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Publié le 19 Décembre 2011

monaulnayecranC'est une pratique aulnaysienne entrée dans les usages. Comme tout le monde lit Oxygène, tout le monde clique sur MonAulnay.com. Il est vrai, qu'au fil des années, le blog emblématique de la ville s'est forgé une solide réputation pour "servir l'information en toute honnêteté et neutralité" selon ses dires. Sauf que dans les faits, la réalité semble beaucoup plus incertaine. Dernier exemple en date, la publication d'un commentaire anonyme signé d'un indigné qui adopte une position relativement critique vis-à-vis de la politique urbanistique municipale.

Il se trouve que l'expression de cette opinion n'est pas anodine puisqu'elle provient en vérité de Christian Picq, président de l'Association de Défense des Riverains de la rue Fernand Herbaut et de l'Impasse des Marronniers, qui a nouvellement rejoint la rédaction de ce blog. La publication de ce commentaire est problématique à plus d'un titre. D'abord, en terme de neutralité, puisque Christian Picq et son association sont actuellement en contentieux avec la mairie concernant un projet immobilier dans leur quartier, ce qui pose un vrai souci de conflit d'intérêt. Une situation qu'aucun rédacteur de MonAulnay.com ne pouvait ignorer. Ensuite, parce que, dans ces conditions, la préservation volontaire de l'anonymat de l'intéressé n'est pas une pratique éthique d'une grande exemplarité.  

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Cet événement, qu'il provienne d'un oubli, d'une erreur, d'une maladresse ou bien encore d'une manipulation, puisque toutes les hypothèses sont possibles, fait quelque peu désordre pour un blog qui se targue de l'exemplarité de ses pratiques. Dans cette optique, les esprits imaginatifs pourraient aller jusqu'à envisager que les rédacteurs commentent eux-mêmes sous des pseudonymes ou pourquoi pas  inter-changent leurs articles pour contourner leur neutralité affichée et ainsi faire passer auprès du public d'une façon détournée leurs opinions sur certains sujets. Ce ne sont, bien entendu, que des suppositions non avérées.

Quoi qu'il en soit, en guise de conclusion, MonAulnay.com, toujours fort prompt à donner la leçon lorsqu'il s'agit de pointer du doigt les conflits d'intérêt d'autrui, serait peut-être bien inspiré, avant de distiller ses critiques avisées, de balayer en premier lieu devant sa porte. A titre d'exemple, on se souvient de la manière opportuniste dont le blog avait exposé au grand jour les difficultés traversées par les représentants de parents d'élèves du groupe scolaire Bourg, dont faisait pourtant partie un des membres de sa rédaction depuis devenu candidat à une élection, ce qui n'avait fait qu'ajouter de l'huile sur le feu.

A trop vouloir faire le ménage chez les autres, on en finirait presque par oublier le triste état de sa propre maison. A ce rythme, Hercule, après avoir nettoyé les écuries d'Augias, pourrait avoir l'idée de s'attaquer ensuite à celle de MonAulnay...

Images : captures d'écran de MonAulnay.com

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 19 Décembre 2011

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Source photo : David Cousin-Marsy et les habitants d'Aulnay-sous-Bois. Exposition Quartiers de vie, regards d'Aulnaysiens.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Décembre 2011

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Pour les uns ce sera 2012. Pour les autres 2014. Pour certains c'est trouver un logement, un emploi, comment payer les factures, élever sa famille ou sans doute bien d'autres choses encore. Mais, d'une certaine façon, tout le monde à sa manière marche dans un tunnel... En espérant trouver la sortie...

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Décembre 2011

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Nous sommes situés rue Jacques Duclos en direction de la Ferme du Vieux-Pays à Aulnay-sous-Bois. Le marquage noir que vous pouvez voir au sol n'est pas une trace de pneu suite à un freinage de dernière minute, mais les restes d'une ancienne piste cyclable. Profitant d'un trottoir suffisamment large pour une circulation douce, les amateurs de vélo bénéficiaient jusqu'à présent de deux à trois cent mètres d'espace "réservés" à leur pratique. Un vrai luxe dans une ville peu ou mal configurée pour la petite reine.

Maintenant, ce n'est plus qu'un lointain souvenir ! Et, une fois de plus, la bicyclette doit faire place à l'automobile. Un comble dans une commune qui prétend réfléchir à une société de l'après-voiture ! Heureusement que Bruno Defait, conseiller municipal à l'Ecologie, l'Environnement, le Développement durable, l'Agenda 21, la Maîtrise des énergies, les Transports, la Circulation, les Déplacements ne lit pas Aulnaylibre ! Sinon, il en deviendrait rose de honte !

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 10 Décembre 2011

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C'est vrai qu'il est beau l'Hôtel de Ville d'Aulnay-sous-Bois paré de ses plus scintillantes lumières. Il illumine certainement les rêves nocturnes de bon nombre d'esprits attirés par son éclat et un irrésistible désir de possession. Ce ne sera plus très long. Rendez-vous en 2014 !  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 9 Décembre 2011

DECOCette année pas la peine de vous mettre sur votre 31 pour le 31 ! En effet, à Aulnay-sous-Bois la cérémonie des vœux c'est fini ! Oubliez la salle Pierre Scohy, les petits fours et le champagne à la louche ! C'est la crise ! Alors il faut se serrer la ceinture. C'est pas moi qui l'écris, c'est Gérard Ségura, maire et Conseiller général, dans une lettre adressée (ici) à l'ensemble des agents communaux de la ville.

C'est la faute à l'Etat, parait-il, qui impose un vilain plan de rigueur aux collectivités locales. C'est sans doute la raison pour laquelle nos élus s'augmentent régulièrement de plus de 100 % en début de mandat par solidarité avec le peuple censé oublier l'affaire dans l'ivresse des bulles du nouvel an !

Mais cette fois-ci, attention, l'heure est grave. La sinistrose nous guette. Les réductions portent, en effet, sur l'organisation des réceptions et buffet du Nouvel An mais aussi sur les manifestations prévues en direction des personnalités et des seniors que du personnel communal. A la clé une économie de 500 000 euros environ. Cela en fait des toasts et des coupes !

Dans un dernier paragraphe, que l'on imagine rédigé sous une bougie, l'oeil et la moustache humides, Gérard Ségura conclut ainsi : "Je suis certain que vous comprendrez ces dispositions qui s'appuient sur l'obligation de maintenir la qualité du service rendu et de mener à son terme le programme municipal sans recourir à une hausse des impôts. Dans cette période difficile pour tant de nos concitoyens, y compris pour nombre d'agents communaux, un devoir d'exemplarité nous incombe. Sachez que je vous en suis profondément reconnaissant."

tract

Néanmoins, dans le ciel assombri, se profile une éclaircie. En effet,  et c'est toute de même une bonne nouvelle, les agents communaux pourront se consoler avec une boîte de Kleenex certes, mais surtout une bonne galette. Ils auront même le choix entre deux dates possibles. Un vrai luxe à notre époque ! Il ne fait aucun doute qu'à cette occasion festive ils entonneront cette chanson aulnaysienne bien connue : j'aime la galette savez-vous comment ? Quand elle est bien faîte avec un tract dedans !

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 9 Décembre 2011

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On connaissait les parapluies de Cherbourg. Ce matin sur les quais de la gare du RER B c'était plutôt les parapluies d'Aulnay-sous-Bois. Tout le monde avait en effet sorti son pépin ou pébroc ou encore sa capuche pour affronter la pluie. L'occasion de constater sur cette photo ci-dessus qu'un abri sans toit, forcement cela abrite moins bien !

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 4 Décembre 2011

Samedi après-midi c'est la panique dans mon alerte Google. Stéphane Sellami du Parisien écrit Aulnay-sous-Bois : saisie de cannabis, d'héroïne et de cocaïne. Un titre qui claque ! Le journaliste n'y va pas de main morte. Vaste coup de filet des policiers, six hommes interpellés, kilos de drogue et argent liquide perquisitionnés, armes et munitions retrouvées. A la cité des Saules. Mais c'est où la cité des Saules ? S'agit-il du Gros Saule ? Est-ce "ma" rue des Saules ? Les Amis d'Aulnay sont-ils déjà sur le coup ?

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Mon esprit tourbillonne et flaire le bon scoop. Pourtant un doute m'étreint. Faut-il en parler sur les blogs façon 93-Infos pour s'assurer un maximum de trafic, enfin je veux dire de visites  ? Surfer sur la vague des faits divers c'est plus rentable que la bourse ! Trente secondes de recopiage et le tour est joué. Le compteur va exploser ! Pas de bol j'ai cirque Bouglione au Bourget, faut y aller, pas le temps de publier. A moins que ce ne soit un signe...

Samedi soir. Entre 22H30 et 23h je sais plus. Comme le téléphone, les faits divers sonnent toujours deux fois ! On me signale à plusieurs reprises sur Facebook ou ailleurs sur la messagerie qu'un bus de la ligne 617 a cramé. C'est à cinq minutes de chez moi. Je prends mon vélo, fais de super clichés et un film. Je rentre et m'apprête à poster un article. Sauf qu'un second doute m'étreint. Faut-il publier ?  Y'a-t-il un réel intérêt à montrer un bus en flammes ? Quelle leçon pourrait-on tirer de cette information ?

sherlock.jpgTout à l'heure heureusement je tombe sur l'article de MonAulnay.com. Je connaissais Kurt Wallander l'inspecteur qui venait du froid. Désormais, il faudra compter avec Arnaud Kubacki le blogueur-enquêteur de l'Aulnoye. Tel un expert à Miami, le soleil en moins, notre sympathique rédacteur de proximité  s'est courageusement rendu sur les lieux. Du bitume fondu, un abri de bus endommagé par la chaleur, le ruban blanc et rouge d'un périmètre de sécurité... Bon sang mais c'est bien sûr ! Un bus de la ligne 617 a vraiment brûlé ! Quel fin limier !

On imagine ce bon Arnaud sur une enquête type chien écrasé.  Armé de sa lampe torche et de ses gants stérilisés, que voit-il ? Des traces de poils de chien, les restes d'un os à mâcher acheté sur zooplus.fr, des traces de pneus sur la chaussée... Bon sang mais c'est bien sûr ! Une voiture a roulé sur un canidé !

Tout cela pour dire que des faits divers il s'en passe tous les jours. A Aulnay-sous-Bois ou ailleurs. Les uns se succèdent aux autres, telle une marée ininterrompue qui alimente un flux d'actualités basées essentiellement sur le sensationnel et l'émotion plutôt que sur les problèmes de fond. Aussitôt relatées, digérées et oubliées. A ce titre qui parle encore du braquage de la BNP du Vieux-Pays et de l'état d'avancée de l'enquête ? Personne !

Ainsi la seule véritable information concernant cet incendie de bus est que la ligne 617 a été bloquée puis modifiée.  Mais le fond du problème, à savoir la sécurité, qui va le traiter et le régler ?

Source photo police : www.leparisien.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 30 Novembre 2011

Ce matin, en descendant l'escalier, j'étais plutôt d'humeur rossignol milanais... La chansonnette au bord des lèvres "Ah je ris de me voir si beau dans ce miroir...". Sauf qu'au moment de me regarder dans la glace je suis tombé sur ça :

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7 ans de malheur ! C'est fou, dans la cage d'escalier d'un immeuble de l'OPH d'Aulnay-sous-Bois, refaite récemment à neuf suite à un incendie, on a déjà trouvé le moyen d'exploser la surface polie censée me renvoyer mon reflet. Décidemment David (ici) a raison. Y'a plus de respect !

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En attendant, La Castafiore, la reine de Blanche Neige et ma pomme attendront des jours meilleurs pour pouvoir s'admirer...  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Novembre 2011

 

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Comme moi vous habitez aux alentours de la rue des Saules et vous avez donc probablement reçu dans vos boîtes aux lettres une communication (voir ci-dessus)  de la part d'une association qui s'appelle les Amis d'Aulnay. Ce qui surprend tout de suite en lisant leur tract c'est le zèle si particulier mis à défendre les agissements de l'ancienne municipalité (voir ci-dessous) lors de la préemption des terrains qui ont tant fait parler dans notre quartier. Cette manière de procéder n'est pas innocente. Il se trouve que Denis Cahenzli, le président de cette association, a officié en tant que directeur des services Voirie et Espaces verts pendant la mandature précédente ! Monsieur Cahenzli est de ce point de vue un excellent comédien ! Il prétend maintenant se porter au secours d'habitants pour les défendre d'une situation que ses amis politiques ont eux-mêmes créé ! La ville aurait-elle trouvé son nouveau Tartuffe ?!

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Même si elle s'en cache plus ou moins, l'association des Amis d'Aulnay poursuit des objectifs profondément politiciens et gravite autour de personnes souhaitant ardemment être élues ou réélues en 2014. Parmi elles, notamment, des membres du Parti Radical Valoisien, la formation politique du vrai-faux candidat à l'élection présidentielle de 2012, Jean-Louis Borloo, ministre du gouvernement Fillon sous la présidence Sarkozy. Son représentant local le plus connu est Jacques Chaussat, actuel conseiller général du canton sud de la ville. Mais plus que le poids des mots, explorons le choc des photos et notamment celle ci-dessous issue du site internet Aulnay Radical.  On y voit au premier plan, les bras croisés, Denis Cahenzli l'actuel chef de file des Amis d'Aulnay, à côté d'Arnaud Kubacki (en troisième position) militant du Parti Radical, accompagnés de Jacques Chaussat et Daniel Jacob conseillers municipaux d'opposition pour cette formation politique. Voilà qui a le mérite d'être clair !

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Les vraies présentations sont donc maintenant faîtes ! La moindre des politesses lorsqu'on s'invite dans un quartier est de ne pas arriver masqué et de se présenter tel que l'on est. Ceci écrit, au delà de la manœuvre politicienne aussi grossière qu'incongrue, ce qui choque avant tout c'est la méthode employée. Monsieur Cahenzli et les Amis d'Aulnay ont toujours fait partie du collectif PLU (regroupement d'une dizaine d'associations de quartier autour du Plan Local d'Urbanisme) qui a notamment manifesté le 5 juin 2010 en mairie et organisé un certain nombre de réunions publiques pour sensibiliser la population aulnaysienne aux problématiques de l'urbanisme. Dans ce cadre, Denis Cahenzli et son association connaissaient donc parfaitement l'histoire de la rue des Saules et le travail sans précédant effectué par les habitants en dehors de toute considération politique !

Dans ces conditions, avant de prendre l'initiative de tracter dans notre quartier en surfant de manière honteuse sur la peur des immeubles pour faire adhérer les habitants du secteur à l'association des Amis d'Aulnay, le minimum aurait été de nous contacter pour faire un point précis sur notre situation et éventuellement dessiner ensemble les contours d'une coopération en bonne intelligence au service de l'intérêt commun. Au lieu de cela, préférant piétiner allégrement l'esprit solidaire et collectif du milieu associatif, Denis Cahenzli et  l'association des Amis d'Aulnay ont préféré jouer égoïstement la carte du chacun pour soi ! Voilà une conduite totalement regrettable et inacceptable ! Ceci d'autant plus qu'elle intervient au moment même où, à l'image de ce que tente de faire l'association créée autour de l'ancien centre des impôts avenue de la Croix Blanche, nous sommes dans une démarche de co-élaboration, avec les élus en place, d'un projet pour la rue des Saules !

En conclusion, j'écrirai que dans la vie il n'y a pas d'amis. Il y a seulement des preuves d'amitié. Celles données par Denis Cahenzli et son association les Amis d'Aulnay en cette occasion sonnent comme une honteuse manipulation déloyale de récupération politique. En toute honnêteté , des amis comme cela, je n'en souhaite à personne...

Stéphane Fleury, riverain libre de la rue des Saules

Source photos 1 et 2 : tract Les Amis d'Aulnay photo 3 : site Aulnay Radical

  

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 23 Novembre 2011

Vous trouverez ci-dessous un article du journal Le Monde relatant la mobilisation des rappeurs face aux contrôles d'identité abusifs. Personnellement, après douze ans de présence à Aulnay-sous-Bois, je n'ai pas été contrôlé une seule fois... Et vous ?

BannRap-copie-1.gifMardi 22 novembre, le site Stoplecontroleaufacies.fr réactivait sa campagne contre les contrôles d'identité abusifs en diffusant le premier épisode d'une websérie où une vingtaine de rappeurs racontent leur premier ou leur pire face-à-face avec la police. Le contrôle d'identité est devenu un classique de la vie des jeunes de banlieue, et des thèmes du rap français.

Face caméra, Sefyu, le rappeur d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) préfère parler, lui, de "contrôle de soumission". Doudou Masta, acteur et rappeur de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui apparaissait sur le premier succès de Mokobé, Truc de ouf, raconte un contrôle routier qui a mal tourné. Contacté, il explique qu'il souhaitait aussi dénoncer le délit de jeunesse autant que le délit de faciès : "Aujourd'hui, plus âgé, je me fais beaucoup moins contrôler, assure-t-il. En France, dès qu'on est jeune, on paraît suspect."

La Fouine a été démarché dans les loges d'un concert à Sartrouville (Yvelines) par le réalisateur Ladji Real, qui a tourné les séquences pour le collectif Stop le contrôle au faciès : "Il m'a expliqué qu'il voulait sensibiliser les jeunes sur le fait qu'ils ne devaient pas banaliser le contrôle d'identité. Ils devaient pouvoir défendre leurs droits." En plus de la vidéo, le site rappelle comment signaler un contrôle abusif en envoyant un SMS au 07-60-19-33-81, rappelant la date, l'heure, le contexte, le motif et le comportement du policier.

Plus jeune, La Fouine, de son vrai nom Laouni Mouhid, disait en effet trouver le fait de se faire contrôler aussi banal que "d'aller chercher du pain à la boulangerie". "Mais, au bout d'un moment, dit-il, t'en as ras le bol d'être contrôlé parce que tu galères devant ta cité. Je n'en veux pas plus que ça aux policiers mais plutôt à ceux qui leur demandent de le faire."

Pour les éviter, La Fouine a trouvé une solution, il ne sort plus que pour aller dans son studio d'enregistrement ou en tournée. Et, quand il a encore droit à un contrôle d'identité, les policiers lui demandent souvent un autographe : "Mais, pour les petits de mon square à Trappes, c'est toujours pénible, donc il faut se mobiliser."

Source : Stéphane Binet www.lemonde.fr

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 23 Novembre 2011

JCADe là où il est, Jean-Claude Abrioux doit quand même bien se marrer. C'est vrai, franchement, toute cette affaire autour de l'attribution de son nom comme un dernier hommage après sa disparation. Il doit penser : décidemment, après moi le déluge !  On s'en souvient (ici), la polémique avait enflé peu de temps après son décès. Certains, dont le député UMP Gérard Gaudron, avaient pensé débaptiser la place Camélinat au profit d'une place Jean-Claude Abrioux.

En réaction, l'association les Amis de Camélinat était montée au créneau souhaitant perpétuer la mémoire de Zéphyrin Camélinat, illustre personnage de la Commune de Paris de 1871. Miguel Hernandez (PCF), adjoint au maire d'Aulnay-sous-Bois, soutenait également pour sa part ce maintien. Depuis, les hypothèses en tous genres ont circulé. Le conseiller municipal d'opposition Jacques Chaussat (PRV) a suggéré que le collège du Parc devienne le collège Jean-Claude Abrioux.  Ce dernier pourrait aussi donner son nom au 7e collège qui devrait être construit dans le sud de la ville ou bien encore à une maison d'accueil médicalisé située rue Maximilien Robespierre.

Quel méli-mélo quand on y pense ! Ces événements semblent démontrer qu'on oublie un peu trop souvent que l'Histoire ne s'analyse et ne s'écrit pas sous le coup de l'émotion. Il faut prendre le temps au delà des passions de comprendre ce que l'on fait et pourquoi on le fait. A ce titre, la ville d'Aulnay-sous-Bois est probablement bien assez grande pour trouver l'endroit adapté permettant à la  mémoire du député-maire d'être dignement perpétuée.

En attendant, dans la paix de son repos, Jean-Claude Abrioux et son nom doivent-ils faire l'objet d'une telle précipitation et agitation ?

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 22 Novembre 2011

corL'erreur musicale de ce soir nous transportera dans une contrée lointaine et imaginaire aux confins de l'Ecosse. A Aulnoye-Les-Brownies précisément. Là se trouvaient il y a bien longtemps cinq compositeurs qui pratiquaient leur art en solitaire. Ils caressaient pourtant un rêve secret commun. La quête du Graal absolu : la symphonie pure et parfaite, au son de laquelle le plus grand monde succomberait...

Le premier s'appelait Alan Green, l'homme de la nature. D'une innocence parfaite, il jouait du piano au milieu des plantes et des animaux dans l'attente d'un monde meilleur. Sur sa route il avait croisé un autre Alan, écossais comme lui, Alan Bakery, qui maîtrisait le cor et était bon comme du bon pain. Les hasards de la vie les firent ensuite rencontrer un improbable trio de hautbois espagnol, égaré de la route des moulins à vent.

En Ibérie ils étaient connus sous le nom de "Los Tres Mosqueteros" (Les Trois Mousquetaires). Le plus fier d'entre eux, dont le regard et la moustache imposaient d'entrée le respect, s'appelait Geraldo Don Diego Yo Yo de la Verdura. Son ambition n'avait d'égale que la longueur de son nom. Il ne quittait jamais ses deux fidèles compagnons de coopération, Milciades Fernandez et Ahmed Larpège.

hautbois.jpgCes trois là, musiciens quelque peu besogneux, comprirent rapidement tout l'intérêt qu'ils avaient à s'allier avec les deux premiers, dont la candeur affichée pourrait masquer de si sombres desseins. Ainsi, à force de travail et de concessions ils attinrent  leur but commun. Ils réussirent l'harmonie parfaite, la rencontre rêvée entre l'Ecosse et l'Espagne, le Nord et le Sud réunis au son d'un même chœur. Ils baptisèrent leur prouesse musicale " El Tiempo of Happiness " (Le Temps du Bonheur). Avec cette sérénade, ils ensorcelèrent les plus incrédules au son de lendemains qui chantent...

Mais ce succès ne fut pas sans conséquence...Dès lors, du haut de leur égo surdimensionné, chacun se mit dans l'idée d'en réclamer la paternité pour régner en maître... Or dans un orchestre, il ne peut y avoir qu'un seul chef. Les autres doivent se contenter de jouer la musique ou de tourner les pages de la partition...

Si Milciades et Ahmed préfèrent rester bien au chaud dans l'ombre protectrice de Geraldo Don Diego Yo Yo de la Verdura, les deux Alan, par la force des choses, se résignèrent à quitter le navire emportant avec eux les notes qui donnaient à l'ensemble son apparente cohérence...  Depuis, les plus anciens racontent que, parfois, lorsque le vent camoufle les bruits provenant de l'A3 on entend encore le son du cor qui se lamente en écho avec le piano. On l'appelle la complainte des deux Alan... La légende veut que, pendant quelques temps, le trio de hautbois tenta tant bien que mal d'imiter la mélodie mais qu'elle prit inexorablement des allures de cacophonie...

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Novembre 2011

pipeau.jpgCe soir, l'erreur musicale d'Aulnay-sous-Bois sera consacrée à un instrument qui n'a plus de secret pour nos hommes politiques : le pipeau. Amateurs de belles promesses laissez-vous tenter par cette petite flûte au son champêtre d'une douceur de miel, idéale pour envoûter les électeurs un peu trop crédules !

Au programme, donc,  de l'astucieusement bien nommé "Pipossimo !" trois mouvements qui permettent de mieux cerner l'éventail des sonorités musicales offertes par le pipeau.  

Le premier d'entre eux s'intitule "Il Tempo di Alegría" que l'on traduira par le temps de la joie ou le temps du bonheur. C'est une époque bénie qui suit généralement les lendemains d'élections. Elle est pleine d'espoirs et d'illusions. Elle vous permettra une meilleure familiarisation avec le petit pipeau appelé communément "piccolo" qui plonge l'auditeur dans une sorte d'ivresse extatique.

pipeau2.pngLe second s'appelle "Il Tempo di la desillusion"  soit le temps de la désillusion. Il frappe de plein fouet les électeurs le plus souvent à mi-mandat lorsque le charme du "piccolo" s'estompe peu à peu. Ils réalisent alors qu'ils se sont sans doute laissés un peu trop bercer. Le réveil est brutal et les vapeurs d'alcool font place à la gueule de bois. Les hommes politiques sortent alors en général un nouveau pipeau d'une gamme légèrement supérieure, le "pipo alto" mais il est souvent trop tard et le charme n'opère déjà plus...   

Enfin, le dernier mouvement porte le nom sans équivoque de "sopa à la grimaça !" autrement dit soupe à la grimace. L'électeur prend totalement conscience de ce qu'il lui arrive et du temps qu'il lui reste encore à ingurgiter ce breuvage aux saveurs bien amères. En désespoir de cause les politiciens sortent du placard leur plus  grand pipeau ou "pipo altissimo fortissimo maximo" mais les électeurs, tel Ulysse bravant les sirènes,  préfèrent se boucher les oreilles !

Voilà donc ce qui vous attend à peu près ce soir pendant cette erreur musicale. A noter que ce moment est totalement gratuit et ne requiert pas la présence d'un animateur rémunéré 400 euros de l'heure ce qui, en ces temps de disette budgétaire, est une excellente nouvelle !

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Novembre 2011

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, ce message s'adresse à toutes les râleuses et tous les râleurs d'Aulnay-sous-Bois ! Ils sont parait-il nombreux dans notre ville les grognards, les ronchons, les ronchonneurs, les rouspéteurs. Sauf qu'on ne les voit et qu'on les entend pas beaucoup en ce moment. La dernière fois que l'on trouve trace d'eux c'était un certain samedi 5 juin 2010. Ce jour là, environ 400 personnes avaient investi notre maison commune, autrement dit la mairie, pour réclamer plus de concertation concernant les projets d'urbanisme. Depuis, chacun est rentré chez soi et le PLU (Plan Local d'Urbanisme) poursuit sa route vers des horizons inconnus...

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Alors tout va très bien à Aulnay-sous-Bois, madame la Marquise, tout va très bien ? Si vous pensez que ce n'est pas le cas il vous reste encore quelques heures pour vous inscrire au Championnat de France des Râleurs sur ce site  www.championnatdesraleurs.com . Après il sera trop tard !

Éligibilité : Le Championnat de France des Râleurs est réservé aux personnes majeures résidant en France, à l’exception des salariés et représentants de la Société Organisatrice, ainsi que les membres de leur famille (ascendants, descendants, conjoints).

Durée du concours : Le jeu MAAF Assurances – Championnat de France des Râleurs se déroule jusqu’au 30 novembre 2011 à 23h59.

Comment participer :

  • Participation en ligne
    • S’il choisit cette modalité, le candidat doit préalablement créer un compte sur le site Championnat des râleurs en complétant le formulaire de candidature.  Il doit ensuite déposer directement sa Création par télétransmission sur le Site entre le 19 septembre 2011 à 11h00 et le 15 novembre 2011 à 23h59. Il est précisé que les dates et horaires indiqués  dans le présent règlement s’entendent comme l’heure de Paris, France.
  • Participation aux auditions
    • S’il choisit cette modalité, le candidat devra se rendre à l’une des 8 auditions organisées par la Société Organisatrice (détail des lieux et horaires en annexe 1 du présent règlement) ; il aura la possibilité, s’il le souhaite, de se pré inscrire sur le site www.championnatdesraleurs.com pour participer à l’audition de son choix ; il recevra alors un mail lui confirmant la plage horaire pendant laquelle il passera en priorité par rapport aux candidats non pré-inscrits. Lors de l’audition, le candidat remplira un formulaire de candidature. Tout formulaire incomplet, erroné ou illisible entraînera automatiquement la disqualification du candidat. Le candidat présentera sa Création sur scène et sera alors filmé par une équipe de tournage. La vidéo ainsi réalisée sera mise en ligne directement par la Société Organisatrice sur le site Championnat des râleurs.
  • Phase 1 : Du 19 septembre 2011 au 15 novembre 2011 se déroule la phase de soumission des vidéos (via une audition ou directement sur le site).
  • Phase 2 : Du 17 novembre au 30 novembre 2011 se déroule la phase de vote par les internautes parmi les 100 vidéos présélectionnées par le Jury à l’issue de la phase 1.
  • Phase 3 : Tirage au sort.

Limite : Le nombre de Créations mises en ligne par chaque participant au Concours n’est pas soumis à limitation.

Tirages : Le 5 décembre 2011, le Jury désignera les 10 gagnants du Concours, parmi les 30 vidéos qui lui ont été soumises à l’issue de la Phase 2.

Liste des dotations :

Du 1e Prix au 3ème Prix :

  • 5 000 € nets pour le 1e Prix
  • 2 000 € nets pour le 2ème Prix
  • 1 000 € nets pour le 3ème Prix

4ème au 10ème Prix :

  • Chaque gagnant se verra attribuer un coffret-cadeau Bien-être Privilège d’une valeur commerciale de 149 euros TTC qui constituera la contrepartie la cession des droits d’exploitation de la Création selon les conditions stipulées dans le modèle de contrat en annexe.

Source : (image comprise) http://www.bestofconcours.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 13 Novembre 2011

Nous apprenons à l'instant que ce dimanche 13 novembre 2011 était quelque peu spécial puisqu'on y célébrait la journée de la gentillesse !  Pour Aulnaylibre ! ce jour est passé comme un autre... En effet, c'est bien connu, à la rédaction nous sommes gentils toute l'année ! 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 7 Novembre 2011

regulateurfluxrercCertains, comme les "stars" de football, portent leur nom sur leur maillot. Lui, l'inconnu avec son blouson rouge, c'est le régulateur de flux. Mais au fait, à quoi sert-il ? Je dirais à apporter un peu de bon sens aux flux de circulation des voyageurs. Je l'ai observé à l'œuvre à la station St Michel du RER C sur les coups de 6h30 du matin. Il fait attendre les passagers trop pressés de monter dans la rame, vous savez ceux qui sont peu soucieux de laisser les autres descendre... Si si ça existe ! Franchement, il a bien du mérite à supporter les regards mitrailleurs des impatients qu'il contient, tout en aidant dans le même temps une dame avec un enfant dans une poussette à sortir du train. 

Une fois que chacun a pris sa place dans le trafic (comme dans la chanson de Francis Cabrel) il lève le bras, la sonnerie retentit et... vogue le RER ! Regardez les bien, ils sont plusieurs comme cela à longer le quai pour tenter de donner un semblant de fluidité dans cette jungle qui a l'air d'un monde devenu fou. A bien y réfléchir c'est peut-être ce qu'il est réellement... Il suffirait pour s'en convaincre d'observer le manège des agences de notation, le yo-yo des marchés, les Etats dépassés, l'instabilité économique, le naufrage social qui s'annonce, sans parler de la peur des lendemains qui déchantent planant au dessus de nos têtes comme autant d'épées de Damoclès... Aurions-nous un brouillard épais devant les yeux qui masque le gouffre s'ouvrant devant nous ?

En repensant au régulateur de flux du RER C, j'ai réalisé que je ne lui avais même pas adressé la parole ou le moindre regard. Comme s'il n'existait pas. Il est vrai que la France qui se lève tôt et s'entasse dans les transports en commun se réfugie souvent derrière une pudeur silencieuse. Mais alors qu'aurais-je donc bien pu lui dire ? Peut-être, tout simplement : Merci.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 6 Novembre 2011

Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 23 Juin 2011

mediumpetards521 bourdonnements d'oreilles, 324 réveils dans le premier sommeil, 768 sursauts dans la rue, 439 jurons lâchés inopinément, 1 324 brins d'herbe carbonisés, 657 sourires satisfaits, 31 crises de nerfs  tel est pour l'instant, d'après différentes sources d'information, le bilan à mettre à l'actif des explosions de pétards qui sévissent depuis quelques jours dans la ville. Du nord au sud. Des 3keus aux prévoyants. La tendance est à une progression crescendo jusqu'à une apogée estimée aux alentours du 14 juillet avant un retour progressif à la normale.

En fouillant un peu sur la toile on découvre que l'usage des pétards est très encadré par le loi. Ils appartiennent à la famille des artifices de divertissement réglementés par le décret du 1er octobre 1990, qui a apporté des limitations à la distribution et à l'utilisation de ces produits. La prise en compte par les pouvoirs publics des risques et nuisances liés à l'usage des pétards a donné lieu à la circulaire du 8 décembre 1993 relative à l'utilisation des pièces d'artifices sur la voie publique. Il est rappelé que les maires, en vertu de leurs pouvoirs de police, ont la faculté de restreindre l'emploi des pièces d'artifices à des lieux déterminés et des périodes limitées. Les pouvoirs de police dont disposent respectivement les maires et les préfets leur permettent d'aggraver les dispositions réglementaires générales, s'il existe des nécessités pour l'ordre, la tranquillité ou la sécurité publique. Les infractions aux arrêtés de police des maires peuvent être verbalisées par les agents de police municipale dans le cadre de la loi du 15 avril 1999 relative aux polices municipales.

On ne sait pas si les pétards sont interdits à Aulnay-sous-Bois. En tout cas cela ne s'entend pas ! Faut-il pour autant en faire tout un pétard ? La question est posée... car une ville qui interdit les pétards, ça sent quand même un peu le début de la  dictature, non ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 31 Mai 2011

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                                               " Moi aussi j'ai droit à la présomption d'innocence !"

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 20 Mai 2011

Décidemment se promener dans les rues d'Aulnay-sous-Bois réserve toujours son lot de surprises ! Tenez, regardez la photo ci-dessous prise dans le quartier Vieux-Pays, place de l'Eglise (St-Sulpice) précisément.

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On dirait des mini-bars de ville en libre service. Excellente idée n'est-il pas lorsque l'on songe aux semaines de sécheresse passées, présentes et futures. Rien de tel qu'une bonne bouteille au frais pour étancher sa soif. Sauf qu'en élargissant l'angle de prise de la photo on s'aperçoit que le lieu qui sert de stockage à ces différents breuvages n'est autre que celui d'un défibrillateur ! Vu que la boîte est toujours vide autant que cet endroit serve au moins à quelque chose ! Vous noterez aussi sur le dessus les restes d'un sandwich saucisson sec ou chorizo, j'hésite...

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En attendant, cette curiosité, toute anecdotique soit-elle, démontre que l'on peut faire de jolis effets d'annonce autour de défibrillateurs disséminés à différents points de la ville, mais qu'une fois la communication passée, on se fiche royalement de savoir si au fil du temps ils sont encore en état de marche. Aurait-on oublié d'inscrire la facture de maintenance au budget ?

Tout cela n'est pas très sérieux quand même. Décadence quand tu nous tiens...

Stéphane Fleury     

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Mai 2011

ChickenCordonBleu.jpgLes menus sans viande à Aulnay-sous-Bois, vous vous souvenez ? Il avait suffi du scan d'une coupure de presse parue dans Le Parisien et postée par Jean-Marc sur MonAulnay.com pour lancer tout de suite la polémique. En résumé, d'un côté celles et ceux qui pensaient, en essayant de le formuler sans froisser personne que la municipalité avait cédé à des pressions communautaristes, de l'autre un exécutif qui défendait l'idée que certains enfants ne mangeaient pas le midi à la cantine et que cette mesure permettrait peut-être d'arriver à ce que tout le monde ait au moins quelque chose dans le ventre avant d'affronter le reste de la journée scolaire.

Outre les quelques tracas organisationnels mentionnés ici ou là en conseil d'école ou le sentiment étrange que dès le plus jeune âge on instaure les conditions d'une sorte de clivage entre les enfants alors que l'école publique devrait tendre à gommer les différences, les menus sans viande ont fini par s'installer et personne ne semble plus en faire tout un plat désormais. Sauf les enfants bien entendu. Les jours de cordons bleus. C'est fou comment un morceau de viande panée, croustillant à l'extérieur et fourré avec du fromage fondant à l'intérieur, aiguise l'appétit des petits.

Ces jours-là c'est presque la foire d'empoigne. Oubliés les menus viande ou sans viande tout le monde veut du cordon bleu. Alors évidemment il n'y en a pas pour tout le monde. Ainsi quelques enfants qui mangent habituellement de la viande et qui ont attendu une matinée dans l'espoir de se régaler le midi à la cantine doivent se contenter de simples palets au fromage ! Les adultes peuvent penser que ce n'est pas si grave, mais pour les enfants c'est presque un mini-drame qu'ils vous racontent avec des trémolos de regret dans la voix.

Comme quoi, méfiez-vous du cordon bleu. C'est le véritable ennemi du menu sans viande !

Stéphane Fleury 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 11 Mai 2011

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Diantre quelle surprise ! Tel le phœnix d'Harry Potter, le blog de Gérard Ségura, le bien nommé d'un seul blog, vient de renaitre de ses cendres. Mon Google Reader en était tout ébouriffé avant-hier soir. Après une excuse d'écolier genre j'avais égaré mes codes d'accès, le maire d'Aulnay-sous-Bois reprend donc ses chroniques. Que monsieur Ségura écrive, fort bien d'ailleurs, sur un blog il n'y a au fond pas de quoi en faire en fromage. En revanche si l'on songe à la manière dont il étrille certains blogs locaux pendant les conseils municipaux il y a tout de même de quoi en avaler son chapeau ou sa moustache, c'est selon.

Alors voilà je pose directement la question à Gérard Ségura : quand vous dites qu'il ne faut pas lire les blogs d'Aulnay-sous-Bois cela vaut-il pour le vôtre ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 10 Mai 2011

Les-Inrocks-HS-Mai-81-Jean-Jullien.jpgIl y a des jours comme ça dont on se souvient avec une précision étonnante malgré les années qui passent. Le 10 mai 81 en fait indéniablement partie. Sans que je sache vraiment pourquoi d'ailleurs. En effet, à l'époque, j'étais bien jeune et les choses de la politique n'avaient aucun intérêt pour moi. Tout au plus ce sujet animait les tablées familiales d'une manière assez singulière. Ce dimanche là il flottait pourtant dans l'air comme un parfum d'inconnu, comme si un souffle nouveau était sur le point de naître pour abattre les châteaux de cartes du passé.

 Il est 19h30, je suis avec mes parents chez un couple d'amis ou de supposés amis que nous avons bien entendu perdu de vue depuis, mais je me rappelle leur nom : les Borde. Tout le monde est à table pour diner et je m'ennuie ferme. En plus dans l'assiette c'est l'horreur. Des cuisses de grenouilles. En fermant les yeux je suis presque capable de visualiser leur aspect et l'odeur dans la pièce. J'ai la nausée.

Mon père qui me connait réussit à arracher de la maîtresse de maison une tranche de jambon. Il lit dans mes yeux ma gratitude. Il faut dire que le petit garçon que je suis voue une véritable admiration pour son papa. Issu d'une famille d'agriculteurs il est monté à Caen et Paris faire des études jusqu'à bien réussir dans la vie comme on dit. Il vote à droite (UDF-RPR) depuis toujours sans que je sache pourquoi, a eu Raymond Barre comme professeur d'économie et dans son esprit il ne fait aucun doute que Valéry Giscard d'Estaing va être réélu pour un second mandat.

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20h. Silence des couteaux et des fourchettes, le visage du prochain président de la République s'affiche laborieusement façon écran Minitel. Pour mon père c'est le choc. Comme l'effondrement d'un trop plein de certitudes. Le repas passe mal et se termine dans une ambiance de mort. Lorsque nous rentrons chez nous, c'est la folie dans les rues de Caen. Une vague humaine déferle, portée par je ne sais quel espoir d'une vie meilleure. La permanence du maire Jean-Marie Girault vole en éclats et Louis Mexandeau imagine sans doute secrètement à cet instant qu'il parviendra enfin à conquérir la mairie.  

C'est clair. Il se passe quelque chose. A quelques centaines de kilomètres de là, à Aulnay-sous-Bois, chez ma future belle famille, qu'évidemment je ne connais pas encore, l'ambiance est inverse à la nôtre. Eux sont dans le sens du courant. Le champagne se répand dans une ivresse joviale. Comme si la porte d'un nouveau monde venait de s'ouvrir...     

Evidemment, depuis, beaucoup de temps a passé. L'histoire m'a montré que même mon père pouvait aussi avoir tort et se tromper. Bref, je crois que tout simplement, j'ai grandi...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 27 Avril 2011

Samedi dernier ou celui d'avant je sais plus, j'ai récupéré ma nouvelle carte d'identité. Pendant quelques semaines j'ai donc vécu avec un document périmé. Oh rien de grave. Au centre administratif on m'a indiqué que je pouvais voter aux cantonales, faire des chèques mais d'un montant minime, genre moins de 100 euros. Toutefois je ne pouvais pas quitter le territoire. C'est fou ce que ce morceau de plastique est contraignant.

En parlant de ça et en récupérant le précieux sésame j'ai eu un flash me projetant dix ans en arrière, une fin d'après-midi à Paris après une visite du quartier latin. En rentrant, au tourniquet du métro, un gars m'avait collé de près. Je croyais qu'il était juste pressé, mais en fait il en avait profité pour ouvrir la fermeture-éclair de mon sac à dos et s'emparer du portefeuille, pendant que les policiers gardaient les précieux sénateurs du palais du Luxembourg.

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Belle moisson : carte vitale, carte d'identité, passeport, permis de conduire. La totale. Passées l'opposition aux cartes bancaires et la déclaration de vol au commissariat, je me suis mis alors en quête de nouveaux papiers. Quand j'ai appelé l'administration on m'a demandé si je n'avais pas un document quelconque prouvant mon identité ! J'ai expliqué que c'était précisément l'objet de mon appel : trouver un moyen de refaire mes papiers dérobés afin de redevenir un individu tout ce qu'il y a de plus normal.

L'espace d'un instant je me suis dit que sans ces fichus papiers je n'étais décidemment plus personne ! J'étais sur le point de filer en Normandie récupérer le livret de famille en vue d'obtenir un acte de naissance dans ce qui s'annonçait comme une sorte de parcours du combattant, lorsque mon portable a sonné. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, mon portefeuille avait été retrouvé et une agence du Crédit Lyonnais de la rue Monge le tenait à ma disposition. Un vrai coup de bol !

J'ai ainsi remis la main sur l'intégralité de mes documents d'identité et comme par magie, à cet instant précis, jai eu l'impression étrange de redevenir quelqu'un...

Samedi, en revenant du centre administratif avec mon nouveau morceau de plastique, je me suis souvenu du livre de Dali Touré, Confidences... Voilà ce que l'on peut lire page 7 :

Sans papiers, sans identité

Quand ils entendent mon nom ou mon prénom, ils imaginent tout de suite que je suis une noire qui doit sans doute avoir une colonie d'enfants. C'est à chaque fois difficile pour moi car je n'existe pas en tant qu'individu pour eux... Les Français. Mais à présent, je suis une autre personne. Je n'ai jamais eu de papiers malgré les vingt années passées en France. Sans papiers, je n'ai pas d'identité. Si j'ai bien compris, en avoir une, en France, c'est avoir son nom, son prénom, sa photo et sa date de naissance sur un papier signé par le ministère ? Pourtant j'ai un nom : Traoré ; un prénom : Mariame ; une date de naissance : le 6 mars 1974 et j'ai des dizaines de photos de moi mais malgré cela, je n'ai quand même pas d'identité.

Il y a dix, avant le coup de fil du Crédit Lyonnais, c'est presque exactement ce que j'ai ressenti...     

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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