Aulnay-sous-Bois : l’usine PSA ralentie par une grève

Publié le 6 Juillet 2012

PSARECUPIls ne sont que quelques dizaines de grévistes, mais cela suffit à ralentir toute une usine. Depuis mercredi, sur le site PSA Peugeot Citroën d’Aulnay, la grogne des salariés de l’atelier peinture entrave la production. Hier, vers 18 heures, la direction comptabilisait environ 300 voitures produites (l’usine en fabrique 700 habituellement). Les grévistes, titulaires et intérimaires, travaillent dans les cabines de peinture, « un point de blocage efficace », commente un salarié. Soutenus par SUD et la CGT, les salariés ont entamé hier un premier échange avec la direction, qui semblait prête à quelques concessions : « Elle propose de prolonger de six mois les contrats des intérimaires, et le paiement en fin de mois des journées de chômage technique, qui sont aujourd’hui payées à la fin du contrat », indiquait Jean-Pierre Mercier. Selon le délégué central CGT, le stock de voitures prêtes à être livrées est désormais quasi nul.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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S
Certes la grève est un paramètre. Evoluant dans un groupe industriel international la France demeure un pays à la sale réputation concernant ce domaine. Le fin du fin c’est quand le travail cesse<br /> pendant des événements importants amenant des visiteurs extérieurs dans l’entreprise ou lorsque des investissements sont prévus sur un site. Cela refroidit les ardeurs la plupart du temps comme<br /> dans ton exemple des dockers ! Ceci dit il ne faut pas prendre les salariés pour des quiches. Les fermetures d’usine ont des raisons qui ont plus à voir avec la recherche d’une rentabilité maximale<br /> qu’avec des troubles de la gestion du personnel. Il parait évident que l’humain a moins d’importance que les dividendes des actionnaires ou les chiffres d’affaires. En parlant de chiffres justement<br /> l’asphyxie d’un site peut s’organiser de façon très froide en détériorant les ratios, en laissant vivoter des usines sans projet d’avenir, sans investissement de modernisation pour finalement<br /> cautionner une fermeture sur l’autel du manque d’efficacité. L’absorption des coûts fixes a bon dos lorsqu’en plus les perspectives de croissance sont limitées en zone européenne ! L’opportunité<br /> est trop belle bien entendu. Après la prime à la casse, voilà la casse de l’emploi ! Pour en revenir à la grève, on peut sans doute parfois critiquer les syndicats, à tort ou à raison d’ailleurs,<br /> mais à suivre les différentes manifestations de ceux de PSA et ma petite expérience sur ce sujet j’ai tout de même l’impression qu’ils constituent le dernier rempart pour éviter une soumission<br /> totale des êtres humains à la froide logique de la finance.
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R
Il faudrait que je retrouve l'article, mais j'avais lu que, parmi les arguments ayant conduit la direction à envisager la fermeture du site de PSA Aulnay, figure ces grèves à répétition sur ce site<br /> en particulier, plus que sur Poissy par exemple.<br /> <br /> Cela me fait un peu penser à la situation du port autonome de Marseille, aux mains de la CGT, et qui, par ses grèves de dockers à répétition, a fini par dissuader un paquet de compagnies étrangères<br /> de s'y amarrer, préférant destocker leurs conteneurs ailleurs en Méditerranée comme l'Italie ou l'Espagne...<br /> <br /> <br /> J'ai retrouvé l'article entre temps : http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/pourquoi-psa-a-choisi-de-sacrifier-aulnay_308401.html
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