« Un square, ça ne gêne personne, observe Janine Magnat. Ici, soixante pavillons sont concernés ! » Cette habitante du 7, rue Maxime-Gorki estime que le choix de la mairie s'est porté sur cette voie car « ce nom à une consonance soviétique ».
Dans un « droit de réponse » publié sur les réseaux sociaux, Stéphane Fleury, l'un des adjoints au maire, rappelle bien que l'auteur des « Bas-Fonds » fut un « membre de la nomenklatura soviétique sous Staline ».
La municipalité estime que la mobilisation des riverains est instrumentalisée par les élus d'opposition, lesquels dénoncent « un choix politique autocratique » qui découle de « la suppression de la commission consultative de dénomination des rues par Bruno Beschizza en 2014 ».
Stéphane Fleury leur répond que le conseil municipal est « le seul organe légitime, démocratique et compétent sur le sujet ». Puis il souligne que la majorité a été élue « dès le premier tour avec près de 60 % des suffrages »… dont ceux, ironie de l'histoire, de Claude Paquot et Jacques Mootoogounden.
Pour apaiser la colère des riverains, une délibération adoptée en décembre prévoit la prise en charge de « tous les frais administratifs qui pourraient découler du changement d'adresse ». Hervé maugréé.
« Je ne changerai rien du tout, lance-t-il. Et si j'ai une amende, je l'enverrai à Monsieur Beschizza ! »
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Source article et photos : journal Le Parisien