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Publié le 27 Octobre 2013

outre-mer.jpg«Je créerai une cité des outre-mer en Ile-de-France pour mettre en valeur l’histoire, la mémoire, la culture, et les productions des outre-mer.» C’était le 27e engagement de François Hollande sur les 30 que le candidat à la présidence de la République avait présenté durant sa campagne aux ultra-marins. Une première pierre, toute virtuelle, a été posée ce vendredi. Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d’Ile-de-France, Victorin Lurel, ministre des Outre-mer et Anne Hidalgo, première adjointe à la mairie de Paris (5 000 agents des services publics travaillant dans la capitale sont originaires de la Réunion, de Martinique, Guadeloupe, Nouvelle Calédonie. ..) ont lancé le groupe de «préfiguration» sur ce projet.

Objectifs: définir l’économie générale du dossier et sa faisabilité. Autant dire qu’il reste du chemin à faire. La Cité des Outre-mer devra promouvoir et valoriser les cultures, les arts, les traditions, l’art de vivre et les savoir-faire de tous les outre-mer français auprès de la communauté nationale et internationale, afin de leur donner une plus grande visibilité et une meilleure connaissance. Aucun lieu n’a encore été préempté pour ce projet qui pourrait aboutir en 2017. Anne Hidalgo a évoqué l’idée d’une péniche.

Source : Le Parisien

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Publié le 26 Octobre 2013

helice.jpgIl y aurait eu des morts si le Fokker F27 avait transporté des passagers. Par chance, il n’y avait que des colis postaux dans ce bimoteur de la société Europe Airpost lorsqu’une pale d’une hélice s’est détachée, traversant le fuselage de part en part, sans toucher personne, avant de tomber à l’écart des habitations. Elle a été retrouvée dans un verger du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), à moins de deux kilomètres de la piste. Les trois autres pales et une partie du moteur ont été découvertes à proximité, dans un champ de maïs. Cet ensemble qui pèse plus de 200 kg a évité de peu les bâtiments.

L’accident s’est produit quelques instants après le décollage. Le pilote a décollé de Roissy-Charles-de-Gaulle à 1h22. Deux minutes plus tard, il entend une explosion au niveau de son moteur gauche et constate la présence de flammes. A 1h24, le pilote engage la procédure d’urgence et revient se poser sans dommage, cinq minutes plus tard. L’incendie est ensuite maîtrisé au sol, l’équipage est sain et sauf.

Le moteur s’est désintégré

Mais l’examen de l’avion de la société Europe Airpost, une entreprise qui a succédé à la célèbre Aéropostale, démontre la gravité des dommages subis à la structure de l’avion. En découvrant la fissure verticale dans le fuselage, haute comme une porte, de chaque côté de la carlingue, il apparaît que la pale de l’hélice a transpercé le fuselage. Côté moteur, à gauche, le carénage a été éventré et il manque l’hélice complète ainsi que le réducteur. Des éléments ont pu être retrouvés avec l’intervention d’un hélicoptère en début d’après-midi. Reste à déterminer l’origine de l’accident. C’est ce à quoi se sont attelés dès hier après-midi trois enquêteurs du BEA (le Bureau d’enquêtes et d’analyses, dont le rôle est d’améliorer la sécurité de l’aviation civile), qui se sont déplacés à Roissy pour ausculter l’avion de fret postal et le moteur défaillant. Un moteur qui s’est peut-être désintégré lorsque la première pale s’est détachée.

Le BEA, qui examinera également l’entretien de l’avion, a classé hier comme accident, les faits qui se sont produits hier, le niveau le plus grave. Les résultats de son 
enquête le conduiront éventuellement à émettre des recommandations qui s’appliqueront au constructeur ou aux compagnies aériennes. La section de recherches de la GTA de Roissy est chargée de l’enquête judiciaire.

Source : Le Parisien

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Publié le 26 Octobre 2013

C3-Aulnay-Fin.jpgLa dernière Citroën C3 « made in Aulnay » repose désormais au conservatoire Citroën. C’est un fait : il n’y a plus de voiture à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, qui fermera l’an prochain. Mais il y reste encore des salariés, un millier environ. Hier matin, une centaine d’entre eux sont venus prendre la pose à côté du véhicule à la carrosserie gris clair, exposé dans l’atelier de montage. Moment « symbolique » et « touchant », selon la direction, « un moyen de rappeler notre savoir-faire », selon Tanja Sussest, déléguée du SIA (Syndicat indépendant de l’automobile). Le véhicule a ensuite rejoint les 500 pièces du conservatoire, voisin des ateliers de production.

Aux portes de l’usine, ce sont des slogans pleins de colère qui ont résonné en milieu de matinée. Quelques dizaines de salariés s’étaient rassemblées, derrière une banderole déjà déployée à maintes reprises lors des manifs : « Non à la fermeture d’Aulnay ». « Six cents à Pôle emploi, mille non reclassés », lisait-on sur une pancarte. La CGT a contesté les chiffres rassurants avancés par la direction du groupe PSA, ainsi que les nouveaux projets de réindustrialisation .

Jeudi soir, la direction annonçait que 2700 salariés de l’usine étaient « reclassés ou en cours de reclassement », et que moins de 300 personnes « ne se sont pas encore manifestées ». « Moi, personne n’est venu me proposer quoi que ce soit », assure Hafida, 48 ans. L’opératrice indique avoir suivi une formation d’agent administratif, avant la mise en œuvre du plan social. « Les offres d’emploi qu’on nous propose sont pour des ingénieurs, des mécaniciens, pas pour nous », peste-t-elle. Louisa, 45 ans, cherche désespérément un emploi « dans la vente ». « La semaine prochaine, on a deux jours de chômage technique, j’en profiterai pour aller déposer des CV au centre commercial Aéroville (NDLR : qui vient d’ouvrir à Tremblay). »

En attendant, les salariés restants continueront à « pointer » à l’usine, censée produire quelques pièces détachées jusqu’à la mi-décembre, et abritant surtout des forums emploi ou des formations. Dans le cadre du plan social, la phase de volontariat court jusqu’à la fin de l’année. Puis s’ouvrira une phase dite « contrainte », avec d’ultimes offres de reclassement, avant l’envoi de lettres de licenciement.

« L’heure est à trouver des solutions pour les salariés », a estimé hier la députée (PC) du Blanc-Mesnil, Marie-George Buffet. « Pas de fermeture définitive du site avant que chaque salarié ne dispose d’une solution d’avenir », souhaite quant à lui le maire socialiste d’Aulnay, Gérard Ségura.

Source : Le Parisien

 

 

 

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Publié le 25 Octobre 2013

hommage-mamadou-fofana-aulnayLe verdict de la cour d’assise de Paris est tombé dans la nuit. Kamel, 25 ans, a été condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis pour avoir tué d’un coup de couteau Mamadou Fofana, un lycéen de 17 ans d’Aulnay-sous-Bois, lors d’une rixe en 2009 aux abords de la gare de Lyon à Paris. La cour d’asssises de Paris n’a pas retenu la légitime défense invoquée par l’accusé, renvoyé pour meurtre et tentatives sur les deux autres jeunes qui avaient été blessés, mais a requalifié les faits en écartant l’intention homicide.

L’accusé, qui comparaissait libre sous contrôle judiciaire après avoir passé un an en détention provisoire, devait retourner en prison dans la nuit.

L’avocate générale Maryvonne Caillibotte, qui avait requis cette requalification, avait demandé une peine de 10 ans de réclusion criminelle. Mamadou avait été atteint d’un coup de couteau en plein coeur le 14 avril 2009 au petit matin, aux abords de la gare de Lyon à Paris, à l’issue d’une rixe déclenchée par une broutille : des moqueries après la chute d’un des copains de l’accusé, originaire d’Athis-Mons (Essonne) devant un groupe de plusieurs dizaines de jeunes gens originaires d’Aulnay-sous-Bois. Leur rencontre était fortuite, tous attendaient un bus de nuit pour rentrer chez eux.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 25 Octobre 2013

hommage-mamadou-fofana-aulnayOn attendait encore, cette nuit à 0 h 30, le verdict de la cour d’assises deParis dans le procès de Kamel. Le jeune homme de 25 ans est poursuivi pour le meurtre de Mamadou Fofana et deux autres tentatives au cours d’une rixe survenue dans la nuit du 13 au 14 avril 2009 devant la Gare de Lyon à Paris (XIIe). L’avocate générale avait requis jeudi une peine de dix ans et la requalification de la mise en examen en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Maître Natali, l’avocat de Kamel, avait, lui, plaidé dans la journée la légitime défense.

La victime tentait de s’interposer

Kamel avait tué Mamadou Fofana, qui faisait partie d’un groupe de trente à quarante jeunes d’Aulnay-sous-Bois, d’un coup de couteau à cran d’arrêt. Celui-ci tentait de s’interposer entre ses propres amis et le groupe d’amis de Kamel, originaires d’Athis-Mons (Essonne). Une bagarre générale avait éclaté entre les deux groupes suite à un motif futile, les jeunes d’Aulnay étant largement supérieurs en nombre. Kamel a affirmé au long du procès ne pas avoir eu la possibilité de fuir et avait alors fait de grands gestes circulaires avec son couteau pour effrayer ses agresseurs sans chercher à toucher personne. Une version contestée par l’accusation.

La famille et les amis de Mamadou Fofana, âgé de 17 ans à l¹époque, étaient présents et attendaient hier soir le verdict au Palais de justice de Paris. Interrogée, Kiya Fofana, la sœur du jeune homme, est revenue avec une très grande dignité sur cette semaine de procès : « Les témoignages tout au long de la semaine m’ont servi à mieux comprendre ce qu’il s’était passé. Ils ont confirmé que mon frère avait essayé de calmer la situation. Il n’était pas violent, il ne circulait jamais en bande. »

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Octobre 2013

C3-Aulnay.jpgLa petite carrosserie grise quittera ce matin l’immense atelier de montage. Et elle deviendra officiellement la dernière des Citroën C3 « made in Aulnay », comme le clamait encore il y a peu un immense panneau surplombant l’usine, au bord de l’autoroute. Le site de PSA, promis à la fermeture en 2014, devrait encore produire des pièces détachées, durant quelques semaines, avant d’entrer dans une léthargie définitive. Les caisses de matériel ont déjà disparu le long de la ligne de production, qui ne fonctionnait quasiment plus depuis la fin de la grève, en mai dernier. Toutefois, l’usine ne fermera pas tout de suite : il reste encore un millier de salariés, sur les 3000 qui y travaillaient au moment de l’annonce de la fermeture, en juillet 2012. Certains redoutaient cette journée, d’autres la jugeaient nécessaire. Elle marque en tout cas la fin d’une aventure industrielle de 40 ans, au cours de laquelle auront été produits 8,5 millions de véhicules, de 14 modèles différents.

La voiture ira au conservatoire Citroën

Ce matin, « dès l’arrivée des équipes », la voiture franchira l’étape des ultimes vérifications : des tests de « roulage » (la vitesse est poussée artificiellement jusqu’à 120 km/h), puis un parcours sur une piste pavée, la « douche » sous de puissants jets d’eau pour vérifier l’étanchéité. Une fois les circuits électroniques passés en revue, et d’éventuelles retouches, le véhicule rejoindra les 500 pièces du conservatoire Citroën, dans l’enceinte même du site industriel. Quelques photos seront prises, mais les salariés ne devraient pas signer la carrosserie — c’était parfois le cas pour le dernier véhicule d’une série. La direction, après un temps d’hésitation, a décidé de tenir la presse à l’écart. Le moment est jugé trop « délicat ».

Un moment « symbolique »

« C’est une invention, cette dernière voiture! Il n’y a plus de production depuis bien longtemps », râle Ahmed, ouvrier polyvalent. La direction de PSA en convient aisément : « Oui, c’est tout à fait symbolique. Depuis septembre, on finissait les stocks, et on n’a pas produit tous les jours. C’est la fin d’une ligne qui s’est vraiment étiolée ». La dernière voiture aura d’ailleurs passé un temps record dans l’atelier de montage, où elle était entrée… avant la pause estivale du mois d’août. Depuis plusieurs jours, elle patientait sous le « tunnel de lumière », au bout de la ligne.

Comme celles qui l’ont précédée, elle est passée entre d’innombrables mains, sur 700 postes de travail différents. « On ne pouvait passer à côté de ce moment, estime encore une porte-parole de PSA. Certains salariés le réclamaient ». Beaucoup ont d’ailleurs défilé ces derniers jours au montage, pour prendre en photo le véhicule, l’examiner de près. L’un d’entre eux a méticuleusement vérifié l’étiquette d’« enlignement » : « En fait, ce n’est pas la dernière voiture engagée sur la ligne », assure-t-il, exhibant la photo d’une autre C3, noire : « C’est celle-ci, la dernière! Mais il en fallait une grise, pour le conservatoire ».

Quatorze modèles en quarante ans

Pour bon nombre d’entre eux, cette journée va faire écho à d’autres épisodes du passé. Durant ses années fastes, l’usine a parfois fêté la fin de la production d’un modèle. En 2008, une séance de photos avait ainsi eu lieu autour de la dernière C3 de la ligne de montage 1, supprimée dans la foulée. Au début des années 2000, se souvient Arktan, désormais en congé de reclassement, « on avait tous signé la Saxo avec des feutres de couleurs différentes! C’était joli. C’était une belle voiture, la Saxo. Mais on pensait déjà la suivante… ».

Jean-Claude Vianne, ancien cadre, désormais responsable de l’amicale des retraités de l’usine, se souvient lui aussi de ces moments de transition : « La dernière voiture n’était pas le plus important. Ce qui comptait, c’était ce qui allait se passer après. Pour le lancement de la Saxo, il y avait eu une grande fête tout le week-end à l’usine. Les gens étaient venus en famille. A chaque coin d’atelier, il y avait un musicien jouant du saxophone, en rapport avec le nom de la nouvelle voiture ».

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Octobre 2013

statistiques-cambriolage1Hier matin, 130 gendarmes (mobiles, départementaux, militaires), aidés d’un hélicoptère, ont arrêté à l’aube une équipe de cambrioleurs. Quatre suspects ont été interpellés chez eux à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), un autre à Pierrefitte. Un sixième a été extrait de la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). Tous ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Meaux (Seine-et-Marne). Ce coup de filet est l’aboutissement d’une longue enquête menée par la cellule anti-cambriolages de la compagnie de Meaux. Les six auteurs présumés, âgés de 18 à 31 ans, sont impliqués dans 64 cambriolages commis entre septembre 2012 et mars dernier, dans dix départements.

L’enquête avait démarré après plusieurs intrusions chez des particuliers à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). L’équipe a aussi frappé dans cinq autres communes du 77 ainsi que dans l’Aisne, l’Eure, l’Essonne, le Val-d’Oise, les Yvelines, l’Oise, l’Eure-et-Loir, la Marne et la Somme.

Elle a dérobé au total 54000 € d’argent liquide et fait main basse sur des objets facilement transportables : bijoux, vêtements, ordinateurs, téléphones portables, caméscopes, maroquinerie. Le préjudice global s’élèverait entre 200000 € et 300000 €.

Les enquêteurs ont pu retrouver les auteurs des cambriolages grâce aux prélèvements ADN, aux constatations de traces sur les lieux et aux écoutes téléphoniques. Cinq cambrioleurs sont roumains, le sixième est algérien. Ils doivent être déférés devant le tribunal de Meaux vendredi.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 22 Octobre 2013

bague.jpgDepuis le 13 septembre, elle n’a pas remis les pieds chez elle, à Bagnolet. Cette femme de 89 ans a trouvé refuge chez ses enfants, mais elle fait des cauchemars, a perdu l’appétit et vit dans l’angoisse, comme en atteste une récente expertise qui a réévalué le traumatisme à 25 jours d’ITT (incapacité totale de travail). « Sa vie s’est arrêtée quand elle a ouvert sa porte », martèle le substitut du procureur de Bobigny en tapant du plat de la main sur son pupitre. Il tente de ramener à la conscience deux prévenus de 21 et 24 ans jugés hier par la 17e chambre correctionnelle, pour une agression dont le récit est glaçant.

Matignan et Brahima se sont fait passer pour des électriciens, venus en urgence rue Molière. Ils n’ont pas frappé à n’importe quelle porte. Ils venaient chercher des bagues et n’ont rien pris d’autre. « Oui, c’était juste pour ça », répond Matignan, qui comptait ainsi « rembourser des dettes » auprès d’un homme qu’il refuse de nommer, par « peur de représailles » et qui lui aurait fourni l’adresse.

Ils étaient en récidive

La retraitée, qui venait de recevoir la visite d’un médecin et attendait un serrurier, se laisse avoir. Elle ouvre, sans mettre l’entrebâilleur. Avec ses 45 kg et son pacemaker, elle ne fait pas le poids face à ces deux gaillards. « C’est moi qui l’ai mise au sol », répond Brahima, qui nie toute violence. « Vous en parlez comme si vous étiez des parents qui couchent leur enfant, mais vous l’avez balancée! », reprend le procureur. « Pour vous, ce n’était qu’une vieille avec ses bagues en diamant. » Les bagues, c’est Matignan qui s’en est chargé. « J’en ai tiré une et coupé l’autre avec une pince », pince qu’il avait amenée, dit-il pas très distinctement. « Ça ne vous gênait pas de couper la peau? » interroge la présidente. Matignan admet « une éraflure peut-être mais rien de tout ça ». « Il y a pourtant eu des points de suture », reprend la juge.

Si des policiers n’avaient pas été en planque dans la rue, la victime n’aurait pas été secourue si vite. Ils ne savaient pas qu’elle gisait au sol, une main en sang, les lèvres blessées et des douleurs au thorax. Ils ne l’ont découverte qu’après avoir contrôlé les deux hommes, pris en filature jusqu’à 
Paris. C’est à ce moment que les policiers ont vu les bagues et ce papier avec l’adresse et le nom de la victime. Rue Molière, la femme gémissait.

La peine encourue par les deux hommes était de vingt ans, puisqu’ils étaient en récidive. Maintes fois condamnés, ils étaient sous le coup d’une mise à l’épreuve. Leur avocate, commis d’office, s’est dite « choquée par leur absence de conscience face à la gravité des faits » et a suggéré un suivi plutôt qu’une longue incarcération. Le parquet a requis cinq ans, le tribunal les a condamnés hier soir à trois ans de prison ferme. « Et si on avait fait ça à votre mère, ou à votre grand-mère?? », a interrogé la présidente durant le procès. « Je serais énervé, en colère », répond Matignan. « Triste et en colère », enchaîne Barhima qui, à la fin, a tenté de dire qu’il était « franchement désolé » et « pas fier ». 

Source : Le Parisien

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Publié le 22 Octobre 2013

hommage-mamadou-fofana-aulnay.jpgC’est dans l’émotion qu’a débuté, hier, la deuxième journée du procès aux assises de Kamel, un homme de 25 ans poursuivi pour un meurtre à l’arme blanche et deux tentatives, au cours d’une rixe survenue dans la nuit du 13 au 14 avril 2009 devant la Gare de Lyon à Paris (XIIe). « Je souffre encore de cette histoire », a-t-il d’emblée déclaré, au bord des larmes. « Je demande encore pardon à la famille de la victime », a poursuivi ce jeune homme fluet aux airs encore juvéniles. Le procès devra déterminer si cet habitant d’Athis-Mons (Essonne) a agi en état de légitime défense ou a délibérément atteint au cœur Mamadou Fofana, un jeune homme de 17 ans, originaire d’Aulnay-sous-Bois, décrit comme non-violent et inconnu des services de police, et blessé au dos Moussa et Stevy, eux aussi mineurs à l’époque. Cette nuit-là, vers 4 heures, deux groupes qui ne se connaissaient pas attendent le bus qui doit les ramener chez eux. L’un est composé de sept garçons d’Athis-Mons, l’autre de 30 à 40 jeunes pour la plupart d’Aulnay-sous-Bois. Ces derniers reviennent de Juvisy, où des échauffourées après une soirée annulée les ont déjà opposés à des habitants de l’Essonne.

Il encourt jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle

Le ton monte entre les deux bandes à cause de moqueries de la part de la bande d’Aulnay, après une chute de Vélib’ d’un membre du groupe d’Athis-Mons. Une bagarre éclate. Les Essonniens sont roués de coups. Kamel a notamment le nez cassé. Calmée dans un premier temps, la rixe reprend cent mètres plus loin, sur le boulevard Diderot. Les deux parties se rejetaient hier la responsabilité de cette reprise des hostilités, l’accusation niant la thèse de la défense selon laquelle les jeunes d’Athis-Mons ont été poursuivis. Convoqué à la barre comme témoin, un agent de sécurité d’une tour proche a évoqué hier « une vague » humaine se ruant vers l’autre groupe.

C’est au cours de cette deuxième altercation que Kamel dit s’être « souvenu qu’il avait un couteau ». Il aurait alors effectué de grands gestes circulaires pour se protéger et touché involontairement Mamadou Fofana. Une version jugée compatible avec les résultats de l’autopsie par le médecin légiste appelé à la barre hier. Dans ce procès, accusation et défense ne semblent d’accord que sur un point : si Mamadou Fofana était au cœur de l’action, c’est parce qu’il était le seul, parmi ses 30 à 40 amis, à tenter de calmer les esprits. Il en est mort. Kamel, qui comparaît libre après un an passé en détention provisoire, encourt jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. Le procès doit se poursuivre jusqu’à vendredi.

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Octobre 2013

Alors que tous les sites industriels quittaient la couronne parisienne, l'implantation d'Aulnay remplaçait Javel au plus mauvais moment avec la crise de 1973.

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Louées pour leur modernité à leur démarrage en 1973, à la fin des Trente Glorieuses, les chaînes de montage de PSA Aulnay, d'où sont sorties des millions de voitures, dont la mythique DS, vont s'arrêter après 40 années de hauts et de bas. L'usine assemblera le 25 octobre son ultime C3, le 14e modèle produit à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis sa naissance, avant de fermer définitivement en 2014. La dernière fermeture d'usine automobile en France remonte à 1992. Les chaînes de production Renault, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), s'étaient arrêtées le 27 mars, après l'assemblage d'une dernière Supercinq blanche. Quelques jours plus tard, le site ouvert en 1929 fermait définitivement. Dotée de sa propre centrale électrique, de pistes d'essai et d'un port fluvial, Renault-Billancourt fut la plus grande usine automobile française, employant jusqu'à 35 000 personnes. Mille cent salariés y travaillaient encore à la fermeture du site.

Aujourd'hui, PSA Peugeot Citroën justifie sa restructuration et la fermeture d'Aulnay par la faiblesse de la demande de voitures et la concurrence internationale. Citroën s'est installé en Seine-Saint-Denis en 1973, après la délocalisation des usines du quai de Javel, dans l'ouest de Paris. Le nouveau site est réputé pour sa modernité, avec ses 168 hectares bordés des grands axes de transports, ses espaces verts et ses ateliers lumineux. C'est aussi l'"une des premières usines où les caisses de voiture pivotent pour que les ouvriers puissent travailler à hauteur d'homme", souligne Jean-Louis Loubet, professeur d'histoire contemporaine à l'université d'Évry-Val d'Essonne et auteur de La maison Peugeot.

 La filière marocaine

PSA Aulnay naît sous les auspices du choc pétrolier de 1973 et la fin des Trente Glorieuses. "L'usine est voulue, imaginée, construite avant le choc pétrolier. Elle commence à produire des véhicules avec un choc économique qui entraîne un effondrement des ventes", note l'historien. La DS est la première voiture assemblée. Le site est pourtant dédié à la fabrication de petits modèles après le rachat de Citroën par son concurrent Peugeot en 1976. Les lignes de production sont gourmandes en main-d'oeuvre. Des émissaires de Citroën recrutent dans un premier temps des travailleurs à l'étranger, notamment au Maroc. À leur arrivée en France, ils logent dans des foyers de travailleurs ou les tours de la toute nouvelle cité des 3000.

 Ricard, couscous et tapis de bonne grâce

Les nouveaux arrivants sont incités à adhérer au syndicat maison, la CSL (futur SIA, majoritaire). Il est alors mal vu d'appartenir à un syndicat "rouge" comme la CGT. Les immigrés ont également intérêt à s'attirer les faveurs de leur supérieur en lui offrant du couscous ou du Ricard, souligne Vincent Gay, auteur d'une thèse d'histoire sur les ouvriers immigrés dans les usines d'Aulnay et Poissy (Yvelines). Il fallait "rapporter un tapis du Maroc", confirme M. Loubet, qui évoque un "système basé sur le post-colonialisme". Alors que 67 % des salariés sont d'origine étrangère en 1978, selon Vincent Gay, l'"encadrement coercitif" est assuré par les contremaîtres, les interprètes et la CSL. Une révolte se déclenche en 1982, avec la première grande grève qui paralyse l'usine du 26 avril au 1er juin. Les ouvriers manifestent pour la "dignité" et la liberté syndicale. Cette période est marquée par des bagarres entre syndicalistes CSL et CGT.

L'apogée en 2000

Le premier plan social intervient deux ans plus tard, provoquant 800 licenciements. L'usine produit jusqu'à 400 000 véhicules par an au début des années 2000. De nouvelles grandes grèves éclatent en 2005 et 2007. Cette dernière dure six semaines, entre février et avril, en pleine campagne présidentielle. Puis le couperet tombe. La CGT révèle en 2011 une note confidentielle prévoyant la fermeture du site en 2014. La fin d'Aulnay est annoncée officiellement un an plus tard. Cette usine ne s'est jamais épanouie comme elle aurait pu l'espérer", remarque Jean-Louis Loubet, qui a "l'impression que la greffe n'a jamais vraiment pris".

Source article : http://www.lepoint.fr

Photo : Petit Louis, d'Aulnay-sous, dont vous pouvez retrouver l'article à ce sujet sur le toujours excellent et indispensable écume de mes jours en cliquant ici

 

 

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Publié le 19 Octobre 2013

Des-chauffeurs-scolaires-en-greve-jeudi_reference.jpgIls dénoncent une « dégradation des conditions de travail » et réclament une hausse des salaires. Une partie des chauffeurs de l’entreprise Flexcité, basée à Aulnay, est en grève depuis jeudi. Cette filiale de la RATP prend en charge le service de transports Pam 93, destiné aux personnes handicapées du département. « On fait de grosses journées de travail, et on ne peut parfois pas prendre notre pause », explique Sega Diarra, délégué CFDT. La situation s’est dégradée depuis six mois, assure-t-il, parce que 8 salariés, partis en 2012, n’ont pas été remplacés. « C’est faux, certains ont été remplacés », rétorque la direction. La CFDT affirme qu’une partie des courses n’a pu être assurée ces derniers jours, du fait de la grève. Flexcité rétorque à l’inverse que « pour le moment, le mouvement n’a pas d’incidence sur l’activité », les trajets étant assurés par des non-grévistes et d’autres chauffeurs de Flexcité. La grève pourrait se poursuivre lundi.

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Octobre 2013

philippe-galli-93.jpgPhilippe Galli, préfet de Seine-Saint-Denis depuis juin, livre au journal Le Parisien sa vision du territoire et des actions que l’Etat y mène en termes d’emploi, de sécurité, de logement, de gestion des campements roms… Retrouvez son interview ci-dessous.

Comment percevez-vous la Seine-Saint-Denis?
PHILIPPE GALLI. 
C’est LE département où ça bouge! C’est un département très tonique, très vif. Je me souviens des 4000 à La Courneuve, il y a 20 ans. Ce quartier a fondamentalement changé. Et avec 170 nationalités enregistrées, le 93, c’est l’ONU! L’aspect positif, ce sont ces zones en plein développement, attractives pour les entreprises et les Parisiens. Le défi de l’Etat, avec les collectivités locales, est d’arriver à mixer les populations, à attirer des populations solvables. On m’avait dit : le 93 c’est dur. Mais je découvre aussi qu’il y a de gros moyens ici : on a du monde, on peut travailler.

Comment comptez-vous vous attaquer au taux de 
chômageparticulièrement élevé?
Il faut convaincre les entreprises de recruter des gens du 93, et si besoin de les former. L’offre d’emploi va croître. Voyez Aéroville qui ouvre. J’accorde aussi une grande importance à l’apprentissage. Quand les représentations patronales s’investissent, on obtient de beaux résultats. Le problème ici, c’est que beaucoup de jeunes ne trouvent pas d’entreprises. Nous avons donc entrepris une démarche commune avec la chambre des métiers pour démarcher les entreprises.

Le casier judiciaire reste un frein à la recherche d’emploi, comme à Roissy, bassin d’emploi important. Que comptez-vous faire?
On ne prendra pas un gars au transport de fonds s’il a été condamné à dix ans pour 
braquage, c’est sûr, mais les gens prennent de l’âge et ont droit à une deuxième chance.

Quelles dispositions allez-vous prendre concernant l’ouverture du dimanche?
On va faire des Puce* là où on peut. C’est la moins mauvaise solution. Mais c’est un casse-
tête juridique. Les législations successives ont créé le désordre. Quand on vend des fleurs, des arbustes ou des meubles on a le droit d’ouvrir mais Castorama, qui fait tout ça, non! La consigne donnée par le gouvernement aux préfets est de traiter les dossiers au cas par cas, mais je pense qu’il y a une réponse à apporter au niveau législatif, particulièrement en Ile-de-France.

Des 8000 roms qui étaient officiellement recensés au début de l’année 2013, combien en reste-t-il en Seine-Saint-Denis?
Début octobre, on en a recensé 3127, dont 751 enfants, sur 56 sites. Cette baisse est liée aux évacuations, qui font que ce département devient pour eux moins accueillant. (Il sort un « album photo » du camp des Coquetiers, à Bobigny expulsé fin août). Regardez, ça grouille de rats. On ne peut pas se satisfaire de ça. En tant qu’arrière-petit-fils de migrant, je n’aimerais pas faire vivre mes enfants dans ces conditions. Avec ces bidonvilles, on encourage l’exploitation des plus jeunes par les plus âgés. Quant à la circulaire d’août 2012 (qui prévoit un accompagnement social avant l’évacuation, NDLR), on l’applique avec loyauté mais aussi difficulté vu les moyens dont on dispose. On paye déjà 4200 nuitées d’hébergement d’urgence, on a 141 560 demandeurs d’emploi… Il n’y a aucune raison que la Seine-Saint-Denis porte à elle seule le tiers de la population rom qui vit en France.

Et les villages d’insertionrom ?
Les résultats sont ténus par rapport aux investissements : 5 M€ pour 200 familles… Tous nos outils d’intégration ne fonctionnent que très difficilement avec les familles roms. Mon vrai souci est : comment protéger ces enfants. Même lorsqu’ils sont placés, ils fuguent. La véritable action à mener est l’intégration de ces familles dans leur pays d’origine, quitte à ce qu’après ils deviennent des travailleurs migrants qui viennent en France.

Concernant le Droit au logement opposable (Dalo), combien de familles prioritaires en Seine-Saint-Denis sont effectivement relogées?
On en reloge 2500 par an. Il y en 8731 reconnues prioritaires, il en reste 4700 à reloger. Le nombre de relogements à effectuer diminue mais il y a toujours de nouveaux cas prioritaires.

Côté sécurité, quel bilan tirez-vous des ZSP (Zones de sécurité prioritaire) créées il y a un an en Seine-Saint-Denis?
Ça n’a pas éradiqué les crimes ni les délits mais ça leur a porté des coups. Cela a un peu soulagé la peine des habitants où sévit le trafic de drogue. On ne va pas multiplier les ZSP mais plutôt les faire évoluer. Reste un fléau en termes de sécurité : les vols avec violence avec plus de 10000 faits par an sur le département. C’est d’une lâcheté sans nom et d’une violence inouïe pour les victimes, avec des effets catastrophiques sur leur environnement et l’image du département.

Où sont passés les CRS, qui assuraient la sécurité dans certains quartiers?
Ils sont une centaine chaque jour, en trois ou quatre sections, qui leur permettent d’être présents sur les quatre ZSP. Ils tournent.

Il manque des policiers dans les commissariats. Quand seront-ils remplacés?
On attend les sorties d’école de décembre. On avait un déficit de 200 postes en septembre — sur un peu plus de 4000 policiers — car les demandes de mutation se font en été. Mais ce qui me tracasse, c’est le taux d’absentéisme important au sein de la police, parfois lié à l’expression d’un mal-être, ou au refus d’une décision hiérarchique. Il faut regarder l’effectif réel, utile, pas théorique.

* Périmètre d’usage de consommation exceptionnel, qui autorise l’ouverture dominicale

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Octobre 2013

93.jpgVous trouverez ci-dessous un article du Parisien totalement improbable. La maire PS de Niort (dans les Deux-Sèvres) a porté plainte contre X après des rumeurs selon lesquelles sa ville allait accueillir des habitants de Seine-Saint-Denis. Et alors, quel est le problème ? Les résidents du 9-3 ne sont-ils pas libres d’aller, venir et s’installer où ils veulent sur notre terre de France ? A ce rythme-là ils auront bientôt besoin d’un passeport pour se rendre en province ! Hallucinant !

 

Le tajine au poulet et aux olives est en train de refroidir. Mais malgré la douce odeur épicée, Karim et Youssef ont perdu l’appétit. Installés dans un restaurant de l’avenue de Paris, à Montreuil, ils ne digèrent toujours pas la « rumeur du 9-3 » qui court dans de nombreuses villes de province. A Niort (Deux-Sèvres), Poitiers (Vienne), Limoges (Haute-Vienne) ou encore Châlons-en-Champagne (Marne), les « on-dit » murmurent que ces villes recevraient des subventions pour accueillir des habitants de Seine-Saint-Denis. A Niort, la ville aurait, selon la fameuse rumeur, signé une convention avec le conseil général de Seine-Saint-Denis pour accueillir des « personnes de couleur noire, originaires de (ce département) ou d’ailleurs mais, en tout cas, non-niortaise », a expliqué la député-maire PS, Geneviève Gaillard, dans un journal local. Furieuse, et pour mettre fin à ces bruits qui se sont emballés dernièrement, elle a porté plainte contre X pour « préjudice causé à l’autorité publique par des assertions mensongères ».

« Ils nous prennent pour quoi? Pour du bétail! », s’insurge Karim qui n’avait jamais entendu parler de ces rumeurs infondées selon lui. A ses côtés, Youssef se mure dans un silence et, enfin, lance, grinçant : « Comme si les habitants du 9-3 allaient se laisser faire et partir vivre dans un trou comme ça! »

Mis au courant au Palais Bourbon par la maire de Niort il y a deux mois, le président PS de l’Assemblée nationale, élu du 93, Claude Bartolone s’est invité chez elle il y a trois semaines pour une opération séduction. « J’ai voulu montrer aux Niortais que les habitants de la Seine-Saint-Denis étaient tout à fait fréquentables, ironise-t-il.

On voit bien que les gens fantasment la banlieue et l’arrivée des municipales est évidemment un terrain propice pour entretenir les peurs. » Certains pensent que la « rumeur du 9-3 » pourrait venir des mineurs isolés étrangers désormais envoyés dans tous les départements. « La plupart de ces jeunes sans papiers, souvent africains, arrivaient en Seine-Saint-Denis et étaient pris en charge par le conseil général, explique un élu. Pour désengorger la Seine-Saint-Denis ils sont désormais dispatchés partout en France. Et si cela est expérimenté depuis un peu plus d’un an, la circulaire Taubira l’a rendu officiel et certains maires de Province s’en sont récemment émus. »

Pour Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil général de Seine-Saint-Denis, « c’est la fachosphère qui se met en mouvement avant les municipales. Et c’est une manière honteuse de stigmatiser notre département ». L’élu se refuse cependant à porter plainte à son tour, cela risquerait de donner trop d’importance à une rumeur « sans fondement ».

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Octobre 2013

mois-du-gout-93.jpgLe comité du tourisme du 93 invite les habitants à découvrir la richesse culinaire du département, souvent insoupçonnée, à travers des balades et des cours de cuisine.

Seine-Saint-Denis peut rimer avec gastronomie. A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 novembre, le comité du tourisme de Seine-Saint-Denis organise son premier Mois du goût dans tout le département et ses alentours. Quatorze activités sont proposées autour des plaisirs de la bouche. Au programme, balades, visites et ateliers dans des lieux atypiques, le tout sous la direction de professionnels de la cuisine. « Dans les esprits, la Seine-Saint-Denis n’est pas une terre de gastronomie et de tradition culinaire, explique Clothilde Lassègue, en charge de la communication de l’événement. Nous voulons prouver le contraire. »

Les apprentis cuisiniers pourront s’initier à la fabrication de choux à la crème à Bobigny, de burgers à Saint-Denis, ou de macarons à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Le tout à des prix défiant toute concurrence. « Nos activités pratiques vont de 30 à 54 €, quand des cours à Paris coûtent le double ou le triple », argumente Clothilde Lassègue. Pour les flâneurs, des visites d’endroits insolites sont organisées à moindre coût. Il sera ainsi possible de voir l’envers du décor du marché de Saint-Denis ou du marché international de Rungis (Val-de-Marne). « Quatre chanceux iront au Halles avec le chef du Coq de la Maison Blanche (Saint-Ouen), Alain François, qui les emmènera lui-même en voiture », commente l’organisatrice. Celle-ci souhaite « prouver qu’en Seine-Saint-Denis, on trouve des gens intéressants, passionnés, qui font un travail de qualité. »

Ce premier Mois du goût mettra aussi l’accent sur l’aspect convivial et le partage. Plusieurs activités proposées affichent déjà complet, comme les visites des brasseries artisanales de Montreuil et de la Goutte-d’Or (Paris XVIIIe). Les amateurs de breuvages fermentés peuvent encore se rabattre sur l’atelier vin proposé par le caviste Thierry Poincin, qui offrira à chaque heureux participant une bouteille d’un millésime personnalisé (le 26 octobre à 17h30 à Paris. Tarif : 49 €).

Rens. www.tourisme93.com

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Publié le 3 Octobre 2013

Que deviendront les terrains de PSA, après la fermeture en 2014 de l’usine d’Aulnay? L’établissement abrite encore quelque 1300 salariés et la question n’est pas tranchée. Mais un point met tout le monde d’accord. Avec ses 160 ha, desservis par deux autoroutes, à proximité de deux aéroports, le site n’a pas d’équivalent en région parisienne. .. voire en France. Une « pépite », glisse-t-on dans l’entourage d’Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif.

 terrain-psa-aulnay.png
Plusieurs élus socialistes plaident aujourd’hui pour son rachat pur et simple par la puissance publique. Le maire d’Aulnay, Gérard Ségura, sera reçu cet après-midi à 
Matignon, par un membre du cabinet de Jean-Marc Ayrault. L’élu vient d’écrire au Premier ministre, avec Jean-Paul Huchon, président du conseil régional, Stéphane Troussel, patron du département de Seine-Saint-Denis. Tous trois appellent de leurs vœux une « maîtrise publique tant de l’aménagement que de la propriété du foncier concerné ». Et d’enfoncer le clou : « L’heure est donc venue d’engager un dialogue serein mais déterminé » avec le constructeur automobile... Lequel a pourtant déjà fait savoir qu’il n’était pas vendeur.

Ce qui est en jeu, c’est bien ce que deviendra le site, sujet de réunions régulières entre l’Etat, les collectivités et l’entreprise. Dès le début, PSA avait promis sa « réindustrialisation », afin d’offrir des débouchés à ses anciens salariés. Dès le début aussi, Gérard Ségura était monté au créneau, menaçant de ne pas accorder de permis de construire aux entreprises ne lui convenant pas. Depuis, des études concurrentes ont vu le jour, commandées par PSA ou par le gouvernement. Activités industrielles, tertiaires, logements, lieux de formation, les suggestions sont nombreuses.

La région prête à racheter le site si l’Etat le lui demande

Mais les élus s’impatientent, alors que l’usine se vide petit à petit. A quoi ressemblera le site demain? « Il y a bien le projet d’ID Logistics, qui doit s’implanter avec 500 emplois. Mais PSA ne nous présente pas d’autre projet », assure Jean-Paul Huchon, qui craint de voir s’installer là « une friche industrielle », dont la valeur foncière grimperait d’ici quelques années avec l’arrivée annoncée d’une gare du métro du Grand Paris.

Le président de région brandit un « outil », l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France (EPF). Disposant d’1 Md € de ressources, il serait en capacité d’acquérir la totalité des terrains, dont la valeur reste d’ailleurs à estimer. Encore faut-il que le gouvernement lui en donne mandat, dans un dossier aussi stratégique. Et que le groupe PSA accepte de  vendre. « Rien n’a été tranché dans ce sens », affirmait-on hier à la direction centrale. PSA défend fermement le schéma d’aménagement porté par sa direction immobilière, d’un « quartier hybride », mêlant activités et habitations. « Il ne s’agit pas de spolier PSA, mais d’être le plus efficace possible », argumente le député socialiste Daniel Goldberg, qui milite aussi pour un achat des terrains. « Comme Florange, PSA sera un marqueur de la politique sociale du gouvernement. Face à un site qui ferme, est-on capable de créer un avenir? »

Les élus affirment que des pistes peuvent se concrétiser rapidement, et évoquent l’idée d’un pôle de compétitivité dédié à l’automobile du futur, mais aussi des fabricants de matériel ferroviaire, ou des sous-traitants aéronautiques.

Source : Le Parisien

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Publié le 3 Octobre 2013

avocat.jpgSi vous comptez sur un avocat commis d’office demain au tribunal de Bobigny, vous devrez attendre. Les avocats seront nombreux à faire grève pour protester contre la baisse de la tarification de l’aide juridictionnelle. Le problème touche la profession à l’échelle nationale, mais il est encore plus criant en Seine-Saint-Denis, où 70% de la population est éligible à cette aide en raison de ses faibles ressources. 

L’AJ, comme l’appellent les avocats, offre aux justiciables la prise en charge des frais et honoraires de justice sous condition de ressources. Le projet de budget 2014 en modifie le barème et induit une baisse des tarifs, variable selon les tribunaux. Le barreau de Bobigny a fait les comptes : ce sera près de 7% de rémunération en moins. « On diminue encore quelque chose qu’on savait dérisoire et qui aurait dû être augmenté depuis 2000! Les justiciables les plus défavorisés vont finir par ne plus trouver d’avocat », prévient Robert Feyler, le bâtonnier de Seine-Saint-Denis. Il se souvient qu’en 2000, lorsque Elisabeth Guigou était ministre de la Justice, une augmentation de 20% avait été consentie en attendant 80% à venir sur les cinq années suivantes. « Ça n’est jamais venu, indique le bâtonnier Feyler. Et ce gouvernement avait été élu en promettant de doubler le montant de l’aide juridictionnelle, ça n’est jamais que 250 M€. »

Pas de revalorisation depuis six ans

Sur 525 avocats que compte le barreau du 93, plus de 300 participent à l’aide juridictionnelle. « Son montant n’a pas été revalorisé du tout depuis six ans », rappelle Perrine Crosnier, représentante départementale du Syndicat des avocats de France (SAF), l’une des quatre organisations qui appellent à la grève. Les avocats craignent une atteinte aux droits de la défense avec, d’un côté, une population éligible à l’AJ de plus en plus nombreuse et, de l’autre, une population solvable qui diminue et qui renonce à des procédures. Nombre d’avocats rejoindront demain l’assemblée générale extraordinaire du Conseil national des barreaux, à Paris, où est attendue la ministre de la Justice, Christiane Taubira.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Octobre 2013

volarrachéQuatre hommes étaient hier en garde à vue pour avoir battu un jeune homme de 22 ans, afin de lui arracher son collier. L’agression s’est produite Sentier Ferrand, à Romainville, dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures. La veille, à Aulnay-sous-Bois, une femme de 42 ans a été victime elle aussi de faits similaires. Elle se trouvait dans un bus, vers 17 heures, lorsqu’elle s’est fait arracher sa chaîne de cou. L’agresseur a pris la fuite, il n’a pas été interpellé.

Source : Le Parisien

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Publié le 30 Septembre 2013

agitation-psa-aulnay.jpgL’usine PSA d’Aulnay s’est largement vidée depuis quelques mois et ne compte désormais que 1300 salariés. Mais elle a encore connu un peu d’agitation vendredi. A l’appel de la CGT, un rassemblement s’est formé à la mi-journée, au pied du bâtiment de la direction du site. Celle-ci recevait en effet un représentant de la direction centrale du groupe, à l’occasion d’une réunion de suivi du plan de sauvegarde de l’emploi.

Le dirigeant a ensuite rencontré une délégation de sept personnes, dont le délégué CGT Philippe Julien. Le syndicaliste indique que la délégation a exprimé son mécontentement sur la mise en œuvre des mesures du plan social. La CGT, seul syndicat à ne pas avoir donné son feu vert à la restructuration (qui entraînera la fermeture de l’usine en 2014), dénonce déjà « un échec complet ». Elle réclame l’extension de l’accord de fin de grève (conclu en mai dernier et qui prévoit une indemnité de 19700 €) à l’ensemble des salariés qui le souhaitent, mais aussi le report à octobre 2014 de la date butoir pour bénéficier du « congé senior », réservé aux plus de 55 ans (aujourd’hui fixée au 31 décembre 2013).

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 30 Septembre 2013

marche-a-l-ombre-1984-08-g.jpgJusqu’au 31 octobre, la RATP lance la session d’automne des castings pour devenir musicien dans le métro. Chaque semestre, 300 accréditations sont délivrées pour une période de six mois, permettant aux artistes de se produire sur « la plus grande scène parisienne ».

Pour s’inscrire, un dossier est à retirer par voie postale (Musiciens du Métro, 102 ter, rue de Charonne, 75011 Paris) ou par musiciensdumétro@ratp.fr. Tél. 01.58.77.40.74.

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Septembre 2013

Vous trouverez ci-dessous deux articles du Parisien parus ce matin qui reviennent sur l’incendie d’un camp rom de Bobigny qui a provoqué hier soir l’interruption du trafic du RER B.

incendie-camp-rom-bobigny.jpgLe trafic du RER B interrompu.

Pour les besoins de l’intervention des pompiers, le courant a été coupé sur les voies SNCF voisines du terrain incendié. Cette coupure, de 1 heure jusqu’à plus de 4 heures hier matin a eu des répercussions sur la circulation du RER B. Le trafic n’était pas encore terminé sur la ligne au moment où le feu s’est déclenché. Des voyageurs sont restés en rade à la Courneuve notamment. La SNCF les a acheminés en bus vers Paris et Mitry-Mory jusqu’à 3 h 30 du matin. Côté conducteurs, l’épisode nocturne n’est pas resté inaperçu. « Des collègues sont restés dans leur cabine sans être remplacés  ! déplore Laurent Gallois, délégué Unsa Transport à la Ratp. Ils ont repris la conduite, après plus de dix heures de service, en terme de sécurité ferroviaire, ça pose question. » Il a demandé une audience à Pierre Mongin à ce sujet.

Un camp rom incendié pendant la nuit à Bobigny. 70 personnes évacuées.

Quelques familles roms erraient hier sur des coins de pelouse à Bobigny, ne sachant où aller après l’incendie de leur campement, dans la nuit de lundi à mardi. Un peu après minuit, les secours ont été appelés alors que les flammes faisaient rage, avenue de Stalingrad, non loin du rond-point Repiquet, en contrebas de voies SNCF. « On a tenté d’éteindre nous-même le feu mais on n’a pas réussi », expliquait hier un homme, par la voix d’un interprète. L’incendie a ravagé 2000 m2 de terrain. Soixante-dix personnes ont été évacuées.

Une centaine de pompiers ont été mobilisés. Le feu a été circonscrit mais des rondes étaient encore organisées pour s’assurer qu’il ne reprenne pas. Umberto Guerra, président de l’association Rromeurope s’est dit scandalisé par l’absence de solution d’hébergement. « Nous avons sollicité le 115, explique la préfecture, mais il y avait déjà 300 demandes en attente et la ville n’a pas souhaité mettre de local à disposition. » La mairie de Bobigny estime que c’est à l’Etat de prendre les familles en charge. « Les gymnases sont faits pour pratiquer le sport, ça n’est pas une solution tenable pour héberger dans l’urgence », rétorque Catherine Peyge, la maire (PC) de Bobigny, qui rappelle qu’« un drame a été évité de justesse ». « Il faut que ces familles intègrent le droit commun et c’est à l’Etat d’y veiller. Il faut définir une solution humaine et pérenne en accord avec l’esprit de la circulaire d’août 2012. » Elle suggère la mise en place d’un « opérateur unique », « comme ce fut le cas dans les années 1960 pour résorber les bidonvilles de l’émigration algérienne autrement plus nombreuse » que celle des Roms. Elle a prévu d’en parler avec Jérôme Normand, tout nouvellement nommé à la préfecture de région pour s’occuper de cette question.

Ce bout de terrain, coincé entre les rails et une sortie d’autoroute et considéré comme un « délaissé », appartient en fait à la ville. Dès hier, la ville a commencé à nettoyer le site et le fait surveiller par des gardiens.

Source : Le Parisien

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Publié le 15 Septembre 2013

securite publiqueL’affaire a été traitée dans la plus grande discrétion par les policiers du commissariat d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Deux femmes, soupçonnées d’avoir organisé des vols aux domiciles de plusieurs retraitées, ont été mises en examen, le 6 septembre, puis placées en détention provisoire à Fleury-Mérogis (Essonne) et Fresnes (Val-de-Marne). L’une d’elles, employée depuis peu par la mairie d’Aulnay-sous-Bois, est suspectée d’avoir fourni les adresses des victimes à sa complice. Le 13 août, avenue de Savigny, une femme se présente à la porte du pavillon d’une retraitée, âgée de 84 ans. Cette dernière, en grand état de faiblesse, ouvre sans se méfier. L’inconnue explique qu’elle est assistante sociale et qu’elle a été missionnée par la mairie d’Aulnay pour lui rendre visite dans le cadre de « la mise en œuvre du plan canicule ».

Elle ciblait les retraitées

« La fausse assistante sociale a eu le temps de fouiller rapidement les lieux avant de ressortir, confie une source proche de l’affaire. Elle a réussi à s’emparer de la carte bancaire, de bijoux et d’un carnet de chèques appartenant à la victime. » Quelques heures plus tard, la même retraitée reçoit un appel téléphonique d’une femme, qui se fait passer pour la gestionnaire de son compte. Elle lui indique qu’elle doit faire opposition sur sa carte bancaire qui semble être utilisée à son insu. La fausse banquière lui demande le code confidentiel de sa carte. « Une fois en possession de ce moyen de paiement et du code, la voleuse, qui s’était évidemment fait aussi passer pour la gestionnaire du compte, a multiplié les achats dans plusieurs commerces, poursuit la même source. C’est ce qui a permis de l’identifier. »

Interpellée le 4 septembre, Dalila A., 39 ans, passe rapidement aux aveux. Elle confie avoir été renseignée sur les adresses de plusieurs de ses victimes par une assistante de vie, salariée de la ville d’Aulnay-sous-Bois. Dans la foulée, Maria L., 52 ans, est arrêtée. Selon les premiers éléments de l’enquête, une deuxième victime, âgée de 87 ans, a été identifiée et une quinzaine d’autres pourraient l’être prochainement. « L’employée de la ville est également impliquée dans une affaire de trafic de stupéfiants, indique un proche de l’affaire. Elle est soupçonnée d’avoir servi de nourrice à des dealeurs de la cité des Beaudottes à Sevran. » Sollicité, le maire d’Aulnay-sous-Bois n’a pas donné suite à nos appels.

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Septembre 2013

Après les violents orages du 19 juin dernier, qui ont causé de nombreux dégâts en Seine-Saint-Denis, un arrêté interministériel portant constatation de l’état de catastrophe naturelle a été publié au Journal officiel ce vendredi 13 septembre. Quatorze villes* du 93 sont concernés par l’arrêté. En revanche, la commune de Clichy-sous-Bois, qui en avait pourtant fait la demande, n’a pas été reconnue. Les particuliers impactés par les intempéries ont dix jours ouvrés pour avertir leurs assurances.

*Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Bondy, Drancy, Gagny, Livry-Gargan, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Les Pavillons-sous-Bois, Le Raincy, Rosny-sous-Bois, Sevran, Villemomble.

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Septembre 2013

garedunordcinema.jpgLa gare du Nord en travelling. Ses quais bruyants en plan américain. Ses couloirs bondés en contre-plongée. Son dédale de voies ferrées en vue aérienne. Depuis mercredi, la gare du Nord est star du 7e Art. La plus grande gare d’Europe est le « personnage » central du dernier film de Claire Simon, « Gare du Nord ». Au casting du long-métrage, on trouve Nicole Garcia aux côtés de Reda Kateb et François Damiens. Mais on croise aussi des « vraies gens », des travailleurs de la gare, la dame pipi, des SDF qui traînent, des commerçants, des passagers en transit, des jeunes de banlieue, etc.

Elle est la plus demandée

La réalisatrice Claire Simon a passé six mois en immersion dans la gare, sorte de ruche géante, avant de filmer en un temps record de deux mois. « Gare du Nord », ce n’est pas un film à suspense… mais plutôt une fresque touchante, ferroviaire et humaine, parfois onirique, sorte de canevas de vies. Dans la fiction, il y a Mathilde (Nicole Garcia), malade, qui croise le jeune Ismaël et dont elle tombe amoureuse, Il y a Joan, jeune femme, agent immobilier épuisée, et puis Sacha, qui cherche sa fille en fugue…

 Pour la SNCF, la gare du Nord star, ce n’est pas nouveau… « C’est la gare la plus demandée, se réjouit Philippe Laylle, le responsable pôle cinéma de la SNCF. C’est une belle vieille gare, listée aux monuments historiques. C’est aussi 1700 trains, 500000 voyageurs par jour, 80 000 m2, cinq niveaux liés par 44 escalators, des Eurostar, des Thalys, des lignes de métro, de RER et quelque 3000 personnes qui y travaillent. » « C’est un gros monstre », a résumé la cinéaste. Pour préparer le film, il lui a fallu deux ans de travail et de rencontres avec les cheminots et les voyageurs. Le tournage s’est déroulé avec une équipe réduite de dix personnes pour ne pas gêner la vie de la gare. Les heures de pointe ont été évitées… « Les gares magnifient le jeu des sentiments, assure Philippe Laylle, des émotions, des retrouvailles et des solitudes. »

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 6 Septembre 2013

conventionparis.jpgEntre Paris et la Seine-Saint-Denis, une véritable idylle est en train de naître. A l’occasion de la signature d’une convention, hier matin, Bertrand Delanoë, maire (PS) de Paris, et Stéphane Troussel, président (PS) du conseil général n’ont pas tari d’éloges sur les qualités de leurs territoires respectifs. Le texte prévoit 27 actions dans les domaines de la solidarité, de l’attractivité, de l’environnement, de la culture et de l’économie.

Et pour bien marquer le symbole, la signature a eu lieu sur une péniche qui a relié la Villette à Bobigny sur le canal de l’Ourcq. Le tout sous le regard bienveillant de Claude Bartolone, président (PS) de l’Assemblée nationale et d’Anne Hidalgo, candidate (PS) à la mairie de Paris.

Le maire de Paris n’a pas manqué d’emphase pour qualifier cette signature. « Je vis l’un des plus beaux moments des 14 ans passés à la mairie de Paris, s’enthousiasme-t-il. Car c’est la concrétisation de ce que j’ai expliqué aux Parisiens en 2001 : vous devez partager si vous voulez être heureux ». Au passage, il en profite pour égratigner l’opposition. « Avant 2001, mes prédécesseurs n’avaient envoyé que trois choses en banlieue : les déchets, les pauvres et les morts, insiste-t-il. La convention d’aujourd’hui va changer tout cela car nous avons de nombreux points communs avec la Seine-Saint-Denis sur l’hébergement d’urgence, la culture pour tous, la lutte contre l’habitat insalubre… »

De son côté, Stéphane Troussel rappelle que cette convention se justifie grâce au canal de l’Ourcq, véritable trait d’union physique entre les deux territoires. Mais pas seulement. « Le destin de Paris est lié à la Seine-Saint-Denis sur beaucoup de thématiques rappelées par Bertrand Delanoë, souligne le président du conseil général. Et surtout, notre département a de solides atouts à offrir comme notre jeunesse, la force vive de demain, notre foncier, pour accueillir l’activité économique, et bientôt des transports très performants ».

L’occasion était trop belle aussi pour Claude Bartolone d’inverser les rôles. « Paris est enfin devenu la banlieue de la Seine-Saint-Denis, plaisante-t-il. Je me rappelle qu’il y a quelques années, on évoquait le canal comme le ventre mou du département. Ce temps-là est révolu ».

Aucun calendrier n’a été défini. Beaucoup d’actions sont liées à la mise en place de plates-formes communes nécessitant à la fois de l’argent et du personnel. Or, pour qu’elles aboutissent à des applications concrètes, il faudra une volonté politique forte de la part des deux territoires. Mais en mars, des élections auront lieu à Paris et celles-ci peuvent tout changer car rien ne prouve que si la majorité change de camp, la convention sera appliquée avec autant de zèle.

Source : Le Parisien

 

 

 

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Publié le 5 Septembre 2013

voituresradars.jpgC’est une berline de couleur neutre, sans signe distinctif particulier, qui se fond dans la circulation et enregistre les excès de vitesse des véhicules qui la doublent sans utiliser de flash, même la nuit, grâce à son système infrarouge. Une astuce qui rend la nouvelle voiture-radar quasiment indétectable. Automobilistes imprudents, gare à vous! Car vous avez de plus en plus de risques de trouver cette arme anti-chauffard sur votre route.

Plusieurs records de vitesse déjà enregistrés

Après Paris, la petite couronne et l’Essonne, c’est au tour de la Seine-et-Marne d’être équipée depuis cet été. « Notre but est de dissuader les conducteurs roulant très vite et ceux qui pensent pouvoir nous repérer avec des appareils comme Coyote ou des applications communautaires sur leur téléphone portable », explique Jérôme Kaczmarek, commandant de l’escadron de sécurité routière de la gendarmerie seine-et-marnaise. @Le véhicule espion semble déjà remplir son objectif. Depuis sa mise en service, les gendarmes ont relevé plusieurs records : « 208 km/h pour une moto sur la N4 en journée au mois de juillet; 196 km/h pour une autre moto début juillet, toujours sur la N4 mais la nuit », se souviennent les militaires.

Ils ont constaté 18 infractions lundi entre 19 heures et 23 heures, et 12 hier entre 10 heures et 13 heures. Parmi elles, une Subaru a été flashée à 163 km/h sur la N4 entre Tournan-en-Brie et Châtres au lieu de 110. « Après déduction de 10%, la vitesse retenue sera 146 km/h, soit 3 points en moins et 135 € d’amende mais ce qui lui évite un retrait de permis », détaille le chef d’escadron. Une Opel a été flashée sur l’A4 à 165 km/h au lieu de 130, une Renault Clio à 142 km/h… Pour ces derniers, la sanction est tombée, sur le modèle des radars fixes.

 Chaque conducteur trop rapide reçoit ensuite par courrier l’amende indiquant le nombre de points retirés, expédiée par le centre de traitement automatisé de Rennes (Ille-et-Vilaine). « Attention, celle-là est pour nous », prévient le gendarme, hier, à bord de la voiture-radar, en voyant dans son rétroviseur une Peugeot 508 foncer à pleine vitesse sur la N4. Arrivé à hauteur des militaires, le conducteur comprend qu’il s’agit d’un véhicule-radar et achève son dépassement pied sur le frein. Trop tard. La photo est dans la boîte. Vitesse mesurée : 106 km/h. Le conducteur vient de perdre 45 € et 1 point sur son permis. Ce genre de sanction risque de se multiplier dans les mois qui viennent. Outre leur multiplication sur les routes franciliennes, les voitures-radars seront bientôt plus « performantes ». « Une évolution future » leur permettra également de flasher les véhicules arrivant en face. L’étau se resserre.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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