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Publié le 23 Novembre 2015

Le député socialiste Daniel Goldberg a donné des explications sur l’état d’urgence à Aulnay-sous-Bois

Explication de texte sur l’état d’urgence, samedi matin à Aulnay. Le député socialiste Daniel Goldberg a improvisé une réunion pour expliquer que « cette limitation temporaire des libertés individuelles était nécessaire pour rétablir un niveau maximal de sécurité ». Texte de loi à l’appui, les dispositions ont été détaillées devant une trentaine d’habitants, militants au PS ou pas : le couvre-feu, les interdictions de séjour, le nouveau cadre des perquisitions, qui peuvent avoir lieu de nuit, la possibilité de faire fermer les cafés, les salles de réunion, les assignations à résidence lorsqu’il y a « des raisons sérieuses de penser qu’il y a une menace pour la sécurité ou l’ordre public ».

Dans la salle, l’idée que l’on puisse être assigné à résidence sur la base d’un comportement douteux ne fait pas l’unanimité. « Ce n’est pas n’importe quoi de se déclarer en situation de guerre, on déploie l’arsenal maximum », tente de convaincre Daniel Goldberg. Une voisine en vient aux questions du quotidien. « Quelles précautions sont prises dans les transports, comme le RER B ? » questionne une mère de famille. Elle s’étonne qu’il n’y ait pas plus d’appel à la vigilance, auprès des usagers.

« Il faut susciter le sursaut citoyen, estime l’élu. Ce sursaut, c’est aussi s’occuper de son quartier, frapper chez son voisin si on remarque quelque chose. On peut voir un gamin qui commence à ne pas aller très bien, soit on ferme les yeux, soit on essaye d’en parler. » Un responsable associatif intervient : « On nous demande de prendre nos responsabilités. Comment faire ? » « Si un jeune ne vient plus ou arrête son activité du jour au lendemain, change de comportement, il faut essayer de faciliter la parole, on peut appeler la famille, contacter l’établissement scolaire… », suggère le député, rappelant que les « filières jihadistes recrutent dans toutes les familles, y compris ceux qui ne sont pas musulmanes, auprès des décrocheurs scolaires comme des ingénieurs ».

Le député compte par ailleurs réunir des personnalités, jeudi à l’assemblée nationale, pour plancher sur des actions de prévention.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Novembre 2015

L’interdiction de manifester sur la voie publique en Ile-de-France prolongée jusqu’au 30 novembre 2015

L’interdiction de manifester sur la voie publique en Ile-de-France a été prolongée jusqu’à la fin du mois de novembre, a annoncé ce samedi la préfecture de police de Paris. « Les manifestations sur la voie publique sont interdites » jusqu’au lundi 30 novembre à minuit, précise la préfecture dans un communiqué, en rappelant « l’extrême gravité » des attentats du 13 novembre qui « a conduit le gouvernement à déclarer l’état d’urgence ».

L’interdiction de manifester avait été décidée au lendemain des attentats et prolongée une première fois jusqu’à la fin de ce week-end. Pour ce qui est des concerts de grande capacité, « les organisateurs devront, avant la représentation, prévoir un dispositif de sécurité renforcé, notamment en matière de contrôle d’accès et de filtrage », recommande encore la préfecture. Source : Le Parisien

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Publié le 22 Novembre 2015

Des jeunes d’Aulnay-sous-Bois rendent hommage aux victimes des attentats de Paris en déposant des fleurs au Bataclan

Amina, 17 ans, est venue « pour voir la réalité en face », après avoir « tout regardé à la télévision ». A ses côtés, l’œil grave sous sa capuche, Melina, 16 ans, confie que depuis les attentats, elle se sent « en insécurité ».

« Ça aurait pu être nous », murmure-t-elle, en déposant une poignée de roses blanches sur le trottoir déjà couvert de fleurs, face au Bataclan.

Ce samedi à Paris, dans la foule des anonymes venus se recueillir, malgré la pluie, sur le lieu des attaques terroristes du 13 novembre, il y a quatre adolescents aulnaysiens. Les filles sont venues avec un membre de l’association Saddaka, une institution de la cité de l’Europe. Omar et Biagui, 14 et 15 ans, sont venus du quartier du Gros-Saule, « pour rendre hommage aux gens qui sont morts ». C’est leur aîné Billel, habitant du quartier et fondateur d’une association baptisée « Aulnay au cœur » qui les a conduits jusqu’à Paris en voiture. « C’est un acte de barbarie qui s’est déroulé ici, clame le jeune homme, en leur montrant du doigt la salle de spectacle où sont tombées 89 victimes. Vous, la jeune génération, c’est vous l’avenir. Vous devez combattre cette barbarie. »

Son ton emphatique attire l’attention, un petit attroupement se forme autour des jeunes. « Bravo », glisse un vieux monsieur. Si les adolescents ne sont pas nombreux, explique Billel, c’est que l’initiative a été montée à la dernière minute. Amina, élève au lycée Voillaume, décrit l’émotion unanime qui a saisi ses camarades de classe, et ne l’a pas quittée depuis : « J’ai un sentiment de peur… »

Un sentiment qui n’a fait que croître ces derniers jours, alors qu’une spectaculaire opération de police a eu lieu à la cité de la Rose-des-Vents, à Aulnay, au domicile d’Hasna Ait Boulahcene, la jeune femme morte à Saint-Denis avec l’organisateur présumé des attentats Abdelhamid Abaaoud.

Billel craint les amalgames : « Des jeunes qui partent en Syrie, c’est marginal. Aulnay, c’est 80 000 habitants, c’est un vivier. » Il désigne Biagui, qui se rêve en cuistot, et Omar, footeux plein d’ambition. « Si demain ces petits cherchent du travail, leur adresse ne doit pas être un obstacle… » M.* membre de la régie de quartier Saddaka qui a accompagné les ados, n’a qu’un vœu à formuler : « J’espère juste que l’Etat comprendra qu’il faut aider les associations, les services jeunesse, les régies qui interviennent dans nos quartiers. Il faut qu’on ait les moyens de faire notre travail de prévention, d’insertion. »

*L’intéressé souhaite rester anonyme.

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Novembre 2015

Aulnay-sous-Bois : l’appartement de la mère de la kamikaze Hasna Ait Boulahcen nettoyé par un groupe d’hommes avant la perquisition des forces de l’ordre ?

La mère d’Hasna Ait Boulahcen, l’une des terroristes présumées décédée dans l’assaut donné par le RAID, a reçu deux visites en moins de 24 heures. Alors que plusieurs dizaines de fonctionnaires de la sous-direction anti-terroriste ont perquisitionné jeudi après-midi son appartement, situé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), un étrange cortège avait déjà débarqué.

Un possible "nettoyage" de l’appartement

Selon plusieurs sources, une petite dizaine de personnes s’est rendue mercredi soir, peu après 22 heures, au domicile de la mère d’Hasna Ait Boulahcen. Ils étaient au volant de trois voitures immatriculées en Belgique. D’après les mêmes témoignages, le petit groupe d’hommes aurait effectué un possible « nettoyage » de l’appartement, situé rue Edgar Degas, où aurait pu séjourner la jeune kamikaze. "La question est de savoir si ces personnes ont emporté avec eux des éléments présents dans l’appartement qui pourraient directement intéresser l’enquête", précise une source judiciaire.

Morte dans l’assaut de Saint-Denis

L'assaut mené mercredi à Saint-Denis par les forces spéciales de la police pour retrouver Abdelhamid Abaaoud, l'un des commanditaires présumés des attentats du 13 janvier, a été marqué par la mort d'Hasna Ait Boulahcen. La jeune femme, âgée de 26 ans, se trouvait dans l'appartement visé par la police et a choisi de se donner la mort en activant son gilet explosif plutôt que de tomber entre les mains de la police.

Source : Adrien Cadorel / https://fr.news.yahoo.com / Info M6

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Publié le 19 Novembre 2015

Toutes les manifestations sur la voie publique interdites en Ile-de-France jusqu’à dimanche soir

Dans le cadre de l’état d’urgence décrété vendredi soir par le président de la République, la préfecture de police de Paris vient de prolonger son interdiction de manifestation sur la voie publique jusqu’à dimanche, minuit. L’arrêté initial, pris samedi, au lendemain des attentats meurtriers de Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ne s’appliquait que jusqu’à jeudi soir. Il s’applique dans l’ensemble des départements d’Ile-de-France. La préfecture fait valoir que «les forces de sécurité intérieure sont mobilisées pour assurer la sécurisation générale de la région d’Ile-de-France, la recherche des auteurs et le rassemblement des preuves» et qu’elles «ne sauraient être distraites de cette mission prioritaire pour assurer la sécurité spécifique des cortèges ou des grands rassemblements».

Source : Le Parisien

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Publié le 17 Novembre 2015

Une minute de silence respectueuse au lycée Voillaume à Aulnay-sous-Bois après les attentats de Paris

En janvier, après les attentats de Charlie, les échanges étaient compliqués, se souvient Abdoulaye, prof d’anglais au lycée Voillaume, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). «Il y avait une réticence à marquer une forme de respect vis-à-vis des morts de Charlie. Beaucoup d’élèves pointaient du doigt les dessins contre l’islam et le prophète. La minute de silence n’a pas été très bien respectée», se souvient-il.

Lundi matin, l’ambiance était totalement différente : «En classe, il y avait beaucoup de calme et de questions, ils voulaient savoir pourquoi c’est arrivé. Un des élèves m’a demandé pourquoi des jeunes Français tuent des jeunes Français. Et la parole des professeurs était beaucoup plus respectée et écoutée». A midi, lors de la minute de silence, pas un bruit dans la cour. «Les 2 500 élèves de toutes les couleurs et origines se sentaient concernés.»

Source : http://www.liberation.fr / Article complet à lire en cliquant : ici

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Publié le 14 Novembre 2015

Le groupe Etat islamique revendique les attentats du 13 novembre 2015 à Paris

Daech a revendiqué samedi en fin de matinée les attentats sanglants de la veille à Paris ayant fait au moins 128 morts.

Dans un communiqué écrit en français et publié sur internet, le groupe jihadiste donne des détails de l'opération. Il évoque également les huit assaillants.

«Huit frères portant des ceintures explosives et armés de fusils d'assaut ont visé des sites choisis soigneusement au coeur de Paris», explique le communiqué. Le groupe terroriste affirme que les endroits visés «ont été minutieusement choisi à l'avance». Le groupe terroriste prévient également que la France demeurera une cible privilégiée tant qu'elle poursuivra la même politique. «Que la France et ceux qui suivent sa voie sachent qu'ils resteront à la tête des cibles de l'Etat islamique», a ajouté l'organisation extrémiste sunnite. Selon le communiqué, les attaques de Paris seraient une réponse aux «bombardements des musulmans en terre du califat», un terme généralement utilisé pour désigner les régions d'Irak et de Syrie contrôlées par Daech. En début de semaine, Paris avait annoncé avoir mené de nouvelles frappes en Syrie.

