amiante

Publié le 2 Mai 2013

chantier-250x187.jpgVous trouverez ci-dessous un appel à témoins de Gérard Voide, président du collectif des riverains et victimes du CMMP d’Aulnay-sous-Bois, suite à une décharge sauvage survenue sur le terrain de l’ancienne usine d’amiante. Un appel à témoins est lancé. Si vous avez des informations à transmettre merci de nous contacter par mail ici aulnaylibre@yahoo.fr ou par téléphone au 06 81 95 11 50.

Suite à notre mail du 30 avril 2013 adressé à Deltaville, nous apprenons que le portail d’entrée du site CMMP a été fracturé et que des camions ont déversé des tonnes de terre (vraisemblablement polluées) sur le blocage de gravier concassé devant recevoir la dalle de béton armée prévue sur toute la surface du site.

Ce genre de délit est malheureusement assez courant. Les délinquants ont opéré semble-t-il le matin entre 5 et 7 heures.  S’agissant de plusieurs camions et de tonnes de terre déversées, il ne peut s’agir certainement que d’une entreprise.

Les conséquences sont importantes :


-          Retard du chantier qui devait s’enchaîner sur celui de CMS

-          Coût d’analyse des terres déversées (30 000 euros)

-          Coût du ramassage et de la mise en décharge classée

-          Coût du constat d’huissier

Nous lançons donc un appel à témoins à tous les riverains : TOUTE PERSONNE POUVANT NOUS DONNER UNE INDICATION, MEME UN DETAIL INFIME (l’idéal étant photos ou plaques d’immatriculation des camions, marque, couleur, etc …) SONT LES BIENVENUS.

Il apparait évident que le maître d’œuvre doit mettre en place un gardiennage.

Merci de votre collaboration.

Cordialement

Gérard Voide

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 19 Mars 2013

« C’est une deuxième rentrée dans l’année », sourit une enseignante de l’école du Bourg, à Aulnay. Hier matin, 268 élèves de maternelle et 214 en élémentaire ont changé d’adresse. Fini le provisoire qui dure, dans des préfabriqués plus ou moins étanches, rue du Préfet-Chaleil. Les enfants ont retrouvé le chemin de l’école du Bourg, fermée en 2006 par prudence, du fait de sa proximité avec l’ancienne usine du Comptoir des minéraux et matières premières (CMMP), dont le chantier de désamiantage est aujourd’hui achevé*.

ECOLEDUBOURG.jpg

Le déménagement a commencé deux jours avant les vacances pour s’achever la semaine dernière. Et mercredi, la commission départementale de sécurité a donné le dernier feu vert. Hier matin, le maire Gérard Ségura (PS) est allé à la rencontre des parents avant l’ouverture des classes, pour lever les appréhensions qui persisteraient, malgré les visites organisées avant cette réouverture. « Je suis un peu sceptique », admet la grand-mère de Paul, croisée à 11 h 30 devant l’école élémentaire. « Ils ont réparé l’école, je ne m’inquiète pas ; s’ils ont réintégré les enfants, c’est qu’il n’y a pas de risque », lâche Tiffany, maman de 25 ans.

Quelques détails montrent qu’il faut prendre de nouvelles habitudes : les parents cherchent l’entrée, la gardienne peine à ouvrir le portail de l’élémentaire. Mais de l’extérieur (l’inspection académique a refusé de nous laisser entrer), l’école a l’air tout ce qu’il y a de plus normal, avec des couleurs chatoyantes. Ne manquent que les voix d’enfants…

A 11 h 30, c’est chose faite. La cour se remplit, la clameur des jeux d’enfants arrive. « J’étais un peu inquiet ce matin, avec ce déménagement, avant de venir, admet Sacha. J’aimais beaucoup mon ancienne classe, mais je me sens bien ici! » Lucile apprécie de retrouver les vélos dans la cour de la maternelle. La ville a tout fait pour que l’école ait l’air de vivre déjà.

* Les associations et la ville demandent qu’une enquête permette de retrouver toutes les victimes de l’usine d’amiante, en s’appuyant notamment sur les vieux registres de l’école du Bourg qui a ouvert dans les années 1920-1930. Implanté en 1938, le CMMP, lui, a cessé son activité en 1990.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 15 Mars 2013

Après 6 ans d'exil en raison de la proximité du chantier de dépollution de l’ancienne usine d’amiante, l’école du Bourg , entièrement rénovée, s’apprête à accueillir les élèves le lundi 18 mars.


Une école entièrement rénovée

L’école du Bourg s’est refait une beauté pour cette rentrée scolaire tant attendue. En 2012, la ville a investi 900 000 € en travaux de réhabilitation pour l’ensemble des trois bâtiments, relookés du sol au plafond : peinture des murs, réfection des sols, pose de nouveaux garde-corps, mise aux normes des installations électriques et de la sécurité incendie.

Les services techniques de la ville mobilisés pour le déménagement

 L’ensemble du mobilier a été installé par le personnel de la ville. Classe après classe, les agents du service manutention ont aménagé l’ensemble des pièces de l’école. Ce travail titanesque a mobilisé l’ensemble du service durant la période des vacances scolaires afin de garantir une rentrée dans les meilleurs conditions.

Un moment tant attendu

C’est un événement pour l’histoire du quartier et une victoire pour la ville et le collectif des associations de riverains qui ont réussi à mener à terme le combat pour la déconstruction-dépollution de l’ancienne usine d’amiante, mitoyenne de l’école, dans des conditions de sécurité optimales.

Source : aulnay-sous-bois.fr . Vidéos : Aulnaylibre !

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 26 Février 2013

Une étude préconise de retrouver les 40 000 personnes qui ont vécu, depuis 1938, à proximité de l’usine d’amiante d’Aulnay.

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Jusqu’en 2009, ses murs de brique ourlés d’herbes folles se dressaient encore, à l’abandon, entre un pavillon et l’ancien cimetière d’Aulnay. Depuis, l’usine d’amiante du Comptoir des minéraux et matières premières (CMMP), surnommée l’« usine poison », a disparu, au terme de longs travaux de dépollution-démolition.  Le chantier se termine à peine qu’un autre pourrait commencer sous la forme d’une gigantesque enquête. L’objectif : retrouver les dizaines de milliers de personnes ayant vécu, travaillé, étudié à proximité de cette usine implantée en pleine ville. Une étude inédite, commandée par l’agence régionale de santé et tout juste publiée, propose des pistes pour retrouver la population exposée aux poussières émanant de ce site qui broya de l’amiante de 1938 à 1975 et continua à en stocker jusqu’à sa fermeture en 1991.

Une précédente étude réalisée en 2007* avait déjà pointé les risques accrus de cancers de l’amiante dans le secteur. De leur côté, les associations ont recensé plus de 100 cas de maladies liées à cette fibre cancérigène. Les chercheurs du Giscop 93 (groupement scientifique dédié aux cancers professionnels) se sont concentrés sur cette zone d’exposition, à cheval sur Aulnay et Sevran. Puis ils se sont attelés à une tâche titanesque : vérifier s’il était possible de retrouver les personnes ayant été en contact avec le site. Pour cela, ils ont épluché les registres incomplets du personnel du CMMP, les fichiers des caisses de retraite et d’assurance-maladie, les archives municipales…

Proposer un suivi médical à la population à risques

Et la conclusion est positive : « On peut faire cette enquête. En croisant les registres des écoles avec ceux de la Sécurité sociale, on a retrouvé les adresses d’anciens élèves. D’autres recherches sont plus compliquées. Mais, s’il y a la volonté politique, cela devient possible », assure Emilie Counil, chercheuse à l’Ecole des hautes études de santé publique et directrice du Giscop 93.

Il y a les salariés de l’usine bien sûr (entre 730 et 1400 personnes si on inclut les familles susceptibles d’avoir respiré les fibres d’amiante rapportées à la maison dans les plis du bleu de travail), mais aussi toute la population alentour : les habitants du quartier (plus de 31000 personnes dénombrées lors du recensement de 1975), les salariés d’autres sociétés, les élèves des trois écoles qui ont ouvert entre 1920 et 1950 (8500 enfants ont fréquenté celles du Bourg I et du Bourg II entre 1938 et 1975). L’école maternelle du Bourg, en particulier, jouxtait directement le terrain du CMMP. « Ce qu’on peut dire, c’est qu’il y a au moins 40000 personnes à retrouver, mais certaines sont probablement décédées depuis », note encore Emilie Counil.

Proposer un suivi médical : c’est l’idée du Giscop 93. Pour la première fois, une enquête sur l’exposition à l’amiante permettrait de mettre en place un suivi médical de la population à risques — la maladie pouvant se déclarer des décennies après l’inhalation des fibres dangereuses. Faut-il inquiéter des personnes en bonne santé? « Ce qui est anxiogène, c’est la réalité d’avoir été exposé », rétorque Emilie Counil, qui préconise aussi la mise en œuvre d’un accompagnement psychologique.

* « Etude de santé publique autour d’une ancienne usine d’amiante, le Comptoir des minéraux et matières premières à Aulnay-sous-Bois », en ligne sur le site de l’Institut de veille sanitaire (Invs.sante.fr).

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 23 Février 2013

visiteecolebourg.pngLe maire Gérard Ségura et l’adjointe en charge de l’éducation Nicole Siino seront présents ce matin à partir de 10h pour une visite de l’école du Bourg rénovée. Située 4 rue de Sevran, cet établissement était fermé suite aux travaux de dépollution de l’ancienne usine d’amiante. Ces derniers arrivant à leur terme la réintégration devrait s’effectuer en principe après les prochaines vacances scolaires. A noter qu'une petite collation sera proposée à l’issue de cette visite.


 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 24 Janvier 2013

AMIANTELa décision est prise. La mairie d’Aulnay-sous-Bois va organiser le retour des élèves au sein des écoles maternelle et élémentaire du Bourg, vides depuis plus de six ans. Sauf ultime rebondissement, le déménagement du matériel aura lieu durant les vacances d’hiver. Les enfants doivent intégrer leurs nouvelles classes à la rentrée, le 18 mars. C’est une page de l’histoire d’Aulnay qui se tourne : celle du long chantier de démolition-dépollution de l’ancienne usine d’amiante du CMMP (Comptoir des minéraux et matières premières).

En septembre 2006, les élèves avaient déserté l’école historique du Bourg pour des préfabriqués, afin de s’éloigner d’un site en ruines jugé dangereux. Le chantier de démolition avait démarré trois ans plus tard et s’achève enfin. Ce qu’a confirmé hier soir Jean-Pierre Beckmann, maître d’œuvre du chantier pour le compte de Deltaville, la société d’économie mixte propriétaire du site : « Les derniers déchets ont été évacués aujourd’hui. On va maintenant s’attaquer au démontage du confinement. » La disparition de la dernière « structure de confinement », sorte de tente étanche permettant d’excaver des terres pouvant contenir de l’amiante, était très attendue par les parents.

Feu vert de l’Education nationale et des parents

Avant cela, la municipalité avait déjà obtenu le feu vert de l’Education nationale pour un déménagement des classes en cours d’année. Elle a ensuite obtenu l’aval des familles. Une consultation a eu lieu ce mois-ci, dans les écoles concernées. La participation a été bonne (61% à l’école maternelle, 83% en élémentaire), et le score sans appel : 3 votants sur 4 ont préféré un déménagement en mars plutôt qu’en septembre. Certains ont tout de même grincé des dents. Dans un tract distribué mi-janvier, la FCPE de l’école maternelle s’inquiétait des signes d’activité toujours visibles sur le chantier de dépollution.

 « Conformément à la promesse faite en présence des parents en juin, nos enfants ne doivent pas réintégrer les locaux tant que la dépollution n’est pas terminée. » La réponse, plutôt sèche, du maire, ne s’est pas fait attendre. Dans une lettre aux familles, Gérard Ségura dénonçait le 18 janvier un tract « mensonger » et affirmait : « Début février, plus aucun engin ni opérateur ne sera présent sur le site. » Selon Jean-Pierre Beckmann, le contrat sera rempli : « La fin du chantier a été décalée parce qu’on a creusé les bacs de rétention qui serviront pour l’aménagement du site. Il reste quelques travaux de finition, de remblaiement, la mise en place des clôtures… »

 Au sein de la FCPE maternelle, on reste toutefois très prudent. « La première fois qu’il a été question de réintégrer l’école du Bourg, c’était à Pâques, en 2010. Puis on nous a parlé de septembre 2011. A chaque fois, on a vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué », rappelle Hervé Suaudeau, militant écolo et père d’élève. Les parents doivent être invités à visiter le site dépollué et l’école rénovée avant les vacances.

 Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 18 Janvier 2013

Vous trouverez ci-dessous un communiqué de la FCPE du Bourg Maternelle et Bourg 1 primaire d’Aulnay-sous-Bois qui alerte les parents d’élèves sur le fait que la dépollution de l’ancienne usine d’amiante n’est pas terminée contrairement à ce que semble annoncer la municipalité. Un tract a été distribué ce matin expliquant la situation du point de vue FCPE.

 

Contrairement à ce qui est annoncé la dépollution de l'ancienne usine d'amiante n'est pas terminée.

AMIANTE.jpgLa FCPE Bourg maternelle et Bourg 1 primaire d'Aulnay-sous-Bois a informé ce matin les parents que les travaux de dépollution de l’ancienne usine d'amiante d'Aulnay sont loin d'être terminés.

L'ensemble des parents et des enseignants se sont révélés très surpris par cette nouvelle totalement contraire à ce qui a été annoncé en réunion aux parents d'élèves / dans le journal municipal / et dans les médias.

Or la décision de réintégration des élèves semblait acquise par les autorités. En effet un courrier de l'inspection, communiqué aux média par la mairie, indique que "la direction des services départementaux de l’Education Nationale de Seine-Saint-Denis est favorable à la réintégration (…) en cours d’année" dans les murs de l'ancienne école attenante au chantier de dépollution. Cette décision de la mairie et de l'inspection se base sur un «  référendum réalisé auprès des familles a été majoritairement favo­rable à cette décision : plus de 90 %  ». Or les familles ont été questionnées sans être informées de la poursuite des travaux de dépollution.

Les parents étaient déjà intervenus pour repousser (il est vrai sans difficulté) l'idée d'une réintégration durant les vacances de Noël.

Les parents d'élèves se posent une question supplémentaire qui n'a pas pu avoir de réponse lors de la réunion informelle avec tous les parents [1]: Tant que la dalle de béton armé n'est pas posée sur le terrain de l'usine, y-a-t-il une nouvelle possibilité de remontée d'amiante? En conséquence, ne faut-il pas repousser la réintégration après l'été?

Les parents de la FCPE Bourg Maternelle et Bourg 1 primaire suivent attentivement le dossier de l'amiante depuis plus de 10 ans et participent au collectif sans qui la "dépollution" aurait été faite à l'air libre au bulldozer. Ils ne veulent pas gâcher cet exemplaire chantier et les précautions qui ont été prises suite à une nouvelle volonté de précipitation.

Vous trouverez en pièce jointe le tract diffusé ce matin à l'ensemble des parents d'élèves ainsi que quelques photos très explicites du chantier prises le 10 janvier dernier.

[1] Lors de la réunion publique du 5 décembre dernier, les parents étaient invités à passer par petits groupes devant la tablette 3D et pour des visites de l'école. Il n'y a pas eu de réunion commune où les informations de la mairie, du maître d’œuvre, et des association auraient pu être confrontées.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 11 Janvier 2013

Comme nous l’écrivions dans un article précédent ( à lire ici) le maire Gérard Ségura annonçait le 3 janvier dernier une consultation des parents d’élèves, des enseignants et de l’inspectrice d’académie du Bourg maternelle et Bourg 2 élémentaire en vue de réintégrer leur ancienne école réhabilitée après les vacances d’hiver. Dans une lettre datée d’hier à lire ci-dessous, Annie Nguyen, l’inspectrice de l’éducation nationale chargée de la circonscription d’Aulnay II, indique être favorable à cette option. C’est également le souhait des deux directrices d’écoles et de plus de 90% des familles consultées par référendum. Le déménagement du groupe scolaire, actuellement confiné dans des préfabriqués situés sur un terrain de la commune de Sevran, devrait donc se dérouler fin février pour une réintégration de l’ancienne école rénovée dès le lundi 4 mars. Ainsi, malgré les nombreuses difficultés rencontrées au cours du chantier de dépollution du site CMMP, Gérard Ségura aura réussi son pari sous cette mandature : dépolluer le terrain de l’ancienne usine d’amiante et faire accepter l’idée aux familles et aux enseignants de réintégrer les enfants dans  leurs locaux d’origine. Nul doute que cet événement figurera en bonne place dans son bilan en vue des municipales de 2014…

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 8 Janvier 2013

Logotype d'Aulnay-sous-BoisVous trouverez ci-dessous un courrier du maire d’Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura, adressé aux parents d’élèves et enseignants de l’école du Bourg maternelle et Bourg 2 élémentaire.  Dans cette communication on apprend que, suite à la fin du chantier de dépollution de l’ancien site CMMP sur lequel les experts assurent qu’il n’existe aucune trace d’amiante sur la totalité des lieux, monsieur Ségura propose aux représentants des parents d’élèves, aux parents d’élèves, à l’inspectrice de l’éducation nationale et au corps enseignant notamment de se prononcer sur l’opportunité de quitter ou non les préfabriqués de l’école actuelle pour revenir dans les locaux d’origine réhabilités juste après les prochaines vacances scolaires de février…  

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 3 Janvier 2013

Vous trouverez ci-dessous un communiqué du Collectif des Riverains et Victimes du CMMP d’Aulnay-sous-Bois qui délivre la dernière information relative au chantier de dépollution du sous-sol de l’ancienne usine d’amiante. Le site sera sécurisé (donc sans danger) mais il ne sera pas totalement dépollué…

  

LE SITE DE L’ANCIENNE USINE D’AMIANTE CMMP DU VIEUX PAYS

D’AULNAY-SOUS-BOIS SERA SECURISE MAIS LA POLLUTION DES TERRES

EN SOUS-SOL DEMEURE 

JANVIER 2013

COLLECTIFAMIANTE.pngIl est erroné d’écrire comme l’affirme la revue « Oxygène » du 24 décembre 2012 en page 5 que : « le terrain, entièrement dépollué, ne comporte plus de trace d’amiante » … « c’est donc un terrain totalement sécurisé et dépollué »…

Erroné également d’écrire page 7 « qu’il n’y a plus de présence d’amiante sur la totalité du terrain … ».

Enfin, il est pour le moins abusif de me faire dire « je suis entièrement satisfait de la façon dont le terrain a été dépollué ».

Les riverains et victimes savent depuis nos informations publiques de 2011 et 2012 qu’au contraire nous regrettons que la dépollution des terres ne soit que partielle, ceci en toute légalité puisque le Ministère de l’Environnement le permet depuis sa circulaire du 08/02/2007 en contradiction avec le Code de l’Environnement qui exige « la remise en l’état tel qu’aucun danger s’y manifeste ».

Les déclarations, lors de la rencontre du 8 décembre organisée par la Municipalité, nous ont surpris en bien, mais surpris quand même puisque les compte rendus hebdomadaires de chantier ne les évoquaient pas. Ces déclarations, si elles se confirment, répondent aux demandes réitérées des associations, à savoir :

- Enlèvement d’une couche de terre moyenne de 70 centimètres au moins et non 33 comme prévus initialement

- Enlèvement des terres polluées en hydrocarbures jusqu’à 2 mètres en certains endroits

- Barrière physique sur la totalité du site par une dalle en béton armé empêchant toute remontée des pollutions résiduelles

- Enlèvement dans les règles du big bag de terres polluées à l’uranium (voir notre mail du 18 décembre 2012 sur le site de Ban Asbestos France à la page Actualité)

D’où notre satisfaction exprimée. Néanmoins, les informations données le 8 décembre 2012 demandent des précisions et c’est la raison pour laquelle les associations ont écrit le 14 décembre 2012 au Maire d’Aulnay lui demandant confirmation sur six points importants (voir lettre ci-jointe).

RECHERCHE DES VICTIMES

Les associations, après 14 ans de lutte, attendent avec impatience l’étude de l’ARS (Agence Régionale de la Santé dépendant du Ministère de la Santé) pour, enfin, entreprendre une étude-action sur les populations ayant été fortement exposées par la pollution (20 000 à 30 000 habitants) de cette usine CMMP de broyage d’amiante et de zircon (radio actif).

Que sont devenus les anciens élèves des écoles qui ont respiré ces poussières mortelles ? Il ne se passe pas un mois sans que de nouvelles victimes ne se déclarent. Au jour d’aujourd’hui 3 janvier 2013, deux personnes se battent contre leur mésothéliome (cancer de la plèvre typique de l’amiante) s’ajoutant aux 30 déjà recensées.

Les associations poursuivront leurs actions au sein du comité de pilotage dirigé par le docteur Allouch et initié par la Municipalité, en vue de réaliser une structure d’accueil et de suivi médical des personnes exposées, en collaboration avec les professionnels de santé, médecins, sociologues et psychologues.

Pour cela, il faudra de l’argent et, cette mission, elle incombe bien aux pouvoirs publics qui n’ont pas protégé la santé des habitants et des travailleurs de l’usine en laissant perdurer cette pollution criminelle.

POLLUEUR / PAYEUR

Les associations poursuivent également leur combat en justice avec la Municipalité pour demander au CMMP le remboursement de 15 millions d’euros du chantier et de ses incidences.

 

Gérard Voide

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Décembre 2012

Un parking de 47 places, une aire de jeux et un terrain multisports : voilà ce qui devrait pousser, l’année prochaine, sur le terrain de l’ancien CMMP (Comptoir des minéraux et matières premières), rue de Mitry, à Aulnay-sous-Bois. Le projet a été présenté aux parents d’élèves du quartier, samedi dernier. Cette fois, le chantier de dépollution du site de l’usine d’amiante touche vraiment à sa fin.

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On voit difficilement ce qui pourrait encore retarder l’échéance. Les ouvriers procèdent en ce moment au remblaiement de la parcelle : deux couches de béton concassé vont recouvrir tout le terrain afin d’éviter l’éventuelle remontée de fibres d’amiante encore enfouies dans le sol. Les travaux doivent s’achever avant la fin de l’année. Une dalle de béton de 15 cm sera ensuite coulée à la surface.

L’école sera prête en février

Une question reste entière : quand l’école historique du Bourg, voisine du site et désertée par les élèves depuis 2006, rouvrira-t-elle ses portes? Le maire PS, Gérard Ségura, a annoncé que la décision était entre les mains des parents d’élèves. Il est même prêt à « organiser un référendum » pour trancher. Selon la municipalité en tout cas, l’établissement, refait à neuf au cours de l’année, peut, dès le mois de février, accueillir le retour des classes. Depuis six ans, celles-ci logent dans des préfabriqués dont l’usure a elle aussi nécessité d’importants travaux au cours de l’été.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 3 Juillet 2012

Après un temps de présentation (à revoir ici) la réunion publique du 28 juin dernier consacrée à la dépollution de l’ancienne usine d’amiante et à la réintégration de l’école du Bourg a laissé place à un large débat entre le maire Gérard Ségura, les parents d’élèves, les enseignants, les associations à travers Alain Bobbio secrétaire national de l’ANDEVA ( Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante)  et même quelques élus dont Alain Amédro vice-président au conseil régional d’Ile-de-France. Les échanges furent parfois houleux reflétant une certaine exaspération face à ce chantier qui n’en finit pas. C’est ce que traduisent les deux vidéos ci-dessous captées sur place lors de la soirée…

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 30 Juin 2012

ecolebourg.jpgL’option semblait exclue en début de semaine. Mais c’est finalement, faute de mieux, celle qui a recueilli l’assentiment général. Les enfants de l’école maternelle du Bourg et de l’élémentaire Bourg 1, à Aulnay, feront une rentrée de plus dans des préfabriqués. C’est ce qu’a annoncé le maire (PS), Gérard Ségura, dans un courrier adressé hier aux parents d’élèves.

La mesure est liée aux derniers aléas du chantier de désamiantage du Comptoir de minéraux et matières premières (CMMP), voisin des locaux historiques de l’école. Les travaux, qui devaient s’achever au début de l’été, vont devoir se prolonger, en raison de la lourde pollution des sols.

Selon le contrôleur du travail, qui a adressé ses préconisations aux entreprises, le chantier, protégé par des structures étanches, ne présenterait aucun danger pour le voisinage. Mais la méfiance est trop grande à l’égard d’un site soupçonné d’avoir fait des dizaines de victimes. « L’histoire de ce chantier nous a montré que les experts se sont trompés maintes et maintes fois », soupire un père d’élève.

Jeudi soir, lors d’une réunion publique, les parents ont exprimé leur inquiétude, mais aussi une exigence : celle de voir les enfants étudier dans des locaux en bon état. Hier matin, la FCPE a enfoncé le clou en placardant des affiches sur les bâtiments modulaires de la maternelle : « préfabriqué insalubre », « préfabriqué périmé ». Au cours de l’année écoulée, les familles avaient déjà protesté contre la vétusté de ces locaux provisoires, que rien ne destinait à durer aussi longtemps.

Dans son courrier aux parents, Gérard Ségura a annoncé des « travaux lourds mis en œuvre tout l’été, comprenant le remplacement des structures dégradées », pour un montant estimé de 1,5 M€. Voilà qui alourdit un peu plus la facture. Au total, le chantier de démolition-dépollution du CMMP a déjà coûté la bagatelle de 12 M€, essentiellement supportés par la ville.

Gérard Ségura vient d’écrire aux ministres de l’Environnement et de l’Egalité des territoires, Delphine Batho et Cécile Duflot, pour solliciter une « intervention financière exceptionnelle » de la part de l’Etat, afin d’aider « l’une des communes de France les plus durement frappées par le drame de l’amiante ». Les élus Europe Ecologie (dans l’opposition municipale) ont demandé que ce nouveau retard du chantier soit mis à profit pour rouvrir la réflexion : « Au point où on en est, il faudrait une table ronde avec des experts nationaux et internationaux, pour aller plus loin dans la dépollution », indique l’élu écologiste Alain Amédro, qui ne se satisfait pas de l’option retenue à ce jour, une dalle et une bâche étanche pour empêcher les résidus d’amiante de remonter à la surface.

En attendant l’issue des travaux, l’école historique du Bourg, repeinte de frais, pourrait bien rester déserte jusqu’en septembre 2013.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 29 Juin 2012

Hier soir, en présence de plus d’une centaine de personnes, s’est déroulée une réunion publique à propos de l’ancienne usine d’amiante et de la réintégration de l’école du Bourg. Les principaux enseignements de cette rencontre sont que les élèves de cet établissement actuellement localisé dans des préfabriqués situés sur un terrain de la ville de Sevran ne réintégreront pas leurs locaux d’origine avant la fin complète des travaux de dépollution de l’ancienne usine d’amiante. Cette annonce a reçu l’approbation générale. En revanche la manière de gérer une nouvelle rentrée scolaire dans les conditions actuelles est apparue bien plus problématique pour le maire Gérard Ségura parfois chahuté pendant la soirée.


Il est vrai que beaucoup d’inconnues subsistent encore dans l’équation et que les promesses successives de réintégration finalement non tenues ont quelque peu échauffé les esprits. Ainsi, si la ville de Sevran a accepté de décaler jusqu’au 31 décembre 2012 la réquisition du terrain, actuellement occupé par l’école du Bourg, afin de respecter ses engagements contractés auprès de l’ANRU dans le cadre de son Programme de Rénovation Urbaine (PRU) que se passerait-t-il si les travaux de dépollution se prolongeaient au-delà de cette date et où faudrait-il aller ? Par ailleurs l’équipe enseignante du Bourg et certains parents d’élèves ont évoqué la nécessité de faire une année scolaire complète au même endroit pour ne pas troubler le rythme des enfants. D’autres ont évoqué la possibilité d’aménager l’école à un autre endroit mais Gérard Ségura a mentionné des obstacles techniques et financiers rendant ce scénario improbable. Enfin l’état d’insalubrité des préfabriqués a suscité un large débat dans la salle, le maire semblant rechigner à s’engager à les remplacer totalement. Bref, vous l’aurez compris, cette fin de chantier s’avère un véritable casse-tête…

 


Nous vous proposons de revivre cette réunion en vidéo (ci-dessus) avec deux premières séquences de présentation par le maire Gérard Ségura et un représentant de Deltaville, la structure qui gère le chantier, qui permettent de replacer les choses dans leur contexte. D’autres suivront…

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 28 Juin 2012

Pour rappel, la mairie organise ce soir à 19h au réfectoire du Bourg 1, 39 rue de Sevran à Aulnay-sous-Bois, une réunion publique à propos de l’état d’avancement des travaux de dépollution de l’ancienne usine d’amiante. Comme déjà évoqué ici, la pollution des sols s’avère plus importante que prévue, ce qui pourrait retarder d’une année supplémentaire la réintégration de l’école maternelle et primaire du Bourg dans ses locaux d’origine. Nul doute que les échanges risquent d’être particulièrement animés. Pour plus d’informations vous trouverez ci-dessous un tract de la FCPE distribué largement aux parents d’élèves pour les mobiliser. Précisons pour être totalement transparent que je fais partie de cette liste de représentant de parents d’élèves jusqu’aux prochaines élections de septembre.

logo-fcpe.jpg Non à une réintégration précipitée

de l’école maternelle et primaire dans les anciens locaux jouxtant le terrain de l’usine d’amiante

 

Comme vous le savez sans doute depuis mardi, suite à de la découverte d’amiante supplémentaire sur le site de l’ancienne usine d’amiante, le chantier ne se terminera pas cet été.

La mairie nous propose quatre solutions :

 

1.Réintégrer l’école (rue de Sevran) avec le désamiantage qui continuera à côté.

2.Remettre en état (et remplacer) les préfabriqués actuels et faire une nouvelle rentrée scolaire rue du préfet Chaleil.

3.Déplacer l’école dans des préfabriqués sur une zone libre (La ferme du Vieux Pays)

4.Répartir les enfants dans des classes dans plusieurs écoles aux alentours.

 

Les parents de la FCPE du Bourg1 et de la maternelle se battent depuis 8 ans contre l’usine poison. Ils tiennent encore une fois à rappeler certains principes et données qu’ils clament depuis longtemps :

 

Nos enfants ne doivent pas prendre de risque! Il ne faut donc pas de réintégration avant que le chantier ne soit terminé. Le principe de précaution doit prévaloir et nous ne pouvons plus faire confiance à des experts qui se sont trompés maintes fois.

Il faut prendre le temps et ne plus se contenter de temporaire pour quelques mois encore. Une solution doit être trouvée pour l’ensemble de l’année scolaire 2012-2013 et qui pourrait convenir au-delà si le chantier s’éternisait. (Depuis 4 ans nous contestons les promesses successives de réintégration rapides).

 

•Il faut une solution réfléchie afin que nos enfants passent une année sereine.

 

De plus nous soutenons l’équipe enseignante dans sa volonté de ne pas démembrer l’école sur plusieurs lieux, c’est pourquoi nous appelons au :

 

Maintien rue du Préfet Chaleil de l’école maternelle et primaire du Bourg II pour l’année 2012-2013

 

Enfin le changement des préfabriqués insalubres de la maternelle en profitant de la période estivale. (Nous vous avions fait signer deux pétitions en ce sens en janvier et décembre 2011).

 

Conscients des difficultés du dossier, nous sommes cependant ouverts à d’autres solutions équivalentes.

Nous vous donnons rendez-vous pour faire entendre vos souhaits et craintes auprès

du Maire et du maître d’oeuvre,

ce soir (jeudi 28 juin)

à 19h au réfectoire du Bourg I, (39 rue de Sevran)

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Amiante

Publié le 27 Juin 2012

algecoUn réfectoire repeint de frais, des sols brillants comme des miroirs… Jeudi dernier, la petite délégation de parents d’élèves invitée à visiter l’école du Bourg commençait à y croire. « C’est un soulagement, de retrouver une vraie école avec un préau », confiait une maman. Déserté durant six ans, le groupe scolaire devait retrouver ses élèves en septembre.

« Si les équipes du chantier accélèrent le rythme, en 3-8, le terrain sera-t-il dépollué à temps? J’espère le savoir dans quelques jours », glisse Gérard Ségura, qui rencontrera les parents lors d’une réunion publique demain.

Le plus probable est que les travaux déborderont jusqu’en octobre au moins. Selon le contrôleur du travail, ils ne présenteraient aucun danger pour le voisinage : « L’intervention sous confinement lourd constitue […] une garantie absolue pour toutes les personnes travaillant ou circulant à l’extérieur du confinement », a-t-il écrit au maire. Mais les familles sont inquiètes : « Les parents ne se laisseront pas convaincre. Le dortoir de la maternelle donne directement sur le chantier! » souligne Christelle Dauvin-Lebaron, représentante de l’association des parents d’élèves FCPE.

« Le maire ne fera pas le forcing », assure son cabinet. Seule certitude : les préfabriqués abritant les classes de maternelle et d’élémentaire depuis 2006, en piètre état, ne feront pas une rentrée de plus. La ville cherche des « solutions alternatives ».

 

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 27 Juin 2012

De nouveaux sondages effectués sur les terres de l’ ancienne usine d’amiante d’Aulnay ont révélé une pollution des sols plus importante que prévu. Elle ne pourra être entièrement éradiquée.

USINEAMIANTE.jpg 

C’est un désamiantage « hors normes », « le plus important de France »… Les superlatifs manquent pour qualifier le chantier du Comptoir des minéraux et matières premières (CMMP). Entamée il y a trois ans, en plein quartier pavillonnaire à Aulnay, la démolition de l’ancienne usine d’amiante semblait toucher à sa fin. Mais, nouveau coup de théâtre, la pollution des sols est encore plus importante que prévu.

Le contrôleur du travail, appelé à visiter régulièrement ce chantier sensible, a écrit aux entreprises. Il souligne « la présence massive de crocidolite(NDLR : aussi appelé amiante bleu, particulièrement toxique) en touffes plus ou moins importantes et réparties sur toute la surface du terrain ». La présence d’amiante dans les terres n’est pas une nouveauté. Mais c’est la quantité qui pose problème, d’autant que le minerai a ressurgi sur une portion de terrain déjà traité, côté rue de l’Industrie, un phénomène sans doute lié aux pluies de ces dernières semaines.

L’inspection du travail et l’assurance maladie préconisent le recours au « confinement lourd ». En d’autres termes, l’installation d’une bulle étanche pour excaver les terres contaminées en toute sécurité. Le procédé a déjà été utilisé pour démolir les bâtiments. Surtout, le contrôleur du travail établit un constat sans ambiguïté : « L’éradication de l’amiante dans les terres ne peut être totale », invitant la ville à prendre « des décisions pour l’avenir de ce site ».

On sait que les associations plaident pour qu’une dalle de béton soit coulée sur toute la surface du site, et non une partie comme le chantier le prévoyait jusqu’à présent. Ce nouvel aléa aura de lourdes conséquences. Premier casse-tête pour le maire PS Gérard Ségura : que faire des élèves censés revenir dans l’école du Bourg, voisine du chantier, en septembre prochain? Et comment payer une facture qui devrait encore s’alourdir de plusieurs millions d’euros? Le montant avoisine déjà les 12 M€ (avec le coût du déménagement de l’école depuis 2006).

« La ville n’a pas les moyens d’opérer une dépollution totale dans ces conditions drastiques. Il faudra que l’Etat nous aide, ce qu’il a toujours refusé de faire jusqu’à présent », soupire Gérard Ségura, qui a déjà écrit en ce sens aux nouvelles ministres de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, ainsi qu’au préfet.

Une autre question tourmente élus et associations : quel peut être l’impact d’une telle pollution? Le collectif des associations a déjà recensé une centaine de victimes et pointe à nouveau la responsabilité de l’ancien exploitant. « Il y a eu une dissimulation permanente de la part de l’entreprise, qui a d’abord affirmé qu’elle ne broyait plus d’amiante après-guerre, puis que l’activité était cantonnée à un bâtiment. Aujourd’hui, on constate que l’amiante est partout », estime Alain Bobbio, responsable de l’Addeva 93.

L’actuelle PDG du CMMP, Joëlle Briot, use toujours de la même défense : « Nous n’avons pas enfoui d’amiante délibérément, ce qu’un rapport d’expert a récemment confirmé. Et personne ne savait à l’époque que le minerai était dangereux. » L’entreprise, mise en cause dans plusieurs procédures, dont une au pénal, n’a encore jamais été condamnée de manière définitive.

 

Source : Le Parisien       

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 25 Juin 2012

Les travaux de dépollution de l’ancienne usine d’amiante touchent à leur fin. Pourtant le chantier continue de révéler son lot de mauvaises surprises. Ainsi, la présence de crocidolite (amiante bleu) s’avère plus importante que prévue. Faute de temps et de moyens, il est impossible de garantir une éradication absolue de l’amiante…

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L’amiante trouvé est du type crocidolite (amiante bleu) c’est-à-dire de même nature que celui défibré sur le site par le CMMP (Comptoir de Minéraux et Matières Premières). Le problème vient du fait que les touffes d’amiante réapparaissent après l’enlèvement des terres. Ce phénomène se produit, et les conditions climatiques récentes le révèlent, après la pluie on en zone par l’arrosage. Le lavage des terres polluées semble donc faire apparaitre la crocidolite insoluble.

Compte-tenu de l’importance de la pollution et de la fréquence de découverte de l’amiante la fin de chantier se déroulera sous confinement lourd. Quoi qu’il en soit la méthodologie de dépollution retenue ne peut pas garantir une éradication absolue de l’amiante. C’est pour cette raison qu’une couche d’un géotextile durable sera mise en place avant la dépose des confinements. Le tout devrait être recouvert de béton concassé puis d’un filet avertisseur. En fin de travaux de désamiantage, une couche de terre végétale rapportée et engazonnée viendra recouvrir l’ensemble.

Il est donc impossible que de futurs aménagements sur ce site dépassent la zone du filet avertisseur. Certains, dont Hervé Suaudeau (à lire ici), candidat pour Europe Ecologie Les Verts lors des dernières législatives, réclamaient une dépollution complète du site. Il semblerait que nous n’en prenions absolument pas le chemin…    

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Amiante

Publié le 3 Avril 2012

Des bungalows de chantier flambants neuf, quelques ouvriers fixant une toile étanche sur une structure métallique, le ronflement du moteur d’une tractopelle… Les signes sont discrets, mais bien là. Le chantier de dépollution du CMMP (Comptoir des minéraux et matières premières), situé rue de Mitry, à Aulnay, a repris hier… après s’être assoupi durant vingt mois! Le moment est décisif.  En principe, c’est la dernière phase de l’interminable dépollution de ce site où l’on a broyé de l’amiante de 1938 à 1971. Le chantier avait démarré en 2009. Les bâtiments ont été démolis. Mais il restait les sous-sols, où l'amiante gît encore en quantités importantes. 

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Une «possible» fin de chantier en juin

Une première réunion de chantier aura lieu aujourd’hui pour planifier les opérations. Dans un premier temps, le travail va se concentrer dans une « zone test » : « C’est une demande de l’inspection du travail et de la Caisse régionale d’assurance maladie (Cramif) », indique Jean-Pierre Beckmann, maître d’œuvre du chantier pour le compte de Deltaville, la société d’économie mixte propriétaire du terrain. La zone est située à l’arrière de l’emplacement de l’ancien bâtiment B, qui longeait le cimetière. Là, les sondages ont révélé la présence d’une importante quantité d’amiante en sous-sol. Une tente étanche de 200 m2, dépressurisée, va être dressée sur place. Les opérateurs, en combinaison hermétique, y accéderont par un sas spécial pour extraire la terre et l’ensacher suivant la réglementation en vigueur.

Les travaux avaient dû s’interrompre à l’été 2010, après la découverte de fibres d’amiante en sous-sol. La société Deltaville avait alors attaqué le CMMP en justice, lui reprochant d’avoir dissimulé l’ampleur de la pollution. Une experte judiciaire a été nommée et elle a rendu ses conclusions en février dernier. Il fallait encore le feu vert de l’inspection du travail et de la Cramif, qui l’ont accordé il y a deux semaines. Selon la méthode retenue, les terres doivent être excavées à une profondeur moyenne de 33 cm. Prudemment, le maire PS Gérard Ségura a annoncé une « possible » fin de chantier en juin, ce qui permettrait à l’école du Bourg de réintégrer ses locaux voisins du chantier et déserts depuis 2006. L’installation des élèves dans des préfabriqués coûte chaque année à la ville environ 800000 €.

Pour venir à bout de « l’usine-poison », à laquelle on attribue aujourd’hui 113 cas de maladies liées à l’amiante, l’enveloppe pourrait atteindre 11 et 12 M€, dont 2 M€ pris en charge par le conseil régional, 500000 € par le département, et 600000 € par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Mais pour l’essentiel, ce sont les contribuables aulnaysiens qui ont payé. Le CMMP avait consenti un effort financier de 400000 €.

 Source information et photo : Gwenael Bourdon, Le Parisien du mardi 3 avril 2012

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 26 Mars 2012

«Nous touchons au but… En tout cas, je croise les doigts. » Prudence, prudence. Au fil de l’interminable chantier de démolition du CMMP, le maire PS d’Aulnay, Gérard Ségura, a appris à manier le conditionnel. Car les travaux de démolition-dépollution de l’ancienne usine d’amiante, commencés en 2009, ont traîné en longueur.  Leur fin, souvent annoncée, n’a cessé d’être repoussée à plus tard. Cette fois semble la bonne. Samedi, lors d’une réunion publique, l’élu a annoncé une possible fin de chantier d’ici à trois mois. « On est soulagés », confie Jocelyne, 57 ans, qui habite depuis toujours rue de l’Industrie et se souvient de la poudre blanche et brillante qui recouvrait les légumes du jardin potager : « On ne pouvait pas les manger. Mon papa souffre aujourd’hui de plaques pleurales mais, à l'époque, on ne savait pas... »

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400 écoliers de retour

Si les bâtiments de l’usine ont bien disparu, il faut à présent s’attaquer au sous-sol. Des fibres d’amiante y ont été découvertes au cours du chantier. Il a fallu neuf mois, et une expertise judiciaire, pour statuer sur la marche à suivre. Les terres seront excavées à une profondeur moyenne de 33 cm. « Bien entendu, si on trouve de l’amiante, on creusera plus loin, jusqu’à 80 ou 90 cm s’il le faut », explique Philippe Darteil, directeur général de la société Deltaville, en charge des travaux. Cette procédure a reçu la semaine dernière le feu vert indispensable de l’Inspection du travail et de la Caisse régionale d’assurance maladie. « Les travaux pourront commencer le 2 avril », assure Gérard Ségura.

Le collectif des associations, un temps partisan d’une dépollution plus poussée, a mis de l’eau dans son vin. « Cela aurait eu des coûts épouvantables, et pour l’instant ce sont les contribuables aulnaysiens qui paient », explique Gérard Voide, président du collectif. Ce dernier plaide toujours pour une excavation plus profonde (70 cm) ou la mise en place d’une dalle de béton sur tout le site. La procédure prévoit l’installation d’une géomembrane (sorte de bâche étanche) pour bloquer d’éventuels résidus toxiques en sous-sol.

Une fois la dépollution achevée, le site doit accueillir un parking, une voie traversante et un espace vert. La fin du chantier annonce surtout un retour à la normale pour quelque 400 écoliers. « On devrait être en situation fin juin d’organiser le retour des élèves dans l’école du Bourg », indique Gérard Ségura. L’élu avait récemment rencontré les parents d’élèves pour leur faire la même annonce. L’école, voisine du site pollué, est déserte depuis 2006. Par précaution, alors que l’usine d’amiante tombait en ruines, la maternelle et la primaire avaient déménagé dans des préfabriqués. Installation « provisoire »… qui a finalement duré six ans. Fin 2011, la FCPE avait d’ailleurs dénoncé la vétusté des installations accueillant les enfants et obtenu des travaux d’urgence.

Source information et photo : Gwenael Bourdon, Le Parisien du lundi 26 mars 2012

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 21 Mars 2012

chantier-250x187En attendant la réunion publique organisée par le maire d'Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura, le samedi 24 mars au matin (voir annonce ici), la rédaction d'Aulnaylibre ! vous propose de faire un point sur l'avancée des travaux de désamiantage de l'ancien site CMMP en expliquant dans les grandes lignes le déroulé de la fin du chantier ainsi que la réintégration prévue de l'école du Bourg 2 pour la rentrée prochaine...  

Concernant l'usine d'amiante, suite à la remise du rapport d'expertise, la municipalité et Deltaville (la société en charge du chantier) se sont engagées à terminer les travaux sous confinement (bulle) mobile. Ils consisteront à retirer 50 cm de terre chargée d'amiante sur tout le terrain de l'ancien site CMMP. Toutes les terres polluées par des hydrocarbures ou du zircon radioactif seront également enlevées. Par ailleurs, un sarcophage en béton armé sera créé pour emprisonner l'amiante bleu (crocidolite) qui se trouve sous la dalle de béton du bâtiment C1 situé à côté de l'école du Bourg 2.

Une géo-membrane, plus fiable dans le temps que le tissu géotextile prévu au départ, sera ensuite mise en place. Un remblai et de la terre végétale assureront la mise à niveau du terrain. Enfin, un produit d'avertissement durable (grillage plastique de couleur) avertira les personnes qui creuseront le sol que sous cette limite se trouve des terres pouvant encore contenir de l'amiante. Toute construction future sera soumise à une décision du Conseil municipal.   

En principe, la réintégration de la maternelle et de la primaire Bourg 2 se fera en septembre 2012. Les travaux devraient durer jusqu'à fin juin, peut-être mi-juillet, ce qui permettrait de réintégrer l'école pendant les vacances scolaires d'été. Des contrôles de la toiture et des bâtiments de l'école ont été effectués à la "lingette" et des carottages manuels dans les espaces verts de la cour n'ont pas révélé d'amiante, ni de zircon. Cependant, une dalle de béton ou goudron viendra recouvrir la cour de l'école maternelle.

Le déménagement se fera durant les vacances scolaires. Les écoles maternelle et primaire ne seront pas fermées avant la date des vacances et les cours reprendront au Bourg 2 à la rentrée de septembre 2012. Si les enseignants ne peuvent pas assurer leurs cours, car ils devront préparer leurs cartons, des ATSEM et/ou du personnel de la mairie assureront la prise en charge des enfants dans l'enceinte de l'école le temps nécessaire.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Amiante

Publié le 19 Mars 2012

chantier-250x187Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d'une lettre du maire Gérard Ségura adressée à tous les riverains de l'ancienne usine d'amiante. Elle annonce la tenue d'une réunion publique à ce sujet le samedi 24 mars à 10h au réfectoire de l'école du Bourg 2 situé 39 rue de Sevran.

Le chantier de l'ancienne usine d'amiante entame sa dernière ligne droite. L'entreprise en charge des travaux a en effet déposé son plan de retrait concernant les terres polluées du site CMMP. Vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité de ce document en cliquant ici.

Cette étape est décisive car elle signifie la reprise des travaux et permet d'envisager le terme du chantier pour la fin du moins de juin prochain. Cela renforce d'autant les probabilités d'un retour de la communauté scolaire dans son établissement d'origine à la rentrée de septembre.

Afin de faire le point sur les avancées de ce dossier, le maire convie à une réunion publique le samedi 24 mars à 10h au réfectoire de l'école du Bourg 2 situé 39 rue de Sevran.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 17 Février 2012

chantier-250x187L'expert, nommé par les tribunaux, a rendu son rapport définitif relatif à l'opération de dépollution, désamiantage et déconstruction du terrain de l'ancienne usine d'amiante. Cette étape permet d'établir le cahier des charges du plan de retrait et de terminer les travaux restants, à savoir le traitement des terres. L'entreprise en charge du chantier devrait avoir déposé son plan de retrait vers la fin du mois de février.

Les travaux pourraient par conséquent reprendre aux alentours de la mi-mars et s'achever sous trois mois. Un tel calendrier renforce les probabilités d'un retour des enfants et de la communauté enseignante dans leur école d'origine lors de la prochaine rentrée de septembre. Une réunion publique devrait être organisée une fois que le plan de retrait et les différentes phases du chantier auront été définitivement établis.

Le rapport complet de l'expert est accessible en cliquant ici.

Source rapport de l'expert : aulnay-sous-bois.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 20 Janvier 2012

chantier-250x187Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d'une lettre rédigée par le collectif d'associations (Ban Asbestos France, ADDEVA 93, Aulnay Environnement) des victimes de l'amiante. Adressée au maire Gérard Ségura, elle démontre de façon assez flagrante qu'il reste quantité de zones d'ombre quant à la gestion de fin de chantier des travaux de dépollution de l'ancien site CMMP.

Un manque de détails sur la solution de dépollution et son mode opératoire sont notamment pointés du doigt. Voici donc des éléments qui ne sont franchement pas de nature à éclairer avec certitude le calendrier qui doit conduire au terme définitif du chantier et enclencher par la suite le processus de réintégration des élèves du Bourg 2 dans leur école d'origine...

Objet : dépollution du site CMMP

Monsieur le Maire,

Nous avons appris lors de la réunion publique du 7 janvier 2012 que la Municipalité envisage le démarrage des travaux de dépollution dès le rendu du rapport de l’experte Madame Isabelle Gautheret, soit le 31 janvier 2012 sans attendre les résultats du jugement. Nous avons appris également que la solution de dépollution retenue sera celle de CMS/SETEC évoquée dans la synthèse de l’experte du 15/12/2011 pour un montant de 1,5 à 1,6 millions d’euros, sans qu’aucun détail ne nous soit donné.

Nous regrettons, une fois de plus, que les associations n’aient été informées ni consultées avant la réunion publique dont l’ordre du jour principal n’était, d’ailleurs, pas le CMMP. Notre collaboration passée, malgré quelques aléas n’étant pas de notre fait, nous avait laissés supposer une possible concertation entre nous. Celle-ci s’affirme toujours difficile.

Dans l’expertise que Deltaville a déclenchée contre le CMMP, nous nous sommes pourtant portés en « information volontaire » comme alliés et partenaires, en appui auprès de votre organisme missionné. Aussi, nous espérons que vous voudrez bien ne pas tenir nos associations pour quantité négligeable au regard du rôle qu’elles ont joué depuis 16 ans et qu’elles continuent à jouer dans l’affaire du CMMP.

Nous souhaitons avant le début des travaux connaître le mode opératoire détaillé de la dépollution CMS/SETEC avec les mesures de prévention prévues pour protéger les salariés et le voisinage ainsi que l’avis des instances réglementaires CRAMIF/INSPECTION DU TRAVAIL.

Ainsi, nous vous remercions de nous faire parvenir les documents complets de la dépollution CMS/SETEC en vue de les examiner et d’en discuter lors d’une rencontre avec vous et vos services. Dans le même esprit, comme nous l’avons demandé à cette réunion du 7 janvier, cette dépollution devrait à notre avis être présentée aux riverains avant le démarrage des travaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos salutations respectueuses.

 

Pour Ban Asbestos France : Gérard VOIDE

Pour ADDEVA 93 : Alain BOBBIO

                                                                     Pour Aulnay Environnement : Jean-Pierre POTOT   

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 9 Janvier 2012

Comme évoqué lors de la première partie (à lire ici), les élèves et enseignants de l'école du Bourg 2 resteront provisoirement dans des préfabriqués en attendant une hypothèque réintégration dans leurs locaux d'origine quand les travaux de dépollution de l'ancienne usine d'amiante seront terminés. Quoi qu'on en dise le calendrier demeure toujours incertain...

reunionamiante

Dans un scénario idéal, l'expertise mandatée pour préparer les conditions de fin de chantier de l'ancienne usine d'amiante pourrait être rendue officiellement aux alentours du 28 janvier prochain. A partir de cette date, une audience au tribunal devrait déboucher sur un jugement quant à la manière de procéder aux travaux de dépollution définitifs. Cette procédure débuterait en février pour se terminer au printemps. Mais quand exactement, personne ne le sait. Dés lors, le désamiantage final devrait pouvoir s'amorcer et prendrait entre trois et cinq mois supplémentaires. Dans cette perspective, le timing parait plutôt serré ce qui laisse une fois de plus planer quelques doutes sur la réintégration de l'école du Bourg 2 dans ses locaux d'origine pour septembre 2012.

crocidoliteamiantebleuCes incertitudes sont largement partagées par Gérard Voide, le président du collectif d'associations des victimes de l'usine d'amiante d'Aulnay-sous-Bois, qui craint les éventuels aléas d'un appel qui allongerait mécaniquement le processus.

Quoi qu'il en soit, si les événements ne suivaient pas le cours souhaité, le maire Gérard Ségura, fidèle à sa position, appliquera sans condition le principe de précaution. De nouveaux préfabriqués seraient alors aménagés sur un terrain à déterminer mais situé cette fois-ci dans  notre commune, probablement dans le secteur du carrefour du Soleil-Levant.

En fin de réunion, un représentant d'une des familles les plus durement touchées par l'usine poison (14 décès à dénombrer à ce jour) a tenu à intervenir pour, de son point de vue, recadrer les choses. Il a rappelé les errements de l'ancienne municipalité à prendre ses responsabilités dans ce dossier. S'il comprend l'impatience des parents d'élèves et des enseignants, il a rappelé que la santé n'a pas de prix et que le principe de précaution devait s'appliquer en priorité. Lui emboîtant le pas, monsieur Ségura a conclu pour sa part en admettant que, si tout n'avait pas été parfait, il avait hérité d'une situation difficile et que la délocalisation était dans ces conditions un moindre mal.

Vous l'aurez compris, la dépollution demeure donc encore un chantier d'incertitudes même si la fin semble se profiler inexorablement à l'horizon. La réunion n'a finalement pas permis de se forger une opinion ferme et définitive sur la suite des événements. Pour terminer, on rappellera que le terrain "dépollué" de l'ancienne usine d'amiante devrait accueillir à terme un parking arboré...

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Rédigé par Stéphane Fleury

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