c'est dans le journal

Publié le 3 Novembre 2012

DSC04132.JPG

A partir d’aujourd’hui, l’Assemblée nationale ouvre ses portes aux visiteurs individuels, et non plus seulement aux groupes inscrits par l’intermédiaire d’un député. Les curieux pourront désormais entrer au Palais-Bourbon à la seule condition de réserver. Tous les samedis, la salle des Quatre-Colonnes et l’hémicycle seront présentés à 9h30, 10h30, 14h et 15h par un fonctionnaire de l’Assemblée. Lors de la suspension des travaux parlementaires, les visites se dérouleront aux mêmes horaires du lundi au samedi. Réservation par e-mail à visites-individuels@assemblee-nationale.fr ou par téléphone au 01 40 63 56 00.

DSC04125.JPG

Source : Le Parisien Photos : Aulnaylibre !

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 1 Novembre 2012

Le syndicat SUD est fâché. Il vient de faire connaitre, à travers un communiqué de presse, son mécontentement d’apprendre qu’une réunion sur l’avenir de l’usine PSA d’Aulnay, organisée par le préfet d’Ile-de-France le 8 novembre prochain,  se fera sans eux. La pilule a d’autant plus de mal à passer que la CFDT aurait été conviée alors qu’elle ne serait pas représentée à Aulnay, contrairement à SUD, présent dans l’usine depuis 2004. « Le préfet porte atteinte à la liberté syndicale et aux règles de la représentativité, écrit Mohammed Kenniche, secrétaire général de SUD. Notre position contre la fermeture du site d’Aulnay dérange au plus haut sommet de l’Etat ».

 

Source : Le Parisie Vidéo : Aulnaylibre ! Vidéo prise lors de la visite François Hollande à Aulnay le 7 avril 2012.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 27 Octobre 2012

Deux jours de débat, des tonnes de documents et 236 amendements pour tracer la route jusqu’en 2030. Le conseil régional a entamé hier l’examen du Sdrif, le schéma directeur de l’Ile-de-France. Un document essentiel puisqu’il entend relever trois défis : retrouver la croissance économique, renforcer la cohérence régionale en rééquilibrant le développement de la région vers l’est, assurer la « transition écologique » pour éviter le tout-béton.

carteregiongrandparis.jpg

Mais peut-on graver dans le marbre l’avenir de l’Ile-de-France alors que pèsent tant d’incertitudes sur le Grand Paris? La disparition dans la loi de finances d’un milliard d’euros alloués aux travaux du Grand Paris Express (supermétro) jette le trouble. « Tous les signaux sont au rouge. Cécile Duflot avait voté contre le Grand Paris et maintenant, elle est ministre chargée de ce dossier! Et on nous demande de ne pas être inquiets? s’étonne Valérie Pécresse (UMP). Le Grand Paris, c’est la colonne vertébrale du Sdrif. Sans lui, tout s’effondre. Comment voulez-vous autoriser la construction chaque année de 70000 logements et la création de 28000 emplois sans le réseau de transport du Grand Paris Express? La région sera complètement asphyxiée! » La chef de file de l’opposition a demandé l’ajournement pur et simple de l’examen du Sdrif, qu’elle n’hésite pas à qualifier de « dangereux ».

Un débat qui risque de durer

Alain Amedro (EELV), vice-président du conseil régional chargé de l’aménagement du territoire, balaie d’une phrase les craintes de Valérie Pécresse : « Vous êtes dans la caricature. » Le président de l’assemblée, Jean-Paul Huchon (PS), assure qu’il n’y a pas abandon du Grand Paris, mais au contraire « accélération » en matière des transports : « L’enquête publique sur une portion de la ligne rouge (Pont-de-Sèvres - Noisy-Champs) va démarrer. La ligne orange (Champigny - Saint-Denis-Pleyel via Noisy) est lancée. Et le vote sur le financement de la ligne 14 aura lieu fin novembre… Ce sont des faits. »

Source : Le Parisien du 25 octobre 2012.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 27 Octobre 2012

PSA2En grève ou pas ? La question avait mis le feu aux poudres dans l’usine la semaine dernière. Les syndicalistes SUD et CGT accusaient la direction de pratiquer des retenues non justifiées sur les paies de certains ouvriers considérés comme grévistes. « On m’a retiré entre 150 et 200 euros sur ma paie de septembre alors que mon salaire est de 1 400 euros », indiquait un cariste mercredi. Une inspectrice du travail vient de donner raison aux syndicalistes. Elle a écrit en début de semaine à l’employeur pour lui demander de cesser ces retraits et même de rembourser les sommes prélevées en septembre. L’inspectrice souligne que les salariés visés ont cessé le travail lors d’arrêts de la production décidés par la direction (dits managés) et pouvant atteindre deux heures par jour.

L’inspectrice précise dans son courrier que les salariés n’ont alors « pas de tâche à accomplir en l’absence de consignes de leur responsable d’unité ». Des représentantes de la direction, ajoute-t-elle, ont « confirmé que les salariés qui s’éloignaient à cette occasion de leur zone de travail et qui participaient à des discussions collectives en présence des organisations syndicales étaient considérés comme grévistes au motif qu’il y avait bien alors cessation concertée du travail ». Pratique non justifiée, selon l’inspectrice, qui conclut : « Je vous invite donc à cesser d’opérer les retraits sur salaire lors des arrêts de chaîne managés et à régulariser les retraits intervenus dans les mêmes circonstances depuis le mois de septembre » .

Une porte-parole de la direction indiquait mercredi qu’aucune décision n’a été prise et qu’une réunion avec les syndicats aura lieu début novembre. Le problème trouverait son origine, selon elle, dans le fait que « certains responsables d’unité ne donnent pas de travail à leurs équipes lors des arrêts managés, alors qu’ils doivent le faire ».

Source : Gwenaël Bourdon. Le Parisien du 25 octobre 2012.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 24 Octobre 2012

À Aulnay-sous-Bois, les associations d’aide font toutes le même constat : la crise atteint de nouvelles classes sociales. Du Secours catholique aux Restos du cœur, les centres d’accueil ne désemplissent pas.

pauvrete604-604x393.jpg

C’est l’un des symboles de la rénovation urbaine des quartiers défavorisés engagée par l’État en 2004. Au nord de la ville d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), la démolition spectaculaire des barres d’immeubles vétustes a laissé place, au fil des années, à des immeubles collectifs de quatre étages ainsi qu’à des maisons individuelles. Partout des grues et des bulldozers s’activent pour réhabiliter ces quartiers et réaménager la voirie. Le ravalement des façades semble avoir suffi à rendre la pauvreté imperceptible. Pourtant, le taux de chômage est toujours deux fois plus important qu’ailleurs (il atteint les 40 % pour les 18-25 ans) et la part des personnes vivant sous le seuil de pauvreté n’a cessé d’augmenter.

Des familles se pressent au centre d’accueil du Secours catholique, situé au coeur de la cité de l’Europe, l’un des quartiers populaires d’Aulnay-sous-Bois, ville récemment frappée par l’annonce de la fermeture de l’usine PSA. André, bénévole septuagénaire, témoigne :

“Au début, avec la restructuration du quartier, les populations les plus pauvres ont déménagé et nous avions moins de monde. Depuis deux ans, malgré ce basculement sociologique, les gens reviennent se restaurer chez nous. Toutes les classes sociales finissent par être touchées par la crise.”

Cette recrudescence des demandeurs d’aide est signalée par toutes les associations. Dans son rapport d’activité annuel, publié cette semaine, Médecins du monde indique que ses consultations ont augmenté de 22 % entre 2008 et 2011 (plus de 98 % des patients accueillis vivaient sous le seuil de pauvreté).

Dans une petite salle de la permanence du Secours catholique, assis sur des chaises d’école, un couple attend d’être reçu par une bénévole. La femme, Kakharoubya, est française et le mari, Lakhdar, algérien. Après avoir vu une assistante sociale, ils viennent déposer une demande d’accès à “l’épicerie sociale” du Secours catholique.

“Une fois que vous êtes expulsé, c’est souvent la spirale infernale”

Pour les personnes très en difficulté, l’association distribue des colis d’urgence contenant des produits de première nécessité (lait, café, riz, pâtes, sardines, etc.). Pour ceux qui disposent d’une situation un peu moins précaire, le Secours catholique propose un accès à une banque alimentaire où les bénéficiaires ne paient que 30 % du prix des produits. C’est le cas de ce couple, dont le mari arrivé en France en 2012 ne trouvait plus de travail en tant que dessinateur-projeteur en Algérie. Malheureusement, le marché de l’emploi semble tout aussi saturé ici.

“J’ai dix ans d’expérience et un bac + 3 en Algérie mais c’est comme si tout cela ne valait rien ici”, explique Lakhdar devant la bénévole. “Essayez-de chercher par vous-même du travail. Pôle emploi ne suffit plus”, lui suggère-t-elle.

D’après son dossier, le couple semble avoir de bonnes chances d’être accepté. Pour tout revenu, Lakhdar et Kakharoubya disposent de 528 euros de Revenu de solidarité active (RSA) et de 473 euros d’Aide personnalisée au logement (APL). Mais 800 euros partent chaque mois dans le loyer d’un petit F2 situé dans une cité environnante. Conséquence de la rénovation urbaine du quartier, les prix des loyers pratiqués approchent désormais ceux de Paris. Avec deux enfants à charge, le couple peine à joindre les deux bouts. “On a moins de 200 euros pour vivre par mois, ce n’est pas possible”, finit par lâcher Lakhdar, les larmes aux yeux. “Surtout, évitez les dettes de loyer. Une fois que vous êtes expulsé, c’est souvent la spirale infernale”, lui conseille la bénévole avant de les laisser repartir.

Dans un bureau situé dans une pièce adjacente, Philippe Solignac, responsable du Secours Catholique à Aulnay-sous-Bois, reçoit des “collègues” des Restos du cœur. Dans leurs échanges, les bénévoles aboutissent à la même description sociologique des demandeurs d’aides.

“Nous avons de plus en plus de jeunes et de familles monoparentales qui viennent chercher un petit complément auprès de nous pour garder la tête hors de l’eau. Lorsqu’un couple se sépare, on passe d’une situation stable à deux situations fragiles : un homme seul et une mère seule avec des enfants”, explique Philippe Solignac.

Depuis vingt ans, le profil des pauvres a beaucoup évolué en France. Aujourd’hui, selon l’Observatoire des inégalités, la “pauvreté touche en premier lieu les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, dont plus d’un sur dix sont pauvres, contre 3,7 % des plus de 60 ans.”

À la fin de leur tour de table, les bénévoles des Restos du coeur et du Secours catholique finissent par conclure que la crise économique a généré une explosion du nombre de demandeurs d’aides. Comme un symbole, Carrefour a dans le même temps arrêté d’aider le Secours catholique d’Aulnay-sous-Bois. “Nous avions un contrat avec Carrefour Paris-Nord. Chaque semaine, nous allions chercher les produits frais qu’ils n’avaient pas réussi à écouler. Il y a maintenant deux ans, on nous a signifié que c’était terminé, sans autres explications. En se baladant dans les rayons, on s’est rendu compte qu’ils écoulaient désormais leurs produits jusqu’à leur date limite”, déplore Philippe Solignac.

Il attend les poubelles pour se nourrir des sandwichs invendus

Un peu plus tard dans l’après-midi, au sein de Partage Sourire, un autre centre d’accueil du Secours catholique d’Aulnay-Sous-Bois qui distribue des repas chauds, un demandeur d’aide en vient également à parler de Carrefour. Assis à une table, Ho, français d’origine vietnamienne, 45 ans, finit une part de tarte en buvant un verre de jus d’orange. Quand on le questionne sur sa situation, cet ancien enfant de la DDASS, qui vit à la rue depuis plus de dix ans, n’a pas de mots assez durs contre les grandes surfaces : “Je ne comprends pas pourquoi ils jettent chaque jour des kilos de viande”, martèle-t-il, en pointant son doigt en l’air.

Pour survivre, Ho nous confie qu’il se rend chaque nuit, vers 4 ou 5 heures du matin, dans des chaînes de restauration rapide. Il attend patiemment que l’agent d’entretien sorte les poubelles pour se nourrir des sandwichs invendus de la journée. Avant, il allait récupérer des restes dans la zone de livraison de Carrefour. Un soir, il s’est rendu compte que ce qu’il appelle “la casse” avait été déplacé dans une immense benne surveillée par un gardien. “Pourquoi vous jetez ces produits au lieu de nous les laisser ?”, avait-il alors demandé. “Si on continue à donner ça, les gens n’achèteront plus rien, c’est une question de commerce”, lui aurait répondu le gardien.

Source : David Doucet http://www.lesinrocks.com Photo : Guillaume Binet/M.Y.O.P

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 22 Octobre 2012

RSAUne maman avec son nouveau-né, un vieux monsieur, un couple un peu perdu, un jeune homme vivant en foyer… Mardi dernier, ils affluaient dans les locaux du projet de ville RSA, le service dédié à l’accompagnement des bénéficiaires, à Aulnay-sous-Bois. La commune comptait en juin 2012 4058 foyers dépendant de la prestation, contre 3931 en décembre 2011. A la même date, on dénombrait à Aulnay 6262 chômeurs (catégories A, B et C). Témoignages.

« Partout, on me demande le permis de conduire »

Il a 43 ans et l’air vaillant. Voilà trois mois que cet habitant d’Aulnay touche le RSA : « Depuis que je n’ai plus le chômage, confie-t-il. Avant, il y a un an, je travaillais dans la voirie. » L’homme était employé par la ville par le biais d’un de ces contrats aidés pour lesquels les financements de l’Etat se sont taris. Depuis, il cherche : « Il n’y a plus de boulot. Il y a quatre ans, j’ai travaillé en intérim chez Citroën, mais maintenant, c’est fini! J’ai demandé à l’aéroport de Roissy, dans les boîtes de déménagement… Partout, on me demande le permis de conduire, et je ne l’ai pas. Peut-être qu’ici on va pouvoir m’aider à le passer? » Ce matin, il est venu signer son « contrat d’engagement », fixant les devoirs des bénéficiaires en matière d’insertion. « Je ne sais pas exactement ce qu’il y a dedans. L’idée générale, c’est que tu dois être toujours présent, disponible. »

« J’ai fait une demande de logement social, je n’ai pas de réponse »

Yarodi a le visage soucieux. Ce mois-ci, cette maman seule n’a pas touché le RSA, qu’elle perçoit depuis « six ou neuf mois, je ne sais plus ». « Peut-être que c’est parce que je n’ai pas donné la photocopie de ma fiche de paie? Mais je ne l’ai pas encore reçue », murmure-t-elle, réfléchissant tout haut. En septembre, elle a un peu travaillé dans un hôtel parisien, comme femme de chambre. Il fallait se lever à 5 heures du matin, pour quelques centaines d’euros. Elle montre la paume de ses mains, toute parcheminée : « Je fais une allergie aux produits nettoyants. » C’est ce qui lui a valu de perdre son ancien travail, d’employée de nettoyage dans une entreprise. Yarodi avait demandé une allocation pour son handicap, mais ne l’a pas obtenu. Depuis, elle compte les sous, pour nourrir ses deux grands enfants, de 18 et 21 ans, eux aussi sans emploi. « Le loyer est cher. J’ai fait une demande de logement social, mais je n’ai pas encore eu de réponse. Comment faire pour manger avec 300 € par mois? »

« J’ai toujours eu des petits boulots »

Enveloppée dans une doudoune d’ado, Kelly ne fait pas ses 25 ans. Elle les a pourtant depuis avril, ce qui lui permet désormais de toucher la prestation de solidarité, « en attendant d’avoir mon concours ». « Heureusement que ma sœur m’a dit que j’y avais droit, sinon je n’aurais jamais fait les démarches! », avoue-t-elle. Cela fait quatre fois que Kelly tente les épreuves pour devenir infirmière. En novembre, elle passera l’examen pour être auxiliaire de vie. Comme beaucoup de gens de son âge, la jeune femme n’a eu pour toute expérience professionnelle qu’une suite de petits jobs, ainsi qu’un service civique effectué au sein d’une association : « J’ai toujours eu des petits boulots, jamais de grand contrat, explique-t-elle. Le RSA, ça m’aide pour payer ma carte de transports et avoir la CMU (couverture maladie universelle, NDLR) ».

Source : Le Parisien du 19 octobre 2012.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 22 Octobre 2012

header_troussel.png

Stéphane Troussel (PS) fera partie de la délégation de présidents de conseils généraux qui sera reçue aujourd’hui par François Hollande à l’Elysée. Le président du 93 souhaite à cette occasion attirer l’attention sur « l’insuffisante compensation de l’Etat au titre de l’attribution des trois allocations de solidarité (RSA, APA et PCH) », rappelant que, pour la Seine-Saint-Denis, « cela représente plus de 1 milliard d’euros depuis 2004 ».

Source : Le Parisien  / Photo : http://www.stephanetroussel.fr/

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 20 Octobre 2012

RSA.jpgEffet mécanique de la crise et de la montée du chômage, les chiffres du revenu de solidarité active (RSA) explosent en Seine-Saint-Denis. Le conseil général s’alarme. Témoignages de bénéficiaires à Aulnay-sous-Bois.

« Pour moi, le RSA, c’est 417 € par mois. Tu ne peux pas vivre avec ça! » s’exclamait mardi, mi- rageur, mi- désespéré, un jeune bénéficiaire croisé à Aulnay-sous-Bois. Ils n’ont pourtant jamais été aussi nombreux à dépendre du revenu de solidarité active (RSA) dans le département.

Au 30 juin dernier, 83387 personnes ont ainsi touché tout ou partie de cette allocation, qui a remplacé en 2009 le revenu minimum d’insertion (RMI) et l’allocation parent isolé (API). La crise aidant, le nombre de bénéficiaires n’a cessé de progresser depuis trois ans. Il s’agit de jeunes sans travail, d’anciens chômeurs arrivés en fin de droits, de mamans seules… L’écrasante majorité d’entre eux (68000 personnes) touche le RSA socle, c’est-à-dire la prestation versée à ceux qui n’ont aucune activité. Les 15000 autres sont des travailleurs pauvres, qui touchent donc le RSA activité, un petit complément de revenu.  Le conseil général, en charge du RSA socle, ploie sous l’effort. La semaine dernière, le président PS du conseil général, Stéphane Troussel, s’en est alarmé, pointant une hausse de 6% depuis janvier.

Chaque année, 15 à 20 M€ de plus pour le conseil général

« Dans ce domaine, nous sommes devenus le premier département d’Ile-de-France, et le troisième du pays. Chaque année, cela nous coûte 15 à 20 M€ de plus », souligne l’élu qui a écrit au Premier ministre et au ministre du Budget pour les alerter sur les difficultés budgétaires du 93, confronté à l’explosion de ses dépenses sociales, maigrement compensées par l’Etat. Ainsi en 2012, le conseil général aura dépensé 356 M€ pour payer le RSA socle. « On a franchi le seuil psychologique des 30 M€ par mois, c’est le coût d’un collège », note une porte-parole. L’Etat n’aura contribué à cet effort qu’à hauteur de 257 M€.

Et la tendance devrait se poursuivre inexorablement. L’augmentation du chômage entraînera logiquement une hausse des demandeurs de RSA. Le président du conseil général réclame des mesures d’urgence. Les travailleurs sociaux, eux, font face à une détresse de plus en plus insoluble : « La précarité progresse, les problèmes s’enchevêtrent, du logement à la déstructuration familiale. Et les services sociaux ont de moins en moins de moyens pour y répondre », note Mathilde Sacuto, directrice générale chargée de la santé et de la solidarité à Aulnay-sous-Bois.

Source Gwenael Bourdon Le Parisien du 20 octobre 2012

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 19 Octobre 2012

PSARECUPLa direction de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois a dit jeudi qu'elle n'entendait pas prendre de sanctions à l'encontre des salariés ayant séquestré un cadre, la veille durant 11 heures sur le site.  «Il n'y aura pas de sanction à l'encontre de ces salariés pour ces faits. Mais on oblige la reprise du travail car notre priorité est de préserver l'employabilité de tous les autres salariés», a annoncé la direction jeudi, précisant que «l'usine fonctionnait quasi normalement».

Selon la direction, depuis le mois de juillet, l'usine d'Aulnay produit «entre 400 et 500 voitures par jour au lieu de 700». «Mais on ne s'en émeut pas car l'essentiel est que les salariés gardent une occupation», a-t-elle souligné. «C'est un message d'apaisement de la part de la direction car il n'y a pas de dépôt de plainte, ni de poursuite pénale pour ce qui s'est passé à la fois mardi et mercredi», s'est réjoui Mohamed Khenniche, délégué SUD.

Le chef du personnel du secteur montage de cette usine fabriquant la
Citroën C3 avait été retenu pendant onze heures mercredi dans une pièce du bâtiment central, investi par une centaine de salariés en colère. Mardi, une dizaine de manifestants avaient déjà fait irruption dans les locaux de la direction pour exiger qu'elle mette fin à ces retenues. Ils avaient obligé le directeur de l'usine à signer un accord sur le paiement des heures passées en assemblée générale par les salariés. La direction centrale de PSA a informé mercredi que le document, «obtenu sous la contrainte», n'avait «aucune valeur». Jeudi, la situation dans l'usine était «calme», a affirmé M. Khenniche.

A la suite d'une réunion jeudi après-midi entre les organisations syndicales et la direction, «il a été accordé aux salariés mandatés plus d'heures de délégation durant deux mois», a annoncé la direction jeudi soir. Elle a précisé qu'une autre réunion aura lieu «mardi matin» à condition que «le climat social reste apaisé».

M. Khenniche a annoncé que «la question de l'arrêt des retenues sur
salaires pour les débrayages, souhaité par les syndicats, sera abordée mardi». L'usine, qui emploie 3 000 salariés et environ 400 intérimaires, doit fermer en 2014 dans le cadre d'un plan de restructuration qui prévoit 8 000 suppressions de postes chez PSA en France.

 

Source : LeParisien.fr

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 18 Octobre 2012

Sous le vaste hangar, une imposante machine avale du papier usagé et le régurgite sous la forme d’un long boyau carré et compact, tandis que des chargeurs zigzaguent entre les bottes dans un nuage de poussière qui pique les yeux des visiteurs ébahis. Ils sont huit, en gilet jaune fluo, à découvrir les rouages de l’usine de recyclage Paprec de La Courneuve, numéro un du papier et du plastique. Attentifs, ils écoutent les explications de Philippe Scoccini, directeur du développement durable et guide attitré deux jours par an. Histoire du fondateur, concours du meilleur employé, même son chiffre d’affaires. Il leur dit tout.

VISITEENTREPRISEDU93.jpg

Comme ces visiteurs, ils sont de plus en plus nombreux à pousser les portes des entreprises de Seine-Saint-Denis. Pas moins de 14 visites figuraient sur le site du comité départemental du tourisme (CDT), ce jour-là, et il y en a d’ordinaire 4 ou 5 organisées chaque semaine. Cette année, le CDT s’apprête même à dépasser la barre des 1000 visites (entreprises et balades sur des sites du département confondues), un record. Lancées en 2001, ces balades ont déjà attiré 50000 participants au total. Le site Internet Tourisme 93 relaie le programme et une newsletter bimensuelle est envoyée à un fichier de 15000 utilisateurs.

Cet engouement s’explique d’abord par la politique volontariste du département. « Avant, on nous disait : il n’y a rien à voir dans le 93. On ne va pas venir pour des usines et des grands ensembles! On a pensé qu’il ne fallait pas nier cette vision mais s’appuyer dessus pour dire : chiche, venez voir! » explique Daniel Orantin, le directeur du CDT. Les visiteurs ont relevé le défi. Dans la formule made in 93, le curieux part à la découverte des savoir-faire locaux sur des sites insolites, souvent inaccessibles, tels qu’un cargo d’Air France, les réserves des Arts et Métiers ou la cuisine d’un pâtissier, souvent dévoilés par les travailleurs eux-mêmes. Des rencontres fondées sur l’échange, pour un tourisme qui se veut « alternatif ».

Ils viennent de l’Ile-de-France, de province ou de l’étranger

« Aujourd’hui, nous avons 200 entreprises partenaires, observe Mathilde Christnacht, la responsable du pôle développement du CDT. Ce sont souvent des leaders au niveau national, comme dans l’aéronautique. » Des domaines de pointe qui attirent les visiteurs bien au-delà des frontières du département. Un quart des participants seulement y habitent. Les autres viennent de toute l’Ile-de-France, de province et de l’étranger, selon le CDT. Qui sont ces curieux? « Ce sont des voisins, des étudiants, des gens qui recherchent une formation, des retraités de la profession… » dissèque Mathilde Christnacht.

Aujourd’hui, le groupe en goguette chez Paprec est composé de sept retraités et d’un jeune homme qui travaille chez PSA, tous franciliens. « Les gens qui viennent ici sont plutôt écolos, ils cherchent des réponses à leurs questions concernant la poubelle jaune », s’amuse Philippe Scoccini. Pierre Turc, un retraité de Villiers-sur-Marne (94), l’interroge à propos des « indésirables », les objets non recyclables jetés dans la poubelle par erreur. Le guide ne peut alors s’empêcher de glisser quelques récits insolites comme ces « chiens morts » et même des « grenades et kalachnikovs » retrouvés dans les bennes de l’entreprise. Des anecdotes qui amusent les participants. « Je viens de Versailles car, dans les Yvelines, ils n’organisent rien! » regrette Jacqueline. « C’est toujours bien de voir les choses sur place », poursuit-elle. « Gérer des poubelles, ce n’est pas dégradant, c’est de la haute technologie », affirme Monsieur Paprec en guise de conclusion : « Par ricochet, ça valorise le département car, oui, il y a des choses étonnantes ici! »

Renseignements au 01.49.15.98.98 et sur le site www.tourisme93.com. Tarif des visites : 5 €.

Source : Le Parisien du 18 octobre 2012

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 15 Octobre 2012

Silence_radio.jpgAvis aux insomniaques qui écoutent la radio dans leur chambre à coucher : ce sera silence total sur la bande FM pendant deux nuits cette semaine. En raison de travaux de maintenance sur la tour Eiffel, la diffusion sera interrompue cette nuit et jeudi de 1 heure à 5 heures. Pour garantir une qualité optimale, « nous allons procéder à des travaux de maintenance sur les antennes radio (et non pas télé). Concrètement, l’opération va consister à changer les quinze à vingt mètres de câblage qui relient les antennes du sommet de la tour Eiffel au sol, explique TDF, l’entreprise chargée des travaux. Ils n’avaient pas été remplacés depuis les années 1990. Nous allons aussi changer les quatre boîtes de jonction qui relient les différentes sections de câble ». Au cours de ces deux nuits, une dizaine d’ingénieurs et de techniciens seront mobilisés sous le parvis de la tour Eiffel, où TDF dispose d’une emprise.

Vous pourrez écouter vos programmes en grandes ondes

Au même moment, quatre ou cinq techniciens, installés au sommet de la Dame de fer, à 324 m de haut, s’emploieront à raccorder les nouveaux câbles à l’antenne, qui, elle, n’a pas besoin d’être changée. Emetteur historique, la tour Eiffel, érigée pour l’Exposition universelle de 1889, diffuse une trentaine de radios FM sur l’ensemble de la région Ile-de-
France
. Les 12 millions de personnes potentiellement touchées par cette coupure pourront toutefois écouter la plupart de leurs programmes favoris en grandes ondes ou sur Internet.

 

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 13 Octobre 2012

ile-de-france.gifQuel visage aura l’Ile-de-France dans vingt ans? Entre projets du Grand Paris, incertitudes économiques et exigences environnementales, l’avenir de la région reste incertain. D’où la nécessité de tracer dès aujourd’hui les grandes lignes des futus aménagements sur le territoire francilien.

C’est l’objectif du Sdrif (schéma directeur de la région Ile-de-France), nom barbare derrière lequel se cachent les priorités affichées par le conseil régional. Le projet Ile-de-France 2030 sera présenté en séance le 25 octobre. Mais chacun peut d’ores et déjà prendre connaissance du document mis en ligne cette semaine sur les sites de la région et de l’Iaurif (Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France)*.

28 000 emplois créés par an. C’est le cap donné par la région, une croissance de 2,5% en moyenne d’ici à 2030. Il doit être porté par une réindustrialisation dans des secteurs comme la Plaine de France (Val-d’Oise), Seine Aval (Yvelines) ou Seine Amont (Val-de-Marne), le développement de nouvelles filières écologiques telles que les véhicules électriques ou les agro-matériaux, ainsi que des pôles tertiaires au Val-de-Fontenay (Val-de-Marne), Noisy-le-Grand, la Plaine-Saint-Denis ou Roissy (Seine-Saint-Denis).

70 000 logements construits, dont 70% de logements sociaux. C’est l’autre priorité de ce Sdrif qui compte sur 30000 nouveaux ha urbanisables pour réaliser des projets et répondre aux besoins des Franciliens en matière d’habitat, notamment près des gares.

Développement des transports en commun. Avec la réalisation du Grand Paris Express bien sûr, ce supermétro autour de Paris, mais aussi de nombreux autres projets. Soixante nouvelles gares, 240 km de métro, 70 km de RER, 75 km de tramway doivent ainsi renforcer le réseau actuel d’ici à 2030. L’idée est que 90% des Franciliens se trouvent à moins de 2 km d’une gare en 2030.

Plus d’espaces verts. C’est le pendant du développement économique et urbain de la région : la préservation du cadre de vie et de l’environnement. Plus de 400 ha de terres agricoles doivent être préservés par an. Les espaces boisés seront aussi soignés. Près de 500 ha de forêts nouvelles doivent être plantés dans le Val-d’Oise. Environ 80 espaces verts d’intérêt régional sont aussi programmés, soient 2300 ha de parcs et de jardins supplémentaires. Enfin, deux parcs naturels régionaux doivent voir le jour en Seine-et-Marne : Brie et Deux Morins dans le nord et Bocage Gâtinais dans le sud, qui regroupe 50 communes du 77 et 20 dans le Loiret et l’Yonne.

* www.iledefrance.fr : cliquer sur « le projet de Sdrif » ou www.iau-idf.fr.

 

Source : Le Parisien du 13 octobre 2012

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 5 Octobre 2012

platre.jpgAu sein de la rédaction d’Aulnaylibre ! nous ne sommes pas franchement fans de la rubrique faits divers. Toutefois celui relaté ci-dessous dans le journal Le Parisien est tout de même assez cocasse dans son déroulement. Imaginez des inconnus débarquant chez vous avec des outils et expliquant qu’ils ont quelque chose à récupérer dans un de vos murs… Voilà ce qui est arrivé à une habitante d’Aulnay-sous-Bois…

Hier, une habitante d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a vu débarquer, vers 11 heures, dans son appartement plusieurs jeunes hommes, munis d’outils. Les inconnus se sont aussitôt dirigés vers la salle de bains de l’habitation en indiquant simplement qu’ils avaient « quelque chose » à récupérer. Après avoir creusé un trou dans le mur pour accéder au système de ventilation de l’immeuble, les mystérieux intrus sont repartis. Alertés par la victime, des policiers se sont rendus chez elle pour constater les faits. « Des recherches ont été entreprises, relate un proche de l’affaire. Une centaine de sachets de cocaïne et d’héroïne ont finalement été retrouvés dans cette gaine de ventilation. Ces inconnus étaient venus récupérer leur drogue. »

Source : Le Parisien du 5 octobre 2012

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 4 Octobre 2012

PSARECUPDes ouvriers de l’usine PSA Peugeot-Citroënd’Aulnay-sous-Bois ont brièvement bloqué ce jeudi midi la circulation sur le boulevard André-Citroën, qui longe le site industriel. La mobilisation a démarré de manière spontanée, selon plusieurs syndicalistes de l’usine. Une assemblée générale a eu lieu le matin vers 10h30, et la production s’est arrêtée suite au débrayage de plusieurs dizaines de salariés. Une nouvelle assemblée générale devait avoir lieu dans l’après-midi.

 

Source : Le Parisien du 4 octobre 2012

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 4 Octobre 2012

cinema-louis-daquin-le-blanc-mesnilLe projet de multiplexe UGC au centre commercial O’Parinor d’Aulnay-sous-Bois n’en finit pas de susciter la colère des élus du Blanc-Mesnil, la ville voisine. Ces derniers, qui tenaient lundi soir, avec l’association Cinémas 93, une réunion au cinéma municipal Daquin sur l’avenir du cinéma indépendant, viennent de déposer un recours gracieux contre le permis de construire du multiplexe de 14 salles. « Ce recours va nous permettre d’avoir accès au dossier et de réfléchir à une éventuelle saisie du tribunal administratif contre ce permis de construire », explique la municipalité communiste. La ville avait déjà contesté, en juin devant le Conseil d’Etat, la décision de la Commission nationale d’aménagement culturel (Cnac) d’autoriser ce multiplexe.

Source : Le Parisien du 4 octobre 2012

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 6 Juillet 2012

PSARECUPIls ne sont que quelques dizaines de grévistes, mais cela suffit à ralentir toute une usine. Depuis mercredi, sur le site PSA Peugeot Citroën d’Aulnay, la grogne des salariés de l’atelier peinture entrave la production. Hier, vers 18 heures, la direction comptabilisait environ 300 voitures produites (l’usine en fabrique 700 habituellement). Les grévistes, titulaires et intérimaires, travaillent dans les cabines de peinture, « un point de blocage efficace », commente un salarié. Soutenus par SUD et la CGT, les salariés ont entamé hier un premier échange avec la direction, qui semblait prête à quelques concessions : « Elle propose de prolonger de six mois les contrats des intérimaires, et le paiement en fin de mois des journées de chômage technique, qui sont aujourd’hui payées à la fin du contrat », indiquait Jean-Pierre Mercier. Selon le délégué central CGT, le stock de voitures prêtes à être livrées est désormais quasi nul.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 30 Juin 2012

PSARECUP

« Soulagement » du côté de la direction, sentiment de « victoire » dans le camp syndical. C’est en tout cas l’épilogue d’un bras de fer qui durait depuis seize jours. Hier, un ouvrier de l’usine PSA Peugeot-Citroën d’Aulnay, en grève de la faim, s’est vu proposer un poste adapté. L’homme âgé de 36 ans a été hospitalisé deux fois cette semaine en raison de sa grande faiblesse. Soutenu par les syndicats CGT et SUD, il avait cessé de s’alimenter il y a deux semaines, craignant d’être licencié pour inaptitude. Son sort avait d’ailleurs été évoqué jeudi dernier, lors du rassemblement organisé devant le siège de PSA à Paris. Cet ouvrier souffre depuis 2008 d’une lombalgie qui l’a empêché de reprendre son poste sur la ligne de montage. La direction, qui affirmait chercher une solution, a finalement pu lui proposer un emploi adapté, « qui s’est libéré de manière inattendue il y a quelques jours ». L’usine compte environ 600 postes adaptés occupés par les salariés malades ou handicapés.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 25 Juin 2012

euroidf.jpgAvis aux collectionneurs : il est disponible dès aujourd’hui dans 35 bureaux de poste de Seine-Saint-Denis. L’euro d’Ile-de-France , pièce en argent d’une valeur de 10 euros, frappé en édition limitée par la Monnaie de Paris, est le dernier-né de la série des euros des régions, qui célèbre les personnages historiques français. Pour l’Ile-de-France, c’est Edith Piaf qui est ainsi à l’honneur. Au total, la collection comprend 27 pièces représentant 22 régions métropolitaines ainsi que 5 régions d’outre-mer.

Voici la liste des bureaux de poste participants : http://www.laposte.fr/Particulier/Actualites/Euros-des-regions-2012 A Aulnay-sous-Bois il faut se rendre à celui du centre commercial du Galion.

Source : Le Parisien

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 25 Juin 2012

embouteillage.jpg

Deux jours et demi de vie. C’est ce que passeraient chaque année les automobilistes franciliens dans les bouchons, selon une étude d’Inrix, société d’info trafic américaine, réalisée à partir des données de l’office européen des statistiques Eurostat. Paris y est qualifiée de 4e ville la plus embouteillée d’Europe après, Milan, Bruxelles et Anvers.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 23 Juin 2012

Le canal de l’Ourcq change de visage dès ce week-end. Le comité départemental du tourisme (CDT) de Seine-Saint-Denis lance aujourd’hui sa 5e édition de l’Eté du canal. Jusqu’au 26 août, la voie d’eau accueillera de nombreuses festivités entre le bassin de la Villette et Les Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Parc-de-la-villette.jpg
Des navettes à 1 € ou 2 €. C’est le grand succès, l’été, du canal, qui revient tous les week-ends avec une formule légèrement modifiée.

Ainsi, la navette fluviale transportera les passagers entre le bassin de la Villette, à Paris, et Bobigny toutes les trente minutes (au lieu de quarante-cinq minutes l’an passé), entre midi et 21 heures, avec deux arrêts, au parc de la Villette et à Pantin. Une seconde navette effectuera une boucle entre Bobigny et Aulnay-Pavillons, avec un arrêt à Noisy-Bondy (près du Décathlon). Le tarif n’a pas changé : 1 € le samedi, 2 € le dimanche (gratuit pour les moins de 10 ans, dans la limite de deux enfants pour un adulte).

Des espaces nautiques pour s’amuser. Plusieurs plages vont être installées dans les différentes villes qui longent le canal : à Aulnay-sous-Bois (du 10 au 29 juillet), Noisy-le-Sec-Bondy (du 6 juillet au 5 août), Bobigny (du 13 juillet au 12 août), sans oublier
Paris
-Plages à la Villette (du 20 juillet au 19 août). Des canoës pour aller se balader sur la partie plus sauvage de l’Ourcq, entre Sevran et la Seine-et-Marne, pourront être louées.

Des concerts en plein air. Quatre concerts gratuits auront lieu les samedis 21, 28 juillet et 4 et 11 août, à 17 heures, au parc de la Bergère, à Bobigny-sur-Ourcq. Au programme : rock des Balkans, musique brésilienne, congolaise et jazz.

Des bals à gogo. Des bals populaires gratuits auront lieu tout au long de l’été. Le premier se déroulera demain sur les rives du canal de Saint-Denis, à la Fabrique à rêves au 6B, près du canal Saint-Denis, de 15 heures à 20 heures.

Des péniches spectacles. Des péniches vont stationner à Pantin, aux Pavillons-sous-Bois ou à Aulnay-sous-Bois pour présenter des expos, des spectacles, des films…

Des croisières culturelles. Au moins six parcours de croisières seront proposés sur différents thèmes : « Boat Movie », « l’Ourcq, les archives du
crime
», « Balad’Am’Ourcq : entre rire et poésie », « l’Ourcq, ses histoires, ses anecdotes et la grande écluse », « A la découverte des mystères de l’Ourcq », « Découverte du canal de l’Ourcq ». Prix : 11 €.

Des balades thématiques. Découverte de l’histoire cinématographique de la Seine-Saint-Denis, promenade dans les quartiers avec des habitants, parcours patrimoniaux et historiques avec des artistes. Le CDT a voulu faire découvrir les villes de l’Ourcq à travers les acteurs de son territoire. Prix : entre 5 € et 12 €.

Des graffeurs au bâtiment des douanes. L’ancien bâtiment des douanes de Pantin sera investi par les graffeurs Artof Popof, DaCruz et Marko 93, qui travailleront devant les visiteurs tous les week-ends du 30 juin au 26 août.

Retrouvez le programme détaillé des activités sur le site internet du comité départemental du tourisme de Seine-Saint-Denis www.tourisme93.com.

Source : Le Parisien

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 22 Juin 2012

Après son élection à la présidence de l’Assemblée nationale, mardi prochain, Claude Bartolone devrait quitter la tête du conseil général. Sa succession se prépare.

La Seine-Saint-Denis entre en force au Palais-Bourbon. Deux heures après avoir élu Bruno Le Roux président de leur groupe parlementaire, les députés socialistes ont choisi hier après-midi Claude Bartolone comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale. Une élection qui assure au député du 93 d’accéder au perchoir mardi prochain. Conséquence quasi certaine : Claude Bartolone devrait bientôt quitter le fauteuil de président du conseil général qu’il occupe depuis mars 2008, même si aucune loi ne l’y oblige. Pour autant, « par respect du calendrier », rien ne filtrera avant le 26 juin, prévient son entourage.

conseilgeneral.jpg

  

Remaniement au conseil général évoqué en juillet ou à la rentrée

 Comme un présage, pour la première fois depuis quatre ans, l’ancien ministre de la Ville ne présidait pas la séance plénière programmée hier matin au conseil général, à Bobigny. Son fauteuil était occupé par son premier vice-président Stéphane Troussel, grandement pressenti pour le remplacer. Ce dernier se veut lui aussi prudent. « Il faut garder la tête froide. » Le conseiller général de La Courneuve concède cependant que « Claude Bartolone est dans l’état d’esprit d’être pleinement, totalement dans sa nouvelle fonction. Mais il aura à cœur que les choses se passent bien au conseil général ».
Car les appétits s’aiguisent en coulisses en vue du remaniement qui interviendra lors d’une séance exceptionnelle mi-juillet ou à la rentrée. D’autant qu’en plus du poste de premier vice-président les vice-présidences de Pascal Popelin (Economie) et Mathieu Hanotin (Education), entrés à l’Assemblée nationale dimanche, devraient aussi se libérer. Le premier, tombeur de l’UMP Eric Raoult, premier adjoint de Livry-Gargan et donc frappé par le cumul des mandats, a déjà prévenu qu’il quittait le conseil général au profit de sa suppléante Danièle Marini. Le second, qui a vaincu le Front de gauche Patrick Braouezec, conditionnerait son retrait à la présidence du groupe PS (actuellement assurée par le sénateur Gilbert Roger). « On va se réunir dans deux ou trois jours et il y aura une négociation globale », souligne Mathieu Hanotin.

En cas d’accession de Stéphane Troussel à la présidence, le poste de premier vice-président pourrait échoir à la maire (DVG) de Romainville, Corinne Valls, ou à l’écologiste Jean-François Baillon, élu du canton de Sevran. Pour remplacer les vice-présidents partants, plusieurs noms circulent déjà. La maire PS de Bondy, Sylvine Thomassin, pourrait ainsi accéder à l’exécutif (elle a annoncé mercredi qu’elle quittait sa vice-présidence de l’agglomération Est Ensemble). On évoque aussi les noms de Michel Fourcade (Pierrefitte), Frédéric Molossi (Montreuil-Nord) ou encore Michèle Bailly (Neuilly-sur-Marne).

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 21 Juin 2012

Sans-titre.jpg

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 20 Juin 2012

rio.jpg

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 12 Juin 2012

C’était il y a soixante-quinze ans, le 9 juin 1937, à Bagnoles-de-l’Orne (Normandie). Des tueurs de l’organisation clandestine la Cagoule assassinaient les frères Rosselli, dirigeants antifascistes italiens. A priori, l’anniversaire ne semblait pas devoir marquer la vie locale à Aulnay-sous- Bois… C’était compter sans André Cuzon.  Militant associatif, cet Aulnaysien a sauté sur l’occasion et réécrit au maire (PS), Gérard Ségura, demandant que l’on débaptise l’avenue Eugène-Schueller, du nom du fondateur du groupe L’Oréal, connu pour avoir soutenu l’organisation d’extrême droite.

 eugeneschuller.JPG

«La Cagoule, c’était du terrorisme ! Je trouve invraisemblable qu’on honore encore dans nos rues quelqu’un qui a soutenu de telles horreurs », explique le retraité. André Cuzon a sans doute plus que quiconque arpenté les trottoirs de l’avenue Schueller : il a été informaticien pendant trente-trois ans au centre de recherche du groupe, que borde la petite artère du quartier Chanteloup. Voilà dix ans qu’il formule cette demande auprès des maires successifs : « Je n’ai jamais eu de réponse. Comme si personne n’osait s’en prendre à L’Oréal. » Gérard Ségura l’assure : « S’il y a une demande, j’inviterai le comité d'attribution des noms de rue à l'examiner."

En 2010, la municipalité avait reçu une requête analogue de la Ligue des droits de l’homme sans y faire suite. «Cela n’a rien à voir avec le fait d’oser ou non s’en prendre à l’entreprise. La justice avait blanchi Eugène Schueller après la guerre, explique Miguel Hernandez, adjoint PC en charge de ces questions. On n’a pas souhaité débaptiser les rues, comme la droite l’avait fait en prenant la ville en 1983. » C’est d’ailleurs à cette époque, sous l’autorité du maire RPR, Jean-Claude Abrioux, décédé l’an dernier, que le nom du fondateur de l’entreprise de cosmétiques avait été inscrit sur les plaques de la voie, auparavant appelée avenue Saint-Germain.

L’inauguration avait eu lieu en présence de la fille d’Eugène Schueller, Liliane Bettencourt. «C’est dans cette rue qu’il avait ouvert son premier laboratoire. Nous voulions rendre hommage à l’industriel, qui a largement contribué à la prospérité d’Aulnay », explique Gérard Gaudron, ancien maire (UMP), qui avait succédé à Jean-Claude Abrioux. Outre le centre de recherche, la ville abrite encore aujourd’hui une importante usine L’Oréal, dans les quartiers nord. A ceux qui jugent sa démarche « décalée », André Cuzon rétorque qu’elle est « poétique ». Pour remplacer le nom de l’entrepreneur, le sexagénaire propose celui… d’Amelia Rosselli, fille de l’un des frères assassinés, poétesse marquée par la tragédie, au point de se suicider dans les années 1960. « On est dans l’utopie, mais je suis sûr qu’il est possible de négocier avec la direction de L’Oréal », affirme-t-il. Cette dernière n’a pas souhaité émettre le moindre commentaire.

Source : Le Parisien du lundi 11 juin 2012

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 30 Mai 2012

Cybertech vient d’atteindre la majorité. Ce concours de robotique, créé par Dominique Nibart, un professeur de technologie du collège Pablo-Neruda d’Aulnay-sous-Bois, a en effet vu sa 18e super-finale se dérouler en fin de semaine dernière. « Au départ, j’avais la volonté de prouver que les élèves de Seine-Saint-Denis étaient capables d’inventivité, qu’ils n’étaient pas là que pour brûler des voitures », explique l’enseignant. La première année était donc réservée aux élèves de Seine-Saint-Denis.

pablonerudarobots.jpg

Toutes les équipes récompensées

Mais le concours s’est rapidement nationalisé et même internationalisé. De la Savoie à la Tunisie en passant par les Antilles, le tournoi attire des jeunes du monde entier. Ils étaient plus de 600, âgés de 11 à 17 ans, à surveiller l’avancée de leurs robots dans le gymnase Pierre-Scohi d’Aulnay. Car lors de l’épreuve, la règle est stricte : les participants n’ont pas le droit de les toucher ni celui de les commander à distance.

Au collège Neruda, la robotique est maintenant une option. Les élèves volontaires passent un entretien, pour la forme, puisque « s’ajouter une heure en plus par semaine, ça prouve déjà qu’on est motivé », estime Khaled. Le jeune homme de 15 ans, en 3e dans le collège, explique : « Tous les mardis après-midi, pendant une heure on se réunissait tous dans une salle remplie de matériel. Nous, on était quatre à travailler sur le robot. On est à fond dans le projet, depuis le début! » Trois classes de Neruda ont participé au tournoi, soit dans l’organisation, soit en créant des robots rigolos, comme ce bateau orange ou ce Bart (le personnage de la série « les Simpsons ») sur un skate à grandes roues.

Le concours, amical, a récompensé toutes les équipes d’un prix, qu’il soit esthétique ou encore technique. « Le but premier, c’est la convivialité. Il ne s’agit pas de mettre la compétition au cœur de l’action », explique Dominique Nibart. « C’était vraiment bien, on a appris des choses. Plus tard, je serai ingénieur aéronautique », conclut Khaled, sûr de lui.

Source information et photo : Amandine Liard. Le Parisien du 30 mai 2012.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal