Publié le 19 Avril 2013

A.BenjanaA peine entré dans l’opposition municipale, Abdel Benjana (photo ci-contre) se dévoile. Hier soir, l’ex-adjoint au maire devait officialiser avec deux autres élus, Fouad Guendouz et Alain Boulanger, la constitution d’un nouveau groupe au sein du conseil municipal d’Aulnay. L’ex-adjoint au maire, démis de ses fonctions le 28 mars, veut désormais affronter le sortant socialiste Gérard Ségura, dont il dénonce les « méthodes autoritaires », lors des municipales de 2014.« Aujourd’hui, Aulnay-sous-Bois se meurt et l’insécurité dans certains quartiers a atteint des sommets inhabituels », lance-t-il. Agé de 50 ans, Abdel Benjana projette aussi de créer son propre parti politique, avec d’autres déçus du PS, à Aulnay et Villepinte. Son « Mouvement pour un nouveau parti républicain » veut se positionner au centre gauche, « qui n’est pas représenté dans les quartiers populaires ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 19 Avril 2013

roi-de-la-biere-1933-03-g.jpgEntrez dans les coulisses du cinéma aux côtés de professionnels grâce à des ateliers bruitages, demain à Aulnay-sous-Bois. Vous serez invités à créer les bandes sonores de films muets avec divers objets, ainsi que des dialogues. Pour les familles, l’atelier débute à 10 heures avec un forfait enfant + parent à 8 euros. Pour les petits de 8 à 12 ans, rendez-vous à 11h15 (5 euros chacun). L’après-midi, place aux ateliers prise de son pour ados et adultes (5 euros). Vous partirez à la quête de sons provenant de la rue pour ensuite bruiter une scène de film. Demain au cinéma Jacques Prévert, 134 avenue Anatole France à Aulnay-sous-Bois. Réservations au 01.48.68.08.18.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 18 Avril 2013

Daltons-sont-toujours-laUn pistolet. Une prise d’otages de quatre gardiens. Un explosif. Et en moins de 15 minutes, un détenu, parmi les plus dangereux de France, s’est fait la belle !...Cela aurait pu arriver, sous d’autres latitudes, d’autres gouvernements. Mais voilà, c’est arrivé en France, le week-end dernier.

Et C. Taubira, Ministre de la justice et Garde des sceaux,  de déclarer : « Il n’y a pas de défaillance dans le système ! ». Bien  sûr, le gouvernement n’est pas responsable d’un tel acte. Mais, quand même, à force de dire de telles bêtises, on va finir par croire que c’est elle, la défaillance…

Au Ministère, plus personne ne la supporte, dit-on. Son directeur de cabinet a démissionné. Les parapheurs s’accumulent sur son bureau. Redoutable orateur et débatteur à l’Assemblée nationale elle imagine, peut-être, que cela, seul, lui suffira comme bilan.

En attendant, les prisons sont surpeuplées et dans un état déplorable, les caïds y règnent en maître, les gardiens sont au bord de la crise de nerfs et rien ou presque n’est fait pour la réinsertion. La justice manque de moyens et les affaires s’entassent. Et surtout, le langage de C. Taubira semble ouvrir la voie à une politique laxiste, celle qui a tendance à expliquer, un peu trop facilement, la délinquance par des conditions sociales difficiles.

De plus, et sans nier sa forte personnalité, il est cocasse de constater que sa nomination doit beaucoup plus, semble-t-il, à des raisons de dosage ou d’affichage politique qu’à une véritable expérience dans ce domaine.

Un peu, dans un autre genre, comme N. Sarkozy l’avait fait avec R. Dati. Laquelle, disaient les mauvaises langues,  semblait plus préoccupée par ses robes de soirée et sa carrière politique et médiatique que par sa réelle présence et son efficacité au Ministère. Laquelle, si l’on en croit les gazettes, était aussi largement détestée par son entourage en raison de ses foucades et de son comportement tyrannique.

Mais comme dirait l’autre, les ministres passent et les affaires restent. Jusque là, tout va bien !

Veritis.

 

 

 

 

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Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 18 Avril 2013

Il fut un temps déjà assez ancien où un grand débat occupait le pays : fallait-il privilégier  la Corrèze et le Zambèze ? C’était au temps où l’on parlait encore du tiers-monde. Où les pays émergents n’avaient pas encore émergé. Où l’on parlait aussi de Paris et du désert français.  Tout cela a bien changé.

En bien ou en mal ? Les deux, assurément.

En bien, car on ne parle plus aujourd’hui de Paris et du désert français. Parce que de grandes métropoles régionales ont largement équilibré le poids de l’Ile de France.  Parce que des efforts importants de valorisation du patrimoine ont été faits dans les campagnes françaises pour les rendre attractives.

En mal, parce que la vie de ceux qui sont restés à la terre, comme l’on dit, n’est pas toujours facile. Parce que l’emploi manque cruellement. Parce que les campagnes sont bien souvent oubliées. Parce que les commerces de proximité et les services publics se font plus rares.

Mais il y a Corrézien et corrézien ! Des corréziens de souche, ceux qui ont gardé leur accent chantant propre à la langue d’oc et des corréziens d’adoption, tels ceux qui, en mal de parachutage électoral, ont découvert et probablement aimé ce pays verdoyant composé de gens de caractère qui peuvent, à l’occasion, se montrer directs et rugueux. Ce n’est pas, en effet, dans un pays où l’on n’hésite pas à tâter le cul des vaches, que l’on se laisse facilement conter je ne sais quelle sornette de charmeur de serpents.

C’est ce qui est arrivé récemment à F. Hollande lors d’une brève escapade dans son fief de Tulle, lorsqu’il fut apostrophé par un sympathique citoyen de sa bonne ville, lui disant ceci, avec quelque gêne mais beaucoup de sincérité: « Faudrait pas oublier d’être de gauche, Monsieur Hollande ! »

Pour sûr, il est difficile de contenter tout le monde, mais un tel moment de télévision montre bien l’écart qui va croissant entre ceux qui espéraient hier et jugent aujourd’hui, ceux qui appartiennent à la « France d’en bas », comme le disait un ancien premier ministre et ceux qui font partie, à un degré ou un autre, de cette fameuse « France d’en haut » qui  méconnait trop la première. 

Une telle spontanéité est franchement réjouissante et permet d’espérer en l’avenir. Y compris quand la compagne du Président se permit de lui dire : « Vous auriez préféré N. Sarkozy ? » et à laquelle il répond dans la vidéo ci-dessous : « Mais vous croyez que c’est le sujet ? ».

Vérité à Tulle ! Et pas à Aulnay-sous-Bois ?

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 18 Avril 2013

sefyu-en-studio-avec-des-footballeurs-2.jpgQuand le foot s'invite en studio !

Tandis que Le duc de Boulogne s'entoure de Kevin Prince Boateng, le milieu de terrain du AC Milan, et de Mario Balotelli, le rappeur d'Aulnay-sous-Bois, Sefyu, s'affiche quant à lui en studio aux côtés d’Eric Abidal et José Manuel Pinto, le second gardien de but du FC Barcelone.

C'est le gardien remplaçant de Victor Valdes qui a révélé l'information hier en postant une photo prise lors d'une séance studio avec en guise de commentaire, le message suivant : "Con @EAbidalOfficial y @zehefyu, makinando un beat para el disco de Sefyu pic.twitter.com/lgw8fh8anR".

Un commentaire qui pourrait laisser envisager une collaboration "footballistique" sur le prochain projet du rappeur français. Peut-être pas de featuring en perspective mais pourquoi pas la réalisation d'une prod par Pinto, grand passionné de musique.

Source : http://www.booska-p.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 18 Avril 2013

Cela s’est passé, il y a peu, sur le plateau de M. Field sur LCI.

G. Filoche est un gars sympathique. Je l’ai rencontré, un jour à la fête de l’Huma. Je l’ai mis en garde contre son embonpoint, par souci de sa santé. Il a souri, en me disant : « Oui, vous avez raison ! ». J’ai compris, alors, que c’était un bon vivant !

Je savais que c’était un ancien inspecteur du travail. Un ancien trotskyste, comme L. Jospin, C. Cambadélis, P. Moscovici, M.Field, ou bien d’autres encore….Depuis, plus de vingt ans, au Conseil National du socialiste, représentant la gauche du parti.  Un sanguin, un fort en gueule, un homme direct à qui l’on peut parler et qui cache derrière son éternel sourire, ce qui m’a paru être un cœur gros comme ça.

Je ne savais pas, en revanche, à l’époque, qu’il avait fait un enfant à une de ses amies lesbiennes, révélation qu’il fit un jour à Europe 1, en disant que toute cette famille élargie ou tribu, se portait fort bien…Je dis, tout cela, non par souci de sensationnalisme, mais tout simplement, parce qu’à l’heure du débat sur le mariage « gay », il a souhaité ainsi témoigner et ajouter son grain de sel. Cela ne dit en rien, ce que je peux penser de tout ça,  tellement cela me paraît complexe. Entre les enfants d’hétéros, mal élevés et ceux choyés par des homos, comment choisir ? Entre des figures maternelles ou paternelles défaillantes et le trouble des figures incertaines, comment se prononcer ? Mais refermons ici cette parenthèse.

Cela s’est passé, à l’annonce des aveux de J. Cahuzac. Un moment rare de télévision, où tout transparaît de la déception à la colère. Ou respire l’émotion non feinte (ou alors c’est un formidable comédien !), la stupéfaction, le dégoût, l’emportement, la conscience de ce que cela signifie pour les militants sincères et honnêtes et tous ces travailleurs que connaît G. Filoche et y croient encore…

Tout cela se passe de commentaires. Aussi, vaut-il mieux regarder et tendre l’oreille…

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 18 Avril 2013

Vous trouverez ci-dessous le journal n°2 des communaux FO (Force Ouvrière) d’Aulnay-sous-Bois. Il date du 17 avril 2013 et traite en particulier des personnels du secteur voirie et propreté. Selon le syndicat, rien va plus ! Ainsi, la situation de ces agents municipaux est décrite comme  alarmante au point d’envisager la possibilité d’une grève dans les jours qui viennent..

communauxFO.jpgLes personnels du secteur de la voirie propreté et plus largement les agents des services techniques se sont réunis en assemblée générale extraordinaire le 16 avril 2013 à la bourse du travail d’Aulnay à l’initiative de FORCE OUVRIERE.

RAPPEL une délégation d’agents s'est rendue à la rencontre de l'élue au personnel le 2 avril dernier pour signaler certains dysfonctionnements du service et notamment le comportement d’un des responsables d'équipe (ce responsable parle mal aux agents, il manque de respect, il ne s'intègre pas, il ordonne de faire ceci faire cela, il ne connaît pas le travail, il désorganise le service en ne respectant pas les plannings, il prend les agents pour des chiens, il ordonne…, il a vidé les vestiaires des canapés, chaises, tables…, il appelle les agents sans cesse pour demander 10 fois la même chose, il prend des photos des agents en cachette, lorsqu’il arrive sur le terrain plutôt que d’aller au-devant des agents il tape sur la porte de sa voiture pour attirer l’attention et faire venir ses agents, etc…)

Tous les agents présents se sont déclarés solidaires.

Tous les agents présents décident d’attendre jusqu’au mercredi 24 avril prochain pour se prononcer pour ou contre la grève.

Tous les agents présents souhaitent laisser à Mme Benhamou le temps de régler cette affaire comme elle s’y est engagée le mercredi 10 avril 2013 devant une délégation du personnel et notre syndicat.

FO DEMANDE qu’un fonctionnement normal soit rétabli en voirie et que si les faits sont avérés ce responsable soit « sévèrement recadré ».

Dernière minute… Dernière minute… Dernière minute…

Le responsable FO du secteur voirie propreté a été « convoqué » ce matin à 8h30 par la direction générale des services technique suite a une altercation survenue vendredi 12 avril par la faute du responsable d’équipe mis en cause par les agents.

Une procédure disciplinaire est lancée (3 jours d’exclusion)

FO appelle les personnels à soutenir notre camarade et participer massivement à l’assemblée générale du mercredi 24 avril prochain

VENEZ NOMBREUX…

AVEC FO LE DROIT AU RESPECT ET LE RESPECT DES DROITS !!

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Divers

Publié le 18 Avril 2013

Callcentre-copie-2.jpgJe profite d’un excellent reportage sur France 2, « Envoyé spécial, la suite »  diffusé le 13 Avril 2013, pour écrire quelques mots au sujet de ce phénomène.

Je le sais bien : il faut bien que les anciens pays du tiers monde, devenus, aujourd’hui, les pays  émergents se développent et créent des emplois…Il vaut mieux aussi que des jeunes, bien souvent diplômés, puissent rester dans leur pays d’origine plutôt que d’être déracinés et vivre dans ces ghettos qui sont la honte de notre République. Laquelle a mieux à faire qu’accueillir toute la misère du monde : faire en sorte que sa propre misère ne se développe pas sur son sol.

Je sais aussi que toutes les organisations cherchent à rationnaliser leur production et notamment celle qui concerne l’information, les services et les renseignements de toute sortes. C’est ainsi que sont nés les centres d’appels.  Vous contactez un centre de réservation ou de renseignement, un fournisseur de ceci ou cela, que sais-je encore et il y a toutes les chances pour qu’en composant votre numéro de téléphone, non sans avoir préalablement tapé sur étoile, un, deux ou trois,  à plusieurs reprises, vous vous retrouviez avec un conseiller, plus ou moins aimable et compétent, situé aux quatre coins de l’Europe et du monde. Sans compter ceux qui se permettent de vous démarcher sur votre téléphone fixe ou portable.

On appelle cela optimisation. Optimisation des coûts. Optimisation des ressources. Optimisation des structures. Optimisation des procédures. Optimisation des profits aussi. On peut considérer cela comme un cercle vertueux. Des dizaines, voire des centaines de milliers de gens sortent de la pauvreté et consomment ce qui peut venir de chez nous ou d’ailleurs. On peut aussi le considérer comme un cercle vicieux : plus de chômage dans notre pays et donc moins de consommation, de cotisations sociales et d’impôts, et donc aussi plus de déficits en tous genres entrainant une spirale déflationniste dangereuse. 

Vaste débat. Celui de cette fameuse mondialisation qu’il ne sert à rien de nier. Dont il faut sortir par le haut par l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation. Mais dont il faut sortir aussi par la conscience. Conscience des ressources à portée de chez nous avec leur impact démultiplié sur la vie locale. Ainsi en va-t-il de l’agriculture raisonnée ou biologique. De ces petits métiers de proximité qui rendent tout simplement la vie possible. De ces ateliers ou usines disséminés sur notre territoire qui assurent non seulement des emplois directs mais aussi indirects. De ces associations ou initiatives locales qui créent du lien social. Loin de nos économistes à courte vue qui calculent souvent si peu et si mal.

Vaste débat, aussi. Celui des conditions de travail. C’est le règne de l’ « open space », comme l’on dit maintenant. Celui des nouvelles cadences infernales. Des discours formatés et rationnalisés. Des surveillances en chaine. Du taylorisme en tous genres, celui qui non seulement frappe les corps, mais aussi les esprits. Celui qui façonne nos désirs en vantant les mérites du dernier produit à la mode, sans lequel vraiment on ne peut plus vivre…Bref, du formatage absolu tant des conditions de travail et de production que des logiques de consommation.

Tout cela n’est pas fatal, pour autant.

Des résistances s’organisent dans tous les domaines. De la « slow-food » aux circuits courts. Des luttes sociales aux comités de vigilance sur tel ou tel aspect de la vie quotidienne. Des initiatives individuelles aux associations de toutes sortes. Des mouvements spirituels authentiques à tous ceux qui, lorsqu’ils le peuvent ou s’en donnent les moyens,  changent de vie, un jour ou l’autre, pour échapper à une machine sans âme qui les broie.

Annonciatrices de révolutions plus ou moins silencieuses. Tant il est vrai que les « révolutions » prennent toujours des formes inédites et inconnues jusqu’alors.

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 18 Avril 2013

boitecmoi-copie-1.jpg“Ma boîte c’est moi”, c’est sous cet intitule que la Maison de l’emploi et de l’entreprise (Meife) d’Aulnay-sous-Bois donne rendez-vous à tous ceux qui veulent devenir leur propre patron. Le 5e salon de la création d’entreprise se tient ce vendredi 19 avril au gymnase Pierre Scohy. Les visiteurs pourront y glaner de précieux conseils, un éclairage juridique, des explications sur la manière de financer sa jeune entreprise, mais aussi y rencontrer des chefs d’entreprise ayant eux créé leur propre activité.

Ce vendredi de 9h à 16h, gymnase Pierre Scohy, 1 rue Aristide Briand à Aulnay-sous-Bois. Entrée libre.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 18 Avril 2013

La-Cite-des-Jarres-Arnaldur-Indridason.jpgVous aimez lire et partager vos lectures ? Alors vous êtes invités à participer au cycle de conférences de Jean Delabroy, professeur de littérature comparée à l’université Paris Diderot. La littérature nordique sera une nouvelle fois à l’honneur avec les deux romans suivants La cité des jarres d’Arnaldur Indridason et L’homme inquiet d’Henning Mankell.

Rendez-vous aujourd’hui au centre municipal d’éducation à la santé Louis Pasteur (CMES) à 14h -2e étage par ascenseur. Entrée libre.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 17 Avril 2013

Manuel-valls.jpgIl était invité, le samedi 13 avril, dans l’émission de France 2 « On n’est pas couché » animée par L. Ruquier.

Bien sûr on allait l’interroger sur son rôle dans cette fameuse affaire Cahuzac. Lui, le premier flic de France, qui peut tout savoir sur tout le monde, qui est à la tête des services secrets, du contre-espionnage et dispose de « notes blanches ». Que savait-il au juste ? Rien. ( ? ! )Pourquoi ? Parce que, pour la première fois dans l’histoire, sans doute, nous avons affaire à un ministre de l’Intérieur qui n’est pas curieux… Qui a de nombreux réseaux et des amis de plus de trente ans, bien placés, mais qu’il ne sollicite pas. Au nom de quoi ? De la séparation des pouvoirs. En effet, seule la justice, lorsqu’elle est saisie peut mener une enquête. Aucune enquête parallèle ne peut donc être diligentée.

Bref, nous étions chez Manu et les Bisounours. Du grand art ! Car Manu ne se démonte jamais. On lui donnerait presque le Bon Dieu sans confession. En voilà un qui n’a pas besoin de prendre des cours de communication. Ou bien qui en a trop pris ? Tellement, toutes les questions glissent sur lui. L’expression est concise et maîtrisée. Les affects, bien que n’étant pas absents, sont contrôlés. Il se dégage même de son visage, encore poupin, un je ne sais quoi de candeur qui fait qu’on aimerait bien le croire.

Même, Guy Bedos, présent ce soir là, et qui « tuerait père et mère » pour un bon mot semblait sous le charme. Même celui qui, en forme de boutade, dit préférer « les ministres de l’Intérieur à l’extérieur… » semblait avoir perdu sa vivacité coutumière. Chapeau l’artiste se disait-il, peut-être ! Car, pour un peu, nous aurions assisté à la naissance d’une nouvelle race de ministre de l’Intérieur. Non point un va-t-en guerre ou un boutefeu, mais quelqu’un qui s’exprime avec finesse, retenue et même humour, quand à la fin, lors du commentaire d’un dessin humoristique, il se permit de conclure par ces mots : « Du temps de N. Sarkozy, il est possible que le ministre de l’intérieur ait su, mais peut-être aurait-il été le seul à savoir ! » signifiant ainsi que la justice eût été, peut-être, empêchée de faire son travail contrairement à ce qui s’est passé sous la présidence de F. Hollande.

 Et pourtant, sous ses airs d’adolescent matois, M. Valls est un dur. Il n’a pas hésité, et parfois sans ménagement, à déplacer tous les hauts cadres de la police. Vous me direz que c’est de bonne guerre…Il n’hésite pas à se montrer très ferme dans sa volonté de combattre la délinquance, l’immigration clandestine, notamment celle des Roms. Certains diront qu’il y a là, beaucoup d’esbroufe et de parlote, l’essentiel étant, comme chez N. Sarkozy, de se montrer. Ce n’est donc pas, par hasard, si ce dernier, dans le cadre de sa stratégie d’ouverture, autant dire sa stratégie de prise de guerre, lui proposa en 2007, d’entrer dans son gouvernement. Ce qu’il refusa et bien lui en prit, d’ailleurs, car que sont devenus, aujourd’hui, les Kouchner et consorts ?

De plus, il ne faut pas oublier une chose importante : M. Valls est né, en Espagne, de parents espagnols. Il n’a acquis la nationalité française, qu’à dix-huit ans et s’est fait tout seul, en quelque sorte. Il n’a pas suivi un cursus universitaire prestigieux. C’est avant tout, un militant et un homme de l’ombre, derrière Rocard, puis Jospin et enfin S. Royal avant de se rallier en 2012 à F. Hollande, ce qui lui a permis, enfin, d’accéder à la lumière en espérant bien ne pas s’arrêter en si bon chemin. Ne l’a-t-on pas déjà qualifié de « Vice-Président » dans certains journaux ? Tout ça, pour dire que M. Valls a, peut-être, en son for intérieur et logés dans son inconscient, une soif de revanche et un souci de légitimité bien naturel. D’où son positionnement « à la droite » du P.S. dans une gauche « réaliste » qui, comme il le dit lui-même, ne veut pas « mentir » aux Français.

Ce qui nous permet de revenir à la prestation de M. Valls et à cette fameuse « affaire Cahuzac ».

Je comprends bien, en effet, que l’on ne puisse pas tout dire à la télévision et que toute vérité ne soit pas forcément bonne à dire en tous lieux et en toutes circonstances. Et que donc on puisse pratiquer cette forme douce ou atténuée de mensonge qui s’appelle le mensonge par omission. Il y a donc fort à parier que c’est l’exercice ô combien subtil auquel s’est livré M. Valls dans cette émission. Ce qui exige, tout de même, une grande maîtrise de soi et une grande force de caractère.

A moins que, véritablement, il ne désira pas savoir ce que son inconscient subodorait déjà : la voix figurant sur la fameuse bande enregistrée était bien celle de J. Cahuzac. Ce que, d’aucuns pouvaient reconnaître aisément à condition de seulement prêter l’oreille. Sauf, apparemment, les premiers concernés, ce qui ne lasse pas d’étonner.  

Car, de plus, deux indices supplémentaires furent apportés par les chroniqueurs de l’émission, lors du débat : les amitiés plus que trentenaires qu’entretenait M. Valls avec deux personnages majeurs des petits cercles parisiens influents :

S. Fouks, président de Euro-Rscg ex-conseiller en communication de Jospin et de D.S.K (voir à ce sujet, mon article du 14 mars 2011), avec les « bonheurs » que l’on sait ! mais aussi le conseiller de J. Cahuzac et de M. Valls lui-même !

A. Bauer, spécialiste des questions de sécurité et ancien grand maître du Grand Orient de France, obédience maçonnique influente s’il en est, lequel affirmait au journal Le Monde, peu de temps après la révélation de cette affaire : « Mais, bien sûr, J. Cahuzac a ou a eu un compte en Suisse ! » Et, quand on connaît le personnage, et même si l’on n’est pas son ami, on est, au moins, sûr d’une chose, c’est qu’il ne s’avance jamais sans biscuit !

Voilà, donc, ce qui est le plus vraisemblable : tout le monde « savait », mais personne ne voulait vraiment savoir. Car la démission ou la destitution de J. Cahuzac, dès la révélation de l’affaire aurait sonné comme un aveu et une reconnaissance de fait, en pleine discussion budgétaire au Parlement. Ce qui aurait gravement perturbé cette dernière et affaibli, d’autant, le Président. Il valait donc mieux essayer de gagner du temps, laisser faire la justice, allant à son propre rythme plus ou moins lent, quitte à faire le gros dos, en attendant que ça passe….Ce qui permettait aussi de mieux préparer la contre-offensive tout en osant espérer, contre toute évidence, que le pire n’était peut-être pas sûr. Avec l’espoir, peut-être, d’une justice suisse elle-même lente et élusive comme par le passé ?

Mais, c’était oublier trois choses :

L’indépendance et la pugnacité du procureur général du parquet de Paris, F. Moulins, sur lequel ni la Garde des Sceaux, ni le Premier Ministre, ni le Président ne pouvait avoir la moindre prise et dont la mutation éventuelle ne pouvait intervenir « à chaud » en pareille circonstance.

Les progrès enregistrés par la police scientifique et technique en matière de reconnaissance vocale.

La volonté des autorités suisses de contribuer rapidement à la manifestation de la vérité, dans le cadre d’une politique, plus coopérative et accommodante, initiée, notamment, depuis que les américains ont exigé, sous peine de représailles, de connaître les noms de tous leurs ressortissants ayant un compte à l’Etranger.

C’est ainsi que, combinées entre elles, elles ont, assez rapidement permis de tirer les fils de cette histoire, à vrai dire, assez rocambolesque mais néanmoins authentique.

Dont le pouvoir essaye de se tirer, tant bien que vaille, par des demi vérités ou des demi mensonges, en racontant des fables plus ou moins bien enjolivées et en essayant de sauver la face. Mais le mal est fait, et il aura bien du mal à s’en relever. D’autant que le pays va mal et que tous les clignotants sont au rouge. D’autant, aussi, que nous ignorons encore bien des choses, dans cette affaire si symptomatique…

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 17 Avril 2013

ISF-2011.jpgEn Seine-Saint-Denis, sur 31 villes de plus de 20 000 habitants, seules 14 comptent plus de 50 redevables à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), selon les chiffres de 2011 que vient de publier l’administration fiscale. En chiffre brut, les villes qui en abritent le plus sont Montreuil (199), Villemomble (164) et Aulnay (151). A Saint-Denis, ville de plus de 100 000 habitants, aucun assujetti à l’ISF n’est recensé. Si on calcule proportionnellement au nombre d’habitants, le classement change, avec en première place Villemomble (164 foyers assujettis à l’ISF) puis Les Lilas (109) et enfin Les Pavillons-sous-Bois (93). L’impôt moyen varie entre 7000 et 13000 €.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Finances

Publié le 17 Avril 2013

vinoveritis.jpgTout fout le camp ma brave dame, y compris le bon sens que l’on croyait la chose au monde la mieux partagée …

Moi, qui pensais qu’Aulnay n’était qu’ « Un seul blog », j’ai découvert récemment que je m’étais lourdement trompé. Car à Aulnay, il n’y a pas seulement « Un seul blog » (The only one, comme  diraient nos amis anglais), mais aussi « Le blog » (ou The blog pour les anglophiles).  Ce qui est amusant avec des cousins, c’est qu’ils portent à peu près le même nom. L’utilisation du mot  englobant « Le blog » signifie assez bien le désir secret de ses promoteurs d’en faire un blog de référence. Dire « Le seul » aurait été outrecuidant…et comme « Un seul » existait déjà, cela aurait pu être mal interprété.

Dans la Comedia del arte, on utilise, à foison, des faux nez, des fausses barbes, des perruques de toutes sortes pour la joie des petits et des grands. On s’esclaffe, on a peur, on frémit, on tremble, mais on n’est pas dupe : les rôles sont bien distribués, mais le metteur en scène est unique : The only one !...

René, Claude, Michel ou Gérard ? Peu importe, car il est bien connu que sur scène «  plus on est de fous et plus on rigole ! ».

Monsieur Sous X aime le vin, et je suppose le bon. J’espère aussi qu’il n’a pas le vin triste. Quoiqu’il en soit, sa prose est habile, un peu comme celle d’un avocat qui se piquerait de littérature. Un lettré qui fréquente Pline l’ancien, quand d’autres se contenteraient de Pline le jeune. Et, comme il a manifestement vécu, il sait aussi qu’il existe une longue tradition d’écrivains ou de pamphlétaires signant de façon originale, mais néanmoins significative, leurs écrits qu’ils aiment partager avec leurs concitoyens.

Et, dans son libelle, en vieux routier de l’effet de manche, il commence par un compliment. « Votre débat d’idées, cher ami, n’est pas dénué d’intérêt ».  « J’en suis fort aise » serais-je alors tenté de lui répondre, sauf que, sous le sceau de la flatterie, le sacripant, comme chez Guignol, préparait son gourdin.  

Quel est l’objet de son courroux ?

Le fait que je me soucie des conditions de travail de ces braves gardiens de musée du Louvre ? Non bien sûr ! Le fait que je me soucie de l’image de la France auprès de touristes qui aspirent à visiter notre pays en toute tranquillité, tout en lui apportant  des devises dont il a bien besoin. Non plus. Ce qui lui déplait, c’est que j’ose appeler un chat, un chat. A savoir qu’un voleur, en bande organisée ou non, mineur ou majeur, est un voleur. Qu’un délinquant est un délinquant. Qu’une personne en situation irrégulière sur le sol français et sans ressource, hormis celle du vol, n’a pas vocation à y demeurer. Qu’il y a des limites à tout, comme le pense, à juste raison, notre ministre de l’Intérieur M. Valls. Que la pauvreté petite, moyenne ou grande ne peut servir de paravent ou de justification à des vols, agressions ou trafics de drogue répétés, que ce soit au centre de Paris, ou à Aulnay-sous-Bois.

M. Rocard, en son temps, a pu dire que « la France n’avait pas vocation à accueillir toute la  misère du monde », tout en rajoutant « qu’elle devait y prendre sa part ». Or, nous y sommes et au-delà. Les honnêtes gens sont donc excédés par ces « pieux sentiments » qui à force d’essayer d’expliquer l’inexplicable finissent par tenter de justifier l’injustifiable.

Faudrait-il tolérer, maintenant, dans les beaux quartiers, au nom de la survie de ces pauvres mineurs malheureux, par ailleurs exploités honteusement par leurs congénères, ce que l’on n’accepte plus dans les « quartiers » d’Aulnay ou de Sevran ? Parler de « bouc émissaire » est alors tout simplement un abus de langage ! Ce qui est cocasse, enfin, c’est que ces propos soient tenus sous l’égide d’un blog qui, semble-t-il, est animé par un avocat honoraire, ancien bâtonnier de la Seine-Saint-Denis. Au-delà de principes humanistes, parfaitement respectables, n’est-il pas communément admis, qu’en définitive, force doit rester à la loi ?

Allons, que diable, Monsieur Sous X ressaisissez-vous !

Je conclurai, alors, par cette boutade : In vino veritas oui, mais avec modération. Un verre, oui. Mais trois verres ou plus, non, car alors, … bonjour les dégâts de la pensée !

Avec mes respectueuses salutations.

Veritis.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 17 Avril 2013

fastfoods.JPGDes ruines noires de suie, puis des montagnes de gravats. « C’était Sarajevo, c’était une vision de guerre », se souvient une habitante. Pendant des années, ce paysage désolant s’est offert aux yeux des 20000 conducteurs empruntant chaque jour le rond-point de l’Europe à Aulnay-sous-Bois. Désormais, ce n’est plus qu’un souvenir. Sur le site de l’ancien garage Renault, incendié durant les émeutes de 2005, deux cubes se font face, surmontés d’enseignes bien visibles depuis la route.

D’un côté le visage souriant et barbichu du colonel Sanders, fondateur de la chaîne de restaurants KFC. De l’autre, les lettres blanches du Quick inauguré la semaine dernière. Deux autres bâtisses sont en travaux, un restaurant asiatique « Wok’n Roll » et un Lidl, censés ouvrir leurs portes d’ici la fin de l’année. On est loin des projets ambitieux des débuts, mais les clients ont déjà pris leurs habitudes.

Des ailes de papillon ont poussé sur les joues de Chainesse, 4 ans. Kevin, 15 ans, a reçu en cadeau un « truc avec des écouteurs ». Et Christine, l’énergique grand-mère, l’avoue volontiers : le Quick, « les enfants adorent, même s’ils ne mangent rien ». « On peut venir à pied, ajoute-t-elle. Cet été, on est beaucoup allés au KFC, parfois juste pour boire un Coca, manger une glace… ». Christine habite depuis 20 ans dans la cité de l’Europe, voisine du site. Avant, cette intérimaire prenait la voiture pour emmener la petite famille au centre commercial O’Parinor, haut lieu de distraction. « Ca mettra un peu de vie dans le quartier, espère-t-elle. La cité va leur donner du travail, il y a beaucoup d’enfants! »

Merima, 36 ans, termine son hamburger en résumant à son neveu un épisode de la série « Games of Thrones ». Bastien, 21 ans, avait déjà ses habitudes au KFC, ouvert depuis dix mois : « J’y viens une fois par semaine de Drancy, où je fais mes études ». Le menu étudiant, les boissons à volonté, tout cela convient à ce fils d’ouvrier de PSA, aux revenus modestes. Merima et Bastien se souviennent du garage Renault, de ses ruines « horribles à voir » : « Ca renforçait l’image de ghetto. Maintenant c’est un lieu de vie », glisse Merima. « Ce qui manque vraiment ici, c’est un 
cinéma. Pour voir un film, il faut prendre l’autoroute! », tempère Bastien.

Derrière les caisses, Jason, 19 ans, vient du quartier du Gros-Saule, Sanaa, 21 ans, habite à la Rose-des-Vents. « Nous avons travaillé avec la ville et Pôle emploi pour recruter une majorité d’Aulnaysiens », indique le gérant Eric Azan, qui a reçu… 500 candidatures, pour 40 postes à temps partiel, payés au smic horaire.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 17 Avril 2013

reseaubiblioLa bibliothèque Apollinaire, en partenariat avec l’association O’ludoclub, le programme de réussite éducative de la ville d'Aulnay-sous-Bois et le foyer club Apollinaire, vous propose des séances ludiques et pédagogiques pour partager un moment de plaisir autour des jeux de société.

Rendez-vous à la Bibliothèque Apollinaire, située 24 rue Turgot, aujourd'hui de 14h à 17h. Entrée libre.

Source : réseau des bibliothèques d'Aulnay-sous-Bois

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 16 Avril 2013

francois-ghost-grand-miroir-kartell-cristal-0_1.jpgDélivrer au grand public l’ampleur de son patrimoine, diable, quelle d’ordre d’idée ! …

Ou vous n’avez rien ou presque, et on est en droit de se poser la question de savoir comment vous gérez vos affaires personnelles  et donc les affaires publiques dont vous avez la charge.  En supposant bien sûr, qu’il n’y ait pas d’évasion… Car la pratique des enveloppes et des fonds secrets pour les ministres a, en principe, disparu depuis 1995 et l’ère Jospin. Mais quid de la corruption diverse et variée (dessous de table, trafic d’influence,...) qui sévit encore trop souvent ?

Ou alors, vous avez quelque bien, comme l’on dit, et on vous demandera de justifier de leur origine : héritage, épargne personnelle ou argent mal acquis ? Pourquoi pas, après tout, puisque nous vivons l’ère de la transparence !... Nul doute, cependant que si de l’argent a été mal acquis, il aura, entretemps, été blanchi de manière ou d’une autre…Encore que, fort heureusement, l’étau semble aussi se resserrer dans ce domaine.

Puis, on dressera des hit-parades : par exemple, ceux qui sont soumis à l’ISF et les autres. Il faudra distinguer aussi, si on le peut, ceux dont le patrimoine, en partie du moins, est au nom de leur femme, voire de leur maîtresse,  ou bien encore de leurs enfants.

Sans parler de ceux qui ont ou ont hérité de tableaux de maîtres…Ou ceux qui ont bénéficié d’honoraires d’avocats d’affaires (principe plus que contestable…) ou de chirurgiens célèbres ou que sais-je encore ? Ou encore de ceux qui, élus dans des communes populaires, telles celles de la Seine-Saint-Denis, ont, bien entendu, un train de vie et/ou un patrimoine de « bon bourgeois » installé, aux antipodes de leurs électeurs populaires, lesquels ne manqueraient pas, peut-être alors, d’être choqués par de telles révélations, tant il est vrai, comme dit le dicton populaire, que « chacun voit, midi, à sa porte… »

Il est donc amusant, de voir les réactions des uns et des autres devant ces projets de déclaration publique de patrimoine ! Elles ne sont donc, peut-être pas, quelles que soient les pétitions de principe des uns ou des autres, dépourvues de toute arrière-pensée.

Voilà, peut-être pourquoi, notre ami Barto, toujours prompt à être facétieux et de bonne humeur, de façon générale, et ayant conquis de haute lutte sa place au perchoir de l’Assemblée, - faute, peut-être, d’avoir obtenu la place Beauvau et le ministère de l’Intérieur ( ?) - a adopté une position en flèche contre celles du Président et du Premier Ministre. En se déclarant dubitatif devant une telle mesure de transparence publique !

Par parenthèse, on nous dira après que c’est nous qui ajoutons de la cacophonie à la cacophonie ! Non tout cela est plutôt le résultat d’une stratégie du « sauve qui peut » au plus haut sommet de l’Etat, adoptée dans la précipitation, tant il est vrai, qu’il faut donner en pâture au « bon peuple » quelques gages de transparence et d’honnêteté pour tenter d’éteindre l’incendie…Désolé, chers amis lecteurs, telle est l’exacte vérité…

Mais, tout cela n’est peut-être qu’une hypothèse parmi d’autres, parce que,  à la décharge de ceux qui s’élèvent contre une telle mesure, il faut bien dire que le rapport des Français à l’argent est loin d’être sain et simple ! Dans ces conditions, on n’est, peut-être, pas loin, en effet, de l’insupportable inquisition, de l’ère du soupçon ou du voyeurisme,  probablement pires que le mal !

Par la faute d’un homme, rattrapé par son inconscient, qui savait bien qu’il trichait, et a, donc, comme un lapsus révélateur, appuyé sur la mauvaise touche de son portable, de sorte qu’un de ses adversaires politiques locaux  a pu en récupérer le continu. Lequel, par des voix impénétrables, mais dont on voit bien qu’elles ne peuvent être uniquement locales, s’est retrouvé à la Une de toutes les radios et télés. Grande Sagesse devant l’Eternel, peut-être !

Mais surtout par la faute d’un système qui n’a que trop duré, à l’heure où les économies européennes souffrent, et où une certaine oligarchie inconsciente des devoirs qui sont les siens persiste à échapper, à due proportion, à ce que l’on demande au commun des mortels, c’est-à-dire à une participation à l’effort de redressement engagé ici ou là.

Si tout cela n’avait servi qu’à traquer profondément, les abus et les lacunes d’un système à bout de souffle, on pourrait dire alors que d’un mal naîtra, à terme peut-être, un bien. Ne soyons pas trop naïfs, pour autant…

Que l’information, de caractère public circule donc. Oui. Que le droit a la vie privée soit également préservée. Oui aussi. Reste à bien définir ce qui revient à l’une et à l’autre. A l’heure des Google, Facebook et Compagnie, on peut donc légitimement s’interroger.

C’est bien parce qu’il y a des délinquants qu’il faut des juges et des policiers. Et, aujourd’hui, au stade international. Mais vivre dans une société policière, sous une forme ou une autre, non merci ! Il est amusant ainsi de constater que ce que l’on nomme,  « Big Brother »  comme symbole d’une société de surveillance et que l’on traduirait en français par « Grand Inquisiteur » signifie aussi, au sens littéral, « Grand Frère » ! Comme quoi, l’enfer, souvent pavé des meilleures intentions, n’est jamais bien loin du paradis.

Tout dépend de nous, du chemin que nous voulons prendre : aucune société n’est possible sans liberté. Cependant, aucune liberté n’est possible sans honnêteté et responsabilité. A trop vouloir oublier ces vérités premières, les « élites » qui nous gouvernent courent à leur perte. Cela ne serait pas trop grave s’il ne s’agissait que d’elles car elles pourraient, alors, être avantageusement remplacées. Cela serait plus grave si elles entrainaient dans leur chute, la société toute entière.

Veritis.

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 16 Avril 2013

forum-emploi_A.jpgAulnay-sous-Bois accueille le deuxième forum emploi en partenariat avec pôle emploi et la MEIFE  le jeudi 18 avril de 9h à 16h30 à la salle Pierre Scohy, située 1 rue Aristide Briand. Cette manifestation sera l’occasion pour les demandeurs d’emploi d’entrer directement en contact avec des recruteurs mais aussi de découvrir le panel des formations et leurs conditions d’accès. Les visiteurs auront l’opportunité de rencontrer sur place des entreprises en phase de recrutement à l’instar de WFS, Capgemini, Armée de terre, de l’air et la marine, ERDF, Dassault- Falcon, Carrefour , Mosaïque RH et la ville d’Aulnay etc.…. Afin de les soutenir dans cette démarche globale d’accès à l’emploi, des ateliers CV et lettre de motivation seront disponibles pour améliorer leurs candidatures.

Sur la même dynamique, un pôle orientation, constitué de conseillers d’emploi, dispensera aux visiteurs de précieux conseils afin de les orienter vers les entreprises susceptibles d’être intéressées par leurs candidatures. Un atelier proposé par Pôle Emploi sur l’utilisation des « Services à distance » viendra compléter ce dispositif en mettant à disposition des bornes internet. Les organisateurs ont souhaité innover pour mieux répondre aux attentes du public. Ainsi les organismes de formation conventionnés présents seront répartis par secteurs d’activité afin d’améliorer la lisibilité de l’offre à destination du public. Autour de ce Pôle opérationnel dédié à la formation, un espace sera réservé aux Missions Locales, Pôle Emploi, Pôle Insertion, projet ville RSA et pôle jeunesse. La ville d’Aulnay-sous-Bois déploie tous les moyens nécessaires afin de satisfaire à la fois les demandeurs d’emploi et les entreprises qui auront à proposer des offres et choisir leurs candidats potentiels.

Pour rappel, le dernier forum organisé dans le même lieu avait rassemblé plus de 1500 personnes venues pour rencontrer une quarantaine d’entreprises et une dizaine de centres de formation. Le bilan de cette initiative est plus que positif, puisque cela a permis l’embauche d’une centaine de personne en CDI et en CDD. La ville d’Aulnay-Sous-Bois compte encourager ces initiatives afin de construire un partenariat efficace et durable avec les entreprises et les centres de formation

Venez avec des CV

Des offres dans tous les secteurs

Des jobs d’été à pourvoir

Des conseils dans vos démarches

Entrée libre

Gymnase Pierre Scohy
1 rue Aristide Briand

Source : aulnay-sous-bois.fr

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 16 Avril 2013

Bentley-Continental-GT-Speed.jpgC’est ce que j’ai entendu, il y a quelques jours, à la radio de la part d’un citoyen anonyme interrogé à la cantonade. J’y souscris bien volontiers à condition, bien sûr, qu’elle ait été acquise honnêtement…

Dans cette course à l’échalote  qui fait qu’on se demande s’il y a encore un pilote dans l’avion, on assiste, en effet, à des torrents de démagogie qui me font doucement sourire…

Certains se vantent de n’avoir qu’une vieille R 5 de plus de dix ans ; d’autres  d’avoir seulement quatre sous à la Caisse d’Epargne. Et étonnez-vous après que l’économie française ne soit pas flamboyante…D’autres encore semblent s’excuser d’avoir quelque bien, comme s’ils ne l’avaient pas gagné honnêtement ! Certains ont un patrimoine, en apparence, si modeste après trente ans de rémunération et tous les avantages annexes provenant d’un mandat public, qu’on se demande ce qu’ils ont pu faire de leur argent et en quoi ils peuvent être qualifiés pour gérer la France.

twingoTelle est la loi du tourbillon. Ou celle des baïnes de la côte landaise. Ou celle des sables mouvants. On a beau s’agiter, se débattre comme un diable, rien n’y fait. Quoi qu’on fasse, on est emporté au fond ou au large ou bien encore on s’enfonce dans la vase. Tel est ce qui se passe actuellement pour le Président et le Gouvernement.

C’est comme la communication dite « de crise » ! On a beau rédiger des éléments de langage, faire feu de tout bois, cela ne marche pas, patine et n’embraye pas. Car personne n’y croit plus !...Sauf, bien sûr, ceux qui croient encore à la bonne vieille méthode Coué. Pour combien de temps encore ?

Veritis.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 16 Avril 2013

Semblant contredire les propos rassurants du directeur académique de Seine-Saint-Denis qui annonçait une année plus calme à l’éducation nationale dans le département suite à la création de 150 postes, les parents d’élèves occupaient ce matin l’école primaire Bourg 1 d’Aulnay-sous-Bois pour protester contre les non-remplacements. Cette action s’inscrit dans un mouvement plus large initié par le collectif des parents d’élèves du 93 évoqué notamment dans le journal le Parisien ci-dessous :

Le collectif des parents d’élèves du 93 a lancé un appel pour occuper les bureaux de direction des écoles dans tout le département, ce matin, afin de protester contre le non-remplacement des professeurs absents. Selon les responsables du collectif, plus de 120 écoles sur 805 seraient concernées et entre 500 à 700 parents seraient mobilisés. Ce mouvement de colère vise aussi à dénoncer le manque d’enseignants spécialisés pour les enfants en difficulté, de médecins scolaires ou encore d’assistants vie scolaire.

Vous trouverez ci-dessous le tract FCPE des parents d’élèves du Bourg 1 qui explique les raisons de cette occupation.

le 15 avril 2012

Occupation de l'école primaire

Bourg 1 pour protester contre les

non-remplacements !

Le manque d'enseignants dans notre département a pour conséquence que chaque jour 250 classes du premier degré n'ont pas d'enseignants. En parallèle notre département, qui concentre le plus de besoins, reçoit moins de budget d'enseignement que la plupart des autres départements1. Cette situation n'est pas tenable !

80 % des absences des écoles Bourg 1 et maternelle n'ont pas été remplacées ! A chaque fois, c'est une classe entière qui est privée d'enseignement, mais c'est aussi de nombreuses classes qui ne peuvent fonctionner correctement car elles doivent accueillir les élèves supplémentaires.

Nous souhaitons que la situation change et qu'enfin notre département obtienne les moyens auxquels il a droit ! En conséquence, en coordination avec Le Collectif des Parents d’Élèves de Seine-Saint-Denis, nous occuperons le bureau de l'école du Bourg 1 le mardi 16 Avril de 8h30 à 9h30.

Les parents qui souhaitent se joindre à cette action sont les bienvenus !

1 Ainsi l’État, en 2010, a dépensé 47% de plus pour former un élève parisien que pour former un élève dépendant de la Seine Saint Denis

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Education

Publié le 16 Avril 2013

marathon2.600.jpgBoston, la ville la plus européenne des Etats-Unis. Comme à New York, Londres, San Francisco ou Paris, des milliers de marathoniens s’élancent pour se mesurer à l’asphalte et à eux-mêmes. Eprouver la douleur et la surmonter. Se lancer le défi de dépasser ce fameux mur des 30 kms, où l’on a envie de jeter l’éponge  mais où l’on trouve en soi, comme par miracle, la ressource mentale pour poursuivre et franchir la ligne d’arrivée.

Exercice inutile, comme l’ascension du Mont-Blanc, le Vendée Globe, ou une course de formule 1. Mais aussi exercice salutaire, où l’homme se retrouve seul face à ses défis et ses limites, bref face à lui-même dans ces états modifiées de conscience  où, bien souvent, jaillit l’essentiel.  Face au risque, à la mort parfois mais rarement. Face à la vie, surtout, dans toute son intensité. Face à la douleur et au plaisir. Douleur du corps physique soumis à rude épreuve, mais plaisir de surmonter les obstacles. Plaisir de la vie qui s’offre à nous avec un relief particulier.

Exercice joyeux et pacifique qui célèbre le corps physique et au delà ses facultés mentales.  Joie de la foule qui partage le sens de la fête. Morale de l’effort lié autour d’un objectif commun.  C’est de tout cela qu’il s’agit lors d’un marathon. Epreuve qui existait déjà du temps des grecs, d’où le nom de « marathon » que rien ne devrait pouvoir endeuiller ou ternir.

Et, pourtant cela est arrivé le 15 avril 2013. Plusieurs bombes situées près de l’arrivée. Plusieurs explosions. De nombreuses victimes innocentes et, peut-être, marquées à vie. Folie meurtrière de quelques hommes, qui, au nom d’idéologies absurdes, sont animés du désir de tuer, semer la panique, répandre la haine. Pour faire peur, marquer les esprits. Au nom d’un obscurantisme aveugle et de la haine de l’Occident.

Je sais bien qu’existent aussi, de par le monde, d’autres victimes innocentes.

Mais ce n’est pas une raison pour appliquer de façon aussi aveugle et inqualifiable la loi du talion, au nom d’amalgames insensés et de fanatismes imbéciles qui disqualifient de façon irrémédiable leurs auteurs. Qui se servent de la « société du spectacle » et du « choc des photos » pour frapper des esprits innocents et répandre leur terreur de façon aussi lâche.  

Veritis.


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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 16 Avril 2013

 

PSARECUPOn les appelle les « Conti » ou les « P.S.A. Aulnay ». Ils multiplient les actions spectaculaires car ils veulent se faire entendre, à défaut de se faire comprendre. Ce sont des fortes têtes, des forts en gueule. On les mène en bateau, ça ne fait rien. Ils s’accrochent et ne veulent rien lâcher, comme ils disent. Ils multiplient les recours, les combats. Les uns après les autres.  Ils ne veulent pas être les prisonniers des logiques de l’économie de marché et n’entendent rien au langage de raison. Pour eux, les seules causes perdues sont celles qui n’ont pas été  défendues jusqu’au bout. C’est la raison pour laquelle ils veulent encore croire à leur avenir.

Ils se sont rappelés, bruyamment, au bon souvenir du Parti socialiste. Décidément, ils ne respectent plus rien : ni les patrons, ni le gouvernement, ni ceux qui se prétendent socialistes mais qui ne sont pour eux que des socio-traîtres, selon l’expression consacrée du temps de la splendeur du communisme. Car, ils n’ont pas oublié le meeting de F. Hollande à Aulnay, lors de sa campagne électorale, et le salut amical qu’il leur a adressé, ni non plus les péroraisons d’A. Montebourg sur les patrons voyous et les rodomontades des politiciens locaux.

C’est la raison pour laquelle leur porte-parole J.P. Mercier s’est écrié devant les membres du Conseil national du P.S. : « Vous, vous avez été trahis par Cahuzac, et bien nous, nous vous disons que, nous avons été trahis par ce gouvernement. Alors si nous, nous comprenons votre sentiment de trahison, vous-mêmes comprenez le nôtre ! » C’est alors qu’un des ministres présents a déclaré : «  Le réel nous rattrape ! (sic)… »

Je ne traite pas, ici, du fond du dossier P.S.A.  J’ai déjà eu l’occasion d’en parler dans un billet, hélas prémonitoire, le 7 janvier 2011.                  

Ce que je pointe du doigt c’est l’hypocrisie des politiques et leur double langage. C’est le fait de dire blanc avant les élections et noir après. C’est le fait de crier « haro sur les patrons » avant et de « faire ami-ami » après. C’est le fait de condamner une entreprise avant les élections, alors que l’on ne connaît pas le dossier, pour s’apercevoir trois mois après que l’on s’est trompé. C’est le fait de tromper ou désespérer  des milliers de gens, par de fausses promesses émises de façon inconsidérée, ou, ce qui est pire, tout en sachant qu’elles ne pourront pas être tenues.

Bien sûr, ce sont des choses que vous avez déjà pu lire sous ma plume. Il ne s’agit, donc, ici, qu’une illustration de plus. Sauf qu’elle est magnifiquement parlante, parce qu’elle touche au cœur toute la ville d’Aulnay…

Veritis.

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 16 Avril 2013

saxos“Bouge !” est un concept musical et pédagogique destine aux élèves des conservatoires de musique reposant sur la mise en mouvement des interprètes et leur mise en lumière. Il reprend en cela l’idée développée par les musiciens du quatuor Emphasis d’un spectacle chorégraphié, visant à renforcer la puissance expressive de la musique et à libérer le jeu des interprètes. Bertrand Peigné a composé plusieurs suites pour ce type de projet, spécialement conçues pour être jouées par cœur, dont « Bouge ! » et « Carnet de Voyage ». La soirée se poursuit avec Sax O’Scène, un spectacle-concert aux convenances débridées par l’aisance déconcertante, la fougue et l’humour des quatre musiciens du quatuor Emphasis.

Ce soir à 20h30 au conservatoire de musique d’Aulnay-sous-Bois (12 rue de Sevran). Entrée libre. Renseignements au 01 48 79 65 21.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 15 Avril 2013

roulette.jpgRien ne va plus ! Les jeux sont faits….Et que tourne et retourne la roulette des phénomènes ou révélations en tous genres !

Au hasard :

Une bande de pickpockets suffit à faire fermer le musée du Louvre.

Contrairement à ce que croient certains, la France est bien une terre d’asile ! Elle est même capable d’attirer une ribambelle de mineurs venus de pays étrangers (mais là, bien sûr, je commence à stigmatiser ces pauvres créatures...) exploités par leurs familles ou par toute une bande d’aigrefins pour détrousser de pauvres touristes qui ont paisiblement envie de visiter l’un des plus beaux musées du monde.  Bonjour, l’image de la France ! Excédés par de tels agissements, les surveillants du musée, eux-mêmes nargués par de telles bandes réussissant à entrer gratuitement en raison de leur minorité, ont fini par faire grève pour protester et faire cesser ces violences insupportables… Aurait-on pensé que cela fût possible, il y a, à peine vingt ans ?

Un grand rabbin de France, plagiaire et menteur, est poussé à la démission.

Il avait une tête plutôt sympathique, ce grand rabbin. On le disait, ouvert et n’ayant rien d’un de ces religieux fondamentalistes que l’on entend parfois. Et pourtant, il s’est avéré être, à plusieurs reprises, un plagiaire qui s’est contenté de reproduire, sans citer ses sources, des passages entiers, à peine transformés, d’ouvrages universitaires qu’il avait simplement  consultés. Dans sa notice biographique, il revendiquait, aussi, une agrégation de philosophie, qu’en réalité, il n’a jamais eue ! Il était estimé de tous, semble-t-il et on lui aurait donné le Bon Dieu sans confession… Si un grand rabbin se permet ce type de comportement, qui pourra-t-on croire désormais ?

Un ministre du Budget est soupçonné de fraude fiscale en ayant un compte en Suisse transféré à Singapour.

Ah, non, désolé, le sujet a déjà été traité depuis que ce même ministre, avant la conclusion d’une enquête judiciaire et fiscale diligentée en Suisse, ait été lui-même contraint d’avouer, sans trop nous en dire, d’ailleurs, sur l’ampleur de ses turpides personnelles ou autres. Après qu’une drôle de requête ait été diligentée par son  ministre de tutelle, d’une manière telle qu’elle semblait l’innocenter !?...Lequel ministre du Budget semble d’ailleurs s’interroger (sérieusement ?) sur son retour à l’Assemblée, et a le sentiment, si l’on en croit la Dépêche du midi, d’être « bien seul à payer » dans cette funeste aventure….On croit rêver !

Mais une telle affirmation est bien étrange ! Et résonne peut-être comme une menace à peine déguisée … Possède-t-il des informations ou des révélations sur ses anciens amis, dont il pourrait avoir envie de faire part, de façon détournée, bien sûr ? Ou bien connaît-il trop bien les arcanes du système pour ne pas avoir envie de révéler, par la bande, le nom de ceux qui ont eu recours, comme lui, à l’évasion ou à la fraude fiscale, et peut-être en quantité encore plus industrielle ? Quitte à tomber, pourquoi, tomber tout seul, en effet ? Des têtes doivent trembler !...Là, ce n’est plus de la politique, mais du far-west ! Mais, à vrai dire, est-ce bien si différent ? Allons Jérôme, quitte à être pris la main dans le sac, pourquoi ne pas se transformer en bandit justicier et repenti ?

Voilà, ma brave dame, tout cela n’est pas très rigolo et on ne manquera pas de s’interroger, à cette occasion, sur la nature humaine et ses ressorts cachés.  A moins de prendre l’air du large et de bien choisir ses fréquentations. Car, tous ceux qui sont fréquentables ne font pas forcément la Une des journaux. Et ne cherchent pas, non plus, par tous les moyens, l’argent, le pouvoir ou le prestige.

Or, il se trouve, fort heureusement,  qu’ils sont les plus nombreux ! Rien n’est perdu, donc. Il suffit de changer de focale.  Individuellement et collectivement. Pour le premier terme, cela dépend de chacun. Mais pour le second, cela dépend de tous et notamment de ceux qui, à un degré ou un autre, ont une parcelle de pouvoir, et cela est donc une autre histoire !...

Veritis.

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 15 Avril 2013

Le site de l’ancien garage Renault laissé à l’abandon pendant plusieurs années après les émeutes de l’année 2005 poursuit sa mutation. En effet, après le KFC ouvert il y a quelques mois déjà et le Quick inauguré il y a quelques jours, la devanture d’une nouvelle enseigne de restauration a pris forme. Il s’agira d’un buffet asiatique de type Wok dont le nom sera (jeu de mots) Wok ‘n Roll ! Cette nouvelle zone commerciale achèvera sa transformation avec l’accueil d’un Lidl. Rappelons par ailleurs que ce secteur de la ville est amené à de grands changements dans les années à venir puisque outre ces magasins de « bouche », une agence des familles de la CAF 93 et 60 logements collectifs sociaux seront réalisés. Sans oublier bien entendu, une future gare du supermétro du Grand Paris Express. En attendant tout cela, nous vous proposons ci-dessous une vidéo tournée il y a peu par la rédaction d’Aulnaylibre ! qui permet de se rendre compte de l’évolution des chantiers en cours…

 


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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 15 Avril 2013

contraventionMesdames, Messieurs, il va bientôt falloir vous rendre à pieds à la messe ! C’est le constat amer qu’ont pu faire nombre de personnes s’étant rendues à l’église Saint-Joseph (située avenue de la Croix-Blanche) le dimanche 17 mars dernier pour l’office. Ayant garé leurs véhicules devant le lieu de culte, les paroissiens ont eu la désagréable surprise de recevoir un petit fanion de couleur verte leur indiquant qu’ils avaient été verbalisés !

Il faut dire que la loi est pour tout le monde, y-compris les personnes d’un certain âge qui ne peuvent se déplacer qu’en voiture, et qui ne trouvent pas d’endroit pour se garer un dimanche matin pour aller à l’église. La police départementale a donc aligné tout ce petit monde pendant la messe ! Ces Aulnaysiens seront donc sans doute ravis, d’autant qu’il se murmure que plusieurs centaines de places de stationnement risquent de disparaître avec le nouveau plan de circulation du sud de la ville. Alors, comme dirait l’autre, vivement demain !

(Rappelons au passage que ce genre d’opérations est monnaie courante. Nous avions ainsi assisté à une autre pluie d’amendes cette fois-ci dans le quartier du Vieux-Pays devant le conservatoire de musique, un jour de marché. Lire à ce propos notre article ici).

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports