humeur

Publié le 7 Avril 2011

Etre blogueur c'est sympa. Vous faîtes beaucoup de rencontres. Vous sillonnez la ville pour en découvrir les multiples facettes. Vous postez vos articles, confortablement installé derrière un écran d'ordinateur, sorte de relais de ce qui se passe en ville. Vous annoncez, vous racontez l'événement en tentant parfois d'y apporter un regard ou une analyse.

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Puis  le temps passe et, comme bon nombre d'activités, une certaine forme d'habitude finit par pointer le bout de son nez. Même si l'actualité est trépidante, l'histoire se répète, l'agenda aulnaysien n'est pas extensible à l'infini. Ainsi, tôt ou tard vous tournez en rond et vous atteignez  vos limites.

Dès lors se pose une question... Comme une évidence... Et si je passais de l'autre côté de l'écran ?  Si au lieu d'écrire l'histoire j'en devenais moi-même un rouage aussi infime soit-il. Puis-je d'une façon ou d'une autre altérer le cours des événements ? Je crois que j'en suis arrivé à ce stade...

C'est pourquoi, samedi dernier sur le marché du Vieux-Pays, en assurant parmi d'autres la distribution du tract du collectif PLU (Plan Local d'Urbanisme) Aulnay, j'ai ressenti un plaisir véritable à retrouver la rue. Ce frisson étrange de la rencontre inconnue...

Stéphane Fleury 

 

COLLECTIF PLU AULNAY

Construisons notre ville ENSEMBLE

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AULNAY se construit sans vous  !

Une NOUVELLE modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU) vient d'être annoncée dans Oxygène. Une enquête publique est prévue à partir du lundi 11 avril au bureau des études urbaines. 

Quels sont les quartiers concernés ? Ni les habitants, ni les associations, ni même certains élus ne sont au courant ! Pourquoi ?

Malgré les conseils de quartiers, outils de la démocratie participative, aucune information n'est donnée aux Aulnaysiens ! De qui se moque-t-on ?

Le collectif PLU AULNAY n'est toujours pas entendu alors que nous réclamons depuis plus d'un an un vrai débat démocratique et une concertation réelle de tous les acteurs de la ville sur les projets d'urbanisme. Il est nécessaire de mettre en place une commission aulnaysienne du débat public indépendante. En attendant, nous appelons la population à réagir !

VENEZ NOMBREUX JEUDI 7 AVRIL 2011 à 20 HEURES

A LA MAIRIE au Conseil Municipal

pour marquer votre détermination et exiger

UN VRAI DEBAT SUR LES PROJETS D'URBANISME

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Les associations :

·      Association de défense du cadre de vie des riverains de la rue Fernand Herbaut et de l'Impasse des Marronniers

·      Association de sauvegarde de l'environnement de l'avenue Coullemont

·      Aulnay Environnement

·      Capade Sud     

·      Collectif des amis de Doudeauville-Riquet

·      Comité de défense du quartier de l'Hôtel de Ville

·      D Z P A B ( Association de Défense des Zones Pavillonnaires d'Aulnay-sous-Bois)

·      Environnement 93

·      L'Amicale de l'Arc en Ciel

·      Les Amis d'Aulnay

·      Sud Aulnay

 

Ne laissez pas la ville de demain se construire sans vous.

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 1 Février 2011

Je ne suis pas un fin connaisseur du monde de la boxe mais, en lisant la note de Jean-Gauthier sur MonAulnay.com, j'ai quand même eu envie de jeter un œil samedi soir en direction du gala organisé salle Pierre Scohy. J'en profite au passage pour saluer l'initiative de la ville qui a retransmis en direct l'événement sur son site. Malgré l'handicap numérique qui est le mien en vivant dans le nord d'Aulnay-sous-Bois, j'ai pu observer combats et interviews de manière plutôt fluide.

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C'est ainsi que j'ai vécu en live la victoire de notre boxeur local Mehdi Bouadla aux points à l'unanimité du jury après huit rounds de virtuose. Ceci dit, plus la soirée avançait et plus je me suis mis à penser à Paul Amar. En son temps, ce présentateur de journal télévisé avait sorti des gants de boxe sur le plateau lors d'un débat politique entre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie. C'était sa manière à lui d'exprimer que cela allait cognait.

Sa mise en scène lui valut d'être suspendu d'antenne. On lui reprocha notamment d'avoir montré ostensiblement un sac Décathlon et d'avoir manqué de respect à cette chose si importante que l'on nomme politique. Du reste,  Bernard Tapie s'était drapé dans une dignité offusquée déclarant que la politique c'était du sérieux !

Avec le recul je crois qu'effectivement Paul Amar avait tort. Finalement la boxe et la politique n'ont pas grand chose en commun. J'ai parfois l'étrange et désagréable impression qu'en politique il y a infiniment plus de coups bas...

Pour revoir la vidéo des gants de boxe cliquez ici.

Pour un compte-rendu complet sur la soirée de samedi cliquez .

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 2 Septembre 2010

Hier c'était la rentrée à l'Espace Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois. Aux portes d'entrée la foule des grands jours. Au programme Toys Story 3. Une fois, en réunion publique organisée par la mairie, j'ai entendu dire que l'Espace Jacques Prévert n'était pas un cinéma. Pourtant, dans la salle Méliès, j'ai trouvé des sièges rouges alignés suivant une inclinaison de haut en bas dirigés vers un écran blanc qui projetait les images d'un film... Très belle imitation !

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Alors certes le film n'était pas en 3D et il n'y avait pas de popcorn. Mais il y avait un petit quelque chose en plus. Un je ne sais quoi...  Voilà j'ai trouvé : un supplément d'âme... Et par les temps qui courent ce n'est pas un luxe... Ce long métrage animé, drôle, subtil et attachant distille une jolie réflexion sur le temps qui passe... J'ai senti le public dans la salle totalement conquis. Attentif et respectueux du lieu. Pas la moindre sonnerie de téléphone portable. Pas le moindre brouhaha. Et tout cela à 4,30 euros la séance. Un véritable petit miracle cet Espace Jacques Prévert...

Avant le film, un petit dessin animé intitulé sobrement Jour et Nuit a été diffusé. L'histoire du jour et de la nuit qui se succèdent sans se rencontrer. Ils ne se connaissent pas et comme ils sont différents ils ont de gros a priori l'un sur l'autre. Jusqu'au moment où finalement ils s'aperçoivent qu'ils ont plus en commun qu'ils ne croyaient, se nourrissent de leur différence et finissent meilleurs amis du monde. Une belle leçon de cinq minutes. En cinq minutes j'ai d'ailleurs eu l'impression d'avoir appris plus qu'en deux ans de démocratie locale et participative à la sauce aulnaysienne où l'on nous sert à chaque fois la même soupe : la majorité municipale a toujours raison !

Sinon il reste encore deux séances ce week-end. Mais un peu de patience à la caisse parce que l'Espace Jacques Prévert teste un nouveau système... En plus, hier, le rouleau de papier blanc de l'appareil de la carte bleue était particulièrement récalcitrant. Comme s'il avait envie de prolonger les vacances. Dans la file d'attente j'ai entendu quelques grincheux. Je me suis dit pas de doute c'est vraiment la rentrée...

Allez bonne rentrée à toutes et à tous... Quand même...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Avril 2010

 

J’ai visionné le conseil municipal ( Du jeudi 8 avril 2010 sur le site de la mairie) …

 

Et là ébahie, j’ai découvert un homme courageux, un héros des temps modernes.

 

A Aulnay un espoir est né. Un homme s’est levé pour un idéal, refusant l’oppression et le déni démocratique .

 

Alors que tous subissent l’effet soporifique d’un fauteuil confortable dans un monde de compromission ou le compromis comme le ver dans la pomme finit par ronger la démocratie, l’intérêt d’un petit nombre dévorant le bien être de tous…

 

Il y a deux ans le séducteur discours politique promettait un lien, une vison d’ensemble d’un tous ensemble  qui  finalement n’imposa  que la servitude de ceux qui y ont cru . Cet homme a coupé ses liens, arrêtant d’être une marionnette, il a repris sa liberté terminant par la même le temps de l’obscurantisme. Parce que le temps de réagir est terminé et que le temps d’agir est venu…

 

Le devoir de tout citoyen responsable face à l'injustice ( que ce soit une loi, un règlement, un ordre) est de refuser l'inacceptable.

 

L' INACCEPTABLE commence toujours par l'acceptation. DEBOUT, REVEILLONS-NOUS.

 

Le droit de tout homme est d’écouter sa conscience et son devoir, d’agir selon ce qu’elle lui dicte. (Albert Einstein)

 

Ceux qui possèdent le pouvoir créent la peur. Si vous avez peur vous devenez esclave, emplissez vous d’amour, vous leur enlèverez le pouvoir.

 

Libertéee

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 20 Mars 2010

Que font-elles de nécessaire les villes ?
Font-elles le blé du pain qu'elles mangent ?
Font-elles la laine du drap qu'elles portent ?
Font-elles du lait ? Font-elles un oeuf ? Font-elles un fruit ?

Elles font la boîte. Elles font l'étiquette.
Elles font le prix.
Elles font la politique.
Elles font la réclame.
Elles font du bruit.

Elles nous ont ôté l'or de l'évidence, et l'ont perdu.

Lanza del Vasto

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Mars 2010

Ces derniers temps, Aulnay-sous-Bois est décidemment sous les feux de la rampe. Tout le monde a, par exemple, encore en mémoire le disque Chicago Blues - A Living History, pour lequel notre chère cité a été nominée aux grammy awards. Cette fois-ci, c'est sous la forme d'une apparition dans le guiness book des records, que notre bonne ville pourrait de nouveau faire les gros titres. 

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Aulnay-sous-Bois serait en effet détentrice de la plus courte piste cyclable du monde ! Comme indiqué sur la photo ci-dessus, elle se situe à quelques coups de pédales de la gare, avenue Germain Papillon. 

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Tout commence pourtant bien. Un joli cycliste de peinture blanche pour être sûr qu'il n'y ait pas d'erreur. J'entre en selle, et trois tours de chaîne à vélo plus loin c'est déjà fini ! 14mètres53, ni plus, ni moins, record du monde !

A noter également pour les plus distraits qui prennent le vélo en levant la tête pour flâner un peu, il faut éviter les plots métalliques et la barrière de fer en bout de piste !

Réaliser une telle piste cyclable, personne n'y avait pensé...

Comme quoi, si à Aulnay-sous-Bois on a plus de taxe pro, on a encore des idées !

Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 30 Janvier 2010

possessedbooks

Un de mes petits plaisirs dans la vie, c'est de descendre à la cave et de fouiller les vieux cartons remplis de bouquins. Je pourrais y passer des heures. Là je prends un livre, ouvre au hasard, et parcours quelques pages. Cette fois-ci je suis tombé sur ces lignes qui collent d'une manière étonnante à mon actualité du moment. Inutile de se lancer dans une explication de texte, chacun y trouvera ce qu'il a envie... Je n'ai pas changé le moindre mot. 



Jadis dans ma jeunesse, j'éprouvais ce qu'éprouvent tant de jeunes gens. J'avais le projet, du jour où je pourrais disposer de moi-même, d'aborder aussitôt la politique. Or voici en quel état s'offraient alors à moi les affaires du pays : la forme existante du gouvernement battue en brèche de divers côtés, une révolution se produisit. A la tête de l'ordre nouveau cinquante et un citoyens furent établis comme chefs, onze dans la ville, dix au Pirée (ces deux groupes furent préposés à l'agora et à tout ce qui concerne l'administration des villes), - mais trente constituaient l'autorité supérieure avec pouvoir absolu.


Plusieurs d'entre eux étaient soit mes parents, soit des connaissances qui m'invitèrent aussitôt comme à des travaux qui me convenaient . Je me fis des illusions qui n'avaient rien d'étonnant à cause de ma jeunesse. Je m'imaginais, en effet, qu'ils gouverneraient la ville en la ramenant des voies de l'injustice dans celles de la justice. Aussi observai-je anxieusement ce qu'ils allaient faire. Or, je vis ces hommes faire regretter en peu de temps l'ancien ordre des choses comme un âge d'or. Entre autres, mon cher vieil ami Socrate, que je ne crains pas de proclamer l'homme le plus juste de son temps, ils voulurent l'adjoindre à quelques autres chargés d'amener de force un citoyen pour le mettre à mort, et cela dans le but de le mêler à leur politique bon gré mal gré.


Socrate n'obéit pas et préféra s'exposer aux pires dangers plutôt que de devenir complice d'actions criminelles . A la vue de toutes ces choses et d'autres encore du même genre et de non moindre importance, je fus indigné et me détournai des misères de cette époque. Bientôt les Trente tombèrent et, avec eux, tout leur régime. De nouveau, bien que plus mollement, j'étais pressé du désir de me mêler des affaires de l'État. Il se passa alors, car c'était une période de troubles, bien des faits révoltants, et il n'est pas extraordinaire que les révolutions aient servi à multiplier les actes de vengeance personnelle .


Pourtant ceux qui revinrent à ce moment usèrent de beaucoup de modération . Mais, je ne sais comment cela se fit, voici que des gens puissants traînent devant les tribunaux ce même Socrate, notre ami, et portent contre lui une accusation des plus graves qu'il ne méritait certes point : c'est pour impiété que les uns l'assignèrent devant le tribunal et que les autres le condamnèrent, et ils firent mourir l'homme qui n'avait pas voulu participer à la criminelle arrestation d'un de leurs amis alors banni, lorsque, bannis eux-mêmes, ils étaient dans le malheur.


Voyant cela et voyant les hommes qui menaient la politique, plus je considérais les lois et les mœurs, plus aussi j'avançais en âge, plus il me parut difficile de bien administrer les affaires de l'État. D'une part, sans amis et sans collaborateurs fidèles, cela ne me semblait pas possible. Or, parmi les citoyens actuels, il n'était pas commode d'en trouver, car ce n'était plus selon les us et coutumes de nos ancêtres que notre ville était régie. Quant à en acquérir de nouveaux, on ne pouvait compter le faire sans trop de peine. De plus, la législation et la moralité étaient corrompues à un tel point que moi, d'abord plein d'ardeur pour travailler au bien public, considérant cette situation et voyant comment tout marchait à la dérive, je finis par en être étourdi.


Je ne cessais pourtant d'épier les signes possibles d'une amélioration dans ces événements et spécialement dans le régime politique, mais j'attendais toujours, pour agir, le bon moment. Finalement, je compris que tous les États actuels sont mal gouvernés car leur législation est à peu près incurable sans d'énergiques préparatifs joints à d'heureuses circonstances. Je fus alors irrésistiblement amené à louer la vraie philosophie et à proclamer que, à sa lumière seule, on peut reconnaître où est la justice dans la vie publique et dans la vie privée.


Donc, les maux ne cesseront pas pour les humains avant que la race des purs et authentiques philosophes n'arrive au pouvoir ou que les chefs des cités, par une grâce divine, ne se mettent à philosopher véritablement.


Platon (337 avant J-C) 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 18 Janvier 2010

L'avantage d'une balade à vélo le dimanche après-midi, c'est que la circulation est relativement modérée. Ainsi, on peut prendre un véritable plaisir à parcourir la ville du Pont de l'Union à Chanteloup, du Soleil-Levant à la cité de l'Europe, puis les Merisiers et enfin la rue des Saules... Evidemment...

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Pendant cette balade, donc, je suis tombé sur l'arrêt de bus de la Croix Rouge dont les vitres ont été cassées. En photo on dirait presque des morceaux de glace, comme un rappel des derniers jours d'hiver. Sur l'arrêt il y a cette inscription : Aulnay-sous-Bois ville accueillante, verdoyante et performante. Pas très accueillante pour les arrêts de bus visiblement. Ni pour les cabines téléphoniques non plus, apparemment, puisque celle située aux abords du collège Christine de Pisan a également vu une de ces vitres voler en éclats. En photo on dirait presque de la neige.

cabinetelephonique
Tout en pédalant, je me demandais pourquoi on pouvait en arriver à exploser des vitres. Est-ce un moyen d'exprimer une colère, une frustration ? Est-ce une façon de se faire entendre lorsque le monde est sourd autour de vous, d'exprimer le besoin de parler alors qu'il n'y a plus personne pour dialoguer avec vous ? La communication serait-elle rompue entre les gens ?

Une balade à vélo cela a l'air très anodin à première vue, et pourtant parfois vous arrivez dans un quartier avec votre chasuble jaune et on vous regarde un peu bizarrement genre qui c'est celui-là il a une drôle de tête ce mec-là, il est pas du quartier quoi. Alors en l'espace de quelques secondes vous mesurez l'étendue des préjugés, des aprioris, des idées préconçues, enfin toutes ces choses que l'on éprouve parfois lorsque l'on ne connait pas l'autre et qu'on ne prend pas le temps de parler avec lui.

Plus loin, rue de Savoie, je suis passé un peu vite sur une priorité à droite. J'ai fait un signe de la main en guise d'excuse à l'automobiliste, qui m'a répondu par un sourire beau comme un Arc en ciel. Alors je me suis dit que tout n'était sans doute pas encore perdu... Que finalement, pour entamer le dialogue il fallait peut-être commencer par un sourire... Je sais, cela peut paraitre naïf, mais c'est peut-être une des clés... En tout cas c'est une piste à explorer, une autre manière de briser la glace...

Stéphane Fleury.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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