huit autres restaurants dont un à Villejuif en région parisienne et sept autres sur Paris. Avec une surface de 470 m² et une capacité de 131 places assises en salle et 50 en terrasse, ce nouveau restaurant a permis l'embauche de 40 personnes. Le recrutement a été effectué en partenariat avec le Pôle emploi d'Aulnay-sous-Bois.

 

http://groupe.quick.fr

Source : http://www.lhotellerie-restauration.fr

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 9 Avril 2013

Violon-et-Piano640x480.jpgLes dernières sonates pour violon et piano de Mozart sont toutes dignes de prendre place aux côtés de ses derniers chefs-d’œuvre symphoniques et des quintettes à cordes. Bien loin des pièces destinées à l’origine au marché des amateurs, la Sonate en si bémol majeur K.454 montre un certain nombre de raffinements d’écriture propres aux œuvres de la maturité.

La Sonate n°9 en la majeur est la plus célèbre entre toutes celles dédiées à l’instrument par Beethoven. Dite « à Kreutzer », elle fut surnommée ainsi à partir de 1805, lorsque Beethoven dédia l’œuvre à « l’habile violoniste » français Rodolphe Kreutzer qu’il avait rencontré à Vienne en 1798. Les œuvres sont jouées sur instruments d’époque.

Ce soir à 20h30 au conservatoire de musique d’Aulnay-sous-Bois. Entrée libre. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 8 Avril 2013

 


Nous poursuivons notre couverture vidéo du passage de M. Pokora et la troupe de la comédie musicale Robin des Bois au centre commercial O’Parinor d’Aulnay-sous-Bois samedi après-midi avec la chanson intitulée : A nous. Pour mémoire le spectacle dans sa version finale débutera à partir du 26 septembre 2013 au palais des congrès de Paris avant une tournée dans toute la France.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 8 Avril 2013

C'est parfois un petit signe de rien, plusieurs boîtes aux lettres sur une même grille quand les maisons voisines n'en possèdent qu'une. Des allées et venues plus nombreuses aussi dans ces quartiers tranquilles. Mais la plupart du temps, rien ne distingue ces pavillons de leurs semblables. Et pourtant, depuis deux ans, les villes de banlieue voient se développer un nouveau phénomène du mal-logement : la location à la découpe dans les zones pavillonnaires.

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Au milieu des pseudo-villas "Sans souci" aux prétentieuses colonnes doriques, des petites maisons ouvrières "Marceline" ou "Ginette" avec leurs nains de jardin ou encore les belles meulières des années 1930 derrière leurs troènes, se nichent de nouveaux taudis : un pavillon, divisé en quatre ou cinq appartements, loués chacun entre 600 et 800 euros selon les communes, sans déclaration à la mairie ni respect des normes sanitaires. La cible ? Une population pauvre qui ne trouve pas à se loger ailleurs et ne se plaint pas, vivant dans la peur de perdre son toit.

"Ce processus de densification spontanée, accompagné d'une "taudification" de l'habitat dans les tissus pavillonnaires est avéré dans plusieurs communes qui accueillent des populations défavorisées", explique Anastasia Touati, doctorante à l'Ecole nationale des ponts et chaussées.

Ainsi, en Seine-Saint-Denis, les communes d'Aulnay-sous-Bois, Tremblay-en-France, Sevran, Romainville, Montfermeil, Pavillons-sous-Bois seraient touchées. Dans l'Essonne, le phénomène émerge à Grigny et, dans les Yvelines, à Trappes et à Saint-Quentin. On le retrouve à Goussainville, Gonesse, Villiers-le-Bel, dans le Val-d'Oise, à Chelles et Villeparisis, en Seine-et-Marne, ou encore à Orly, Choisy-le-Roi et Villeneuve-le-Roi, dans le Val-de-Marne.

C'est une partie significative de la moyenne couronne qui est ainsi concernée, dans cette banlieue pavillonnaire modeste qui s'est développée successivement dans les années 1940, au lendemain de la guerre et dans les années 1970. Contrairement à la proche banlieue, on y trouvait des grandes parcelles, peu chères, sur lesquelles les ménages, "sortis des cités" ou fuyant la grande ville, pouvaient s'offrir leur maison. Le pavillon avec son bout de jardin et sa balançoire pour les enfants était alors une valeur de standing pour cette France des "petits-moyens"titre de l'ouvrage collectif des sociologues Marie CartierIsabelle CoutantOlivier Masclet et Yasmine Siblot (La Découverte, 2008).

Avec l'extension des gares, la création de zones d'activités économiques autour des aéroports parisiens, ces zones pavillonnaires sont devenues plus accessibles et proches de l'emploi. Les pavillons y ont souvent vieilli avec leurs habitants et, quand ils sont mis en vente, ils constituent désormais un bon placement pour qui veut faire de l'argent rapidement : "Certains marchands l'ont bien compris : avec une maison de 140 m2, ils arrivent à faire quatre F2 en utilisant les combles. C'est très rentable et les opérations se succèdent, car il y a de la demande", explique Benoît Le Foll, pilote du Centre d'études techniques de l'équipement de Normandie.

On ne parle pas ici de la sous-location que peut faire un couple de retraités pour arrondir ses fins de mois. Mais d'acquéreurs qui veulent faire de l'argent rapidement. Leur profil semble un peu partout le même : des petits commerçants, des petites entreprises de BTP ayant un peu de cash, qui obtiennent très vite des prêts bancaires qu'ils remboursent avec les loyers perçus et qui repèrent les maisons à acheter par les agents immobiliers de leur réseau professionnel.

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PETITE MAFIA ARTISANALE

Les clients sont légion : étudiants, jeunes travailleurs, stewards ou personnels travaillant dans les aéroports, familles aux faibles revenus trop contentes de s'offrir aussi un logement en dehors des zones urbaines denses...

Une petite mafia artisanale, parfois en réseau communautaire faisant venir ses compatriotes, a su aussi prospérer sur la misère. "Dans certains cas, le business est porté par des familles ou des réseaux familiaux qui achètent ensemble le patrimoine et le rentabilisent avec des pavillons utilisés avec des familles entassées dans les moindres recoins", raconte Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil. On trouve ainsi "à louer" des abris de jardin, des garages, des caves...

Certains poussent l'arnaque un cran plus loin : comme à Sevran, où un pavillon a été transformé en dortoirs, dans lequel le propriétaire loue des lits. "Ce sont les nouveaux marchands de sommeil. Comme il n'y a plus de construction de foyers de travailleurs migrants, la demande est forte. A 400 euros le lit, c'est le scandale absolu", assure Stéphane Gatignon, maire EELV de la commune.

"On est face à des gens sans scrupule qui profitent de la crise du logement en proposant un logement moins cher à des familles à la rue", remarque aussi Martine Bescou, adjointe au logement du maire Front de gauche de Tremblay-en-France. "Dans ces réseaux, on a découvert que des agences immobilières s'étaient spécialisées, des notaires étaient impliqués ainsi que des banques qui font des prêts défiant toute concurrence", dénonce Cécile Madura, première adjointe PS à Goussainville.

Les maux de ces nouveaux taudis sont un peu partout les mêmes : humidité, isolation défaillante, installations électriques saturées, surcharge des réseaux sanitaires... jusqu'au stationnement de voitures sans parking qui rend la circulation difficile. "Les élus s'inquiètent, car pour le voisinage, c'est vécu comme une dégradation du quartier et l'arrivée de ces populations plus modestes, c'est aussi moins d'impôts et des dépenses publiques en plus", souligne Eric Charmes, directeur de recherche à l'Ecole nationale des travaux publics de l'Etat.

L'ensemble des acteurs s'accordent pour expliquer que lutter contre ces nouvelles locations à la découpe demeure compliqué, car la législation n'a pas prévu une telle utilisation du bâti individuel.

TENDANCE À FERMER LES YEUX

La division d'un pavillon en plusieurs logements, non accompagnée de travaux extérieurs, n'est pas soumise à autorisation préalable auprès des services d'urbanisme. Seule demeure l'obligation de respecter le plan local d'urbanisme qui impose, par logement, des contraintes de construction, de stationnement et d'espace vert disponible. Mais, parmi ces nouveaux marchands de sommeil, peu de propriétaires le font. Les services municipaux découvrent souvent l'existence de ces contrevenants lors des inscriptions à l'école, les rattachements demandés à ERDF ou les interventions des services d'hygiène. Les listes d'habitants fournies par l'Insee permettent aussi parfois de découvrir ces nouveaux logements collectifs.

Conscients de l'effet négatif que ces nouveaux taudis donnent à l'image de leur ville, certains élus préfèrent les ignorer. Une tendance à fermer les yeux, car les procédures judiciaires sont longues et difficiles et que ces maires n'ont souvent pas de solution de relogement.

D'autres ont décidé d'attaquer ces constructions non conformes. C'est le cas de la commune de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) qui a mis en place un groupe de travail pour croiser les données des différents services et repérer les infractions. A Aulnay-sous-Bois, la ville dresse des procès-verbaux d'infraction au plan local d'urbanisme en s'appuyant sur la liste des déclarations de logement aux impôts et saisit systématiquement le procureur.

Idem à Goussainville où quinze propriétaires ont été condamnés pour"changement d'affectation" ou "augmentation de la capacité d'habitation" du bien immobilier. Là, les services de la ville vérifient les déclarations d'achèvement de travaux pour traquer les contrevenants. "Dès qu'on voit un tas de sable devant une clôture, on s'inquiète", admet Mme Madura.

Source : Sylvia Zappi Le Monde.fr 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

Publié le 8 Avril 2013

battleVNR-copie-1Un membre du conseil administratif  de l’association aulnaysienne Les Voies de la Nouvelle Rue a transmis à la rédaction d’Aulnaylibre ! une lettre d’indignation concernant sa situation. En effet, cette structure a contacté le bureau du maire pour un rendez-vous à plusieurs reprises depuis le 18 mars dernier, sans succès. Cet état des choses fait planer le doute sur l’organisation de l’édition 2013 du Battle VNR, événement incontournable de la scène Hip Hop. Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous de ce courrier adressé aux membres du conseil municipal d’Aulnay-sous-Bois

« Mesdames et messieurs membres du conseil municipal d’Aulnay-sous-Bois,

Alors que pourrait se célébrer la dixième édition de notre manifestation annuelle, nous sommes consternés de l’état d’avancée de notre collaboration pour la réalisation de l’édition 2013 du Battle VNR. Aussi vis-à-vis du trouble actuel que nous ressentons, nous souhaiterions vous rencontrer afin que s’éclaircisse le positionnement de la ville d’Aulnay-sous-Bois. En effet, nos discussions se sont arrêtées à une réunion en date du 15/09/2012 pour le bilan de l’édition 2012 avec les référents de la ville.

A ce jour, aucun des services et structures associés de la ville ne nous officialise une décision.

D’une part, nous sommes pressés d’opérer une réservation du gymnase Pierre Scohy. D’autre part, l’idée d’un passage en biennale serait évoquée. Incohérent… Nous avons acté au fil du temps la multiplication des référents. Ceci allant dans le sens des multiples objectifs que ce rendez-vous annuel rempli, ceci allant dans le sens d’une volonté jusqu’ici partagée de rassemblement et de développement. Cette transversalité entre services et structures, qui pourrait être particulièrement souhaitable en ces temps contraints, s’illustre dans les faits par ce qui pourrait sembler être pour le moins un défaut d’appropriation du projet, pour le pire des enjeux de pouvoir. Certes sur le temps de réalisation, nos efforts sont loués sur les questions de fréquentation et de mixité des publics. Du local à l ‘international, nous portons particulièrement un sens à notre volonté d’ancrage local, un sens à notre attachement à la valorisation d’une mémoire locale collective. C’est tout cela qui est mis à mal par les conditions de mise en œuvre actuelle.

Effectivement, si le Battle VNR s’est imposé comme une manifestation d’envergure, il demeure un des moteurs de notre activité annuelle en direction des publics, principalement jeunes. L’exigence artistique que nous y portons se conjugue à la meilleure ambition pour les jeunes dans un lien le plus souvent entretenu avec leur famille. Sans nous soustraire à un échange de point de vue qui resterait à tenir, nous excluons telle quelle l’idée d’une biennale dans la mesure où le cœur de notre jeune public, a besoin d’une offre continue à la faveur de son épanouissement et de son émancipation. Il s’agit d’être facteur de lutte contre le déterminisme social. C’est l’ambition d’y œuvrer au quotidien qui anime les artisans de la culture que nous sommes.

L’état des échanges actuels laisse place aux plus grandes inquiétudes et il nous est difficile de qualifier ce terrible flottement. Il y a désormais urgence de préserver la richesse et la diversité culturelle mises en lumière à Aulnay-sous-Bois.

Pourquoi sacrifier un événement culturel qui a mis Aulnay-sous-Bois sur la carte depuis 2003 et en 9 éditions, qui est reconnu comme un rendez-vous majeur et singulier pour les pratiques artistiques dans lesquelles nous œuvrons ? S’agit-il de la mauvaise volonté de quelques personnes, de sombres raisons financières ?

Que d’émotions… Nous sommes désolés, troublés, choqués. Dans le genre c’est du grand art.
La méthode pourrait à terme nous faire penser au dicton « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage »
Quelle tristesse ! Quelle déception ! Quel gâchis ! Tels sont actuellement les sentiments qui accompagnent la préparation de notre 10ème édition.

Plutôt qu’imaginer les hypothèses les plus sombres, nous nous en remettons à un échange franc et direct avec vous. Il nous faut sortir de cette crise par le haut. Bon sang, on parle là d’un événement culturel majeur d’Aulnay-sous-Bois, réputé au niveau national et international !

Nous osons croire que vous ferez tout votre possible pour nous rencontrer au plus vite avant d’engager toutes les personnes qui se sentent concernées à se manifester également.

Je vous prie de croire, Mesdames et messieurs membres du conseil municipal d’Aulnay-sous-Bois, en ma considération.

Emery ONDZIE

Président de l’association Les Voies de la Nouvelle Rue. »

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Associations

Publié le 8 Avril 2013

ethiquebebe.pngDans leurs petits souliers nos donneurs de leçons, toujours prompts à s’emporter, à vitupérer, à éructer ! Diable, quel silence assourdissant !

Autrefois, ils vitupéraient contre cet Etat qui  asphyxiaient les Collectivités locales et les privaient de ressources.  Aujourd’hui et pour cause, sous l’empire de la nécessité, ils subissent le même sort mais sont doux comme des agneaux. Parce que leurs amis sont à la tête de l’Etat, ils ont la mémoire courte : le hold-up de jadis est devenu le signe d’une gestion rigoureuse…

Autrefois, ils affrétaient des cars pour protester violemment contre la réforme des retraites. Aujourd’hui, ils s’apprêtent à prendre des mesures identiques pour sauvegarder le régime des retraites, sous la double contrainte d’un allongement de la durée de vie et d’un chômage persistant qui prive les caisses des cotisations nécessaires.

Autrefois, ils n’avaient pas de mots assez durs pour fustiger, à juste raison, les relations de consanguinité entre le pouvoir et l’argent. Aujourd’hui, ils s’aperçoivent, ou plutôt font mine de s’apercevoir, qu’ils hébergent eux-mêmes  de tels comportements. Horreur ! Nous ne savions pas. Nous avons été bernés, roulés dans la farine…disent-ils ! Alors que tous ceux qui fréquentent les petits cercles parisiens savaient déjà depuis fort longtemps…

Autrefois, ils nous disaient qu’ils allaient supprimer le cumul des mandats. Aujourd’hui, ils reportent une telle mesure à la fin de la mandature !...Et pour cause, il y a tellement de cumulards, qu’ils se sont aperçus que cela risquait de modifier les équilibres des deux Assemblées....

Autrefois, ils dénonçaient la « com » de leurs adversaires. Aujourd’hui, réduits à l’impuissance de leurs actions et de leurs résultats, ils reprennent le même type de comportement et reprennent à l’envi des « éléments de langage » appris par cœur et repris en boucle par les medias.

Autrefois, ils dénonçaient la finance, à grands coups de slogans réducteurs. Aujourd’hui, et comme cela était prévisible, ils composent avec elle, ne serait-ce que par réalisme ou nécessité, en adeptes du double discours qu’ils ont toujours pratiqué : celui qu’ils pensent nécessaire pour attraper les voix (je n’ose dire les gogos, car cela va m’attirer les foudres de la « bienpensance » de gauche) et celui qu’ils adoptent, une fois parvenus au pouvoir…

La liste pourrait être bien plus longue. Mais à chaque jour suffit sa peine !....Ethique et toc ? Ethique en toc, plutôt !

Veritis

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 8 Avril 2013

signal dalarme sncfAndré Cuzon, président de l’association Aulnay Environnement, nous a transmis un communiqué annonçant la création d’un collectif unitaire sur les villes du RER B d’Aulnay à Mitry et Roissy. Nommée A LARME RER B cette structure appelle les usagers à s’indigner et à se mobiliser face à leurs conditions de transports en commun dégradées. Ainsi sont déjà programmées une réunion publique le lundi 13 mai à la salle Dumont (Aulnay) et une grande manifestation le vendredi 7 juin à la gare d’Aulnay-sous-Bois.

A LARME RER B !

USAGERS et CITOYENS :

voilà ce qui vous attend dans les prochains mois …

Ce qui va changer le 2 septembre 2013

En septembre prochain, le STIF nous annonce le passage du RER B en omnibus, arrêt à chaque station entre Paris et Roissy / Mitry, aux heures de pointe.

Avec l’omnibus, un service dégradé pour tous !

Pour les habitants entre Aulnay et Paris, un temps de trajet rallongé de 10 mn.

Pour les habitants des branches Roissy et Mitry, un temps de trajet rallongé de 15 à 25 mn.

Pour tous, l’illusion d’une meilleure desserte mais l’embouteillage sur les rails puisque l’engorgement à gare du Nord restera le même qu’aujourd’hui. Il n’y aura pas plus de trains entre Aulnay et Paris aux heures de pointe (20 maximum comme aujourd’hui).

Ce trajet rallongé se fera dans des trains retapés « en façade » (et non des trains neufs) dans lesquels 40 places assises ont été supprimées.

PEUPLE DU RER : INDIGNEZ-VOUS !

Les causes de la galère du RER B et de la ligne K, nous les connaissons : saturation due à l’augmentation de la fréquentation (+35% en 10 ans), manque d’investissement depuis 30 ans, engorgement avant le tunnel gare du Nord-Châtelet commun au B et au D.

Ce que proposent les associations pour une réelle amélioration dès aujourd’hui du RER B Nord

une négociation sur le passage à l’omnibus,

la suppression des trains directs Paris-Roissy aux heures creuses avec un arrêt à Aulnay,

le passage au ¼ heure des trains de la ligne K Paris-Aulnay-Mitry-Crépy-en-Valois en heures de pointe,

l’investissement immédiat dans le matériel roulant et dans les infrastructures.

 

MOBILISONS-NOUS !

Le collectif des différents comités et associations de défense des usagers de la ligne B vous invite :

à une rencontre publique le 13 mai prochain

à 20h00  dans la salle du Foyer Dumont à Aulnay

à une grande manifestation d’usagers le vendredi 7 juin

à 18h à Aulnay (hall et place de la gare).

Nous demandons tous les soutiens : associations, syndicats, élus, organisations politiques…

En mars 2012 le rapport parlementaire sur les RER demandait de :

« placer les usagers au centre du système »…

Sans attendre, nous devons mobiliser le maximum d’usagers, de citoyens.

Environnement 93, Nature Environnement 77 , Aulnay Environnement,

  Sevran, Livry-Gargan, Villepinte, Tremblay-en-France, Villeparisis, Mitry-Mory

Contacts DU COLLECTIF UNITAIRE  «  A LARME RER B »

Aulnay:    André Cuzon 0148661888 acuzon@wanadoo.fr

Villeparisis    Franck Rolland 0685271610 franckrolland@yahoo.fr

Sevran    Catherine Laussucq    0680017280    catherinelaussucq@free.fr

Mitry    Farid Djabali      0164678477  djabali.farid@neuf.fr

Nature Environnement 77    Benoit Penez    0623968388    benoit.penez@cegetel.net

Villepinte    René Durand        0148611329    rene.durand@durandandco.org

Environnement 93    Francis Redon   0143819637 francis.redon1@free.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 8 Avril 2013

Usage des transports en commun plus élevé, recours importants aux deux-roues, stagnation de la voiture… Une enquête du syndicat des transports révèle que les Franciliens ont modifié leur façon de se mouvoir.

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Les Franciliens ont évolué dans leur manière de se déplacer. Nous utilisons beaucoup plus les transports en commun, le vélo a connu un retour en grâce inespéré et les motos et les scooters n’ont jamais été aussi nombreux. C’est ce que révèle l’enquête globale transport (EGT 2010), pilotée par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), en partenariat avec la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (Driea), auprès de 43000 personnes. 

Les transports en commun en hausse. Le principal constat concerne l’utilisation des transports en commun, dont la forte augmentation en dix ans (+ 21%) témoigne du succès de la politique de développement portée depuis plusieurs années par la région. Cette tendance devrait s’accentuer dans les années à venir avec le lancement des travaux du Nouveau Grand Paris, annoncé le 6 mars par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Par ailleurs, si le « métro, boulot, dodo » existe toujours, sa prédominance tend à reculer. « Les résultats de l’enquête nous montrent qu’il n’y a plus vraiment de différences entre heures de pointe et heures creuses », analyse Pierre Serne (EELV), vice-président chargé des transports à la région. Nous devons donc travailler plus en profondeur avec les opérateurs (RATP, SNCF) sur la révision des grilles horaires, des mesures déjà mises en œuvre, comme le fait de maintenir la fréquence des dessertes sur le RER A la première quinzaine de juillet », précise-t-il.

La voiture recule dans Paris. En parallèle à la forte augmentation de l’utilisation des transports en commun, on constate pour la première fois une stagnation de l’utilisation de la voiture au niveau régional. Toutefois, sur ce point les situations restent très variables. A Paris, les déplacements en voiture ont reculé de 5%. Mais ils ont augmenté en petite couronne (+ 7%) et surtout en grande couronne (+ 10%). « Cela nous montre qu’il y a encore beaucoup de travail à faire en grande couronne, dont les habitants se sentent parfois oubliés. Dans ces zones, l’offre en transports collectifs reste clairement insatisfaisante », reconnaît Pierre Serne. Il admet qu’il y a « des territoires où la voiture est la seule solution ».

On pédale de plus en plus. La dernière décennie a été celle de la renaissance du deux-roues. L’utilisation du vélo a doublé dans la région, avec 715 000 déplacements quotidiens, dépassant ainsi le nombre de déplacements à moto ou à scooter. Effet Vélib’ oblige, les déplacements à vélo à Paris ont même triplé en une décennie. Une « preuve », pour Pierre Serne, que la région doit « continuer à favoriser son usage ».

Le scooter continue à séduire. Les moins sportifs se sont aussi massivement tournés vers les deux-roues motorisés, en augmentation de 34%. Particularité parisienne, les scooters y représentent 65% des deux-roues, tandis que les banlieusards privilégient les plus grosses cylindrées. « Dans la capitale, le scooter est devenu une solution pour des automobilistes excédés par les bouchons et le stationnement, confirme Pierre Serne. Mais cela pose aussi des problèmes de sécurité routière, notamment avec la multiplication des assimilés deux roues, type MP3, très puissants, et pour lesquels les utilisateurs ne sont pas forcément formés. » Au vu de ces résultats*, la région envisage de « modifier les ordres de priorité ». En l’occurrence, « concentrer les efforts sur la grande couronne », précise Pierre Serne, selon qui cette étude va aussi fournir des arguments pour « obtenir des changements de grille horaire ».

* Consultables sur www.omnil.fr.

Source : Le Parisien 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 7 Avril 2013

RD-CongoVenez découvrir la région des Grands Lacs et la République Démocratique du Congo cet après-midi jusqu’à 17h place de l’Eglise Saint-Sulpice à Aulnay-sous-Bois.

Hot-dogs, salades, taboulés, tourtes salées à déguster sur place, des jeux, des expositions, des animations et des groupes de chants vous seront proposés, ainsi que des boissons, des gâteaux et des produits du commerce équitable d’Artisans du Monde. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 7 Avril 2013

BOBIGNY. C’est un concert marathon auquel se préparent l’association d’action culturelle Zebrock et la salle du Canal 93 à Bobigny. Aujourd’hui, six heures de musique et un impressionnant défilé d’artistes sont prévus pour soutenir les grévistes de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois. Parmi eux, bien sûr, le rappeur Kash Leone, ouvrier au sein du site industriel (voir photo), Syrano, Volo, Merlot, Akli D, Thomas Pitiot, Bams, Johnny Montreuil… Les billets sont en prévente sur le site de Canal 93.

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Aujourd’hui, de 16 heures à 22 heures, à Canal 93, 63, avenue Jean-Jaurès, Bobigny. Entrée : 10 €. Rens. sur www.canal93.net.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi