Publié le 15 Avril 2010

 

J’ai visionné le conseil municipal ( Du jeudi 8 avril 2010 sur le site de la mairie) …

 

Et là ébahie, j’ai découvert un homme courageux, un héros des temps modernes.

 

A Aulnay un espoir est né. Un homme s’est levé pour un idéal, refusant l’oppression et le déni démocratique .

 

Alors que tous subissent l’effet soporifique d’un fauteuil confortable dans un monde de compromission ou le compromis comme le ver dans la pomme finit par ronger la démocratie, l’intérêt d’un petit nombre dévorant le bien être de tous…

 

Il y a deux ans le séducteur discours politique promettait un lien, une vison d’ensemble d’un tous ensemble  qui  finalement n’imposa  que la servitude de ceux qui y ont cru . Cet homme a coupé ses liens, arrêtant d’être une marionnette, il a repris sa liberté terminant par la même le temps de l’obscurantisme. Parce que le temps de réagir est terminé et que le temps d’agir est venu…

 

Le devoir de tout citoyen responsable face à l'injustice ( que ce soit une loi, un règlement, un ordre) est de refuser l'inacceptable.

 

L' INACCEPTABLE commence toujours par l'acceptation. DEBOUT, REVEILLONS-NOUS.

 

Le droit de tout homme est d’écouter sa conscience et son devoir, d’agir selon ce qu’elle lui dicte. (Albert Einstein)

 

Ceux qui possèdent le pouvoir créent la peur. Si vous avez peur vous devenez esclave, emplissez vous d’amour, vous leur enlèverez le pouvoir.

 

Libertéee

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 15 Avril 2010

L'Office est engagé depuis 2005 dans la convention ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) qui a pour objectif la reconstitution de l'offre de logements. La participation de l'OPH  d'Aulnay-sous-Bois à ce renouvellement se concrétise par l'offre de 322 nouveaux logements : 62 pavillons ont déjà été livrés pour la résidence Arc en Ciel, rue Maurice Nilès, des logements sociaux de grande qualité disposant tous de jardins privatifs.

Prochainement, 118 logements seront dévoilés près du stade Vélodrome. Ils seront livrés en 2 lots de 82 et 36 logements. Cette convention permettra aussi de mettre en location 62 logements après acquisition et amélioration d'un patrimoine qui appartenait à la ville. Toujours dans le cadre de la convention ANRU, 40 nouveaux logements seront construits à Balagny et permettront d'ouvrir l'ensemble des bâtiments sur l'extérieur plutôt que de refermer la cité sur elle-même : deux immeubles de six niveaux maximum bordés par des espaces verts donneront une atmosphère de résidence. Les logements seront valorisés par la présence de terrasse ou balcon sur chacun des séjours. Enfin, 40 logements seront créés pour l'îlot dit Savigny, près du rond point Robert Schuman.

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         ( le terrain de la cité Arc en ciel ou l'histoire d'un monumental gâchis démocratique ) 

De plus, le Plan national de Cohésion Sociale exige de construire ou de rénover 75 logements par an. Dans ce cadre, l'Office a déposé, en 2009, des dossiers pour construire 65 logements. Ce qui signifie que nous devons continuer de construire car nous sommes actuellement en deçà de ce que la loi impose. Les projets de construction se répartissent de la manière suivante : 15 logements à la place de l'ancienne gendarmerie, rue du Moulin de la Ville, dont 3 seront équipés pour accueillir des personnes à mobilité réduite. 24 logements supplémentaires pour la résidence Arc en Ciel et 3 à Blanc Mesnil, rue Maurice Berthelot.

Enfin près du quartier des Etangs, 23 logements du projet Vélodrome seront conçus dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale. Cette politique ambitieuse de construction a pour but de permettre l'accès à un toit au plus grand nombre, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions de confort et de modernité, tout en proposant des solutions innovantes et respectueuses de l'environnement.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 14 Avril 2010

Je ne sais pas vous, mais moi dès que j'emprunte le tronçon de la rue Maximilien Robespierre qui mène au stade Vélodrome je me mets instantanément à parler avé l'accent. Pas la peine d'aller jusqu'à Marseille finalement, puisque notre bonne ville d'Aulnay-sous-Bois dispose elle aussi de son Vélodrome.

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                      ( l'entrée du Vélodrome aulnaysien. Même les marseillais nous l'envient ! ) 

Cette zone qui comporte encore quelques espaces de verdure conséquents est amenée à de profondes mutations urbanistiques. L'article que je relaie ci-dessous nous en dit plus...

Près du stade Vélodrome, le patrimoine de l'OPH s'enrichira prochainement de 141 logements locatifs supplémentaires...

Un premier lot sera composé de 5 bâtiments accueillant 59 logements allant du 2 au 5 pièces, tout comme le second lot qui sera constitué de 82 logements entouré d'un parc urbain. Le quartier ne disposant d'aucun espace vert familial, ce parc d'un hectare constituera donc le cœur du projet, par sa taille, sa situation et son aménagement. Il est prévu d'y réaliser des cheminements reliant les différentes parties du quartier et permettant de définir des zones d'aménagements variées : enfants, personnes âgées, aires de jeux, etc. Il sera évidemment fortement planté d'arbres et clos le soir pour la sécurité des riverains.

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                                           ( le quartier vu des tribunes du stade Vélodrome )

Enfin, 75 logements seront proposés en accession à la propriété par un promoteur. La position du bâtiment a été étudiée pour dégager un espace vert privatif en limite de propriété, et ainsi augmenter le dégagement visuel de la rue.

La conception urbaine et architecturale répondra aux exigences élevées de l'OPH en termes de qualité du bâti. L'opération sera certifiée Qualitel (référence sur la qualité de l'habitat : confort d'usage du logement, maîtrise des charges, respect de l'environnement et qualité des services associés) et les bâtiments seront aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale).

Pour la première tranche, le chauffage sera assuré par le raccordement de tous les logements au réseau urbain de gaz, permettant à la fois un meilleur rendement énergétique et un niveau sensiblement bas des charges locatives (tous les logements bénéficieront de la classification THPE : Très Haute Performance Energétique).

L'objectif de ce programme immobilier sera de :

- désenclaver le quartier par la création d'une nouvelle rue traversante entre la rue du Moulin de la Ville et la rue d'Artois. En effet, la nouvelle voie créée sera bordée côté parc d'une liaison inter-quartier pouvant accueillir piétons et cycles, pour une circulation en toute sécurité. De l'autre côté de la rue seront créées des places de parking pour les riverains et un trottoir planté d'arbres,

- requalifier le quartier par la construction de logements contemporains d'échelle intermédiaire entre les pavillons et la cité des Etangs,

- de recentrer le quartier autour d'un équipement public structurant et fédérateur, en créant du lien social entre les différentes populations voisines.

Source : la lettre de l'Office. OPH Aulnay-sous-Bois. Mars/Avril 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 13 Avril 2010

La maison dite "passive", à l'isolation exceptionnelle, devrait s'imposer comme la norme thermique de demain. Ses performances lui permettent de se passer de système de chauffage classique.

Episode 3 : la maison passive, un excellent placement.

Une maison passive, comment faire ?

La maison passive est a priori hors de portée des auto-constructeurs : sa conception exige une approche assez radicalement nouvelle, qui mêle une très bonne technicité dans la méthode de travail et le savoir-faire. Les corps de métier doivent être très coordonnés et formés avant cela. Par exemple, il ne s'agit pas que l'électricien, par méconnaissance, dégrade la performance de l'enveloppe en y perçant des trous pour y faire passer ses gaines. La conception exige une réflexion pointue, intégrant le plus possible en amont les interventions successives des professionnels. C'est souvent en atelier que se gagnent de telles performances : précision d'usinage des panneaux, incorporation d'éléments divers (isolant, gaines, etc.) pour éviter des opérations indésirables en aval (découpes, perçages, etc.), joints sur mesure, etc.

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Le logiciel Passive House Planning Package (PHPP), d'abord destiné aux maîtres d'oeuvre, aide à la conception des habitations passives et permet de valider ses performances dans le but d'obtenir le prestigieux label Passivhauss. Il est donc recommandé de s'adresser à des spécialistes de la maison passive. Hélas, ils sont encore très peu nombreux en France.  La porte d'entrée, c'est, cependant, l'architecte. Ce concept est accessible à tout bon professionnel. Il faudra qu'il assume un rôle de chef de projet. Le passif n'est pas réservé au neuf. Parce qu'aucune des techniques utilisées n'en est exclusive (il s'agit plutôt de pousser les meilleures pratiques classiques jusqu'à l'excellence ), il est possible de les appliquer à des bâtiments anciens ( tertiaire, collectif, individuel) - en rénovation lourde. On parvient à des résultats très satisfaisants, avec des économies d'énergie allant jusqu'à 95%. S'il est généralement exclu d'atteindre le seuil des 15 kWh/m² annuels d'énergie de chauffage, on tombe couramment en dessous de 30 kWh/m².

La maison passive, un excellent placement.

La construction passive coûte plus cher à l'investissement que la construction neuve standard. Mais à peine 15% de plus pour les habitations au label Minergie-P. Sur le marché allemand, en plein développement, où l'on dispose de plusieurs années de recul, le surcoût peut tomber à 10% seulement en maison individuelle, voire à 5% en résidence groupée. Certains constructeurs s'alignent même parfois sur les tarifs de la construction standard. Et, dans le tertiaire, il arrive que l'on constate des coûts inférieurs jusqu'à 5%. Notamment grâce à l'économie importante que représente l'absence de système de chauffage collectif classique, mais aussi par l'efficacité d'une conception très soignée.

De fait, la construction passive représente un optimum de rentabilité quand on considère l'économie d'énergie (dont la valeur ira en augmentant avec la crise du pétrole...) pendant la durée de vie du bâtiment. Ce placement énergie rapportait jusqu'à 1000 euros par an (valeur 2007, en Allemagne). Le retour sur investissement peut ainsi approcher une douzaine d'années, ce qui est très attractif pour un bien qui n'aura probablement pas besoin de rénovation importante avant 30 ans, voire plus.

Quelques sites web pour aller plus loin :

http://www.passivehouse.com/

http://www.lamaisonpassive.fr/spip/index.php

 

Source : Patrick PIro, Biocontact n°199

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 12 Avril 2010

La maison dite "passive", à l'isolation exceptionnelle, devrait s'imposer comme la norme thermique de demain. Ses performances lui permettent de se passer de système de chauffage classique.

Episode 2 : la maison passive, une enveloppe à toute épreuve.

La maison passive, c'est d'abord une "enveloppe" - murs, sols, toit - conçue et réalisée avec un soin extrêmement poussé afin de piéger la chaleur : ajustements entre dalles, murs, toiture ; joints d'huisseries ; traitement des "ponts thermiques" (échappatoires à chaleur), etc.

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Les incontournables de la maison passive :

- orientation du bâtiment : privilégier l'exposition au sud (mais ce n'est pas une condition sine qua non) ;

- enveloppe extérieure : il faut viser des épaisseurs d'isolants de 30 cm (murs) à 40 cm (toitures) ;

- ponts thermiques : ils doivent être éliminés ;

 - confort d'été : les apports solaires (exposition, superficie des ouvertures) doivent être soigneusement calculés. Une maison passive mal dimensionnée risque la surchauffe, estivale et même hivernale ;

- ouvertures : il faut des triples vitrages et des châssis très haute performance ;

- un système de ventilation à double flux et récupération de chaleur. La santé des occupants (et du bâti aussi) exige que l'air soit normalement renouvelé... mais sans rejeter les calories. Ces systèmes permettent de récupérer la chaleur de l'air vicié avant expulsion, pour élever la température de l'air neuf admis, grâce à un échanger de chaleur (sans contact). Pour une maison passive, le taux de récupération de cette chaleur doit dépasser 75%. Optionnel, mais recommandé : le puits canadien, qui permet de réchauffer l'air neuf admis en hiver, en le faisant circuler au préalable dans une tuyauterie enterrée sous la maison (le sous-sol est plus tempéré que l'air ambiant). Ce dispositif permet inversement de rafraîchir l'air en été ;

- appareils ménagers : ils sont nécessairement "haute efficacité énergétique", pour rester sous le seuil de consommation imposé par le label - et pour limiter les apports de chaleur interne.

A suivre Episode 3 : la maison passive, un excellent placement.

Source : Patrick Piro Biocontact n°199

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 7 Avril 2010

La maison dite "passive", à l'isolation exceptionnelle, devrait s'imposer comme la norme thermique de demain. Ses performances lui permettent de se passer de système de chauffage classique.

 

Retour sur ce concept en trois épisodes . Episode 1 : qu'est-ce qu'une maison passive ?

 

La maison passive... Peut-être connaissez-vous cette dénomination un peu ambiguë : un qualificatif plutôt péjoratif (on préfère les actifs, dans la société productive...) pour une habitation très désirable.

 

"Passive", parce qu'elle n'a plus besoin de système de chauffage -ou presque : adieu la chaudière, les convecteurs, le gros poêle, le bâti conserve tellement bien les calories que l'ensoleillement ainsi que le dégagement de chaleur dû au métabolisme des occupants et aux divers appareils suffisent à assurer le confort thermique - l'équivalent de trente bougies, autre image frappante.

 

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C'est en Allemagne que naît ce concept audacieux et très pragmatique, à l'initiative de chercheurs qui se lancent le défi, dans les années 1980, de mettre au point une Passivhaus (maison passive). Cela revient à limiter les pertes thermiques à 15 kilowattheures par mètre carré et par an (kWh/m² par an) - soit un besoin de chauffage de 150 litres de fioul par an pour 100 m² habitables ! Grâce à la traque méthodique de toutes les déperditions, l'exploitation optimale des apports solaires, etc., et surtout une isolation très poussée.

Les labels existants

 

Le standard "passif" dépasse, et de loin, toutes les exigences réglementaires. Il fait l'objet d'un label Passivhauss certifiant que la construction respecte un cahier des charges :

 

-  la maison ne doit pas consommer plus de 15 kWh/m² par an d'énergie de chauffage (environ quatre fois moins qu'avec l'actuelle réglementation thermique française RT 2005)

 

- la consommation totale d'énergie primaire de la maison (chauffage, eau chaude sanitaire et consommation électrique des appareils) doit rester inférieure à 120 kWh/m² par an

 

- l'étanchéité à l'air doit être telle qu'une différence de pression de 50 pascals entre l'intérieur et l'extérieur de la maison (obtenue par le test dit "de la porte") ne doit pas laisser fuir plus de 0,6 fois son volume d'air, ce qui est beaucoup plus exigeant qu'avec la RT 2005, et encore de trois fois plus qu'avec le label Bâtiment basse consommation (BBC).

 

Il existe un autre label "passif" : le Minergie-P suisse. Avec des exigences de même ordre que le Passivhaus, il impose (principalement) une consommation maximale de 30 kWh/m² par an d'énergie primaire pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire et la ventilation, ainsi qu'un coût ne dépassant pas de plus de 15% celui d'une construction classique. Le label Minergie-P-eco est attribué à ceux de ces bâtiments qui se distinguent de surcroît par la qualité sanitaire et écologique de la construction (choix des matériaux, impact sur l'environnement, etc.). Minergie dispose d'une antenne en France pour décerner son label à des bâtiments.

 

A suivre épisode 2.  Le secret de la maison passive : une enveloppe à toute épreuve.

 

Source : Patrick Piro, Biocontact n°199.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 5 Avril 2010

Saluons en quelques lignes et photos l'organisation de cette chasse aux œufs de pâques hier matin dans le parc du Sausset, occasion d'une balade bucolique dés potron-minet.

 

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Pas moins de 2000 œufs  étaient à collecter faisant la joie des grands et des petits dont les courses effrénées dans le parc faisaient plaisir à voir. Au bout la récompense : des sachets d'œufs en chocolat distribués en fonction de votre butin.

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Un grand merci aux organisateurs dont l'enthousiasme était communicatif et qui malgré le vent et la pluie ont fait de ce moment un instant de fête.

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A l'année prochaine !

En rentrant je suis tombé sur ce post de Petit Louis. Cela m'a rappelé mon propre adieu aux larmes, un été de canicule, les yeux brouillés par le départ d'un épagneul-papillon âgé lui aussi de 17 ans. J'ai une pensée pour ce fier pirate.

Stéphane Fleury.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 3 Avril 2010

Note en préambule : lectrice ou lecteur d'Aulnaylibre !,  si tu es allergique aux slips de bain ou aux boxers de bain, ne lis pas cet article car il y a des photos d'hommes portant slip et boxer de bain.  

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Y'a des jours comme ça. Il pleut, c'est un temps pour aller à la piscine alors vous vient comme l'idée d'aller à la piscine. Sauf que c'est pas le bon jour, et quand ça veut pas rigoler ça rigole pas. Bref, 14H30, j'arrive sur le parking de la piscine d'Aulnay-sous-Bois et surprise il y a à peine 10 voitures. Je descends avec mon petit d'homme, tout heureux d'aller patauger, direction l'entrée. Et là surprise on me demande de montrer slip de bain.

Devant ma légère incompréhension, en effet je suis plus habitué au contrôle d'identité qu'au contrôle de slip de bain, on m'explique que, suite aux événements intervenus dans la matinée, l'accès à la piscine est réservé aux seuls slips de bain. Mon interlocuteur m'explique en substance avec une prudence perceptible dans la voix, un peu comme s'il devait marcher sur des gâteaux-secs sans les casser avec des sabots aux pieds, que la police est venue ce matin même, ainsi  que des élus, et qu'à la suite de ça c'est slip de bain pour tout le monde obligatoire, sinon c'est la porte.

 

 

slipdebain.jpg (Slip de bain : tu rentres à la pisicne d'Aulnay!)

 

Pas de bol j'ai un boxer. Pas n'importe quel boxer. Un boxer de piscine homologué pour la compétition. Je le sors d'ailleurs à l'entrée pour le prouver puisque j'ai eu la présence d'esprit de le laisser dans mon sac. J'en ai fait des longueurs avec à la piscine d'Aulnay. Mais aujourd'hui mon boxer n'a pas une tête de slip de bain.  Je vois le distributeur de slips de bain sur la gauche, mais pas de chance il est cassé. Quand ça veut pas, ça veut pas. Pour la petite histoire j'ai roulé jusqu'à la piscine de Livry-Gargan moins regardante sur les slips de bain à ce qu'il parait. Mais c'était complet. Sans doute que tous les porteurs de boxers de bain aulnaysiens avaient trouvé refuge là-bas.

Direction la maison où je m'empresse de passer un coup de fil à la piscine. Oui bonjour j'ai appris que désormais à la piscine d'Aulnay-sous-Bois c'était slip de bain pour tout le monde et pourquoi donc ? Mon interlocutrice me reparle d'élus ayant donné cette instruction. J'évoque la police, des problèmes de sécurité éventuels et là je sens qu'elle instaure entre nous une distance digne de la muraille de chine. Il ne se passe rien, non, non, non me rassure-t-elle sur un ton qui sonne aussi faux qu'un concerto de violon de Brahms joué par André Rieux. Je n'insiste pas, je sais qu'elle n'en dira pas plus au téléphone.

 

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 (Boxer de bain : tu rentres pas à la piscine d'Aulnay!)

 

L'information a l'air en apparence anodine. Elle prête même à sourire.  Désormais, à la piscine d'Aulnay-sous-Bois, pour entrer, il faut montrer slip de bain. Au delà de l'affichage absent à l'entrée expliquant la mise en place de cette nouvelle règle ce samedi précisément, d'une présence anormalement nombreuse du personnel de la piscine au niveau des barrières d'accès ou même de la déception de mon petit d'homme obligé de rebrousser chemin à cause du boxer de son papa sans bien comprendre pourquoi, c'est la manière de communiquer qui m'a paru des plus étranges. Soit on m'en a dit trop ou pas assez...

Y-a-t-il des problèmes de sécurité à la piscine d'Aulnay-sous-Bois ? Si oui, de quelle nature ? Si non alors pourquoi cette chasse aux boxers ? Planque-t-on des trucs dangereux dans les boxers et si oui la solution est-elle vraiment le slip de bain ? Y'a-t-il un contrôle des informations dans la ville pour ne pas laisser filtrer certains faits de nature à bouleverser la population ?  Autant de questions qui me taraudent au moment où j'écris ces lignes. Si j'étais inscrit au conseil de quartier du secteur Tour Eiffel, La Plaine, Balagny dont doit dépendre la piscine, je m'empresserais de poser quelques questions lors de la réunion mensuelle, histoire de savoir exactement de quoi il retourne.

 

Je suis conseiller de quartier mais je ne dépends pas de ce secteur et je ne pourrais donc malheureusement pas poser ces questions moi-même. Non pas que le conseil de quartier Tour Eiffel, La Plaine, Balagny soit verrouillé. Bien au contraire, c'est un endroit ouvert et chaleureux. Mon voisin et moi avons d'ailleurs eu la chance d'assister à une réunion mensuelle et à cette occasion nous avons reçu de la part de Messieurs Philippe Gente et Miguel Hernandez un accueil particulièrement chaleureux qui avait à l'unisson réchauffer nos beaux cœurs de démocrates. On se faisait d'ailleurs la réflexion ce midi avec mon voisin, dommage que nous ne puissions pas assister à toutes les réunions mensuelles de ce quartier.

 

Alors, une ou un volontaire pour poser quelques questions sur la piscine ? Je n'ai pas le temps, je dois aller acheter un slip de bain...

 

Stéphane Fleury.  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 1 Avril 2010

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 Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Divers

Publié le 1 Avril 2010

Pékin est une ville moite et polluée. L'humidité de l'air se mêle à un brouillard diffus venant des mines de charbon qui alimentent largement la ville en énergie. Le soleil semble éprouver toutes les peines du monde à percer cet écran de fumée à l'aspect jaunâtre. Nous prenons le périphérique et après plusieurs kilomètres dans la ville je suis surpris de ne pas voir de vélos. Mes collègues m'expliquent que ce symbole de la Chine disparait progressivement de la capitale au profit des voitures, dont le nombre ne cesse d'augmenter de semaines en semaines... 

Au bout d'une heure nous atteignons le centre-ville et un immeuble luxueux où ma société met à disposition de son personnel expatrié un certain nombre d'appartements. A peine garé au parking que cinq ou six chinois s'affairent autour du véhicule pour savoir s'il faut procéder au lavage. On m'explique qu'avec quelques renminbis on peut s'offrir un abonnement annuel pour laver sa voiture aussi souvent qu'on le souhaite. La Chine semble être le pays de tous les possibles...

Arrivé dans l'appartement d'un de mes collègues où je vais loger quelques jours, je suis invité à laisser mes chaussures à l'entrée. Son épouse chinoise, ancienne speakerine de la télévision chinoise à Singapour où ils se sont rencontrés, m'invite à boire un verre d'eau chaude, symbole de l'amitié. L'accueil est doux, presque sensuel. Je fais un tour sur le balcon. J'aperçois des personnes âgées marchant en arrière dans un parc. Cette pratique est censée retarder le vieillissement du corps et de l'esprit.

La densité de population est impressionnante et beaucoup font du commerce dans la rue. On assiste à une véritable ruée de la campagne vers les lieux citadins au point que les autorités chinoises tentent de refouler une partie des gens en quête des fruits de la croissance économique. Cette dernière est affolante et presque incontrôlée. La monnaie est sous-évaluée. Au carrefour local, qui ressemble fortement à celui de Paris Nord 2, tous les prix par rapport à l'euro sont divisés par 10 ou 11. Avec 4 euros on peut faire le tour de Pékin alors qu'à Paris on paye le double juste pour s'asseoir sur le siège en cuir.

Il plane dans l'air comme un parfum d'autorité, matérialisé par la présence de nombreux militaires. Ces derniers réprimandent d'ailleurs ostensiblement les chinois qui crachent par terre par habitude. Les trottoirs sont jonchés de crachats et des distributeurs de sacs plastique sont censés permettre aux chinois de cracher librement et proprement. Je n'y prête pas attention mais mes collègues me montrent des caméras presque invisibles, enfermées dans des boules de verre. Il y en a des milliers.

On m'explique qu'à tout moment un automobiliste peut être repéré pour un excès de vitesse ou s'il empiète sur un couloir de bus, de taxi ou une piste cyclable. Compte tenu du nombre d'habitants dans la capitale, les réprimandes ne se font pas par courrier, mais les chinois sont invités à consulter un site internet pour vérifier qu'ils n'ont pas commis de fautes de conduite éventuelles. Ce n'est pas une plaisanterie et les têtes en l'air peuvent après un certain temps être convoquées par les autorités pour suppression du permis de conduire.

 C'est un monde étonnant qui inspire à la fois de la fascination et de la peur. Face au modèle de développement occidental, qui semble à bout de souffle, la vitalité chinoise parait offrir, à contrario, des opportunités et des possibilités illimitées. Mais à quel prix ? La Chine semble vouloir passer directement du communisme à la démocratie mais en sautant la case social-démocratie. C'est donc ici que je vais bientôt vivre puisque ma multinationale m'a proposé un contrat d'expatriation de deux ans dont les conditions sont telles qu'il m'est assez difficile de refuser.

Dans quelques semaines, Aulnay-sous-Bois me paraîtra un lointain souvenir et je me vois mal créer Beijinglibre !

Stéphane Fleury.

  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 31 Mars 2010

A peine le temps de récupérer de la réunion relative à la prochaine modification du PLU que, pour raison professionnelle, je m'envole vers la Chine. Je n'ai pas vraiment l'habitude de mélanger blog aulnaysien et vie privée, mais pour une fois je vais faire exception, puisque les heures qui suivent vont peut-être décider de mon avenir et finalement de celui d'Aulnaylibre !

 

Les dix heures de vol m'ont bizarrement paru relativement courtes. J'ai eu souvent l'impression d'errer dans un demi-sommeil vaporeux, noyé par la fatigue de ces derniers mois consacrés à notre belle ville d'Aulnay-sous-Bois. La rue des Saules, l'urbanisme... notamment. Mais ce qui me revient surtout, ce sont des visages, des figures, autant de rencontres aussi différentes qu'étonnantes et passionnantes qui ont considérablement élargi mon horizon...

 

Je suis bel et bien réveillé lorsque se profilent les rives du lac Baïkal. Je souris presque malgré moi en pensant qu'il n'y a pas si longtemps, en pleine guerre froide, il était interdit de survoler la zone sibérienne. Comme quoi parfois le monde change... et il est bon de se le rappeler lorsque soi-même on espère encore pouvoir le changer ne serait-ce qu'un petit peu... La Chine s'approche... Je suis frappé par l'immensité du désert de Gobi. Vu du ciel, on a presque l'impression qu'il avance inexorablement vers Pékin pour l'engloutir... 

 

L'accueil des douaniers chinois est caractéristique. Ce passage obligé prend bien une heure et demie. On me photographie et mon passeport est scruté avec une attention toute particulière. A la fin je dois répondre à une sorte de sondage en direct pour m'exprimer sur la qualité de l'accueil qui m'a été réservé. Il y a trois boutons avec des figurines représentant un visage satisfait, pas satisfait et sans opinion. Après quoi, le douanier me salue à l'asiatique en se penchant vers l'avant.

 

L'avantage d'attendre une heure et demie en douane c'est que la récupération des bagages se fait ensuite beaucoup plus rapidement ! Voilà c'est fait. Il est un peu plus de 13H à Pékin et un peu plus de 7H à Aulnay-sous-Bois. Encore quelques pas et un nouveau monde va s'ouvrir à moi...

 

很快

 

Stéphane Fleury.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Mars 2010

Vous avez reçu ou vous allez bientôt recevoir une lettre de la mairie, de ce type.

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Cette missive est loin d'être anodine puisque derrière ces trois lettres, PLU, se cache le plan local d'urbanisme et donc tous les aménagements urbains futurs envisagés par la municipalité en place. Le moins que l'on puisse dire c'est que la communication autour de ce sujet reste assez vague alors que la modification du PLU ne comporte pourtant que six évolutions, que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Il aurait été pourtant très simple soit d'évoquer clairement ces six modifications dans le numéro 78 d'Oxygène, ou bien d'écrire dans cette lettre celles qui concernent le territoire 4, dont les habitants vont découvrir ce soir les projets en cours. A la dernière minute une fois de plus ! Ce qui est phénoménal, c'est que la modification est déjà programmée dans ses grandes lignes puisqu'il est même prévu de la voter en Juillet au Conseil municipal. C'est dire le peu de cas que l'on fait de l'enquête publique qui précédera ce vote.

Nous avons évidemment fait circuler l'information en distribuant environ 1000 tracts sur ce secteur avec les quelques documents dont nous disposions. Et devinez quoi ? Ce matin mon téléphone sonne sans arrêt ! Pourquoi ? Parce qu'une majorité de riverains n'est absolument au courant de rien ! Notamment rues Riquet et Doudeauville. Une fois de plus la manière de procéder est catastrophique. L'information va donc se limiter à ces cinq réunions publiques ? Va-t-on réellement débattre du fond alors que cette modification est menée au pas de charge, lancée comme par hasard après les élections, mélange urgence du PRU et projets annexes et est déjà presque considérée comme entérinnée par l'exécutif municipal ?

Je pensais pourtant qu'on en avait fini avec les problèmes de méthode et qu'enfin on allait appliquer le fameux ce qui se conçoit bien s'énonce clairement ! Il y a encore du boulot. 

Stéphane Fleury

Ci-dessous notre tract : NE LAISSEZ PAS LA VILLE DE DEMAIN SE DECIDER SANS VOUS !

NE LAISSEZ PAS LA VILLE DE DEMAIN SE DECIDER SANS VOUS !

Les semaines et les mois qui viennent vont dessiner les contours de la ville de demain à travers une modification et une révision du plan local d'urbanisme (PLU).

La modification est imminente. Elle concerne l'habitat avec la création de : 36 logements sociaux rue Riquet et rue Doudeauville, 200 appartements dans le quartier de la mairie boulevard Felix Faure et de l'Hôtel de Ville, 220 logements dans les quartiers nord (ZAC des Aulnes) à proximité de la RN2 et enfin 40 logements à la cité Emmaüs. Sont également à l'ordre du jour des aménagements dans la zone industrielle ( Garonor, Fosse à la Barbière, emplacement du garage Renault).

Cette nouvelle modification est menée au pas de charge et dans l'urgence puisque la municipalité compte boucler ces dossiers par un vote au conseil municipal en juillet 2010 sans réel débat de fond avec la population. La mairie se contente d'organiser 5 réunions publiques qui auront plus valeur d'information que de concertation et de consultation.

Cela augure mal du lancement de la révision du plan local d'urbanisme prévue à la fin de cette année qui pourtant va décider du visage futur d'Aulnay-sous-Bois pour les 5, 10 ou 15 ans à venir. Notre collectif associatif (Aulnay Environnement, Environnement 93, l'association de sauvegarde de l'environnement de l'avenue Coullemont, l'association de défense du cadre de vie des riverains de la rue F. Herbaut et de l'impasse des marronniers, l'amicale de l'Arc en Ciel, Sud Aulnay, les amis d'Aulnay et l'association de défense des zones pavillonnaires d'Aulnay-sous-Bois) réclame depuis des mois un véritable débat ouvert et démocratique permettant de mettre clairement sur la table les enjeux de l'urbanisme en y associant le plus largement possible l'ensemble des habitants.

Nous demandons le gel de tous les projets immobiliers en cours, en particulier à Balagny et à la cité Arc en ciel (courrier du collectif remis en main propre au maire le 18/02/2010) pour que la gestion du coup par coup cesse et qu'enfin un projet de ville, global, raisonné et élaboré en transparence avec les aulnaysiens puisse voir le jour.

Ne laissez pas la ville de demain se décider sans vous ! Pour cela, venez nombreux au réfectoire Fontaine des Prés, 25-27 rue de l'arbre vert le Lundi 29 mars à 20H00

Coordonnées de contact :

http://www.aulnayenvironnement.asso.fr/

http://www.lesamisdaulnay.typepad.fr/

http://dzpab.over-blog.com/




   

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 27 Mars 2010

Cela se passe à la Ferme du Vieux Pays jusqu'à dimanche. Plaisir des yeux dans une ambiance zen. Tout simplement magnifique. Ce serait vraiment dommage de passer à côté ! Pour plus d'informations cliquez ici.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 26 Mars 2010

Il a suffi qu'un litre d'essence remplace dix paires de jambes ou cent paires de bras pour bâtir un monde dérisoire. Le temps est venu de "toucher terre".

La faillite industrielle.

La lucidité nous impose de considérer qu'avec l'épuisement de l'énergie et des matières premières, le développement industriel ne sera jamais durable et que le sort des villes et des mégapoles est à revoir sous un angle plus large que celui d'un "aménagement" citadin. A l'échelle planétaire, la relève énergétique dont tout dépend n'est pas assurée avant de longues décennies.

Au-delà des bulles financières et immobilières, nous aurons vécu dans une bulle industrielle, le temps de l'essor des grandes villes, des années folles et des Trente Glorieuses, pour vivre aujourd'hui "la plus belle faillite de l'économie de marché qui n'a pas intégré, dans ses calculs, le coût progressif de la diminution des matières premières ainsi que des provisions budgétaires considérables pour les pollutions et risques climatiques" (rapport Olivier Stern).

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Nous sommes à genoux, faute de ressources et peut-être aussi par humilité, ce mot dont la racine même, humus, nous révèle la clé du sens de notre humanité. Tel le fils prodigue, nous sommes assignés, comme le dit Pierre Rabhi, "au recours à la Terre". En citant le titre des trois livres de Pierre Gevaert, L'avenir sera rural, L'exode urbain est pour demain, La famine mondiale est imminente, nous retournons à l'évidence que la Terre sera notre premier besoin et qu'il nous faudra faire la part des choses en quittant "l'urgence pour l'essentiel" (Edgar Morin).

Face à cette réalité, nous avons le choix du déni, du refus, du catastrophisme, de la peur... ou d'accueillir avec enthousiasme cette occasion unique d'un développement tout autre qu'un dernier sursaut d'aménagement d'une économie moribonde.

La nouvelle dynamique rurale.

" On ne va tout de même pas mettre tout le monde à la campagne !"
Sûrement pas. Pour parer au "tout et tout de suite" qui engendrerait le chaos et la souffrance, c'est "maintenant et pour bientôt" qu'il faut se préparer. Rappelons que l'exode rural a déplacé des dizaines de millions de personnes en un temps record vers les villes champignons et les banlieues ouvrières. Pourquoi pas l'inverse ? Qui a décidé pour nous ?


Le documentaire Baraque Blues retrace l'énorme pression des pouvoirs publics pour chasser pauvres et même riches des cabanes dressées en hâte en 1945, après la destruction systématique des villes comme Brest, Saint-Nazaire, Lorient... Malgré cette précarité, la vie, la créativité et la solidarité s'étaient organisées spontanément pour faire de ces camps provisoires des lieux où il faisait bon vivre. Pour allécher les clients, le ministère de la Reconstruction fut contraint de baisser les loyers des HLM en stigmatisant ceux qui refusaient le confort. Cet exemple montre que, malgré de nombreuses résistances, une volonté officielle inspirée d'un plan Marshall s'est imposée de gré ou de force, après la Seconde Guerre mondiale, au nom du "développement" mené rapidement et de main de maître, engendrant des fortunes colossales.


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Aujourd'hui, l'amorce d'un flux des villes vers les campagnes est l'expression de nouvelles valeurs. La lassitude d'un monde où le confort se paie cher en argent, en travail et en temps, en perte de sens, de liens humains et de créativité éveille le désir d'autre chose. Le besoin de Nature refait surface pour se relier à sa propre nature...

Source : Patrick Baronnet, Biocontact Février 2010.


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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 25 Mars 2010

Il a suffi qu'un litre d'essence remplace dix paires de jambes ou cent paires de bras pour bâtir un monde dérisoire. Le temps est venu de "toucher terre".

Les villes ont toujours existé à travers les civilisations avec leurs grandeurs, palais fastueux, voûtes romanes, ogives gothiques des cathédrales, parcs et pièces d'eau, théâtres et places animées, entrelacs d'humbles ruelles, créations artistiques, innovations architecturales, bouillons de culture et métissage, témoins de l'Histoire et du patrimoine humain... et leurs décadences.

La ville rurale.

Pendant des millénaires, l'expansion des villes, en surface et en population, se régule selon la capacité de la paysannerie à gérer les besoins fondamentaux des cités. Erigées au temps des civilisations rurales, elles vivent aux dépens des surfaces agricoles environnantes, du travail des paysans, des serfs ou des esclaves qui paient les charges : taille, gabelle... prélevées par les collecteurs d'impôts, soutenus par une armée en cas de jacquerie.

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La ville industrielle.

L'ère industrielle amorce la désertification des campagnes et engendre progressivement les agglomérations urbaines surpeuplées. En imposant de produire de plus en plus de nourriture avec de moins en moins de main-d'oeuvre (60% des exploitations agricoles ont disparu en 30 ans), les villes deviennent aujourd'hui un non-sens en matière de gestion des territoires. Totalement sous perfusion, elles ne pourront survivre à l'inéluctable rareté des énergies fossiles limitées et polluantes.

Vers la moitié du XIXé siècles, avec la découverte des richesses du sous-sol, les pionniers du "développement" produisent en série des objets manufacturés et, surtout, inventent le machinisme agricole. Les moteurs et la chimie ont ainsi fait chuter la population agricole de 70% à 3% en un siècle environ. Cette main-d'oeuvre libérée (ou plutôt exilée), afin d'être disponible sur place, s'engouffre dans la gueule des usines implantées dans les villes qui ne sont plus des places de marché et des lieux de négoce mais des centres industriels grossissant en nombre d'habitants et en surface, au fil du développement scientifique et technologique.

Encerclé dans l'étau de ses nouvelles ceintures, le centre-ville devient centre historique, les agréables rues piétonnes aménagées offrent aux passants et touristes le témoignage de l'époque préindustrielle. Le coeur des villes abrite les nouveaux commerces : centres de téléphonie, agences immobilières, assurances et banques... tout un symbole ! Peut-on encore appeler "villes" ces banlieues aux cages superposées construites à la hâte où dorment, entassés dans les constructions "hors-sol" des cités-dortoirs proches des zones industrielles, les esclaves du développement ?

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Afin d'alimenter les villes en énergie, matières premières et nourritures, le transport devient la clé de voûte stratégique sans laquelle la ville industrielle n'existerait pas (90% des régions européennes sont dépendantes de la grande distribution et des transports internationaux). Les infrastructures concernant la gestion de l'eau potable, des eaux usées, des déchets et des services deviennent de plus en plus lourdes et onéreuses. Ainsi, la ville contemporaine est indissolublement liée au développement industriel. L'empreinte écologique et l'emprise au sol des mégapoles est démesurée : pour survivre, la ville de Londres a besoin de 150 fois sa propre surface. La laideur des banlieues, la délinquance, le manque diffus de nature, la destruction du tissu social rural et des sociétés sont les conséquences humaines d'une absence de gestion des territoires.

Source : Patrick Baronnet, Biocontact Février 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 24 Mars 2010

Dans le numéro 67 d'Oxygène paru le 6 janvier 2010, trois pages étaient consacrées au casse-tête du stationnement en ville. Bruno Defait, délégué aux transports, à la circulation et aux déplacements y faisait part en page 5 de la volonté municipale de contenir l'espace dédié à la voiture avec en point de mire une véritable ambition d'envisager sérieusement une société de l'après voiture. D'une manière générale, les questions du stationnement et de la circulation reviennent souvent dans les problématiques soulevées par une majorité de conseils de quartier, du nord au sud, d'Edgar Degas à Nonneville.

Un soir de novembre en réunion publique à Nonneville, ce même Bruno Defait avait donné quelques chiffres d'une tendance qui dans sa voix sonnait comme fataliste, voire irréversible. 38000 véhicules à Aulnay-sous-Bois et ce chiffre en croissance d'1% par an. 5000 voitures supplémentaires entre 1993 et 2009 soit 11 terrains de football. A la fin de l'année dernière, le parc automobile aulnaysien s'est enrichi de la superficie d'un terrain de football supplémentaire, alors que dans le même temps certains axes routiers n'ont pas changé depuis 1930.

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Cette croissance est évidemment issue de comportements individuels, mais les pouvoirs publics et notamment localement les mairies ont leur rôle à jouer pour offrir de véritables alternatives à la voiture. Le petit sondage sans prétention organisé par Aulnaylibre ! sur la question montre une tendance lourde puisque 70% de ceux qui ont répondu semble considérer qu'il est difficile de se passer d'une voiture dans notre ville. Or, il arrivera fatalement un moment où la limite du supportable en termes de circulation et de pollution pointera son nez à l'horizon. Il suffit déjà d'observer certains axes routiers aux heures de pointe pour s'en convaincre. Je cite par exemple le rond-point des rues Jacques Duclos, Camille Pelletan et Maximilien Robespierre ou l'horrible carrefour du Soleil-Levant.

A l'heure où l'urbanisation de notre ville est programmée, avec la construction d'au moins 250 logements par an, la circulation est un enjeu crucial et c'est là qu'une densification sur les grands axes de centralité, à proximité de la gare, des transports et des commerces prend tout son sens. Sinon quel impact aura cette densification sur la circulation si elle s'effectue dans des zones excentrées et mal desservies rendant quasiment nécessaire l'utilisation d'une voiture ? Et ceci d'autant plus si, dans le même temps, aucune alternative crédible et incitative ne s'offre aux habitants...

Ci-dessous je relaie un article des Echos, qui semble démontrer que la part de la voiture est en recul dans toutes les grandes villes françaises, soit sous l'effet de véritables politiques municipales volontaristes ou pour des raisons économiques et démographiques... Nous suivrons évidemment la tendance aulnaysienne avec un intérêt particulier...  

Stéphane Fleury

Le centre d'études sur les réseaux, les transports et l'urbanisme (Certu) effectue régulièrement depuis plus de trente ans, à la demande, des "Enquêtes ménages déplacements" dans les plus grandes agglomérations. Ces solides enquêtes de terrain permettent de suivre à méthode comparable, l'évolution dans le temps et entre villes de tous les modes de transports, y compris les deux roues et la marche à pied. Trois études récentes publiées à Bordeaux, puis à Strasbourg et Toulon confirment qu'une évolution, qui avait surpris en 2006 à Lille, et à Lyon, s'est généralisée dans toutes les villes importantes : partout la voiture cède du terrain par rapport au transport public et aux modes doux.

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Cette tendance lourde est corroborée par d'autres approches nationales (Comptes de la nation, ventes de carburants, enquêtes Insee-Inrets) et par les observations des autres pays ouest-européens. Pour Jean-Marie Guidez, expert en mobilités au Certu, "il est maintenant certain qu'une rupture s'est produite aux environs de 2004-2005. Jusqu'à cette époque, après les décennies d'envolée de l'usage de la voiture, les experts pensaient que 1 point de part de marché gagné serait une performance. Or on constate des gains de 7 points à Strasbourg et de 4 à 5 points dans plusieurs villes".

Les causes du reflux sont multiples : prix du carburant, politiques de transport et d'urbanisme sur plusieurs mandats électifs (lignes de métros, trams, train en périurbain, transports en sites propres, "effet réseau", limites à la circulation et au stationnement, plans de déplacements urbains (PDU)...), floraison de modes doux alternatifs (vélo, covoiturage, autopartage), glissement de la "voiture objet et patrimoine" vers la "voiture service", hausse de la conscience environnementale, proportion plus importante de retraités moins mobiles que les actifs...

 

Pour Jean-Marie Guidez, "les mêmes causes produisant les mêmes effets, la tendance devrait se confirmer : l'énergie pas chère est finie, les politiques de rééquilibrage urbain se renforcent, le vieillissement de la population s'accentue...". De nouvelles causes agissent dans le même sens, comme le resserrement des budgets des ménages, le développement de la journée continue qui supprime les déplacements du déjeuner, ou l'émergence d'un "e-comportement" qui rend plus sédentaire (on peut tout faire à la maison : courses, rencontres familiales...).


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Toutes les municipalités aux politiques volontaristes n'ont pas forcément mené des enquêtes standardisées de ce type qui permettent la comparaison entre villes et dans le temps. Mais la synthèse met en valeur quelques "villes vitrines" aux politiques persévérantes qui ont le plus comprimé la part de la voiture comme Strasbourg ou Lyon, laquelle récolte les résultats de trente-cinq ans d'efforts, pionnière en province du métro, du tram et du vélo. L'effort est aussi payant, bien que plus difficile, dans l'agglomération moins dense de Lille Roubaix Tourcoing. Mais l'effort politique n'étant pas la seule cause du transfert modal, la tendance profite aussi à des villes moins volontaristes. Les limites à cette évolution sont la capacité des transports alternatifs à absorber un report trop important et les petites villes où la densité de l'habitat et les solutions alternatives à la voiture sont moindres.

Source : Olivier Noyer, les échos 1er Février 2010.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Transports

Publié le 22 Mars 2010

C'est bien connu, un dessin vaut souvent mieux que de longs discours. Coup de chance, Aulnaylibre ! a dans son carnet d'adresses une personne capable de croquer la ville avec talent en quelques coups de crayons. Aujourd'hui au menu : la rue Fernand-Herbaut et l'impasse des marronniers.

 

Petit résumé de la situation.

Depuis plusieurs mois, Christian Picq lutte contre le projet immobilier d'un promoteur privé  afin de préserver le cadre de vie de son quartier. Cela ressemble comme deux gouttes d'eau au combat mené par Madame Leconte-Vincent et les riverains de la rue de Pimodan, dont chacun connait l'heureuse issue.

D'un côté la rue de Pimodan, dont la problématique est réglée en l'espace d'un mois à grands renforts de publicité dans Oxygène et par la tenue de deux réunions publiques en présence du maire. L'épisode de la rue de Pimodan a-t-il été une belle opération de communication tombant à pic en plein contexte électoral, puisque montrant Monsieur Ségura en sauveur d'un quartier pavillonnaire de centre-ville ? On serait d'ailleurs curieux de savoir ce qu'en pense Alain Amédro, adjoint à l'urbanisme, qui a brillé par son absence lors de ces événements et qui prône pourtant une densification de centralité. Mais peut-être n'y a-t-il déjà plus d'adjoint à l'urbanisme à Aulnay-sous-Bois ?

De l'autre, la rue Fernand-Herbaut et l'impasse des marronniers qui semblent susciter une indifférence générale du côté de la municipalité.

Y-aurait-il deux poids, deux mesures ? 

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fais-moi un dessin !

Publié le 20 Mars 2010

Que font-elles de nécessaire les villes ?
Font-elles le blé du pain qu'elles mangent ?
Font-elles la laine du drap qu'elles portent ?
Font-elles du lait ? Font-elles un oeuf ? Font-elles un fruit ?

Elles font la boîte. Elles font l'étiquette.
Elles font le prix.
Elles font la politique.
Elles font la réclame.
Elles font du bruit.

Elles nous ont ôté l'or de l'évidence, et l'ont perdu.

Lanza del Vasto

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 19 Mars 2010

Je n'ai pas encore eu la chance de visiter la Turquie. Mais puisque ce pays est à l'honneur à Aulnay-sous-Bois ces jours-ci, piqué par la curiosité, j'ai décidé de regarder Crossing the bridge, the sound of Istanbul. Ce film est programmé ce samedi 20 mars à 18H30 à l'Espace Jacques Prévert. 

 

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C'est un voyage au bout de la nuit. Même fièvre, même tourbillon. C'est un voyage à Istanbul, à travers sa musique. Crossing the bridge, the sound of Istanbul, documentaire de Fatih Akin, débute par ces mots : si vous voulez connaître une civilisation, il faut écouter sa musique. La musique peut révéler absolument tout sur un endroit.

En suivant les pas d'Alexander Hake, un joueur de basse allemand, c'est une véritable immersion dans la ville qui s'offre à nous l'espace d'une heure et demie. Ce qui caractérise Istanbul, c'est le détroit du Bosphore qui la sépare en deux. Sorte de frontière invisible entre l'Europe et l'Asie, entre tradition et modernité. Bercés par de multiples influences, ses habitants ont préféré s'ouvrir et assumer un mélange aussi mystérieux qu'envoûtant.

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Istanbul offre un panel de sonorités d'une richesse et d'une variété hallucinantes. De la musique traditionnelle turque, en passant par celle des tziganes à la frontière avec la Grèce, le flamenco, le rock, le psychédélisme, la noise music, le rap, le hip-hop, jusqu'aux danseurs de break-dance, sans oublier la musique kurde interdite dans le pays jusque dans les années 90, l'univers musical de la ville semble sans limite et ouvert à tout.

Ce qui frappe c'est que la musique semble partout dans la ville, et notamment dans la rue, où elle sert parfois de vecteur pour oublier la misère. Entre deux rives, un pied sur deux continents, conservant la mémoire du passé mais en même temps tournée vers le futur, tantôt noyée de triste mélancolie, puis poussée par une irrésistible joie de vivre, Istanbul évolue souvent en équilibre instable mais finit pourtant par trouver sa voie. Celle qui consiste à accepter son incroyable diversité. 

 

Etonnant voyage donc, dont on sort étourdi et fasciné. Sous le charme. Conquis. On se met alors à rêver qu'il n'y ait plus de Nord, de Sud, d'Ouest, d'Est mais seulement des ponts ouverts dans toutes les directions et qu'ils suffiraient de traverser pour se rencontrer. Oui, c'est exactement cela. Crossing the bridge... Traverser le pont...

Stéphane Fleury.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 18 Mars 2010

banlieue1Inutile de lui demander, une énième fois, comment réussir en banlieue ? Laurence Lascary répondrait comme à l'accoutumée : "On se prend par la main et on essaye de faire quelque chose, comme tout le monde". Pourtant, Laurence Lascary n'est pas comme tout le monde. A 29 ans, elle vient de recevoir un deuxième prix qui consacre sa petite entreprise, une société de production audiovisuelle baptisée De l'autre côté du périph'. Le premier, elle l'a reçu en novembre 2008 des mains de Fadela Amara, lui décernant le Grand Prix "Talents des Cités". Quant au deuxième prix, "Envie d'Agir", -décerné sous la tutelle du Haut Commissaire à la Jeunesse de Martin Hirsch-, il récompense l'entrepreneuriat social.

Avec aujourd'hui trois employés, De l'autre côté du périph', fondée début 2008 et implantée à Montreuil (93), veut mettre en avant dans ses productions audiovisuelles "les populations sous ou mal représentées à l'écran". Le fil conducteur de cette société de production est celui du film éponyme de Bertrand et Nils Tavernier, sorti en 1998, dans lequel père et fils ont suivi pendant trois mois la vie d'un quartier, en l'occurrence celui des Grands Pêchers, à Montreuil (93). "C'était la première fois, confie Laurence Lascary, qu'un documentaire prenait ancrage dans une ville de banlieue, de façon dépassionnée et sans donner les archétypes habituels...".

Laurence Lascary souhaite "normaliser la banlieue" et ceux qui y vivent en "racontant des histoires". camera.jpgPour cela, elle s'est entourée de jeunes réalisateurs, majoritairement issus de ces quartiers. Elle soutient aussi actuellement le court-métrage d'un jeune réalisateur de Stains (93), Cédric Ido. Afin de trouver les financements pour ce court-métrage intitulé Les Sabres, Laurence Lascary a voulu associer les internautes à la production, en créant un blog de "production participative", où internautes et entreprises pourront soutenir financièrement le projet. "Si je devais seulement compter sur le CNC [Centre National du Cinéma et de l'image animée] et sur les aides publiques, je ne suis pas certaine que mes projets seraient soutenus... Parce que le danger en banlieue est d'être enfermé dans l'amateurisme, il est important d'avoir une vraie démarche professionnelle", explique celle qui amène à leur terme tous les projets qui lui tiennent à coeur.

Récemment, elle a réalisé, en partenariat avec l'association Les Indivisibles, une série animée intitulée : Etoitékoi. Elle montre des personnages victimes de préjugées ethno-raciaux. Ce projet, de 26 épisodes dans un premier temps, est destiné aux télévisions. Pour Rokhaya Diallo, présidente des Indivisibles, "l'idée n'est pas de faire une série sur le racisme, mais une série humoristique dans laquelle on pourra traiter les questions liées au racisme avec humour !".

Les Indivisibles, association créée en 2007, se sont rendus célèbres l'année dernière en organisant une cérémonie parodiant les Césars. Les "Y'a bon awards" sont des trophées en peaux de bananes décernés aux personnalités médiatiques s'étant distinguées par des propos "ethno-racistes".

Source : Adrien Chauvin in Le Monde pour directmatinplus. 26/02/2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 17 Mars 2010

La démocratie locale et participative a visiblement suscité beaucoup d'espoirs chez certains aulnaysiens. La déception semble être à la hauteur de l'espérance si j'en crois ce nouveau témoignage qui est parvenu jusqu'à nous... Je rappelle au passage qu'Aulnaylibre ! reste un laboratoire expérimental citoyen et que chacun peut s'y exprimer... On peut même parler de COS sans s'énerver !

Alors n'hésitez pas à prendre la parole ! Aulnaylibre c'est une centaine de lectrices/lecteurs par jour avec un record à plus de 150 ces deux derniers jours. Merci.

Notre adresse email de contact : aulnaylibre@yahoo.fr

Très cordialement.
Stéphane Fleury

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L'appel d'une mairie qui disait être à notre écoute, qui disait que l'époque ou la mairie décidait seule était révolue, qui privilégiait le social, la création et la nature, a fait écho à mon désir de république, de partage et c'est le coeur empli de citoyenneté, d'envie d'aller de l'avant, de participer à la naissance d'une belle utopie, que je suis devenu avec une grande fierté délégué de quartier. Je n'étais plus dans l'espoir, j'étais dans la concrétisation d'une belle réalisation humaine.

J'étais dans une démarche d'enthousiasme mais d'indulgence, la mise en place n'était pas évidente, nous essuyions les plâtres. Mais voilà ; le temps passe, les défauts s'installent et s'amplifient de telle manière, qu'il n'est plus possible de croire aux erreurs de jeunesse, et le sentiment d'un fait exprès prend le dessus.

Dans notre quartier il n'est pas de bon ton d'inviter qui l'on veut, de traiter certains sujets, de proposer des idées, surtout si elles concernent le regroupement fréquent des différents délégués de quartier.

Nous nous trouvons limité à discuter de la place du piéton et des crottes de chien...

Pour moi, la démocratie participative n'est pas morte. Elle n'est même pas née.

Et là je regarde la ville différemment et je me pose la question : qu'en est-il de la démocratie tout court dans cette mairie où l'on nous a tant promis, surtout le dialogue, l'échange, et où d'un revers de main on prend le pouvoir absolu de pire manière que ceux que l'on critiquait jadis ?

Cette démocratie participative n'a, elle, tout bonnement pas été mise en place.

Du style cause toujours pendant ce temps j'agis à ma guise.

Une telle impunité est-elle admissible ?

Adam Nombre

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 16 Mars 2010

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J'étais à la réunion des délégués de notre quartier " Vieux-Pays, Roseraie, Bourg ", ce lundi 8 mars à la Ferme du Vieux Pays où nous avons eu la visite de M. Le Maire M. Segura. Il souhaitait s'exprimer sur deux sujets traités dans notre groupe et sur lesquels nous attendions des précisions : le 57 et le 59 rue Jules Princet et la rue des Saules. Un compte rendu de cet événement sera fait prochainement. Je souhaite simplement revenir sur une réflexion de M. Le Maire au sujet du projet de la rue des Saules.

Non seulement il a de nouveau qualifié ce projet de petit projet, qui n'en était qu'au début, mais il a soutenu que le projet présenté n'était qu'un croquis tracé à la va-vite sur un bout de table. Je faisais partie de la réunion que nous avons eue en Mars 2009 à la Mairie avec M. Amédro et ses collaborateurs, au cours de laquelle ce premier projet nous a été présenté.

Il s'agissait d'un dossier complet, établi par un architecte installé sur la place de Paris avec plans détaillés des logements, des parkings, d'un parking souterrain de 52 places et comprenant des photos. Ces photos étaient prises dans les rues adjacentes autour de la rue des Saules et montraient des pavillons avec des indications d'ouverture éventuelle entre la rue du Sausset et la rue des Saules.

 

C'était donc un projet réfléchi, avancé et structuré et non un croquis en bout de table.

 

M. Le Maire a également soutenu que notre projet de construction rue des Saules lui avait été communiqué en février, alors que nous avons la preuve écrite de son secrétariat, que notre projet a été remis le 18 janvier 2010. La date en elle-même n'est pas importante mais le fait de rendre publiques des informations erronées est étonnant de la part du Premier Magistrat de la Ville.

 

Ces petits détails sont révoltants et incitent à la plus grande prudence quant aux autres assurances données par la municipalité. Le doute est installé et si M. Le Maire regrette que ses propos ne soient pas pris comme argent comptant, il en est certainement le premier responsable.

 

Anne-Marie Lobbé.

 

 

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Rédigé par Anne-Marie Lobbé

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 15 Mars 2010

Ces derniers temps, Aulnay-sous-Bois est décidemment sous les feux de la rampe. Tout le monde a, par exemple, encore en mémoire le disque Chicago Blues - A Living History, pour lequel notre chère cité a été nominée aux grammy awards. Cette fois-ci, c'est sous la forme d'une apparition dans le guiness book des records, que notre bonne ville pourrait de nouveau faire les gros titres. 

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Aulnay-sous-Bois serait en effet détentrice de la plus courte piste cyclable du monde ! Comme indiqué sur la photo ci-dessus, elle se situe à quelques coups de pédales de la gare, avenue Germain Papillon. 

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Tout commence pourtant bien. Un joli cycliste de peinture blanche pour être sûr qu'il n'y ait pas d'erreur. J'entre en selle, et trois tours de chaîne à vélo plus loin c'est déjà fini ! 14mètres53, ni plus, ni moins, record du monde !

A noter également pour les plus distraits qui prennent le vélo en levant la tête pour flâner un peu, il faut éviter les plots métalliques et la barrière de fer en bout de piste !

Réaliser une telle piste cyclable, personne n'y avait pensé...

Comme quoi, si à Aulnay-sous-Bois on a plus de taxe pro, on a encore des idées !

Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Humeur

Publié le 13 Mars 2010

Comme un je ne sais quoi dans l'air... C'est à peine perceptible, mais après un hiver qui a semblé durer des siècles, il arrive enfin... Le printemps ! Pour preuve, ces magnifiques jonquilles fraîchement sorties rue Jean Charcot.

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Notre ami blogueur Jérôme Charré avait pu le constater en son temps, la texture du sol aulnaysien est tellement riche que même la végétation pousse dans le goudron. On comprend alors mieux pourquoi Aulnay-sous-Bois arbore fièrement 4 étoiles, soit le plus haut niveau des villes et villages fleuris.

Mais ce n'est pas tout. Puisqu'en effet, ces jonquilles sont des jonquilles écologiques, et si elles ont été placées au milieu de la route ce n'est pas par hasard.

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L'image ci-dessus parle d'elle-même. On distingue clairement la fumée d'un pot d'échappement usagé et c'est là que la jonquille écologique intervient et joue son rôle de véritable aspirateur de CO2. A noter qu'elle fait de même avec la fumée des mégots de cigarettes jetés par la fenêtre des conducteurs peu soucieux de l'environnement.

Nous le savons,  le local a partie liée avec le mondial. Et si la ville d'Aulnay-sous-Bois n'a pas les moyens de construire dix pavillons écologiques en zone pavillonnaire, et bien  nous avons tout de même nos jonquilles, qui, à leur petite échelle luttent contre le réchauffement climatique. De quoi entrevoir des lendemains qui chantent après la déception de
Copenhague.

Comme quoi, rien n'est encore perdu.

Si à Aulnay-sous-Bois on a plus de taxe pro, on a encore des idées !

Stéphane Fleury.








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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 12 Mars 2010

Au moment où je lisais un tract électoral, en vue des régionales du week-end prochain, qui envisageait la construction de 60 000 logements par an en Ile-de-France, je suis tombé par hasard dans une cage d'escalier sur cette affichage de la CNL 93. La CNL c'est la confédération nationale du logement, la plus importante association de locataires.

 

Dans la communication de la CNL que je reproduis ci-dessous et qui date de février 2010, l'association s'affirme très prudente quant à l'atteinte de l'objectif de l'OPH de construire 300 logements. Deux obstacles à cela selon elle : les problèmes de financement et les hausses de loyers...

 

Stéphane Fleury.

 

 

Au conseil d'administration du 4 février 2010, une présentation du budget inquiétante.

Budget       : 41 716 427 euros
Emprunts : 20 847 938 euros

Les emprunts correspondent à 50% du budget.

L'objectif de l'OPH : Construire 300 logements.

Construire, oui, mais sans remettre en cause l'équilibre financier de l'OPH au risque d'un déficit budgétaire à terme.

Construire, oui, mais avec un financement de subventions substantielles correspondant à l'objectif.

La CNL dénonce le désengagement financier de l'état et des collectivités (région, département, municipalité).

Le président de l'OPH, Monsieur Ségura, estime que pour atteindre cet objectif, il est à considérer la sous-évaluation des loyers de 10 à 15% de l'OPH d'Aulnay-sous-Bois comparativement à d'autres offices, sous entendue une augmentation potentielle.

Déclaration surprenante d'un président maire de "gauche" qui pense que les loyers ne sont pas assez élevés.

 

Locataires, attendez-vous à des lendemains qui déchantent.

La CNL, avec vous, s'oppose à toute augmentation de loyers.

 

Source : La CNL 93, Aulnay-sous-Bois Février 2010.

 




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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme