Et si Aulnay-sous-Bois représentait la France au concours Eurovision de la chanson en 2016 ?
Publié le 5 Novembre 2015
« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité » La phrase d’Antoine de Saint-Exupéry est le credo de quatre jeunes habitants d’Aulnay-sous-Bois, âgés de 15 à 24 ans, qui se verraient bien représenter la France à l’Eurovision. C’est « une aventure musicale et humaine unique », clame, le site Internet spécialement créé pour promouvoir leur candidature.
Les quatre Aulnaysiens travaillent sur ce projet depuis un an. La chanson, qui s’intitule Emmène-moi, ne peut pas être écoutée tant que France Télévisions, qui diffusera l’Eurovision l’an prochain, n’aura pas désigné officiellement le, la ou les candidat(s) qui défendra ou défendront les chances tricolores en finale du concours à Stockholm (Suède) au mois de mai. « On risquerait d’être disqualifiés », redoute Sylvette Leconte, la coordinatrice du projet, également professeure de musique à l’Association musicale aulnaysienne pour les petits (Amapp).
Mobilisation sur les réseaux sociaux
« Emmène-moi, c’est de la variété française », avance simplement Sylvette Leconte. La chanson sera interprétée par Monir, 24 ans, qui sera entouré de trois choristes, Anaïs, Einath et Théo. Le site présentant le projet fait savoir que le quatuor travaille avec l’orchestre symphonique des jeunes du Conservatoire de d’Aulnay-sous-Bois et avec un orchestre pop. Précision importante : comme le prévoit le règlement de l’Eurovision, seules six personnes (chanteurs, musiciens, danseurs…) maximum peuvent apparaître sur scène le soir du concours. Les artistes doivent interpréter leur chanson en direct, sur une bande-son préenregistrée.
La candidature aulnaysienne a été déposée « bien avant la date limite du 31 octobre », confirme la coordinatrice du projet. En attendant la décision du comité de sélection de France Télévisions, en fin d’année ou au début de l’an prochain, Sylvette Leconte appelle à « la mobilisation sur les réseaux sociaux ». En plus du site dédié, le projet dispose de comptes Twitter et Facebook pour se faire entendre.
Source : http://www.20minutes.fr/