Le député socialiste Daniel Goldberg a donné des explications sur l’état d’urgence à Aulnay-sous-Bois

Publié le 23 Novembre 2015

Le député socialiste Daniel Goldberg a donné des explications sur l’état d’urgence à Aulnay-sous-Bois

Explication de texte sur l’état d’urgence, samedi matin à Aulnay. Le député socialiste Daniel Goldberg a improvisé une réunion pour expliquer que « cette limitation temporaire des libertés individuelles était nécessaire pour rétablir un niveau maximal de sécurité ». Texte de loi à l’appui, les dispositions ont été détaillées devant une trentaine d’habitants, militants au PS ou pas : le couvre-feu, les interdictions de séjour, le nouveau cadre des perquisitions, qui peuvent avoir lieu de nuit, la possibilité de faire fermer les cafés, les salles de réunion, les assignations à résidence lorsqu’il y a « des raisons sérieuses de penser qu’il y a une menace pour la sécurité ou l’ordre public ».

Dans la salle, l’idée que l’on puisse être assigné à résidence sur la base d’un comportement douteux ne fait pas l’unanimité. « Ce n’est pas n’importe quoi de se déclarer en situation de guerre, on déploie l’arsenal maximum », tente de convaincre Daniel Goldberg. Une voisine en vient aux questions du quotidien. « Quelles précautions sont prises dans les transports, comme le RER B ? » questionne une mère de famille. Elle s’étonne qu’il n’y ait pas plus d’appel à la vigilance, auprès des usagers.

« Il faut susciter le sursaut citoyen, estime l’élu. Ce sursaut, c’est aussi s’occuper de son quartier, frapper chez son voisin si on remarque quelque chose. On peut voir un gamin qui commence à ne pas aller très bien, soit on ferme les yeux, soit on essaye d’en parler. » Un responsable associatif intervient : « On nous demande de prendre nos responsabilités. Comment faire ? » « Si un jeune ne vient plus ou arrête son activité du jour au lendemain, change de comportement, il faut essayer de faciliter la parole, on peut appeler la famille, contacter l’établissement scolaire… », suggère le député, rappelant que les « filières jihadistes recrutent dans toutes les familles, y compris ceux qui ne sont pas musulmanes, auprès des décrocheurs scolaires comme des ingénieurs ».

Le député compte par ailleurs réunir des personnalités, jeudi à l’assemblée nationale, pour plancher sur des actions de prévention.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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