Le communiqué évoque François Hollande qui se trouvait au Stade de France et le qualifie d'«imbécile». Un peu plus loin, il cite le Bataclan «où étaient rassemblés des centaines d'idolâtres dans une fête de perversité.»

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Novembre 2015

Deux habitants d’Aulnay-sous-Bois grièvement blessés au Bataclan à Paris

Le choc s’est abattu sur Aulnay ce samedi matin. Deux habitants de la ville ont été blessés lors de l’attaque du Bataclan à Paris, vendredi soir. Il s’agit d’un couple. L’homme et la femme souffrent de graves blessures, causées par plusieurs balles reçues au ventre et aux jambes. Le curé de la paroisse Saint-Joseph appelle les fidèles à venir prier pour eux, et pour toutes les victimes du terrorisme, lors de la messe célébrée dimanche, à 11 heures.

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Novembre 2015

Attentats à Paris le 13 novembre 2015 à Paris : au moins 127 morts

Première journée en état d'urgence en France. Le pays se réveille ce samedi matin dans l'effroi après la série d'attaques terroristes à Paris vendredi soir. Au moins 127 personnes ont été tuées, et 192 blessées dont 79 dans un état grave. Huit assaillants ont été tués. Toute la nuit les secours ont continué d'intervenir. François Hollande doit tenir un conseil de Défense à 9 heures à l'Elysée. Source : Le Parisien

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Publié le 13 Novembre 2015

Fusillade mortelle dans le Xe arrondissement de Paris.

Une fusillade a éclaté vendredi soir dans le Xe arrondissement de Paris, près de la rue Bichat, faisant plusieurs morts - au moins quatre corps au sol -, et plusieurs blessés, selon un journaliste de Libération, sur place, qui évoque un «cauchemar». La police est sur les lieux.

Par ailleurs, trois explosions ont retenti presque au même moment près du Stade de France, sans que l'on sache pour l'instant si ces deux éléments sont liés. Un cordon de sécurité a été installé autour de la zone, selon plusieurs témoins sur place.

Source : http://www.liberation.fr / Image d'illustration

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Publié le 13 Novembre 2015

Un agent d’Air France arrêté avec 30 kg de cocaïne à l’aéroport de Roissy

La main dans le sac. Un agent d'Air France a été arrêté ce jeudi à l'aéroport de Roissy avec une valise contenant 30 kg de cocaïne, selon une information de France 3.

L'homme venait de réceptionner le bagage arrivé à la mi-journée sur un vol en provenance du Brésil.

Les agents de l'Office central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) ont interpellé dans la foulée un complice présumé qui attendait le salarié d'Air France et sa cargaison à l'extérieur de l'aéroport. Les deux individus ont été placés en garde à vue.

Selon France 3, l'employé et son complice faisaient l'objet d'une surveillance de la brigade des stupéfiants et du service de sûreté de la compagnie aérienne.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Novembre 2015

Braquage d’un Mc Donald’s à Douarnenez en Bretagne : deux suspects arrêtés à Aulnay-sous-Bois

Trois jours après le braquage d’un restaurant Mac Donald’s, implanté dans la zone de Toubalan, à Douarnenez, deux suspects ont été interpellés à Aulnay-sous-Bois. Ils ont été présentés devant le juge des libertés et de la détention du tribunal de Brest.

Pour mémoire, quatre individus sommairement masqués ont fait irruption, lundi soir, vers 21 h 45, dans le restaurant. Armés d’un fusil et d’une arme de poing, ils avaient regroupé les neuf salariés et les quatre clients présents dans l’un des angles du bâtiment avant de faire main basse sur un peu plus de 1.500 €.

Le fast-food n’aura donc pas porté chance au quatuor. L’enquête a, elle aussi, été particulièrement «fast». L’accélération s’est produite mercredi, lors d’un contrôle routier mené par la police, à Aulnay-sous-Bois.

400€ dans un sac en papier

Les forces de l’ordre ont tiqué sur un sac découvert dans l’habitacle d’un véhicule. Le sac papier en question, estampillé Mac Donald’s, contenait 400 € et des tickets restaurant. De quoi intriguer les forces de l’ordre. Les deux occupants de la voiture sont alors interpellés.

L’un, âgé de 23 ans, est originaire de la région parisienne; le second, 21 ans, réside dans la région de Douarnenez.

Information judiciaire ouverte

Les soupçons sont vite confirmés et les deux suspects sont transférés et placés en garde à vue à Quimper, dès le lendemain. Après la prolongation de leur garde à vue, et au vu des éléments recueillis lors des auditions, le procureur de Quimper s’est finalement dessaisi au profit du parquet de Brest, compétent en matière de procédure criminelle.

Les deux jeunes gens ont été présentés devant le magistrat de permanence, qui a requis leur placement en détention. Le juge des libertés et de la détention devait statuer sur leur sort. Une information judiciaire pour extorsion avec arme en bande organisée a été ouverte. Deux autres auteurs du hold-up sont toujours dans la nature.

Source : http://www.letelegramme.fr

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Publié le 5 Novembre 2015

L’autoroute A1 fermée au niveau de la porte de la Chapelle suite à un incendie dans un camp rom

Un incendie s’est déclaré ce jeudi midi dans un camp rom situé, porte de la Chapelle (XVIIIe), à Paris, sous le boulevard périphérique.

Une trentaine de pompiers de Paris et huit engins ont été mobilisés et sont parvenus à maîtriser le sinistre. Il n’y aurait pas de victimes à déplorer.

Les cabanes et les tentes ont brûlé sur ce campement de fortune qui s'étend sur environ 500 m2. La centaine de personnes qui visaient dans ce camp ont été évacuées.

Les fumées impressionnantes que dégageait le feu ont très vite affecté le trafic sur le périphérique, mais aussi sur l’autoroute A1. Celle-ci a été fermée dans les deux sens.

Source article : Le Parisien / Image d'illustration

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Publié le 5 Novembre 2015

Et si Aulnay-sous-Bois représentait la France au concours Eurovision de la chanson en 2016 ?

« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité » La phrase d’Antoine de Saint-Exupéry est le credo de quatre jeunes habitants d’Aulnay-sous-Bois, âgés de 15 à 24 ans, qui se verraient bien représenter la France à l’Eurovision. C’est « une aventure musicale et humaine unique », clame, le site Internet spécialement créé pour promouvoir leur candidature.

Les quatre Aulnaysiens travaillent sur ce projet depuis un an. La chanson, qui s’intitule Emmène-moi, ne peut pas être écoutée tant que France Télévisions, qui diffusera l’Eurovision l’an prochain, n’aura pas désigné officiellement le, la ou les candidat(s) qui défendra ou défendront les chances tricolores en finale du concours à Stockholm (Suède) au mois de mai. « On risquerait d’être disqualifiés », redoute Sylvette Leconte, la coordinatrice du projet, également professeure de musique à l’Association musicale aulnaysienne pour les petits (Amapp).

Mobilisation sur les réseaux sociaux

« Emmène-moi, c’est de la variété française », avance simplement Sylvette Leconte. La chanson sera interprétée par Monir, 24 ans, qui sera entouré de trois choristes, Anaïs, Einath et Théo. Le site présentant le projet fait savoir que le quatuor travaille avec l’orchestre symphonique des jeunes du Conservatoire de d’Aulnay-sous-Bois et avec un orchestre pop. Précision importante : comme le prévoit le règlement de l’Eurovision, seules six personnes (chanteurs, musiciens, danseurs…) maximum peuvent apparaître sur scène le soir du concours. Les artistes doivent interpréter leur chanson en direct, sur une bande-son préenregistrée.

La candidature aulnaysienne a été déposée « bien avant la date limite du 31 octobre », confirme la coordinatrice du projet. En attendant la décision du comité de sélection de France Télévisions, en fin d’année ou au début de l’an prochain, Sylvette Leconte appelle à « la mobilisation sur les réseaux sociaux ». En plus du site dédié, le projet dispose de comptes Twitter et Facebook pour se faire entendre.

Source : http://www.20minutes.fr/

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Publié le 5 Novembre 2015

Un jeune d’Aulnay-sous-Bois soupçonné de vouloir rejoindre Daech a été arrêté en Bulgarie

Il a été arrêté alors qu'il tentait de se rendre dans les zones jihadistes. Un Français de 17 ans, recherché par Europol pour avoir préparé des actes «terroristes» et arrêté en Bulgarie avec de faux papiers, sera extradé, a décidé mercredi la justice bulgare.

«Le tribunal a décidé l'extradition du Français pour laquelle lui-même avait donné son accord», a déclaré le porte-parole du parquet régional de Haskovo (sud) Pavel Jekov.

Son frère aîné déjà dans les rangs de Daech

Le jeune homme, originaire d'Aulnay-sous-Bois en région parisienne, est sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour «participation à une entreprise criminelle en vue de la réalisation d'actes terroristes», selon Pavel Jekov.

L'adolescent avait été arrêté le 16 octobre alors qu'il cherchait à traverser la frontière turque avec une pièce d'identité appartenant à son frère aîné, combattant de l'organisation État islamique (EI) en Syrie, selon la presse bulgare.

La Bulgarie, voisine de la Turquie, apparaît régulièrement sur l'itinéraire d'apprentis jihadistes tentant de rejoindre la Syrie par la route, une voie censée être moins repérable que le trajet en avion.

Source : Le Parisien

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Publié le 4 Novembre 2015

Comment votent les musulmans de France à Aulnay-sous-Bois et ailleurs ?

Une enquête exclusive de l’Ifop analyse les comportements électoraux des Français issus de l’immigration arabo-musulmane. Sans grande surprise, le FN ne remporte pas leurs suffrages.

Objet de tous les fantasmes, le vote musulman méritait qu'on s'y intéresse sérieusement. L'enquête menée par Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, à la demande de la Fondation Jean-Jaurès et publiée aux Editions de l'Aube, comble un vide.

Un terrain miné

En l'absence de statistiques ethniques, interdites en France au nom de la lutte contre les discriminations, la difficulté pour les chercheurs était de pouvoir isoler, au sein du corps électoral, les électeurs français issus de l'immigration arabo-musulmane. En se basant (avec d'infinies précautions) sur les prénoms des électeurs — et au besoin sur les noms, dates et lieux de naissance — les équipes de Fourquet ont passé au peigne fin les listes électorales de sept villes (Marseille, Roubaix, Toulouse, Perpignan, Aulnay-sous-Bois, Mulhouse et Creil). Bien sûr, on peut appartenir statistiquement au groupe arabo-musulman en étant très croyant ou bien au contraire avoir une pratique religieuse éloignée, voire inexistante.
Ils ont soutenu Hollande en 2012, mais sont déçus

Evalué à 5 % du corps électoral, le vote musulman a « fait » la victoire de François Hollande en 2012. Cet électorat, en grande partie populaire, a voté à 86 % pour lui au second tour de la présidentielle (il a remporté l'élection avec 51,56 % des suffrages). Un vote dopé par le rejet du président sortant et candidat Nicolas Sarkozy. Mais tout change lors des municipales de 2014. Cet électorat, déçu par l'absence de résultats en matière d'emploi et en bute à l'insécurité, s'est massivement abstenu, faisant basculer nombre de villes à droite. A Toulouse comme à Marseille, les candidats PS perdent le plus de voix dans les quartiers où les électeurs de confession musulmane sont les plus nombreux. « Les motivations sont différentes de ce qu'on a pu entendre, et notamment du soi-disant haro sur le mariage pour tous », souligne dans sa préface Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès. A Perpignan, révèle l'enquête, ces électeurs de gauche ont ainsi voté dès le premier tour pour la droite afin de faire barrage au FN !
Un vote marginal pour le FN

« La proportion de personnes d'origine arabo-musulmane est très lourdement structurante du comportement électoral », affirme Jérôme Fourquet. Et il y a un lien étroit — et complexe — avec le vote FN. A Marseille, dans certains bureaux de vote enclavés ou à proximité de quartiers où la population arabo-musulmane est fortement présente, les scores de Marine Le Pen ont flambé en 2012. Mais l'enquête met en évidence des effets de seuil — qui varient selon les villes. Quand le nombre d'électeurs issus de l'immigration arabo-musulmane est très élevé, le score du parti lepéniste retombe. Il ne capte que de façon très marginale cet électorat. « Le FN a encore du travail s'il veut attirer ces électeurs », assure Fourquet.

Source : Le Parisien

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Publié le 30 Octobre 2015

Marche de la dignité et contre le racisme à Paris le samedi 31 octobre 2015

Une marche de la dignité et contre la racisme a lieu ce samedi, à Paris, au départ de Barbès à 14 heures pour rejoindre la place de la Bastille. Organisée par le collectif de femmes Mafed, elle veut dénoncer « le racisme structurel au sein de la société », dix ans après les émeutes urbaines.

Selon le collectif, cette marche est organisée en collaboration avec des dizaines d’associations dont plusieurs de Seine-Saint-Denis comme Aclefeu, le collectif des Baras, Femmes en lutte 93 ou encore Zonzon 93.

A la fin de la marche, un concert est prévu auquel doivent notamment participer Kery James, Médine, Disiz, Tunisiano, Princess Erika.

En Seine-Saint-Denis, un départ collectif est organisé à 12 h 30 depuis la mairie de Saint-Denis.

Source : Le Parisien

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Publié le 21 Octobre 2015

Aulnay-sous-Bois : l’agresseur d’une femme enceinte arrêté !

Un homme de 50 ans a été interpellé mardi, au petit matin, avenue de Mun à Aulnay près d’un an après un violent cambriolage auquel il aurait participé. Les faits remontent au 20 novembre 2014. Une habitante d’Aulnay, enceinte, s’était fait violemment pousser dans l’escalier, par deux hommes qui venaient de cambrioler son logement.

Elle avait écopé de six jours d’ITT (incapacité totale de travail). Les deux malfaiteurs avaient forcé la porte avec une scie. L’un des cambrioleurs a été reconnu sur photo, sur le fichier de la police. Un rapprochement a été fait avec un second cambriolage du secteur.

Parti en Serbie, le suspect a été interpellé quelques jours après son retour. Chez lui, la police a saisi 12 000 € en liquide et plusieurs armes, dont une carabine et une centaine de cartouches.

Une dizaine de pièces d’identité portant sa photo ont, en outre, été trouvées en sa possession. Elles étaient de plusieurs nationalités européennes : espagnole, italienne, britannique…

Source : Le Parisien

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Publié dans #C'est dans le Journal, #Sécurité publique

Publié le 18 Octobre 2015

Saisie de 7 tonnes de cannabis dans le XVIe arrondissement à Paris !

La douane a saisi la nuit dernière près de 7,1 tonnes de résine de cannabis à bord de trois véhicules garés dans le XVIe arrondissement de Paris, a annoncé dimanche une source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

Il s'agit de la plus grosse prise en France depuis deux ans.

Cette saisie, dans la nuit de samedi à dimanche, est le fruit d'une enquête de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), a ajouté cette source, qui a précisé qu'aucune personne n'avait été interpellée. L'enquête a été menée à la suite de plusieurs prises réalisées depuis la fin de l'été: 320 kg de résine de cannabis début septembre à Bayonne, 193 kg à Rouen le 7 octobre, etc.

Les trois véhicules étaient garés le long d'un boulevard du XVIe arrondissement . Il n'y avait personne à bord.

+80% de saisies de cannabis en 2014

Il s'agit vraisemblablement de la plus grosse prise jamais réalisée à Paris intra-muros, selon cette source. Bien que la consommation de cannabis soit illégale, les Français sont les premiers consommateurs européens selon les chiffres de l'OEDT (Observatoire européen des drogues et des toxicomanies).

En 2014, les douanes françaises ont ainsi enregistré une hausse de plus de 80 % des saisies de cannabis (herbe et résine confondues) par rapport à l'année précédente. Au total, 157,3 tonnes de cannabis ont été interceptées en métropole et dans les territoires d'outre-mer, contre 40 à 80 tonnes selon les années depuis 1995.

Source article : Le Parisien / Image d’illustration

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Publié le 16 Octobre 2015

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un article très complet et bien documenté des Echos qui revient sur les difficultés rencontrées pour aménager les terrains de l’ancienne usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Cliquez sur l'image pour agrandir la vue). Plus loin nous vous proposons également un article du Parisien sur le même sujet qui montre comment l’Etat par l’intermédiaire du premier ministre Manuel Valls tente de reprendre la main sur ce dossier hautement stratégique pour notre commune.

Quand va-t-on enfin aménager les terrains de l’ancienne usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ?

L'idée était dans l'air depuis un moment, mais l'annonce hier a fait tousser le maire d'Aulnay. Le Premier ministre Manuel Valls a confirmé qu'une Opération d'intérêt national (parmi les cinq créées à l'échelle de la région) visait les terrains PSA, en attente de reconversion depuis la fermeture de l'usine automobile en octobre 2013.

L'enjeu : bâtir sur les 160 ha disponibles un nouveau quartier, mêlant logement, activité et équipements publics.

Quand va-t-on enfin aménager les terrains de l’ancienne usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ?

Bruno Beschizza, maire (Les Républicains) d'Aulnay, estime avoir été mis devant le fait accompli : « J'ai eu une dizaine de rendez-vous, formels et informels, à Matignon sur le sujet. Je devais justement revoir le préfet de région aujourd'hui. Dans une négociation, on tope à l'ancienne, avant de faire des annonces... » Le préfet de région n'a pas précisément « topé », mais il indique avoir téléphoné à Bruno Beschizza mercredi, à la veille des annonces. « Consulter n'est pas associer, ni convaincre », rétorque le maire, qui accuse Manuel Valls de « faire campagne pour Bartolone [NDLR : dans le cadre des régionales] sur le dos de la ville d'Aulnay ».

Sur le fond, toutefois, l'élu s'est plusieurs fois dit favorable à accélérer la mutation du site d'Aulnay, et a d'ailleurs lancé la révision du plan local d'urbanisme pour construire du logement sur les terrains industriels. Mais il ne veut pas voir l'Etat intervenir « en décidant de tout, comme c'était le cas il y a 60 ans ». « J'ai précisé au maire que cette OIN ne le privait pas de la délivrance des permis de construire, assure de son côté Jean-François Carenco. La gouvernance de l'aménagement sera partagée. » Le préfet de région évoque la création d'une société d'économie mixte (SEM) pour porter l'opération.
Pour l'Etat, cette annonce doit aussi permettre de peser dans les négociations — « compliquées, difficiles » — engagées avec PSA pour acquérir ses terrains. Le montant de la transaction fait encore l'objet de propositions très éloignées les unes des autres. Les périmètres précis des OIN seront présentés au Conseil d'Etat début 2016.

Source : Les Echos et le Parisien

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Publié le 7 Octobre 2015

Abdel, l’habitant d’Aulnay-sous-Bois qui a empêché le lynchage du DRH d’Air France

Vous pouvez prendre connaissance en cliquant ici d’un article paru sur le site Rue 89. Il évoque comment Abdel, habitant bien connu d’Aulnay-sous-Bois, est intervenu pour empêcher le lynchage du DRH d’Air France suite à la tenue d’un comité central d’entreprise devant se prononcer sur le possible licenciement de 2900 salariés de la compagnie aérienne.

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Publié le 15 Septembre 2015

Création d’un conseil des droits et devoirs à Aulnay-sous-Bois pour les familles d’adolescents à la dérive

Une centaine de pages et un nom tout aussi volumineux : stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance. Un nom pompeux pour désigner la feuille de route signée ce mardi matin à Aulnay, pour renouveler le partenariat entre la commune et l’ensemble des institutions concernées.

Un paraphe manquait cependant : celui du président du conseil départemental. Le socialiste Stéphane Troussel a annoncé la veille au soir, dans un message adressé au maire (Les Républicains) Bruno Beschizza, qu’il ne signerait pas le document, estimant n’y avoir pas été associé. Mais l’élu PS exprime surtout ses réticences à l’égard de la création d’un Conseil des droits et devoirs des familles (CDDF).

Cette instance, prévue par la loi de mars 2007 de prévention de la délinquance, a pour vocation de recevoir les familles d’adolescents jugés « à la dérive ». « Le but est d’accompagner les parents, en discutant avec eux, mais aussi avec l’enfant, parfois avec un rappel à l’ordre solennel, explique Séverine Maroun, première adjointe au maire. C’est important : je rencontre des mamans qui me disent de leur ado de 13 ou 14 ans : il ne m’écoute pas, je n’arrive pas à le faire rentrer à la maison… »

Mais la composition de ce conseil fait tiquer Stéphane Troussel : des élus y siègent aux côtés des représentants de la justice, de l’Etat, et des travailleurs sociaux « protégés par un secret professionnel très particulier » et « réticents à confier la vie des familles qu’ils suivent aux élus ». Pointant des « problèmes déontologiques », le président du département refuse donc de soutenir le dispositif. « Purement idéologique », estime Séverine Maroun.

Le sujet réactive en tout cas un clivage ancien. En 2007, Aulnay avait été la première commune d’Ile-de-France (et la deuxième en France) à créer un CDDF, sous l’impulsion du maire (UMP) de l’époque, Gérard Gaudron, et malgré la méfiance exprimée par les élus d’opposition (PS et Verts). Mais l’instance était morte dans l’œuf, puisque quelques mois plus tard, la municipalité basculait à gauche, avec l’élection du socialiste Gérard Ségura.

Source : Le Parisien

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Publié le 12 Septembre 2015

Un homme arrêté pour agression sexuelle à Aulnay-sous-Bois

La police municipale d’Aulnay a-t-elle mis la main sur l’auteur de plusieurs agressions sexuelles ? Un homme âgé de 35 ans a été déféré jeudi soir au tribunal de Bobigny. Il avait été interpellé deux jours plus tôt à Aulnay-sous-Bois. Il est soupçonné de s’en être pris à une jeune fille de 17 ans, alors qu’elle rentrait du lycée.

Les faits se seraient produits mardi dans les parties communes d’un immeuble situé rue de la Roseraie. C’est la tante de la victime qui a prévenu la police municipale. Les agents ont d’abord tourné en voiture avec la jeune fille, dans le quartier, pour tenter de retrouver l’agresseur. Puis, alors qu’ils avaient mis le cap sur le commissariat, suivis en voiture par la victime et sa tante, ils ont été hélés par des passantes, leur désignant une Clio qui venait de croiser leur route.

Selon elles, le conducteur était connu pour importuner les élèves du collège Gérard-Philipe et les lycéennes de Jean-Zay. Les policiers municipaux ont alors fait demi-tour, pour interpeller le suspect, qui aurait immédiatement été reconnu par la jeune fille agressée. L’homme réside à Livry-Gargan, et serait connu pour des faits similaires. Une perquisition à son domicile a permis aux policiers du commissariat d’Aulnay de découvrir une série de photos de jeunes filles dénudées.

Les enquêteurs ont fait le rapprochement avec une plainte, trois jours plus tôt. L’agresseur avait imposé à une adolescente des caresses et tenté de baisser son pantalon. Celle-ci avait réussi à lui échapper.

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Septembre 2015

Agrandissement des Restos du cœur à Aulnay-sous-Bois

Ils ont presque multiplié leur surface de stockage par deux. Et ce n'est pas rien. Installés dans un entrepôt de la zone commerciale d'Aulnay-sous-Bois, les Restos du cœur peuvent désormais organiser plus efficacement leur maraude, qui dessert toute la Seine-Saint-Denis, et qui aide chaque année, depuis trois ans, de plus en plus de bénéficiaires.

L'association caritative a reçu une aide inespérée : 35 000 € grâce auxquels elle a pu construire une mezzanine de 160 m2. Le site dispose désormais d'une capacité de 400 m2. Ce nouvel espace est d'ailleurs inauguré aujourd'hui.

Cette réalisation, c'est un peu le « bébé » de Yannick, 46 ans. Employé au service après-vente du constructeur Bouygues, ce bénévole aux Restos depuis plus de deux ans a sollicité un coup de pouce... de son employeur. « J'ai porté le dossier auprès de la direction de mon entreprise », explique-t-il tout simplement. La fondation Terre Plurielle de Bouygues construction a ainsi pris en charge la majeure partie de l'investissement, secondée notamment par les réserves parlementaires des députés Daniel Goldberg (PS) et Jean-Christophe Lagarde (UDI), mais aussi par la direction des Restos.

« J'aime aider les gens dans la rue et me sentir utile », explique sobrement Yannick. Habitant de Saint-Denis, il se rend à Aulnay tous les lundis, mercredis et vendredis après son travail pour apporter son aide à la maraude.

« Certains soirs, à Croix-de-Chavaux à Montreuil ou à l'église de Pantin, on est monté jusqu'à 600 personnes en une seule fois pour une grande partie des migrants. Il y a également de nombreuses familles dans des voitures », raconte Jeannot, le responsable de la maraude -- qui sert chaque soir jusqu'à 600 repas dans tout le département. « En cas d'affluence nouvelle, on fait en sorte de toujours avoir des sandwichs, du pain ou des gâteaux en plus, récupérés dans les boulangeries avant la tournée », explique-t-il.

D'ailleurs, l'association lance un appel. « Nous avons toujours autant besoin de bénévoles. Nous cherchons aussi, désormais, un camion supplémentaire », renchérit Jeannot, retraité du bâtiment, habitué des Restos du cœur depuis dix ans. « Je ne peux pas supporter l'injustice. Voir ces pauvres gens dans la rue, ça me remue les tripes. Je ne peux pas rester sans rien faire », poursuit le septuagénaire.

Chaque soir, ce sont huit camions qui sortent du dépôt d'Aulnay. Souvent, Georges et Patrick, en charge de la logistique, préparent les véhicules. Ils manipulent des tonnes de denrées, vêtements et produits de toilette chaque semaine, qu'ils rangent dans les camionnettes. Chacune a deux personnes à son bord. Une partie des bénéficiaires vient à un rendez-vous. D'autres se trouvent sur le chemin des bénévoles.

« Apporter à manger, ce n'est parfois qu'un prétexte. Les hommes et les femmes que l'on rencontre ont aussi besoin de discuter, ou de se voir serrer la main. Il y a de très beaux moments. Très forts », conclut Jeannot.

Les Restos du cœur, 14, rue Gilberte-Desnoyer ; l'entrepôt, 5, rue Jean-Pierre-Timbaud, à Aulnay. Tél. 01.55.81.19.70.

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Septembre 2015

Les assistantes sociales à Aulnay-sous-Bois n’assurent plus que le service minimum

D’un seul coup, elle fond en larmes, les doigts crispés sur sa liasse de documents. « Je m’excuse, mais c’est tellement dur… » C’est une mère de famille à bout qui redescend l’escalier du service d’action sociale, à Aulnay-sous-Bois. Elle est venue demander de l’aide. « GDF n’arrête pas d’appeler, de me harceler, parce qu’on doit de l’argent, raconte-t-elle.

Avant, j’avais une assistante sociale adorable. Elle téléphonait, elle faisait les démarches, et ça s’arrangeait. » Elle déplie un formulaire cartonné : « Mais maintenant, on me donne un dossier à remplir toute seule. » Quatre pages, dont un tableau à compléter en donnant le détail de ses dépenses et ressources mensuelles, ainsi que les crédits contractés. Il faut aussi rédiger un argumentaire justifiant la demande d’aide financière. « Moi, encore, ça va, je sais lire et écrire, souffle la femme. Mais les autres ? »

Les autres, ce sont environ 2 600 ménages ou personnes isolées domiciliés à Aulnay, et qui bénéficiaient jusqu’à cet été d’un accompagnement social. En d’autres termes, ils étaient suivis par l’une des 19 assistantes sociales de la ville. Celles-ci les recevaient en rendez-vous individuel, engageaient avec eux des actions pour réduire leurs dettes, bénéficier d’une aide alimentaire, les soutenir dans l’éducation des enfants…

Mais depuis trois mois environ, les assistantes sociales sont invitées à lever le pied. Conséquence d’un bras de fer financier engagé par le maire (Les Républicains) avec le conseil départemental dirigé par le PS (lire ci-dessous). On leur demande, souffle l’une d’elles, d’assurer « un service minimum ». Leur employeur, la municipalité, a donné la consigne de « conclure les actions engagées », de « terminer l’accompagnement » des familles, à l’exception des cas les plus « critiques » (enfants en danger, femme victime de violences).

Autrefois réparties dans sept antennes de quartier, les assistantes sociales et les assistants d’accueil (qui les épaulent, notamment pour les tâches administratives) sont désormais regroupés dans les locaux de l’action sociale, dans le quartier du Vieux-Pays. On y reçoit le public, mais uniquement pour « évaluer » les situations et remettre des documents. « Les collègues ont le moral complètement à plat », glisse un syndicaliste FO. D’autant qu’elles font face à une détresse profonde. Ce matin-là, à la porte d’une salle d’attente bien pleine, on croisait ainsi une jeune femme aux yeux apeurés, qui voulait voir « son » assistante sociale. « On m’a dit de revenir demain, mais je ne sais pas si je la verrai. » Elle s’éloigne, sans savoir où elle dormira ce soir. Voilà un an que son mari, qui l’avait fait venir en France, l’a abandonnée, sans ressources.

Quand ce curieux « service minimum » prendra-t-il fin ? Nul le semble le savoir. En attendant, les habitants sont invités par la ville à se rendre dans les circonscriptions départementales d’action sociale des communes voisines : Drancy, Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan ou Sevran.

La ville et le département vont-ils enfin négocier ?

« La ville ne lâche pas ses habitants. On ne peut plus les accompagner jusqu’au bout. Mais on va bien ficeler les dossiers pour les renvoyer vers les circonscriptions départementales d’action sociale », indique Séverine Maroun, première adjointe (Les Républicains) d’Aulnay. Mais à long terme, que vont devenir les assistantes sociales d’Aulnay, et quel accompagnement pour les familles de la ville ?

Jusqu’au 27 juillet dernier, il existait une convention, datant de 1996, confiant à la ville ces missions. Le département finançait 80 % des salaires, le reste des dépenses étant pris en charge par la commune. En décembre 2014, le conseil municipal d’Aulnay a décidé de dénoncer cet accord, estimant ne plus pouvoir payer sa part. La municipalité comptait alors sur le transfert d’une partie de ses assistantes sociales au département : « En application du contrat passé entre la ville et le département, à compter du 27 juillet, le conseil départemental devra ouvrir une nouvelle circonscription de service social pour les Aulnaysiens », assurait ainsi un courrier aux habitants. Cela n’a pas été le cas.

La mairie a perdu son référé contre le conseil départemental

« On avait six mois pour négocier, mais Stéphane Troussel nous a opposé une fin de non-recevoir », assure Séverine Maroun. « Ce sont eux qui ont remis en cause ce partenariat, et décidé de se passer de la subvention », rétorque Stéphane Troussel, président PS du conseil départemental, qui « propose toujours à la mairie d’Aulnay de revenir à la table des négociationspour définir une nouvelle convention ». En août, le tribunal administratif a rejeté le recours en référé de la ville, qui dénonçait la « défaillance sociale » du département.

G.B.

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