Publié le 17 Juin 2011

Sur le site de la mairie on peut lire que les problèmes respiratoires des plus bénins aux plus graves touchent chaque année des milliers d'aulnaysiens. De nombreuses enquêtes montrent que la fréquence des rhinites saisonnières (le "rhume des foins") mais aussi l'asthme et d'autres maladies respiratoires augmente chaque année. Les responsables : le tabac bien sûr mais aussi de nombreux facteurs environnementaux (pollution/ pollens / acariens etc).

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A l'initiative d'une association de professionnels de la santé, RESPI 93, et en partenariat avec la ville, plusieurs médecins et infirmières vous proposent le 18 juin sur le marché du Vieux-Pays de venir tester votre souffle. Toute la matinée, ils se relaieront pour vous aider à tester votre souffle mais aussi répondre à toutes vos questions sur les maladies respiratoires.

En s'inspirant du même principe, on aurait pu éventuellement plancher sur une journée du défibrillateur puisque la place de l'Eglise, qui accueille également le marché du Vieux-Pays, en dispose d'un exemplaire. En théorie, puisqu'en pratique la boîte censée l'abriter est vide depuis des mois. Elle l'était encore ce matin après avoir fait l'objet d'une utilisation en tant que mini-bar. Une forme plutôt inattendue d'utilité publique, vous en conviendrez...

Stéphane Fleury  

Source journée du souffle : aulnay-sous-bois.com

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Santé

Publié le 16 Juin 2011

coubron.jpgIl n'y a pas longtemps j'ai jeté un oeil sur le journal du conseil régional et suis tombé sur la page 10 consacrée à Coubron. Un article est dédié à cette ville d'environ 5 000 habitants située en Seine-Saint-Denis et qui se distingue par son caractère rural. L'accroche m'a bien plu : Coubron résiste au béton ! On y apprend comment cette commune cultive son originalité avec une volonté affichée de garder sa spécificité. La région a d'ailleurs l'air de s'en féliciter.

 En lisant, je n'ai pu m'empêcher de penser à Aulnay-sous-Bois. Evidemment, rien de comparable entre Coubron le village et notre bonne ville de plus de 80 000 habitants. A priori. Parce qu'à y regarder de plus près, l'idée qu'une commune à travers celles et ceux qui y vivent  soit attachée à certaines caractéristiques qui en font le charme ou la distinguent des autres n'est finalement pas une question de nombre.

 Prenons un exemple tout simple. Celui de la zone pavillonnaire. Elle représente un peu plus de 40 % du territoire aulnaysien, ce qui rend notre commune unique dans le département à bien des égards. La question n'est pas de rester figé sur des positions immobilistes qui excluraient la moindre évolution du tissu urbain. Elle est en revanche de savoir si en tant qu'habitants nous sommes prêts à laisser détruire cette spécificité sans réagir, seulement pour laisser assouvir à quelques-uns leurs délires mégalomanes d'une ville à plus de 100 000 âmes.

 J'ai souvent entendu parler d'égoïsme à propos de celles et ceux qui défendaient la zone pavillonnaire d'Aulnay-sous-Bois du bétonnage. A Coubron, dans le même département, on a l'air de trouver cela tout à fait normal. Avouez que c'est tout de même troublant...

Ci-dessous l'article en question :

Connaissez-vous la Seine-Saint-Denis ? Ses pâturages qui se perdent dans les bois, son paysage de bocage, ses champs vallonnés bordés d'arbres et de bosquets... Non ? C'est pourtant cette vision verte et aérée qui s'offre au visiteur de passage à Coubron (93). Ce village d'irréductibles ruraux cultive son originalité à l'abri de la forêt de Bondy à 14 kilomètres de Paris. Déterminée à préserver son patrimoine agricole et forestier, la commune s'est alliée à la Région et à l'Agence des espaces verts (AEV) d'Ile-de-France en signant la charte des coteaux de l'Aulnoye. Au programme : protection de la biodiversité, actions pédagogiques, aménagement des espaces forestiers, maintien d'une activité agricole respectueuse de l'environnement...

Bois et terre agricoles

La charte n'en est pas restée au stade des belles intentions. Les responsables d'un élevage laitier qui occupait 50 hectares à Coubron devaient partir à la retraite. Mais pas question de laisser l'exploitation se disperser ! "La commune craignait que soient laissées à l'abandon certaines parcelles moins intéressantes, explique Benoît Lelaure, chargé de mission à l'Agence des espaces verts d'Ile-de-France. Le risque était alors de voir se développer des occupations illicites. Pour protéger un espace, le mieux est d'y construire un projet." L'AEV se lance alors dans une vaste opération foncière : 4,7 millions d'euros sont mis sur la table pour acquérir au total 80 hectares de terres agricoles et de bois éparpillés entre une centaine de propriétaires. Ensuite, un appel à projet est lancé pour trouver un agriculteur capable de valoriser le domaine en respectant la charte et les vœux de la commune.

Ferme idéale

C'est la candidature de Thierry Leleu qui est retenue. Un vrai coup de coeur ! Ardent défenseur de l'agriculture biologique et des circuits courts de type Amap, Thierry Leleu est déjà à la tête d'une exploitation de 60 hectares, dans l'Oise, qui emploie six salariés. Son projet : faire de son activité à Coubron une vitrine. "Mais, précise-t-il, pas une ferme pédagogique artificielle, une vraie exploitation maraîchère ouverte sur le public." Dans deux ou trois ans, les Coubronnais reverront des vaches paître dans leurs prés, pourront peut-être acheter à la ferme le fromage local, récolter eux-mêmes leurs légumes ou les cultiver dans les jardins familiaux. En attendant, l'Agence des espaces verts, la commune et Thierry Leleu investissent et travaillent à faire pousser leur ferme idéale dans un îlot rural planté au milieu du béton.

Source : Jean-François Hennion, le journal du conseil régional. Juin 2011.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 16 Juin 2011

Des mérovingiens

Si tout le monde connait probablement les fameux Carolingiens du circuit Carole, il n'est pas certain en revanche que tous les habitants d'Aulnay-sous-Bois sachent que notre belle Cité abrite un cimetière Mérovingien. Il a été mis à jour à la suite de sondages au sol effectués à proximité du Vélodrome en vue de la construction de logements. Face à l'importance de la découverture le projet immobilier initial est tombé à l'eau et nos ancêtres ont gentiment été rendus à leur repos. Dans un monde idéal on pourrait bien entendu valoriser cet endroit pour en faire pourquoi pas un musée avec le support de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Mais tout cela a un coût et cette éventualité  n'est pour l'instant pas vraiment à l'ordre du jour.

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Il m'est parvenu à l'oreille que d'autres Mérovingiens se trouvaient peut-être en dessous de l'actuel Bricoman sans que je sois en mesure de vérifier cette information. La légende veut que leurs esprits s'amusent la nuit dans les travées de cette enseigne de bricolage. C'est pour cela que rien n'est jamais rangé dans les bons casiers. Les Mérovingiens sont visiblement facétieux. Sur les photos postées dans cette note on aperçoit assez nettement le profil du Galion et de deux tours. Cette balade urbaine a révélé que leur démolition couterait 15 millions d'euros.

On peut le constater aisément. Aulnay-sous-Bois semble être en pleine mutation, mais savons-nous seulement vers quelle ville nous allons ?

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L'ultime partie servira de conclusion. On se posera la question de savoir si les balades urbaines ça marche !

Stéphane Fleury  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 15 Juin 2011

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Actualité oblige, nous publions le communiqué de Gérard Voide pour le collectif des Riverains et Victimes du CMMP d'Aulnay-sous-Bois, transmis en fin d'après-midi, expliquant que le sous-sol de l'ancienne usine d'amiante CMMP du Vieux-Pays ne sera pas dépollué. Le sol devrait être recouvert d'une couche de macadam sur la partie située côté rue de Mitry et peut-être d'une couche de béton côté rue de l'industrie. L'étendue de la pollution semble rendre impossible une restitution totalement propre du terrain dont l'usage sera restreint.

Comme nous l'annoncions dans une note précédente, la réintégration des élèves du Bourg 2 dans les anciens locaux de l'école ne devrait pas intervenir avant la rentrée de septembre 2012, au mieux. Quant au coup financier de la dépollution rien ne garantit à ce jour que le CMMP paiera. Nul doute que ces éléments ne manqueront pas de provoquer débats et réactions à la fois du côté des élus, mais aussi  des habitants, parents d'élèves et corps enseignant.

En fin de communiqué il est rappelé qu'à ce jour 113 victimes ont été recensées.

Vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité du communiqué ci-dessous :

 J U I N   2 0 1 1

Le sous-sol de l’ancienne usine d’amiante CMMP du vieux pays d’Aulnay ne sera pas dépollué

RAPPEL :

Les associations se sont portées « en information volontaire » dans l’expertise en cours demandée par DeltaVille à la suite de la découverte d’amiante crocidolite sous les dalles des bâtiments B et C1 et d’un dépôt sauvage enterré de zircon radioactif.

 Une première campagne de 30 carottages, l’été 2010, révélait la présence d’amiante (amosite et chrysotile). Une deuxième campagne, cet hiver, par méthode d’excavation (enlèvement de terre par couches successives) révélait le même taux de pollution en amiante crocidolite.

Concernant le zircon radioactif, les campagnes de mesures de la CRIIRAD révèlent des mesures au compteur de 400, 700, 900, 1100 et jusqu’à 1500 coups seconde sur l’ensemble du terrain pour un « bruit de fond » normal de 90 à 140 coups seconde. Le Big Bag contenant les terres du débroussaillage de 2006, interrompu à la suite de l’alerte des riverains, tape de 1800 à 2000 coups seconde et contenait du minerai d’uranium manipulé à l’époque par des ouvriers sans protection. L’uranium 238 et le thorium 232 sont à faible activité, à vie longue de 4,5 et 14 milliards d’années. On comprend mieux les maladies liées aux radiations nucléaires qui se révèlent aujourd’hui après 36 années de pollution. A ce jour, nous n’avons pas de certitude d’absence de zircon en profondeur dans le sol.

Malheureusement, la dépollution en profondeur du sous-sol n’aura pas lieu ; elle ne sera même pas étudiée ni chiffrée malgré notre demande. L’experte travaille désormais sur le projet municipal.

Ainsi s’achemine-t-on vers une couche de macadam recouvrant la zone côté rue de Mitry et peut-être un bétonnage du sol côté rue de l’Industrie. Le terrain serait alors nettoyé sur une couche de 30 à 40 centimètres de terre, le « dépotoir » à zircon nettoyé sur un carré de 5 mètres sur 5 mètres à une profondeur envisagée de 1,5 mètre.

La municipalité opte pour la restriction d’emploi du terrain, ce que nous voulions éviter afin de ne pas hypothéquer l’avenir urbain du quartier et respecter le Code de l’Environnement : « remettre en l’état tel qu’aucun danger s’y manifeste », principe venant opportunément d’être remis en cause par une modification officielle ; quand une loi est trop contraignante, on l’allège !...

Pour le paiement de la dépollution par le CMMP pollueur, nous avons de bonnes raisons d’en douter, en dépit des procédures en cours en justice, même si nous ne baissons pas les bras. « Que vous soyez puissant ou misérable » disait Monsieur de la Fontaine …

Les associations resteront vigilantes jusqu’au bout.

La rentrée scolaire à l’école du Bourg se profile plutôt à l’horizon de septembre 2012 , en espérant qu’aucune nouvelle découverte n’intervienne en cours de travaux ; en effet,  personne n’a jamais voulu prendre en compte l’existence de fosses enterrées et autres  volumes creux maintes fois signalées par les associations.

BILAN A CE JOUR DES VICTIMES :

113 malades recensés dont 28 mésothéliomes et des pathologies liées aux radiations nucléaires (cancers du foie, de la moelle osseuse, des ovaires, de la prostate …).

La moitié de ces malades ont été contaminés parce qu’ils habitaient autour de l’usine.

Les associations participent à une étude officielle en vue d’évaluer l’ampleur de la catastrophe sanitaire provoquée par la pollution de cette usine. C’est l’aboutissement d’une demande auprès de Monsieur Bernard Kouchner datant du 20/10/1998 ! … elles sont présentes également au Comité de Pilotage initié par la ville pour rechercher et aider les victimes à faire valoir leurs droits, mettre en place un suivi médical pour les personnes qui ont été exposées, engager un travail de mémoire.

Pour plus d’information, voir le site internet de Ban Asbestos France.

Si vous voulez nous aider dans notre bataille

vous pouvez adresser tout don (chèque à l’ordre de Ban Asbestos France à adresser à la trésorière Nicole Voide – 21 rue du Commerce (esc.5) 94310 Orly

  ou  tout carnet de timbres poste pour nos envois groupés aux riverains sans mail.

MERCI D’AVANCE

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 15 Juin 2011

De la densification et des mérovingiens

Après le parking Atac et la rue du 8 mai 1945, la balade urbaine dans le quartier Mitry s'est poursuivie pour atteindre une vaste étendue verte  située en face du stade Vélodrome. Cette large parcelle est notamment utilisée tous les week-ends pour des parties de football endiablées. A terme, la Municipalité a prévu de retraiter totalement l'espace pour en faire un Eco-quartier. C'est à la mode et ça sonne bien.  A écouter les conversations, l'impression générale était qu'à Aulnay-sous-Bois on finirait inévitablement par aménager toute friche abandonnée, ce qui peut très bien se concevoir, mais aussi le moindre petit bout de terrain.  Au nom de la densification.

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D'ailleurs c'est un phénomène qui tend à se généraliser en ce moment même dans la zone pavillonnaire (Zone UG) par exemple. Un terrain qui accueillait autrefois un seul et unique pavillon se trouve divisé pour en accueillir deux voire trois. A la cité Arc en ciel, cette fois sur une parcelle située en zone UD, on exploite presque totalement les possibilités du plan local d'urbanisme pour construire un maximum quitte à remettre en cause l'esprit du quartier qui reposait sur l'unité architecturale de 62 pavillons sociaux dont chacun s'accordait pourtant à louer la réussite en terme de conception. La zone UA, la plus dense par définition,  n'est pas non plus épargnée comme le démontrent la rue Fernand Herbaut et l'Impasse des Marronniers où les riverains peinent à faire baisser le niveau d'une construction sous prétexte de mettre en péril la rentabilité de l'opération immobilière en cours, leur dit-on.   

Aulnay-sous-Bois semble prise de la fièvre d'Urbicande. Il faut construire vite et partout en exploitant la moindre parcelle.  En parlant d'exploiter justement il est presque troublant de juger sévèrement PSA qui pense à rationaliser ses moyens de production au nom de la rentabilité quitte à étouffer les emplois et les salariés et d'expliquer aux habitants d'un quartier qu'il faut bétonner au maximum pour garantir l'équilibre financier d'une opération immobilière quitte à étouffer les espaces de respiration nécessaires au bien vivre ensemble...

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Mais revenons à la balade. Nous avons jeté un œil sur le carrefour Bricoman  et son rond-point totalement ridicule pour ne pas écrire dangereux. La rue Maximilien Robespierre qui y conduit devrait être déviée vers l'autre carrefour où convergent déjà la rue Claude Debussy et l'avenue de Savigny.  L'extension de la rue du 8 mai devrait également rejoindre ce point. (C'est plus clair en regardant sur la carte ci-dessous. J'ai indiqué en orange la déviation de la rue Maximilien Robespierre et le prolongement de la rue du 8 mai).

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Cette promenade urbaine interactive s'est enfin achevée au niveau du carrefour Robert Schumann. Il est prévu la création d'une liaison publique vers le quartier du Gros Saule l'idée étant de désenclaver les quartiers en créant des passerelles entre eux...

Et les mérovingiens me direz-vous. Dans la note qui suit...

Stéphane Fleury, blogueur en balade urbaine  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 15 Juin 2011

S1I19C'était la grosse actualité du vendredi soir dernier du côté sud de la voie ferrée. The place to be comme disent outre-Atlantique les campeurs qui squattent jour et nuit devant la nouvelle maison de DSK. Même Marc Fretter était . C'est dire l'importance de l'événement. Au programme il est vrai, une tentative inédite de co-élaboration d'un projet d'aménagement urbain à Aulnay-sous-Bois. Elus et habitants devaient en effet plancher sur le devenir de l'ancien centre des impôts dans le secteur Croix-Blanche. 

 Inutile de ménager le suspense. L'expérience a tourné court. Si Jacques Chirac avait été dans la salle il aurait dit "elle a fait Pschitt !" Il faut dire que les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette concertation étaient particulièrement épouvantables. Entassé comme du bétail à 200 ou 250 dans le réfectoire de l'école république, le public s'est montré peu réceptif malgré les bonnes intentions du cabinet CUADD ( Concertation en Urbanisme et en Architecture pour un Développement Durable) qui a essuyé les plâtres de la démocratie participative à la sauce aulnaysienne.

 Rien ne garantit toutefois qu'organisée dans un espace aéré et plus convivial cette réunion aurait rencontré un franc succès. En effet, dés le début, les habitants ont clairement manifesté leur hostilité  au projet avant même qu'il ne soit totalement présenté. Les "on n'en veut pas, on n'en a rien à foutre, c'est pas la peine on ne veut pas d'immeubles, on ne veut pas de logements sociaux, on sera devant les pelleteuses" ont fusé dans la salle. Dans un chahut relatif, les deux axes principaux envisagés pour l'aménagement de cette parcelle d'un peu plus de 4 000 m² ont été portés à la connaissance du public.

dialogueurbain.JPGHypothèse numéro 1 : 45 logements accompagnés d'une crèche et de la mairie annexe. Hypothèse numéro 2 : 65 logements accompagnés de la seule mairie annexe. La proportion de logements sociaux de ce programme de construction pourrait osciller entre une dizaine et une vingtaine. Des variantes de disposition et de hauteur des bâtiments ont été présentés sans convaincre davantage. L'opinion générale préférait ostensiblement des pavillons ou bien un parc. Plus la soirée avançait et plus les esprits s'échauffaient. Il manquait indéniablement la présence du maire, Gérard Ségura. Aurait-il été capable, lui, de mieux porter et défendre le projet ?

 Au rayon des grands absents ou des silencieux, les représentants de l'UMP, des Verts ou du PCF ont remporté la palme. Dans ces conditions, un large boulevard s'ouvrait pour le Parti Radical local et son représentant le plus connu, Jacques Chaussat. Ce dernier a eu le mérite de poser la vraie question fondamentale de cette soirée à savoir quelles étaient les limites de cette co-élaboration entre élus et habitants et à qui appartiendrait la décision finale ? Sur ce point, l'adjoint à l'urbanisme, Guy Challier, a répondu sans ambigüité. Le projet fera l'objet d'un vote en conseil municipal, seul véritable décisionnaire au final.

C'est la fameuse frontière entre la démocratie participative, censée permettre aux habitants d'agir réellement sur les décisions de la mairie, et la démocratie représentative exercée par les élus à travers leurs mandats. Dans les faits, les premiers proposent mais les seconds disposent en tout état de cause. Dans ces conditions, la concertation a pu paraitre largement corsetée ou même déjà ficelée dans la mesure où les riverains devront à priori se prononcer entre les deux hypothèses et ses variantes évoquées plus haut. Une personne dans la salle a ainsi résumé à sa façon la démocratie participative et la manière dont l'exécutif municipal présentait le projet : "c'est avec ou sans vaseline".

Monsieur Chaussat a ensuite poursuivi son propos en pointant du doigt le manque de commerces et d'équipements du secteur rendant inopportun, de son point de vue, une construction trop dense de logements à cet endroit. La soixantaine de places de parking incluse dans le projet d'aménagement ne serait pas non plus suffisante pour résorber les problèmes de stationnement du quartier. Copieusement applaudi, le leader local  du Parti Radical a toutefois posé une question qui est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe. Il souhaitait savoir avec une certaine insistance quel serait le pourcentage réel de logements sociaux inclus dans cette opération. On n'ose croire que Jacques Chaussat puisse être réticent à une meilleure mixité sociale à Aulnay-sous-Bois dusse-t-elle franchir la voie ferrée côté sud. Alors, quel est le bon taux à son avis ? C'est aussi la question que se pose David dans sa note (ici).

Côté réglementaire maintenant, le projet induit nécessairement une modification du plan local d'urbanisme ce qui a fait réagir Denis Cahenzli actuel co-président du conseil de quartier centre gare,  président de l'association des Amis d'Aulnay et ancien directeur des services Voirie et Espaces verts  à la mairie d'Aulnay. Il a clairement critiqué "les constructions successives, projet par projet, dans une ville que vous ne maîtrisez plus" laissant entendre l'utilisation de tous les recours possibles contre l'actuel  projet.  Son intervention a fait remonter à la surface d'anciennes querelles politiques qui ont fait sortir Philippe Gente, l'adjoint à la démocratie participative, de sa réserve habituelle.    

Quoi qu'il en soit, les discussions devraient se poursuivre dans le cadre de conseils de quartier élargis pour l'occasion aux habitants du secteur...  

Pour être totalement complet sur la question vous trouverez ici le résumé d'Aulnay-Radical et celui de Petit Louis monté sur le pont pour parler plu.

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 14 Juin 2011

J'en avais croisé deux du côté du collège Claude Debussy... Depuis, elles semblent s'être déplacées et avoir rencontré d'autres copines en chemin...

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 14 Juin 2011

quartiersdevie.jpgDeux photographes, David Cousin-Marsy et Geneviève Hofman, ont sillonné pendant 8 mois, de novembre 2010 à juin 2011, trois quartiers de la ville : Les Etangs, le Merisier et la Rose des Vents. A travers leurs photos, ils ont restitué la mémoire du quartier et les témoignages des habitants.

Ce projet a une vocation artistique bien sûr, mais il porte également une ambition sociale et urbaine puisqu'il choisit pour décor les quartiers nord, qui bénéficient d'un Programme de Rénovation Urbaine (PRU). Un quartier en pleine transformation que les habitants ont appris à redécouvrir ! Stimuler la création par le dialogue entre habitants et artistes : tel est l'un des objectifs du projet de résidence artistique "Quartiers de vie, Regards d'Aulnaysiens".

La réalisation de cette exposition exceptionnelle a permis d'impliquer les habitants dans le cadre d'ateliers participatifs qui les ont rendus pleinement acteurs du projet. Une trentaine d'ateliers ont réuni près de 200 participants : des habitants, seuls ou en famille. Des locataires cultivant les jardins du Zéphyr. Des enfants encadrés par l'association des Femmes Relais. Des enfants fréquentant le centre social Albatros et des adultes participant aux ateliers du centre social les 3 Quartiers.

En prenant les clichés que vous trouverez ci-dessous j'ai eu l'occasion d'échanger avec quelques jeunes du quartier intrigués par le regard que  je pouvais porter sur cette exposition. Nous sommes arrivés à la même conclusion : c'est cool ! En repartant sur mon vélo avec ces photos en mémoire quelque chose me trottait dans la tête sans que je parvienne à pouvoir y coller des mots. Mon cerveau s'en est finalement chargé en me rappelant cette évidence : une ville c'est certes des bâtiments mais c'est avant tout des habitants...

L'expo photos dure jusqu'au 18 septembre. Direction le nord vers le Galion rues Edgar Degas et Christophe Colomb.

Stéphane Fleury, blogueur itinérant     

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 14 Juin 2011

festivallatinoandalouDu 17 au 24 juin 2011, la 6e édition du festival Latino-Andalou revient à Aulnay-sous-Bois et en Seine-Saint-Denis avec une programmation éclectique et colorée. Pendant 8 jours, concerts, spectacles, bals, expositions, lectures et séances cinéma se succèderont au rythme des sonorités latines.

 

Rendez-vous des aficionados du flamenco ou de la salsa, des musiques traditionnelles, des batucadas, des spectacles équestres mais aussi des musiques afro-cubaines ou du hip-hop, ce festival multiculturel

à l’esprit toujours plus festif vous permettra de découvrir ou de redécouvrir toute la diversité et l’étendue artistique de l’héritage universel et multiformes de la culture latino-andalouse.

 

Alors prenez date et n’hésitez pas à voyager de ville en ville, car le festival Latino-Andalou s’étend cette année pour la première fois à d’autres villes de Seine- Saint-Denis : Aubervilliers, Saint-Denis et Livry-Gargan avec le soutien de l’association Villes des Musiques du Monde.

 

Vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité de la programmation de cet événement en cliquant ici.

Bon festival à tous !

Source : aulnay-sous-bois.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 13 Juin 2011

Vous l'aurez remarqué en ce lundi de pentecôte de solidarité c'était jour de brocante à Aulnay-sous-Bois. Gros succès.  Les voitures ne trouvaient pas de places pour se garer et squattaient allégrement le peu de pistes cyclables que compte notre bonne ville. Bref, la routine. Cet après-midi, muni d'un vélo, j'ai fendu la foule compacte comme Moïse la Mer Rouge. A la recherche de Louis la Brocante. C'est lui sur la photo ci-dessous.

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Mais pas de bol je ne l'ai pas trouvé. Quand ça veut pas ça veut pas. Ceci dit, comme en témoignent les deux photos qui suivent, prises successivement avenue Anatole France et place du Général Leclerc, le commerce de proximité a vraiment de l'avenir quand les bonnes affaires sont au rendez-vous...

 Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 13 Juin 2011

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Aulnay d'hier et d'aujourd'hui...

Publié le 10 Juin 2011

Rendez-vous au Cap, 56 rue Auguste-Renoir Tél : 01 48 66 40 38

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 10 Juin 2011

S1I19Oh mais que se passe-t-il ? Mais que se passe-t-il ? Oh qu'est-ce-qui se passe ? La Municipalité qui organise une réunion publique de concertation avec la population à propos de l'aménagement futur de l'ancien centre des impôts dans le secteur Croix-Blanche. Avec pour objectif d'aboutir à l'élaboration d'un projet co-élaboré, cohérent et partagé ! Non mais pince-moi je rêve ! On est bien à Aulnay-sous-Bois et pas à Lourdes ?! Quelle métamorphose spectaculaire ! Cet exécutif serait-il sur le point d'évoluer d'un urbanisme imposé aux habitants avec force et cynisme à un urbanisme participatif dans lequel les citoyens ont  encore leur mot à dire ?  Les bras m'en tombent !

 En effet, on a vraiment du mal à y croire tant l'histoire récente est chargée d'épisodes malheureux. La cité Arc en ciel et ses tilleuls coupés est le plus emblématique d'entre eux. On peut citer également l'indifférence à laquelle se heurte l'association de défense des riverains de la rue Fernand Herbaut et de l'Impasse des Marronniers. Ces exemples, noyés parmi tant d'autres, ont fini par former une vague de contestation citoyenne sans précédant, entamant largement le crédit d'une municipalité pourtant avide de déclarations tapageuses dans l'hebdo de communication Oxygène.

 Ainsi, dans l'organe de presse locale, la démocratie participative de Philippe Gente en promettait des tartines. Le temps où les mairies décidaient seules était révolu et les habitants seraient étroitement liés au processus décisionnel nous expliquait-on à longueur de pages. Mais dans les faits les projets urbains les plus  fous germaient, notamment dans la zone pavillonnaire, rue des Saules ou rue Riquet-Doudeauville par exemple. Des aménagements qui piétinaient allégrement le Plan Local d'Urbanisme en vigueur et les belles promesses du programme électoral Aulnay renait qui prétendait pourtant protéger et étendre la zone pavillonnaire ! Et les élus pensaient pouvoir les imposer sans que la population ne finisse par réagir et s'unifier ?  

croixblanchelogo.jpgAvec le recul, c'est franchement une erreur stratégique manifeste. Elle parait même surprenante pour de supposés fin limiers de la politique. N'aurait-il pas été préférable d'expliquer clairement à la population les nécessités auxquelles la nouvelle majorité était confrontée : le plan de rénovation urbaine, les millions de subvention en péril ? En jouant cartes sur table. En prenant seulement un peu de temps pour réfléchir à des endroits possibles pour construire. Une fois identifiés, les élus, les cabinets d'architecte et les habitants des quartiers auraient pu se réunir pour proposer, discuter, retravailler des esquisses jusqu'à envisager la solution la plus adaptée aux contraintes de chacun.

 Il fallait au moins laisser une chance à cette manière de fonctionner. Une chance aux habitants de s'approprier leur ville en leur donnant vraiment l'opportunité de travailler à un avenir commun. Au lieu de cela, l'urgence a tout excusé. La précipitation et l'arbitraire, détruisant durablement la confiance qui est pourtant l'une des clés fondamentales pour qu'un électeur choisisse votre nom lorsqu'il dépose son bulletin dans l'urne...

 Alors, dans ces conditions, on peut légitiment se demander si ce revirement à mi-parcours de mandature est simplement stratégique en vue des échéances futures ou s'il y'a une véritable prise de conscience que les méthodes brutales employées jusqu'ici doivent laisser place à un vrai dialogue ? Il est encore trop tôt pour le dire... Hier soir, en parlant de l'ancienne usine d'amiante, Alain Amédro, non sans malice, rappelait que la mémoire des hommes, notamment en politique, était volatile. Mon petit doigt me dit que celle des aulnaysiens ne l'est pas et qu'ils se souviendront le moment venu...       

Rendez-vous ce soir à 19h30 au réfectoire de l'Ecole République-Le Parc 2, rue du Docteur Lavigne.

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 9 Juin 2011

chantier-250x187Les éléments suivants viennent de tomber à l'instant du conseil municipal d'Aulnay-sous-Bois actuellement en cours. La réintégration de l'école du Bourg 2 dans ses locaux d'origine ne devrait pas intervenir avant les vacances de février ou avril 2012. La raison en est que l'expert, chargé d'apprécier l'étendue de la pollution du sol ainsi que de préconiser la nature des travaux à effectuer en fonction de l'utilisation future du terrain, ne rendra son rapport qu'en Septembre 2011. Le chantier de désamiantage ne reprendra qu'après cette date.

 Le calendrier prévoit que l'expert remette d'abord une note préalable le 22 juin. Le conseil municipal devrait alors se prononcer le 7 juillet sur la destination finale du terrain. Cette décision pourrait occasionner des débats forts animés. En effet que faudra-t-il faire du site ? Construire ou non ? De la réponse à cette question dépend l'ampleur des travaux de dépollution et les charges financières qui vont avec.

algecoLe maire, Gérard Ségura, a évoqué la possibilité d'un parking et d'un espace vert, ce qui aurait l'avantage de réduire la durée des travaux et le montant de la facture. Alain Amédro pour Europe-Ecologie-Les Verts a émis des craintes sur cette option.  "La mémoire des hommes est volatile, surtout en politique, a-t-il précisé et il est inconcevable de faire courir le moindre risque aux générations futures en laissant un terrain pas totalement dépollué". Cette vision a d'ailleurs été partagée par Jacques Chaussat pour le Parti Radical et le député Géraud Gaudron  qui considèrent que, compte tenu des sommes déjà engagées, la dépollution doit être totale.

 Monsieur Ségura a conclu qu'il faudrait peser le pour et le contre de chaque possibilité mais que l'élément financier ne devait pas être négligé. La note s'élève déjà  à plus de 10 millions d'euros et les caisses de la ville ne sont pas une source inépuisable. Il a d'ailleurs au passage sollicité des aides pécuniaires supplémentaires de la région et de l'Etat. En conclusion, comment le terrain sera-t-il utilisé ? Construction de logements, d'un commissariat ou extension du groupe scolaire ? Simple parking et espace vert ? Personne ne le sait encore à l'heure où s'écrivent ces lignes. Seule certitude pour le moment, les élèves du Bourg 2 feront une rentrée supplémentaire dans les préfabriqués situé actuellement sur un terrain de la commune de Sevran.

Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 9 Juin 2011

jobetebeausevran.jpgPour la première fois, le centre commercial Beau-Sevran organise aujourd'hui et demain sa bourse de l'emploi et de la formation, deux journées d'échanges, de rencontres et de recrutements destinés aux candidats en recherche d'emploi, de stage ou de contrat d'alternance. Une vingtaine d'entreprises seront présentes - Axa, Carrefour, Leader Price... - ainsi que l'armée et la gendarmerie. Les offres d'emploi seront mises en ligne sur le site Internet ici.

Il vous reste la journée de demain de 10h à 18heures dans le centre commercial Beau-Sevran pour trouver votre bonheur. Bon courage et bonne chance.

Source : Le Parisien du jeudi 9 juin 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 9 Juin 2011

S1I3Le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën prévoirait de fermer son site d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) "courant 2014" et celui de Sevelnord (Nord) en 2013, menaçant 6.200 emplois, selon un document interne du groupe présenté à la presse jeudi par la CGT.

Le syndicat confirme les informations révélées plus tôt par le site d’information Mediapart . L'usine d'Aulnay-sous-Bois est non seulement la cinquième du groupe avec 3500 salariés mais en plus elle est historique, elle a été construite en 1972. Toutefois le site ne cesse de réduire le nombre de ses salariés. En 2004, l’usine qui produit aujourd’hui la nouvelle C3 comptait encore 6500 salariés.

Document préparatoire

De son côté, le groupe indique qu’il n’y «a pas d’actualité sur Aulnay-sous-Bois». Dans un communiqué, le groupe indique que "l’usine produit la nouvelle Citroën C3, lancée en octobre 2009, et qui est le véhicule le plus vendu de la gamme Citroën avec près de 310.000 ventes en 2010. Le document diffusé ce jour par la CGT est un document préparatoire datant d’il y a près d’un an sur la compétitivité industrielle à long terme du groupe en Europe. Il ne constitue en aucun cas un relevé de décisions. Anticiper sur ces sujets dans le contexte de crise qui était celui de l’industrie automobile à l’été 2010 était, et reste, du devoir de la direction générale".

Et de poursuivre : "La compétitivité des sites industriels français est au cœur des réflexions de PSA Peugeot Citroën, qui prend une part active au débat public sur ces questions. En interne, c’est un sujet qui fait l’objet d’échanges réguliers avec les partenaires sociaux de l’entreprise. Au cours du dernier CCE du 26 mai, l’ensemble de ces sujets a été abordé et la CGT n’a posé aucune question. Dans le cadre de ces échanges, la direction convoque un comité central d’entreprise exceptionnel dans les prochains jours pour une mise au point sur le sujet.

PSA Peugeot Citroën rappelle qu’il produit en France près de deux fois plus de véhicules qu’il n’en vend et 85% de ses moteurs.

Par ailleurs, d’autres suppressions d’emploi seraient prévues sur d’autres sites en France et en Europe. La CGT a ajouté que "plusieurs centaines d'emplois étaient menacés sur le site de Madrid" également.

Bruno Lemerle, représentant de la CGT au CCE central et au comité de groupe européen, a reproché à la direction de leur avoir "menti depuis des années". "On va demander des comptes", a-t-il prévenu. De son côté, Jean-Pierre Mercier, délégué syndical à Aulnay, a dénoncé un "plan scandaleux, révoltant". "On va sacrifier Aulnay pour surexploiter les usines de Poissy (Yvelines) et Mulhouse, et développer le low cost", a-t-il dit. Selon la note de stratégie présentée par la CGT, la Turquie, le Maroc et les pays d'Europe centrale et orientale sont cités parmi les pays susceptibles d'accueillir de nouveaux sites.

Source : Le Figaro.fr du 09/06/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 9 Juin 2011

logoministereeducation.jpgAulnaylibre ! poursuit sa petite exploration du monde de l'éducation nationale. Après Laura, hier, qui déclarait avoir trouvé le poste de ses rêves voici le témoignage d'une enseignante d'Aulnay-sous-Bois.

Émilie Clair, enseignante en histoire-géographie au collège Christine-de-Pisan à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

«Les premières années dans le métier sont difficiles. En tant que professeure certifiée, j’ai débuté à 1500 euros par mois, après ma maîtrise. Cela fait un faible pouvoir d’achat, quand on a bossé pour avoir un bac +5. Avec un tel niveau de vie, on évite les restos, les sorties. On anticipe et on économise pour les vacances. On compte en permanence. Et c’est encore pire quand on habite, comme moi, en région parisienne. Personnellement, j’ai eu la chance de pouvoir rester vivre chez mes parents les deux premières années. Mais, dans mon lycée, les professeurs débutants qui viennent de province habitent tous en colocation. Pour gagner plus, de nombreux collègues effectuent des heures supplémentaires. D’autres donnent des cours particuliers.

Mais, dix-huit heures de cours, cela signifie déjà beaucoup de travail de préparation à la maison, surtout quand on débute. Alors, prendre des heures supplémentaires, c’est très lourd, ça rajoute de la charge de travail et c’est courir le risque d’être moins efficace. Après, on s’étonne que la profession soit moins attractive. En tant que fonctionnaire de catégorie A, nous sommes censés être des cadres, “concepteurs de notre métier”. Mais vu notre niveau de rémunération, je n’ai pas du tout l’impression d’être reconnue en tant que telle.

De plus, les conditions d’entrée dans le métier se sont considérablement dégradées: on demande ainsi à des professeurs stagiaires d’assumer des cours à temps plein sans formation. Il faut que les choses changent. Mais, je constate un malaise, un tabou, chez les enseignants autour de la question du pouvoir d’achat. Ils sont assez prompts à se mobiliser sur les conditions de travail, mais n’osent pas trop dire qu’ils sont mal payés. On dirait qu’ils ont intégré le discours qui fait de nous des privilégiés de la fonction publique. Il faut casser cette image.»

Propos recueillis par Mehdi Fikri

Source : l'Humanité.fr. Le 31 mai 2011.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Education

Publié le 8 Juin 2011

gareaulnayrerbLundi 6  j'ai pris une décision de fou. Je me suis mis dans l'idée d'aller au boulot en transports en commun depuis Aulnay-sous-Bois. Résultat des courses, pour un trajet qui me prend habituellement 20 minutes en voiture, j'ai mis 1 heure 20. Et encore parce que quelqu'un s'est dévoué à tirer le signal d'alarme pour stopper le train au bon endroit. Il faut dire qu'on nous avait annoncé un parcours exceptionnellement omnibus pour compenser les cafouillages de remise en route après un week-end de travaux de rénovation du RER B+.

Mais en fait on a tenté de flouer les passagers et de sucrer les arrêts comme s'ils n'allaient pas s'en apercevoir ! Alors, excédés par les temps d'attente et ce mensonge grossier ils ont pris leur responsabilité. Quitte à descendre ensuite au milieu des voies et ajouter une couche au problème. C'est sans doute l'époque qui veut ça...    Du coup j'ai eu tout le loisir de feuilleter mon Direct Matin.

laura.jpgJ'ai alors pu faire connaissance avec Laura en page 13. Laura. La trentaine sereine, concentrée sur son bouquin. Faut dire qu'elle a de quoi être heureuse Laura. Elle a trouvé le poste de ses rêves. Dans l'éducation nationale, qui recrute. C'est l'avenir qu'elle a toujours envisagé. L'avenir, pour elle, c'est de faire vivre et partager sa passion, transmettre des savoirs et des valeurs, se consacrer à la réussite de chacun de ses élèves. C'est pour cela qu'elle a décidé de devenir enseignante.

 Je suis quelque peu troublé pour ne pas écrire consterné par cette annonce totalement idéaliste par rapport à certaines réalités. Je n'ai pas à chercher très loin. Je vais prendre ma belle ville d'Aulnay-sous-Bois. Il s'y passe actuellement un phénomène tout à fait intéressant à observer. Les parents d'élèves de différentes écoles de la ville se regroupent. Des contacts se nouent même avec d'autres agglomérations du département. Ce processus en cours qui s'accompagne d'actions de mobilisation vise à dénoncer les conditions dégradées dans lesquelles s'exerce l'éducation des enfants à l'école publique. Classes surchargées, journées de classe non assurées faute de remplaçants parfois pendant des semaines, présence aléatoire de personnel lors des garderies du matin et du soir, garderie sans aucun contenu pédagogique, études surveillées plutôt que dirigées. Jusqu'à la suppression toute récente de 8 postes de RASED, ces enseignants spécialement formés pour s'occuper des enfants éprouvant des difficultés.

 Je ne dis pas que toutes les écoles de la ville cumulent ces handicaps mais c'est un éventail déjà conséquent à mon goût de ce que j'ai pu observer et rencontrer en tant qu'élu de parents d'élèves. Pourtant, dans le même temps, on s'émeut dans le journal que la jeunesse du département n'est pas assez formée pour trouver un travail et que le taux de chômage de cette frange de la population est préoccupant.  De quoi en perdre son latin et éprouver un véritable malaise.

Que l'on ne se méprenne pas sur le sens de cette note. Elle n'est pas dirigée contre le personnel enseignant. J'ai toujours trouvé beaucoup d'énergie et de dévouement à celui que j'ai croisé. Et ceci malgré la logique cynique d'un système éducatif public qui, faute de savoir comment s'améliorer, use de manière implacable au fil du temps des méthodes qui s'apparent à celles d'entreprises privées où la gestion purement comptable et financière prend le pas sur l'humain. La manière dont la délégation des parents d'élèves d'Aulnay-sous-Bois a été reçue par l'inspection académique à Bobigny est de ce point de vue particulièrement éloquente. A la fois sur la forme. Certaines écoles et leurs représentants ont été écartés arbitrairement de la réunion. Mais aussi sur le fond, l'inspecteur assumant sa fin de non-recevoir aux demandes des parents avec une logique froide.     

Alors je donne rendez-vous à Laura dans un an. Après sa première année d'enseignement. On verra si, dans ces conditions, elle a toujours le sourire...

Stéphane Fleury  

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Education

Publié le 8 Juin 2011

a diapo secheresse1Je suis tombé sur cette coupure de presse hier (voir en fin d'article). La préfecture demande aux habitants de Seine-Saint-Denis d'économiser l'eau. A cause de la sécheresse. C'est du bons sens non ? Ceci dit, j'ai trouvé presque paradoxal ou/et amusant  que cette annonce sorte justement au moment où la pluie recommence à tomber ! N'y aurait-il pas un problème de timing ou d'anticipation ? Ainsi, ne serait-il pas plus efficace de rappeler à la population à échéance régulière les fondamentaux de bonne pratique histoire de la sensibiliser à un certain nombre de problématiques avant que les catastrophes arrivent ?

 En parlant de catastrophe et d'anticipation justement, prenons l'exemple du nucléaire. L'accident de Tchernobyl intervient en 1986 mais il faut attendre 2011 et Fukushima pour envisager sérieusement une éventuelle sortie au mode énergétique qui actuellement fournit environ 80 % de notre électricité. Même Yves Cochet, député écologiste de Paris et accessoirement ministre de l'environnement sous le gouvernement Jospin en 2001, se réveille subitement dans le Charlie Hebdo n°979 du 23 mars 2011 en déclarant "oui, on peut sortir du nucléaire en 25 ans !" Et combien de temps s'est-il écoulé entre Tchernobyl et Fukushima ? 25 ans justement !  25 longues années pour y penser ? S'il faut 25 ans à certains politiques pour mûrir leurs solutions et 25 ans pour les appliquer on est pas sorti du nucléaire !

sablesbitumineuxavantapres.jpgBon je sais c'est un peu facile mais j'ai comme l'impression que je pourrais décliner cet exemple à l'infini. A une échelle de temps et de lieu différentes. Prenez la fameuse société de l'après-voiture. Cela fait des années qu'on nous bassine que les énergies fossiles se raréfient et qu'il faut songer à une alternative ne serait-ce que pour soulager la facture des ménages. Or on ne voit rien venir. Au contraire on continue d'exploiter la moindre goutte de pétrole jusque dans les sables bitumineux avec des conséquences dramatiques sur l'environnement comme dans l'état de l'Alberta au Canada. Avec un cynisme consternant : il faut consommer un baril de pétrole pour en produire deux ! Mais bien sûr au prix du marché c'est encore rentable ! Et ne parlons pas du gaz de schiste... Allez, n'y pensons pas trop. Roulons et chauffons-nous comme si de rien n'était. On verra bien quand l'urgence sera véritablement urgente !   

L'urgence précisément n'est pas toujours bonne conseillère pourtant. Localement notamment. Regardez le PRU (Plan de rénovation urbaine) d'Aulnay-sous-Bois par exemple. On détruit 821 logements et seulement après on se pose la question de savoir où on va bien pouvoir les reconstruire ?! Du coup on cherche, dans l'urgence, des endroits pour construire tout et n'importe quoi en évoquant les contraintes financières de l'ANRU (l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine) qui peuvent faire perdre des millions d'euros à la municipalité. Alors l'urgence excuse tout. L'accélération du processus décisionnel, le manque de concertation des habitants et des quartiers et finalement l'arbitraire ! D'où les vives tensions que notre ville connait actuellement sur les questions d'urbanisme, thème qui divise la population au lieu de la rassembler autour d'un projet commun. On est loin des brochures municipales couleurs tirées à 40 000 exemplaires qui prétendent pourtant le contraire !

Mon camarade blogueur David, dans un commentaire sur le blog de Petit Louis écrivait que pour continuer les combats il suffisait de déplacer le poteau indéfiniment. Cela permettait de se donner le temps d'avancer. Dans les cas cités précédemment j'ai parfois l'impression qu'on décale simplement la solution aux vrais problèmes. Celles et ceux qui nous gouvernent ne devraient peut-être pas pousser le poteau ou le bouchon trop loin. La population pourrait finir par s'en rendre compte et s'énerver...     

Ah oui au fait en parlant de bouchon, c'était le sujet de la note. Economisons l'eau. On ne sait jamais, de là à ce qu'un jour elle vienne à manquer...

Stéphane Fleury 

 

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Source : Le Parisien du mardi 7 juin 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Environnement

Publié le 7 Juin 2011

Comme écrit dans la note précédente, le Créa manque d'espace pour entretenir et propager la flamme... Il s'agit donc de consolider l'existant mais aussi de favoriser le développement des différentes activités du centre d'éveil artistique pour en assurer la pérennité et le rayonnement au delà du territoire aulnaysien. Ainsi, l'événement de dimanche avait pour objectif de présenter le projet du futur centre de création vocale et scénique que pourrait accueillir la Ferme du Vieux-Pays. Cette bâtisse, datant de 1832 et située en cœur de ville, n'en perdrait pas pour autant sa fonction traditionnelle d'accueil du monde associatif  local. Le lieu serait simplement aménagé pour recevoir ce nouvel équipement culturel dans un quartier qui n'en manque pas. Dans la vidéo ci-dessous Didier Grojsman pour le Créa, Gérard Ségura maire d'Aulnay-sous-Bois et Gisela Michel, adjointe à la culture, reviennent sur ce rêve commun.

 

 

La journée s'est ensuite poursuivie par diverses représentations de spectacles en cours de création, offrant au public un large éventail de la palette artistique du Créa. En fin de soirée, diverses personnalités du monde musical sont venues sur scène, non sans émotion,  saluer le travail exemplaire fourni par le centre d'éveil artistique depuis plus de vingt ans. Elles ont ensuite signé symboliquement un manifeste en soutien au futur projet dans l'espoir d'une concrétisation à venir.     

 

 

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 6 Juin 2011

Pas de doute possible. Toutes les personnes réunies hier en fin d'après-midi à l'Espace Jacques Prévert ont forcement vécu un moment magique à la rencontre du Créa, le centre d'éveil artistique d'Aulnay-sous-Bois . De cette soirée, on retiendra en particulier le mot de la directrice des victoires de la musique classique expliquant comme un paradoxe le peu d'exposition médiatique de cette structure aussi unique que remarquable. Porté depuis 1987 par son fondateur, Didier Grojsman, le Créa offre à chacune et chacun à partir de 6 ans un accès à l'art à travers la pratique vocale et scénique. Il n' y a pas de sélection, mais une vraie exigence : que la qualité soit au rendez-vous.

 

La philosophie du Créa se caractérise par une volonté affirmée de gommer les différences de tous ordres. Lorsqu'on franchit sa porte on oublie ses origines, son milieu social, ses faiblesses supposées au chant. L'objectif est que chaque individu se révèle en donnant ce qu'il a de meilleur au service d'un travail collectif. C'est ce qui fait indéniablement la richesse et l'intérêt du centre d'éveil artistique. Un mélange d'ouverture, de culture et d'éducation au service de la citoyenneté. Or, il se trouve que le Créa manque d'espace pour entretenir et propager la flamme...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 6 Juin 2011

L'écrasante majorité des 16 - 26 ans sans emploi échappent aux statistiques en Seine-Saint-Denis. Pas ou peu qualifiés, parfois en grande précarité, ils vivotent et perdent espoir.

cles.jpgIl y a les chiffres officiels, plutôt rassurants : selon Pôle emploi, le chômage des jeunes a baissé dans le 93 (- 6,6% en un an). Mais il y a l’inquiétude, tout aussi officielle. Celle du préfet, Christian Lambert, qui organisait en avril dernier des états généraux de l’emploi. A cette occasion, Martine Catinaud, directrice départementale du travail, notait que, "depuis novembre 2008 et le début de la crise, le chômage des jeunes a augmenté de 26 % en Seine-Saint-Denis".

Ils seraient aujourd’hui environ 40000 jeunes sans emploi dans le département, dont une écrasante majorité échappant aux statistiques de Pôle emploi.En 2010, 38000 ont poussé la porte des missions locales, ces associations dédiées à l’accompagnement des 16-26 ans vers l’emploi. "80% d’entre eux ont un bas niveau de qualification, l’équivalent du BEP-CAP au mieux", indique Pierre Mouget, responsable de la mission locale intercommunale de la Dhuys*. Leur expérience du travail, quand ils en ont une, se résume assez souvent à quelques missions d'intérim, contrats d'insertion, stages.

Abonnés au temps partiel

Un chiffre parle de lui-même : en avril, on ne recensait que 66 bénéficiaires du RSA jeunes dans le 93. Pour bénéficier de cette allocation, il faut en effet avoir travaillé 24 mois à temps plein sur les trois dernières années. Une situation rarissime chez des jeunes souvent abonnés au temps partiel et aux vacations. "Le RSA jeune, ça ne sert à rien", témoigne Angélina, 18 ans. Depuis deux ans qu’elle a quitté le  lycée, en seconde, elle n’a décroché que quelques extras en restauration. La jeune fille, qui cherche un employeur pour faire une formation en esthétique, est hébergée chez une parente au Raincy et ne peut compter sur rien d’autre que l’aide envoyée par sa maman, qui réside en Guyane.

Parfois, les jeunes sont plongés dans une grande précarité : "A la mission locale, souligne Pierre Mouget, on n’accueille pas un demandeur d’emploi, mais un jeune sans toit, une jeune fille enceinte…" Depuis quelques mois, le marché de l’emploi donne des signes encourageants dans l’hôtellerie-restauration, les services à la personne, le bâtiment, le commerce. Mais le manque de qualification reste souvent un obstacle. Yahia Bellakhal, responsable du Ricochet, entreprise d’insertion basée à la Rose-des-Vents (Aulnay-sous-Bois) s’inquiète aussi d’un "manque de perspective" : "Les plus jeunes ont vu leur grand frère chercher du travail sans en trouver. Ils finissent par ne plus y croire", explique-t-il, en s'inquiétant des difficultés grandissantes à "placer les jeunes", à l'issue de leurs contrats d'insertion.

Pourtant, même les plus éloignés de l’emploi peuvent s’y adapter : "Je me souviens de l’un d’entre eux, qui s’accrochait aux tâches les plus ingrates sur les chantiers, raconte Yahia Bellakhal. Il a fini par me confier qu’il avait enfin trouvé quelque chose pour rythmer ses journées."

* Qui couvre 6 villes : Clichy, Montfermeil, Livry-Gargan, Le Raincy, Vaujours, Coubron.
 

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du lundi 6 juin 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 6 Juin 2011

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Source : Le Parisien du samedi 4 juin 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 4 Juin 2011

Qu'est-ce qui peut pousser une grande chanteuse d'opéra comme Natalie Dessay, en pleines répétitions à Aix-en-Provence, à sauter dans un avion pour se rendre demain à Aulnay ? Réponse : l'école de chant la plus atypique de France. La diva va rejoindre les élus, familles et élèves réunis à l'Espace Jacques Prévert demain après-midi autour des responsables du Centre d'éveil artistique, le Créa. L'objectif, selon le maire PS Gérard Ségura : "lancer une campagne de lobbying pour donner au Créa un lieu qui lui permette de se développer."

Née il y a vingt-trois ans, la structure est désormais célèbre pour ses chœurs d'enfants recrutés sans sélection ni audition, et que l'on a vu apparaitre en février dernier sur la scène des Victoires de la musique classique. Le Créa exporte avec succès ses spectacles musicaux, à l'Opéra Bastille, au théâtre du Châtelet et ailleurs... Il compte 150 élèves, intervient auprès de 600 scolaires, travaille sur un chœur de puéricultrices, forme des éducateurs de toute la France et voudrait aussi faire chanter les parents.

Toujours logé à l'école de musique municipale, il se sent bien à l'étroit : "la demande a explosé depuis cinq ans, mais on ne peut plus organiser de stages faute de place, on ne peut pas créer un second chœur des 8-10 ans. J'ai tout le contenu, mais pas la boîte. On est au bord de l'implosion", assure Didier Grojsman, l'imaginatif et enthousiaste fondateur de l'école.

Un projet d'aménagement de la Ferme du Vieux-Pays

"On réfléchissait à un nouveau lieu depuis un moment, indique Gérard Ségura, mais la ville ne pouvait financer seule un tel investissement. Et puis le Grand Paris est arrivé." Avec lui, un projet de ligne de métro dont l'un des arrêts sera situé au carrefour de l'Europe, à Aulnay. Dans ses rencontres avec l'Etat, la ville a obtenu que la création d'un bâtiment dédié au Créa fasse partie des projets inclus dans le contrat de développement territorial élaboré autour du chantier. Le lieu a été trouvé : la Ferme du Vieux-Pays, vieille bâtisse appartenant à la commune, en plein centre-ville. L'architecte de la ville travaille sur un projet d'extension et de réaménagement.

Le site pourrait accueillir des élèves de toute la région dans des salles de répétition, de chant, de danse, de théâtre, mais aussi des compositeurs en résidence pour la création de nouvelles œuvres musicales. "Ce serait un lieu d'éducation artistique et citoyenne où se croiseraient amateurs et professionnels", explique Didier Grojsman, qui attend depuis six mois un rendez-vous avec le ministre de la Culture. Car si le préfet de région a approuvé l'idée, pour l'heure aucun chiffre de financement n'est avancé. Et les acteurs concernés le savent : rien de tel qu'une "grand opération de promotion" pour qu'un tel projet soit définitivement gravé dans le marbre.

Vous trouverez ci-dessous une interview de Natalie Dessay

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Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du samedi 4 juin 2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 3 Juin 2011

collegeclaudedebussyDeux équipes de collégiens du département figurent parmi les six lauréats du concours original organisé par des professionnels de la téléphonie, afin d’en faire découvrir les métiers à cent jeunes de quartiers défavorisés d’Ile-de-France : leur défi consistait à concevoir un mobile, de son dessin à sa commercialisation, en s’initiant ainsi à toutes les étapes professionnelles, fabrication et recyclage compris.

Les trois entreprises partenaires (Dassault Systèmes, DLA Piper et SFR), en partenariat avec l’Education nationale, ont rendu leur verdict. Le collège Robert-Doisneau de Clichy-sous-Bois a reçu le prix juridique pour son travail sur la propriété intellectuelle de son téléphone destiné à des adolescents, et le collège Claude-Debussy d’Aulnay a reçu, à égalité avec un collège parisien, le prix de la citoyenneté. Le jury a récompensé la classe de 3e DP6 (découverte professionnelle) pour son téléphone spécialement conçu pour les personnes aveugles ou malvoyantes, le Handicapvu, doté de touches en braille.

Source : Le Parisien - Elodie Soulié - Le 3 juin 2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal