emploi

Publié le 18 Octobre 2013

psa-aulnay.jpgLa fin se rapproche un peu plus pour le site d'Aulnay-sous-Bois. Un porte-parole de PSA a, ce jeudi 17 octobre, affirmé à l'AFP que la dernière voiture produite dans l'usine sortira de la chaîne le 25 octobre proche La livraison du dernier véhicule, une Citroën C3, "montre que le reclassement des salariés avance", explique-t-il. Environ 2.000 salariés de l'usine ont adhéré à l'une des mesures de reclassement, dont un tiers  sont partis vers d'autres sites du groupe, un tiers ont trouvé un nouvel emploi ailleurs, et un tiers ont adhéré au congé sénior ou créé leur propre entreprise. "Il reste 1.000 salariés en cours de reclassement, dont 300 à 400 personnes qui ne se sont pas encore manifestées" auprès du groupe pour indiquer quelle solution ils envisagent, indique le porte-parole.

100 millions de dollars de cash brûlés chaque mois

La direction de PSA avait déjà annoncé annoncé fin août que la production de voitures s'arrêterait fin octobre sur le site de Seine-Saint-Denis. Si l'entreprise va stopper la production d'automobiles, le groupe continuera toutefois de fabriquer des pièces détachées sur le site d'Aulnay. La fermeture de l'usine d'Aulnay fait partie du plan de restructuration de PSA qui prévoit plus de 11.200 suppressions d'emploi entre mai 2012 et mai 2014. Le président du directoire de PSA, Philippe Varin avait promis que ce plan ne donnerait pas lieu "à des licenciements secs". PSA tente de redresser sa situation, l'entreprise brûlant 100 millions d'euros de liquidités par mois. Les résultats du premier semestre, publiés en juillet dernier, démontraient une première amélioration.

Source : http://www.bfmtv.com

 

 

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Publié le 15 Octobre 2013

Jean-Marc-Ayrault-Bondy.jpgLe Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a assisté, hier après-midi à Bondy, aux premières signatures du dispositif « garantie jeunes » expérimenté sur l’agglomération Est-Ensemble*. Celui-ci est destiné aux 18-25 ans, en grande précarité financière, qui, en échange d’une somme de 493 € par mois (l’équivalent d’un RSA), s’engagent à suivre une formation et à décrocher unemploi. Accompagné du ministre du Travail, Michel Sapin et de sa collègue de la Jeunesse et des Sports, Valérie Fourneyron, le chef du gouvernement a échangé avec les onze bénéficiaires et précisé le fonctionnement du dispositif.

« Ces jeunes veulent s’en sortir, a martelé Jean-Marc Ayrault. Ils ne savent pas toujours où ils vont mais ils auront l’occasion de la découvrir grâce aux formations et aux différents stages qu’ils vont effectuer. Nous vous avons tendu la main mais maintenant c’est à vous de jouer. » Le message est clair et surtout il veut tordre le coup à l’idée d’assistanat : la « garantie jeune » est un contrat entre l’Etat qui fournit les formations et la rémunération et le bénéficiaire qui doit s’investir pour décrocher un emploi.

Parmi les participants d’hier, certains avaient des rêves mais désespéraient de pouvoir les atteindre. Comme José qui veut devenir journaliste sportif. « Il faut faire des études littéraires et intégrer des écoles de journalisme mais j’ai pas le niveau, lâche-t-il. J’espère que la garantie jeune va m’aider. » D’autres, comme Mathias, reconnaissent « n’avoir aucune idée sur son futur emploi ». Durant six semaines, les jeunes signataires vont se remettre à niveau et faire un point sur leurs envies. Puis ils expérimenteront différentes formations et des stages jusqu’à trouver ce qui leur convient. Un « papillonnage » qui n’effraie pas les chefs d’entreprises présents hier comme Yurdaer Nahicivan, président d’une entreprise de location de voiture. Il a décidé de prendre plusieurs jeunes dans sa société. « On préfère qu’ils aient testé plusieurs jobs pour être sûr que lorsqu’ils en choisissent un, c’est le bon, assure-t-il. Ensuite, ils seront suivis en permanence par des référents de la mission locale, c’est rassurant. »

Les bénéficiaires sont aussi prioritaires pour l’obtention d’un logement social. « Sans travail, il n’y a pas de logement, analyse Michel Sapin. La garantie jeune a pour but de casser ce cercle vicieux. » Le dispositif va durer un an et concernera un millier de personnes sur le département.

* qui réunit Montreuil, Pantin, Bondy, Bobigny, Romainville, Noisy-le-Sec, le Pré, Les Lilas et Bagnolet.

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Octobre 2013

PSA_aulnay-tt-width-604-height-400.jpgIl y a un an, les voitures sortaient par centaines des ateliers de PSA Peugeot-Citroën d’Aulnay-sous-Bois. Fin octobre, les ouvriers de cette usine emblématique livreront leur dernière automobile. Sur le site les salariés se reconvertissent vers de nouveaux métiers. Reportage dans ces quelque 200 hectares quasi désert.

Sur le site de PSA de Aulnay la voiture est de rigueur pour se déplacer. Aussi grande que le quartier de la Défense, l’entreprise, située dans le nord de Paris, est située entre plusieurs autoroutes et l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Pour profiter de l’espace, la direction a choisi de placer dans ses locaux des centres de formation pour accompagner les salariés dans leur démarche de recherche d’emplois. Ainsi, d’un centre de formation à l’autre, il faut rouler un bon kilomètre entre des murs gris et des hangars vides. L’usine semble abandonnée. Plus qu’un millier de salariés foulent les couloirs des entrepôts et des bureaux. A plein régime, l’usine automobile, devenue un symbole de la désindustrialisation en France, pouvait produire 700 voitures par jour. Aujourd’hui uniquement une dizaine de voitures sortent des chaines d’assemblage.

“Ces inquiétudes sont aussi les leurs”

L’usine, dont la fermeture avait été annoncée en juillet 2012 (dans le cadre d’un vaste plan de restructuration), avait été paralysée par une grève entre janvier et mai, qui avait divisé syndicats et salariés. Depuis, elle essaye de reclasser les salariés en interne ou les oriente vers des emplois extérieurs. Sur les 3000 emplois supprimés, 1000 salariés sont encore sans futur. Dans une salle au deuxième étage d’un préfabriqué anonyme, une dizaine d’hommes, blouse PSA sur le dos, sont formés pour gérer une équipe dont les membres n’ont toujours pas trouvé de solution pour leur avenir. “Quatre salles : indécision, colère, argent, réussite” annonce la formatrice, “vous devez choisir quatre freins qui vous empêchent d’avancer dans votre recherche de travail.” Le bal se met en place.

 “Ils sont là pour s’entrainer pour quand ils viendront avec leur groupe faire ce petit parcoure de formation. Ils jouent une sorte de rôle. Ils font part des peurs de leurs collègues et doivent trouver une réponse pour les rassurer de leur avenir afin de les aider à réagir” explique Anne-Laure Descleves, responsable de communication chez PSA. La formatrice reprend “Alors comme freins nous avons : ma femme travaille et ne peut pas déménager. Je suis trop âgé pour trouver du travail. Je veux rester dans la maison mais mon poste n’existe pas. Je ne veux pas déménager” Des faux débats mais avec des préoccupations bien réelles “j’ai 52 ans.” “Je ne peux pas me permettre de déménager. La vie est trop chère.”, “Ma femme ira travailler où ?” “Faire 60km aller et retour, vous imaginez ?” Une prise de conscience collective selon Anne-Laure Descleves, car ”derrière le jeu théâtral, ces inquiétudes sont aussi les leurs.” 

Des lignes de montage aux lignes de bus

Un peu plus loin dans l’usine, direction l’un des Centre de transition professionnelle (CTP) qui doit former les anciens de PSA aux 300 postes proposés par la SNCF, Aéroports de Paris (ADP) et la RATP. Le 10 avril dernier, la direction de PSA Peugeot Citroën avait annoncé le programme de reclassement devant permettre à 300 salariés du groupe automobile de retrouver un emploi au sein de ces trois grandes maisons. Un partenariat en collaboration avec l’AFPA, Association nationale pour la formation professionnelle des adultes. Dans le hangar anciennement dédié aux prototypes de Peugeot-Citroën, se trouve la salle de cours pour la formation RATP. Une grille, un code, tout est très sécurisé pour y accéder.

Derrière les bancs d’école, quatre hommes sont assis. Chemise, pantalon à pince et cravate. Rasés de près, certains avec un peu de gel dans les cheveux. Tous ont rangés leur uniforme gris de Peugeot-Citroën pour adopter le look du chauffeur de bus le temps de la formation. “Ils préparent le permis D. Ils doivent suivre trois mois de formation, soit 385 heures de cours. Le 7 novembre les huit élèves passent le code et le 16 et le 20 décembre l’examen pratique” explique le formateur de l’AFPA Eric Pollet. La pause est finie. Le formateur distribue une grille de réponse. Le test recommence. Une image avec quatre voitures en file indienne sur une petite route de campagne “Vous faites quoi ?” “Je dépasse” “Oui si t’as une Porsche, mais c’est le code, et tu conduit un bus, alors ? …Tu doubles par paliers !” “Pas deux par deux ?” “Non”. Le but : la réussite. “Sur les 16 qui ont suivi la dernière formation, 15 ont réussis” souligne fièrement Jean-Luc Reale, le deuxième formateur. Gilet jaune fluo, il pose fièrement devant son bus avec le groupe qui apprend à conduire.

A l’intérieur du car, assis au deuxième rang, penché vers l’avant, Abdel lorgne avec envie sur le volant. L’ancien salarié PSA travaille dans l’usine depuis 15ans “j’ai décidé de me lancer dans la RATP car j’ai toute ma famille dans le transport. C’est un secteur que je connais un peu. Ca me permets de rester ici et de ne pas devoir déménager” raconte-t-il en s’agitant dans son blazer trop grand pour lui. De son côté, son voisin a décidé de se tourner vers cette formation pour se reconstruire une carrière “Au début je voulais intégrer l’usine de Sochaux. Mais faire 70 bornes aller et retour c’est trop pour moi. Alors à 46 ans j’ai décidé de me lancer dans un nouveau secteur. C’était maintenant ou jamais.” Au fond du véhicule un ancien ouvrier est “venu voir en quoi consiste la formation. Je veux m’y inscrire. Je ne vais pas continuer à attendre indéfiniment une solution.” Abdel le briefe un peu, car avant de réussir à accéder aux cours il faut passer des tests préliminaires. “On était vraiment beaucoup à passer l’examen d’entrée. Nous ne sommes qu’une petite minorité à l’avoir réussi”, soupire Abdel, en regardant son collègue. Conscient de sa chance dans ce climat morose où tout tourne au ralenti, Abdel n’attend qu’une chose : redémarrer. Tout comme l'espèrent les 3 000 autres salariés de PSA à Aulnay. 

Source : http://www.lesinrocks.com

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Publié le 13 Octobre 2013

psa-poissySept ouvriers de l’usine Peugeot de Poissy observent une grève de la faim depuis le 18 septembre. Hier après-midi, une centaine de manifestants ont défilé dans le centre-ville dans le but de sensibiliser les habitants. « Il faut former un contre-pouvoir », indique un syndicaliste. Les employés qui ont cessé de s’alimenter sont installés dans des tentes de campings devant le pôle tertiaire de PSA, non loin de l’usine. Ils dénoncent les méthodes de management de l’entreprise et disent subir des vexations, des pressions ou encore une discrimination.

Source : Le Parisien

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Publié le 12 Octobre 2013

merlus.pngLes emplois d’avenir ont fleuri dans les mairies, les écoles, les associations, les supermarchés, les entreprises… Désormais, ce sont les clubs de football de la région qui vont recourir à ces contrats aidés permettant d’embaucher les jeunes peu diplômés. Jamel Sandjak, président de la Ligue de Paris - Ile-de-France, réunit aujourd’hui une centaine de responsables de clubs pour leur présenter le dispositif. Avec un objectif : permettre le recrutement de 100 jeunes d’ici à fin décembre et de 300 autres par la suite.

« C’est pour devenir footballeur? », s’interrogeait un jeune homme, mardi lors du forum de l’emploi organisé au Stade de France à Saint-Denis. Le cabinet FFP (Filière de formation professionnelle) y tenait un stand pour présenter le dispositif. Face au flot de visiteurs, Farid Maachi, responsable du cabinet, a répété à l’infini ses explications : non, il ne s’agit pas d’embaucher des joueurs, mais des salariés chargés de faire fonctionner le club. « On n’a pas besoin de super footballeurs, mais de bons éducateurs, avec des convictions! », explique l’homme, également président du club de foot d’Aubervilliers.

« Si vous êtes intéressés, lance-t-il à un groupe attentif, allez voir le responsable d’un club et dites-lui que ça ne lui coûtera presque rien! » Outre les aides de l’Etat et de la région, les employeurs auront aussi droit à un coup de pouce de la Fédération française de football. Les jeunes embauchés le seront pour une durée de un à trois ans, rémunérés au smic, et pourront suivre une formation (1200 heures sur trois ans) pour passer un brevet d’Etat mention activité physique pour tous, et un brevet de moniteur fédéral. Jamel Sandjak indique : « On n’est pas là uniquement pour proposer et gérer des compétitions. Notre volonté est d’accompagner les clubs. Les jeunes que l’on va former avec ces contrats seront des acteurs incontournables dans le futur : ils accueilleront les parents, ils sauront remplir les feuilles de matchs… Notre objectif à moyen terme est d’avoir un salarié dans tous les clubs franciliens possédant une école de foot. » Il rappelle que le projet a été imaginé en 2008, alors qu’il était président du District de la Seine-Saint-Denis… et que les emplois d’avenir n’existaient pas.

Parmi les jeunes passés mardi sur le stand de FFP, Douga Diarra semble intéressé. Le jeune homme de 24 ans évolue au Red Star (3e niveau national) à Saint-Ouen. Jusqu’à présent, il a été animateur et a occupé des petits boulots dans la sécurité. Il est séduit par l’idée de se former tout en travaillant. « Ça peut être bien. Et les horaires me conviendront peut-être mieux que ceux qu’on me propose. Je veux pouvoir continuer à jouer au football », glisse-t-il, espérant qu’un club sera compréhensif. Farid Maachi a aussi reçu la visite de quelques candidates féminines.

L’idée de se doter de salariés semble en tout cas séduire un certain nombre de clubs. Une série d’embauches devrait avoir lieu dans les jours à venir. L’initiative est suivie de près par les pouvoirs publics, très mobilisés sur le front des emplois d’avenir. « L’enjeu sera de pérenniser ces emplois au-delà des trois ans », indique-t-on du côté de la préfecture de Seine-Saint-Denis.

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Octobre 2013

Vous trouverez ci-dessous un article du site Lutte Ouvrière intitulé PSA Aulnay-sous-Bois, après les requins, les vautours. Il explique comment le terrain de l’ancienne usine, idéalement situé il est vrai, attise bien des convoitises. Pour endiguer la spéculation le conseil régional d’Ile-de-France serait prêt à débourser 1 milliard d’euros !

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1 200 travailleurs de l'usine PSA Aulnay-sous-Bois, dont la fermeture est prévue en mars 2014, sont toujours sans solution d'emploi. Mais le terrain suscite bien des convoitises. Quand Citroën l'avait acheté en 1972 pour une bouchée de pain, il avait déjà fait une opération foncière en revendant les 16 hectares de l'usine de Javel, dans le 15e arrondissement de Paris, pour 375 millions de francs. Quarante ans plus tard, les 160 hectares d'Aulnay, desservis par trois autoroutes, proches de Paris et des aéroports de Roissy et du Bourget, valent cher. Dans son plan secret prévoyant la fermeture du site, en 2011, la direction de PSA escomptait déjà une vente à 300 millions d'euros. Mais on parle aujourd'hui de un à deux milliards d'euros. Les offres se bousculent... mais pour l'instant PSA n'est pas vendeur.

C'est que le trust n'est pas seulement un licencieur, c'est aussi un spéculateur : une gare de métro du Grand Paris Express doit être construite à proximité, et tout laisse à penser que Peugeot attend que les prix grimpent. 

Quitte à ce que, en attendant, le terrain reste une friche industrielle.

Le conseil régional d'Île-de-France, dirigé par le PS, se dit prêt à mettre un milliard d'euros sur la table pour acheter le terrain avant de le revendre. Comme si l'argent public devait servir à cela ! La seule mesure qui s'imposerait serait l'expropriation. Mais elle ne viendra pas d'un pouvoir politique qui a laissé les mains entièrement libres à PSA pour supprimer 11 000 emplois avec un plan social qui ne lui a rien coûté.

Après avoir exploité à Aulnay des milliers de salariés qui ont fabriqué des millions de voitures pendant quarante ans, PSA va réaliser une nouvelle opération spéculative, avec la bénédiction du gouvernement.

Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/

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Publié le 10 Octobre 2013

Aulnay-PSA.jpgIls sont venus taper du poing sur la table. Et demander un soutien auprès de la Direction départementale du travail et de l’emploi de Bobigny. Hier, une centaine de salariés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois avaient fait le déplacement pour tenter de faire bouger les choses. « Au début du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), la direction avait clamé haut et fort que tous les salariés seraient reclassés, lâche Philippe Julien, secrétaire de la CGT de PSA Aulnay. Aujourd’hui, nous constatons sans surprise que cela n’était qu’un mensonge. »

Car sur les 3000 salariés du site, 1200 attendent toujours une solution de reclassement. Mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, selon la direction. « La période de volontariat n’est pas encore terminée, explique une porte-parole de PSA. Ni celle du reclassement en interne. Les discussions sont encore en 
cours avec de nombreux salariés. »

Déjà, environ 600 ouvriers du site ont été mutés dans le groupe et quelque 600 ont déjà quitté l’entreprise. Pour les autres? « Nous sommes enfermés dans une usine qui ne tourne plus, poursuit Philippe Julien. Alors que la direction s’était engagée à continuer la production jusqu’en décembre 2014, tout est à l’arrêt depuis mai. On est dans un vaisseau-fantôme et tout est fait pour nous encourager à partir et nous faire craquer. »

SNCF, RATP, ADP : des possibilités jusqu’en décembre

Ce qu’ils déplorent : les promesses non-tenues de reclassement. « On nous avait fait miroiter 300 postes à la SNCF, à la RATP et à ADP, précise le syndicaliste. Mais actuellement, seuls vingt anciens salariés du site de PSA ont été reclassés là-bas. » D’autres sont encore en discussion, assure la direction de PSA qui précise que les employés ont jusqu’à décembre pour prendre une décision et que les sessions de recrutement se poursuivent.

Et si, hier, le directeur du Travail a bien entendu les revendications des PSA, ces derniers ne souhaitent pas s’arrêter là. « Nous voulons que l’Etat mette son nez dedans comme il l’a fait dans d’autres dossiers, à l’image de Continental par exemple, demande Philippe Julien. Cela pousserait PSA à respecter le PSE qui était négocié au départ. »

Et pour « motiver » le gouvernement à mettre les mains dans le cambouis, les salariés désœuvrés comptent bien demander un rendez-vous au ministère mais aussi à la région Ile-de-France. « Nous avons appris récemment que la région envisageait de racheter le terrain de l’usine à PSA, assure-t-il. Là encore, le groupe va s’en sortir avec une belle plus-value immobilière. Si la région et l’Etat peuvent investir dans l’immobilier, ils peuvent aussi soutenir les salariés. »

Source : Le Parisien

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Publié le 7 Octobre 2013

forum-emploi-saintdenis.jpgC’est « l’un des plus gros événements de ce genre en France », assure-t-on à la préfecture de Bobigny. Un rendez-vous à la hauteur de l’enjeu : mettre un frein à la progression du chômage chez les moins de 25 ans (+ 40,3% depuis le début de la crise, en septembre 2008). Fin août, on dénombrait 16570 jeunes demandeurs d’emploi (catégorie A, B, C) en Seine-Saint-Denis, soit 500 de plus que l’an dernier.  Demain mardi, le Stade de France ouvrira donc ses portes pour la 5e édition du Forum pour l’emploi des jeunes. Cette année, l’événement va rassembler 80 entreprises (Casino, Carrefour, Auchan, Lidl, Bosch, Elan Consulting, Air France, groupe Accor, Balas Mahey…) et près de 4000 offres d’emploi, qu’il s’agisse de contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée, de contrats en alternance, de stages ou de missions d’intérim. On trouvera des postes de vendeurs, de techniciens commerciaux, de conducteurs de travaux, comptables, conseillers client, assistants manageurs, agents administratifs, téléconseillers, auxiliaires de vie, employés de restauration…

La SNCF cible les habitants du département

Plutôt optimiste, le préfet Philippe Galli mise sur ce rendez-vous pour conjurer un peu la « mélodie de la difficulté » résonnant sur ce territoire. « Nous sommes en train d’éloigner certains obstacles rencontrés par les jeunes qui disent : Je ne trouve pas de travail à cause de mon nom ou du quartier où j’habite », assure-t-il, voyant un signe positif dans les arrivées récentes et à venir de grandes entreprises en Seine-Saint-Denis. Leur implantation et leurs emplois n’ont pas toujours profité à la population locale. Mais certaines veulent envoyer un autre signal. La SNCF, qui s’installe cette année à Saint-Denis, sera ainsi présente demain avec « une centaine d’emplois fermes », ciblant en priorité les habitants du département.

Certains viendront en groupes, escortés par leurs interlocuteurs des missions locales, d’autres arriveront seuls. Nul doute que les jeunes seront nombreux. Près de 7000 visiteurs avaient afflué l’an dernier. Les organisateurs espèrent passer cette fois la barre des 8000 entrées. Mais combien d’entre eux décrocheront réellement un emploi? Difficile de le dire. Un bilan partiel de l’édition 2012 avait permis d’établir que 600 candidats avaient été « accrochés le jour même ». Plusieurs milliers d’offres étaient donc restées vacantes.

Demain, de 9h30 à 16 h30, au Stade de France, rue Jules-Rimet, Saint- Denis. Entrée libre, porte E, le Chorum. Accès par le RER B ; le RER D; par le métro ligne 13, station Saint-Denis-Porte-de-Paris; par le tramway T1, station Saint-Denis-Basilique, puis bus 153 et 139. En voiture, autoroute A 1, sortie Stade de France. 

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Octobre 2013

SIA-Aulnay.jpgL’usine PSA d’Aulnay se vide, mais pas le couloir qui fait face au bureau de Tanja Sussest, déléguée du SIA (syndicat indépendant de l’automobile). Depuis la mise en œuvre du plan social (signé par cinq syndicats dont le SIA en avril), elle a vu affluer les visiteurs. La syndicaliste de l’usine reçoit tous les matins, un peu comme un médecin. « Maintenant, je donne des heures de rendez-vous, sinon les gens attendaient des heures », confie-t-elle. Ici viennent les ouvriers qui n’ont pas trouvé les réponses qu’ils cherchaient auprès de leurs chefs ou de la cellule de reclassement. Et il y en a encore beaucoup. Selon les derniers chiffres de PSA, 1100 personnes sont toujours sur le site (1575 ayant opté pour un départ du groupe ou une mutation en interne). Parmi elles, 350 n’ont « pas de solution identifiée ».

« Comment on fait maintenant? », lance ainsi ce cariste, à peine entré dans le petit bureau. Il travaillait à l’usine depuis vingt ans. Dans le cadre de la formation professionnelle, il a passé l’an dernier un CAP plomberie. Il veut partir aussi vite que possible. Le désœuvrement dans l’usine à l’arrêt, « ça pèse », explique-t-il. « De toute façon, PSA ne veut plus de nous. J’avais demandé une mutation à l’usine de Saint-Ouen. On m’a répondu : pas possible. » « Tant que tu n’as pas de promesse d’embauche, il vaut mieux attendre », lui rétorque la syndicaliste. Arrive ensuite un vieil ouvrier, haute silhouette et regard inquiet. Il est proche de la retraite, mais hésite sur la décision à prendre : congé de reclassement ou non? « Si je choisis ça, je devrais quand même venir à l’usine? », questionne-t-il. « Non, tu pourras rester à la maison et te présenter aux convocations du cabinet de reclassement, tous les trois mois », explique Tanja Sussest.

Elle reçoit ainsi beaucoup de « seniors » déboussolés, auxquels ils ne manquent parfois que quelques trimestres pour bénéficier d’un congé avec maintien d’une partie de leur salaire jusqu’à la retraite. Certains ont d’ailleurs manifesté sur le sujet avec la CGT la semaine dernière. A chaque visiteur, Tanja Sussest retrace sur une feuille blanche les étapes du plan social : la phase de volontariat s’achève le 31 décembre. « Ils n’enverront pas de lettres de licenciement avant le 1er avril 2014 », assure-t-elle à un salarié qui s’inquiétait d’être « mis dehors » dès le 1er janvier.

Calculette en main, elle annonce le montant de ses indemnités à un autre : « 50000 €? Ça va pas suffire », soupire-t-il, lui qui rêve de créer une entreprise de location de voitures au Maroc.

Une question revient sur toutes les lèvres : « Et les 19700 €? » Allusion à cette somme touchée par certains, suite à l’accord de fin de grève signé par la CGT et la CFDT. Le SIA n’a pas renoncé à obtenir de la justice l’extension de cette mesure à l’ensemble des salariés, et envisage de porter des dossiers devant le tribunal des prud’hommes.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 5 Octobre 2013

PSARECUPPlus d'un millier de salariés sur les 2.700 que comptait l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois sont encore sans solution ferme de reclassement, tandis qu'une première promotion de 15 salariés reconvertis vient de décrocher un emploi à la RATP, a annoncé jeudi la direction de l'usine de Seine-Saint-Denis. Cinq mois après le lancement du plan social, et à quelques semaines de la sortie du dernier véhicule, une C3, des lignes de l'usine promise à la fermeture, sur 2.700 personnes, environ 1.575 sont sorties d'affaire, selon la direction.

Dans le détail, 675 ont trouvé une place sur un autre site de PSA, 650 ont décroché un contrat de travail à l'extérieur, le reste se répartissant entre un "plan senior", quelques créations d'entreprises et des formations organisées à l'usine pour rejoindre la SNCF, Aéroports de Paris ou la RATP, selon la direction. Parmi les autres, un peu moins de 800 "personnes ont un dossier en cours de finalisation", c'est-à-dire qu'elles n'ont pas de piste ferme d'embauche ou de reconversion interne, et 350 "n'ont pas encore déclaré leurs intentions". Ces personnes doivent trouver une solution d'ici le 31 décembre, sans quoi elles tomberont dans la phase "contrainte" du plan social, à partir de laquelle PSA pourrait envoyer des lettres de licenciement. Moins nombreuses au fur et à mesure des reclassements de leurs collègues, leur encadrement est "de plus en plus individualisé", a affirmé Vincent Segui, le directeur du "pôle mobilité", chargé de la mise en oeuvre du plan social.

Jeudi, la direction a organisé une petite cérémonie à l'intérieur de l'usine pour célébrer le départ pour la RATP de 15 premiers salariés, formés dans les murs à la conduite de bus. Si la reconversion de ces 15 salariés est actée, le dispositif mis en place par PSA, qui a obtenu pour ses salariés "300 postes" dans trois entreprises, la RATP, la SNCF et Aéroports de Paris, patine, avec quelques dizaines de candidats seulement à chaque fois. "Ce qui bloque, ce sont les candidatures", a souligné M. Segui, les salariés préférant se tourner vers d'autres employeurs ou trouver eux-mêmes un emploi, ce qui leur permet de toucher un chèque supplémentaire de 10.000 euros de PSA.

Source : http://www.lepoint.fr

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Publié le 27 Septembre 2013

psa-entree.jpgQue va devenir le site de PSA Aulnay, alors que l’usine automobile doit fermer ses portes l’année prochaine ? Hier lors de la séance plénière du conseil régional, Eddie Aït, conseiller (PRG-MUP), a proposé que les terrains de l’usine soient rachetés par l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France(EPFIF). Cet opérateur foncier a en effet la capacité d’acquérir des terrains pour le compte de collectivités territoriales ou de leurs regroupements afin de faciliter leur aménagement. 

« Des garanties doivent être prises afin qu’aucune opération de spéculation foncière ne puisse être engagée sur les terrains du site d’Aulnay (...) qui bénéficieront prochainement d’une gare du Grand Paris Express. Cela pourrait entraîner l’atonie économique du site pour plusieurs année », a justifié l’élu. Le président (PS) de la région Jean-Paul Huchon a répondu qu’il soutiendrait cette idée.

Prévenir la spéculation immobilière

La spéculation immobilière inquiète aussi la CGT qui a rencontré il y a quelques jours le préfet de Seine-Saint-Denis, Philippe Galli sur ce même sujet. Des représentants de l’union départementale du syndicat, mais aussi de la fédération de la Métallurgie, celle des cheminots, ou encore des syndicalistes de l’usine étaient présents lors de cette entrevue. Ils ont demandé à pouvoir intervenir au sein du « comité de pilotage », qui discute de la réindustrialisation du site, sous la houlette du préfet de région. « Cette emprise foncière ne doit pas devenir un enjeu spéculatif mais demeurer un lieu de production industrielle générateur d’emplois, et la CGT demande à l’Etat d’en porter la maîtrise », a indiqué le syndicat dans un communiqué.

Source : Le Parisien

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Publié le 26 Septembre 2013

Vous trouverez ci-dessous un communiqué commun de Gérard Ségura, maire d’Aulnay-sous-Bois, et Stéphane Gatignon, maire de Sevran, concernant le dispositif des emplois francs étendu à leurs communes respectives.

aulnay-sevran.pngAvec Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale, en visite dans le département, le ministre de la ville François Lamy a annoncé l’extension du dispositif des emplois francs aux villes d’Aulnay-sous-Bois et Sevran.

Nous nous félicitons de cette annonce qui constitue une nouvelle chance pour les jeunes en difficulté dans nos quartiers.

Ce dispositif doit répondre à une réalité : à qualification égale, un jeune issu d'une zone urbaine sensible a deux fois moins de chances d'accéder à un emploi. C’est pourquoi les emplois francs s’adressent aux jeunes de moins de 30 ans habitant depuis au moins 6 mois dans l’une des villes concernées, en leur garantissant un CDI.

Mis en place dans 10 communes, ce dispositif a déjà prouvé son efficacité à petite échelle. Il est maintenant étendu à 41 communes dont Sevran et Aulnay-sous-Bois.

Le ministre et le président de l’Assemblée nationale n’auraient pu choisir meilleur lieu que le quartier du Gros-Saule à Aulnay-sous-Bois pour faire cette annonce. Pour ce quartier, récemment classé en Zone de sécurité prioritaire, tout comme les Beaudottes à Sevran, nous travaillons pour qu’ils entrent dans le programme de rénovation urbaine à venir, appelé ANRU 2. C’est un élément fondamental pour nos quartiers, comme l’est la bataille pour l’emploi.

Nous restons vigilants sur la mise en place de ces dispositifs et combatifs sur le terrain de l’emploi pour nos concitoyens. 

Gérard Segura                                                                                        Stéphane Gatignon                                    

Maire d’Aulnay-sous-Bois                                                                      Maire de Sevran

Vice-Président du Conseil général                                                   Conseiller régional

de Seine-Saint-Denis                                                                                   d’Ile-de-France

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Emploi

Publié le 26 Septembre 2013

renault-aulnay.jpgLa concession Renault incendiée pendant les émeutes en 2005, avait rouvert quelques mois plus tard, ailleurs sur Aulnay-sous-Bois. Le travail à l'atelier ne manquait pas, mais le déficit de 569 000 EUR depuis quatre ans a poussé le PDG du groupe Nep Car (200 salariés, 6 concessions) à fermer ce garage. Plus de la moitié des salariés aulnaysiens ont été reclassés. Onze sont restés sur le carreau le 21 mai, dont Alain, 54 ans, Michel, 57 ans, David, 33 ans et Jocelyn, 56 ans.

Le contrat de sécurisation professionnelle, signé en juin, leur assure un an de salaire. Mais au-delà, plus aucune certitude. « Ça laisse encore un peu de temps, mais plus ça passe, plus ça va devenir difficile », admet Alain, qui veut rester optimiste. Chez Renault, il touchait 1 500 EUR par mois. Il a rendez-vous le 15 octobre pour passer un concours de mécanicien au ministère de l'Intérieur, après avoir vu une petite annonce. « Je n'ai pas Internet chez moi alors je me débrouille avec les journaux, et je me balade avec mon CV, que je dépose dans les garages, c'est un responsable qui le prend mais jamais le patron. » Ce CV, il l'a concocté avec cette société où Pôle emploi les a dirigés, lui et les autres de chez Renault. « On y fait notre CV, des lettres de motivation, on y va tous les quinze jours, et quand la conseillère est malade, comme cette semaine, on doit attendre, car elle n'est pas remplacée. On est livré à nous-mêmes. »

Michel, lui, ne s'attendait pas à mettre autant de temps à retrouver un emploi. A deux ans de la retraite, il veut se reconvertir en magasinier. « J'ai eu des offres d'emploi, mais à Rungis (Val-de-Marne) ou à Melun (Seine-et-Marne), c'est trop loin pour moi maintenant, j'ai passé l'âge et pour le salaire qu'on va m'offrir, je ne vais pas m'y retrouver, explique cet habitant du Blanc-Mesnil. Je veux travailler mais pas à plus 30-45 minutes de chez moi. » Il admet avoir des « coups de cafards ». Pour lui, le moral va « moyennement ». « On se voit entre nous, on se fait un repas », raconte-t-il. Le contrecoup, il l'a senti très vite. « Les premiers jours, j'étais content d'être chez moi mais maintenant, c'est long. Et notre employeur nous a lâchés comme trois fois rien, sans aide, comme s'il n'en avait rien à foutre de nous, après 38 ans de boîte... Heureusement que ma femme travaille ! Vu l'âge qu'on a on s'inquiète un peu », ajoute-t-il, en pensant que David, plus jeune aura moins de mal.

Le benjamin de 33 ans est parti tenter sa chance dans le sud ouest, avec femme et enfants, « à la recherche d'un nouvel eldorado ! » sourit David, optimiste. Lui n'a pas signé le contrat de sécurisation professionnelle, proposé par Pôle emploi, qui le liait à son ancien secteur d'habitation, Mitry-Mory.

« Sans réseau, sans piston, c'est difficile », constate Jocelyn, 56 ans, qui distribue lui aussi des CV dans le moindre garage autour de Sevran. « J'ai même vu que mon garage recherchait un mécano dans un Renault Minute j'ai laissé un CV », dit-il. Il a passé ses vacances à prospecter et guette d'hypothétiques réponses -- il n'en a eu qu'une, un refus -- conscient que son expérience d'électricien automobile n'est pas la compétence la plus recherchée. « Je fais aller », explique ce père de famille qui touchait 1 300 EUR par mois, et s'accroche à l'espoir de signer un CDI. Il se laisse encore un peu de temps avant de pousser la porte des agences d'intérim.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 26 Septembre 2013

polemploiPour la première fois depuis 2009, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 1 % entre juillet et août. Il reste cependant toujours difficile de retrouver un poste après un licenciement, surtout si l’on a plus de 50 ans.

Cela n'était pas arrivé depuis août 2009 : le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (n'ayant pas du tout travaillé dans le mois) est en baisse significative en Seine-Saint-Denis. - 1 % entre fin août et fin juillet. Cela représente 1 060 chômeurs de moins. La tendance dans le 93 est la même qu'au niveau national et régional, même si, dans le département qui reste le plus touché par le chômage (13,1 % de la population active est sans emploi), cela va un peu moins vite. Ainsi, en Ile-de-France, la baisse atteint 1,6 % avec des records à - 2,6 % dans les Yvelines, le département déjà le moins touché (7,5 % de taux de chômage).

Si l'on prend en compte les catégories A, B et C (y compris ceux qui ont travaillé quelques heures dans le mois), là aussi, la situation s'améliore : - 1,3 % en un mois, soit 1 820 personnes de moins inscrites à Pôle emploi (-1,6 % en Ile-de-France). C'est du côté des jeunes que le chômage recule le plus : -2,5 % chez les moins de 25 ans (on atteint même - 3,2 % chez les femmes de moins de 25 ans). On peut sans doute voir là un effet des emplois d'avenir, ces contrats aidés par l'Etat destinés aux non-diplômés (plus de 720 ont été signés depuis le début de l’année dans le département).

Plus de 106 000 inscrits à Pôle emploi

Pour autant, la Seine-Saint-Denis n'est pas tirée d'affaire. Fin août, 106 310 personnes étaient encore inscrites à Pôle emploi (catégorie A), c'est près du double du nombre de chômeurs enregistrés en Essonne ou dans les Yvelines. Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi reste à la hausse, avec + 8,5 %. Quoiqu'un peu moins nombreux en août qu'en juillet à pointer à Pôle emploi (- 0,6 %), les seniors sont la catégorie d'âge qui souffre le plus. En un an, le 93 a enregistré 14,2 % de chômeurs de 50 ans et plus supplémentaires (+ 15,9 % pour les hommes de plus de 50 ans).

Comment se passe une recherche d'emploi après un licenciement ? Nous avons décidé de suivre les parcours de salariés victimes de la liquidation de leur entreprise. Nous les avions rencontrés il y a quelques mois, au moment où leur société mettait la clé sous la porte. Aucun d'entre eux n'a pour l'instant retrouvé de travail. Les anciens mécaniciens de la concession Renault d'Aulnay prospectent en vain. Les ex de Buro + à Rosny-sous-Bois, continuent de s'épauler et ne perdent pas espoir. Pour ce couple qui était salarié de la même société, à Roissy, il s'agit d'abord de toucher leur solde de tout compte.

Source : Le Parisien

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Publié le 24 Septembre 2013

PSA-Aulnay-SUD.jpg«C’est une décision très décevante », lâche Mohamed Khenniche. Hier le délégué Sud de l’usine PSA d’Aulnay s’est rendu avec ses collègues au palais de justice de Paris, dans l’espoir d’entendre les juges de la cour d’appel ordonner l’annulation de la restructuration à l’œuvre au sein du groupe automobile (qui prévoit la fermeture de l’usine en 2014). Mais la demande du syndicat, qui pointait les « insuffisances » du plan social, a été jugée «irrecevable».

Une nouvelle procédure sur la souffrance au travail

« Compte tenu du fait qu’un comité central d’entreprise a validé le plan de sauvegarde de l’emploi, les juges ont considéré qu’une organisation syndicale ne pouvait ensuite le contester », indique Me Fiodor Rilov, avocat du syndicat Sud. Le plan social de PSA (qui entraînera la suppression de plus de 11000 postes entre mai 2012 et la mi-2014) avait reçu le feu vert de cinq organisations syndicales sur six (CGT exceptée) lors d’un comité central d’entreprise, le 29 avril dernier. Hier, la cour d’appel a également rejeté le recours des syndicats CGT de Faurecia, filiale de PSA, qui contestait la régularité de l’information autour du plan de restructuration. « On ne peut être que satisfaits », note l’avocate de PSA, Me Yasmine Tarasewicz, qui estime que la cour d’appel a par ailleurs « sanctionné l’acharnement judiciaire » des syndicats, en les condamnant à verser quelques milliers d’euros à PSA et PCA (Peugeot Citroën Automobile) au titre de l’article 700.

« On ne s’arrêtera pas là », assure Mohamed Khenniche, tandis que Fiodor Rilov envisage une « nouvelle procédure qui touche à la souffrance au travail, en lien avec la situation à l’intérieur de l’usine ».

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Septembre 2013

PSARECUPQuelques salariés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois se rendront sans doute au palais de Justice de Paris, cet après-midi. La cour d’appel doit s’y prononcer sur le recours formé par le syndicat SUD contre le plan de restructuration du constructeur automobile (qui doit aboutir à la suppression de 11 000 postes en France et à la fermeture du site d’Aulnay). Représenté par l’avocat Flodor Rilov, SUD demande l’annulation du plan social, estimant que les mesures de reclassement sont « insuffisantes ». Le syndicat a été débouté en première instance.

Source : Le Parisien 

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Publié le 18 Septembre 2013

L’usine PSA d’Aulnay accueille aujourd’hui un forum de l’emploi, dédié aux futurs postes de l’entreprise ID Logistics, qui doit s’installer sur le site d’ici à 2015. Mais une partie des salariés choisira peut-être d’aller manifester devant le siège du constructeur, avenue de la Grande-Armée, à Paris. La CGT appelle à un rassemblement, alors que la direction doit tenir une nouvelle réunion autour d’un « contrat social », visant à réduire les coûts du travail.Le syndicat dénonce les « mensonges » de Philippe Varin, qui avait annoncé que 2000 salariés de l’usine d’Aulnay (qui fermera en 2014) étaient reclassés. En réalité, 1400 seulement ont trouvé une solution (mutation ou départ de l’entreprise).

Source : Le Parisien

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Publié dans #Emploi

Publié le 17 Septembre 2013

PSAAulnaySyndicatSud.jpgLe plan social est encore à l’œuvre au sein de l’usine PSA d’Aulnay. Mais d’anciens salariés, parmi les premiers à avoir quitté l’entreprise, pourraient saisir les prud’hommes. C’est en tout cas ce qu’affirmaient certains d’entre eux, rassemblés hier matin aux portes du site industriel (qui doit fermer définitivement en 2014). Quelques dizaines de personnes étaient venues écouter les explications de Fiodor Rilov. L’avocat, connu pour avoir assisté les ouvriers de Continental dans l’Oise, épaule le syndicat Sud dans son recours contre le plan social de PSA.

Parmi les présents, certains avaient choisi de partir en profitant de l’accord de fin de grève du printemps dernier, en touchant une indemnité de 19700 € et en renonçant aux mesures de reclassement. « On est partis dans des conditions dramatiques, et beaucoup se retrouvent aujourd’hui à Pôle emploi, sans rien », affirme l’un d’entre eux. Mohamed Khenniche, délégué Sud, indique qu’un collectif est en train de se constituer : « Il y a déjà une soixantaine de personnes intéressées ». Le dépôt des dossiers au tribunal des prud’hommes de Bobigny pourrait avoir lieu « dans les semaines qui viennent ». La semaine dernière, le SIA, un autre syndicat de l’usine, a été débouté par le tribunal alors qu’il réclamait, lui, l’extension de cette prime de départ à l’ensemble des salariés qui le souhaitent.

Par ailleurs, la cour d’appel du tribunal de grande instance de Paris se prononcera lundi prochain sur le recours de Sud, qui réclame l’annulation du plan social. Le syndicat avait été débouté en première instance. Fiodor Rilov a annoncé hier qu’une autre procédure serait peut-être lancée, portant cette fois sur la « dégradation des conditions de travail » au sein de l’usine (qui abrite encore environ 1400 salariés).

Source : Le Parisien

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Publié le 12 Septembre 2013

IDLogisitcsEricHemar.jpgAlors que l’usine PSA d’Aulnay se vide, le PDG d’ID Logistics, Eric Hémar, détaille pour la première fois son projet d’implantation prévu pour début 2015.

Les salariés de PSA connaissent bien le nom d’ID Logistics. En février, la société annonçait son projet de créer plus de 600 emplois (chiffre ensuite revu à la baisse) sur les terrains de l’usine d’Aulnay-sous-Bois, qui doit fermer en 2014. Sept mois plus tard, alors que les ateliers de PSA se vident au gré des mutations et départs, élus et syndicats s’inquiètent. ID Logistics tarde à recruter et, il y a huit jours, l’entreprise a retiré sa demande de permis de construire, déposée début juillet auprès des mairies d’Aulnay et de Gonesse (Val-d’Oise). Après avoir longtemps observé un silence prudent, son PDG, Eric Hémar, s’explique.

Pourquoi avez-vous retiré votre demande de permis de construire?
ÉRIC HÉMAR. 
Le permis concernait la construction de trois bâtiments dans la partie nord-ouest du site : deux de 50000 m2 chacun, auxquels sont liés les emplois annoncés ; et un troisième plus petit, de 35000 m2. Durant l’été, les choses ont bougé. A la demande d’un client, nous allons revoir la conception du troisième bâtiment.

Ce n’est donc pas un désengagement de votre part ? 
Pas du tout. D’ici quinze jours, nous déposerons un nouveau permis pour les deux bâtiments. Et on se laissera le temps de travailler sur le troisième. Notre calendrier reste le même. La livraison du premier bâtiment aura lieu début 2015. Notre objectif est toujours de créer jusqu’à 590 emplois, et d’embaucher en priorité des gens de PSA.

Qu’est-ce que cela signifie ?
Nous examinerons les candidatures de salariés de PSA avant les autres. Mais nous embauchons à nos conditions, avec notre grille de 
salaires. Ce n’est pas un transfert de personnel.

Justement, la perte de salaire inquiète les ouvriers…
Il est exact que ce ne sont pas les salaires de PSA. La particularité, c’est que la part du bonus est importante chez nous. Un préparateur de commandes avec une année d’ancienneté touche un peu moins de 1500 € brut. En incluant le treizième mois et les primes, on peut atteindre 2000 € brut.

Le bruit a couru que vous refusiez les candidats âgés de plus de 50 ans?
C’est faux et contraire à nos valeurs. Nous avons d’excellents collaborateurs de plus de 50 ans. En revanche, nous engageons des gens réellement formés à nos métiers.

Avez-vous commencé à recruter?
Cela concerne moins d’une dizaine de personnes. Elles ont été embauchées sur d’autres sites, et il n’est pas sûr qu’elles reviennent. Le vrai sujet, c’est que les volumes de production baissent plus vite que prévu à l’usine PSA(NDLR : la production cesserait fin octobre). On réfléchit à une solution intermédiaire, pour occuper les salariés le temps que nos bâtiments soient livrés.

PSA annonce que vous allez recruter 150 personnes d’ici à la fin de l’année…
C’est notre objectif. Avant fin 2013, nous aurons reçu tous les candidats pour que les gens puissent ensuite suivre des formations en 2014 et être opérationnels en 2015.

Etes-vous en retard?
Pas du tout. C’est un dossier complexe. Il n’est pas anormal que cela prenne du temps.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 12 Septembre 2013

PSARECUPLe syndicat majoritaire de l'usine d'Aulnay-sous-Bois a appelé PSA à mettre "un coup d'accélérateur" pour éviter aux 3 000 salariés de se retrouver à Pôle Emploi après la fermeture du site, prévue début 2014. Le maire socialiste de la ville, Gérard Ségura, a de son côté alerté sur le retrait des demandes de permis de construire de l'entreprise ID Logistics, seule solution "sérieuse" pour le moment envisagée dans le cadre de la réindustrialisation du site.

 

Le compte à rebours est enclenché pour l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois alors que la dernière voiture doit sortir du site fin octobre prochain. Le groupe a certes promis de ne pas recourir à des licenciements secs mais l'inquiétude monte concernant le reclassement des 3 000 salariés du site.

 

ENCORE 1 500 PERSONNES SANS SOLUTION DE RECLASSEMENT SELON LES SYNDICATS

"On entend le tic-tac de l'horloge qui tourne" et les salariés ont peur de "mourir à petit feu", alors qu'une première phase du plan social, dite "volontaire", doit se terminer le 31 décembre, a déclaré Tanja Sussest ce mercredi 11 septembre. La déléguée du syndicat SIA, syndicat majoritaire de l'usine, s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse organisée en présence du maire socialiste de la ville, Gérard Ségura.

La direction avait pourtant indiqué fin juillet que 2 000 avaient déjà trouvé ou étaient en bonne de voie pour trouver une solution de reclassement. Mais selon Tanja Sussest, ce chiffre inclut  850 personnes qui n'ont signé qu'une déclaration "d'intention" en vue d'un reclassement ou d'un départ dans une autre entreprise, et seuls 1 331 salariés ont effectivement retrouvé du travail, chez PSA et ailleurs, a-t-elle précisé. "Il reste encore 1 500 personnes sur site qui n'ont pas de solution, les plus fragiles, ceux qui ont le moins de compétences (...) Ça va être de plus en plus tendu", a ajouté Tanja Sussest.

 

L'IMPLANTATION D'ID LOGISTICS REMISE EN QUESTION

D'après le maire PS d'Aulnay, seule "une trentaine" de salariés de PSA Aulnay auraient retrouvé un emploi chez les gros employeurs publics ou parapublics de la région (RATP, SNCF ou Aéroports de Paris), où des centaines de reclassements étaient pourtant espérés. Gérard Ségura a également exprimé son inquiétude concernant l'implantation prévue sur le site d'une plateforme logistique censée recruter 540 anciens de PSA Aulnay en 2015. Les demandes de permis de construire qui avaient été déposées par l'entreprise ID Logistics pour s'implanter "ont été retirées", sans que l'élu puisse dire si le projet était compromis, ou si de nouvelles demandes allaient être déposées. "Aucune autre solution sérieuse" que la plateforme logistique n'a été évoquée dans le cadre de la réindustrialisation du site de 170 hectares, a-t-il souligné.

 

Source : http://www.usinenouvelle.com

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Publié le 10 Septembre 2013

psa-aulnay-archives-lp_640x280.jpgLe juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a rejeté le recours formé par le Syndicat indépendant de l’automobile (SIA), concernant l’accord de fin de grève à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois. C’est ce qu’a annoncé l’avocat du SIA, Me Philippe Lejard, en précisant que le magistrat estime que l’examen de ce recours ne relève pas de sa compétence.

Le SIA réclamait le versement, à l’ensemble des salariés la réclamant, d’une «indemnité» d’abord réservée aux anciens grévistes. L’accord qui avait mis fin à quatre mois de grève au sein de l’usine, en mai dernier, avait instauré ce versement de 19 700 €, en plus des indemnités légales, pour les grévistes quittant l’entreprise en renonçant aux mesures de reclassement du plan social. 160 personnes en avaient bénéficié.

D’autres salariés, non-grévistes, avaient alors exigé de pouvoir partir dans les mêmes conditions. PSA y avait consenti, à condition qu’ils présentent une promesse d’embauche ou la preuve d’une création d’entreprise. Cette condition n’avait pas été posée pour les grévistes. Le SIA, rejoint ensuite par la CGT, avait dénoncé une «inégalité de traitement».

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Septembre 2013

PSARECUPLes salariés de PSA Aulnay ont-ils tous été logés à la même enseigne, face à la fermeture imminente de leur usine? C’est à cette question que la justicedoit apporter une réponse ce mardi, alors que le site industriel s’est déjà en partie vidé de ses ouvriers. Mais le Syndicat indépendant de l’automobile (SIA) compte bien obtenir l’extension à l’ensemble de ceux qui le souhaitent, d’une indemnité de 19700 €. Cette somme avait d’abord été versée en juin à 160 anciens grévistes qui choisissaient de quitter l’usine sans bénéficier des mesures du plan social. Puis elle avait été étendue à d’autres salariés, en exigeant toutefois qu’ils présentent davantage de justificatifs (promesse d’embauche, etc). Cinq cents candidats au départ auraient donc essuyé un refus. Le SIA, non-gréviste, a dénoncé une « inégalité de traitement ». « Lorsqu’un protocole de fin de grève est signé, il doit s’appliquer à tous les salariés », explique Philippe Lejard, avocat du SIA.

Encore 1400 personnes sur le site

Face à lui, l’avocate de PSA, Yasmine Tarasewicz a indiqué, lors de l’audience du 16 août, que PSA avait exigé des garanties de la part des candidats « afin d’éviter de lâcher 600 personnes dans la nature ». Lors de cette même audience, la CGT, principal syndicat gréviste, s’est portée « intervenant volontaire », appuyant la démarche du SIA. « Il est évident que PSA est hors des clous », juge Jean-Pierre Mercier, délégué CGT.

Si la justice donnait raison aux syndicats, quel impact cela aurait-il? L’accord de fin de grève avait déjà contribué à précipiter un certain nombre de départs. Depuis, il y a eu les mutations vers d’autres usines du groupe, de premiers reclassements... Le site d’Aulnay compte aujourd’hui 1400 personnes (contre 3000 à l’annonce de la fermeture) et la période de volontariat du plan social s’achève au 31 décembre. Tanja Sussest, déléguée SIA, affirme que, parmi les salariés encore sur place, « 300 seraient prêts à partir dans la foulée », s’ils pouvaient empocher 19700 €. Voilà qui fait réagir Mohamed Khenniche, du syndicat Sud : « Certains salariés, partis avec l’argent, le regrettent déjà ». Le petit syndicat espère toujours obtenir l’annulation du plan de restructuration de PSA. Il attend la décision de la cour d’appel, le 23 septembre.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 9 Septembre 2013

psa-peugeot-citroen-aulnay.jpgVendredi 30 août, la direction annonçait, en réunion de comité d'entreprise, la fin de la production de véhicules C3 à l'usine d'Aulnay pour fin octobre. Pour les travailleurs de l'usine, cela n'a pas été une surprise. En effet, pratiquement aucune voiture ne sort plus des chaînes de montage depuis le 16 janvier, date de début de la grève, qui a duré quatre mois. Et depuis la fin de la grève, la direction n'a jamais vraiment voulu remettre en route l'usine.

Pourtant, le 12 juillet 2012, quand Philippe Varin, PDG de PSA, avait annoncé officiellement la fermeture de l'usine, il s'était engagé à maintenir la production jusqu'en 2014. Aujourd'hui, pour piétiner son engagement, la direction invoque le manque de travailleurs pour assurer sa production. C'était quand même couru d'avance ! À partir du moment où des travailleurs quittent le groupe ou partent en reclassement, il était nécessaire pour la direction d'embaucher des intérimaires. Même là-dessus, elle n'a pas tenu ses engagements.

Mais l'annonce de l'arrêt de la production en octobre 2013 ne change rien à la date de fermeture de l'usine. La direction a toujours parlé de 2014, sans d'ailleurs donner la date précise. D'ici là, les travailleurs ne savent pas ce qu'elle compte faire. En revanche, ils savent que, sur la question de leur reclassement, contrairement aux déclarations rassurantes faites par la direction à la presse, c'est une véritable catastrophe.

En juillet 2012, la direction avait parlé pour les 3 000 CDI d'Aulnay, de 1 500 reclassements en interne, essentiellement à Poissy, et de 1 500 emplois qui devaient sortir de terre à Aulnay au titre de la fameuse « réindustrialisation » du site.

Au bout d'un an, le bilan est lamentable : seulement 568 travailleurs ont pour l'instant trouvé une mutation dans les autres usines du groupe, dont seulement 275 à Poissy. Le principal obstacle vient des conditions financières scandaleuses offertes par la direction.

600 travailleurs ont quitté le groupe, soit en trouvant un emploi par eux-mêmes soit en prenant le congé de reclassement avec l'espoir de trouver un emploi. Alors que 300 emplois à la SNCF, la RATP et ADP sont prétendument réservés aux salariés d'Aulnay, seuls vingt salariés ont trouvé, aujourd'hui, un reclassement dans ces entreprises. Au bout de la série de tests, examens et entretiens en tout genre, ceux qui postulent sont généralement refusés.

Comme on pouvait s'y attendre, les 1 500 emplois qui devaient surgir soudainement de terre n'existent toujours pas et n'existeront sans doute jamais. Quant à la prétendue réindustrialisation, seule l'entreprise ID Logistic semble prévoir de s'installer à Aulnay, avec 500 emplois de manutentionnaires, payés au smic. Mais beaucoup d'ouvriers de PSA sont tout simplement rejetés par ID Logistic. Ayant plus de 50 ans, ils ne sont pas considérés comme suffisamment en bonne santé pour être rentables.

Et c'est bien la situation des 500 salariés de plus de 55 ans qui est la plus préoccupante. Du fait de la faiblesse du congé senior (36 mois avant l'âge du départ en retraite avec 166 trimestres), seulement 78 salariés ont pu aujourd'hui en bénéficier. La très grande majorité des 500 travailleurs de plus de 55 ans n'y auront pas droit. Ils risquent donc d'atterrir au Pôle emploi avant de finir au RSA.

En cette rentrée, il resterait ainsi 1 500 salariés à l'effectif de l'usine, dont plus de 500 refusent de se prêter au jeu de la cellule de reclassement. Ils estiment à juste titre que c'est à PSA de leur trouver un emploi et pas à eux de courir après.

Source : http://www.lutte-ouvriere-journal.org

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 4 Septembre 2013

citeeuropeaulnay.jpgFrance Culture diffusait ce matin sur ses ondes une chronique consacrée aux emplois d’avenir, ces contrats aidés destinés aux jeunes de 16 à 25 ans sans qualification. François Hollande en a promis 100 000 d’ici la fin de l’année 2013. 52 600 ont été signés à ce jour. Pour traiter ce sujet, la radio s’est rendue à Aulnay-sous-Bois où 42 contrats de ce type ont été conclus pour un objectif fixé à 130. A cette occasion elle a interviewé des jeunes de la cité de l’Europe visiblement peu au fait de ce dispositif. Le maire Gérard Ségura a également pris la parole. Rappelons que le taux de chômeurs à Aulnay-sous-Bois est de 17% . Il est de 30% à la cité de l’Europe. Vous pouvez écouter ce reportage ci-dessous.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 30 Août 2013

psa-l-usine-d-aulnay-ne-produira-plus-de-voitures-fin-octob.jpgLa direction du constructeur automobile explique qu’un poste sur cinq est actuellement occupé dans l’atelier de montage. L’usine d’Aulnay-sous-Bois doit fermer en 2014.

Il y a un an, les voitures sortaient par centaines des ateliers d'Aulnay-sous-Bois. Fin octobre, les ouvriers de cette usine emblématique de PSA Peugeot-Citroën livreront leur dernière C3 pour ne plus produire que des pièces détachées jusqu'à la fermeture définitive en 2014.

"Le coeur de notre métier, c'est la fabrication de voitures. Si les Citroën C3 ne sortent plus de l'usine, c'est la fin", constate Tanja Sussest, déléguée du syndicat SIA, majoritaire dans cette usine de Seine-Saint-Denis. Pour le maire socialiste d'Aulnay, Gérard Segura, cela "équivaut à une quasi cessation d'activité", la CGT dénonçant de son côté "une fermeture au pas de charge".

L'usine, dont la fermeture avait été annoncée en juillet 2012 dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, avait été paralysée par une grève dure entre janvier et mai, qui avait divisé syndicats et salariés. Depuis, elle ne produisait plus qu'au compte-gouttes en raison des absences nombreuses de salariés reclassés en interne, suivant des formations de reconversion ou ayant trouvé un emploi ailleurs.

700 voitures par jour

"Seul un poste sur cinq est actuellement occupé dans l'atelier de montage", a souligné la direction pour expliquer sa décision, annoncée vendredi matin aux syndicats.

A plein régime, l'usine automobile, devenue un symbole de la désindustrialisation en France, pouvait produire 700 voitures par jour. Ces derniers mois, une quinzaine à peine sortaient chaque jour de la chaîne qui serpentait dans l'immense atelier de montage où manoeuvrait plus d'un tiers des 3.000 salariés.

"Concrètement, ça ne va pas changer grand-chose", reconnaît Tanja Sussest. Mais pour les salariés --qui ne reviendront de vacances que lundi-- "ça va être un cap difficile à passer. La fermeture de l'usine va devenir une réalité", ajoute-t-elle.

Après fin octobre, "on se concentrera sur la production de pièces comme des capots, des portières, on ne fera plus de véhicules complets", a précisé une porte-parole de la direction, insistant sur le fait que le groupe "respecte son engagement de maintenir une activité industrielle sur le site jusqu'en 2014".

Ces pièces seront ensuite expédiées vers d'autres sites du groupe, qui a prévu de supprimer plus de 11.200 emplois en deux ans pour répondre à l'effondrement de ses ventes en Europe. "C'est un moyen pour PSA de passer à autre chose et de pouvoir mobiliser les gens sur d'autres projets", juge un analyste qui demande à rester anonyme.

Fiasco 

"Ces usines sont de très gros paquebots, compliqués à faire fonctionner (...) arrêter ça, ce sont quand même des soucis et des coûts en moins" pour la direction, estime-t-il.

Reste que la moitié des salariés, soit 1.400 personnes, n'est pas encore fixée sur son sort. Parmi ceux-ci, 850 salariés "sont engagés dans un projet identifié de reclassement" et 550 "ne se sont pas encore déterminés", selon la direction.

"Pour l'instant, on est loin du compte", déplore Philippe Julien, secrétaire général de la CGT de l'usine, qui juge "extrêmement faible" le nombre (568 selon lui) de reclassements au sein du groupe. Le plan social "qui devait être exemplaire, est un véritable fiasco en terme d'emplois et de reclassements", a abondé son camarade CGT Jean-Pierre Mercier.

Une reconversion solide

La phase de départs volontaires du plan social s'achève le 31 décembre, mais le groupe a à plusieurs reprises promis qu'il n'y aurait "pas de licenciement sec". Le maire d'Aulnay a appelé la direction à ne pas "fermer l'usine en laissant derrière elle un seul salarié sans emploi ou sans un projet solide de reconversion".

L'installation, sur une partie du site de 170 hectares stratégiquement situés au nord de Paris entre plusieurs autoroutes et l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, d'ID Logistics, une plateforme logistique qui doit créer 540 emplois, "est en cours de finalisation", assure PSA. Mais selon Gérard Segura, seulement cinq salariés étaient partants fin juillet.

Source : http://www.challenges.fr / (Avec AFP)

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi