Publié le 29 Mai 2014

logo pole emploi 469 1905bLe chômage continue d'augmenter en Seine-Saint-Denis avec 0,5 % de demandeurs d'emploi supplémentaires de catégorie A (n'ayant pas du tout travaillé) entre fin mars et fin avril, soit 610 personnes. Le département compte désormais 113 500 chômeurs, soit deux fois plus que dans le département de l'Essonne, par exemple. Ce chiffre qui monte à 151 180, si l'on ajoute les catégories B et C (qui ont travaillé quelques heures dans le mois). En Ile-de-France, le chômage est quasiment stable avec 0,1 % de hausse entre mars et avril.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

Publié le 29 Mai 2014

7EMECOLLEGEBIS.jpgLe conseil général et la mairie d'Aulnay se seraient mis d'accord au sujet du nom du collège qui ouvrira ses portes à la rentrée de septembre. Alors que le département voulait que chaque nom fasse « consensus » -- même s'il aura le dernier mot -- les discussions avec le maire (UMP) d'Aulnay restaient tendues. Bruno Beschizza affirmait en effet ne pas avoir été sollicité. Il semble pourtant qu'un accord ait été trouvé autour de Simone Veil. Le nom de la femme politique a été proposé dans un premier temps pour le nouveau collège du Blanc-Mesnil. Les noms des nouveaux collèges seront votés lors d'une séance du conseil général courant juin.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 29 Mai 2014

Si c'est l'attrait de la nouveauté, on peut dire qu'il dure. Il y a deux mois, la marque de prêt-à-porter Primark ouvrait sa première boutique francilienne au centre commercial O'Parinor, à Aulnay-sous-Bois (une deuxième boutique a depuis ouvert à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine, une troisième sera inaugurée en juin à Créteil, dans le Val-de-Marne). L'enseigne irlandaise, on le sait, provoque l'effervescence partout où elle passe. La galerie et ses 200 boutiques ont ainsi vu leur fréquentation bondir de 35 % en avril et mai. Le record a été atteint le samedi 5 avril, avec 76 000 visiteurs en une journée. « C'est pratiquement l'équivalent du Stade de France ! Je n'avais jamais vu ça », note avec fierté Bastien Leal, le directeur du centre.

Le groupe Hammerson a lancé des études pour affiner le profil de ces nouveaux clients. Bastien Leal note que le magasin de vêtements bonmarché et lookés a attiré « des clients qui venaient de façon occasionnelle, résidant aux limites de Paris et au nord de Roissy, mais aussi des gens de beaucoup plus loin : des habitués de Val-d'Europe, des habitants de Rouen... »

S'ils se ruent sur les collections sans cesse renouvelées de Primark, les visiteurs partent ensuite à la découverte des autres boutiques et de la trentaine de restaurants du centre commercial. « Certaines enseignes de restauration rapide ont connu un bond de leur chiffre d'affaires de 50 % », assure Bastien Leal. Les amateurs de sandwichs ont ainsi pris d'assaut les comptoirs du fast-food Subway, situé à proximité du magasin de vêtements. « Les deux premières semaines, c'était de la folie ! Les clients venaient spécialement pour la boutique Primark, de tout le département, mais aussi de province, confirme une employée. Depuis, ça s'est un peu calmé. Mais il y a quand même plus de mouvement qu'avant... » Il y a donc un avant et un après Primark. « Ça a été phénoménal, raconte aussi ce gérant d'une pizzeria. Notre chiffre d'affaires a augmenté de 10 à 15 %. » Et le commerçant ajoute avec satisfaction : « Ça a complètement effacé la petite baisse d'activité qu'on avait connue avec l'ouverture d'Aéroville. » L'inauguration, en octobre dernier, de la galerie de 84 000 m 2, à quelques kilomètres, au pied des pistes de l'aéroport de Roissy, avait en effet donné quelques sueurs froides aux commerçants d'O'Parinor. D'autant qu'elle coïncidait avec les travaux de rénovation des galeries du centre commercial, qui ne se présentait pas sous son meilleur jour. « Mais les travaux sont finis, les galeries sont lumineuses et nous avons cette nouvelle locomotive. Les perspectives sont donc bonnes », affirme Bastien Leal. 

Pour conforter sa position, il mise désormais sur la réfection des façades extérieures du centre, et surtout l'ouverture, d'ici la fin de l'année, d'un multiplexe UGC Ciné-Cité de 14 salles.

Source article : Le Parisien / Vidéo : Aulnaylibre !

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 29 Mai 2014

cannabisA la suite d'une surveillance, les policiers du commissariat d'Aulnay-sous-Bois ont interpellé, hier midi, deux dealeurs présumés, au 10, allée des Hêtres, un point de vente de stupéfiants. Ils ont arrêté un premier suspect qui, à leur vue, a tenté de s'enfuir avec 50 g d'herbe et 45 g de résine de cannabis. En procédant à la visite des parties communes, les enquêteurs ont ensuite découvert dans un appartement un second homme en possession d'un sac de 2,3 kg de résine de cannabis et de 450 g d'herbe, d'une balance et de sachets de conditionnement. Les deux suspects ont été placés en garde à vue. L'enquête se poursuit.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 28 Mai 2014

93-logement.pngLa Seine-Saint-Denis est l'un des départements privilégiés par les primo-accédants. C'est en tout cas ce qu'affirment les chiffres collectés par Notaires services et analysés par la chambre des notaires. Avec un prix médian de 3 200 € au m 2, le département est le plus abordable de la petite couronne. Arthur Mathias, 31 ans vient d'acheter un appartement neuf de 65 m 2 pour 240 000 € à Aubervilliers. « C'est la ville la moins chère du périphérique et j'ai grandi ici, confie le jeune acquéreur. Il y a des opportunités vraiment intéressantes, pour moi ça valait le coup d'investir. »

Très peu de retraités

Son trois pièces près de la mairie, Arthur ne pourra y emménager qu'au premier semestre 2015, le temps qu'il soit construit. « Il y a une surcôte de l'ancien ici, les agences ont eu l'élégance de me prévenir, souligne-t-il. Comme tous ceux qui investissent dans le 93, je suis un primo-accédant et les aides rendaient l’opération plus avantageuse dans le neuf. »

Prêt à taux zéro, TVA à 16 %, les arguments étaient nombreux pour retenir Arthur à Aubervilliers, même s'il ne pense pas y rester à long terme. « Ma femme n'aime pas vraiment cette ville parce qu'elle ne la trouve pas adaptée aux enfants », admet-il. Avec un prix médian oscillant entre 1 570 € au m 2à Clichy-sous-Bois et 5 240 € le m 2 aux Lilas, contre une moyenne de 8 140 € le m 2 à Paris, le département attire des propriétaires âgés en majorité de 30 à 39 ans. Ils représentent 38 % des propriétaires de Seine-Saint-Denis. Une dynamique qui maintient l'âge médian des achats immobiliers à 36 ans.
Si le 93 est choisi pour un premier achat, ce n'est pas là qu'on s'installe quand on vieillit. Le département compte seulement 6 % de retraités acquéreurs, le plus faible taux d'Ile-de-
France.

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

Publié le 27 Mai 2014

Debussy-Aulnay.pngIls les ont vus s'installer progressivement sur une langue de terrain boueuse, bâtir leurs cabanes de fortune hérissées de cheminées crachant un maigre filet de fumée. Depuis cet hiver, les élèves du collège Debussy, à Aulnay, passent matin et soir devant le bidonville rom du boulevard Chagall, où s'entassent plus de 200 adultes et enfants. Et ce voisinage a forcément soulevé quelques questions.

« J'entendais des réflexions en classe, confie Younes Baassou, professeur d'histoire-géographie. Je me suis dit qu'il fallait absolument faire quelque chose à ce sujet. »

L'occasion s'est présentée dans le cadre d'un atelier journalisme. Encadrés par deux journalistes, une poignée d'ados de 4e et de 3e ont tourné un reportage autour de la difficile scolarisation des enfants du bidonville. Six d'entre eux ont été inscrits à l'école et sont allés en classe de janvier à mars. Le court-métrage, d'une durée de trois minutes et demie, vient d'être sélectionné pour un festival vidéo organisé par l'Académie de Créteil, début juin.

« L'idée est venue d'un élève. Il se demandait pourquoi ces enfants n'allaient pas à l'école », raconte Younes Baassou, qui a mis l'atelier sur pied avec un autre prof, Lahoucine Belkaïd. Sous la houlette d'un caméraman et du journaliste de Reuters Morade Azzouz, cinq collégiens ont mené l'
enquête. Caméra au poing, ils sont allés à la rencontre des habitants du bidonville.

« On les a découverts, constate Rachid, 15 ans, d'un air grave. Avant on pensait que c'était des personnes à ne pas fréquenter. Mais ce qui m'a choqué, c'est que lorsqu'on a demandé aux enfants pourquoi ils ne veulent pas aller à l'école, ils nous ont répondu qu'ils avaient peur du regard des gens ».

Au 
cours du reportage, on découvre la bouille souriante des jeunes habitants du camp. Certains racontent qu'ils ont « joué au foot, mangé à la cantine » lors de leur bref passage sur les bancs de l'école. « Il faut de l'argent pour envoyer les enfants à l'école, pour acheter les habits. Et on n'a pas d'argent », explique un homme interviewé par les reporters en herbe.

Mohamed, collégien de 13 ans, fronce les sourcils derrière ses lunettes : « J'avais un peu peur. Ils sont souvent présentés comme des gens violents. Mais ils ont été très chaleureux. On leur a expliqué notre projet, ils ont été d'accord ».

Accompagnés d'un traducteur, les élèves ont tourné leur petit 
film en un après-midi. Ils ont aussi fait leur travail d'enquête, tentant de joindre la commune, l'Education nationale, interviewant des militants du collectif de soutien aux Roms.

Parmi les collégiens, les jumelles Kensia et Kendra, originaires de Côte-d'Ivoire, ont éprouvé un drôle de sentiment en explorant le village de baraques décaties. « Ça nous a rappelé le quartier de Treish Ville à Abidjan, où on a habité jusqu'à l'âge de dix ans », expliquent-elles. Ajoutant avec pudeur : « Quand on vit dans un bidonville, on ne s'en rend pas compte. On a l'impression de vivre dans un village normal. Nous aussi, les gens nous regardaient bizarrement ».

Les ados espèrent qu'ils pourront faire découvrir leur reportage à leurs camarades du collège, en attendant une projection le 4 juin lors du festival de Créteil. Une question taraude Kensia : « Et les Roms, ils pourront voir notre film ? ». Pas sûr, d'autant que le temps semble compté pour le village de fortune qui devrait être évacué, sur décision de justice, d'ici la fin juillet.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 27 Mai 2014

seringue-drogue.jpgLa Seine-Saint-Denis va s'inspirer d'une expérience parisienne en matière de drogue et d'addictions qui pourrait bien révolutionner les pratiques. Une simple carte permet, sur un territoire donné, de croiser des informations des policiers, des bailleurs, des spécialistes des addictions, des acteurs qui, d'ordinaire ne se parlent pas.

L'idée ? Avoir une meilleure connaissance des addictions pour mieux y répondre. « On cherche à avoir un état des lieux précis de ce qui se fait sur le département en matière d'
actions, de trafic, de consommation », explique Jean-Marc Sénateur, sous-préfet et chef de projet Mildeca en Seine-Saint-Denis, du nom de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives.

La démonstration a été faite la semaine dernière, à l'auditorium du Stade de
France, à l'issue d'une matinée consacrée à ce phénomène. « Vous connaissez Google, ou le GPS pour localiser un endroit précis, un événement ? Et bien ça fonctionne pareil », explique Anastasia Trouvé, qui a mis ses compétences de géographe au service de l'observatoire local des toxicomanies. Celui-ci a été créé il y a quelques années à Paris, par la Coordination toxicomanies, implantée dans le XVIIIe, avec le soutien de la Mildeca et de la Ville de Paris.

L'observatoire croise des données émanant de bailleurs, habitants, professionnels, collectivités, policiers..., avec les informations des spécialistes des addictions (agence de santé, association), mais aussi de l'Insee (institut national de la statistique et des études économiques), qui dispose, par exemple, de chiffres sur les scolaires...

La cartographie permet, par exemple, de savoir quel distributeur de seringues est le plus utilisé, combien de seringues il distribue, combien il en récupère et quel mois il est le plus sollicité.

En effet, les toxicomanes peuvent se procurer une seringue propre dans un automate prévu à cet effet, soit en ramenant une seringue usagée, soit en se procurant un jeton, dans un hôpital. Des jetons de couleur différente, selon les endroits de distribution, ont permis d'illustrer que l'installation d'un automate à un endroit précis ne suscite pas l'implantation d'un nouveau point de deal.

La méthode n'est pas nouvelle. Ici ou là, des initiatives sont déjà menées en Seine-Saint-Denis, mais pas partout et jamais encore à l'échelle du département. Dans la salle où les professionnels de tous horizons sont nombreux, l'intérêt est manifeste. Une professionnelle de Bondy a déjà planché sur le sujet mais se demande si la police communique facilement ses chiffres... « Il faut une volonté institutionnelle mais aussi effectuer un travail de conviction auprès des partenaires », admet Pierre Leyrit, directeur de la coordination Toxicomanies.

Le sujet est sensible et n'importe qui ne peut pas avoir accès à n'importe quoi. Savoir à l'immeuble près, quel numéro de rue est un point de deal peut présenter un intérêt certain, et pas seulement pour les policiers. « Nous sommes très sollicités par les agences immobilières, mais on est très précautionneux », ajoute Pierre Leyrit. La Cnil (commission nationale de l'informatique et des libertés) a son mot à dire et des conventions encadrent les partenariats.

En Seine-Saint-Denis, il faut encore définir le cahier des charges et l'opérateur à même de mener cette expérience. Mais le principe est acté pour 2015.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 27 Mai 2014

Bruno-Beschizza-Aulnay-copie-1Bruno BESCHIZZA, maire d’Aulnay-sous-Bois, a été élu hier président du Syndicat d’Equipement et d’Aménagement des Pays de France et de l’Aulnoye (SEAPFA) face à Stéphane GATIGNON, maire de Sevran.

Le SEAPFA, créé en 1971, à l’initiative de Robert BALLANGER a pour principal objectif la création d’un lien de solidarité et d’entraide entre les communes membres. Regroupant les villes d’Aulnay-sous-Bois, du  Blanc-Mesnil, de Sevran, de Tremblay-en-France et de Villepinte, soit 255.000 habitants ainsi que la communauté d’agglomération Terres de France, ce Syndicat a progressivement étendu le service apporté aux villes membres (collecte des ordures ménagères, crématorium, travaux des pôles gares, aires d’accueil de gens du voyage).

L’élection de Bruno BESCHIZZA en tant que président du SEAPFA est une excellente nouvelle pour les Aulnaysiennes et les Aulnaysiens car après l’isolement subi par la ville ces dernières années, une page se tourne à l’aube de la mise en place de la Métropole du Grand Paris. Pour Bruno BESCHIZZA, cette élection est donc le premier pas de l’inscription d’une nouvelle logique territoriale où la Ville d’Aulnay-sous-Bois aura toute sa place.

Bruno BESCHIZZA

Maire d’Aulnay-sous-Bois

 

Conseiller régional d’Île-de-France

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Intercommunalité

Publié le 27 Mai 2014

autoecole.jpgATTENTION, la circulation dans le nord de l'Ile-de-France risque d'être sérieusement perturbée ce matin. Les moniteurs d'auto-école de Seine-Saint-Denis ont prévu de mener une opération escargot sur l'A 86, pour protester contre la baisse du nombre d'inspecteurs du permis de conduire. « Les délais d'attente se rallongent et nos élèves vont passer leurs examens en province. Nos entreprises sont au bord de la faillite », dénonce Françoise Damideaux, gérante d'auto-école à Aulnay-sous-Bois (93). Selon elle, au moins 150 agences seront mobilisées, ce qui fera au moins autant de voitures sur la route.

Six à huit mois d'attente avant de repasser l'examen

L'opération escargot commencera dès 7 heures, sur le parking de la Direction départementale de l'équipement (DDE), à Rosny-sous-Bois (93), juste en face du centre commercial Rosny 2. Le cortège prendra ensuite la direction de la préfecture de Bobigny, via l'A 86. Ce tronçon d'environ 5 km devrait donc être fortement ralenti une partie de la matinée. Au passage, la jonction entre l'A 86 et l'A 3 devrait également être embouteillée, ce qui compliquera le trajet des automobilistes vers Roissy et Paris via l'A 3.

« Tous les ans, le nombre d'inspecteurs diminue, cela n'est plus possible. Ils étaient 29 en juin 2013, ils sont 19 aujourd'hui, dont seulement 10 sur le terrain, pour 279 auto-écoles dans le département. Les délais sont de deux mois en moyenne, et, pour ceux qui échouent, il faut attendre 6 ou 8 mois avant de repasser l'examen ! Nos élèves sont démotivés, et ceux qui ratent l'examen sont pénalisés par un surcoût financier. Les jeunes du département, déjà en difficulté, n'ont pas besoin de ça », poursuit François Damideaux.

Parmi leurs autres revendications, les auto-écoles proposent de réduire la durée de l'examen de conduite de 35 à 32 minutes, et que la surveillance des examens de code soit faite par des agents autres que les inspecteurs, pour leur dégager du temps. Les auto-écoles devraient être reçues tôt ce matin par le préfet de Seine-Saint-Denis, Philippe Galli, afin que le blocage de cet axe très fréquenté ne s'éternise pas. Dans l'attente de cette entrevue, la préfecture n'a pas souhaité apporter plus de précisions sur la sitation des inspecteurs du permis de conduire dans le département. « Le préfet réserve ses reponses aux auto-écoles », a-t-on simplement indiqué.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 26 Mai 2014

Capade-SudL'association Capade Sud invite les habitants à venir débattre ce lundi de la circulation en ville. Elle annonce que le maire UMP Bruno Beschizza a répondu positivement à son invitation, et devrait être présent lors des débats. Dénonçant la « nuisance insupportable » causée par la transformation de rues communales en « voies départementales », l'association déplore un plan de circulation « laissé en stand-by ».  

A partir de 20 heures, salle Dumont.Entrée libre.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 26 Mai 2014

eglise-st-sulpice.jpgVous trouverez ci-dessous une déclaration de Miguel Hernandez à propos de la délibération n°5 du conseil municipal du 21 mai 2014 relative à la dénomination de la place de l’église (St-Sulpice) – parvis Jean-Paul II à Aulnay-sous-Bois.

Conseil municipal du 21 mai 2014 – délibération N°5- Dénomination du Parvis Jean-Paul II

Monsieur le Maire,

Alors que les Aulnaysiens attendent de vous des propositions concrètes pour leur quotidien vous placer comme une priorité du conseil municipal la proposition, ce soir, de dénommer la place de l’église d’Aulnay : Place de l’église-Parvis Jean-Paul II.

Vous faites fi des débats qui ont eu lieu dans les instances de démocratie locale avant votre arrivée, vous n’avez même pas pris le soin de réunir le comité de dénomination pour faire part de votre proposition. Aulnay respectueuse reste donc un slogan électoral qui peine à trouver de la substance.

Alors qu’il y a trois mois à peine le conseil municipal dénommait à l’unanimité le carrefour des droits de l’homme vous proposez aujourd’hui un personnage dont les soutiens et les positions ne font pas honneur à notre ville.

En 26 ans de fonction, Jean-Paul II a peut-être fait tomber certains murs mais il en a réellement consolidé d’autres :
 sexisme et misogynie ;
 homophobie, lesbophobie, transphobie ;
 non assistance à populations en danger.

Le catholicisme réactionnaire de Jean-Paul II n’a pas à être honoré par notre ville.

Dénommer un parvis Jean Paul II c'est ouvrir le catalogue accablant des péchés terrestres qui pèsent sur ce pape : protection apportée aux pédophiles, pactes et tractations avec les dictatures assassines, liens avec la mafia et mise sur pied d'un système bancaire parallèle pour financer ses obsessions politiques – la lutte contre le communisme –, la persécution implacable des courants progressistes de l'Eglise, en particulier en Amérique latine.

Monsieur le Maire, votre proposition dans le souci de répondre sans doute à une promesse électorale est choquante pour toutes celles et tous ceux qui luttent contre le sida, pour les droits des femmes, pour l’avortement et la contraception, contre toutes les discriminations et pour les droits humains.

De plus cet acte incompréhensible et indécent va à l’encontre de la « sacro-sainte » laïcité à laquelle nous tenons toutes et tous.

Il existe des lieux privés qui peuvent répondre à la demande qui vous a été faite. C’est d’ailleurs la proposition que j’ai moi-même formulée à la commission de dénomination et aux représentants des polonais d’Aulnay. Le parvis de l’église Saint Joseph peut honorer Jean-Paul II si tel est le choix des fidèles et du diocèse mais pas l’espace commun, pas l’espace public pour les raisons que je viens d’évoquer.

La religion et sa pratique relève de l’espace privé et ne doit donc pas s’imposer à l’espace public.

Monsieur le maire, nous vous demandons instamment de retirer cette proposition et d’annuler votre projet.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Conseil municipal

Publié le 26 Mai 2014

FN-93.jpgLa liste d’Aymeric Chauprade est arrivée hier soir en tête dans 24 communes sur 40 dans le département, avec une nouvelle abstention record.

Des villes pilotées par l'UMP, le centre, les socialistes et même les communistes n'ont pas résisté. La victoire inédite du FN aux élections européennes hier soir a pris des allures de « vague bleu Marine » en Seine-Saint-Denis, dans un contexte marqué une fois encore par l'abstention record (quatre électeurs sur cinq ne se sont pas déplacés à Villetaneuse). La liste d'Aymeric Chauprade est arrivée en tête dans 24 villes sur 40, totalisant 20,7 % des voix. Et elle n'est devancée que de deux voix par l'UMP à Neuilly-Plaisance. Un raz-de-marée contrastant avec les européennes de 2009, où le FN n'avait dépassé les 10 % qu'à Vaujours.

C'est encore dans cette ville que le parti de Marine Le Pen fait son plus beau score... cette fois avec 33,9 % des voix. Il franchit les 20 % dans la quasi-totalité des communes de droite et du centre (26,4 % à Villepinte, 23,6 % à Aulnay-sous-Bois). Dépité, le patron de l'UMP 93, Philippe Dallier, explique : « En Seine-Saint-Denis, la forte poussée du FN est amplifiée du fait de l'importance des classes populaires qui semblent s'être détournées de la gauche de la gauche. » Et en effet, le parti de Marine Le Pen s'impose dans des villes PCF ou apparentées comme Tremblay (Front de gauche) avec 28 %, Stains et la Courneuve (scores identiques de 20,5 %), mais aussi à Sevran, Clichy, Bondy...

« Nos électeurs en Seine-Saint-Denis avaient une revanche à prendre après les municipales. Nous avions très peu de listes (NDLR : la formation n'avait réussi à boucler que deux listes), ils n'avaient pu s'exprimer », juge Gilles Clavel, responsable du FN dans le département. Ce dernier affirme avoir senti un véritable engouement dans la dernière ligne droite : « La semaine dernière, nous avons distribué 4 600 tracts en deux heures au marché de Drancy. »

Face à cette lame de fond, c'est le Front de gauche qui semble le plus résistant. « Nous sommes en tête à Bobigny, Bagnolet, et nous faisons un bon score à Saint-Ouen, des villes que nous avons perdues aux dernières municipales, ça maintient l'espoir », se console le chef du PC 93, Hervé Bramy.

Côté PS, en tête dans seulement 4 villes (les Lilas, Pantin, le Pré et Neuilly-sur-Marne), la fédération départementale se satisfait d'une « stabilité ». « On résiste », affirme Philippe Guglielmi, premier secrétaire fédéral. Son parti avait été le grand perdant des européennes de 2009 au profit, notamment, des Verts. Ces derniers, qui avaient fini 2e derrière l'UMP (21,7 %) avec 17,1 % il y a cinq ans, ne peuvent se consoler qu'avec Montreuil, où ils sont en tête avec 20,3 %.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 24 Mai 2014

BUS.jpgL'autoroute A 1 dès l'année prochaine, puis les autres grands axes de la région parisienne avant 2020... Une douzaine de portions de route seront exclusivement réservées, et ce de façon pérenne, aux bus et aux taxis. Objectif : favoriser les transports collectifs et « offrir des temps de trajet maîtrisés et fiables » , comme le rappelle une délibération prise à la région en octobre dernier dont Pierre Serne (EELV), vice-président de la région en charge des transports, s'est fait l'écho hier sur France Bleu.  

Ces «  temps de trajets fiables », qui apparaissent comme une utopie pour les centaines de milliers d'automobilistes quotidiens, ce sont d'abord les voyageurs débarquant à l'aéroport de Roissy qui en bénéficieront, via les taxis et bus. « Cette voie réservée ne sera ouverte en 2015 -- il n'y a pas encore de date précise -- que dans le sens province-Paris, aux heures de pointe du matin , de 7 à 10 heures ». Une portion de 5 km est ciblée, entre La Courneuve (93) et le périphérique.

Favoriser le covoiturage

Le périph justement... Une première expérience avait été menée en 2009. Résultat : des gains minimes pour les taxis, des prises de tête majeures pour les autres usagers au niveau de la porte de la Chapelle (échangeur avec l'A 1). « Cette fois, notre projet sera mieux goupillé. Il y aura une insertion travaillée sur le périphérique », promet Pierre Serne. La voie de droite du boulevard circulaire parisien pourrait ainsi être interdite après la porte d'Aubervilliers pour libérer le passage aux conducteurs venant de l'autoroute. Le conseil de Paris va bientôt se pencher sur la question.

Pour mieux la « rentabiliser » et faire baisser la circulation par ailleurs, cette voie royale entre Roissy (Val-d'Oise) et Paris devrait aussi être ouverte aux adeptes du covoiturage, avec un passe-droit en faveur des voitures comprenant au moins trois passagers, par exemple. En-deçà, les usagers qui braveront l'interdit s'exposeront à des contraventions. Des caméras sur portiques, style écotaxe, pourraient contrôler tout cela.

Au total, une douzaine de grands axes seront logés à la même enseigne. « L'idée, ce n'est pas de faire ça pour le plaisir, c'est d'étendre ce dispositif aux endroits où des bus relient déjà de gros bassins d'emplois à des bassins de vie. La liste sera finalisée en juin. » La Défense et l'A 4 du côté de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) sont visés. Et il est d'ores et déjà acquis que l'axe Orly-Paris sur l'A 6 sera dans le lot.

Si une voie sera neutralisée sur les 2 x 4 voies, « on privilégie l'aménagement des bandes d'arrêt d'urgence ou les terre-pleins centraux ailleurs », rassure Pierre Serne.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 24 Mai 2014

RMNe vous méprenez pas : en septembre, tous les écoliers de France passeront bien à la semaine de quatre jours et demi. La Seine-Saint-Denis, qui a testé la réforme dans cinq villes* cette année, ne devrait pas faire exception, sauf annonce inattendue du ministère d'ici la fin de l'année scolaire.

C'est bien sur cet infime espoir que se focalisent encore de nombreux élus du département. Certains maires de droite assurent encore, comme un coup de bluff, qu'ils n'appliqueront pas la réforme dans leur ville. D'autres, plus mitigés, comme à Montreuil, précisent qu'ils espèrent obtenir un report in extremis. Preuve de l'opposition à la réforme des rythmes scolaires, assez forte dans le département, ils seront nombreux à manifester ce matin devant la préfecture de Bobigny pour réclamer, a minima, un report d'un an. Une délégation de maires sera d'ailleurs reçue par le directeur académique à 9 heures.

« Je pense que la mobilisation sera suivie, estime Claude Capillon, le maire
UMP de Rosny-sous-Bois qui a mobilisé les élus de droite sur ce sujet il y a quelques semaines. Moi, j'ai toujours dit que je n'appliquerai pas cette réforme. Mais je sais qu'il faut tout de même regarder et travailler pour ne pas être pris de cours, au cas où... » Comme lui, la plupart des élus qui tentent encore de maintenir le bras de fer avec l'Etat s'organisent en coulisses. Car ils savent bien qu'ils doivent envoyer leur copie le 6 juin au plus tard à la direction académique. Sinon ? Ce sera à l'Education nationale de trancher à leur place.

« L'idée était de trouver un consensus local à chaque fois, explique-t-on au ministère de l'Education nationale. Mais en aucun cas les maires ne peuvent refuser la mise en pratique de la réforme. » S'ils persistent, le directeur académique décidera lui-même du calendrier des écoliers pour la rentrée de septembre, « au regard de ce qui se fait dans les villes voisines », explique-t-on au ministère. Mais quoi qu'il arrive, les élèves auront des cours tous les matins, du lundi au vendredi. Seule possibilité pour les maires : regrouper les ateliers périscolaires -- facultatifs -- sur une ou deux demi-journées, l'après-midi, plutôt que de les faire sur une durée plus courte en fin d'après-midi. « Le ministre peut aussi octroyer une dérogation pendant trois ans, à titre expérimental, si le maire propose un autre schéma, précise un proche de Benoît Hamon. Mais il faut que ce projet soit validé. »

Déjà, certains élus, notamment les maires nouvellement élus, ont renoncé à proposer des ateliers périscolaires, trop compliqués à mettre en place d'ici la rentrée. « Nous avons demandé en vain le report d'un an pour ces nouveaux maires qui n'ont que quelques mois pour plancher sur la réforme, dénonce Jean-Christophe Lagarde, le député-maire UDI de Drancy et chef de file de la protestation des élus UDI du département. A Saint-Ouen, Bobigny ou encore au Blanc-Mesnil, les maires se sont retrouvés devant un travail pharamineux. On joue avec nos enfants ! » Lui a finalement décidé de ne pas organiser d'ateliers « pompons, macramés et chorale » qu'il juge « inutiles » pour les enfants.

A la place, les cours de soutien scolaire existants déjà dans certaines écoles seront généralisés pour les CP et les CE 1 de la ville. Quant aux aides de l'Etat (50 € par enfant + 40 € par enfant si la ville perçoit la dotation de solidarité urbaine), il assure qu'elles serviront notamment à ne pas répercuter les heures supplémentaires des agents des écoles pour prendre en charge les enfants entre 8 h 30 et 9 heures le matin. « Mais quoi qu'il arrive, la ville paiera une partie de sa poche », grince-t-il.

* Aubervilliers, Bondy, Romainville, Le Pré-Saint-Gervais et l'Ile-Saint-Denis.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 24 Mai 2014

MORSUREDELEFFROI (1)SAMEDI 24 MAI à partir de 15H

RENCONTRE AVEC

L’AUTEUR DE POLAR AULNAYSIEN

FRANCIS DESCARPENTRIES

A l’occasion de la parution de son nouveau roman

LA MORSURE DE L’EFFROI 

Francis Descarpentries signe avec La Morsure de l'Effroi son second ouvrage aux Editions Edilivre. Psychiatre et criminologue de formation, Francis Descarpentries a été perçu comme un jeune écrivain prometteur après la parution de son précédent roman La Résurgence de l'Ombre, dans un style original et captivant qui flirte avec le polar, l'effroi et le fantastique. Le troisième acte de ce qui pourrait constituer une trilogie sera présenté aux Editions Edilivre courant 2014.

http://www.edilivre.com/communaute/tag/francis-descarpentries/#.U34K3tJ_uyU 

A bientôt chez Folies d’encre…

41 BD DE STRASBOURG

93600 AULNAY-SOUS-BOIS

01-48-66-12-85

http://www.foliesdencre.fr

http://www.facebook.com/foliesdencre

du mardi au samedi: 10h-19h

le dimanche de 10h30 à 13h

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 23 Mai 2014

fibre-optique.jpgCeux qui suivent de près le déploiement de la fibre optique à Aulnay-sous-bois seront très certainement ravis. Interrogé par la rédaction d’Univers Freebox sur les réseaux sociaux, SFR nous informe que le déploiement de la fibre optique est sur la bonne voie. L’opérateur (chargé de déployer la fibre à Aulnay-sous-bois) nous annonce que « la ville devrait être fibrée d’ici fin 2014-début 2015. Le processus est en cours. Le Noeud de Raccordement.Optique et quelques dizaines de PM ».

Ainsi que nous vous l’annonçions, le NRO de SFR sera implanté dans le nord de la Ville. Cette dernière, propriétaire d’une parcelle située au 99 rue du Docteur Fleming (référencée au cadastre section DL n°261) devrait très prochainement mettre à disposition de l’opérateur, la place nécessaire pour l’implantation du noeud de raccordement optique (emprise de 130 m² environ).

Pour rappel, le 18 avril dernier, le Conseil Municipal a autorisé le nouveau Maire, Bruno Beschizza, « à déposer et signer les autorisations d’urbanisme, les documents de division et l’ensemble des pièces administratives et techniques » nécessaires à l’implantation du NRO (déclaration préalable de division en vue de construire, document d’arpentage, bail emphytéotique administratif...).

Les points de mutualisation (PM) seront quant à eux situés dans la rue (zones moins denses).

Le trajet de la fibre optique jusqu’à l’abonné :

  1. Noeud de raccordement optique (NRO)
  2. Point de raccordement distant mutualisé (PRDM)
  3. Point de mutualisation (PM)
  4. Point de branchement optique (PBO)
  5. Prise terminal optique (PTO)

Cette excellente nouvelle n’est pourtant qu’une étape parmi les différentes phases de déploiement. Aulnay-sous-bois est située en Zone Moins Dense (ZMD). Ces zones sont fibrées en 2 étapes :

  1. Un seul opérateur déploie le réseau dans la rue (déploiement horizontal). Ensuite, les autres opérateurs peuvent être locataires du réseau ou cofinancer le déploiement comme c’est le cas à Aulnay-sous-bois (SFR avec cofinancement initial de Orange).
  2. puis le déploiement se poursuit dans les immeubles (déploiement vertical).

Source : http://www.universfreebox.com/

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Technologies

Publié le 23 Mai 2014

aulnay-college-debussy.jpgAUJOURD'HUI, DES PARENTS d'élèves se sont donné rendez-vous devant le collège Debussy d'Aulnay-sous-Bois et appellent à une journée Collège mort. Ils viennent ainsi soutenir les enseignants, remontés depuis plusieurs jours après une série de graves incidents.

Mardi après-midi, une poignée d'élèves sont entrés dans l'enceinte de l'établissement en sautant par-dessus la grille et ont mis le feu à un arbre proche d'un bâtiment où se trouve l'atelier des Segpa (sections d'enseignement professionnel et adapté) et le dojo de sport. Deux agents du collège ont tenté d'éteindre l'incendie avec des extincteurs mais il a fallu attendre l'arrivée des pompiers pour y parvenir.

Pendant les quarante minutes qui ont été nécessaires pour circonscrire le feu, l'alarme incendie n'a pas fonctionné. Et la direction de l'établissement n'a pas procédé à l'évacuation du bâtiment. « On a appris cet incident à 17 heures, par des bruits de couloirs, explique un enseignant. Pour toute l'équipe, ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. »

Le lendemain, les professeurs de ce collège de 700 élèves classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP) ont exercé leur droit de retrait. Hier encore, la quasi-totalité des enseignants n'ont pas fait cours et les élèves sont rentrés chez eux.

S'ils sont si mobilisés, c'est parce que les problèmes se sont multipliés ces dernières semaines au collège Debussy. Il y a deux mois déjà, des collégiens ont jeté des pierres dans le dos d'une enseignante. Il y a deux semaines, d'autres ont tenté de mettre le feu dans une salle de sciences de 3 e . Et lundi, les pompiers sont également intervenus devant l'établissement pour éteindre un incendie, au rond-point situé en face du collège. « On se sent en insécurité pour nous mais aussi pour les élèves, poursuit le professeur. Et, surtout, tous ces problèmes sont liés à une mauvaise gestion. Voire à une non-gestion du collège par la direction. »

Vent debout contre la principale du collège, en poste depuis trois ans à Debussy, les professeurs n'y vont pas de main morte et dénoncent des problèmes de communication, un manque de compétence dans la gestion administrative... et demandent le départ pur et simple de la principale.

A la direction académique, on ne tient pas à s'exprimer sur ce point. Mais on reconnaît que la « situation est complexe » et qu'un audit a été diligenté ces dernières semaines au collège pour « tenter de comprendre les différents dysfonctionnements et de trouver des solutions ». Déjà, depuis mardi, une équipe mobile de sécurité (EMS) a été dépêchée sur place pour apaiser les choses, sécuriser le collège et lancer une médiation avec les élèves.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 22 Mai 2014

lignesGPE.jpgEcotaxe bloquée, hausse de la TVA et réduction des investissements… Il devient de plus en plus difficile de trouver l’argent nécessaire aux futures infrastructures.

Après des semaines d'incertitude, Jean-Marc Ayrault annonçait, le 6 mars 2013 à l'université de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), que le Grand Paris des transports, qui inclut le réseau de 72 gares du Grand Paris Express mais aussi le plan de modernisation des lignes existantes, serait intégralement financé. Un an après, pourtant, ce projet « d'une ambition sans précédent » selon les termes de l'ancien Premier ministre, suscite de vives inquiétudes. Jean-Paul Huchon, président du Stif (Syndicat des transports en Ile-de-France) doit d'ailleurs évoquer le sujet la semaine prochaine avec Manuel Valls.

Victime du report de l'écotaxe, qui devait rapporter 800 M€ par an à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), l'Etat n'a pas honoré ses engagements pour 2013 et 2014. Quant à la région, le passage de la TVA de 7 % à 10 % sur les transports a amputé ses ressources de 100 M€.

Et l'avenir ne s'annonce guère plus radieux, avec la réduction annoncée des dotations de l'Etat aux collectivités de 11 MEUR au cours des trois prochaines années. Logiquement, « tout l'exécutif régional est très inquiet », confie Pierre Serne, le vice-président du conseil régional chargé des transports.

Et ils ne sont pas les seuls. Il y a huit jours, Bruno Cavagné, le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), a appelé à « trouver très vite une solution pérenne de substitution » à l'écotaxe afin de redonner du souffle à l'AFTIF, dont il qualifie le budget de « catastrophique ». Avant-hier, ce sont les élus du Groupement des autorités responsables de transport (Gart) qui se sont fait l'écho de cet appel, en rappelant « le caractère essentiel de la mise en oeuvre de l'écoredevance poids lourds », sans laquelle disparaîtrait « un grand nombre d'emplois ».

Après la publication du rapport parlementaire sur l'écotaxe, « le gouvernement présentera rapidement ses conclusions », indique le cabinet de Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, qui assure que ce dernier est « bien conscient de l'urgence » du dossier. Il rappelle par ailleurs que les fonds nécessaires à la réalisation du Grand Paris Express ont été « sanctuarisés » et que l'ordonnance, attendue en juin, qui permettra de prélever 2 Mds€ dans les caisses de la Société du Grand Paris pour financer la modernisation du réseau existant « ne remet pas en cause le calendrier de réalisation annoncé en mars 2013 ». En revanche, les demandes de ressources nouvelles exprimées par la région Ile-de-France semblent désormais difficilement compatibles avec « l'impératif de rétablissement des comptes publics ».

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 22 Mai 2014

amiante-terres.jpgLe 6 avril 2013, 1 000 t de gravats étaient déversées sur le terrain de l'ex-usine d'amiante d'Aulnay-sous-Bois, le Comptoir des matériaux et matières premières (CMPP). Quelques jours plus tard, le 23 avril, à Sevran, 5 000 à 10 000 m 3 de terre étaient déposés illégalement sur le site de Westinghouse, du nom de l'ancienne usine qui occupa les lieux jusqu'en 1997. Au terme de plusieurs mois d'enquête, les policiers des services départementaux de la police judiciaire ont arrêté mardi un premier suspect. Ce dernier a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue et de son audition. Un second suspect a été interpellé hier et placé en garde à vue. L'enquête se poursuit.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante

Publié le 21 Mai 2014

Capade-Sud.pngMadame, Monsieur,

Pour avoir voulu préserver notre indépendance et notre liberté d’expression le maire sortant nous a marginalisés au point de rendre nos engagements sans beaucoup d’intérêt.

Le maire nouvellement élu, par ses déclarations et ses engagements, nous fait espérer que nous serons écoutés et mieux encore, entendus.

Les Conseils de Quartier, dont nous avons été les promoteurs depuis  l’origine de la loi, devraient enfin nous permettre d’aborder tous les sujets touchant à la qualité de notre cadre de vie.

Des expériences de circulation en cours nous rappellent que le plan de circulation du Sud, qui ne prenait pas en compte les projets structurants comme le 7èmecollège, devrait faire l’objet d’une remise à plat.

Pour toutes ces raisons nous avons l’espoir de vous rencontrer pour en débattre lors de la réunion publique  que nous organisons le

Lundi 26 mai 2014 à 20h00

Salle Dumont

et à laquelle participeront le nouveau Maire, Bruno Beschizza, ainsi que Messieurs Denis Cahenzli et Mathieu Tellier, en charge des dossiers évoqués.

En préalable, sachez que notre Assemblée Générale qui se tiendra à 19h00 est ouverte à nos adhérents actuels et à ceux qui voudraient le devenir.

Cordialement

Le bureau

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Associations

Publié le 21 Mai 2014

Vous trouverez ci-dessous une invitation de l’association Aulnay Palestine Solidarité qui annonce la tenue d’une rencontre-débat sur la situation politique et l’actualité en Palestine le vendredi 23 mai à 19h30 au réfectoire de l’école élémentaire Nonneville 1 d’Aulnay-sous-Bois.

Cher(e)s adhérent(e)s et cher(e)s ami(e)s,

L’association Aulnay Palestine Solidarité a été créée le 1er mai 2011. Elle a pour objet principal de développer l’amitié et la solidarité entre le peuple français et le peuple palestinien.

Dans ce cadre, nous avons le plaisir de vous inviter à la

 

RENCONTRE – DEBAT
 SUR LA SITUATION POLITIQUE ET L’ACTUALITE EN PALESTINE


 AVEC ISSA ELSHATLEH,


coordonnateur de la campagne de plantations d’oliviers à laquelle notre association, depuis sa création, participe chaque année.

Vendredi 23 mai à 19h30 

Réfectoire de l’école élémentaire Nonneville 1

43 rue de la Division Leclerc

93600 Aulnay sous Bois

Entrée par la rue André Theuriet

 

Cette soirée se fera sous le signe de la solidarité, de la résistance et du combat en faveur du peuple palestinien.

Nous la prolongerons par un moment convivial et festif : films et photos de notre précédent voyage, vente d’artisanat palestinien, gâteaux, thé…

Nous espérons pouvoir compter sur votre présence. 

Cette rencontre–débat sera précédée à 18h30 de l’assemblée générale de l’association Aulnay Palestine Solidarité.

L’assemblée générale est ouverte à toute personne souhaitant y assister

 Palestine.jpg

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Associations

Publié le 20 Mai 2014

drogue-trafic.jpgIl y a eu les « pères de Stalingrad », en 2001 à Paris, ces rondes de pères de famille pour déloger le trafic de crack. Puis les barbecues géants de Saint-Ouen et les occupations de halls à Sevran, une dizaine d'années plus tard, afin de reconquérir les territoires occupés par les dealeurs. Ces initiatives fleurissent comme si les habitants avaient décidé de reprendre la main.

Samedi dernier encore, à Saint-Ouen, des artistes de rue « squattaient » des placettes habituellement tenues par les guetteurs. Entre parties de belote dans les halls d'immeubles ou pique-niques géants, ce phénomène prend parfois un tour original, comme à Montrouge (Hauts-de-Seine), où un habitant utilise la musique classique comme arme anti-trafiquants !

Cette reprise en main par les citoyens est encouragée par le bailleur 3F : « L'implication des habitants est essentielle pour que la majorité ne soit plus silencieuse, assure Didier Jeanneau, directeur général adjoint. Mais ces initiatives doivent faire partie d'un ensemble de solutions. Nous n'hésitons plus à expulser les locataires à l'origine des nuisances. Dans les quartiers où la pression est trop forte, nous allons tester l'installation de vigiles. »

Des initiatives saluées mais risquées

Le maire de Sevran, Stéphane Gatignon (EELV), confirme : « C'est bien que les habitants se prennent en main, mais cela dénote une sorte d'abandon des forces de l'ordre. » « D'autant plus, estime Michel Mittenaere, 
président de la Confédération nationale du logement, que ces solutions ne sont pas durables et risquent de générer des réactions plus violentes. »

Tous pointent la question de la consommation des stupéfiants : « Il faut prendre le problème à la source. La vente marche, parce qu'il y a des gens qui achètent », insiste Stéphane Gatignon. « La mobilisation citoyenne peut produire de bons résultats, confirme Michel Kokoreff, professeur de sociologie à Paris-VIII, spécialiste des questions liées à la consommation et au trafic de stupéfiants, que si elle est associée à une action policière durable. Et il faut reconnaître que la guerre contre la drogue est un échec. »

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 20 Mai 2014

L’association Just-ado-it organise sa 2e expo-vente le dimanche 1er juin 2014 de 11h à 18h à la salle Dumont d’Aulnay-sous-Bois. A cette occasion, les créateurs Aulnaysiens vous proposeront des bijoux fantaisie, objets décoratifs, scrapbooking, que du fait main, pièces uniques et personnalisées, ainsi que des confitures et gourmandises maison. Un atelier confection animé par la ressourcerie « 2mains » d’Aulnay-sous-Bois et du Blanc-Mesnil sera également présent. Vous fabriquez et repartez avec votre chef-d’œuvre ! A noter qu’un cadeau sera offert à tous les papas pour la fête des pères ! Ci-dessous l’affiche de cet événement.

expoventefinal1--2-.jpg

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 20 Mai 2014

Communiqué du PCF Aulnay-sous-Bois 

« Être pauvre n’est pas un crime ! »

Mai 2014

pcf-aulnay.pngBruno Beschizza, nouveau maire d’Aulnay-sous-Bois, a pris un arrêté anti-mendicité le 29 avril 2014 qui a pour but de répondre au climat délétère qu’il a fortement entretenu pendant la campagne des élections municipales.

La question de la mendicité et de la pauvreté est traitée sur un angle répressif et sécuritaire : c’est une façon de masquer les effets de la crise économique et politique qui traversent notre pays.

Cet arrêté accompagne la campagne d’expulsion forcée de la population « Roms » de notre ville.

Durant plusieurs mois, la droite aulnaysienne a fait croire qu’Aulnay-sous-Bois vivait chaque jour dans une insécurité galopante. Pour asseoir ce discours sécuritaire, Bruno Beschizza et ses co-listiers ont désigné le coupable idéal : le mendiant, les « Roms », l’étranger. C’est la population « Roms » qui est visée aujourd’hui. Cette population est rejetée et plongée dans une situation de précarité inhumaine.

Le maire d’Aulnay-sous-Bois emboîte le pas de la politique d’expulsion forcée et de déplacement de population mise en place par Nicolas Sarkozy et amplifiée par Manuels Valls. En 2013, les expulsions de « Roms » ont dépassé le nombre de la population « Roms » présente sur le territoire national. Ces mesures inhumaines et inefficaces ont été dénoncées par la LDH et Amnesty International.

Les communistes dénoncent l’existence des réseaux maffieux qui exploitent cette population. Ces réseaux doivent être combattus et démantelés, c’est le travail de la Police Nationale. Les expulsions forcées et les arrêtés anti-mendicité ne s’attaquent pas à ces réseaux.

La majorité de la population « Roms » souhaite vivre dignement et trouver un travail. Pour beaucoup d’entre eux, ils sont en situation régulière comme tout citoyen européen. Ils souhaitent vivre et s’installer dans un pays de la communauté européenne.

La population « Roms » dont de nombreux enfants doit être protégée, pas pourchassée.

En prenant un arrêté répressif, limitant la circulation dans 6 secteurs de la ville entre 8h et 20h et en les exposant à une amende de 38€, le maire d’Aulnay stigmatise encore plus ces personnes qui sont des victimes.

Pourtant, la mendicité et le vagabondage qui étaient des délits sont depuis 1994, une activité licite.

Les arrêtés « anti-mendicité » portent atteinte à la liberté de circulation.

La liberté d’aller et venir inclut la liberté de circuler sur la voie publique, celle d’y stationner, et celle de son utilisation. La liberté ne peut être remise en cause qu’en cas de troubles graves à l’ordre public. La mendicité n’est pas de nature à engendrer de tels troubles.

Le Conseil constitutionnel a reconnu la liberté d’aller et venir comme une composante de la liberté personnelle protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789.

La Convention européenne des droits de l’Homme protège également la liberté de circulation dans l’article 2 du protocole 4.

Beaucoup de troubles sont pour la plupart déjà réprimés par le code pénal

L’ivresse sur la voie publique, l’entrave à la circulation, les menaces et violences, la mendicité agressive et la divagation d’animaux sont déjà des délits prévus par la loi sans qu’il soit nécessaire de prendre des arrêtés pour cela.

Le maire dispose de moyens moins contraignants pour atteindre le même résultat

La possibilité de préserver l’ordre public autrement que par un acte de police administrative est possible. Avec le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), le maire peut mener une politique de prévention de l’exclusion, et imaginer des réponses sociales adaptées, seul ou en coopération avec l’Etat, le Département etc…

D’autres choix sont donc possibles ;

Placer les droits humains comme une priorité,

Créer des solidarités entre les populations,

Agir sur tous les leviers de la prévention et de l’accompagnement et non ceux de la répression et du rejet.

PCF AULNAY membre du Front de Gauche

25 rue Jacques Duclos

93600 Aulnay-sous-bois

Contact : 01 48 68 05 99

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Communiqués

Publié le 20 Mai 2014

Combien gagnent vos maires ? Beaucoup trop, estiment certains, qui comparent à leur propre feuille de paie. Pas tant que ça, réagissent d'autres, si l'on prend en compte la responsabilité qui leur incombe, le nombre de salariés de la commune qu'ils dirigent (c'est une vraie PME) et les heures passées, soir et week-end compris, à s'occuper de la gestion municipale.  

D'autant que tous les élus ne sont pas logés à la même enseigne. Il y a ceux qui dirigent de grandes villes, ceux qui cumulent plusieurs mandats, ceux qui choisissent de poursuivre leur activité professionnelle ou de l'abandonner et ceux, enfin, qui gagnent moins que le salaire moyen en France (1 890 € nets). Après les élections de mars dernier, tous les conseils municipaux ont voté les indemnités réservées aux maires et aux adjoints, en respectant les montants maximums définis par la loi. Notre tableau montre ce que perçoivent les quarante édiles de la Seine-Saint-Denis. Les maires, riches ou pauvres ? Tour d'horizon des indemnités des quarante édiles de la Seine-Saint-Denis.

93-maire-1.pngPetite ville, petite indemnité. Ce n'est pas en dirigeant une petite ville que vous gagnerez beaucoup d'argent. Le montant de l'indemnité est lié au nombre d'habitants. A Coubron et Vaujours, Ludovic Toro (UDI) et Dominique Bailly (UDI) perçoivent respectivement 1 713 € nets et 1 662 € nets mensuels. Moins bien que le salaire moyen des Français ! A l'Ile-Saint-Denis, Michel Bourgain (EELV) touche 1 100 € nets, l'équivalent du smic. Mais ne vous apitoyez pas pour autant car la plupart des élus des villes peu peuplées conservent leur activité professionnelle (et donc leur salaire). C'est notamment le cas de Ludovic Toro, qui poursuit son activité de médecin, mais aussi du maire (SE) de Gournay, Eric Schlegel, qui, avec ses 1 609 € nets d'indemnités a décidé de rester proviseur de son lycée de Noisy-le-Grand. Idem pour Thierry Meignen, le maire (UMP) du  Blanc-Mesnil -- pourtant une ville de plus de 50 000 habitants -- qui garde son cabinet de conseils, même si celui-ci est pour le moment « mis en sommeil ». Au Raincy, Jean-Michel Genestier (DVD), conserve son poste de directeur général de SNCF-Géodis et a décidé de consacrer ses week-ends à la gestion municipale. Quant à Gérard Cosme (PS), le maire du Pré-Saint-Gervais, il poursuit son activité de maître-chocolatier, « une tradition familiale » mais précise ne toucher aucun revenu provenant de cette activité artisanale.

Grosse ville, grosse indemnité ? Et bien non, pas toujours ! La preuve, le maire le mieux payé du département -- si l'on ne prend en compte que son indemnité de maire -- n'est ni celui de Saint-Denis ni celui deMontreuil, les deux villes les plus peuplées de Seine-Saint-Denis. Didier Paillard (PC) et Patrice Bessac (FG) touchent en effet respectivement 3 800 € nets et 3 200 € nets par mois. On est loin du recordman Stéphane De Paoli, le maire UDI de Bobigny, qui s'est octroyé gracieusement le maximum possible pour une ville préfecture de moins de 50 000 habitants à savoir... 4 500 € nets par mois. « Le maire a abandonné son activité de conducteur de travaux », justifie-t-on en mairie. Une indemnité légèrement supérieure à celle de Bertrand Kern (PS) à Pantin avec 4 466 € nets.

93-maire-2.pngL'heure est aux économies. Globalement, depuis les élections de mars dernier, on se serre la ceinture. La preuve : plusieurs maires ne sont pas au plafond de l'enveloppe dédiée aux indemnités des élus de leur commune. Exemple aux  Lilas où Daniel Guiraud (PS) affirme n'être qu'à 70 % du plafond ou à Sevran où Stéphane Gatignon -- dont la rémunération a pourtant légèrement augmenté -- reste à 18 ou 19 % en dessous de ce à quoi il pourrait prétendre. Certains ont joué la carte du gel des indemnités, comme à Romainville, Gournay, Montfermeil, Les Lilas ou encoreCoubron où les maires perçoivent la même rémunération que lors de la précédente mandature.

D'autres, comme à Clichy-sous-Bois, Gagny, L'Ile-Saint-Denis, Pantinou encore Saint-Ouen, ont choisi de réduire leurs indemnités. William Delannoy, le maire (DVD) de Saint-Ouen a ainsi une indemnité 20 % inférieure à celle de la précédente mandature. Enfin, quelques maires jouent la carte de la juste répartition de l'enveloppe : ils préfèrent baisser leur indemnité pour augmenter celles de leurs adjoints. C'est par exemple le cas à Montreuil, où Patrice Bessac a demandé à ses adjoints d'abandonner leur activité professionnelle pour être 100 % opérationnels. Idem à Neuilly-sur-Marne où Jacques Mahéas (DVG), qui ne cumule ni emploi ni autres mandats, assure être « le maire le moins bien payé du département, parce que je redistribue la moitié de mon indemnité maximale aux conseillers municipaux ».

Et puis il y a ceux qui reversent à leur parti politique. Il n'y a guère d'exception : quand on est membre d'un parti politique et élu, on le finance en reversant une partie plus ou moins importante de ses indemnités. ABondy, par exemple, la maire Sylvine Thomassin reverse 750 EUR par mois au PS. Idem à Clichy-sous-Bois où le socialiste Olivier Klein donne 20 % de ses indemnités au parti, à Sevran où Stéphane Gatignon verse 960 € nets à EELV et à Montreuil où le maire donne 100 € au Front de gauche. On est loin des 2 000 € nets par mois reversés par Jean-Christophe Lagarde, le député-maire de Drancy, à l'UDI. A Stains, Azzedine Taïbi assure que c'est la moitié des indemnités de ses différents mandats qui vont dans la caisse du Parti communiste, soit plus de 3 000 €.

Cumuler, ça peut rapporter gros. Mais si le député-maire de Drancy reverse tant à son parti, c'est qu'il gagne plus que d'autres. La raison : il cumule un mandat local et un mandat parlementaire. Jean-Christophe Lagarde touche ainsi 7 500 € nets par mois, le maire de Tremblay-en-France François Asensi (app. PC) perçoit 7 200 € nets par mois, le sénateur-maire UDI du  Bourget, Vincent Capo-Canellas, 7 700 € nets tout comme celui des Pavillons-sous-Bois Philippe Dallier (UMP). La plupart sont écrêtés, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent gagner plus que le plafond officiel des 7 800 € nets par mois. Du coup, certaines de leurs indemnités sont rabotées. « Je suis maire pour rien, assure Jean-Christophe Lagarde. On ne cumule pas pour gagner de l'argent. Au contraire, avec l'écrêtement, on y perd. » Mais pas toujours besoin d'être parlementaire pour bien gagner sa vie. Certains élus 100 % locaux cumulent plusieurs mandats très rentables. Exemple avec le maire PC de Stains, Azzedine Taïbi, qui cumule les fonctions de maire, de vice-président du conseil général et de l'agglomération Plaine Commune.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos